Ce jeudi 26 septembre, une réunion a eu lieu à l’hémicycle Younoussa-Bamana, regroupant le conseil départemental de Mayotte, les services de l’État et plusieurs acteurs de l’environnement. Objectif de la réunion : élire les membres du Comité de l’eau et de la biodiversité (CEB) et de la commission de l’Office de l’Eau nouvellement créé sur le territoire. Sur les 28 votants présents, figuraient quatre conseillers départementaux : Nadjayedine Sidi, Ali Omar, Zamimou Ahamadi et Nadjima Saïd.
Parmi eux, le premier a été élu président du CEB, et Zaounaki Saindou, présidente de l’Agence d’Attractivité et de Développement Touristique de Mayotte (AaDTM), a été élue membre du collège des représentants des usagers et personnalités qualifiées.
Cette élection témoigne de « l’engagement des élus pour une gestion durable de l’eau et de la biodiversité à Mayotte », indique le conseil départemental.
Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, et le procureur de la République, Yann Le Bris, ont signé une convention permettant au maire d’effectuer des rappels à l’ordre. Les faits pouvant faire l’objet d’un rappel à l’ordre sont larges : menace, dégradation, délinquance juvénile, utilisation intentionnelle de chien comme arme par destination, absentéisme scolaire. Ce dispositif repose sur un lien étroit entre le premier magistrat de la Ville et le procureur. Ainsi, le maire est autorisé à convoquer l’auteur des faits après consultation du Parquet, en présence de ses parents ou représentants légaux dans le cas des mineurs.
A Mamoudzou, il s’agit d’utiliser cet outil pour prévenir les troubles dans la commune et apporter une réponse institutionnelle rapide aux infractions mineures à l’ordre public. Ce dispositif contribue à « renforcer la lutte contre l’insécurité sur le territoire », indique la Ville.
La semaine de la Sécurité routière 2024 a débuté à Chirongui, ce samedi 28 septembre et s’étalera jusqu’au 6 octobre. Le but, sensibiliser à la prudence sur les routes tant pour les automobilistes, les cyclistes et les piétons grâce à des sensibilisations dans différents lieux, comme des établissements scolaires ou encore un bar. Depuis janvier 2024, huit personnes ont perdu la vie sur les routes et 106 accidents ont été décomptés sur l’île. Pour plus d’informations sur le programme et les actions à venir, rendez-vous sur la page Facebook du préfet de Mayotte.
Ce samedi, à Ouangani, un jeune, Ambdillah, est décédé suite à une rixe qui a eu lieu entre bandes rivales de Kahani et Barakani. La victime était un élève du lycée de Kahani. Une cellule d’écoute a été mise en place dans l’établissement pour le personnel et les lycéens. Le directeur de cabinet du rectorat de Mayotte et le conseiller technique sécurité du recteur doivent se rendre là-bas ce lundi matin pour apporter leur soutien aux équipes et aux classes.
Ce samedi après-midi, vers 15h, une émeute a éclaté à la prison de Majicavo à l’issue de la promenade et des détenus ont pris en otage plusieurs agents pénitentiaires. Des dégradations et un incendie auraient eu lieu, d’après une source policière. La gendarmerie et le GIGN sont intervenus et à 18h30, les surveillants étaient libérés.
Anchya Bamana a été élue députée de la deuxième circonscription de Mayotte le 7 juillet dernier.
Anchya Bamana reste députée de la deuxième circonscription de Mayotte. Le Conseil constitutionnel déboute l’association « Unis contre l’injustice », représentée par Idrissa Sanda dans sa démarche visant à faire invalider l’élection de l’ancienne maire de Sada, qui a battu Mansour Kamardine (député LR sortant) lors du scrutin législatif anticipé du 7 juillet 2024.
La nouvelle est tombée dans la matinée de ce vendredi 27 septembre, Anchya Bamana va continuer à représenter Mayotte au sein de l’Assemblée nationale, en qualité de député de la deuxième circonscription du 101ème département. En effet, le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi le 8 juillet d’un recours en annulation des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024, a rendu public sa décision sur cette affaire en déclarant irrecevable la procédure engagée par l’association « Unis contre l’injustice ». Cette dernière pointait notamment du doigt la diffusion sur Tik Tok de vidéos appelant à voter pour l’ancienne maire de Sada à la veille du scrutin. L’affaire a été jugée par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 26 septembre présidée par Laurent Fabius (à laquelle ont siégé, entre autres, Alain Juppé).
Idrissa Sanda ne s’attendait nullement à être débouté par la Conseil constitutionnel. Il n’hésite pas à parler de déni de justice.
Pour rendre cette décision, la haute institution s’est basée sur l’article 18 de son règlement applicable à la procédure suivie pour le contentieux de l’élection des députés et sénateurs. Parmi les éléments mentionnés par le Conseil constitutionnel pour débouter l’association d’Idrissa Sanda, il est à remarquer le deuxième argumentaire qui dispose qu’au terme du second alinéa de l’article 33 de l’ordonnance du 7 novembre 1958, « le Conseil, sans instruction contradictoire préalable, peut rejeter, par décision motivée, les requêtes irrecevables ou ne contenant que des griefs qui manifestement ne peuvent avoir une influence sur les résultats de l’élection ».
« Un vrai soulagement pour moi »
Autre disposition sur laquelle le Conseil constitutionnel s’est basé pour prendre sa décision, le second alinéa de l’article 33 de cette même ordonnance qui veut que « le droit de contester une élection appartient à toutes les personnes inscrites sur les listes électorales de la circonscription dans laquelle il a été procédé à l’élection ainsi qu’aux personnes qui ont fait acte de candidature », ce qui n’est pas le cas de l’association « Unis contre l’injustice » basée, elle, en métropole. Anchya Bamana, qui se trouve actuellement à Mayotte jusqu’à ce lundi, s’est exprimée sur cette décision rendue. Elle a fait part de sa satisfaction pour les 54% de la population qui ont choisi de voter en sa faveur : « Un choix de porter les couleurs du Rassemblement national que j’assume haut et fort et cette décision du Conseil constitutionnel est un vrai soulagement pour moi qui me ravi de pouvoir continuer en toute sérénité le travail commencé ».
Un « séisme démocratique »
La députée de la deuxième circonscription a indiqué avoir passé une semaine d’audition sur le territoire en vue de préparer le projet de loi 2025 sur la santé. Elle rejoindra Paris mardi matin où elle doit assister au discours de politique générale de Michel Barnier, nouveau Premier ministre, devant l’Assemblée nationale prévue le même jour dans l’après-midi.
De son côté, Idrissa Sanda voit en cette décision un « séisme démocratique ». « Ce rejet n’est pas seulement une décision, c’est un acte de mépris envers chaque citoyen qui croit encore que la justice est l’outil des opprimés. […] La décision de rejeter notre requête sans même accorder une instruction contradictoire préalable est un véritable coup de poignard », s’insurge celui qui promet que si le Conseil constitutionnel ne souhaite pas entendre leurs voix, « nous les ferons entendre de manière beaucoup plus retentissante ».
La direction de la Protection maternelle infantile (PMI) et de la Prévention santé du conseil départemental de Mayotte participe à Octobre rose, la campagne annuelle de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein. Une série d’actions dans le nord de Mayotte sont programmés, le mardi 1er de 8h à 15h à la PMI d’Acoua, le jeudi 10 de 8h à 12h au terrain de football de M’liha, le samedi 5 de 8h à la Maison France Service à Hamjago et samedi 19 de 8h à 12h au CCAS de Bandraboua. Ces initiatives auront pour but de sensibiliser le public à l’importance du dépistage précoce du cancer du sein et soutenir les personnes touchées par la maladie. Plus d’informations au 02 69 62 28 15.
90% de la première phase des travaux de Caribus est achevée. Une visite des différents chantiers était organisée, ce jeudi matin. Le tronçon était ainsi emprunté par une dizaine de cyclistes, dont Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou et premier vice-président de la Cadema, et Jean-François Bergéal, le directeur de projet du groupe Narendré.
Chantier important de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), le Caribus voit sa première phase se terminer. Une visite organisée ce jeudi matin a permis de voir les progrès du chantier. Ils devraient permettre un lancement de la première ligne, de Passamaïnty à Majicavo-Lamir, en janvier 2025.
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Ici, le bus de la Cadema suit la ligne longeant l’ancienne route nationale, près de la poste de M’tsapéré.
En cours d’aménagement, le carrefour de Baobab sera le point de départ de la deuxième phase de travaux. En janvier 2025, les entreprises entameront le chantier allant jusqu’à la pointe Mahabou.
Le maire de Dembéni et président de la Cadema, Moudjibou Saïdi, comme Ambdilwahedou Soumaïla, a suivi également le parcours de la future ligne 1, jusqu’à Majicavo-Lamir.
Une percée à Kawéni, comprenant un ouvrage hydraulique, va permettre de relier la rue Martin Luther King à la route de la zone Nel.
Le site propre, situé face au Carrefour de Majicavo-Lamir, comprend une aire de stationnement des bus, un aménagement leur permettant de faire demi-tour et de prendre des passagers. Un bâtiment imaginé par les architectes de Thomes Richez et associés et l’Atelier mahorais d’architecture comprendra un parking-relais de 300 places réparties sur quatre étages, des bureaux et une agence commerciale du Caribus. D’une surface utile de 8.300m2, son coût oscille entre 23 à 27 millions d’euros.
En service au 1er janvier
Les automobilistes coincés dans les bouchons de Mamoudzou le voient chaque semaine, les différents chantiers de la première phase du Caribus avancent vite. Ce jeudi matin, élus et techniciens, accompagnés de la presse et de représentants des entreprises liées au projet, ont parcouru en bus et à vélo la future ligne 1 qui relie Passamaïnty à Majicavo-Lamir en suivant la route nationale 2 au sud de Mamoudzou et la RN1 et la rue Martin Luther King au nord. Ils sont partis du futur pôle d’échange multimodal de Passamaïnty, à côté du parking-relais déjà plein du fait du service de navettes actuellement en place. Le but est bien sûr de promouvoir le premier réseau de transport urbain de l’île qui sera en service au 1er janvier, est-il annoncé. « On peut rouler sur 90% des travaux de la phase une. Les abribus arrivent le mois prochain », prévient Jean-François Bergéal, le directeur de projet du groupe Narendré.
Une phase 2 en 2025
Même si les bus de ville (qui seront plus des cars d’une cinquantaine de places) seront déjà sur la route, leur tracé n’est pas complètement terminé. La deuxième phase, au sud, comprend le tronçon entre le centre commercial Baobab et la pointe Mahabou. Elle devrait commencer en janvier 2025 et durer « une grosse année », avec des travaux faits de nuit. Ce secteur gardera une particularité entre Baobab et le laboratoire du Lagon, il n’y aura pas de voie réservée aux bus à cause de l’étroitesse de la chaussée. « Il aurait fallu déplacer la station d’épuration et le stade. Le coût aurait été prohibitif pour gagner une minute », rappelle celui qui est sur le projet depuis 2015. Le système de signalisation sera cependant adapté pour laisser les bus, « quelques secondes », promet le maître d’œuvre.
A Kawéni, c’est vers le mois de mars 2025 que les entreprises s’attaqueront à la route nationale. Le trafic passera par de « la voirie provisoire » et pourra aussi être reporté sur la rue Martin Luther King. Sur cet axe, une percée à son extrémité est en cours pour rejoindre la route de la zone Nel, derrière le centre Kinga. Plus tard dans l’année, « au deuxième semestre », les travaux seront étendus à la montée vers Hauts-Vallons, jusqu’à Majicavo-Lamir. La troisième phase, entre la pointe Mahabou et l’entrée de Kawéni, et qui inclut donc le front de mer, se fera en fonction de la future gare maritime et du pôle d’échange multimodal du Département de Mayotte.
Une tarification dès le début
Afin d’encourager les débuts de ses navettes, la Cadema avait instauré la gratuité. Ce ne sera plus le cas à partir de janvier et l’ouverture du nouveau réseau de transport. « On est en train de travailler dessus. On se concerte avec le Département de Mayotte qui veut mettre lui aussi son réseau en place. On est en concertation pour savoir quels tarifs on va appliquer. Il faut qu’il soit attractif pour la population. Ce sera un coût très bas », prévient Badrou Radjab, le vice-président de la Cadema en charge de l’aménagement.
La billetterie ne représentera qu’une partie infime du retour sur investissement. Pour rappel, le projet est évalué à 263 millions d’euros, tandis que son marché d’exploitation coûtera environ dix millions par an.
Un site propre « fin 2027 »
Dernier élément du parcours visité, ce jeudi, le futur site propre au nord de la ligne 1. Il ne sera pas en service tout de suite, les travaux devant débuter « dans plus d’un an », indique l’architecte Thomas Richez, qui a imaginé le bâtiment avec son cabinet et l’Atelier mahorais d’architecture. Il est attendu impatiemment pour « le dernier trimestre 2027 ». Il comprendra une zone de stationnement pour les futurs bus du réseau, un parking-relais de 300 places réparti sur quatre étages, des bureaux et une agence commerciale pour le Caribus. D’une surface utile de 8.300m2, son coût oscille entre 23 à 27 millions d’euros.
Du cyclable en parallèle
Ambdilwahedou Soumaïla, tout heureux d’aller aussi vite que les voitures, a pris le vélo électrique pour rejoindre Majicavo-Lamir. Ce mode de déplacement, le maire de Mamoudzou et premier vice-président de la communauté d’agglomération le promeut fortement afin de réduire les utilisateurs de la voiture dans sa commune. « Le projet donne la part belle aux mobilités douces. C’est important de commencer à donner l’exemple », tient-il à souligner. En effet, entre Passamaïnty et Baobab, une voie de quatre mètres à la fois pour les piétons et les vélos suit déjà la ligne 1 du Caribus. D’autres aménagements sont prévus sur le reste de la ligne, tout comme il y en aura d’autres entre les deux Tsoundzou ou entre Tsararano et Iloni, « jusqu’au milieu 2025 », précise Léo Jusiak, en charge des mobilités actives à la Cadema.
Un marché à relancer
Quels types de véhicules rouleront sur le tracé des quatre lignes du Caribus ? La Cadema en a une petite idée, mais il faut encore déterminer quelles sociétés seront au volant. En effet, le lot initial de quatre marchés (un par ligne) a été annulé par décision du tribunal administratif, le 4 juin. Des transporteurs mécontents avaient réussi à casser le premier appel d’offres qui avait été maintes fois modifié par la Cadema au mépris des règles de marché public. « Ces prochaines semaines », un nouvel appel d’offres va donc être mis sur la table pour trouver les futurs exploitants.
Pas de navettes maritimes Cadema
En parallèle du projet Caribus, la communauté d’agglomération s’était lancée dans la création de lignes de transport de personnes par voie maritime. Ce n’est plus le cas. La préfecture de Mayotte, voyant que le conseil départemental de Mayotte avait un dessein similaire, a demandé qu’un des deux se désiste. Après un accord entre les deux collectivités locales, c’est le Département qui ouvrira le chemin par la mer, à condition bien sûr qu’il s’attelle à la création des pontons promis depuis des années. Côté Cadema, malgré les avancées sur les navettes, les services vont pouvoir se concentrer davantage sur le chantier du Caribus et son financement.
Plusieurs membres du personnel du collège de Majicavo-Lamir sont en grève depuis mardi.
Cela fait deux jours que plusieurs membres du personnel du collège de Majicavo-Lamir sont en grève. Ce jeudi, alors qu’ils étaient présents devant l’établissement, des échauffourées entre élèves ont éclaté.
Depuis ce mardi 24 septembre, la tension règne au collège de Majicavo-Lamir. Ce jour-là, une grève a été lancée par l’intersyndicale (Sgen-CFDT, SE-Unsa, Sud). Les grévistes, qui étaient réunis ce jeudi devant l’établissement de la commune de Koungou, accusent la direction de mauvais management. « Elles arrivent, elles imposent de nouvelles méthodes », peste l’une d’elles à l’encontre de la principale et de son adjointe. Selon le personnel en colère, les arrêts maladie seraient en hausse. L’un d’eux va jusqu’à imputer le décès par accident vasculo-cardiaque (AVC) d’un collègue aux conditions de travail.
Une situation qui en a poussé certains à se mettre en grève pour la première fois. C’est le cas de Monsieur Mohamed, professeur d’anglais. « Il y a eu un droit de retrait, mais là, c’est différent », estime celui qui regrette cette situation. À cela, s’ajoute la problématique de l’insécurité subie quotidiennement par le personnel du collège.
« Aucun élève n’a subi de blessure physique »
Vers 9h, plusieurs grévistes ont entamé des chants à l’extérieur de l’établissement, provoquant, selon le rectorat, des échauffourées de la part des élèves à l’intérieur qui ont entraîné des blessures à des professeurs dans la cour par jet de cailloux. Selon plusieurs grévistes, la panique au sein de l’établissement aurait davantage été suscitée par l’arrivée de gendarmes dans le collège, et non par leurs chants. Le rectorat et la principale du collège ont donc décidé d’avancer la pause déjeuner pour libérer les élèves le plus tôt possible, mais au moment de faire sortir les collégiens, une bagarre a éclaté entre deux d’entre eux. Plusieurs élèves ont fait des malaises et crises d’angoisse, pendant que la gendarmerie intervenait pour faire revenir le calme. Le rectorat a tenu à démentir la rumeur selon laquelle un élève aurait été poignardé. « Aucun élève n’a subi de blessure physique à l’intérieur de l’établissement. A l’extérieur, aucun signalement par les forces de l’ordre, les équipes mobiles de sécurité ou les services de secours présents, d’un élève qui aurait reçu un coup de couteau », commente-t-il dans un communiqué. Le recteur Jacques Mikulovic et l’adjointe du directeur de cabinet se sont rendus au collège pour apaiser la situation et continuer les discussions avec les syndicats.
À l’issue de cet après-midi de négociations, l’apaisement semble être revenu. « Il était indispensable de discuter et d’entendre la souffrance exprimée », relate le recteur à l’issue des discussions. Plusieurs résultats en ressortent : il a été demandé à la principale d’améliorer son écoute, du personnel de direction supplémentaire va être accordé, un diagnostic du matériel informatique va être fait, il va y avoir également davantage de temps de travail pour les AED (assistant d’éducation)
Aude d’Abbadie-Savalli, directrice générale du groupe Les Flamboyants depuis 2016, s’est rendue à Mayotte dans les locaux de la clinique, pour répondre aux questions sur l’établissement.
Un établissement de santé spécialisé dans la rééducation des pathologies de l’appareil locomoteur et des affections neurologiques accueillera, dans le quartier des Hauts-Vallons à Mamoudzou, ses premiers patients pour des hospitalisations de jour, le 12 novembre prochain. Le projet est porté par le groupe réunionnais Les Flamboyants, qui détient cinq cliniques sur l’île intense. Aude d’Abbadie-Savalli, directrice générale du groupe, revient sur la mise en place et les défis de la clinique.
Les élèves ont pu participer à des quiz autour de la contraception.
Ce jeudi, la Protection maternelle et infantile (PMI) a organisé la journée de la contraception à l’occasion de la semaine dédiée. Des élèves du lycée polyvalent de Kawéni y ont été sensibilisés. Retrouvez le dossier en lien avec le sujet dans le nouveau numéro de Mayotte Hebdo : « Grossesses précoces : le fléau des jeunes filles ».
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Des animatrices de la Croix Rouge ont appris aux jeunes comment se met un préservatif.
La sage-femme Caroline Reymann et la puériculture Nouzha Mroirili ont joué une saynète pour aborder des sujets liés au consentement ou cencore aux infections sexuellement transmisibes (IST).
« C’est quoi une contraception ? ». Cette question était posée à des lycéens à l’entrée du village associatif. Ce jeudi 26 septembre, une dizaine d’associations se sont réunies à la Protection maternelle et infantile (PMI) pour informer et sensibiliser à la contraception à l’occasion de la semaine dédiée. Une centaine d’élèves du lycée polyvalent (LPO) de Kawéni y ont été invités.
La Croix rouge, Le réseau périnatal de Mayotte, l’association Profession sport et loisirs de Mayotte et bien d’autres ont animé des ateliers interactifs avec les jeunes, comme des quiz. “Avoir ses règles ne signifie pas être prête pour avoir un enfant”, lit une adolescente sur une des cartes du jeu. Les jeunes étaient invités à commenter ce type d’affirmation avant qu’une animatrice les renseigne sur ce sujet.
Les lycéens ont pu découvrir les différents moyens de contraceptions, mais aussi apprendre à mettre un préservatif masculin et féminin. Dans une boîte opaque, ils pouvaient s’entraîner à en mettre sur un pénis factice sans regarder. “S’ils arrivent à le faire dans le noir, ils sauront le faire en toute circonstance”, explique Raysate Abdallah chargée en santé sexuelle et reproductive à la Croix Rouge.
« Un déficit d’informations »
Les jeunes se sont montrés très curieux, aussi bien filles que garçons face à ces informations. “A la maison, on ne parle pas de sexualité, c’est vu comme honteux”, témoigne Mayra, en seconde. “Les jeunes sont très intéressés parce que chez eux, ces sujets ne sont pas du tout évoqués. Des mères pensent que si leurs filles parlent de vie sexuelle, cela signifie qu’elles vont être enceintes. Ce n’est pas parce qu’on aborde le sujet qu’on a une sexualité active”, affirme Talisma Soulaïmana, directrice régionale aux droits des femmes.
Yvelle Bouchard, infirmière scolaire dans l’établissement, estime que la visite des élèves est très utile alors que dans son travail elle rencontre souvent des jeunes filles enceintes de 15 ou 16 ans. “Il existe un déficit d’informations autour de la sexualité”, estime-t-elle. Par ailleurs, le LPO est surnommé le “lycée des mamans”, en raison du nombre conséquent d’élèves tombées enceintes avant 18 ans. Une matinée comme celle-ci est l’occasion d’informer pour enrayer ce phénomène.
La question du consentement
Les professionnels de santé ont proposé du contenu ludique aux adolescents pour qu’ils s’identifient et interagissent. Une sage-femme, Caroline Reymann et Nouzha Mroirili, une puériculture, ont joué une saynète. La première interprétait une jeune fille dont le copain lui mettait la pression pour avoir des rapports sexuels, “accepte” lui disait son amie, “c’est une façon de prouver que tu l’aimes”. Le groupe était ensuite chargé d’analyser la scène. Cela a permis d’évoquer la question du consentement, “on peut dire “non” à n’importe quel moment même au milieu d’un rapport”, informe Caroline Reymann. Les professionnels ont communiqué des informations pratiques aux jeunes, par exemple, il est possible de se faire dépister ou d’aller voir une sage-femme sans ses parents même si on est mineur.
Faina, en classe de seconde, a vivement apprécié cette matinée d’information. “C’est intéressant d’apprendre quels sont les risques en plus de la grossesse si on ne se protège pas.” Elle a aussi trouvé des ressources “pour savoir à qui demander de l’aide si je suis victime d’agression sexuelle ou en cas de problèmes familiaux”, raconte-t-elle satisfaite.
Ben Issa Ousséni, président du conseil départemental de Mayotte, et le vice-président Madi Velou ont pris part au XXe congrès des Régions de France présidé par Carole Delga et Franck Leroy, dans la région Grand Est, les 25 et 26 septembre.
Ce congrès, placé sous le thème «Europe, l’heure des régions ? Faire plus simple, voir plus loin », a réuni les principaux acteurs régionaux pour réfléchir à l’avenir des territoires au sein de l’Union européenne. Lors de l’atelier consacré aux Régions Ultrapériphériques (RUP) et à la coopération régionale, Ben Issa Ousséni a réaffirmé « le rôle stratégique de Mayotte ». Il a insisté sur « l’importance de renforcer les liens entre la France, l’Europe et la région de l’océan Indien, en particulier avec l’Afrique de l’Est et le canal du Mozambique ».
Celui qui est à la tête d’une collectivité mêlant compétences régionales et départementales a lancé un appel en faveur d’une meilleure intégration régionale, avec une participation active des RUP dans les accords de coopération entre la France, l’UE, et les pays de la zone. Il a aussi souligné la nécessité d’adapter les normes européennes aux réalités locales, tout en veillant à ne pas compromettre la sécurité des populations.
Santé publique France a publié un bulletin le 26 septembre qui dresse le bilan de pathologies en lien avec l’accès à l’eau, l’hygiène et la qualité des aliments à Mayotte entre janvier 2022 et le 31 août 2024. Il s’agit de l’hépatite A, fièvre typhoïde et diphtérie. Les difficultés d’accès à l’eau dans l’île rendent également l’accès à l’hygiène compliqué dans certaines situations. La diphtérie est en hausse ces dernières années sur le territoire. Dix-sept cas ont été enregistrés entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2024. Un enfant de 10 ans été hospitalisé et un enfant de moins d’un an est décédé. Santé publique France note également « une incidence considérable de la fièvre typhoïde avec un taux de déclaration environ 70 fois plus élevé que le taux d’incidence de la France hexagonale », 186 cas ont été rapportés à Mayotte entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2024. Le taux de déclaration des hépatites A est stable à Mayotte avec un nombre de cas compris entre 20 et 29 entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2024. Aucun décès n’a été notifié sur la période.
Ces pathologies peuvent être mises en lien avec « l’utilisation de l’eau de rivière, mais également en lien avec la consommation de denrées alimentaires achetées dans des commerces informels (poissons, légumes, divers…) », note le bulletin.
Entre le 7 et le 11 octobre, l’Association pour le droit à l’initiative économique de Mayotte (Adie) mènera une semaine de promotion à l’entreprenariat. Quatorze ateliers et évènements sont prévus sur toute l’île. Différentes solutions de financement à la création et au développement d’entreprises seront proposées au sein des villages de Bandrélé, Majicavo-Koropa, Dembéni, Kani-Kéli, Kawéni et Hamjago. Plus d’informations au 09 70 845 112.
La communauté de commune de Petite-Terre (CCPT), le maire de Pamandzi, Madi Madi Souf, ainsi que la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm) de Mayotte se sont rendus le vendredi 20 septembre dans les quartiers Oussinet et vieux Pamandzi pour constater l’insalubrité publique. Lors de son parcours, Madi Madi Souf a pu se rendre sur les lieux d’un incendie où trois familles pamandziennes ont perdu la vie. Le maire a tenu à saluer la solidarité des habitants durant cet événement. Autour des experts, le président de la CCPT, Archadi Abassi, explique : « Cela fait deux ans que l’on se bat pour la réhabilitation de ce quartier. L’objectif de cette rencontre est que, vous, les services de l’État, preniez en considération nos doléances, pour améliorer la qualité de vie des habitants ».
Deux solutions ont été proposés : une résorption de l’habitat insalubre (RHI) qui impliquerait le relogement temporaire des habitants concernés pour permettre la réhabilitation des logements jugées insalubre. La deuxième solution envisagée serait l’opération groupée d’amélioration légère de l’habitat, qui permettrait, via une rénovation des habitations, à la fois de réduire la consommation d’énergie et de répondre aux aléas climatiques. Cette visite s’est conclue sur le front de mer de la commune, victime constante d’une montée des eaux.
La déchetterie mobile du Grand Nord, déployée par la communauté́ d’agglomération du Grand Nord, passera à l’ancien plateau d’Acoua samedi 28 septembre. De 8h à 12h, il sera possible d’y déposer gratuitement déchets verts, encombrants, ferraille, déchets d’électroménager et ampoules. Plus d’informations sur la page Facebook « communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte ».
La Société mahoraise des eaux (SMAE) a dû procéder à une coupure d’eau de midi à 19h à Sada, Mangajou et Bouéni pour maîtriser les niveaux d’eau dans les réservoirs de tête du centre et du sud de Grande-Terre par rapport à la demande. Elle également arrêté la distribution de l’eau à midi au lieu de 14h pour les villages de Bandrélé, Musicale Plage, Miréréni (Chirongui), Chirongui, M’zouazia, Moinatrindri Bas et Kani-Bé pour cette même raison.
Le cambriolage s'est passé dans la nuit du 25 au 26 septembre.
Dans la nuit du 25 au 26 septembre, l’espace de travail partagé Dagoni la Vigie a été victime d’un cambriolage. Six machines à coudre, un réfrigérateur, une cafetière, un ventilateur, des produits alimentaires et des ustensiles de cuisine ont été dérobés. Des dégâts matériels sont également à déplorer : une porte a été arrachée tandis que deux autres ont été gravement endommagées au niveau des serrures. Une plainte a été déposée. La Communauté de Communes de Petite-Terre condamne « avec la plus grande fermeté cet acte de vandalisme » précise-t-elle dans un communiqué.
La Chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte a rédigé un avis de contrôle budgétaire sur la situation financière de Kani-Kéli. La commune du sud de Mayotte traîne un déficit de sept millions d’euros dans son budget 2024, ce qui est égal à 107 % de ses recettes de fonctionnement.
C’est une ligne qui a fait sursauter les services de l’État. Les comptes de Kani-Kéli pour le budget de cette année font apparaître un déficit de 6,2 millions d’euros dans sa section de fonctionnement. Comme il en a la pouvoir, en vertu du code général des collectivités locales, le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, peut faire appel à la Chambre régionale des comptes s’il y a « un déficit égal ou supérieur à 10 % des recettes de la section de fonctionnement s’il s’agit d’une commune de moins de 20.000 habitants et à 5 % dans les autres cas ». Et à Kani-Kéli, on est largement au-delà puisque ce déficit est même pire que prévu. Il est passé à sept millions d’euros, soit 107 % des recettes, quand les magistrats de la CRC ont mis le nez dans les comptes.
En fonctionnement, la commune fait face à une augmentation importante des charges à caractère général. Elles devraient s’établir à 2,4 millions d’euros en 2024, soit un million de plus que prévu dans le budget primitif validé par le conseil municipal. De fait, la Chambre régionale des comptes table sur un déficit d’environ 408.000 euros en fonctionnement. Mais c’est surtout du côté des investissements que les magistrats sont inquiets et notamment pour les recettes attendues. La municipalité espère en avoir 17,2 millions d’euros pour cette année, avec surtout des recettes d’équipement à hauteur de 14,7 millions d’euros. Un chiffre beaucoup trop élevé pour la CRC qui pense que la commune du sud ne peut pas en espérer plus de 1,7 million (4,3 millions au total en recettes d’investissements). « Début septembre 2024, au regard des recettes titrées dont le montant n’est que de 343.589 euros et, de celles qui seront probablement perçues avant le 31 décembre 2024 et qui sont évaluées à hauteur de 1.404.543 d’euros, les crédits d’équipement 2024 doivent être réestimés à hauteur de 1.748.132 d’euros », pointe-elle. En comparaison avec les dépenses d’investissement déjà engagées ou prévues pour cette année (onze millions d’euros dont deux millions hérités de l’exercice précédent), le déficit rien que pour la partie investissement est d’environ 6,9 millions d’euros.
Un plan de redressement
« Au regard de la date de saisine de la chambre, l’exercice 2024 étant déjà trop engagé, de nouvelles mesures en recettes ne pourraient être prises à temps pour redresser le budget 2024 ; que, dès lors et bien que les efforts pour diminuer les dépenses et obtenir les recettes (notamment d’équipement) doivent commencer sans tarder, un plan de redressement pluriannuel s’impose », estime la Chambre, qui donne quelques pistes de mesures de redressement à appliquer de 2025 à 2028. Elle lui conseille de réduire ses dépenses en équipement, de « différer dans le temps certaines opérations », voire de « se doter d’une gestion pluriannuelle de ses investissements par le procédé des autorisations de programme et crédits de paiement ». Elle n’écarte pas une hausse des impôts, indiquant qu’une hausse de 500.000 euros est possible en recettes de fonctionnement, si la commune réalise des augmentations de 34 % sur la taxe foncière sur les propriétés bâties, de 16 % sur celle des propriétés non bâties et de 45 % sur la taxe d’habitation par rapport aux taux votés en 2024. Pour l’explosion des charges financières, la Chambre indique que cela « provient des pénalités de retard dans le remboursement de la dette de la commune » et que « cette difficulté à honorer ses échéances constitue un critère alarmant supplémentaire ».
Comme il est rappelé, les actes budgétaires et le prochain budget de Kani-Kéli devront être impérativement transmis à la Chambre. Si la situation financière ne s’améliore toujours pas, ce sera alors au préfet de « régler le budget ».
Pendant trois jours, avec une première journée réservée aux scolaires, Pamandzi accueille sa première fête de l’aviation, ce week-end.
Mayotte va connaître sa première édition de la fête de l’aviation, un événement national qui s’étalera du 27 au 29 septembre dans notre département sous l’impulsion du tout nouveau cluster aéronautique de Mayotte et de l’association M’safara. Familles, passionnés et professionnels du secteur sont attendus en masse par les organisateurs de la manifestation sur l’aérodrome de Pamandzi. Pour l’occasion, le lieu se transformera en centre de découvertes autour de l’aviation.
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Mawahiboudine Matroukou, co-organisateur de cette manifestation avec Hakim Ahmed.
Les journées de samedi et dimanche sont destinées respectivement au grand public et aux passionnés d’aviation.
En gestation depuis plusieurs mois, l’idée d’organiser la fête de l’aviation sur le sol mahorais se concrétise enfin. L’événement se tiendra en fin de semaine, du 27 au 29 septembre sur l’aérodrome de Pamandzi. Une initiative à mettre à l’actif de l’association M’safara et du cluster aéronautique de Mayotte, qui vient de voir le jour sous les efforts combinés de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCI) et de la Direction des services de l’aviation civile océan Indien (DSAC OI). « L’idée était d’impulser une synergie afin de porter un événement permettant à tous les opérateurs aéronautiques de pouvoir présenter au public leurs activités respectives et aussi faire découvrir à la population mahoraise le monde de l’aviation », explique Mawahiboudine Matroukou, co-organisateur de cette manifestation avec Hakim Ahmed, membre de l’association M’safara. Ces derniers prévoient de mettre l’accent sur la découverte par le public des différents secteurs contenus dans le terme aviation, au-delà du transport commercial assuré par les grosses compagnies aériennes qui capte traditionnellement l’attention des usagers.
Présenter la diversité des métiers
« Il y a aussi une petite aviation qui existe sur Mayotte et énormément de métiers annexes disponibles sur notre territoire assez peu connus du jeune public et de leurs parents qui aiguillent le choix de leurs enfants en matière d’orientation scolaire et professionnelle », fait remarquer Mawahiboudine Matroukou. Cette fête augure de belles perspectives pour le pôle des métiers de l’aéronautique du lycée polyvalent de Petite-Terre, qui a ouvert il y a un mois aux abords de l’aéroport Marcel-Henry pour former les futurs techniciens de l’aviation à Mayotte et à d’autres métiers liés à la sécurité aéroportuaire. C’est l’occasion de faire découvrir aux habitants de l’île toutes les autres professions, parfaitement accessibles à tous contrairement à l’idée que se fait une partie de la population. « L’objectif pour nous est de montrer que l’on peut être Mahorais tout en exerçant des métiers comme pilote d’avion, contrôleur aérien, technicien d’aviation, opérateur de drones, télé-pilote, professionnel d’ULM, etc… Les gens doivent savoir qu’il est possible actuellement de passer son brevet de pilotage très très jeune, à partir de 14 ans pour les ULM par exemple, et disposer de ce type d’appareil pour son loisir ».
Une ouverture au monde
Autant d’informations que les organisateurs de la fête de l’aviation estiment nécessaires à diffuser auprès du grand public afin de bien orienter la jeunesse locale. De par son statut européen (et le bénéfice de l’application des normes européennes qui sont les plus répandues dans le monde), Mayotte est en capacité de dispenser des formations diplômantes, lorsqu’elles existent, permettant de travailler dans différents pays du monde. Selon Mawahiboudine Matroukou, ce fait constitue une avancée majeure pour l’île qui va permettre au département de devenir un pôle de formations pour l’ensemble de l’océan Indien. La tenue de cette première fête de l’aviation à Mayotte cette année est en soi une réussite. En effet, elle s’est mise en place dans des délais très courts, en raison notamment de la nécessité de créer le cluster aéronautique pour la porter. Les différents acteurs engagés dans sa réalisation envisagent d’ores et déjà de la pérenniser dans le temps et donnent rendez-vous au public chaque année à l’aérodrome de Pamandzi. Ils n’excluent pas d’étendre certaines opérations à l’ensemble du territoire.
Du vendredi 27 septembre au dimanche 29 septembre, fête de l’aviation à l’aérodrome de Pamandzi.
Le programme de la fête
Vendredi 27 septembre : Journée scolaire. Les festivités débuteront avec une journée spécialement dédiée aux élèves de Mayotte. Spécialement dédiée aux élèves de Mayotte, la première journée permettra aux jeunes pourront découvrir les coulisses du secteur aéronautique, ses métiers et ses innovations, à travers des ateliers pratiques et des démonstrations.
Samedi 28 septembre : Journée grand public. Le moment fort de cette journée sera une conférence à 14h animée par Christophe Ritter, Managing Partner, expert reconnu dans le domaine aéronautique, sur le thème : « L’impact d’un changement d’offre en sièges avec l’arrivée d’une nouvelle compagnie aérienne ». Des animations pour petits et grands, expositions d’avions, simulateurs de vol et bien d’autres surprises seront proposées tout au long de la journée. Entrée libre et ouverte à tous.
Dimanche 29 septembre : Journée des passionnés. Elle offrira aux visiteurs la possibilité de rencontrer des experts et des professionnels du secteur aérien, tout en participant à des discussions autour des innovations et des enjeux futurs de l’aéronautique à Mayotte. Ce sera également un moment privilégié pour les acteurs du secteur de se réunir et de collaborer autour des perspectives de l’île dans ce domaine. Entrée libre et ouverte à tous.