"Dans ce contexte la Direction estime qu'il n'est plus possible de maintenir un service minimum à la clientèle. Le personnel présent à la Banque (soit une dizaine de personnes) ne se sent plus capable de faire face à la pression de la clientèle ni à celle du personnel gréviste. Pour la sécurité de ces agents, la Direction a pris la décision de fermer toutes les agences BFC de Mayotte jusqu'à ce que la situation redevienne normale", poursuit le communiqué. Le conflit s'était durci vendredi dernier sur l'île Bourbon, avec l'occupation par une centaine de grévistes du siège social de la BFC à Saint-Denis, avant que la direction de la banque n'accepte le dialogue en début de semaine. Il semble, au vu de la motivation des grévistes, que le mouvement pourrait se consolider à Mayotte. Hier au soir, aucune avancée significative sur les plans des négociations n'était à signaler.
22/04/09 – BFC : Mayotte poursuit seule la grève
22/04/09 – L’Insee détaille les chiffres du recensement
22/04/09 – La CACM organise le deuxième séminaire des besoins en main d’œuvre
La présentation sera suivie d'un débat, associant Ipsos, la CACM, le Pôle emploi (ancien ANPE), la DTEFP, le conseil général et des chefs d'entreprises, sur la thématique des métiers en tension à Mayotte. Au micro, pour animer et organiser cette journée de conférence, la CACM s'est attaché les services de l'animateur de 100% Mayotte, Patrick Millan. L'après midi consacrera, dès 13h30 une large part aux débats, autour de deux principaux thèmes, "la formation professionnelle continue", suivi de la problématique de "l'insertion des jeunes", avec des interlocuteurs de l'Agence national du Travail (ANT), de la CACM, du Pôle emploi, du vice rectorat, d'Opcalia Agefome, du CRIJ et de la Mission locale.
21/04/09 – CG : La majorité soutient la présidence du CDTM
le Comité départemental de tourisme de Mayotte (CDTM). Je demande des précisions car nous devons être clairs avec la population, et je considère que la classe politique toute entière serait entachée si les écrits en question s'avéreraient exacts". Réponse cinglante du président Douchina : "On ne gère pas les affaires courantes de la Collectivité en fonction de ce qu'écrit la presse. Je respecte son travail, même si certains dossiers mériteraient d'autres investigations, plus poussées. Combien de fois avons-nous vu des journaux parisiens en référé ?", lâche le conseiller de Kani-Kéli sur un ton péremptoire, avant de laisser la parole au président du CDTM M. Chanfi, afin qu'il "réponde sur le fond".
"Il n'y a pas de directeur, ni de directeuradjoint c'est vrai… C'est le président et le vice président qui dirigent. Et s'il ne s'agissait que de moi, personnellement, j'aurais déjà viré tout le monde là-dedans, et on aurait recommencé à zéro! (sic)". Effarement dans l'assemblée. "Vous pouvez nous répéter cela, monsieur le président ?", interroge M. Oili comme s'il avait mal entendu. Et le président Douchina d'expliquer que M. Chanfi a sa façon de parler… Et le conseiller général de M'tsangamouji de se noyer dans de confuses explications : "Je n'ai pas dit que j'allais le faire, je dis que si je pouvais, c'est ce que je ferais. On hérite d'une situation difficile, imputable à de mauvais choix de l'ancienne direction". Mustoihi Mari, conseiller général de Bandrélé, déjà accablé par la majorité lors de l'épilogue du "dossier" Cnam, ne s'en est cette fois pas laissé compter : "Lorsque j'étais président du CDTM, nous avions aussi des difficultés, mais nous avons fait face. En mettant en cause la gestion de la précédente présidence du CDTM, vous fuyiez vos responsabilités. C'est tout ce que j'ai à dire!".
Retrouvez un compte-rendu plus complet encore de cette session plénière ce vendredi dans Mayotte Hebdo.
21/04/09 – Les agences BFC fermées
Toutes ces dispositions ne satisfont pas le personnel de la BFC Mayotte qui décide majoritairement (80%) de rester en grève. Dans ce contexte la direction estime qu'il n'est plus possible de maintenir un service minimum à la clientèle. De même, le personnel présent à la banque (soit une dizaine de personnes) ne se sent plus capable de faire face à la pression dela clientèle ni à celle du personnel gréviste. Pour la sécurité de ces quelques agents, la direction prends la décision de fermer toutes les agences BFC de Mayotte jusqu'à ce que la situation redevienne normale. Elle en informe, toute la clientèle, les instances administratives de Mayotte de même que les représentants du secteur économique", conclu le communiqué transmis lundi soir.
21/04/09 – Mayotte : Contrôles d’identité dans les boîtes de nuit
"Plusieurs jeunes femmes comorienne et malgache en situation irrégulière "flirtent" avec des fonctionnaires de police et de la gendarmerie. Elles sont tous les week-ends à la Geôle et on les connaît toutes. Seulement, vendredi aucune n'est venue car elles étaient prévenus", dénonce-t-il. Avant de poursuivre, "j'espère qu'une telle opération sera également menée au Koropa et au Mahaba. Les opérations de cette envergure risquent de porter un énorme préjudice aux boîtes de nuit de la place, puisque le samedi, jour de grande affluence, la Geôle a dû fermer boutique à minuit par manque de clients.
21/04/09 – Un chauffard sans pitié, toujours recherché
21/04/2009 – Tribune Libre – Les Rois : le trône de l’identité
Ainsi, à l’heure où les uns s’agitent – à juste titre – les mahorais ont su défendre leur «singularité» en demandant plus de République. Il me semble de fait que ce qui a vraisemblablement pesé dans ce vote est cette notion de «différence», laquelle est solidement nouée à la «quête d’identité.» Cette notion est elle-même liée à l’Histoire de Mayotte, elle en est son Histoire. Non pas cette «identité» qui a nourri tout un mode de pensée post-moderne, qui l’en a même gavée, ni cette identité telle qu’elle constitue une crispation et un repli sur soi. Cette identité-là ne se couple pas non plus avec un discours sur la «colonisation» qui, disons-le d’emblée, sinon est vide de sens, du moins est un calque abusif dans le contexte de Mayotte. Il s’agit plutôt d’une identité qui s’attèle à satisfaire la «réalisation du sujet mahorais» au sein d’un système qu’il a choisi: la République Française.
Se «réaliser» en se réappropriant son discours, en en devenant le sujet. Car, il faut le dire, le mahorais est fragmenté, il est simulé à travers des discours, des idées et des concepts dont il n’est aucunement l’auteur, mais qui font tout de même autorité. La raison en est que les vrais auteurs ont la «légitimé» de parler «au nom de.» Le mahorais a donc un effet de présence, sa voix à défaut d’être légitime, est rendue bâtarde, étouffée volontiers par des tiers. Se réaliser est, autrement dit, d’abord s’apprendre, se connaître pour épouser son discours, pour en être entièrement porteur. On ne saurait éviter les écueils d’un système choisi avec clarté sans donner une place privilégiée à la notion d’ «identité.»
Il apparaît, convenons-en, que le sujet qui cherche à se réaliser tâtonne, s’agrippe, chancèle, trébuche, se relève; en un mot, il est soumis à une permanente turbulence de va-et-vient ponctuée tantôt d’échecs, tantôt de petites victoires, souvent insignifiantes aux yeux de l’impatient, mais intrinsèquement liées aux changement. Cependant, dès lors qu’il y a changement, dès l’instant où se trace le moindre mouvement, apparaît un «avant» et un «après», l’espace-temps mesurable qui permet de constituer l’Histoire.
Entendons par-là que le futur ne peut, ni ne devrait d’ailleurs, dépendre seulement de l’ «état présent» comme dans le processus de Markov – car le présent s’appréhende plus facilement avec le passé, et le futur avec le présent. Ainsi le «présent» qui est souvent décrit comme «immédiateté» – son caractère supposé sans «média»-, «urgence», ne doit pas se dresser en dictateur face au passé qui peut, une fois maîtrisé, l’éclairer. Non point qu’il faille le renier – ce qui laisserait un trou béant entre le passé et le futur et créerait une schizophrénie – mais le rendre plus intelligible à travers le passé. Il faut, pour le dire autrement, une perpétuelle «re-présentation», c’est-à-dire une mise au jour sans complexe.
Nous voulons signifier ici que l’Histoire de Mayotte étant une «quête d’identité» permanente, cette notion ne saurait être renvoyée perpétuellement sine die alors qu’elle constitue l’énergie nécessaire au mécanisme de développement. Il ne s’agit pas d'associer passé et passéiste, mais de reconsidérer un processus qui vient de franchir une étape: le statut de Département. Apprécié sous cet angle, ce statut n’est qu’un «état» qui doit s’apprécier à travers le prisme d’autres états qui le précèdent. Ceci permet de construire un futur avec assurance et clairvoyance.
Ces «états» sont des espaces aux contours imprécis. Des espaces amorphes, des espaces-miroirs qui absorbent toute image qui se présente à eux. Au regard de l’Histoire de Mayotte, l’Histoire de la quête identitaire, il semble se dégager trois états, qui sont des situations de crise:
Le premier état est nécessairement la crise majeure de l’Histoire de Mayotte: il constitue le «Big Bang», l’incipit, l’introduction qui va façonner les discours qui par la suite le convoqueront à l’esprit avec fierté. Entendons ici la cession – ou vente, c’est selon- de l’île à la France en 1841 par le Sultan Andirantsouli. Le second est l’introduction dans les temps modernes de la notion de «Départementalisation» de l’île. Entre les deux, notons d’entrée de jeu, un fil conducteur: la volonté d’ancrage dans la République et donc de reconnaissance semble, plus d’un siècle plus tard, faire écho au désir du Cadi Omar d’être promu à la Légion d’Honneur. Une forme de reconnaissance qui témoignait de son admiration pour ce grand pays qu’est la France. C’est donc une validation et une continuité. Le troisième est les années 70 qui constitue une sorte de synthèse des deux derniers. Il s’agira ici de défendre le geste d’Andriantsouli, de montrer qu’on l’a assumé, qu’on l’épouse sans ambiguïté.
Ces trois «états» sont donc porteurs de discours, au sens foucaldien du terme, enveloppés d’une constante qui est le droit à la parole. Le droit de légitimer sa singularité face à la décolonisation, en ce qui concerne le troisième. On apprend surtout qu’en terme identitaire, Mayotte se dresse telle une «singularité» aux yeux de beaucoup: mais rien de très impressionnant dans tout cela puisque, comme souligné plus haut, les mahorais n’ont jamais eu ce sentiment d’être «colonisés.»
Avant d’en venir au quatrième «état», notons qu’on ne saurait y voir, à l’instar de A.Comte concernant l’humanité, un processus d’enfance tendant vers la maturité. Comprenons,qu’il n’y a pas lieu de constituer une dichotomie entre ce que les «anciens» ont fait – en les considérant manipulés par exemple – et ce qu’il reste à construire. Ni ne devons-nous y dresser une «rupture», mais plutôt une continuité en phase avec son temps et vigilante sur son héritage.
Le statut de département est alors le quatrième «état.» Nous le considérerons comme ultime dans la mesure où il intègre les trois états précédemment décrits avec un effet miroir intéressant: le désir évoqué du Cadi Omar, en l’occurence celui de a reconnaissance, se trouve exprimé par les présents cadis qui, loin de défendre avec une cécité Oedipienne des valeurs religieuses dans ce qu’elles ont de plus archaïque, défendent leur statut de «dignitaires », leur rôle dans la société. Le désir du Sultan Andriantsouli de confier l’île à la France pour la protéger est réitéré par la volonté farouchement défendu des mahorais de s’ancrer davantage dans la République.
Les années 70 constituent donc le moment de crise où survient la fragmentation d’un peuple qui déjà cherchait sa voie. L’Union des Comores, puis l’ONU vont le démembrer, s’approprier sa bouche, sa glotte, sa pensée et faire d’un discours fallacieux la métonymie du peuple mahorais. On le démembre et on l’invente en l’enfermant dans une gangue de «texte» de comptine politique. Il a donc une présence dans un discours où il est véritablement absent puisqu’il ne le porte, ni n’entend le porter. Pourtant, on le dédouble, l’aliène, le somme d’être ce qu’on veut qu’il soit: son corps est alors colonisé, dépossédé, au point où finalement, il n’existe qu’à travers les mots à son propos.
D’où cette dualité qui va resurgir: «Nous voulons rester Français pour être libre!» / «Karivendzé!» (ne ne voulons pas). C’est entre ce tiraillement, où le «vouloir» se situe dans un espace limitrophe entre l’être et le non-être, que l’acte de parole va donner naissance à l’esprit et la voix d’un peuple. La «réalisation du sujet» dont nous parlons passe ainsi par le texte dit, la pensée qui prend sa matérialité dans la voix; et cela sur un espace de représentation politique. Et le corps qui abrite cette voix de tout un peuple est le projet commun, le projet politique au sens premier du terme.
Succession donc de transitions qui petit à petit transforment l’effet d’identité. Nous sommes donc dans un «processus», une construction patiente, aucunement Franckeinsteinienne, -il ne s’agit pas de modeler un corps-patchwork- mais plutôt créer une symphonie, une voix plurielle dans le singulier. Ceci trouve sa plus belle métaphore dans la revendication de la départementalisation de l’île. Ce combat a donné les prémices de la politique moderne puis «post-Mayotte-département» qui reste à construire: une politique audacieuse, visionnaire, intelligente.
Par conséquent, pour que le «»sujet mahorais» advienne, pour qu’il ne soit victime d’un système omnivore friand des pertes de repères, il paraît intéressant qu’il puisse assumer son passé, quitte à le nuancer pour le marier à son temps. le «combat» pour la réalisation de l’identité du sujet mahorais permet de puiser toute la morale, toute l’étendu d’une pensée souvent caricaturée et méconnue.
En effet, en s’accrochant à une idée qu’ils crurent fructueuse pour le futur, les «anciens» ont su défendre une vision de la France qui dépasse celle que la jeunesse plus attirée par du «palpable»: Cette France qui protège, qui garantit la liberté. La France était pour eux une idée, ils la concevaient comme une force créatrice, puissante par le seul fait qu’elle chérisse la Liberté. Ils n’ont demandé que cela: la reconnaissance de leur combat. Pas de situation politique, ni de palace, mais juste vivre avec le sentiment que la jeunesse à venir goûte à la Liberté. Ils nous ont légué une devise riche, sage, claire: «Rahachiri.»
Cela signifie «nous sommes vigilants», non point paranoïaques, mais conscients. Si on décompose le mot on obtient d’une part: «Raha-chiri» (joie-siège) et d’autre part «Ra-ha-chiri» (nous somme de siège). Cela prend ainsi tout son sens: «Nous sommes les fières souverains.»
Aujourd’hui, la jeunesse se distancie petit à petit des «ancêtres», car le temps passe, car l’heure est à la «rupture», il faut montrer qu’on est plus lucide. Cependant, elle importe, transpose des discours pour prévenir un danger, par exemple l’introduction du débat de nos confrères aux Antilles que l’on doit mesurer à l’aune de notre propre identité, mais la connaît-elle? Elle s’oppose à un monstre omnivore s’appelant «Capitalisme» quand bien même elle l’a appelé de ces voeux. Ne faudrait-il pas qu’elle l’assume au lieu de jouer à Colin-Maillard avec un système qui comme l’Hydre se régénère à chaque coup reçu? Ce combat, aussi louable soit-il, n’est-il pas vain? Il nous faudrait donc prioriser le débat.
Il conviendrait ainsi, sans en faire un point de circonvolution absolu, inventer – mettre au jour- un vrai patrimoine qui ne soit pas que pur mécanisme rhétorique pour justifier le tout et le rien. Commencer donc par rendre Hommage à ces figures qui ont ouvert la voie avec tant de sagesse.
MAANDHUI Yazidou, auteur de «Le palimpseste du silence ou le silence des Dieux»
20/04/09 – François Bayrou à Mayotte pour les européennes
Dans le Pacte pour la départementalisation, le statut de Rup (Région ultra-périphérique européenne), qui permettra à Mayotte d'accéder aux fonds structurels européens, peut être atteint en 2011 ou en 2014. Pour l'instant, Mayotte ne bénéficie que des Fed (Fonds européens de développement). "Au Modem, nous voulons une vraie Rup à Mayotte le plus tôt possible, en avril 2011", a déclaré Abdoulatifou Aly, notre député, "le préalable est l'alignement du régime fiscal et douanier mahorais sur le régime national. Avec la manne financière que l'UE octroie, nous pourrons "booster" la production locale et faire en sorte que la production mahoraise ne soit plus seulement française mais européenne". Selon le député, qui affirme avoir consulté des experts, Mayotte peut s'aligner en deux ans sur le régime métropolitain : "Sinon, nous allons perdre trois années. Le statut de Rup, c'est 15 fois plus de crédits que ce que nous avons actuellement".
François Bayrou, qui en est à son huitième séjour à Mayotte, a rappelé que sa famille politique a toujours soutenu le combat des Mahorais pour obtenir le statut de département, lui qui a été le conseiller politique de feu le président du Sénat Alain Poher. "Ce que les îles de l'océan Indien peuvent apporter à l'UE, c'est la garantie que notre projet de société est universel", a souligné l'ancien candidat aux élections présidentielles. L'agriculture, l'aquaculture, les énergies renouvelables ou le tourisme sont des domaines qui pourront être soutenus par les fonds de l'UE, outre la construction de grands équipements publics structurants. "Mayotte aura la chance d'avoir notre expérience car nous avons fait des erreurs dans notre développement", a expliqué l'élu réunionnais Gino Ponin-Ballom, "à la Réunion, nous avons dû retrouver notre culture. Vous devez préserver la vôtre pour apporter cette richesse à la France et à l'Europe. Le programme européen du Modem parle avant tout de l'humain, pas d'infrastructures. C'est à partir de l'humain qu'on pourra tous vivre en harmonie".
20/04/09 – Région / Un bateau comorien fait naufrage près des côtes tanzaniennes
"Île d'Anjouan", parti de Dar Es- Salam, était sur la route des Comores lorsque les services maritimes des Comores ont commencé recevoir des signaux de détresse, jeudi à l'aube. Un bateau de transport civil comorien réquisitionné par la capitainerie, parti au secours, a dû rebrousser chemin à la suite de conditions météorologiques difficiles, d'après Mohamed M'madi, directeur des affaires maritimes au ministère des Transports. "Nous avons ensuite contacté Spanfreight qui a accepté de dépêcher le Dorian au secours de "Ile d'Anjouan", a indiqué M. Mmadi.
20/04/09 – 9ème Beach Foot Entreprises
Ce 9ème beach foot entreprises a décidément tenu toutes ses promesses. Sportivité, fair-play, bonne humeur et convivialité étaient au rendez-vous ce dimanche, plage de Sakouli. La matinée a vu se départager au cours de la phase de poule plus de la moitié des quarante équipes engagées. Après un bon repas où les joueurs et supporters de toutes les équipes ont échangé et partagé, les choses sérieuses ont commencé : la phase finale, avec les matchs à éliminations directe. Sous un soleil de plomb, c'est l'équipe de la SMTPC qui a enlevé le trophée, et remporte ainsi l'édition 2009, face aux solides joueurs de Total. Pour sa première participation, l'équipe Only Istawi décroche le prix de la meilleure attaque, et celle de la BFC celui du Fair-Play. Félicitations aux gagnants du jour et à l'ensemble des participants, qui ont fait de ce jour de sport un jour de fête.
17/04/09 – Sport / Athlétisme – Hafidhou en stage national
17/04/09 – Sport / Rugby – Demi-finales du championnat de Mayotte
17/04/09 – Sport / Démonstration de capoeira à M’roalé
17/04/09 – Sport / Les arbitres de judo en stage à l’AJP
17/04/09 – Musique / Lathéral au festival Fetibé de la Réunion
Pour Mayotte, seul l'endiablé du m'godro Lathéral participe à cet évènement. A l'instar des artistes malgaches et mauriciens invités, il est arrivé hier jeudi à la Réunion. Le chanteur mahorais se produit ce vendredi 17 avril, à partir de 19h, aux côtés de Rabaza (Madagascar) et de Kaf Malbar (Réunion).
Quant au festival Fetibé, il débute quelques heures avant, précisément à 15h30, par un défilé carnavalesque depuis le centre-ville en direction du site de Château-Morange, en même temps que l'ouverture des stands artisanaux. Suivront ensuite des démonstrations de danses traditionnelles malgaches de Tananarive et Majunga.
De nombreuses animations sont programmées les 18 et 19 avril : ateliers, contes, projections de films, danses traditionnelles, concerts, etc.
17/04/09 – Bilan de la lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte
17/04/09 – AG de l’association des maires
17/04/2009 – Handball – Excellence féminine
{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}es sportifs préfèrent fêter le titre sur leur terrain pour une communion exceptionnelle avec leurs supporters. Dimanche, les handballeuses du Haïma Club de Sada n’ont pas voulu attendre la rencontre suivante et la réception de Kani-Kéli pour s’arroger le titre de championnes de Mayotte. En effet, à Haïma il y a une personne qui est bien chez elle à Tsingoni. Il s’agit de l’entraîneur Badirou Abdou et ses joueuses tenaient particulièrement à faire la fête chez lui.
Après une minute de silence en l’honneur du jeune handballeur tsimkouriote Moussa Darouèche décédé à la suite d’un accident de vélo, les Sadoises rentrent bien dans le match en infligeant aux Tsingoniennes un 0-4 en 4 minutes. Dans le même temps, la gardienne sadoise Zarianti Yacoub effectue 3 arrêts préservant sa cage inviolée. Ce n’est qu’au bout de la cinquième minute que Mariame Abdallah trouve la faille pour les rouges. Celles-ci vont revenir progressivement pour atteindre un score de parité à la 12e minute (6-6).
Bien que déstabilisées, les Sadoises laissent passer l’orage en essayant de voler des ballons pour partir en contre-attaque. C’est ce qui est fait au quart d’heure de jeu, puisque la demi-centre Zaïnatie Ahmed file seule au but par deux fois (8-10). À dix minutes de la pause, Nassuf Ali demande un temps mort pour remobiliser ses troupes. Rien n’y fait car Bela Madi Bounou et Zaïnatie continuent leur festival.
Un titre fêté chez leur entraîneur
Badirou Abdou en profite pour donner du temps de jeu à sa deuxième gardienne Mariame Saïd. À la mi-temps, les carottes semblent cuites pour l’ASCT qui accuse 7 buts de retard (10-17). Mais les joueuses au maillot ciel se relâchent et la deuxième portière de Tsingoni, Nabawia Aboudou, rentrée en fin de première période, va stopper les tentatives sadoises. La défense des rouges devient plus agressive, avec notamment une prise en individuelle de Bela par la capitaine tsingonienne Abouchirou Saïd. Côté sadois, Mariame Saïd rattrape les négligences de ses partenaires, mais le score se resserre petit à petit (22-26, 50e).
Malgré les efforts de Salama Abdou Ali, Tsingoni ne reviendra plus. Au coup de sifflet final (28-30), les supporters sadois entament le refrain “On est les champions” et dansent à n’en plus finir. Les filles de Haïma ont rempli leur contrat : conserver le trophée de championnes de Mayotte sur le plateau qui a vu Badirou Abdou devenir une grande figure du handball mahorais. La saison n’est pas finie puisque Haïma doit affronter en demi-finale de la coupe… l’ASC Tsingoni ! Déjà défaites 2 fois en championnat, les coéquipières d’Abouchirou Saïd veulent faire mentir le proverbe “jamais deux sans trois”. Pour Badirou Abdou, l’objectif est clair : gagner pour essayer d’offrir un premier doublé coupe-championnat à Haïma.
Faïd Souhaïli
Réactions
Nassuf Ali, entraîneur de l’ASC Tsingoni
Nous avons fait trop de pertes de balle et cela a adonné une bonne dynamique à nos adversaires. Leur point fort est la contre-attaque, elles l’ont vraiment exploité. Il a manqué un peu plus de rigueur sur le repli défensif.
Badirou Abdou, entraîneur du HC Sada
Je suis très satisfait de cette victoire de toute l’équipe. Je la dédie à notre capitaine Daïbadji Ahmed Jaffar qui est en stage de formation à la Réunion. Nous sommes qualifiés pour la Coupe des clubs champions de l’océan Indien qui se tiendra aux Seychelles. Désormais, on se prépare pour la demi-finale de la coupe contre cette même équipe de Tsingoni.
Fiche technique
- Haïma Sada bat l’ASC Tsingoni 30 à 28 (17-10)
- Plateau : Tsingoni
- Arbitres : Mohamed Ali et Ibrahim Nidhoimi
- Avertissements : Abouchirou Saïd et Soumety Bounou pour l’ASCT, Soiharati Halidi, Zaïnatie Ahmed et Ludmilla Silahi pour le HCS
- Exclusions 2 minutes : Hadidja Oussouffi (2), Soifia Soula et Soumety Bounou pour l’ASCT, Salima Assani (2), Sittirahada Abdallah et Zaïnatie Ahmed pour le HCS
ASC Tsingoni
- Gardiennes : Anzeli Hanafi (15 min, 2 arrêts), Nabawia Aboudou (45 min, 9 arrêts)
- Joueuses de champ : Hadidja Oussoufi (3 buts), Fatima Ahmed (1), Abouchirou Saïd (cap) (3), Soumety Bounou (2), Mariame Abdallah (8), Zaïnaba Hanafi (2) – Saoudati Hassani, Soifia Soula (5), Salama Abdou (4), Zaïnaba Youssouf.
- Entraîneur : Nassuf Ali
Haïma Sada
- Gardiennes : Zarianti Yacoub (37 min, 6 arrêts), Mariame Saïd (23 min, 3 arrêts)
- Joueuses de champ : Soiharati Halidi (1 but), Bela Madi Bounou (19), Ludmilla Silahi (1), Zaïnatie Ahmed (4), Lydia Ahamed (1), Sittirahada Abdallah (1) – Zaïnati Attibou (cap), Bibi Abdou, Salima Assani (3)
- Entraîneur : Badirou Abdou
17/04/2009 – Athlétisme : « Un marathon exceptionnel »
{xtypo_dropcap}U{/xtypo_dropcap}n doute d'autant plus sensible que le conseil général, chargé d'assurer le déplacement, venait d'annuler son engagement, se débarrassant du même coup d'une quelconque responsabilité vis-à-vis des marathoniens du RCM en cas de pépin, une fois sur place. Mais cette interrogation s'est définitivement évaporée au moment de poser pied sur le sol comorien. "Nous avons été accueillis comme des rois", affirme Corinne Redon, ravie. De A à Z, les organisateurs n'ont pas cessé de surprendre leurs invités durant ce week-end sportif.
"Rien à redire si ce n'est de féliciter les Comoriens. Je pense que pour eux c'était l'événement de l'année et il ne voulait pas le manquer". Selon Corinne Redon, 36 ans et vainqueur du marathon dans la catégorie féminine, toute la population s'est mobilisée pour que cette course soit une réussite, "et ça l'a été. L'organisation était nickel, l'accueil, le retour… L'an prochain, on y sera à nouveau", s'impatiente déjà la gagnante du 42 kms entre Mitsamiouli et Moroni.
Au niveau de la course, l'enseignante au lycée agricole de Coconi avoue avoir eu beaucoup de mal à l'achever. "C'était un parcours extrêmement difficile. On nous l'avait annoncé comme plat, mais il était au contraire très vallonné. Le soutien des habitants qui m'ont encouragée jusqu'au bout m'a beaucoup aidée". Les marathoniennes du RCM ont brillé puisque Sophie Olivier se classe 3ème à l'issue de la grande course. Sur le semi, Sidoni Bavière prend la 4ème place.
Cerise sur le gâteau, Corinne Redon a eu la belle surprise d'honorer sa victoire avec la Marseillaise, respectée et chantée en cœur par de nombreux spectateurs comoriens. Après ces trois jours exceptionnels pour les participants mahorais, les revoir au prochain Marathon des Comores n'est pas chose impossible.
I.M