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28/08/2009 – Education : Rentrée scolaire

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a tournée vice-rectorale de la rentrée, c'est une machine bien rodée. Accompagné de son équipe restreinte, Jean-Claude Cirioni déambule dans une école maternelle, une élémentaire puis un établissement secondaire, discute avec les directeurs, les enseignants, salue les enfants, vérifie la bonne marche de cette journée de démarrage, et passe à l'étape suivante. Thématiques de cette rentrée 2009 qui s'est déroulée en Petite Terre : le lavage des mains (voir encadré), grippe A oblige, et l'accueil des enfants dans le premier degré. A commencer par la maternelle qui se doit d'accueillir à compter de cette année tous les enfants de 4 ans en moyenne section.

Avant les grandes vacances, le vice-recteur avait annoncé avoir tous les postes nécessaires à cette mesure et prévenu que si les locaux ne suivaient pas, il organiserait des rotations. "Je préfère voir des écoles en rotation que des enfants dans la rue." A Labattoir 6, vaste maternelle qui accueille 288 enfants, les classes comptent en moyenne 32 élèves, ce qui représente la moyenne sur toute l'île selon M. Cirioni, qui en profite pour rappeler que la promesse de Fillon sur un maximum de 28 par classes ne concerne que l'élémentaire…

A Labattoir 6 a été créée cette année une classe double niveau petite/moyenne section, pour éviter de faire cohabiter une classe surchargée avec une autre en sous-effectif. Un dispositif étendu à plusieurs établissements, que le vice-recteur salue et entend voir mis en place en élémentaire, parce qu'il permet à la fois de respecter l'effectif maximum de 28 et de "faire évoluer les pratiques pédagogiques des enseignants". Le système est en effet jugé profitable aux élèves comme aux maîtres.

 

Mettre en place les horaires métropolitains avec cantine

 

Un système de double niveau que le directeur de l'école élémentaire de Labattoir 2 entend bien mettre en place rapidement pour harmoniser ses effectifs de classes, qui tournent autour de 26 élèves. "C'est une école située dans une zone à forte densité, ce qui signifie que cet effectif peut être respecté partout", rappelle M. Cirioni, qui précise que le vice-rectorat a mis en place une "cellule de réaction rapide", pour régler au fur et à mesure les problèmes d'effectifs et être opérationnels le plus rapidement possible.

Le vice-recteur profite de cette visite pour exposer au préfet Hubert Derache et au maire de Labattoir son projet d'instaurer dans une école – qui n'a pas de rotation – les horaires métropolitains, soit 8h30–16h30, avec pause déjeuner de 2 heures. "Ceci nécessite bien sur un travail avec les maires pour mettre en place une collation correcte à midi. Je souhaiterai instaurer ceci dans une école par circonscription, pour montrer que c'est possible et ensuite le généraliser."

Le projet pourrait bien démarrer cette année, le vice-recteur attend de trouver un fournisseur de collation fiable sur Mamoudzou pour débuter dans une école au deuxième ou troisième trimestre. "A terme, on pourrait mettre en place des cuisines centrales par circonscription… mais quand nous y arriverons je ne serais plus là !"

La tournée s'achève au lycée de Pamandzi, qui inaugure cette année sa toute nouvelle extension, l'occasion de montrer les bienfaits des bâtiments modulaires chers au vice-recteur, qui ont accueilli toute l'année dernière une partie des élèves du lycée et sont réutilisés cette année pour ceux du collège de Pamandzi qui doit lui aussi être agrandi.

 

Enseigner enfin le français comme langue étrangère

 

Bâtiment esthétique conçu par JVO, qui offre une vue imprenable sur le lagon et sa barrière de corail, l'extension comprend 28 salles et accueille deux tiers des effectifs de l'établissement qui dépasse de peu les 1.000 élèves. Evoquant cette extension qui a coûté près de 9 M€, M. Cirioni estime que François Fillon n'a pas exagéré en parlant d'"investissements massifs" dans l'éducation à Mayotte. "En 5 ans, le budget à doublé", rappelle le vice-recteur.

Autre promesse du Premier ministre lors de sa visite dans l'île, le deuxième lycée de Mamoudzou existera lorsque le vice-recteur aura trouvé un terrain, avec l'aide du président du conseil général et du maire de Mamoudzou qu'il doit rencontrer à ce sujet en septembre. Avant cela, le lycée de Dembéni sera sorti de terre. Les travaux doivent débuter dans les mois qui viennent pour une ouverture à la rentrée 2010. Une rentrée 2010 que le vice-recteur est parti dès lundi soir "négocier à Paris avec le ministre Luc Chatel", notamment l'ajout de postes pour l'accueil des enfants dès 3 ans qui sera obligatoire.

Parmi tous les nouveaux postes obtenus cette année (voir encadré), le vice-recteur compte désormais plusieurs inspecteurs d'académie – inspecteurs pédagogiques régionaux pour étoffer son équipe. Sur ces quatre IA-IPR, comme on les appelle dans le jargon, l'un est spécialisé en français langue étrangère (FLE) et sera la pierre angulaire du combat que mène le vice-rectorat pour la maîtrise du français. Cette inspecteur en FLE travaillera autant dans les collèges où des heures supplémentaires ont été dégagées pour la pratique du français qu'à l'IFM avec les instituteurs stagiaires.

A ses côtés, un IA-IPR spécialisé en mathématiques, un autre en sciences et techniques de gestion pour travailler sur le niveau des bac STG et un dernier spécialisé en anglais, qui doit mettre en œuvre le cadre européen des langues vivantes. Avec tout son staff, le vice-recteur fera un bilan officiel le 10 septembre de la rentrée dans cette "académie en plein boom".

 

Hélène Ferkatadji


 

Les chiffres de la rentrée 2009

 

77.643 élèves prévus dont :

Primaire :

  • 48.993, soit +5,7% par rapport à 2008
  • 12.821 en maternelle
  • 30.720 en élémentaire
  • 5.452 en primaire PPF

Secondaire :

  • 28.650, soit +7,7% par rapport à 2008 (hors UFA)
  • 19.620 en collège
  • 6.293 en lycée
  • 107 en Segpa
  • 290 en UFA

 

559 créations de postes dont :

Dans le 1er degré :

  • 100 postes représentant des créations nettes (dont 40 accueillent les sortants de l'Institut de formation des maîtres)
  • 120 postes consacrés à la session 2009 du concours
  • 250 postes consacrés à l'intégration (passage d'instituteur CDM à instituteur Etat)

 

Dans le 2nd degré :

  • 100 postes d'enseignants
  • 2 postes d'infirmiers scolaires
  • 2 postes d'agent
  • 19 équivalents temps plein d'assistant d'éducation
  • 2 postes d'inspecteurs d'académie
  • 3 postes de direction : principal du K2, et proviseurs adjoints à Kahani et Dzoumogné
  • 1 poste d'ingénieur régional des travaux publics

 


 

Les nouveautés de la rentrée

– Généralisation de l'option mathématiques et physique informatique en lycée grâce à son ouverture au lycée de Chirongui

– Ouverture d'une UPI au collège de Passamainty

– Ouverture d'une nouvelle Segpa au collège de Dzoumogné

– Ouverture des niveaux 5e Segpa aux collèges de Dembéni, Kawéni et Tsingoni à la suite de la 6e ouverte en 2008

– Option mathématiques désormais proposée en série L au lycée de Chirongui

– Option mathématiques désormais proposée en série ES et S au lycée de la Cité du Nord

– Les 6e de la Cité du Nord ont déménagé cette année au collège de M'tsangamouji qui accueillera progressivement les autres classes pour faire de la Cité du Nord un lycée uniquement

– Généralisation de tous les bacs pro en 3 ans

– Accentuation du caractère général et technologique du lycée de Mamoudzou par l'intégration des secondes précédemment implantées au collège de Doujani

– Affirmation du caractère professionnel du lycée de Kawéni par l'intégration des sections d'enseignement professionnel (SEP) précédemment implantées au lycée de Mamoudzou

 

 


 

Se laver les mains contre la grippe A

C'était la question posée à chaque classe visitée ce lundi par le vice-recteur et le préfet : "qui s'est lavé les mains ce matin ?" En primaire, le nombre de mains levées est… inquiétant. Au lycée évidemment, on s'approche de la majorité. Cet intérêt soudain pour l'hygiène vient bien sûr du risque de grippe A/H1N1, contre laquelle le vice-rectorat et la Dass font de la prévention de masse.

Des affiches dans toutes les classes sur les règles d'hygiène et les premiers symptômes de la maladie, une plaquette bilingue pour chaque élève ainsi qu'un savon, constituent le kit de base. Au-delà de 3 cas, le préfet a la possibilité de fermer une classe, voire une école. A un niveau plus élevé, le vice-rectorat travaille avec le ministère à l'élaboration d'un plan pour la diffusion des cours à domicile, si l'épidémie atteignait une grande partie de la population.

UNE Mayotte Hebdo N°440 – Vendredi 28 août 2009

UNE Mayotte Hebdo N°440 - Vendredi 28 août 2009Rentrée Scolaire

Tous à l'école dès 4 ans

> Politique : Chambre territorial des comptes : Le président du CG contre-attaque
> Education : Le boom des écoles associatives
> Santé : La grippe AH1N1 se propage rapidement dans l'outremer
> Mayotte ECO : BTP – Les entreprises tirent la sonnette d'alarme
> Tounda : Danse contemporaine – Mayotte brille dans la région

 

27/08/09 – 5 nouveaux cas de grippe A à Mayotte

Dans son point épidémiologique n°2 daté du 25 août, la cellule inter-régionale d'épidémiologie (Cire) Réunion-Mayotte rapporte que 5 nouveaux cas de grippe A(H1N1)2009 ont été confirmés la semaine dernière, ce qui porte à 9 le nombre de cas comptabilisés sur l'île depuis le mois de juillet. Les 5 nouveaux cas sont autochtones. Par ailleurs, la Cire a identifié 6 nouveaux cas de grippe A saisonnière (non H1N1 2009), ce qui porte le total à 13 cas de grippe A saisonnière. Mais si le nombre de cas augmente significativement, Mayotte est pour l'instant épargnée par l'épidémie, qui s'étend très rapidement dans l'hémisphère sud de l'Outremer français, avec 7.800 cas recensés à la Réunion et 5 décès en Nouvelle-Calédonie, où 20.000 personnes seraient contaminées. La Cire précise qu'il n'y a pas d'augmentation significative du nombre de passages aux services des urgences du CHM pour fièvre ou toux, ni du nombre total de passages mais n'est pas très optimiste pour l'avenir :

"La rentrée scolaire et le début du Ramadan cette semaine risquent de contribuer à une diffusion plus rapide des virus grippaux au cours des semaines prochaines", peut-on lire dans les conclusions du point épidémiologique. "Le virus a été introduit récemment à Mayotte, environ un mois plus tard qu'à la Réunion" explique le Dr Tinne Lernout qui coordonne la surveillance de la grippe à Mayotte. "On va suivre probablement la même évolution que les autres pays de l'hémisphère sud". La grippe A(H1N1) n'est pas plus dangereuse que les autres grippes mais comme c'est un nouveau virus, personne n'est protégé : "On ne meurt pas plus de ce virus mais il y aura plus de cas que les autres années", indique le Dr Lernout. Des sessions d'information du personnel médical du CHM et des médecins libéraux ont été organisées pour faire face à l'épidémie qui s'annonce, avec la distribution de masques anti-projection. Les animateurs relais de la DSDS sont également en train d'effectuer des visites à domicile pour informer la population des mesures d'hygiène à prendre si l'un des membres de la famille est contaminé.

La grippe A est en effet un virus extrêmement contagieux : "Il faut se laver les mains au savon régulièrement et nettoyer les surfaces touchées par le malade. Celui-ci doit éternuer et tousser dans un mouchoir, le jeter à la poubelle, se laver les mains et éviter de cracher par terre. Il doit aussi porter un masque pour protéger son entourage. Une vingtaine de masques seront distribués à chaque patient, qui doit le mettre à chaque fois que quelqu'un entre dans la pièce". Les personnes qui ont risque plus élevé de faire des complications sont les nourrissons de moins d'un an, les femmes enceintes, les personnes qui ont des maladies chroniques comme l'asthme, des problèmes cardiaques ou du diabète et les personnes obèses. D'après les premières constations au niveau mondial, celles qui seraient les plus protégées sont les personnes de plus de 65 ans qui auraient contracté par le passé un virus presque identique.

27/08/09 – Le Cnam ferme ses portes vendredi

"J'ai le regret de vous annoncer la fin prochaine de l'activité de notre Centre régional." C'est en ces termes que débute le courrier transmis à tous les étudiants du Cnam pour les avertir de la fin prochaine de l'établissement. En effet, après s'être battu pour obtenir le vote par le conseil général de la subvention annuelle permettant au Cnam de fonctionner, subvention votée et versée – en partie – bien trop tard, son président Mustoihi Mari ne pourra bientôt que constater le décès de ce centre qui comptait 300 auditeurs (étudiants). Vendredi, le Tribunal de commerce aura à statuer pour fixer l'avenir de l'association. "Dans son rapport final, l'Administrateur Judiciaire a déjà préconisé de procéder à la liquidation de cette association, au motif qu'elle ne peut fournir aucune garantie pour l'obtention de ses futures recettes", annonce le courrier. "Ceci concerne particulièrement le reliquat de la subvention attribuée au début du mois de mars et pour laquelle le Conseil Général semble dans l'incapacité d'assurer la totalité du paiement."

Conséquences directes de cette situation : le Cnam ferme définitivement, les employés sont licenciés, les formations arrêtées et la session d'examens de rattrapage de septembre annulée. "On a tué le Cnam pour avoir la tête de son président qui est dans l'opposition au CG mais en fait c'est la tête des étudiants qu'on a eu", estime Boinali Saindou, en formation comptabilité gestion depuis 2 ans. Cet employé de la chambre d'agriculture, qui n'avait plus qu'une matière à valider, estime que "c'est une décision purement politique. Le CDTM aussi a des problèmes de financements, mais on a réussi à le maintenir en vie car son président est dans la majorité. Le Cnam est une chance pour beaucoup de monde, il permet d'évoluer professionnellement, c'était une structure importante pour Mayotte, cette histoire est choquante", poursuit cet étudiant, qui en appelle à tous ceux qui se retrouvent, comme lui, dans l'impossibilité de finir leur formation, à se regrouper pour agir.

27/08/09 – 15 cartons de fournitures scolaires pour Madagascar et les Comores

Comme tous les ans avant la rentrée, le Lions Club Mayotte Ylang a organisé une collecte de fournitures scolaires à destination des plus démunis samedi 22 août à Jumbo Score et Hyper Discount. Cette année, 15 cartons d'effet scolaires ont pu être collectés par les bénévoles du Lions Club et leurs cadets du Léo Club Arc-en-Ciel, qui seront redistribués aux élèves de l'école d'Amdape à Madagascar, rénovée et gérée par le club-service depuis 10 ans. Une autre partie sera envoyée à la branche de Moroni du club qui la redistribuera dans les écoles comoriennes.

27/08/09 – La Crec au point mort depuis deux mois

En grève depuis le 24 juin à l’appel de la CGTMa, les 39 rapporteurs et les 6 secrétaires de la Crec (Commission de révision de l'état-civil) ont rencontré le nouveau préfet Hubert Derache vendredi dernier pendant plus de quatre heures, mais les négociations n'ont toujours pas abouti service administrativo-judiciaire chargé de la reconstitution des actes d'état-civil d'avant 2000 sont toujours inquiets pour leur avenir, une fois la Crec dissoute en mars 2011. Ayant compris que c'est juridiquement impossible, ils ne réclament désormais plus leur intégration dans la fonction publique de droit commun mais leur titularisation "pour travailler de manière sereine", explique l'un des agents grévistes. "Nous avons signé un CDI en 2007 pour la plupart d'entre nous mais nous pensions que deux ans plus tard, on nous redessinerait le redéploiement des effectifs, selon quelles modalités, et quelles formations nous allons suivre car nous venons tous d'horizons très différents. Le problème, c'est qu'on ne voit pas ce qui va nous arriver".

Les agents contestent également la nouvelle procédure qui a pour but d'accélérer le traitement des dossiers : selon eux, elle va alourdir le travail des rapporteurs et va les obliger à se déplacer plus souvent. C'est pourquoi ils réclament une indemnité forfaitaire de 150 € car "on ne veut pas avancer les frais qui nous reviennent cher et ne sont remboursés que 4 mois plus tard. On ne peut pas demander de factures aux taxis et c'est décourageant de remplir les déclarations", toujours selon le même agent. Ils veulent également une augmentation de leur rémunération : "On n'a eu aucune augmentation de salaire depuis 2001 : le passage du 10ème au 11ème échelon ne représente que 100 € bruts". Mardi soir sur le plateau télé de RFO, Hubert Derache a affirmé qu'un accord sur l'amélioration des conditions de travail a été trouvé mais que les négociations ont échoué sur l'augmentation des rémunérations : "Le souhait pour eux de pouvoir bénéficier, avec un an d'avance par rapport à ce que l'administration avait prévu, de la réduction de l'ancienneté sur le 11ème échelon, là-dessus on a un point de désaccord. Moi, j'ai fait une proposition de donner 3 mois supplémentaires mais je ne peux pas aller au-delà parce que je n'ai pas les moyens financiers pour pouvoir accompagner cette mesure, d'autant plus que je suis obligé de tenir compte de l'évolution de la carrière des agents qui sont fonctionnaires et donc si je leur accordais davantage par rapport à ça, je leur accorderais un bénéfice très important". En attendant le retour du préfet parti en Métropole jusqu'au 4 septembre, les négociations restent aujourd'hui au point mort, au détriment des Mahorais qui pour certains attendent leurs papiers depuis des années.

27/08/09 – Matulay fait sa rentrée le vendredi 4 septembre au Djembé

Les amoureux de la randonnée sont invités à une rencontre qui aura lieu le vendredi 4 septembre prochain au Djembé (restaurant situé en face de la bibliothèque départementale à Cavani-Mamoudzou). Organisée par l'association Matulay Explorer pour relancer ses activités de la nouvelle saison, cette réunion a pour objectif, précise Franck, secrétaire de la formation des randonneurs, l'élaboration du programme des activités, l'inscription et le paiement des cotisations 2009-2010.

Matulay Explorer annonce déjà trois sorties. La première est prévue le dimanche 13 septembre et vous propose la découverte des crêtes de Bandrélé pou une remise en jambes et l'accueil des nouveaux. La seconde a lieu le 20 septembre en Petite Terre, à la découverte des piscines de Papani. La dernière sortie est une ascension du mont Choungui. Elle est programmée le 27 septembre. Les coordonnées de la personne à contacter pour ces sorties seront données lors de la rencontre du 4 septembre.

Nouvelle émission sur Télé Mayotte

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}e mardi au restaurant Le Faré de Petite Terre, les techniciens s’affairent autour du grand baobab sur la terrasse, le lieu de tournage de la toute nouvelle et première émission dédiée à l’art culinaire mahorais. Eclairage, caméras, micros : tout le matériel nécessaire à la production d’une émission de qualité est réuni pour mettre en valeur les recettes originales d’Andjizi. Devant la caméra d’Adrien Lhomme, opérateur de prise de vue, et du micro de Gwenaël Le Bigot, ingénieur son du studio Acoustik, Andjizi communique tout son enthousiasme à faire la cuisine.

 

Aujourd’hui, notre gourmet prépare devant les caméras des brochettes de volaille sauce cannelle fruitée, « une recette très parfumée avec un goût sucré-salé ». Andjizi suit avec attention les conseils de Geoffroy Balandreau, le réalisateur, sur la manière de s’exprimer, de présenter les ingrédients et de les disposer sur le plan de travail. Plusieurs prises sont nécessaires à cause des hésitations, des lapsus et des fous-rires d’Andjizi, qui prend pourtant son travail très au sérieux.

 

 

Mayotte était la seule station des Dom-Tom sans son émission culinaire

 

 

Ce projet d’émission a été écrit et protégé par Geoffroy Balandreau il y a 2 ans et demi, alors qu’il travaillait à l’époque en tant que technicien radio pour RFO, quand il s’est rendu compte que Mayotte était « la seule station dans les Dom-Tom sans sa propre émission culinaire ». C’est justement à la radio qu’il a rencontré Andjizi, qui à l’époque animait une chronique culinaire tous les samedis intitulée « Oupissi ». Le pilote de l’émission a été tourné il y a un an et demi, mais le montage financier a été long à réaliser et il a fallu trouver un parrain pour sponsoriser l’émission (Somagaz).

 

Depuis qu’il s’est associé avec Thomas Crinquette il y a un an dans la société First Prod, Geoffroy Balandreau est devenu à la fois producteur et réalisateur de l’émission. En tournage depuis trois mois, 12 émissions ont déjà été enregistrées. En dehors de la météo quotidienne, c’est la première fois que l’entreprise vend un programme audiovisuel à RFO.

 
 

Des recettes originales pour valoriser les produits locaux

 

 

Diplômé de l’école hôtelière de Poitiers, Andjizi a travaillé dans divers hôtels de cette ville et a passé 6 ans au Futuroscope, en tant que commis de cuisine puis chef de partie. Parmi les 200 cuisiniers du parc d’attraction, il a appris à préparer aussi bien de la restauration rapide que de la gastronomie traditionnelle. Après 15 années passées en Métropole, il rentre à Mayotte en 2000, mais est un peu déçu par les restaurants de l’île dont les équipes sont moins professionnelles que celles dont il a fait partie.

 

Il a donc décidé d’être chef cuisinier au CHM pendant 4 ans, puis est devenu responsable de la production culinaire à la Sodexo (restauration collective). C’est lui qui a mis en place la première cuisine centrale de Mayotte à la Zone Nel. Aujourd’hui, il occupe toujours les mêmes fonctions à Panima, l’usine agro-alimentaire d’Ironi Bé. Son expérience professionnelle lui est très utile pour élaborer ses recettes.

 

Il y a 4 ans, Andjizi a créé son restaurant traditionnel Shissiwa à Labattoir, pour essayer de valoriser les plats locaux. Les recettes originales d’Andjizi, inspirées de la cuisine traditionnelle, ont été créées principalement à partir de produits locaux, dans le but de développer une gastronomie typiquement mahoraise.

 

 

 

Julien Perrot

 

 

Retrouvez « Les Saveurs d’Andjizi » tous les mercredis à 12h45 sur Télé Mayotte.

27/08/2009 – Danse contemporaine

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}ans la continuité de sont travail initié dans l'île en juin dernier, plus particulièrement l'organisation des "Rencontres de la danse contemporaine", la formation de danse mahoraise est partie à Madagascar, en Grande Comore et à Anjouan "échanger avec les autres chorégraphes", exposer ce qu’elle fait à Mayotte et surtout "entamer un travail de recherche dans la région". Un périple régional qui prend appui sur les Alliances françaises des îles respectives.

Suivant la composition des deux dernières créations de la compagnie, "Shaaba" et "Shakasha", qui sont interprétées par un duo et un trio, Jeff Ridjali a effectué cette tournée régionale avec deux danseurs : Baltazard Said Mohamed et Soimmnou Mohamed. Le Ballet de Mayotte s’est rendu d’abord à Madagascar, du 2 au 8 août dernier. Là-bas, raconte Jeff Ridali, ils ont entre autres participé à une session pédagogique sur la danse et donné une formation aux jeunes artistes.

La troupe de danse mahoraise a ensuite débarqué à Moroni (Grande Comore), pour trois jours de "stages intensifs", du 11 au 15 août, à l’Alliance franco-comorienne de Moroni. Ils ont travaillé avec deux associations : "7000 volts" qui les a accueillis et "Péléo la Comore".

Avant de rentrer au pays le 20 août, le Ballet de Mayotte a fait escale à Anjouan pour se livrer en spectacle. Jeff et ses danseurs ont offert au public anjouanais une démonstration de "Shaaba" et "Shakasha".

 

Jeff a pu rencontrer les autorités comoriennes

 

En expression locale, "Shaaba" est avant tout une pierre précieuse, un élément solide. Pour Jeff Ridjali, cette création est une "traversée intérieure", "une véritable quête de l''autre". Elle essaie de rendre compte de "la souffrance des hommes" de par "la recherche intérieure" qu'elle entreprend. "Shakasha", la seconde composition, est une danse locale très ancienne. Avant de l'exposer en spectacle contemporain, Jeff a voulu d'abord comprendre comment elle a été créée et de savoir ensuite "comment l'extrapoler, l'élargir et la mettre en espace". Telle est la quête ethnologique menée sur cette danse d'origine "guerrière".

Cette première escapade du Ballet de Mayotte dans les îles comoriennes a comblé Jeff de joie à tel point qu'il répète à satiété l'enthousiasme qu'il éprouve. Il dit avoir vécu de très bons moments avec les danseurs comoriens. "Ils sont réceptifs et ont vraiment envie de faire de la danse". Le fundi de danse mahorais avoue, sans arrière-pensée malveillante mais plutôt bienveillante, qu'il était "surpris de voir qu'aux Comores il y a un théâtre digne de ce nom, avec une vraie scène flottante et un vrai plateau pour accueillir la danse".

Jeff Ridjali est rentré à Mayotte comblé, surtout d'avoir pu rencontrer des personnalités comoriennes de conséquence, œuvrant de loin ou de près pour la danse. Jeff se rendra en Grande Comore en septembre en vue d'organiser avec ses homologues comoriens un grand spectacle de danse à la Maison du peuple à Moroni.

 

Jeff Ridjali à Madagascar en septembre pour le 6e I’Trôtra

 

Fin septembre, la compagnie Jeff Ridjali est attendue à Tananarive où elle est programmée au 6ème I’Trôtra, le Festival international de la danse contemporaine de Madagascar qui se déroule du 27 septembre au 4 octobre 2009.

I’Trôtra, en dialecte betsimisaraka à l'Est de Madagascar, signifie "se rencontrer". Dédié à la danse contemporaine, le festival, auquel participeront des troupes et chorégraphes de renommée internationale, est fondé sur la rencontre. "Depuis sa création, I’Trôtra vise à établir des rencontres culturelles pérennes entre chorégraphes, danseurs, auteurs, compositeurs, tant amateurs que professionnels, au niveau national, régional et international", présente la compagnie Vahinala organisatrice de l'évènement. I’Trôtra propose depuis sa création de nombreuses activités d'échanges autour de la danse contemporaine, de l'écriture chorégraphique aux résidences-créations en passant par les ateliers, les conférences-débats, les concours, etc.

Lors de l'édition 2008, Baltazard Saïd Mohamed, danseur de la compagnie Jeff Ridjali, avait suivi les ateliers. Cette année, notre formation de danse est placée en tête de la liste des compagnies invitées. Elle aura le plaisir de présenter ses deux dernières créations. Le Ballet de Mayotte n'a pas fini de parler de lui.

 

Rafik


La nouvelle saison pédagogique débute en octobre

 

La saison pédagogique 2009/2010 du Ballet de Mayotte commencera en octobre prochain. Les cours auront toujours lieu au "laboratoire" du Ballet de Mayotte, au sein du collège de Tsingoni. Au programme : une réflexion sur le patrimoine culturel mahorais. Des répétitions publiques et des conférences seront assurées par Jeff Ridjali avec une continuité des débats entamés durant les Etats généraux "Identité, mémoire et culture".

Pour le grand public, le Ballet de Mayotte informe que les ateliers de danse contemporaine se feront par sessions de stages les samedis après-midi sur inscriptions. Il faut distinguer deux catégories de stages : "Sentir Agir" pour tous niveaux. Ce premier stage sera dirigé par Isabelle Camatte, le samedi 3 octobre à 14h30. "Ecriture et Espace", le second stage, est réservé aux niveaux confirmés et sera conduit par Jeff Ridjali. Les dates ne sont pas encore arrêtées.

Pour tous renseignements : 0639 25 85 70.

27/08/2009 – Portrait : Fahdedine Madi Ali, champion de France espoir de javelot

 

 

{xtypo_dropcap}R{/xtypo_dropcap}ien de tel que des vacances à la maison pour se ressourcer ! Fahdedine Madi Ali (Fahdedine Abdou avant le jugement de la Crec) finit son séjour de 7 semaines chez ses parents à Chiconi. “C’est la première fois que je prends autant de repos. Je me dégage du poids de la pression et de la compétition”, affirme le jeune (21 ans) lanceur de javelot du Nice Côte-d’Azur Athlétisme. Il y a été un peu forcé par des douleurs récurrentes aux muscles lombaires (dos) et une déchirure aux adducteurs à 3 mois du championnat de France. Mais cela ne l’a pas empêché de garder son titre de champion de France espoir avec un jet de 67,92 m, alors qu’il n’avait repris l’entraînement que quelques jours auparavant.

“C’est quand même positif dans la mesure où je ne pensais même pas y participer”, concède Fahdedine. Il a en revanche été contraint de faire l’impasse sur le championnat de France élite d’Angers. Mais pour lui, ce n’est que reculer pour mieux sauter. Pensionnaire du Creps de Boulouris, Fahdedine s’entraîne dur deux fois par jour pour une durée totale pouvant atteindre 25 heures par semaine. Il doit reprendre cette semaine par de légers footings (20 min) après la rupture du jeûne. Le retour pour Nice est prévu le 6 septembre, afin de poursuivre sa formation de préparateur physique et de coach sportif.

 

"À Mayotte, on a tendance à se contenter de peu"

 

“Je prépare un brevet d’état dans ce domaine et parallèlement j’en prépare un en athlétisme. Je pense déjà à ma reconversion et à l’ouverture d’une salle de sport à Mayotte”, explique le jeune homme qui a pour coéquipière Tanzila Jean-Jacques. Pour la saison prochaine, Fahdedine Madi Ali compte participer aux championnats de France hivernaux et intégrer l’équipe de France senior.

“Pour cela, il faut que je sois dans les trois meilleurs. C’était ma dernière année en tant qu’espoir. Mais le plus dur est de garder son niveau. Il faut être ambitieux et croire en soi. À Mayotte, on a tendance à se contenter de peu. Les compétitions internationales telles que les Jeux des îles européennes, ceux de l’océan Indien ou les matches avec l’équipe de France, ça motive et ça donne envie d’aller plus loin”, avance-t-il.

Plus loin, comme la Finlande par exemple, pays où le javelot est la discipline reine en athlétisme. “J’ai pu y faire un stage de 10 jours. Je me suis entraîné avec les meilleurs lanceurs du monde. Là-bas, un enfant de 5 ans t’apprend à lancer un javelot. Cela a été très enrichissant. D’ailleurs, c’est le problème des athlètes à Mayotte. Ils restent ici dans leur bulle, ils n’ont pas les moyens de faire des stages ailleurs pour découvrir ce qu’il s’y passe. Les lanceurs finlandais ou norvégiens se rendent pendant plusieurs mois en Afrique du Sud par exemple”, déclare l’ancien pensionnaire du Zazatsara.

 

Objectif Londres 2012

 

Contrairement à son ami Zoubert Hadhirami qui n’a pu se déplacer à Bondoufle pour le championnat de France faute de moyens financiers, Fahdedine n’a pas de souci de ce côté-là. Son club s’occupe de toute la partie transport, hébergement et inscription pour les compétitions, sans oublier la mise à disposition d’un entraîneur et de ses installations. En retour, il doit participer aux championnats de France inter-clubs, qui permettent de situer la valeur des clubs au niveau national.

Pour lui, le soutien autour d’un athlète est très important. “Certes il y a nos résultats sur la piste, mais il faut un entourage qui nous soutienne, surtout dans les moments difficiles. C’est aussi bien la famille, les amis, le club que les partenaires. Je prends l’exemple de la Jamaïque. Usain Boltla Jamaïque. Je ressens la même chose quand je lance, c’est moi, mais aussi la France et Mayotte que je représente, un peu comme Miss Mayotte. Mais parfois j’ai l’impression que pour les sportifs on oublie cette dimension, sauf quand les Jeux des îles de l’océan Indien approchent. D’ailleurs, j’ai l’impression qu’ici on accorde beaucoup plus d’importance à cette épreuve qu’à un championnat de France, alors que le niveau est comparable à un championnat régional en France”, dévoile-t-il. dispose d’un encadrement solide, sa fédération, son pays, sa famille sont tous derrière lui. Quand il court, il devient un ambassadeur pour

Son ambition est de participer aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Le chemin est encore long, mais Fahdedine sait ce qu’il lui reste à faire pour devenir le premier athlète mahorais intégrant une délégation olympique française.

 

Faïd Souhaïli

 


Un matériel onéreux

Si les années précédentes Fahdedine Madi Ali a pu compter sur une aide du conseil général pour payer son inscription au Creps de Boulouris, ainsi que son matériel, pour la saison 2009/2010, rien n’est sûr en raison des difficultés financières rencontrées par la CDM. Le minimum nécessaire pour un athlète se constitue de pointes (120 à 160 €), d’un javelot (800 à 1000 €), d’une ceinture maintenant le dos (125 €) et divers maillots et shorts.

“Pour le javelot, c’est mieux si on en a plusieurs, ça évite d’aller le chercher à chaque lancer”, estime l’athlète. Blessé il y a quelques mois, Fahdedine a dû avoir recours à des séances d’ostéopathie pour se soigner. “À raison de 50 € la séance et sachant qu’il en a fallu une douzaine, cela fait beaucoup, d’autant plus que ce n’est pas remboursé par la Sécurité sociale”, avance Fahdedine. Il appelle donc tous ceux qui le souhaitent à l’aider lui, mais aussi d’autres jeunes athlètes mahorais qui se qualifient régulièrement pour les compétitions nationales et internationales.

26/08/09 – Douchina contre attaque

Dans un communiqué envoyé à la presse, le président du conseil général, Ahamed Attoumani Douchina, regrette "l'agitation médiatique lancé depuis quelques temps par l'ancienne majorité et Said Omar Oili", suite à la saisine de la chambre régionale des comptes, et accuse son prédécesseur de se défausser de ses responsabilités: "L'ancienne majorité, consciente de ses responsabilités, est entrée depuis quelques jours dans une agitation médiatique tant en Métropole qu'à Mayotte appelant à cette union sacrée, dont Saïd Omar Oïli a déjà bénéficié de 2004 à 2008 et qui n'avait fait naître qu'une grande déception. Il n'y a là que mémoire courte et grande inconscience", peut-on lire dans le communiqué. "En désignant comme responsable l'actuelle majorité que je préside ainsi que l'Etat, son objectif est de faire oublier sa responsabilité première que [l'ancienne majorité] refuse de reconnaître".

Si M. Douchina précise que "ces questions sont trop graves pour qu'elles soient abordées dans un esprit polémiste", et qu'il "ne souhaite pas rentrer dans ce jeu stérile", il tient cependant à préciser qu'il a "régulièrement dénoncé la gestion hasardeuse et le train de vie de l'ancienne majorité qui avait abouti chaque année à consommer les ressources de deux années de budget" et ajoute "qu'il a fallu plus d'un an pour faire ressortir la situation, tant les choses étaient cachées, et notamment les factures non payées ou les engagements non respectés". "Je laisse travailler la chambre qui se doit de faire un état de la situation et je rencontrerai dans ce cadre les conseillers de la chambre dès que cette étape de leur mission sera achevée", poursuit le président du CG, qui souligne que "les conclusions de la CRC, avec des chiffres indiscutables  que je porterai à la connaissance des citoyens très prochainement, permettront de rétablir la vérité".

Avant de conclure qu'"il n'est pas nécessaire de gesticuler à tout propos ni de communiquer sans éléments tangibles et avant l'heure. Mon souci n'est pas de désigner des coupables comme le fait l'opposition. Il est d'analyser la situation. […] En ce qui me concerne, je préfère me tourner vers l'avenir et réussir le challenge difficile du redressement de la situation financière du conseil général en faisant en sorte que cela ait le moins d'impact possible sur le développement de Mayotte"

26/08/09 – Mayotte en 200 questions

Nouvel ouvrage édité par Orphie cette année : "Mayotte en 200 questions et réponses", signé par deux spécialistes de l'île aux parfums, Marie-Céline et Yves Moatty, rapporte le site Clicanoo. Après "Ylang Ylang", les auteurs ont eu envie d'en dire un peu plus sur notre île trop souvent méconnue. Alors, sous l'allure d'un guide qui jouerait les quiz, ce livre truffé de références et d'images balaie en 200 points la géographie historique, politique, religieuse, pour mieux se concentrer sur la juridiction, la tradition, l'art de vivre. Avant de sacrifier aux beautés, paysages, faune, flore, lagon, avec des infos précises sous forme de réponses aux questions qui se posent à la curiosité des visiteurs. Comme une encyclopédie résumée pour pallier l'absence de livres de références sur cette petite terre de France. "Mayotte en 200 questions et réponses" de Marie Céline et Yves Moatty, aux Éditions Orphie, 12 €.

26/08/09 – « Je veux que la République soit respectée à Mayotte »

C'est en ces termes que l'ancien président du Conseil général Saïd Omar Oili a débuté sa plaidoirie hier au tribunal administratif au cours de l'audience en référé examinant sa requête déposée contre la CDM. Le 15 juillet dernier, les élus de l'assemblée exécutive avaient décidé de prolonger de 6 mois l'avenant déléguant le transport scolaire à la CMTS. "La loi doit être appliquée ici comme partout ailleurs. J'ai alerté la préfecture dès le lendemain de cette décision illégale, le directeur des affaires juridiques de la CDM a lui-même dit au président en session plénière que l'acte qui allait être pris serait illégal. C'est dommage que l'on se retrouve ici" a ainsi déploré le requérant.

Pour lui, l'objectif n'est pas de priver les élèves de transport scolaire et il affirme que prolonger de 6 mois l'avenant serait illégal (une prolongation a déjà été faite et celle-ci ferait dépasser le délai de 12 mois autorisé), mais désorganiserait aussi le transport des élèves puisqu'il faudrait lancer un appel à candidature en plein milieu de l'année scolaire. "La CDM en est incapable" a répété le conseiller général de Labattoir. M. Lebrun, représentant de la CMTS et M. Siaka, représentant la CDM n'ont fait aucune observation orale. Dans leur mémoire cependant, ils ont insisté pour souligner que la prolongation de l'avenant ne faisait pas dépasser le délai de 12 mois. Finalement, le tribunal a décidé de donner raison à Saïd Omar Oili en rejetant la décision du 15 juillet. On peut donc s'attendre à un appel à candidature émanant du CG rapidement.

25/08/09 – La grève de la rentrée est un échec

La tentative des instituteurs de se faire remarquer dès le jour de la rentrée n'a pas fonctionné. Après un moment de flottement suite à la rencontre du vice recteur avec l'intersyndicale du primaire, il semblerait que seul le Snuipp de Rivo (anciennement SE CGT) ait choisit de maintenir la grève ce lundi, suivie à seulement 8% selon le vice rectorat, le syndicat n'avance aucun chiffre. "Il fallait marquer le coup", estime le leader du Snuipp dans un communiqué, dans lequel il estime que plusieurs paramètres ont gêné le suivi de la grève, comme le ramadan ou… la rentrée. Le Snuipp annonce "attendre de pied ferme" la réunion avec le vice recteur prévue le 17 septembre pour laquelle il attend "des propositions concrètes", attendu que le vice recteur aura rencontré le ministre de l'Education nationale entre temps. De plus, le secrétaire national du Snuipp doit lui aussi rencontrer le ministre ce mercredi pour traiter des problèmes de Mayotte, le syndicat annonce donc une prochaine grève le 26 octobre, la rentrée des vacances de la Toussaint, en cas d'insatisfaction d'ici là.

Le syndicat profite du communiqué pour marquer son insatisfaction concernant les effectifs de cette rentrée, notamment en maternelle où les classes dépassent 28 et "tournent à 37 enfants par classes en moyenne". Le vice recteur a précisé à ce sujet dans la matinée que ce chiffre maximum de 28 enfants par classe, annoncé par François Fillon, ne concerne que l'élémentaire, et qu'il sera respecté, la maternelle tourne selon lui à environ 32 enfants par classe. "Ne parlons pas des enfants en âge scolaire qui ne sont pas scolarisés, des fournitures scolaires qui ne seront livrées qu'en janvier, des problèmes d'hygiène et de sécurité dans les écoles, des problèmes de remplacement,…", énumère le communiqué. Des problèmes qui ne manqueront pas d'être évoqués lors de la réunion du 17 septembre.

25/08/09 – Les chiffres de la rentrée

Cette année 77.643 élèves sont attendus pour la rentrée dont 48.993 en primaire (+5.7%) et 28.650 en secondaire (+7.7%). 100 postes ont été créés dans le primaire, dont 40 sortant de l'IFM, 100 autres postes ont été créés dans le secondaire de même que 19 postes d'assistants d'éducation, 3 de personnel de direction et 2 nouveaux postes d'inspecteurs d'académie. Plusieurs formations ont été ouvertes, des classes de 5e Segpa sont créées dans les collèges de Kawéni, Tsingoni et Dembéni pour suivre la 6e créée l'an dernier, une autre Segpa est ouverte au collège de Dzoumogné. Une UPI, pour l'enseignement aux handicapés, est ouverte au collège de Passamainty. Enfin l'option Mathématiques est désormais accessible à la Cité du Nord de M4tsangadoua qui doit devenir un lycée uniquement, les 6e ayant déménagé cette année au collège de M'tsangamouji qui récupérera progressivement les autres sections dans les années suivantes.

25/08/09 – Les parents d’élèves de Choungui en colère

Rentrée mouvementée dans la commune de Kani-Kéli ce matin, qui a vu débarquer une cinquantaine de villageois de Choungui bien décidés à faire fermer la mairie. Les parents d'élèves réclament depuis 2008 des bancs et des tables pour l'école du petit village, furieux de ne les avoir toujours pas, ils s'en sont pris à l'administration. Le conflit s'est réglé dans la matinée après que le maire ait reçu les parents pour leur assurer qu'une commande avait été passée mais jamais honorée et que ce problème serait réglé au mois de septembre. Les villageois en ont profité pour aborder le sujet du plateau sportif et du foyer qu'ils réclament depuis longtemps, un rendez vous a été pris avec le maire pour en reparler.

Dans la même matinée, les parents d'élèves du village de Kani-Kéli ont pris exemple sur leurs voisins de Choungui et ont eux aussi fait un scandale dans la mairie. En cause une classe fermée par le vice rectorat dans l'école maternelle, ce qui entrainerait des classes surchargée. La salle de classe étant inoccupée, ils réclament son utilisation.

25/08/09 – Le transport scolaire au tribunal administratif

C'est ce mardi que le tribunal administratif va examiner la demande en annulation d'une délibération du Conseil général transmise au tribunal par le conseiller général Saïd Omar Oili. En effet, celui-ci conteste la légalité d'une décision qui a prolongé de 6 mois la délégation de service public du transport scolaire attribué à la CMTS. Selon lui, un appel d'offres aurait du être effectué puisque la DSP avait déjà été pro longée au-delà du délai légal. L'audience se tiendra cet après-midi à 14h30.

24/08/09 – Une rentrée qui risque d’être perturbée

Ils sont 77.643 élèves, de la maternelle à la Terminale, à reprendre cette semaine le chemin de l'école. Auront-ils tous ce matin un enseignant en face d'eux ? Rien n'est moins sur. Après un moment de flottement suite à la rencontre, mercredi dernier, entre le vice recteur et l'intersyndicale des enseignants du primaire, le préavis de grève illimitée qui prend effet à compter de ce lundi a été maintenu. C'est la première fois qu'une grève à lieu dès la rentrée scolaire, aucune manifestation particulière n'a été annoncée. Le vice recteur s'envole cet après midi pour Paris, où il a promis aux syndicats de faire remonter leurs revendications au nouveau ministre de l'Education, Luc Chatel, et fait donc sa traditionnelle tournée de rentrée sur Petite Terre, en commençant par la maternelle de Labattoir 6, suivie par l'école primaire de Labattoir 2 et conclue par le lycée de Petite Terre qui a récemment inauguré son extension. Le nouveau préfet Hubert Derache l'accompagnera.

Vendredi déjà, Jean-Claude Cirioni faisait une tournée à Mamoudzou, accompagné du maire du chef lieu et du conseiller général de Mamoudzou 1, Assani Ali, pour la rentrée des enseignants. La tournée s'est achevée par la visite du nouveau collège, le K2, construit entièrement en bâtiments modulaires sur le même principe que le lycée de Chirongui. Le K2 est encore en chantier, la dernière partie du collège sera livrée après les vacances de la Toussaint. Le vice recteur s'est excusé auprès de l'équipe enseignante pour ces conditions de rentrée et a tenu à expliquer aux nouveaux arrivants – environ un tiers de l'assemblée – les problématiques du foncier et de démographie qui conduise à ces constructions provisoires, tout en précisant que le lycée de Chirongui au départ très décrié est finalement apprécié de tous pour l'avantage de l'isolement et de la climatisation qu'offrent les modulaires.

M. Cirioni a tenu à donner quelques chiffres de la rentrée pour démontrer au nouveaux l'ampleur de l'éducation à Mayotte : 4.000 élèves de plus qu'à la rentrée dernière et 540 postes supplémentaires. "Vous êtes dans un département en construction, l'investissement qui vous sera demandé sera important. A Mayotte on travaille plus qu'ailleurs", a-t-il précisé. Parmi les nouveaux postes, un inspecteur d'académie spécialisé en Français langue étrangère (FLE) rejoint l'équipe du vice recteur, il veillera entre autres à l'utilisation des heures rajoutées spécialement pour la pratique de la langue française.

24/08/09 – La saison de football interrompue

Des rencontres avaient été programmées pour ce week-end, samedi, la ligue mahoraise de football prévoyant que le Ramadan débuterait au plus tôt dimanche. Toutes les rencontres ont été annulées en raison du début mois de jeûne qui a commencé samedi. Les journées de championnat et de coupe de Mayotte sont remises au mois d'octobre, les dates devraient être fixées dans la semaine. Majoritairement, les joueurs ainsi que les dirigeants ont pu se consoler avec le foot ramadan organisé un peu partout sur l'île.

21/08/09 – 4ème cas de grippe A(H1N1) à Mayotte

Dans son premier point épidémiologique du17 août, la cellule inter-régionale d'épidémiologie (Cire) Réunion-Mayotte annonce que 4 cas de grippe A(H1N1) ont été confirmés à Mayotte, dont 3 cas importés (2 de la Réunion et 1 d'Australie) et 1 cas autochtone. La Cire rappelle que le système de surveillance de la grippe saisonnière a été mis en place au mois de juin à Mayotte afin de détecter rapidement toute évolution anormale des virus grippaux. Elle rapporte par ailleurs que 7 autres cas de grippe A saisonnière (non H1N1) ont été identifiés depuis le 1er juillet mais qu'il n'y a pas pour l'instant d'augmentation significative du nombre de consultations pour fièvre ou toux aux services des urgences de Mamoudzou.

La transmission du virus est aérienne ou par contact direct avec un malade ou son environnement. Après une incubation maximale de 7 jours, l'infection se traduit par l'installation brutale d'un syndrome associant des signes généraux (fièvre, frissons, malaise général, céphalées, myalgies) et des signes respiratoires (catarrhe des voies aériennes supérieures, toux, dyspnée). Pour se prévenir de la contamination, il convient d'appliquer les mesures d'hygiène systématiques, comme se laver les mains et utiliser une solution hydro-alcoolique. En cas de diagnostic de grippe, suivre les conseils du médecin, porter un masque chirurgical antiprojections, protéger les personnes en contact en cas de toux ou d'éternuement par des mouchoirs à usage unique.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes