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21/08/2009 – Election de Miss Mayotte 2009

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}rrivées dès 19h30, près de 700 personnes, dont de nombreuses personnalités comme le sénateur Adrien Giraud, se sont installées sur l’esplanade du comité du tourisme sur les chaises et autour des tables installés là pour l’occasion, sous l’œil attentif d’hôtesses avenantes. Sous un beau ciel étoilé Johnny et Denise Harouna ont présenté le jury et les partenaires, avant de laisser la place aux rapides discours puis à une présentation filmée des 11 candidates.

Le président du CG a mis en avant la beauté et le charme de la femme mahoraise et appuyé sur le développement du tourisme dans son discours d’ouverture. Geneviève Leblanc a rappelé que « il y a quelques années, on était trente », mais maintenant, avec Esthel 3ème dauphine de Miss France l’an dernier, « maintenant tout le monde sait où se trouve Mayotte ». Le maire de Mamoudzou quant à lui a reconnu être « émerveillé par tant de tendresse, de grâce et de talent ».

Alexandra Rosenfeld Miss France Miss Europe, Geneviève Leblanc vice-présidente du Comité Miss France, Esthel Née Miss Mayotte 2008, Aziz Patel du comité réunionnais, le président du CG, le président du comité du tourisme, le directeur de SFR Mayotte, une représentante d’Air Austral, la seule conseillère générale Sarah Mouhoussoune… le jury était composé des principaux partenaires de l’évènement. Tout comme les centaines de personnes présentes et les téléspectateurs, le choix s’est affiné au cours de la soirée et des défilés des miss.

En tenue traditionnelle, en maillot de bain, avec paréo, en tenue de ville puis en tenue de soirée, les miss ont ravi le public. Le spectacle était complet avec des artistes variés, des jeunes et des plus âgés, des hommes et des femmes pour entrecouper les passages des miss. On a ainsi pu écouter Bo Houss, Cédia, Chaf Masta, Zaïnouni, Lima Wild, un hommage dansé à Michael Jackson, la troupe TFM, Eco, Mikidache et JR Cudza pour finir. Il y a aussi eu un dynamique défilé de mode avec des mannequins habillées par Just in Maoré.

Le jury a délibéré, le public a voté par téléphone et 8 hôtesses se relayaient incessamment pour prendre les appels et maître Bellot a rassemblé tous ces éléments. C’est finalement Elodie qui remportera autant les suffrages du public que du jury et qui recevra, une larme à l’œil, très émue, le diadème de Miss Mayotte, des mains d’Esthel.

Le 5 décembre prochain, en direct de Nice et sur TF1, après un séjour avec toutes les miss de France et de Navarre en Martinique, 14 millions de téléspectateurs devraient suivre l’élection de Miss France, à laquelle participera Elodie. A la question : « es-tu prête ? », elle a répondu sans hésiter : « Je défendrai mon île jusqu’au bout ! ».

 

L.C.

 


 

Des cadeaux pour les miss

Les partenaires ont répondu présent pour offrir de très nombreux cadeaux à la nouvelle Miss Mayotte, mais aussi à ses dauphines et autres concurrentes qui n’ont pas démérité. Billets d’avion en club pour Paris, la Réunion ou Madagascar, téléphones portables dernier cri et forfaits pour un an, un quad avec assurance d’un an, bijoux, coiffures, maquillages, sacs, vêtements, lingeries, cours pour un permis de conduire, montres, une nuit au Jardin Maoré et des milliers d’euros en espèces… Les miss étaient comblées.

21/08/2009 – Portrait d’Elodie

 

 

{xtypo_dropcap}"B{/xtypo_dropcap}eaucoup d'émotions ! C'est un soulagement et une grande fierté", s'exclamera la miss, quelques secondes après le résultat. Tout au long de la compétition, Elodie s'est faite accompagnée par sa mère, Sikina, ceci jusqu'au bout du suspens : "J'avais très peur quant à l'issue du résultat, mais à présent je suis extrêmement soulagée, très fière et heureuse pour ma fille".

Agée de dix-neuf ans, Elodie ramène donc la couronne de Miss Mayotte au sud de l'île, dans sa commune, dans son village au grand bonheur de la maire de la commune, Roukia Lahadji, présente au comité de tourisme et qui l'a vivement embrassée au terme de la soirée. Tout comme ses cousins et cousines qui ont fait le déplacement jusqu'à la capitale pour la soutenir.

Avec un petit frère et une petite sœur, Elodie vivait avec sa mère à Chirongui, d'où elle est partie l'an dernier pour continuer ses études. Elle était au collège à M'gombani, puis au lycée de Mamoudzou. Sur le plan musical, elle aime tous les styles, mais surtout les nouveautés, les variétés. Elle ne pratique pas de sport en particulier, mais "je fais des étirements toute seule chez moi", nous a-t-elle déclaré. Elle aime beaucoup la musique, le cinéma et les voyages, a-t-elle précisé, en se rappelant de son voyage au Maroc. Née à Paris, elle avait toujours vécu à Mayotte.

En 2ème année de BTS économie familiale et sociale à Toulouse, Elodie devrait rentrer en fin de semaine pour la Métropole afin de poursuivre ses études. D'ici là, comme son prédécesseur Esthel lui a conseillé, la nouvelle miss Mayotte profitera de chaque moment, d'abord auprès de sa famille et de ses amis à Chirongui, avant de poursuivre l'aventure en Métropole. Elodie sait qu'une année très chargée l'attend, mais la sudiste est prête à relever tous les défis.

 

I.M

UNE Mayotte Hebdo N°439 – Vendredi 21 août 2009

UNE Mayotte Hebdo N°439 - Vendredi 21 août 2009ELODIE

Miss Mayotte 2009

> Politique : Chambre territorial des comptes : les finances du CG passées au crible
> Politique : Arrivée d'Hubert Derache – Les grands dossiers du nouveau préfet
> Education : Grève le jour de la rentrée
> Mayotte ECO : Accord en vue sur la gestion dui marché de Mamoudzou
> Tounda : Bilan du FIM 2009 & Interview de Winston Mc Anuff
 

 

20/08/09 – Le maire de Chiconi opéré des membres inférieurs et des côtes

Le maire de Chiconi Issouf Madi M'chindra alias Saïndou Dadaï a été retrouvé avec les jambes et les côtes cassées hier dans la cour de son école à Chiconi hier vers 3 h du matin. Transporté au CHM à Mamoudzou, il a été opéré dans la journée. Les circonstances de l'accident restent mystérieuses, la gendarmerie n'a pas voulu communiquer puisque l'enquête est en cours.

20/08/09 – Rentrée scolaire : grève ou pas grève ?

Alors qu'un préavis de grève illimité à été déposé pour la rentrée scolaire de lundi, le vice recteur a rencontré ce mercredi une délégation de l'intersyndicale du primaire (Snuipp, SE Unsa, FO, Sud éducation). Les syndicats ont tenu à souligner "l'évolution" de leurs relations avec l'administration, à savoir le fait que le vice recteur les ait reçu en personne et non par l'intermédiaire de son directeur de cabinet, et qu'il ait proposé de faire remonter lui-même leurs revendications au ministère. "Compte tenu du changement de ministre, il nous a demandé de réexpliquer nos revendications pour qu'il les transmette", relate Rivo, secrétaire général du Snuipp et leader du mouvement. "Il nous a écouté, a proposé que l'on se revoit dans un mois pour faire le point, mais ça s'est arrêté là."

Certains points de revendication ont été discutés entre l'intersyndicale et Jean- Claude Cirioni, dont le cas des contractuels recrutés entre 2003 et 2007 qui n'ont pas bac+2. Le vice recteur propose qu'ils suivent une formation universitaire pour ensuite se présenter au concours externe. "Nous avons demandé à ce qu'ils puissent se présenter au concours interne, puisqu'ils sont déjà enseignants, qu'ils le passent au niveau bac et suivent une formation double à l'IFM pour atteindre bac+2 en même temps que leur diplôme d'instituteur", explique Rivo qui précise que cela s'est déjà fait. "Le vice recteur n'a pas donné son accord mais n'a pas l'air totalement buté sur le sujet", estime le syndicaliste. Le maintient ou non de la grève est conditionné à des précisions sur cette rencontre proposée par le vice recteur "dans un mois".

"Aujourd'hui nous avons discuté cordialement mais rien négocié. Si M. Cirioni nous donne une date dans un mois, avec la promesse de négociations, alors nous annulons la grève de la rentrée. Nous voulons être surs qu'il se passera quelque chose rapidement, le minimum serait de formaliser ce qui s'est dit aujourd'hui." Un courrier a été transmis au vice recteur pour lui demander un calendrier de rencontre avec ordre du jour. Quoi qu'il arrive, la pré rentrée de vendredi sera faite.

20/08/09 – 1M€ pour les routes de Mamoudzou

20/08/09 – Affaire Colas : plus de 7.000 litres de gasoil détournés

A l'audience du tribunal correctionnel de ce mercredi, pas moins de huit prévenus devaient répondre de leurs actes dans ce que tout le monde appelle désormais "l'affaire Colas". De juillet 2008 à mars 2009, les employés de l'entreprise de BTP ont reconnu avoir détourné et revendu 7.305 litres de gasoil. Avec la complicité du pompiste qui ne fermait pas le cadenas des réservoirs, les sept chauffeurs avaient mis en place un véritable marché parallèle de revente de gasoil sur la route entre Mamoudzou et Longoni. A l'entrée de Koungou, sur la route qui remonte vers la carrière d'ETPC, les clients – des taxis pour la plupart – venaient s'approvisionner les vendredis et mercredis matins pour 1€ le litre. Ils venaient avec leurs bidons et leurs tuyaux pour siphonner les réservoirs.

Maître Lebel, qui représentait la société qui s'est constitué partie civile, a mis en avant "l'absence de notion de vol chez les prévenus, qui ont découvert que c'était une faute grave quand ils ont été licenciés". L'avocate a souligné le sentiment total d'impunité qu'ils éprouvaient alors qu'ils commettaient ces vols, d'autant qu'"ils perpétuaient les combines en les apprenant aux nouveaux". Selon elle, la quantité de carburant détournée avouée par les prévenus serait bien en-deçà de la réalité. Se basant sur le prix du gasoil à 1,30€, elle a réclamé en tout aux différents prévenus 9.496€ de dommages et intérêts. Qualifiant ces détournements de "pratiques visiblement habituelles chez certains chauffeurs, pas tous heureusement", le procureur Yves Dupas a requis 6 mois de prison avec sursis et 1.000€ d'amende pour le pompiste et des peines allant de 500€ d'amende à 6 mois de prison avec sursis et 1.000€ d'amende pour les chauffeurs. Verdict le 21 octobre.

20/08/2009 – Bilan du FIM 2009

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}urant une semaine, les mélomanes mahorais ont pu découvrir des artistes de renom, en provenance des Etats-Unis, de Jamaïque, d'Allemagne, de France, du Nigéria, des Comores, de la Réunion et de Mayotte.

Le Fim a atteint son principal objectif. Placé sous le signe de l'intermusicalité, le tremplin musical mahorais était ouvert à tous les goûts : le reggae, l'afrobeat, la chanson française, la soul, le rock, le blues, le rap, en plus du m'godro, du chigoma et de la chanson locale.

Sur le plan organisationnel, le 11ème Festival InterMizik de Mayotte est le fruit de deux collaborations très importantes entre la direction de l’ingénierie culturelle (Dilce) et la direction de la logistique et des moyens de la Collectivité d’une part et le Sakifo d’une autre part. Cette dernière coopération a engendré "une proposition très osée et qui dépasse les frontières".

A niveau technique, il faut considérer une nette amélioration de la régie son et lumière, offrant un meilleur rendu à tous les concerts, excepté celui de Latéral au début du festival. Le fervent adepte du m’godro endiablé n’avait pas fait sa balance. L’arrivée à Mayotte de plus en plus d’artistes de renommée internationale oblige les techniciens de la Dilce à montrer un "professionnalisme très sérieux". Au final, "tous les artistes étaient très contents".

La sécurité était au rendez-vous et il n'y a pas eu un seul incident. La gendarmerie de M'zouazia, les policiers municipaux de Chirongui et de Mamoudzou et la Croix rouge ont contribué à la réussite de l'évènement. "Les pompiers refusent toujours de s'impliquer", déplore juste le directeur de la Dilce.

 

Un Fim réussi sans Ayo

 

Seulement deux des artistes programmés cette année ne se sont pas produits. La Dilce regrette l'absence de Ayo qui était très attendue dans l'île. Pour des raisons qui ne dépendent pas des organisateurs (un musicien malade rapatrié en Europe), la vedette internationale n'a pas pu se rendre à Mayotte. Le directeur de la Dilce avoue que la non participation du groupe local Horizon est due à une mésentente sur le cachet.

Le carnaval d'ouverture a accueilli l'ensemble des villages de la commune de Chirongui et la première scène musicale du Fim a rassemblé entre 1.500 et 2.000 personnes, assurée par Latéral, Salim Ali Amir et les promoteurs des chants traditionnels mahorais : Kinga Folk, Grofolk, Nourou ya Maoré et Mawa Elwatania. Les concerts du Fim ont ainsi été suivis, à Chirongui comme à Passamainty.

Pour la scène du samedi 8 août livrée par les Mahorais M'toro Chamou, Mwalim Klan et la Nigériane N'néka, la Dilce a comptabilisé près de 500 entrées payantes. Le concert de la chanteuse de blues américaine, Grace, avec Eco, Ardane et Kozman Ti Dalon, le mardi 11 août, a eu 200 entrées.

Plus de 1000 tickets ont été vendus à Passamainty au concert d'Olivia Ruiz et 250 à celui du 14 août qui était réservé aux jeunes talents émergents Djesh et Bo Houss autour des remarquables sud-africains de Tumi and the volume. La scène des "prêtres rastas" The Congos, Black Uhuru et Iqualah avec les ferveurs locales du mouvement, Babadi, Bob Dahilou et Wubani Spirit, le samedi 15 août à Chirongui, a rassemblé près de 2.000 personnes.

 

"Si nous voulons avoir un festival digne de ce nom, il faut que Mayotte mette les moyens"

 

Alain-Kamal Martial évoque certaines "lourdeurs immenses" qu'a connues le 11ème Fim. La plus criante n'est autre que l'insuffisance de moyens financiers. "Le conseil général manque de moyens financiers", reconnaît AKM pour expliquer la réduction du budget du Fim qui était de 100.000 euros. "Nous n'avions que 3.000 euros pour communiquer. Il n'y a pas eu par exemple de publicité télé". La Dilce a tout de même réussi à tenir son pari.

En parlant de télévision, le directeur de la Dilce "condamne fortement le manque d'accompagnement et le laxisme de RFO pour la culture locale. Si Sakifo fonctionne bien c'est parce qu'il est suivi médiatiquement. RFO a toujours eu besoin de notre soutien pour son opération 9 semaines et 1 jour. Elle veut bien accompagner les entreprises locales dans leurs manifestations. Mais pour le Fim, la direction de RFO a refusé tout conventionnement. La culture a besoin des médias".

"A Mayotte, on est soumis à des exigences administratives qui retardent et ralentissement nos actions. Cinq étapes sont à franchir pour pouvoir mettre en place un projet et le faire aboutir, alors que les autres en ont une." AKM cite pour exemple le fait que "jusqu'au 15 juillet 2009, on ne savait pas si le Fim allait avoir lieu ou pas". "Si nous voulons avoir un festival digne de ce nom, il faut que Mayotte mette les moyens", estime-t-il.

 

Une scène à Paris pour le Fim 2010

 

S'appuyant sur le fait que l'organisation du Fim 2009 a été commencée en décembre dernier et pour une meilleure organisation du prochain, le directeur le proposera au vote du budget primitif afin d'avoir un cahier des charges défini dès 2009. Il aimerait que la programmation du 12ème Fim soit disponible sur le net dès le mois de mai 2010.

Le Fim 2009 a pu avoir lieu grâce à une "belle collaboration" avec "des hauts et des bas" : les Mahorais ont eu la chance d'apprécier des concerts de qualité, même si une des têtes d'affiche Ayo n'est pas venue. Et même si il faut attendre le bilan et le diagnostic qui seront faits entre AKM et Jérôme Galabert, pour savoir si la collaboration de Sakifo avec le Fim sera reconduite l'année prochaine, la direction de l'ingénierie culturelle espère élargir son partenariat jusqu'en France, où il envisage d'organiser une scène à Pairs dans le cadre du prochain Fim, avec des artistes mahorais de l'Hexagone et ceux de Mayotte. Pour AKM cette innovation contribuera à la reconnaissance de Mayotte à l'extérieur qui est l'un des objectifs du Fim.

 

Rafik

20/08/2009 – FIM 2009 : Interview avec Winston Mc Anuff

 

 

{xtypo_dropcap}T{/xtypo_dropcap}ounda : Vous avez passé plusieurs jours sur l'île. Quel est votre sentiment sur Mayotte ?

Winston Mc Anuff : Je n'étais jamais venu ici avant. C'est un endroit très beau qui me rappelle mon pays. La végétation, les gens, la vraie vie… Ca rassemble beaucoup à la Jamaïque.

 

Tounda : Mais Babylone (le nom que les rastas donne à la société de consommation, ndlr) est peut-être plus prégnante ici, comparé à la Jamaïque ?

WMcA : Nous sommes dans un système où nous sommes soi-disant indépendants, mais ça ressemble à ici. Sauf qu'en Jamaïque, nous n'avons pas de sécurité sociale. C'est bien que quelqu'un t'apprenne comment pêcher un poisson, pour ne pas être dépendant de quelqu'un pour se nourrir. Mais vivre dans l'indépendance, je pense te fait perdre ta dignité. D'après mon expérience, ça ne te donne pas l'opportunité d'essayer par toi-même parce que l'école ne t'avertit pas sur le système en place.

 

Tounda : Durant votre séjour, vous avez rencontré des rastas mahorais. Que pensez-vous du mouvement rasta ici ?

WMcA : J'ai rencontré beaucoup de gens ici qui vivent leur culture. Ils vont toujours de l'avant. Ils parcourent des milliers de kilomètres depuis le premier pas. D'après ce que je vois, c'est comme en Jamaïque où les gens vivent selon les principes de l'école rasta. Ils sont musulmans et même si tu ne le vois pas avec tes yeux, tu peux voir des rastaman qui te parlent de Bob Marley, de rastafarisme, c'est un état d'esprit. C'est bien de voir les gens vivre leur culture, une vie près de la Nature, dans la réalité. C'est positif. Nous prenons tous un bateau dirigée par Sa Majesté (Jah, le dieu des rastas, ndlr) et essayons de vivre avec nos frères et nos sœurs. La vie des rastas, c'est être contre la négativité.

 

Tounda : Que pensez-vous de la nouvelle vague du reggae jamaïcain avec Buju Banton, Damian Marley ou Elephant Man et de leurs paroles qui s'éloignent de l'esprit antimatérialiste des rastas ?

WMcA : La musique reggae est comme un arbre, avec des racines, un tronc, des branches et des feuilles. Ces artistes sont comme les feuilles, ils ont besoin des branches, du tronc et des racines pour exister. Il n'y a rien de mauvais pour moi. Dans notre vaste monde, c'est normal de voir beaucoup de négatif, car tu as besoin d'encore plus de positif pour le contrebalancer. Certains écrivent des paroles "sales" comme Buju Banton ou Beenie Man, mais ils sont toujours des rastas dans notre vaste monde. Bob Marley et Peter Tosh ont créé une musique qui a engendré différents types de musiques. Tu peux gagner de l'argent avec cette musique, mais si l'âme n'y est pas des mauvaises paroles peuvent rendre les gens pire. Il y a certains points de vue qui me rendent malade, mais c'est à partir de nos erreurs que l'on apprend.

 

Propos recueillis et traduits par Julien Perrot

 


 

Petite biographie

 

Un vieux rasta qui s'implique sur la scène rock française

Winston Mc Anuff, aussi connu sous le nom d'Electric dread, est un chanteur et compositeur de reggae jamaïcain né en 1957 d'une famille de pasteurs. Ce rasta peu connu en France jusqu'au début des années 2000 est l'auteur du titre "Malcolm X" du chanteur Earl Sixteen, considéré comme son meilleur titre. Malgré quelques albums, connus uniquement des grands amateurs de reggae roots, ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard qu'il sera connu en France grâce au label français Makasound. Les deux créateurs du label ont réédité ses deux premiers albums "What the man A deal with" et "Pick hits to click", mais aussi sorti une compilation, "Diary of the silent years".

En 2005, il fera naître avec le label divers projets impliquant des acteurs de la scène rock française. Tout d'abord avec le musicien Camille Bazbaz. Les deux artistes s'étaient rencontrés lors d'un concert de Derrick Harriott : l'un était spectateur et l'autre présent pour le warm-up. Cette collaboration donnera naissance à l'album "A drop", un mélange de rock électronique et de reggae.

Fin 2006, est sorti "Paris' Rockin", une collaboration entre McAnuff et la section instrumentale du groupe Java, mais avec aussi M à la guitare, Cyril Atef de Bumcello à la batterie, et la participation de plusieurs musiciens français. Cet album au son très varié s'éloigne encore un peu plus du reggae avec une rythmique rappelant parfois la funk.

 

Discographie

  • 1978 : "Pick hits to click", sur le label Crystal, réédité en 2006 par Makasound
  • 1980 : "What the man A deal with", sur le label Top Ranking, réédité en 1995 par Crocodisc sous le nom de "One Love" et en 2004 par Makasound sous le nom de "What a man A deal with"
  • 1986 : "Electric dread"
  • 2002 : "Diary of the silent years" (compilation)
  • 2005 : "A drop" avec Camille Bazbaz
  • 2006 : "Paris' Rockin" avec le groupe Java
  • 2008 : "Nostradamus"

20/08/09 – 3ème Festival Médina à Anjouan

Sept groupes se sont succédés sur la scène de la 3ème édition du Médina Festival qui s'est déroulé le week-end dernier. C'est au stade Missiri en plein centre de la capitale anjouanaise, Mutsamudu, que le rideau a été levé vendredi soir vers 21h00 par Maalesh, celui que les Anjouanais appellent désormais le "parrain" du Médina Festival pour sa participation intensive à l'organisation de la manifestation. Lathéral, Mtoro Chamou, Jaojoby et Kozman Ti Dalon de la Réunion ont, durant deux jours, enflammé le public anjouanais. Mutsamudu et Ouani, ont vibré au son du maloya, salegy et mgodro durant ce week-end d'ambiance exceptionnelle où les concerts se sont poursuivis jusqu'à 3 heures du matin.

20/08/09 – Bo Houss a son orchestre

L'artiste Bo Houss continue à se professionnaliser. Le lauréat mahorais de l'opération 9 semaines et 1 jour 2009, qui a représenté l'océan indien aux Francofolies à La Rochelle cet été, s'est concocté une nouvelle formule. Il s'est produit pour la première à Mayotte en live, dans le cadre du Fim, le vendredi 14 août à Passamainty. Pour le porte-parole du mouvement 976, c'est une suite logique de ses expériences vécues ces derniers temps, tant à Mayotte qu'à Paris, aux Francofolies de la Rochelle, scène à laquelle il estime avoir "représenté Mayotte comme il se doit". Bo Houss avoue que ce fut "une belle aventure". "Elle m'a ouvert les yeux sur la manière de travailler et m'ont donné envie d'aller plus en avant", affirme le jeune chanteur.

Son orchestre est composé majoritairement des membres du groupe LabSync. On retrouve Tom à la batterie, Jéjé à la guitare, Deenice au clavier, Fred à la basse, Amex, Ngomwa, El Mafio et Hadj MC, tous quatre chanteurs-choristes. D'autres musiciens viendront compléter le groupe.

Pour sa première représentation, le nouveau groupe a interprété en tout huit titres. Le public a eu droit à des compositions arrangées et qui n'ont fait que, comme il le dit, donner vie à sa musique. L'étoile montante de la chanson mahoraise continue à nous surprendre.

19/08/09 – Un nouveau préfet qui connaît déjà les hommes et les dossiers

Hubert Derache, le nouveau préfet de Mayotte qui succède à Denis Robin, a pris officiellement ses fonctions ce lundi. Après avoir présidé une cérémonie devant le monument aux morts de Dzaoudzi, il a tenu une réception à la case Rocher, en présence de tous les responsables politiques et administratifs de l'île. De 2002 à 2006, Hubert Derache a été conseiller technique au secrétaire d'Etat à l'Outremer où il était notamment chargé du suivi de Mayotte. "Je n'ai pas la prétention de tout connaître puisqu'en trois ans, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, mais les grands dossiers qui structurent le développement de Mayotte sont toujours d'actualité", a-t-il déclaré en préambule de son discours. Citant en premier lieu la lutte contre l'immigration clandestine, il a rappelé que grâce au renforcement des moyens matériels et humains mis en place par l'Etat ces dernières années, le record de l'année dernière de 16.000 reconduites à la frontière pourrait être dépassé avec 18.000 personnes expulsées cette année.

Mais cette politique de fermeté doit selon lui s'accompagner d'une main tendue vers les Comores : "Il faut qu'on puisse, avec l'ambassadeur de France à Moroni mais aussi l'ambassadeur de la zone Océan indien, travailler pour développer la coopération régionale avec les Comores, même si je sais que c'est très difficile et très compliqué". Après avoir évoqué a départementalisation pour laquelle "on fera tout le Pacte et rien que le Pacte", il a ensuite cité pêle-mêle la mise en place, en partenariat avec les collectivités territoriales, des grandes infrastructures pour notre territoire, le développement du tourisme, ou encore celui du logement social. Il a conclu son allocation en rappelant que ce développement doit se faire de manière durable. Au sujet de la grève à la Crec qui dure depuis maintenant deux mois, M. Derache a promis de recevoir les agents "d'ici la fin de la semaine" mais il leur a toutefois dit qu'il "n'avait pas de baguette magique".

Enfin, quand à la saisine de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur les finances catastrophiques du conseil général, il a affirmé que c'était un souhait à la fois de la préfecture et de la Collectivité. Précisant la procédure engagée, il a rappelé que "le conseil général aura un délai d'un mois pour faire des remarques par rapport au premier diagnostic qui a été fait par la CRC et ensuite elle décidera si oui ou non les mesures attendues par le conseil général sont de nature à le relever financièrement. Si d'aventure, ce n'est pas le cas, la préfecture prendra ses responsabilités, c'est-àdire qu'elle exécutera de manière autoritaire le budget. Je n'espère pas, bien évidemment, arriver à ces extrémités-là". Une fois le mois de Ramadan passé, le préfet effectuera une visite dans chaque commune de Mayotte.

19/08/09 – Premiers entretiens du nouveau préfet avec les élus locaux

Le nouveau préfet Hubert Derache, qui a pris ses fonctions lundi, a rencontré le président du conseil général Ahamed Attoumani Douchina ce mardi après midi. D'après un communiqué du conseil général, cet entretien d'une heure a permis d'évoquer les sujets du haut débit, pour lequel le CG attend une intervention de l'Etat ; du port de Longoni dont le coût d'objectif a dépassé 40M€, ce qui amène le CG à demander une participation de moitié de l'Etat ; le fond de développement économique, social et culturel dont le Conseil Général souhaite la création en 2010 ; l'immigration clandestine ; le nouvel aéroport et l'allongement de la piste d'atterrissage de l'aéroport pour lesquels le CG souhaite que le calendrier prévisionnel puisse être respecté ; la dotation de compensation du transfert de compétence de la formation professionnelle, compétence exercée par le CG depuis le 1er janvier 2008 sans avoir reçu de dotation de compensation à ce jour, cela représente un peu plus de 6 millions d'euros par an.

Ont également été abordés le sujet de la répartition du patrimoine ; de l'intégration de la fonction publique territoriale pour laquelle le Conseil Général attend la parution du décret en août comme cela avait été souligné ; et enfin du Fond intercommunal de péréquation, créé en 2007 et prélevé à hauteur de 20% sur les ressources fiscales du département. Le conseil général demande à l'Etat de ramener le taux de prélèvement à 10%. Hubert Derache se rendra en visite à la mairie de Mamoudzou ce mercredi. A partir de 11h, il y rencontrera le conseil municipal, visitera les locaux de l'hôtel de ville pour découvrir les principaux services et s'entretiendra en tête-à-tête avec le maire Abdourahamane Soilihi.

18/08/09 – Fim 2009 : une édition encourageante

La 11ème édition du Festival Intermisik de Mayotte (Fim) a pris fin dimanche soir, après neuf jours de concerts et de fêtes sur les stades de Passamainty et Chirongui. Si la direction de l'ingénierie culturelle du conseil général de Mayotte (Dilce), organisatrice de l'événement, n'a pas encore communiqué les chiffres de la fréquentation, il est permis de croire que cette édition a été plus suivie que la précédente, notamment grâce à une programmation éclectique, solidifiée par le partenariat initié cette année avec le prestigieux festival Sakifo, qui se déroule chaque année à la Réunion au mois d'août. En effet, après leur prestation sur l'île de la Réunion lors du Sakifo, sur les 70 artistes présents à la Réunion, plusieurs (Nneka, Olivia Ruiz, Grace, Tumi and the volume…) ont accepté de faire un crochet par Mayotte, sous l'impulsion de Jérôme Galabert, fondateur et directeur du festival réunionnais, et d'Alain Kamal Martial, directeur de la Dilce. Une vraie chance pour Mayotte et ses habitants, qui ont pu voir se produire sur scène des grands noms de la chanson internationale et française, à des prix abordables (entre 3€ et 10€). D'un autre côté, des artistes locaux (Bo Houss, Lathéral et Jimmy) se sont aguerris sur les planches des scènes de Saint-Pierre et ont ainsi bénéficié d'un vrai tremplin en se produisant lors du concert d'ouverture du Sakifo.

24h seulement après la clôture de cette première collaboration, il reste cependant difficile d'en tirer un bilan exhaustif. L'organisation, certes un peu chaotique en interne, était difficile à mettre en place sur deux sites différents, mais a finalement permis au public d'apprécier des concerts de qualité, dans de meilleures conditions techniques que l'an passé, et ce à Mamoudzou comme dans le sud de l'île. L'initiative sera-t-elle renouvelée ? "Nous allons d'abord en parler avec Alain Kamal Martial. Il y a bien sûr des choses à revoir. Nous ferons un bilan ensemble et puis un diagnostic, et nous aviserons en fonction", a déclaré samedi M. Galabert. Si l'homme n'a pas caché son énervement face à certains problèmes techniques et logistiques, il a également souligné "les difficultés surmontées par l'équipe de la Dilce, qui a, au final, réussi à offrir un beau spectacle durant plus d'une semaine aux Mahorais", avant d'égrainer une liste de suggestions, tels que des partenariats privé et public, ou encore des contrats de sponsoring qui pourraient être proposés afin de donner au Fim une dimension encore plus importante dans la zone océan Indien.

18/08/09 – Iqula et The Congos découvrent Chirongui

Les artistes jamaïcains qui ont mis le feu sur la scène de Chirongui, samedi soir jusqu'à 4h du matin pour le dernier concert du Festival InterMizik de Mayotte 2009 ont été invités par les élus à découvrir la commune, lundi dans l'après-midi, avant leur retour en Amérique. Au programme : une visite à l'ancien village de Poroani nommé Dzaoudzi, ainsi qu'au Talmalande (terre blanche) et au M'roumani de Chirongui. Le M'roumani, "une rivière connue pour ses vertus aphrodisiaques" selon les villageois. Elus et artistes ont entre temps partagé un thé dans une ambiance particulièrement conviviale. Dimanche en fin de journée, un m'biwi géant animé par Les Vikings mettait un terme à l'événement.

18/08/09 – Un quatrième mois déficitaire en termes de précipitations

Dans son dernier bulletin hydrologique sur la situation au 31 juillet, la Direction de l'agriculture et de la forêt note que Mayotte connaît son quatrième mois déficitaire en termes de pluies. Pour le mois de juillet, les cumuls mensuels précipités sont très inférieurs aux normales de saison et le nombre de jours de pluie est également inférieur aux normales. "L'impact occasionné par cette absence de précipitations est faible et n'engendre pas une baisse anormale des ressources en eau. Globalement, les débits des rivières baissent en suivant les normales de saison" rassure toutefois le rapport. Les niveaux des nappes phréatiques du Nord et du Sud suivent également les normales et ceux du Centre sont même au-dessus des maxima de saison. Au début du mois de juin, les retenues ont commencé leur vidange mais les taux de remplissage respectifs des retenues de Combani et de Dzoumogné sont encore de 93% et 92%, ce qui équivaut à une réserve disponible de 3,26 millions de m3.

18/08/09 – Le PSM veut prendre une part primordial sur l’échiquier politique régional

Le Parti Social Mahorais de Saïd Ahamadi Raos a tenu son université d'été ce week-end à Mamoudzou. Le but de ce rassemblement était de réfléchir à la stratégie que le parti mènera dans l'année à venir. Le premier axe est d'abord de se positionner sur l'échiquier politique local et régional et d'y jouer un rôle influent. "Nous avons remarqué que beaucoup de jeunes s'intéressent à notre parti, nous avons 4000 adhérents. Nous voulons être la première force politique de la fédération des partis progressistes de Mayotte en 2011 et nous imposer face à l'UMP" affirme le président Raos. Pour cela, il compte sur le soutien de tous les partis à l'exclusion du Nouveau Centre, mais aussi sur l'Alliance des Outremers d'Elie Hoarau qu'il a soutenu pour les élections européennes. La formation née à Koungou se félicite d'ailleurs des défaites subies à l'UMP à M'tsangamouji et Sada.

Pour arriver à une équité sociale, le PSM souhaite que la matière grise mahoraise soit employée à bon escient. "La majorité du Conseil général et certaines collectivités pratiquent une politique d'embauche condamnable. On recrute trop d'agents de catégorie C, alors qu'on a besoin d'agents de catégorie A et B. On veut des gens qualifiés, pas des fils de ou amis de. Le népotisme à l'africaine, on n'en veut pas. Les jeunes créateurs d'entreprises mahorais ne sont pas soutenus, idem pour les PME/PMI." Raos compte sur la construction de logements sociaux, une meilleure gestion des collectivités et un respect de l'identité mahoraise pour redonner l'espoir et du travail aux Mahorais.

17/08/09 – 11 candidates en compétition pour Miss Mayotte le 20 août

Cette année, l’opération Miss Mayotte a commencé tardivement, en juin au lieu de février. Les castings se sont déroulés du 16 au 31 juillet. Bien que le délai de recrutement soitcourt, une trentaine de jeunes filles qui avaient les critères exigés s’est présentée. Pour Véronique du CDTM, cette large participation présente « les premiers signes d’une réaction spontanée de la part des jeunes filles ». « On commence à identifier le résultat du travail initié depuis trois ans ». L’opération Miss Mayotte s’ancre ainsi de plus en plus dans l’île. A l’issue des rencontres, onze candidates ont été choisies selon les critères suivants : être de nationalité française, née à Mayotte ou d’origine mahoraise, âgée de 18 à 25 ans, célibataire et sans enfant.

Sandati, Aïcha, Habiba, Stanisla, Rhaïmy, Chamsia, Elodie, Nissoiti, Chaëla, Naïma et Nassuyati sont les candidates à l’élection 2009 de Miss Mayotte. Elles sont âgées entre 18 et 23 ans. Cinq viennent de Petite Terre, quatre de Mamoudzou et deux de Chiconi et Chirongui. Les onze prétendantes sont en formation depuis mardi dernier. Elles auront à se présenter dans quatre thèmes : tenue traditionnelle, contemporaine, en maillot de bain et de soirée. Les organisateurs promettent un décor très esthétique. Une véritable invitation au voyage, en Inde, est annoncée… pour une ambiance Bollywood. En plus, un mélange de danses témoignera de notre identité mahoraise.

Esthel Née, Miss Mayotte 2008 et 3ème dauphine de Miss France 2009, sera présente lors de l’élection et couronnera la nouvelle ambassadrice. Seront également présentes à la soirée du 20 août, Geneviève Leblanc, représentante officielle du Comité Miss France, et Alexandra Rosenfeld qui n’est autre que la Miss Europe 2007. Cette année, l’élection se déroule sur le parvis du comité départemental du tourisme. Selon Véronique du CDTM, ce lieu pourra accueillir 500 personnes et sera fermé par des barrières. Pré-vente des billets (20€) jusqu’au 19 août à 16h30 au CDTM et Boutique SFR Kawéni. Pour tous renseignements: 0269.61.09.09 (CDTM).

17/08/09 – Les Diables Noirs remportent la 3e Caravane Foot

Vendredi après-midi, la ligue de football a organisé la phase finale de la 3e édition de la Caravane Foot au stade de Kavani. Cette épreuve réservée aux enfants nés en 1995 et 1996 a d'abord comporté une phase de qualifications sur l'ensemble des commun es de Mayotte. Pour la phase finale, 12 communes ont été représentées. La finale a été remportée par les Diables Noirs de Combani représentant la commune de Tsingoni face à l'AS Sada (1-0). Le prix du fair-play est revenu quant à lui à Racine du Nord d'Acoua.

14/08/09 – L’ancienne centrale électrique de Kawéni déménage en Grande-Comore

Six groupes électrogènes de la société Henri Fraise qui ont été chargés hier à Longoni pour être installés dans les prochains jours en Grande-Comore. La Ma-Mwé a du mal à fournir de l'électricité en continu sur le territoire comorien et la vente des 11 groupes d'une puissance totale de 11 MW qui fournissait EDM en électricité pendant 2 ans et demi avant la mise en marche de la centrale de Longoni, permettra aux Comoriens d'avoir de l'électricité 24 h sur 24. "Quand on a de l'eau et de l'électricité, on peut développer un pays" résume Fabrice Moussel, directeur de Henri Fraise Mayotte et qui a été à l'origine d'un accord avec les autorités comoriennes pour la vente de la centrale située autrefois à Kawéni. A partir du 24 août, Moroni ne devrait plus subir de coupures de courant et Fabrice Moussel estime qu'à partir du mois d'octobre, ce seront tous les Comoriens (une opération du même type est prévue pour Anjouan et Mohéli) qui auront le courant 24 h sur 24. Le transport sera effectué par la SGTM de Michel Labourdère et plus particulièrement pour ce premier convoi avec le Kéboun.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes