10/06/09 – Le roi de la rumba congolaise bientôt à Mayotte
10/06/2009 – Un rêve plus que bleu, une réalité
{xtypo_dropcap}L{xtypo_dropcap}e gymnase de Cavani affiche complet. De nombreux sièges ont dû être installés en plus des places habituelles prévues dans les estrades. Des murmures se font entendre parmi la foule venue assister à la représentation. Un décor très élaboré caractérisant la savane africaine s'offre à leurs yeux. Tout y est représenté : les arbres, les animaux avec un grand éléphant, une girafe…, le soleil et même la voûte céleste remplie d'étoiles scintillantes.
Dans les coulisses tout le monde s'active, s'échauffe, se prépare, se maquille. Matuta, l'une des danseuses, avoue avoir un peu le trac : "J'ai un peu mal au ventre… Je crois qu'il y a 400 personnes quand même". "Non, 600 !", rectifie son amie Berrine qui réalise son cinquième spectacle. "Moi je n'ai pas peur", ajoute cette dernière, "c'est juste qu'il y a trop de gens qu'on connaît". La plupart des personnes du public sont en effet des amis ou la famille des danseurs apportant leur soutien moral par des signes fréquents de la main.
La comédie musicale débute avec une chorale entonnant la chanson phare du dessin animé Aladin "Ce rêve bleu". Cet air est également l'origine du titre de la comédie musicale. Vient le tour d'un jeu de mime dont le but est d'illustrer le début de l'histoire fantastique d'une petite fille et sa famille aspirées dans la télévision.
Différents groupes de danseuses âgées de 4 à 12 ans arrivent alors pour une démonstration hautement colorée à l'aide de pompons et de tutus fluo. La partie théâtrale du spectacle se révèle être une représentation originale du Roi Lion de Walt Disney. Les apprentis comédiens y interprètent les différents rôles principaux du dessin animé en ponctuant leurs gestes de pas de danse.
La performance des enfants est à saluer
Après la première partie principalement centrée sur le jazz, place au rap, à la danse orientale et au hip hop. Le rythme est plus dynamique et entraînant. Les danseuses et danseurs sont plus âgés mais n'ont pas forcément plus d'assurance. "J'ai eu un peu de trac parce que je passais en dernière avec mon groupe et ça fait peur de voir les autres défiler et passer avant", explique Malika, une danseuse du groupe de hip hop âgée de 15 ans. Il lui a fallu attendre presque trois heures pour voir son tour arriver, suivi de près par la fin du spectacle et les remerciements. Une ovation était spécialement réservée à la scénariste, metteur en scène et chorégraphe de la comédie musicale : Maryse Willaume.
Samedi soir, c'est l'heure du bilan. Tous les billets ont été vendus. Néanmoins, la première soirée a totalisé près de 700 spectateurs et plus de 500 pour la seconde. Un succès nuancé par les démonstrations artistiques elles-mêmes, comme le précise Maryse Willaume. "Aujourd'hui c'était parfait. Tout s'est enchaîné normalement. Hier on a raté le tableau final du Roi Lion, aujourd'hui on l'a réussi. Il y a même eu de l'improvisation, les enfants ont osé en rajouter."
Une légère différence de qualité due selon elle à un manque de répétitions et une certaine découverte de la scène par les danseurs, mais également les techniciens et leurs matériels. "En tout cas, je souhaite saluer la performance des enfants !", un point essentiel pour Maryse Willaume qui précise que Lov'dance est un atelier pour les enfants et par les enfants. Une conclusion tout à fait appropriée pour ces deux jours en l'honneur du talent artistique.
Rawnat Mohamed Chaher
10/06/2009 – Nafassound : un plateau rock exceptionnel
{xtypo_dropcap}O{/xtypo_dropcap}rganisée par Nafassi ("liberté" en shimaoré), la soirée de samedi au 5/5 est une grande première pour cette association créée en juillet 2008 à l'initiative des Maoris et des anciens musiciens de Daddy Happy devenus les Labsync. Ils se produiront pour la première fois à cette occasion. Ces deux groupes partagent un local de répétition situé dans une courée de la rue du Commerce, qui jouxte le studio d'enregistrement de Deenice, le désormais célèbre ingé son de l'île également président de l'association.
Ce quadruple concert vise à "se faire connaître car beaucoup de gens associent le local de répét' à mon entreprise", explique Deenice. "Nous avons choisi ce nom par rapport à notre autonomie dans la musique. Le local permet aux artistes de travailler leur musique et d'organiser des événements sans dépendre de personne, tout en l'ouvrant aux autres pour, à notre niveau, dynamiser la musique à Mayotte".
"Il faut des locaux pour les artistes, il y a un vrai déficit"
"Notre local est la seule salle de répét' sur Mamoudzou depuis la fermeture du "container" du service culturel en septembre 2008", déplore Tom, le vice-président de Nafassi et batteur de LTO et de Labsync. Cette remorque de camion, située sur le parking du cinéma, a été fermée car ce n'était pas un lieu approprié. Mais aucun autre local n'est venu le remplacer… "Nous sommes comme un phare dans la nuit", explique Jéjé, le trésorier de l'association et guitariste de Labsync, "comme c'est le seul local de répét', il y a eu beaucoup de passage car tous les groupes de l'île sont en carence".
Lima Wild, Babadi, Combo, Wubani Spirit, Family Skank, Joe Fils, Le Bacar, LTO et bien d'autres ont ainsi eu recours à ce lieu qui est le seul à être aménagé avec une batterie, des micros, des retours, une table de mixage et la clim'.
"Il y a même un groupe d'adolescents de 15 ans qui est venu, les Make a Cake", se souvient Jéjé, qui rappelle que U-Roy et Pablo Moses se sont aussi rendus dans ce lieu de brassage et de vie musicale devenu incontournable, pour répéter avant leur concert en avril dernier. "Notre vocation n'est pas de faire du local de répét' pour les autres. La Dilce doit donner accès à la culture, assurer sa mission", s'insurge Jéjé.
"Les musiciens doivent pouvoir travailler leur musique pour proposer des sets de qualité", renchérit Deenice, "il faut des locaux pour les artistes, il y a un vrai déficit". Pour l'instant, 4 groupes se partagent le local de manière régulière et les créneaux ne sont pas démultipliables…
Un projet de coopération avec Anjouan
Grâce aux recettes des concerts, "l'association va pouvoir développer le confort et le matériel, avec des nouveaux micros ou des equalizers et améliorer l'insonorisation de la pièce", précise Tom. Nafassi souhaite également établir un partenariat avec le studio d'enregistrement Créagénie de Domoni, à Anjouan, avec des échanges artistiques, de la formation en ingénierie son et des conseils pour l'achat de matériel. "Nous voulons les aider à être autonomes en matos pour la production", souligne Deenice. Des journées culturelles autour de la musique pourraient également voir le jour sur l'île étoile grâce au fonds de coopération régionale dont la commission d'attribution se réunira à la rentrée.
Alors, venez nombreux pour soutenir leur première action d'envergure, en attendant un festival de 2 jours qui devrait avoir lieu dans le courant de l'année prochaine.
Julien Perrot
Concert ce samedi 13 juin au 5/5, à partir de 21h. Entrée : 5 €. Restauration et boissons sur place.
4 groupes de musique métissée
– Maoris : Créé il y a 3 ans, ce groupe de reggae métissé est dans sa formation actuelle depuis un an. Ils viennent d'opérer leur grand retour lors du concert pour les Enfants de la Lune au Relais de Bandrélé le mois dernier.
– Le Bacar : Après 7 ans d'existence, à 4 musiciens depuis 2 ans, ce groupe mêlant chanson française, rock, dub et punk prépare un deuxième album et une tournée à la Réunion où ils ont été invités par le groupe Zong, figure incontournable de la scène électro réunionnaise.
http:/www.myspace.com/bacaracoustikband
– LTO : Créé il y a 3 ans, Les Tôles Ondulées, à la base un groupe de reprises de morceaux rock, s'est mis à la compo depuis un an avec l'arrivée d'un nouveau batteur et d'un guitariste solo. Ce sera leur premier concert depuis un an, avec 6 morceaux inédits.
– Labsync : Ce tout nouveau groupe issu des anciens musiciens de Daddy Happy a été créé il y a à peine 6 mois. Sans chanteur, il mêle de nombreuses influences avec une approche jazz fusion et des samples électroniques.
10/06/09 – Stage de danse contemporaine africaine à Tsingoni
Par ailleurs, le Ballet de Mayotte organise un spectacle le vendredi 19 juin au gymnase de Kavani avec Yaya Sarria et Julie Larisoa (Compagnie Ajorombala, Madagascar). L’entrée est fixée à 10 € pour les adultes, 5 € pour les enfants de moins de 12 ans et les étudiants. Pour réserver vos places ou plus de renseignements, contacter Isabelle Camatte.
10/06/09 – Les artistes mahorais sur le wap
10/06/09 – Festival Shingo n’guizi samedi 20 juin à Bandrélé
10/06/09 – Mayotte à l’honneur aux Musiques Métisses d’Angoulême
Originaire de Labattoir, Baco Abdallah, membre fondateur et président de La pirogue organise des expositions et des spectacles mahorais. Son but est de faire connaître la culture de l'île aux parfums, ses danses, musiques et traditions pour permettre une meilleure intégration de la communauté mahoraise charentaise.
"Cette année, pour la 34ème édition du festival, le maire de la ville d'Angoulême, M. Philippe Lavaud et la présidente de la région Poitou-Charente Mme Ségolène Royale ont honoré notre association par leur visite dans notre stand", se félicite Baco Abdallah.
M. Christian Mousset, directeur artistique et responsable de la programmation a fait savoir à M. Baco qu'il programmera des artistes de Mayotte dans le prochain festival.
10/06/09 – Marcel Séjour s’expose à partir du 21 juin à Jumbo Score
L'une des pièces de cette exposition représente le chanteur mahorais Langa et son ami Bokelo. Tirée d'une série de tableaux intitulée "Portraits de Mayotte", elle mesure 2 mètres de large pour 1,50 mètre de haut. Les deux acolytes y sont dépeints de façon naturelle, sans artifice ni mise en scène extravagante. On aperçoit même au pied du chanteur aveugle son éternelle brique de vin.
Pour assister au vernissage, rendez-vous le dimanche 21 juin à 19 heures à la galerie de Jumbo Score. Langa sera également présent ce jour là pour offrir aux visiteurs de l’exposition un concert en l’honneur de la Fête de la musique.
09/06/09 – Conseil Général : une loi organique qui fait débat
Pour le président Douchina, visiblement plus déçu que surpris, il ne peut s'agir que d'une "coquille", et l'homme veut croire que "le pacte est un texte fort que le gouvernement respectera". Beaucoup plus virulent, Ibrahim Aboubacar, conseiller général de Sada, a pris la parole pour dire sa déception : "Lors de notre dernier voyage à Paris, on aurait pu nous montrer cela, car connaissant les méthodes rédactionnelles des ministères, ce texte était probablement déjà prêt", avant de dénoncer des "tripatouillages politiques de quelques élus qui ont brisé en catimini le consensus dégagé par le comité de suivi et le président Douchina". Toutefois, M. Aboubacar a tenu à rassurer ses collègues en évoquant la possibilité de réformer le mode de scrutin antérieurement, sur la base d'une loi ordinaire, indiquant que la loi organique avait surtout vocation à entériner le passage de l'article 74 de la Constitution vers l'article 73. L'ancien président du CG, Said Omar Oïli, a également pointé la désunion des rangs politiques mahorais lors du dernier voyage à Paris comme étant responsable de cette volte-face : "M. le Président, je vous avais prévenu lors de la dernière session de prendre garde à parler d'une seule et même voix", a-t-il lancé.
Une explication que semblent partager nombre d'élus de la maison décentralisée. Selon certains, c'est la guerre fratricide qui divise l'UMP local (entre le clan Douchina et les pro Kamardine) qui aurait conduit à cette situation. "Une aubaine pour le gouvernement, passé maître dans l'art de diviser pour mieux régner", nous dit cette source proche du dossier, qui dévoile que l'ancien député de Mayotte aurait bénéficié d'une oreille attentive dans les salons de l'Élysée, alors que le président du conseil général défendait sa position par les voies les plus protocolaires.
09/06/09 – « Les titulaires ont fait preuve d’une grosse solidarité »
"Le point positif de cette grève est que l'on va désormais, nous l'espérons, être associés aux chois stratégiques et organisationnels de l'hôpital. Nous sommes globalement satisfaits, la mobilisation a été importante et les titulaires ont fait preuve de beaucoup de solidarité pour se mobiliser aux côtés des contractuels" explique Rémy Blanchet. Une satisfaction d'autant plus grande que le protocole d'accord souligne une promesse de rallonge budgétaire de l'ARH de 4,5 millions d'euros pour recruter 50 personnes par mutation pour améliorer l'offre de soins et faire face au fort turn-over du personnel médical au CHM.
09/06/09 – Le 9e FED avance
Le 9ème Fed finance également, dans le cadre de cette étude, l'acquisition auprès de l'Institut géographique national (IGN) de la photographie aérienne de Mayotte, orthorectifiée et géoréférencée, ainsi que du Modèle numérique de sursol de l'île. A l'occasion du passage de François Brun, directeur général adjoint de l'IGN, la signature du contrat d'acquisition de ces produits aura lieu jeudi 11 juin à la Daf. "L'ensemble de ces outils constituera une aide fondamentale à la décision pour les années à venir, en matière de suivi et de gestion de l'environnement", précise la direction des affaires européennes.
08/06/09 – Les réunions publiques des Etats Généraux dans les communes
Ces réunions, qui sont ouvertes à tous, seront animées conjointement par le préfet et le président de l'atelier concerné. Dialogue social mairie de Dzaoudzi Labattoir lundi 8 juin à 17h ; Formation initiale Collège de Dembeni mardi 9 juin à 17h15 ; Formation des prix Koungou jeudi 11 juin à 17h ; Productions locales Lycée de Coconi samedi 13 juin à 9h ; Identité, culture, mémoire à Tsingoni samedi 13 juin à 15h ; Foncier Chirongui dimanche 14 juin 9h30 ; Développement économique à M'tsamboro samedi 20 juin à 9h ; Environnement régional à Sada dimanche 21 juin à 9h30. Le lieu de réunion, non précisé pour certaines communes sera précisé ultérieurement.
08/06/09 – Préavis de grève au conseil général à partir du 9 juin
08/06/09 – Résultats des élections européennes du 07 juin 2009 à Mayotte
Ordre d’Affichage des listes des candidats
Circonscription Outre-mer
N° Panneau
|
Liste |
Tête de Liste |
1 |
Pour une Europe Utile |
M. MUGERIN Daniel |
2 |
Alliance Ecologiste Indépendante |
Mme DALMASSO Amandine |
3 |
Protéger nos emplois, défendre nos valeurs avec la liste de Villiers soutenue par le MPF, CPNT, et Libertas |
Mme KUTTNER-PERREAU Erika |
4 |
Alliance des Outre-Mers |
M. HOARAU Elie |
5 |
Liste Europe Ecologie avec Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et José Bové |
M. DURIMEL Harry |
6 |
Europe Démocratie Espéranto |
M. ETIENNE Jacques |
7 |
« Une France Royale au cœur de l’Europe » |
M. ANDRIANTSALAMA Grégoire |
8 |
« Changer l’Europe maintenant, avec les socialistes » |
Mme BAREIGTS Ericka |
9 |
« Europe et Démocratie –Rassemblement pour l’initiative citoyenne (RIC) » Circonscription Outre-Mer |
Mme MARCINIAK Annie |
10 |
« Quand l’Europe veut, l’Europe peut » – Majorité présidentielle – UMP – Nouveau Centre – la Gauche Moderne conduite par Marie-Luce Penchard |
Mme PENCHARD Marie-Luce |
11 |
Outre-Mer solidaire Liste soutenue par François Bayrou |
M. PONIN-BALLOM Gino |
Collectivité Départementale de Mayotte |
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ELECTION DES REPRESENTANTS AU PARLEMENT EUROPEEN |
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Résultats "sortis des urnes" avant vérification par la commission de contrôle |
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Résultats obtenus par liste (cf nom de liste correspondant au tableau précédent) |
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Communes |
Inscrits* |
Votants |
Tx Particip. |
Bl. ou nuls |
Exprimés |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
9 |
10 |
11 |
ACOUA |
3131 |
1022 |
32,64% |
44 |
978 |
0 |
0 |
33 |
326 |
45 |
0 |
0 |
106 |
0 |
267 |
201 |
BANDRABOUA |
3527 |
1037 |
29,40% |
21 |
1016 |
0 |
0 |
17 |
106 |
34 |
0 |
0 |
476 |
0 |
235 |
148 |
BANDRÉLÉ |
3246 |
1327 |
40,88% |
76 |
1251 |
0 |
0 |
29 |
106 |
61 |
0 |
0 |
85 |
0 |
773 |
197 |
BOUÉNI |
3549 |
1333 |
37,56% |
48 |
1285 |
0 |
0 |
38 |
181 |
248 |
0 |
0 |
88 |
0 |
622 |
108 |
CHICONI |
4448 |
1670 |
37,54% |
108 |
1562 |
0 |
0 |
68 |
403 |
79 |
0 |
0 |
152 |
0 |
637 |
223 |
CHIRONGUI |
3027 |
1501 |
49,59% |
50 |
1451 |
0 |
0 |
41 |
261 |
44 |
0 |
0 |
78 |
0 |
931 |
96 |
DEMBÉNI |
2446 |
882 |
36,06% |
39 |
843 |
0 |
0 |
22 |
171 |
40 |
3 |
0 |
239 |
4 |
299 |
65 |
DZAOUDZI |
5574 |
1261 |
22,62% |
58 |
1203 |
0 |
0 |
54 |
255 |
104 |
0 |
0 |
102 |
0 |
175 |
513 |
KANI-KÉLI |
3265 |
1223 |
37,46% |
47 |
1176 |
0 |
3 |
50 |
167 |
62 |
0 |
0 |
201 |
0 |
584 |
109 |
KOUNGOU |
4786 |
1556 |
32,51% |
33 |
1523 |
0 |
0 |
55 |
561 |
85 |
0 |
0 |
108 |
0 |
601 |
113 |
MAMOUDZOU |
11688 |
2963 |
25,35% |
151 |
2812 |
0 |
0 |
147 |
818 |
237 |
0 |
0 |
256 |
0 |
912 |
442 |
M'TANGAMOUJI |
3949 |
1592 |
40,31% |
33 |
1559 |
0 |
0 |
39 |
784 |
53 |
0 |
0 |
74 |
0 |
549 |
60 |
MTSAMBORO |
4466 |
1693 |
37,91% |
41 |
1652 |
0 |
0 |
22 |
68 |
37 |
0 |
0 |
80 |
0 |
1287 |
158 |
OUANGANI |
3010 |
956 |
31,76% |
36 |
920 |
0 |
0 |
19 |
136 |
35 |
0 |
0 |
57 |
0 |
373 |
300 |
PAMANDZI |
3434 |
857 |
24,96% |
29 |
828 |
0 |
0 |
23 |
132 |
65 |
0 |
0 |
84 |
0 |
323 |
201 |
SADA |
4423 |
1823 |
41,22% |
46 |
1777 |
0 |
0 |
34 |
69 |
54 |
0 |
0 |
700 |
0 |
827 |
93 |
TSINGONI |
3467 |
1191 |
34,35% |
24 |
1167 |
0 |
9 |
24 |
46 |
55 |
0 |
0 |
582 |
1 |
349 |
101 |
TOTAL |
71436 |
23887 |
33,44% |
884 |
23003 |
0 |
12 |
715 |
4590 |
1338 |
3 |
0 |
3468 |
5 |
9744 |
3128 |
|
|
|
|
|
|
|
0,1% |
3,1% |
20,0% |
5,8% |
|
|
15,1% |
|
42,4% |
13,6% |
05/06/09 – Le changement de statut soumis au vote lundi
05/06/09 – Listes des élections européennes du dimanche 7 juin
05/06/09 – La sélection de foot se prépare pour affronter les Barea
Ce déplacement se fait dans la précipitation puisque la ligue de Mayotte n’avait pu honorer une première invitation de la FMF en mars dernier. “Le comité directeur a été reconfirmé le 21 février. Les commissions n’étaient pas encore installées, cela n’aurait pas fait très sérieux”, explique Sidi Ahmed dit Alyassa, vice-président de la ligue de football de Mayotte.
Les Barea viendront à Mayotte en retour en juillet dans le cadre des festivités de l’inauguration de la mairie de Mamoudzou. La FMF a exigé que les Mahorais se déplacent d’abord à Mahajanga avant de faire le chemin inverse. Une délégation de la mairie de Mamoudzou composée de Sidi Ahmed, Zaïdou Tavanday et Mohamed Ahmada “Tostao” a pu obtenir la venue des Barea pour deux matches contre une sélection de la commune de Mamoudzou (10 juillet) et contre la sélection de Mayotte (12 juillet).
05/06/09 – Service gagnant
Ils étaient plus de cent, des tennismen ou women en herbe aux sportifs classés à venir participer à la fête que les entraineurs avaient organisée pour eux. Ballons prisonnier, foot, courses, tournantes ou jeux de quille géant, le soleil de 15h n’a pas freiné les ardeurs des joueurs qui, répartis en 10 équipes aux noms d’îles (Mohéli, Guadeloupe, Wallis et Futuna…), se sont affrontés avec sérieux. Bravo à l’équipe de Mohéli grand vainqueur !
Le club réunit maintenant 150 jeunes de 4 à 17 ans pour des cours et des tournois tout au long de l’année. Le passage des tests de balles blanche à rouge avait eu lieu la semaine précédente et les résultats annoncés lors d’un grand goûter à 17h, ont vu récompenser les efforts des enfants dont certains prennent le chemin des Monfils, Tsonga ou Mauresmo, et qui sont repartis fièrement avec leurs badges.
Annette Lafond
05/06/2009 – Tribune libre
{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}es mouvements sociaux, dans le public comme dans le privé, sont vecteurs d'une lassitude certaine de la part des salariés face aux employeurs et autres directeurs de services. Ils véhiculent un seul message : l'égalité entre les salariés de Mayotte et leurs collègues de la Métropole, voire de la Réunion.
Du cantonnier de la mairie de Ouangani au garde-champêtre de la mairie de Neuilly en passant par la caissière du groupe Casino, voire le directeur des services du conseil régional du Paca, il s'agit des mêmes obligations, des mêmes devoirs, donc des mêmes droits. Et là-dessus, aujourd'hui, toutes les ambiguïtés (statutaires, réglementaires, économiques) sont levées, comme dans le reste du territoire national.
La problématique est qu'à la fin de ces conflits les chefs d'entreprises ne respectent jamais les protocoles signés, quant aux administrations, elles proposent tout le temps des comités de suivi qui s'arrêtent le jour même de leur mise en place.
Cette démarche démontre clairement le manque de sincérité des administrations, des patrons, face aux revendications des salariés. Pour ces partenaires, le dialogue social se résume à des fourberies, leur permettant de gagner quelques mois, voire quelques années. Ils s'appuient ainsi sur l'aspect assez conciliant des Mahorais en général, mais jusqu’à quand ?
L'élan suscité par le vote du 29 mars dernier par plus de 70% de la population, impose aux partenaires sociaux une politique économique et sociale plus franche, où le tâtonnement n'est plus de mise. Le Mahorais aspire à plus de droits. Il est à la recherche de l'Égalité, de la Fraternité. Il n'accepte plus la palabre politicienne. Il est capable d'arracher ses droits, si toutefois ceux qui les détiennent se refusent de les lâcher.
Le défi du développement qui nous attend nous impose des règles très strictes en matière de gestion de conflits, et pour l'heure le bilan du dialogue social demeure nul pour les organisations syndicales, donc pour les employés, donc pour l'économie du pays.
Alors notre confédération en appelle à la responsabilité de chacun des acteurs sociaux, des patrons de PMI, PME, en passant par Monsieur le préfet, sans oublier les dirigeants des collectivités locales, mairies et autres présidents.
Le développement social et économique ne peut pas se faire au détriment des salariés de cette île. Ces mêmes salariés dans tous les secteurs sont au bout du rouleau, et les raisons du "ras-le-bol" ne manquent pas : une intégration qui ne finit pas, des salaires qui n'augmentent pas, des prix qui flambent, des entreprises qui licencient, des chefs de service, des directeurs qui ne sont jamais sincères dans les négociations.
Face à tout cela, Monsieur le préfet et les responsables politiques locaux se lancent la balle pour savoir qui n'a pas de projets, donc qui a perdu plus d'argent émanant de la solidarité nationale.
La réalité est toute autre. Les salariés savent très bien que si l'État reprend l'argent destiné aux citoyens de Mayotte ce n'est surtout pas par manque de projets. Simplement, il essaye de se défiler, de fuir ses responsabilités, en prenant au passage les collectivités locales comme bouc-émissaire.
Les projets de Mayotte (port, aéroport, routes, écoles, cadastre, état civil, politique sociale) tout le monde les connaît, à commencer par ces soi-disant responsables de tout bord.
Alors, les services de l'État comme les collectivités locales, doivent avoir déjà travaillé depuis tout ce temps, nous exigeons enfin des résultats. Les organisations syndicales, au premier rang desquelles la CGT-Ma, en ont marre du constat (toujours le même), elles exigent des résultats concrets et tout de suite. Des résultats réalisables donc mesurables, bref, la vérité.
L'économie de Mayotte est sous perfusion des aides de l'État. Les entreprises et les salariés sont dépendants de la fluidité de ce transfert. Le déballage des responsables sur la place publique ne nous intéresse pas. D'autant plus que cela fait pratiquement vingt ans qu'ils nous rabâchent la même chose "pas de projet, pas de sous", bien qu'ils n'ont rien fait pour qu'il en soit autrement.
Messieurs les patrons, Messieurs les dirigeants des collectivités locales, Messieurs les secrétaires généraux, nous devons rassembler franchement et sincèrement nos efforts pour accompagner ce pays vers un développement social et économique harmonieux dans le droit commun.
Avec un très fort pourcentage de la population au chômage, en plus de la situation irrégulière du séjour des étrangers (plus de 50% des résidents), sans oublier la crise économique mondiale, la population se cherche un idéal qui s'éloigne chaque jour un peu plus.
En d'autres termes, nous n'avons plus aucune alternative, tous les voyants sont au rouge. Avec cette passivité, la grève générale nous guette, d'autant plus que les organisations syndicales suivent, dorénavant, la mode nationale. Elles travaillent en intersyndicale avec les collectifs et autres associations civiles.
Les salariés sont prêts à durcir les actions revendicatives, puisqu'ils se rendent compte que la grève à la mahoraise, qui consiste à être pragmatique, ne donne pas les résultats escomptés.
Les comités de suivi, les protocoles d'accord, les groupes de travail (même de Très haut niveau), les Révisions générales des politiques publiques, les États généraux sont autant de chambres d'enregistrements pleines de bonnes intentions incrustées de très mauvaises volontés. Elles aboutiront nulle part. Nous devons changer de méthodologie, les salariés nous l'exigent et immédiatement.
Pour la CGT-Ma,
Le secrétaire général