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19/03/09 – Les jeunes diabétiques font un appel aux dons

L’association du Club des familles de jeunes diabétiques de Mayotte fait un appel aux dons pour qu’il puisse continuer son action essentielle envers les enfants atteints du diabète à Mayotte. Celle-ci concerne autant la prévention, l’information, l’accompagnement des jeunes malades, mais elle leur permet aussi de faire des activités ludiques et sportives. Vos dons peuvent être adressés par chèque ou en espèces au Club AJD 976 – 4, rue M’Zazaveris – 97615 Pamandzi. Un reçu pour le déduire de vos impôts vous sera renvoyé par l’association.

Pour plus de renseignements : Tél : 0639.69.10.55 / 0639.20.25.56

Fax : 0269.62.16.65

19/03/09 – Les producteurs d’ylang veulent court-circuiter les grossistes

L'Association des producteurs d'ylang-ylang de Mayotte (Apym) a tenu son assemblée générale la semaine dernière pour faire le bilan de ses actions et tracer des perspectives pour l'avenir de la filière.

L'année dernière, la vente directe d'essence d'ylang-ylang à l'exportation a rapporté 5.300 € à l'association, qui a dépensé 1.500 €, taxes douanières comprises, pour acheter des fioles, dont la vente est beaucoup plus rentable que la vente en gros. Alors que l'association en a fait une demande au conseil général depuis 9 mois, c'est finalement Omar Boitcha, le président de l'association, qui va fournir gratuitement un local situé à Ouangani, pour pouvoir organiser des réunions et entreposer les fioles. L'association va demander à la Capam de leur fournir un technicien qui viendrait une fois par semaine.

Les producteurs se sont beaucoup inquiétés de l'avenir de la filière, surtout à cause de la main d'œuvre clandestine qui, si elle est régularisée, va beaucoup augmenter les coûts de production. Selon eux, la seule façon de faire face à la concurrence, notamment comorienne, serait de subventionner la filière pour qu'elle demeure compétitive. Les producteurs n'excluent pas de vendre leurs pieds au conseil général ou à l'Etat s'ils n'ont plus de main d'œuvre disponible. Les fleurs d'ylang-ylang coûtent 50 centimes le kg, alors que le coût du travail, selon le Smig mahorais, est de 5 € de l'heure.

Enfin, l'association envisage d'envoyer un délégué au salon des parfumeurs de Grasse à la fin du mois de juin, à condition de trouver les financements nécessaires, pour aller démarcher directement les clients, sans passer par les grossistes locaux. Ce projet a suscité une certaine opposition de la part des "bacoco" producteurs, car ils ne seraient alors payés qu'à 70%, les 30% restants étant versés à la réception de la marchandise. En court-circuitant les grossistes locaux, les producteurs mahorais pourraient considérablement augmenter leurs revenus, quand on sait qu'ils vendent ici l'essence à 35 € le kg, contre 58 € en Métropole.

Cela pourrait leur permettre d'augmenter le salaire des ramasseurs de fleurs et peut-être intéresser plus de monde, voire même organiser des groupes de ramasseurs qui pourraient passer d'une plantation à l'autre, leur assurant ainsi des revenus corrects et créant des emplois pour des personnes non qualifiées, mais en règle…

JP

18/03/09 – Le CSA à Mayotte pour contrôler la campagne électorale

Maryse Brugière, directrice des programmes du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), une autorité indépendante qui garantit en France l'exercice de la liberté de communication audiovisuelle dans les conditions définies par la loi, est arrivée samedi à Mayotte pour s'assurer que la couverture de la campagne officielle et de la campagne médiatique respectent le pluralisme. Yves Rambeau, directeur des relations institutionnelles de RFO, est également venu de Paris pour coordonner l'équipe de tournage des spots radio et télé qui seront diffusés à partir de mercredi. Pour la campagne officielle, le dispositif mis en place dans le studio de RFO à Pamandzi doit assurer l'égalité de traitement entre les 5 partis habilités par la commission de contrôle de la consultation électorale (UMP, PS, Modem, MDM et Néma). Un tirage au sort a eu lieu vendredi dernier au siège parisien du CSA pour attribuer l'ordre de passage, qui a été communiqué samedi aux mandataires des partis.

En tout, les représentants des 5 partis vont pouvoir s'exprimer pendant 4 modules de 6 minutes qui seront diffusés à partir de ce mercredi jusqu'au jeudi 26 mars. Les spots seront diffusés à 13h10 à la radio puis à 20h10 à la télévision, après la météo en shimaoré. En ce qui concerne la campagne médiatique, Maryse Brugière rappelle que la règle dans ce cas n'est pas l'égalité mais l'équité : "Toutes les tendances doivent pouvoir s'exprimer au prorata de ce qu'elles représentent dans la population". Les partisans du "non" à la consultation pourront donc s'exprimer mais il n'y a pas d'obligation de leur laisser la moitié du temps de parole. Avec Blandine du Peloux, secrétaire générale du Comité technique radiophonique à la Réunion, Maryse Brugière va faire le tour des radios privées pour leur rappeler les règles à respecter, même si la plupart ne diffusent que de la musique.

Habitués à travailler ensemble depuis une dizaine d'années, Yves Rambeau et Maryse Brugière n'avaient encore jamais été confrontés à une consultation où tous les partis sont pour le "oui". Ils vont rester jusqu'à la fin du scrutin pour s'assurer que la diffusion des spots de la campagne officielle a bien eu lieu, et que la "neutralisation" de la journée de samedi dans les médias audiovisuels sera bien effective, pour ne pas avoir à transmettre une clause d'annulation au Conseil d'Etat.

18/03/09 – CSSM : Le directeur poussé vers la sortie ?

Après trois années passées à la direction de la Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM), M. Perrier a décidé de ne pas reconduire son contrat. Réuni en assemblée, le conseil d'Administration de la CSSM a validé la semaine dernière le réexamen de la convention de mise a disposition du directeur, suite à la réception d'une lettre signée des trois organismes nationaux de tutelles (Cam, Cnav et Cos), acceptant le non-renouvellement du contrat, demandé par l'intéressé. Si les récentes sorties médiatiques du président de la CSSM, Boinali Said, tendraient à accréditer l'idée que c'est le CA qui aurait renvoyé sans réserve M. Perrier, ce dernier, contacté par téléphone, a tenu à préciser que sa décision "était arrêtée depuis un moment", et que la confusion des genres, entre les aspects politique et de gestion, l'émission de tracts incendiaires contre sa personne, et la méfiance des nouveaux administrateurs à son sujet avaient fini d'emporter sa décision. 

Elu en novembre dernier, le nouveau conseil d'administration, de sensibilité Cisma-CFDT (porté par les voix du Medef), et son président Boinali Said, lui reprochent en effet d'être trop lié à l'ancienne présidente de la CSSM, Sarah Mouhoussoune (FO), et lui aurait fait savoir qu'il ne "souhaitait pas travailler avec lui". Si M. Perrier n'a pas caché sa déception, il assure n'avoir organisé ou motivé aucune manifestation de soutien des salariés de la CSSM en sa faveur et ne pas être en congés ou absent, mais bel et bien actif. Le directeur adjoint serait également toujours titulaire de son poste. Des propos confirmés par l'ancienne présidente de la CSSM, Sarah Mouhoussoune, qui s'est par ailleurs dite "atterrée par les ingérences d'un conseil d'administration qui ne semble pas avoir compris que la CSSM n'était plus autonome, mais soumise à la validation de ses décisions et orientations par les caisses nationales".

M. Boinali, contacté à maintes reprises, n'a pas répondu à nos appels. De son côté, Jacques Toto, membre du conseil d'administration, a indiqué que le renouvellement du poste prendrait du temps, au vu de la rigidité de la procédure imposée par les Caisses nationales. Si un appel à candidature est déjà lancé, le remplacement ne pourra se faire qu'une fois que M. Perrier aura retrouvé un poste. Le directeur devrait donc rester en place jusqu'au début de l'été, et s'est déclaré prêt et motivé à mener de front les deux grands chantiers de la CSSM : la construction de l'immeuble du siège et le lancement de la carte vitale II.

18/03/2009 – « L’auberge mahoraise » de Manou Mansour

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}près avoir révélé son attachement profond pour Mayotte, son île natale, en adressant au monde entier ses "lettres" qu'il a écrites, pour "exposer de sérieux problèmes que connaît le monde, pour appeler à la paix et pour défendre les droits de l’homme", le jeune auteur mahorais vient nous relater l'expérience d’un jeune bachelier mahorais parti en France pour poursuivre ses études.

"A l’innocence de son pays natal, à la douceur de vivre d’une terre authentique et accueillante, va rapidement s’opposer l’inhumanité d’un monde froid et individualiste, où s’accumulent les tracasseries administratives, les préjugés et les discriminations envers les Français d’Outremer. Contre cette société moderne qui a perdu tout lien avec la nature et toute notion de fraternité, l’auteur réaffirme, outre sa double identité de Mahorais et de Français, une certaine conception du bonheur, faite d’altruisme et d’amour de l’humanité."

Manou Mansour réside à Angers où il prépare un Capes d'Espagnol.

 Rafik

 

Extrait

{xtypo_quote}Le quinze septembre, j’empruntai la machine aux ailes d’acier pour me rendre en France métropolitaine. Après l’atterrissage à Paris, j’eus droit à une autre douche froide : outre le fait que nous n’étions plus sous les tropiques, et qu’il faisait moins cinq degrés à six heures du matin, mes camarades et moi subîmes d’incessants contrôles de papiers, à tous les postes de contrôle, comme si nous étions du bétail qu’il fallait recenser. À l’aéroport de Nantes, trois autres agents de sécurité s’approchèrent de moi, regardèrent mes sacs, puis me demandèrent d’où je venais. Avant qu’ils finissent de parler, je les interrompis par un gaz très bruyant que je venais de laisser échapper de mon insolent derrière : les zones de turbulence que nous avions rencontrées pendant le vol nous avaient décidément trop secoués… Ils me souhaitèrent un bon séjour, puis s’en allèrent, sans demander leur reste.{/xtypo_quote}

20/03/2009 – 20ème Semaine de la presse et des médias à l’école

 

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e jeudi 26 mars prochain, le collège de Doujani sera transformé en une salle de rédaction. Yves Busière, principal adjoint du collège de Doujani et formateur Clemi, coordonne une action d'envergure. Les équipes rédactionnelles du journal scolaire Soma, nommément les lycées de Kahani et Sada et les collèges de Chiconi, Dembéni, Doujani, M’tsangamouji, Pamandzi, Sada et Tsimkoura, se retrouveront au collège de Doujani pour édition spéciale de Soma.

"Chaque équipe comprend au maximum 5 élèves. Il y aura au total 20 équipes soit 20 articles illustrés qui seront édités dans un numéro spécial de Soma. Vous devez être structurés pour une bonne répartition des tâches. C'est indispensable pour être efficace car le temps sera compté", est-il indiqué dans "Le Guide du jeune reporteur" qui leur a été adressé bien à l'avance. Ce dernier leur explique comment préparer un reportage, respecter les contraintes et leur donne quelques conseils quant à la rédaction d'un article.

Une fois accueillies dans la salle de polyvalente pour une conférence de rédaction, les équipes devront ensuite effectuer des reportages dans le quartier de Doujani et M'tsapéré ou s'entretenir avec des personnes ressources au collège.

De nombreux sujets et portraits seront respectivement traités et dressés. Et avant de partir, les jeunes reporteurs auront deux heures pour saisir leur article.

 

Rafik

18/03/09 – Un concours de BD pour les 10 ans de la BDP

Créée en 1999, la première structure du livre, la Bibliothèque départementale de prêt de Cavani, continue à célébrer son dixième anniversaire. Après la fête du polar, elle organise celle de la BD en mai prochain. A cette occasion, la BDP lance un concours de bandes dessinées. Et il est ouvert à tous.

Exprimez-vous ! Envoyez vos planches de bandes dessinées construites à partir de dessins (couleur ou noir et blanc, format A4 en portrait), avant le 15 mai 2009 à la bibliothèque de Cavani – Mayotte.

Les moyens techniques de dessins sont libres (peinture, crayon, pastels…), mais les planches ne doivent pas être confectionnées par ordinateur.

Pour tous renseignements : 0269 64 93 50.

18/03/09 – Sport / Basket-Ball : Rencontres de play-off

 

La saison régulière de basket-ball a pris fin le week-end dernier. Hormis quelques-unes, toutes les rencontres des principaux championnats ont été entièrement jouées. C'est le cas en excellence masculine et féminine, les élites. Des classements ont été établis par la ligue de basket de Mayotte, "ils ne sont pas encore définitifs, mais ce devrait être ceux-ci.", indique le président de la commission sportive Ibrahim Soula.

Et les équipes figurant dans le quatuor de tête joueront dans une semaine les play-offs. Chez les hommes, BCM (4ème) devrait recevoir Vautour (1er), tandis que Scolo Dunks se rendrait à Pamandzi pour y affronter Jeux d'Afrique. Une grande désillusion pour Jeunesse Canon si les choses devaient en rester là. Car le vainqueur de la coupe de France a réalisé une deuxième partie de saison parfaite (sept matchs pour autant de victoires), "mais un championnat ne se joue pas sur une demi-saison", commente le responsable de la ligue, par ailleurs président du BC Iloni. En excellence féminine, Vautour accueillerait BCM, Scolo Dunks Jeux d'Afrique. "Ces classements sont toutefois sous réserve, en attendant d'éventuelles réclamations", finit-il par préciser.

18/03/09 – Sport : Sohoa accueille le 2ème aquathlon de la saison

L’association Tousport de Mayotte organise ce week-end le 2ème aquathlon de la saison. Cette épreuve consiste à enchaîner une épreuve de natation et une de course à pied sans arrêter le chronomètre entre les deux disciplines. Ouverte aux enfants nés en 2001 et après, ainsi qu’aux adultes, l’épreuve se déroulera le dimanche 22 mars à partir de 13h30 sur la plage de Sohoa.

Les inscriptions se font sur place et le départ sera donné à 14h30. Il faut impérativement se munir d’un certificat médical et la participation est d’un euro symbolique. Pour plus de renseignements,  contacter Sandrine Sestier-Carlin au 0639 23 94 68.

17/03/09 – Une campagne de corps à corps

C'est cette expression qu'a employé hier lors d'une conférence de presse le député de Mayotte Abdoulatifou Aly pour qualifier la campagne qu'il mène en solo avec les membres de la Force de l'alternance et au nom du Modem. "Ce n'est pas une campagne en fanfare, mais au corps à corps, le plus simplement possible. Je réponds à toutes les questions des électeurs et il y a un vrai débat démocratique" estime-t-il, contrairement à la campagne du comité pour le oui. Pour celui qui se revendique "vrai" départementaliste, les raisons avancées pour ne pas faire campagne avec le reste de la classe politique mahoraise sont multiples. Tout d'abord, pour lui, un département, ce n'est pas ce que nous avons en ce moment, c'est-à-dire le droit commun appliqué sans les 6 matières expressément citées dans la loi DSIOM. 

Ensuite, il considère que Ahamed Attoumani Douchina, Ibrahim Aboubacar et M'hamadi Abdou ont avalisé le projet de Communauté de l'archipel des Comores ou Ujama. "Les Mahorais m'ont élu exactement pour le contraire, une séparation irréversible. Vous me voyez faire campagne avec ces genslà ? Je ne suis pas de ceux qui disaient que la coopération régionale est une priorité, en tout cas pas avant que nous soyions département. La communauté, c'est comme au temps de de Gaulle, c'est l'antichambre de l'indépendance et nous ne voulons pas en entendre parler. Je reste vigilant" a-t-il averti. Autre raison de s'éloigner du comité pour le oui, c'est que l'unité affichée n'est qu'une unité de façade. "Ils se privent la parole entre eux, le maire de M'tzamboro l'a dit à la radio et il me donne raison de ne pas être des leurs" a affirmé le député de Mayotte.

Enfin, il considère que le comité pour le oui utilise les moyens du Conseil général pour faire campagne. "Heureusement que je ne suis pas là-dedans ! La commission de contrôle de la campagne les a rappelé à l'ordre d'ailleurs. Même s'il n'y a pas d'opposants politiques au oui, il suffit qu'un électeur du non saisisse le tribunal pour faire annuler l'élection. Il faut faire attention, on ne peut pas faire n'importe quoi. Imaginez si la consultation s'avère être nulle et non avenue ? Il ne faut pas jouer avec le couteau sinon on se coupe !" Le député a profité de l'occasion pour rendre hommage Nicolas Sarkozy qui a tenu sa promesse de campagne et a annoncé la venue du député des Pyrénées- Atlantiques Jean Lassalle pour le week-end prochain en plus d'une autre surprise du chef.

17/03/09 – Les jeunes diabétiques font un appel aux dons

L'association du Club des familles de jeunes diabétiques de Mayotte fait un appel aux dons pour qu'il puisse continuer son action essentielle envers les enfants atteints du diabète à Mayotte. Celle-ci contient autant la prévention, l'information, l'accompagnement des jeunes malades, mais elle leur permet de faire des activités ludiques et sportives. Vos dons peuvent être adressés par chèque ou en espèces au CLUB AJD 976, 04 Rue M'Zazaveris, 97615 PAMANDZI. Pour plus de renseignements : 0639.69.10.55 / 0639.20.25.56

17/03/09 – La CCI de Mayotte prépare le Forum économique

Réuni dès aujourd'hui en assemblée à la Réunion, le conseil exécutif de l'UCCOI (Union des chambres économiques de l'Océan Indien) s'est donné deux jours pour fixer les quatre ou cinq thèmes structurants du 5ème Forum économique des îles de l'Océan Indien, qui se tiendra à Mayotte du 6 au 9 octobre prochain. Pour l'heure, les présidents des Chambres de commerce et d'industrie n'ont pas arrêté leurs choix, mais il apparaît que le thème de la pêche pourrait être à l'honneur, comme celui de la francophonie, du fait de la participation de délégations québécoise et belge au Forum. La problématique de la desserte aérienne de la zone pourrait également être sélectionnée comme thématique.

17/03/2009 – Evénement Musique … « Rime de la rue de la rime »

 

{xtypo_dropcap}"R{/xtypo_dropcap}ime de la rue de la rime", tel est l'intitulé du plateau hip-hop que la direction de l'ingénierie culturelle (Dic, ex-service culturel) nous propose ces 20, 21, 22 et 23 mars 2009, respectivement à M'zouazia, Sada, Labattoir et à la salle de cinéma de Mamoudzou. Parole est donnée aux émissaires de la génération 976 : Bo Houss, Djesh, El Mafio, Mwalim Klan, Sage Po, 976 K, Secteur B…

Après avoir fait voyager le week-end dernier les tout-petits dans un monde imaginaire, celui des contes avec l'opération "Les enfants d'abord" – une formidable collaboration entre l'artiste Diho qui a accompagné musicalement l'interprétation du jeune comédien Alex – la direction de l'ingénierie culturelle hausse un petit peu le ton cette fois et donne la parole aux fervents adeptes du mouvement hip-hop de l'île.

Tout le monde est convaincu, si la génération actuelle du mouvement hip-hop à Mayotte est fortement encouragée, Mayotte aura largement sa place dans la sphère du hip-hop national. Très motivée et surtout talentueuse, elle mérite d'être soutenue au même titre que les autres artistes.

Les jeunes rappeurs mahorais "n'ont plus rien à prouver pour pouvoir prendre leur place dans la scène musicale actuelle". Ce sont de "véritables poètes, leurs textes sont plus que jamais un rendu d'un état du monde, des désirs d'être, ils sont les émissaires de la génération 976", présente la Dic qui organise ce plateau hip-hop mobile dans le but de donner à cette génération de musiciens rap, ragga et dance halh, la place qu'elle mérite sur la scène musicale locale.

Porte-paroles de la musique urbaine, les rappeurs mahorais ont leur propre style, portant les accents des cultures locale et internationale. Ils s'expriment en shimaoré, en kibushi, en français et anglais. Ils sont les artistes les plus suivis à Mayotte, supportés majoritairement par les jeunes. On vous souhaite la bienvenue dans leur univers.

 

Rafik

 

Plateau hip hop "Rime de la rue de la rime", le 20 mars à M'zouazia, le 21 mars à Sada, le 22 mars à Labattoir, (Entrée 5€) et le lundi 23 à la salle de cinéma de Mamoudzou (Entrée libre), A partir de 20h.

 

Evenement Musique ... "Rime de la rue de la rime"

16/03/09 – Une bonne dynamique à maintenir

Une mission du Conseil économique et social a été effectuée pendant 4 jours sur l'offre de soins et l'offre et l'offre de prévention et d'éducation à la santé à Mayotte, après avoir visité les îles du Pacifique. Jacqueline André, conseillère économique et sociale appartenant au groupe de l'Outre-mer, accompagnée de Jean-Philippe Hardy, expert attaché à la saisine, ont rencontré aussi bien des représentants du monde sanitaire et médical, que des autorités administratives et politiques de l'île. "Notre travail consiste à étudier le système de santé, voir ce qui marche, ce qui ne fonctionne pas, proposer des améliorations et trouver les points communs sur lesquels les collectivités ultramarines peuvent travailler" a expliqué Jacqueline André. Pour cette dame originaire de Saint-Pierre et Miquelon, la dynamique observée dans le domaine de la santé à Mayotte est bonne et à maintenir. 

"On sent qu'il y a une volonté de la part de tous les partenaires d'avancer ensemble." Pour Jean-Philippe Hardy, tout n'est pas parfait évidemment, mais il faut mettre les choses en perspective. "Il faut voir d'où Mayotte est partie. En un peu plus de 4 ans, le nombre de médecins a plus que quadruplé (de 40 à plus de 140). Mayotte a une très bonne offre de soins, surtout si on la compare avec ses voisins." Des efforts importants ont été réalisés, mais comme dans tout l'Outre-mer, tout ne peut être fait à Mayotte. "Chaque territoire doit avoir une offre en fonction de ses besoins et de sa population. Dans tout l'Outre-mer, il y a des évacuations sanitaires et quand il y a des soins spécialisés, il vaut mieux évacuer" souligne Jacqueline André.

Concernant la prévention et l'éducation à la santé, celle-ci n'est pas spécifique à l'Outre-mer. "en métropole, il y a des campagnes qui sont faites dans les écoles pour montrer comment se brosser les dents ou se laver les mains. La prévention est très importante et les enfants sont le meilleur vecteur de communication en direction des parents. En plus, elle a permis la disparition de beaucoup de maladies" explique Jean-Philippe Hardy. Le rapport sur l'offre de santé et l'offre de prévention et d'éducation à la santé sera présenté au Conseil économique et social en juin et dans la foulée des propositions seront formulées.

16/03/09 – Etat civil de Mayotte : le Sénat vote des mesures de simplification

Le Sénat a adopté jeudi soir dans le cadre du projet de loi pour le développement de l'outremer un amendement du gouvernement visant "à simplifier la procédure de l'attribution d'un état civil aux Mahorais et à fluidifier le traitement des demandes". L'état civil n'est valablement établi que pour environ la moitié de la population à Mayotte. La commission de révision de l'état civil (CREC) mise en place en 2001 "n'a répondu que partiellement à cette préoccupation en raison de divers dysfonctionnements et procéduraux", a indiqué le secrétaire à l'Outre-mer, Yves Jégo. 

L'amendement, sous-amendé par la commission des Finances du Sénat, permet aux Mahorais de se choisir un prénom et un nom parmi les vocables par lesquels ils s'identifient traditionnellement. Il réduit la durée des périodes exigées pour la reconstitution à la demande des intéressés des actes de naissance et de mariage. Il fixe également au 31 décembre 2010 la date limite pour les Mahorais d'obtenir un état civil de droit commun. Le 29 mars, les Mahorais sont appelés à se prononcer par référendum sur la transformation de la collectivité en département et ensuite un recensement de tous les Mahorais sera effectué.

13/03/09 – Mayotte intègre timidement la Lodeom

Si les mesures phares de la Lodeom, dont le projet de loi est discuté jusqu'à ce vendredi au palais Bourbon, ne devraient concerner que les Dom, comme la création de zones franches globale d'activité, les deux sénateurs mahorais Giraud (centriste) et Ramadani (UMP) ont toutefois réussi à obtenir du gouvernement – qui a répété sa condition de subordonner l'accession intégrale au dispositif à l'évolution statutaire de l'île – l'application de quelques mesures bienvenues au développement d'une économie productive. 

Dans le cadre des discussions au Sénat sur le projet de Loi de développement économique de l'Outremer (Lodeom), les sénateurs Soibahadine Ibrahim Ramadani (UMP) et Adrien Giraud (centriste) sont intervenus mardi devant leurs pairs. M. Ramadani a débuté son discours en soulignant l'introduction d'un titre premier à la loi, intitulé "Soutien au pouvoir d'achat", accompagné d'un article premier relatif à la réglementation du prix de 100 produits de première nécessité.

"L'éloignement, la taille limitée de nos marchés et les risques naturels n'expliquent pas, à eux seuls, la cherté de la vie Outremer, où les prix sont supérieurs de 5% à 25% à ceux de métropole. Il faut également prendre en compte les monopoles dont bénéficient les grandes sociétés de distribution et les ententes illicites", a-t-il dit.

Ces dispositions législatives devraient orienter les travaux de l'Observatoire des prix à Mayotte, et imposent de renforcer les moyens de l'antenne de la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans notre Collectivité. Un souhait émis par le préfet de Mayotte, Denis Robin, qui a fixé comme objectif l'établissement d'un indice des prix fiable pour le territoire. Deux agents de la DGCCRF sont d'ores est déjà en mission à Mayotte deux semaines par mois depuis le début de l'année, et une antenne locale devrait bientôt être créée.

Les agencements proprement économiques de ce projet de loi, ainsi que les mesures de défiscalisation et d'exonération des charges sociales, concernent essentiellement les départements d'Outremer et peu les autres collectivités relevant de l'article74 de la Constitution. Nos deux sénateurs ont ainsi regretté que Mayotte ne puisse pas bénéficier de l'application des Zones franches globales d’activité.

Promesses du candidat Sarkozy, celles-ci consistent en des abattements de 50% à 80% de l’impôt sur les bénéfices, de la taxe professionnelle et de la taxe foncière. Toutefois, les dispositifs de défiscalisations (Lois Girardin et Fillon) pourraient voir leurs applications prolongées à Mayotte jusqu'en 2013.

Un Fonds exceptionnel d'investissement avec 42 M€ pour Mayotte en 2009

Toujours concernant la défiscalisation, les deux parlementaires ont fait part de leurs satisfactions concernant la réduction de la fracture numérique et sur l’enjeu d’avenir que représente dans les territoires éloignés, un accès rapide aux technologies numériques. En effet, l'article 5 de la Lodeom, applicable à Mayotte, prévoit une aide au financement des projets de pose de câbles sous-marins de communication desservant les collectivités d'Outremer, sous la forme d'une réduction d'impôts de 50% portant sur la moitié du coût de revient hors taxes de l'investissement.

L'article 16 de la Lodeom crée un Fonds exceptionnel d'investissement (FEI) Outremer et prévoit une enveloppe globale de 42 millions d'euros pour Mayotte en 2009. 15M € ont déjà été débloqués pour financer sept projets sur l'île, dont l'aménagement des plages (voir par ailleurs). Les sénateurs se sont également réjouis de la perspective d'effort budgétaire en faveur du logement social ainsi que de l’extension à Mayotte des compétences de l’Agence nationale de l’habitat et du dispositif de l'aide à la rénovation du parc privé de logements dans notre Collectivité, consacrés par l'article 21.

M. Ramadani a également soulevé le problème de foncier auquel se confronte l'île dans son intégration au droit commun. "Mayotte est comprise entre les zones à risques naturels de glissements de terrain et de chutes de blocs, pour une large part non constructibles et couvrant 60% du territoire, et la zone dite des 50 pas géométriques qui appartient au domaine public maritime de l'État, mais qui est en partie occupée sans garantie juridique. Entre les deux, plusieurs milliers d'hectares de terrain sont en indivision, mais les constructions illégales s'y multiplient sous l'effet de la pénurie", a-t-il expliqué.

Une loi spécifique "équivalente" en cas de départementalisation ?

Pour palier à cette situation, le sénateur a suggéré que les ordonnances relatives à cet article mettent en place un plan de prévention des risques naturels "qui se substituerait à l'Atlas du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), qui n'est qu'un document de travail sans valeur juridique". Il conviendrait aussi d'étendre à Mayotte la compétence du groupement d'intérêt public chargé de reconstituer les titres de propriété en situation d'indivision, créé à l'article 19 de la Lodeom, et d'inciter l'installation de notaires à Mayotte.

Concernant la formation des jeunes, l'article 26 rend Mayotte éligible au nouveau Fonds de continuité territoriale, agrégeant ainsi la dotation de continuité territoriale et le Passeport mobilité pour son volet étudiant. Sur ce point, le sénateur Ramadani a glissé au cours des débats qu'il était "urgent de créer une université à Mayotte", tandis qu'Adrien Giraud a souhaité voir se développer le dispositif du GSMA afin que l’île parvienne, comme fixé par la Lodeom, à un doublement des effectifs dans les trois années à venir.

Au final, ce texte de loi devrait écarter Mayotte de l'application de plusieurs mesures essentielles pour le développement d'une économie productive. Toutefois, les deux sénateurs ont proposé de retenir le principe selon lequel, et ce conformément à la promesse faite par le gouvernement, Mayotte serait intégrée, sous réserve d'adaptions nécessaires, aux dispositifs inscrits dans la Lodeom, au travers un projet de loi spécifique, si toutefois le changement statutaire est acté par la population le 29 mars prochain.

 

FM.

13/03/09 – La campagne pour le « oui » à Bouéni et M’tzamboro

La campagne en faveur du "oui" de la départementalisation se tiendra samedi à Bouéni et dimanche à M’tzamboro, à chaque fois à partir de 15h30.

Le week-end prochain, ce sera à Bandrélé (vendredi), Labattoir (samedi) et Tsingoni (dimanche). La campagne s’achèvera le week-end de la consultation le 27 mars à Sada et le 28 mars à Mamoudzou.

13/03/09 – Au Journal Officiel

Par décision du 9 mars 2009 de la commission de contrôle de la consultation organisée à Mayotte le 29 mars 2009, sont habilités à participer à la campagne relative à la consultation des électeurs de Mayotte du 29 mars 2009 les partis et groupements politiques suivants : le Mouvement démocrate; le Mouvement départementaliste mahorais;le Nouvel Elan pour Mayotte; le Parti socialiste et l'Union pour un Mouvement Populaire. La présente décision vient d'être publiée au Journal officiel de la République française.

13/03/09 – Tribune libre : Pourquoi nous voulons le statut de département ?

Pour le respect du combat de nos anciens qui se sont battus depuis 50 ans, mais aussi pour un ancrage définitif et sans ambigüité de Mayotte à la France.

Il est vrai qu’aujourd’hui, l’inscription de Mayotte dans la Constitution française fait de Mayotte une île totalement française, et que son détachement de la République ne peut se faire sans le consentement de sa population. Cependant ne perdons pas de vue le fait que Mayotte française fait l’objet de contestation de la part des Grands comoriens, en total mépris du choix des Mahorais plusieurs fois exprimés depuis 1974 (pour ne citer que l’histoire récente).

Si d’aventure, nous disons "non" à la départementalisation de Mayotte, cela ne fera que renforcer leur position et donc amplifier leur contestation du fait français à Mayotte. La départementalisation de notre île est une chance pour nous les jeunes.

Pourquoi sommes-nous obligés de quitter nos familles après le bac pour poursuivre nos études ? Parce que l’île est assez mal dotée en structures d’enseignement supérieur. Sachez donc que la construction d’université relève de la compétence de l’Etat et l’Etat, comme c’est inscrit dans le Pacte, va s’engager dans la voie de développement de Mayotte dans tous les domaines, y compris le domaine de l’enseignement supérieur. Aussi, en répondant "oui" dimanche 29 mars, nous nous donnons les moyens de poursuivre dans un avenir proche l’enseignement supérieur à Mayotte, où les filières de formation vont se diversifier.

Je dis tout simplement que dire "oui" dimanche 29 mars 2009 constituera une garantie pour l’éducation des jeunes mahorais. L’obligation de poursuivre les études en Métropole, loin de la famille, n’est-elle pas une des causes de nos échecs ? Alors luttons contre notre échec en disant oui.

Moi je suis un jeune comme tous les autres jeunes, qui sont aujourd’hui sceptiques ou qui ont peur quant à la départementalisation de notre si belle île, l’île aux parfums. Ne soyons pas dupes et ne nous trompons pas, la départementalisation de Mayotte ne signifie en aucun cas que la spécificité mahoraise sera effacée. La Réunion (comme d’ailleurs les autres Dom) est un département comme tout département français, et elle a conservé ses spécificités.

La départementalisation nous emmènera plus d’Europe et donc un moyen d’assurer les conditions d’un développement durable de Mayotte. Toutes les collectivités françaises (départements et régions) reçoivent des aides de l’Union Européenne pour assurer le développement économique. Ces aides-là, notre île en aura plus que besoin pour se développer.

La départementalisation de Mayotte ne se fera que de façon progressive, il n’y a donc pas raison d’avoir de l’inquiétude parce que ça ne va pas bouleverser brutalement la société mahoraise.

Nous avons une chance historique d’avoir un Président de la République pragmatique, ne gâchons pas cette chance ! Et ensemble, votons "oui" le 29 mars. Jeunes de Mayotte cet avenir est le nôtre, donnons-nous la chance de le réussir !

Vive la République et vive Mayotte au sein de la République française

 

Mohamed Bourra (dit Martins),

Etudiant en Droit à la faculté de Poitiers

13/03/09 – Appel à la jeunesse mahoraise pour un avenir meilleur au sein de la République

A quelques jours qui nous séparent de la date de la consultation, je me permets de vous lancer cet appel à destination des jeunes Mahorais et Mahoraises.

Mes chers compatriotes, jeunes Mahorais et Mahoraises, le combat mené par nos anciens arrive presque à son terme, enfin si nous le voulons bien en saisissant cette chance historique que nous offre le Président de la République de nous consulter sur la transformation de notre île en département d’Outremer, chance que malheureusement ne verront pas certaines figures historiques de ce combat mahorais, car sur cette terre, ils n’y sont plus.

La question qui va nous être posée a traversé le temps, puisque depuis 1958 elle n'a cessé d'être au centre des préoccupations de nos aînés. Aujourd'hui, un souffle nouveau se fait donc ressentir à Mayotte, puisqu'il nous est enfin donné la possibilité de choisir ce statut tant attendu qu'est le département.

Aussi, je me permets de lancer un appel à la nouvelle génération que nous représentons, car ce combat est aussi le notre aujourd'hui plus que jamais, Narike hachiri. Force est constater que nous sommes malheureusement les grands absents dans ce moment historique de l'évolution de Mayotte. Je tiens à rappeler que nous sommes l'avenir et l'espoir de Mayotte et en tant que tel nous nous devons de réagir. A nous de reprendre le flambeau car le travail laborieux mené par nos aînés avait pour objectif de nous assurer un avenir meilleur et dans un futur proche nous serons les premiers à en récolter les fruits. Cet avenir c’est nous qui le construirons ensemble aux côtés de nos élus et des hautes autorités de la République : le Président de la République, le Gouvernement et le Parlement.

Alors l'heure est au rassemblement, à la solidarité ! Montrons donc qu’ensemble nous ferons de grandes choses pour notre île et que la relève sera pleinement assurée. Que nos élus peuvent nous faire confiance et c'est avec fierté que nous assumerons cette cause.

Alors à la question "Approuvez-vous la transformation de Mayotte en collectivité unique, appelée département, régie par l'article 73 de la Constitution, exerçant les compétences dévolues aux départements et régions ?", nous devons répondre "oui", mais alors un "oui" franc et massif.

 

Oumaya Mhoudhoir et Rasmia Harouna,

Etudiantes en droit à Reims

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes