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01/12/09 – L’état major de la CGPME à Mayotte

Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) et Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, secrétaire général du syndicat patronal, sont les hôtes de marque du forum qui se tient aujourd'hui dans l'hémicycle du conseil général, à partir de 15H. Ce forum se propose de débattre de ce qui fait que les petites et moyennes entreprises mahoraises ont des difficultés récurrentes de fonctionnement, de l'impact de la crise financière internationale, de comment améliorer les relations entre les donneurs d'ordres et les sous traitants au profit de ces derniers, et des mesures qui peuvent permettre de sauver les PME mahoraise en difficulté et de les aider à prendre part au développement économique local.

Fort de sa représentativité (1,6 millions de PME en France) et de ses 150.000 adhérents répartis sur l'ensemble du territoire national, la CGPME, se réclamant d'un "libéralisme tempéré", est une structure rodée au lobbying, sur laquelle les dirigeants et chefs d'entreprise peuvent compter pour faire remonter leurs revendications communes à Paris comme à Bruxelles, dès lors que ces dernières contribuent à renforcer les PME et concours au développement de l'économie réelle.En préambule à ces deux jours de visite sur l'île, le président et le secrétaire général de la CGPME ont rencontré hier les 30 adhérents de la jeune Union territoriale Mahoraise de la CGPME, présidée par Faysoil Zoubert. Une réunion au cours de laquelle M. Roubaud a rappelé les valeurs "de travail, d'initiative et de partage" véhiculées depuis 1944 par l'un des plus puissant syndicat patronal français, avant d'écouter avec attention les principales préoccupations des dirigeants d'entreprise affiliés au syndicat.

Ces derniers ont unanimement regretté le manque de soutien des établissements bancaires de la place ainsi que le resserrement drastique des conditions d'octroie de crédits après la crise financière, et ce malgré les dispositions prises par le gouvernement, le difficile accès au dispositif de médiation de crédit, porté à Mayotte par l'Agence française de développement (AFD), et les éternelles difficultés liées à l'allongement des délais de paiement de la collectivité départementale.Autant de problèmes qui seront évoqués aujourd'hui lors du forum, et pour lequel la CGPME proposera des solutions, comme son projet de "Small Bussiness Act", déjà prôné à la Réunion, ou la Convention de partenariat pour le soutien des petites et moyennes entreprises, qui vise à transposer le code des marchés en rendant obligatoire l'allotissement.

01/12/09 – Naufrage près des Comores : 30 disparus

Les recherches effectuées pour retrouver la trentaine de disparus dans le naufrage d'une embarcation partie d'Anjouan aux Comores, pour tenter de rallier clandestinement l'île française de Mayotte, n'avaient rien donné jeudi soir, heure de Paris, selon les autorités locales. Un Falcone 50 venant de Djibouti et en mission à Mayotte a survolé la zone du naufrage du "kwassa kwassa" (pirogue) mais les mauvaises conditions météorologiques  fortes pluies et mer remontée- n'ont pas permis de repérer les disparus. Onze personnes dont deux adolescents, une femme enceinte et le passeur avaient été repêchées mercredi matin. La pirogue transportant une quarantaine de passagers parti d'Anjouan lundi était depuis à la dérive. La barque n'a pas tenu le coup face à la force des vagues et s'est coupée en deux.

Les onze rescapés étaient restés accrochés à un reste de "kwassa kwassa". Ils ont été repérés par un pêcheur au sud de Mayotte. Ce dernier a alerté les gendarmes de Mayotte mercredi matin. Le 12 octobre, une embarcation du même type avait chaviré au large de la plage de Ngouja dans le sud de Mayotte. Sept corps sans vie avaient été repêchés sur les 42 passagers qui avaient pris place à bord du bateau de fortune.

01/12/09 – Tous unis contre la maladie

Vendredi 4 décembre à 19 heures, sera donné le coup d’envoi du Téléthon 2009 pour sa version mahoraise. En effet, la cérémonie d’ouverture aura lieu sur l’esplanade du Comité du tourisme à partir de 19 heures, en présence du parrain Mikidache, de la chorale de la cité du nord, des familles d’enfants myopathes et des partenaires. Afin de solliciter la générosité de la population, diverses animations seront organisées entre vendredi 4 et samedi 5 décembre, telles que la vente de produits locaux par les élèves du lycée de Chirongui et de Mamoudzou, un tournoi de basket, de bridge, un grand loto ou encore une sensibilisation de la SNSM (Société nationale de sauvetage maritime).

Afin de soutenir la recherche et les familles d’enfants atteints de myopathies, il est possible de faire preuve de générosité à Mayotte également, alors aucune hésitation : donnez !

Tous les rendez-vous sont dans la page "Agenda" de Tounda Mag

01/12/09 – Aroma Maoré : l’ylang et la vanille à l’honneur

La Daf et les producteurs de vanille et d’ylang se sont réunis pour organiser sur deux jours – vendredi 4 et samedi 5 décembre – une manifestation entièrement dédiée aux végétaux qui ont valu le surnom d’île aux parfums à Mayotte. L’ylang et la vanille seront ainsi présentés sous toutes leurs formes et des animations, dégustations et expositions auront lieu sur l’esplanade du Comité du tourisme à Mamoudzou, durant ces deux journées.

Vendredi 4 décembre à partir de 18h, un concert gratuit de Diho et Soundi aura lieu.

Aroma Maoré, les journées de l’ylang et de la vanille, auront lieu vendredi de midi à 20h et samedi de 9h à 17h, entrée libre et ouverte à tous.

01/12/09 – J-3 avant l’élection de Miss France

La tant attendue élection de Miss France 2010 a lieu ce samedi 5 décembre au palais Nikaia de Nice, retransmise en direct sur TF1 dès 20h45 (22h45 heure de Mayotte).

Pour la première fois, le vote ultime pour déterminer qui des 5 finalistes gagnera la couronne de Miss France sera déterminé à 100% par le public, contre un 50-50 avec le jury les années précédentes.

Elodie Anridhoini, originaire de Chirongui, aura la lourde charge de représenter l’île aux parfums parmi les 36 candidates. La jeune fille, qui possède un comité de soutien particulièrement actif, est en très bonne position et pourrait être parmi les favorites.

Une seule chose à dire, tous à vos téléphone pour soutenir la belle Elodie !

01/12/09 – Tam-tam jeunes parle des gris-gris

Cette semaine l'équipe de Tam-tam jeunes s'est lancée dans une enquête sur un sujet mystique qui passionne, mais effraye plus d'une personne à Mayotte. Il s'agit des gris-gris… Tiennent-ils de la fiction ou de la réalité ? Comment les utilise-t-on et comment annuler un sort ? Quel est le rôle des djinns dans cette étrange pratique ?

Les jeunes et les foundis d'Hajangoua tentent de tout nous expliquer dans ce numéro énigmatique que vous pourrez revoir sur RFO Mayotte le dimanche 6 décembre à 12h05.

01/12/09 – 100% zébus sur Kanal Austral

Pourquoi les zébus de Mamoudzou n'ont pas peur des voitures ? Telle est la question de l'émission 100% Mayotte, diffusée ce mercredi 2 décembre à 19 heures sur Kanal Austral.

"Il n’est pas rare à Mayotte de croiser des zébus sur la route. Ces bovins à bosse se sentent très à l’aise sur le bitume. Les bouchons qu’ils peuvent provoquer, les klaxons qu’ils peuvent déclencher et la colère des gens pressés ne perturbent en rien la paisible marche du zébu de Mamoudzou et nous amène une réponse plus que claire à la question de la semaine : "si les zébus de Mamoudzou n’ont pas peur des voitures, c’est parce qu’ils connaissent le code de la route, tout simplement !"

Willy et les zébus sera rediffusé les samedi 5 à 11h00, dimanche 6 à 17h00 et lundi 7 décembre à 06h30.

01/12/2009 – Portrait : La littérature jeunesse comme passion

 

 

{xtypo_dropcap}C’{/xtypo_dropcap}est lors de son passage à Mayotte en 2007, en tant que président du jury Narisome, qu’Yves-Marie Clément a eu envie de venir s’installer ici pour quelques années. Il en a d’ailleurs fait le décor de l’un de ses derniers romans, "Dans les mâchoires du requin", quatrième tome de la série "Le talisman maudit".

Cet auteur, qui avoue affectionner particulièrement la littérature jeunesse, a écrit plus de 70 livres en l’espace de dix ans. Romans d’amour et d’aventures, contes, polars… pour adultes et pour enfants, l’homme touche à tout.

"L’envie d’écrire m’a toujours habitée mais c’est lors d’un concours de littérature jeunesse que j’ai été repéré par un éditeur qui m’a proposé de publier mon texte. C’est là que tout a commencé", se remémore l’écrivain. Depuis, Yves-Marie Clément n’a plus posé sa plume, "ce qui est bien dans le monde de la jeunesse, c’est qu’il n’y a pas d’exclusivité avec les éditeurs. J’écris ce qui me plaît, et je propose par la suite aux différentes maisons d’édition".

 

Un Roméo et Juliette version guyanaise

 

Passionné d’arts martiaux – il est ceinture noire de judo et ju-jitsu – Yves-Marie Clément a écrit plusieurs livres autour de ce thème, dont une trilogie publiée chez Grasset. "Ce qui est intéressant avec les romans jeunesse, c’est qu’ils durent dans le temps", souligne l’auteur.

Son dernier roman, "Juliette et Roméo" (éditions du Seuil), adaptation de la célèbre tragédie de William Shakespeare, prend place en Guyane en 1916 et met en scène l’amour impossible d’une jeune métisse et d’un bagnard.

La Guyane, où il a vécu une dizaine d’années avec sa famille, a d’ailleurs été une grande source d’inspiration pour l’auteur. Il ne cache pas non plus son envie d’écrire dans le cadre mahorais : "tout comme en Guyane, c’est un cadre très riche et les sujets semblent intarissables, beaucoup de choses m’inspirent mais je n’ai pas encore commencé à me pencher sur quelque chose de concret.".

En attendant de se replonger dans un travail d’écriture, Yves-Marie Clément enseigne les lettres à ses élèves de CAP et bac pro du lycée de Dzoumogné, avec lesquels il travaille évidemment énormément sur l’écriture : correspondance avec des élèves de Métropole, écriture d’une gazette, participation à des concours…

 

Marion Châteauneuf

 

Une séance de dédicaces est organisée à la Maison des Livres ce samedi 5 décembre à la Maison des Livres à Mamoudzou.

30/11/09 – Sport : Basket – Vautour représentera Mayotte

Les téléspectateurs de RFO ont pu assister en direct à la victoire de Vautour face à Jeux d'Afrique lors de la finale de la coupe régionale de France de basket. Un départ tonitruant d'abord pour les vainqueurs avant une légère baisse de régime dans le premier quart temps (19-19).Le VCL reprendra l'avance au tableau de marque (28-26, 13ème minutes) avant de s'envoler et finalement l'emporter 86 à 61. Les nerfs ont lâché chez un dirigeant de JA qui estimait que l'arbitre avait fauté, ceci dans une période où son équipe menait et tenait bien le match (23-26, 12ème). Vautour du coup obtenait quatre lancés francs (trois transformés) et inscrivait un panier sur la remise. Ce fut le tournant de la partie. Ce sont donc les labattoiriens qui tenteront de représenter l'océan Indien en coupe de France. Pour cela, ils devront, comme Jeunesse Canon l'an dernier, vaincre le club réunionnais conquérant chez lui, début décembre.

30/11/09 – Les salariés du CDTM en grève

L'intersyndicale FO/CFTD et les salariés du Comité départemental du tourisme de Mayotte, réunis en en assemblée générale samedi, ont décidé d'entamer un mouvement social à compter d’aujourd’hui, afin "de rouvrir les négociations et un réel dialogue social dans l'entreprise", selon un communiqué envoyé hier à la presse. Les salariés estiment en effet que le protocole d'accord signé en juin dernier n'a pas été respecté, et soulignent que "la prise en considération de leurs fonctions et de leur travail" n'est pas effective. Ils s'inquiètent des pressions et de l'absence de dialogue autour des décisions de la direction du comité, placé en redressement depuis le mois d'octobre, et refusent de dénoncer la convention collective ou de concéder des baisses de salaires. Toujours selon le communiqué, les salariés demandent le "respect des acquis sociaux et notamment le maintien des dispositifs prévus dans la convention collective relative aux organismes de tourisme, l'arrêt immédiat des actes de harcèlement et de discrimination, et la régularisation sans délai des salaires dus et non perçus par les agents".

30/11/09 – La grève des transporteurs menace

Selon nos informations, le syndicat des transporteurs indépendants de Mayotte (Stim) pourrait appeler à un mouvement général de grève dès ce mardi. Beaucoup de transporteurs souhaitent ainsi marquer leur désaccord face au projet des élus de la collectivité de réorganiser le mode de gestion et de fonctionnement du marché public du transport scolaire selon le principe de l'allotissement, contre celui actuel d'une délégation de service publique unique. Un rapport dans ce sens devrait être soumis au vote ce jeudi en session plénière. Le conseil général, dans sa politique d'économie de réduction des 72,5M€, avance en effet qu'une division en cinq lots opérationnels pour une durée de trois ans, un pour les trajets transversaux et un pour chacune des entités cardinales, serait à même de lui faire économiser 4M€ par an. Rappelons que les élus ont déjà retiré par deux fois de l'ordre du jour ce dossier brulant, et ce suite au blocage de l'île opéré en décembre et juillet dernier par la quasi-totalité des transporteurs.

26/11/09 – Elodie, soutenue par sa population

"Miss Mayotte, c'est une vitrine pour l'île, mais il semble que beaucoup de personnes ne l'ont pas encore compris, ne prennent pas vraiment ce statut en considération." Ainsi, pour convaincre à la population mahoraise du grand intérêt à soutenir l'ambassadrice de Mayotte à l'élection de Miss France 2010, un comité de soutien pour Elodie Anridhoini a été réalisé par un groupe de volontaires venant de toute l'île.

Le site www.elodie-missmayotte2009.com, créé en même temps que le comité a reçu plus de 800 visites en l'espace de deux semaines et des messages d'encouragements à n'en plus finir. "Elodie n'est pas toute seule, et nous devons faire en sorte que le maximum de personnes la soutienne", lance le comité, un mouvement d'une trentaine d'adhérents, actifs, qui ouvrent la porte à quiconque souhaite participer au développement du comité.

A Chirongui, village de la jeune mahoraise de dix-neuf ans, une grande journée se prépare pour le jour J, le 5 décembre prochain, où se déroulera l'évènement à Nice, retransmis en direct sur TF1. Deux grands sites, au foyer du village et à la salle de cinéma Alpa Joe de Mamoudzou devraient accueillir les Mahorais pour assister à l'élection. Le comité veut inciter la population à voter, mais il doit d'abord régler le problème du téléphone avec la société Miss France directement, peut-être avec pour alternative la préfecture, représentant de l'Etat. C'est la dixième participation de Mayotte à l'élection Miss France, peut-être la bonne.

26/11/09 – Le Sdage sera validé par le Comité de bassin le 10 décembre

Le Comité de bassin prépare la phase finale de l’adoption du Sdage (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux), outil de gestion durable des eaux de Mayotte pour la période 2010-2015, en adéquation avec les objectifs européens d’atteinte du « bon état » des eaux. Le budget cumulé de toutes les actions qui composent le programme de mesures du Sdage, pour atteindre près de 75% de « bon » ou « très bon état » dès 2015, s’élève à 170 M€.

De décembre 2008 à juin 2009, le Comité de bassin et ses partenaires ont mené la consultation de la population avec d’importants moyens de communication : couverture médiatique intense, sondage d’opinion auprès de 1.500 personnes, animation de stands d’information, organisation de débats publics dans plusieurs villages de l’île, etc. Depuis juillet, la consultation du conseil général, des chambres consulaires et des mairies a été ensuite l’occasion d’échanger à nouveau et d’améliorer le contenu du projet.

Le Comité de bassin se réunira au conseil général le 10 décembre en assemblée plénière pour adopter le Sdage et le programme de mesures, en présence du représentant de l’Etat. Tous les partenaires de l’eau à Mayotte (élus, entreprises, associations, services et prestataires des collectivités et de l’Etat) sont invités à cette réunion qui aura lieu à l’hémicycle de 9h à 12h. Le Comité de bassin organise aussi un séminaire des élus des Comités de bassin de France durant cette semaine, pour un partage des engagements pour l’eau de demain. Le 1er janvier 2010, le Sdage et son programme de mesures seront officiellement mis en œuvre. Le projet et bientôt le document final sont disponibles sur www.mayotte.pref.gouv.fr

26/11/09 – Bongani apporte la pluie

La préfecture informe qu'une dégradation des conditions météorologiques sur l'île est attendue au cours de la nuit de mercredi 25 à jeudi 26. Des pluies localement orageuses se produiront avec des périodes d'accalmies. Elles s'intensifieront dans la journée du jeudi 26. Les seuils de fortes pluies pourront être atteints ou dépassés. Sous les grains, des rafales de vent de 80 à 90 km/h se produiront.

De plus, des vagues seront générées par le système à partir de la journée du jeudi 26. Des vagues de 3 mètres environ en hauteur moyenne concerneront les côtes mahoraises (principalement côtes Est de Grande Terre et toutes zones de Petite Terre.) Les vagues maximales pourraient atteindre 6 mètres. Cet épisode pluvieux et orageux devrait durer jusqu'à ce vendredi 27.

L'ex-tempête tropicale modérée Bongani a diminué fortement ces dernières 24 heures pour devenir une "zone perturbée". Au dernier relevé de Météo France à 15h ce mercredi, le système se déplaçait vers l'Ouest à 24 km/h, avec des rafales de vent à moins de 40 km/h. D'après les dernières prévisions, le centre de cet amas nuageux sera au plus près de nous jeudi dans l'après-midi, et devrait passer droit sur Anjouan.

26/11/09 – Transparence et qualité du service exigées pour le STM

Une réunion de la commission des usagers du STM s’est tenue lundi après-midi dans une atmosphère tendue au conseil général. Le président Ahamed Attoumani Douchina, Zaïdou Tavanday et Saïd Omar Oili pas ne pas augmenter les tarifs de la barge, au vu de la situation déficitaire du STM (6,2 millions de CA, seulement 2,8 millions de recettes).

Le seul problème, c’est que les associations d’usagers ne veulent pas en entendre parler, notamment parce qu’ils craignent que les tarifs pratiqués dans les commerces en Petite Terre deviennent plus chers qu’en Grande Terre, en raison du coût du transport. Du moins, si les élus ne détaillent pas les mesures exactes visant à faire des économies ou à améliorer un service que tout le monde trouve défaillant : pas d’information en cas de problème, horaires non respectés, pas de comptabilité des passagers, trafic de tickets, aucun service à bord des barges, personnel pléthorique et inutile renchérissant fortement le service…

“Pendant longtemps, on a reproché à la grande distribution de pratiquer des prix abusifs sans critère précis. Aujourd’hui l’instance qui devrait montrer l’exemple, c’est-à-dire le conseil général, en fait de même avec la barge. Comment dire ensuite aux grandes surfaces de respecter des critères ? Il faut que l’on puisse savoir comment sont fixés les prix et quelles seront les mesures de rentabilité prises”, a indiqué Fahardine Mohamed de l’Ascoma.

Ali Hamid Aboubacar d’Oudaïlia haqui za wa Maore a pour sa part regretté l’absence de l’Etat dans cette commission. “Ailleurs, l’Etat verse des subventions pour aider la continuité territoriale, c’est lui qui est à l’origine de ce désordre !”, a-t-il lancé. Les représentants du Medef ont pour leur part demandé à ce que le service soit amélioré en cas de hausse des tarifs et que cette hausse soit moins soudaine. Le président Douchina a indiqué que les nouveaux tarifs seront adoptés le 30 novembre en session plénière. Les associations ont exprimé leur mécontentement puisque le tarif proposé reste à 1 € pour les piétons, en revanche celui des camions ne devrait plus être de 300 €, mais aux alentours de 200 € (contre 150 € aujourd’hui).

F.S.

UNE Mayotte Hebdo N°453 – Jeudi 26 novemebre 2009

UNE Mayotte Hebdo N°453 - Jeudi 26 novemebre 2009Graves déficits du Conseul Général

LA HONTE

> Politique : Baisse des taxes sur 20 produits
> Fonction publique territoriale : Une étude pour redéployer les effectifs
> Education : Les éditeurs rencontrent les enseignants
> Sécurité routière : Appel au civisme
> Mayotte Hebdo SPORT : Votez pour le sportif de l'année
> Mayotte ECO : "La brique peut faire vivre des artisans locaux"

 

26/11/2009 – Pétanque – Tournoi international de l’océan Indien

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}e n’est pas tous les jours que l’on a 20 ans. A cette occasion, le comité territorial de pétanque de Mayotte (CTPM) a mis les petits plats dans les grands. Un grand tournoi international avec la présence de 30 triplettes venues des îles voisines (Madagascar, Comores, Réunion) et la présence de tous les clubs mahorais (dont les féminines et les jeunes) se tiendra ce week-end du 28 et 29 novembre au boulodrome de Kavani.

D’habitude, ce sont plutôt les Mahorais qui sont invités à l’extérieur, mais cette fois-ci le CTPM s’est donné les moyens de rendre la politesse. “L’objectif de cette manifestation est de se confronter aux meilleurs pour voir quel est le niveau réel des Mahorais. C’est aussi une grande fête pour que les gens viennent voir ce jeu encore trop méconnu à Mayotte”, explique Jean-Paul Goffoz, chargé de la communication pour l’événement au CTPM.

Le tournoi est aussi ouvert aux non-licenciés à la condition qu’ils s’inscrivent avant la date limite, qu’ils souscrivent à une participation de 10 € par personne et se munissent d’un certificat médical (Contact : 0639 10 32 73). “Je tiens à remercier la ville de Mamoudzou pour que les terrains soient prêts et tous nos autres partenaires sans qui cette manifestation ne pourrait se tenir”, rajoute Jean-Paul Goffoz. Place donc à la compétition et aux festivités.

 

Faïd Souhaïli


 

300 jeunes compétiteurs UNSS

La pétanque est en train de se faire une place grandissante au sein des établissements scolaires. Grâce à une convention liant l’Education nationale, l’UNSS et le CTPM, 1300 boules ont été distribuées dans 11 établissements pour favoriser la pratique de la pétanque. “300 d’entre eux font de la compétition UNSS et d’autres la pratiquent en cours”, explique Jean-Paul Goffoz. Pour les jeunes, la compétition se découpe en trois parties : le jeu traditionnel, une épreuve de pointage et une épreuve de tir. Les équipes sont mixtes et doivent obligatoirement comprendre un jeune officiel.

26/11/2009 – Education : Vie étudiante

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap} l'occasion de cette réunion, les associations ont pu évoquer les difficultés rencontrées par la jeunesse mahoraise à leur arrivée et avancer un certain nombre de propositions qu'elles espèrent voir se traduire par des actes. Il y a notamment la nomination ou l'élection de représentants étudiants et/ou lycéens à la Commission d'octroi des bourses, la désignation des référents pour accueillir et accompagner les néo-arrivants conformément à la convention signée entre le président Douchina et le délégué interministériel pour l’égalité des chances Patrick Karam, et enfin revoir le système des médiateurs académiques en termes d'efficacité.

Par ailleurs, l'association Ngema propose que la CDM signe des conventions avec des Grandes écoles, des classes prépa ou des facultés de médecine, comme l'ont fait déjà la Nouvelle-Calédonie ou la Guyane, afin de mieux coller aux besoins inhérents au développement de Mayotte.

L'association s'est également penchée longuement sur la problématique de l'échec. A ce sujet, le président du conseil général a demandé de formuler des propositions par écrit, ce qui a été fait récemment (lire ci-contre).

 


 

Education : Vie étudianteLes propositions des membres de l'association NGEMA

 

 

 

 

  • La pérennisation du système des bourses des étudiants et lycéens mahorais :

Avoir un engagement écrit du CG au sujet du maintien du montant actuel. Estimant que le niveau actuel de ces aides est satisfaisant, il nous semble nécessaire de pérenniser le système. Revoir une délibération du conseil général excluant les familles mahoraises n’étant pas installées à Mayotte avant 1993, ce système pénalise les enfants des familles mahoraises installées en France métropolitaine, de plus en plus nombreuses.

  • Mieux préparer l’échéance des études supérieures :

Par des réunions permanentes entre un organisme public qui ne ferait que cela.

Diminuer les aides au départ et consacrer davantage l’effort sur la formation au départ. La plupart du temps, cette aide qui doit servir à l’installation est utilisée de manière incontrôlée et abusive.

  • Améliorer l’informatisation des données des élèves :

Afin d’éviter une perte des dossiers, la CDM doit faire avancer son système d’informatisation et avoir des bases de données beaucoup plus performantes.

  • Une représentation étudiante à la Coba :

Election de 3 représentants étudiants à la Coba : (Mayotte, Réunion et France métropolitaine), ceux-ci doivent être élus au sein d’un collège de représentants ou pendant les vacances par un système s’inspirant des représentants au CA du Crous. Les associations étudiantes mahoraises présentes actuellement et œuvrant pour la défense des intérêts de nos étudiants et lycéens auront un mandat de 2 ans renouvelable une fois. Nous proposons que le premier vice-président de la Coba soit étudiant.

 

  • Instaurer un système de bourse au mérite afin d’encourager les étudiants et lycéens mahorais dans leurs cursus respectifs.

  • La fin du système des médiateurs académiques ou l’améliorer, les remplacer par des référents mandatés par la CDM. Raison de la demande : absence d’efficacité et de proximité à l’égard des sujets concernés.

  • Signature de conventions-cadres avec les Grandes écoles de commerce (HEC, Essec, ESCP Europe…), d’ingénieurs, les facs de médecine, pour que dans un futur proche on puisse avoir des grands cadres qui dirigeront le futur département de Mayotte.

  • L’université de Mayotte : il est temps d’évaluer le coût exact de ce projet pour le défendre devant l’Etat et dans le cadre du grand emprunt qui aura pour objet premier l’investissement futur et dont l’enseignement supérieur recevra plus de 15 milliards. Construire une Maison des étudiants à Mayotte.

  • Répertorier l’ensemble des étudiants de 3ème cycle pour des rencontres permanentes.

26/11/2009 – Economie : Financement des associations

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}urant deux jours, et en présence de représentants de mairies, de syndicats intercommunaux et d'établissements publics, ils ont découvert que l'Europe dispose d'un panel d'aides conséquent, dont ils comptent bien demander l'application pour 2010.

 

Trois questions à Malgorzata Hiszka, responsable du département formation de Welcom Europe, basée à Paris.

 

Mayotte Eco : Quelle était votre mission durant cette formation ?

Malgorzata Hiszka : Nous avons pour rôle de former, informer ainsi que d'assister les porteurs de projets, les candidats aux subventions européennes, aussi bien directement issues de la Commission européenne que toutes les aides européennes qui sont déléguées aux Etats en tant qu'autorité nationale de gestion. Mon rôle, c'est de transmettre mon savoir-faire pour former les potentiels porteurs de projets à Mayotte pour décrocher les subventions, afin de mener à bien leurs projets.

 

ME : Quel bilan tirez-vous de l'utilisation des fonds européens à Mayotte ?

MH : Hélas je m'aperçois, au bout de deux journée de formation, que c'est finalement quelque chose de nouveau, d'encore très peu connu pour les participants. Pour tout ce qui est approche européenne, il y a un déficit criant d'information, ce qui est dommage puisque les fonds existent bien et pourraient être disponibles. Nous avons déjà vu avec les participants le programme Fed, le Fonds européen de développement, pour la zone océan Indien, qui est disponible puisque le document de stratégie régionale a été adopté.

Ensuite, il existe d'autres programmes thématiques, comme par exemple "acteur non étatique", "investir dans les ressources humaines", "sécurité alimentaire", qui sont ouverts à Mayotte. Et puis les programmes horizontaux, comme par exemple "stabilité", "le droit de l'homme et respect de la démocratie", sont également ouverts à Mayotte.

Il existe une dernière porte d'entrée : les programmes intracommunautaires, pour lesquels Mayotte a signé des accords avec la Commission européenne, qui sont par exemple le programme "éducation tout au long de la vie", le programme "recherche et développement", "programme média", "programme culture"….

Donc de multiples et diverses opportunités de financement qui sont ouvertes d'ores et déjà à Mayotte. Evidement, l'accession au statut de département viendra ajouter de nouvelles aides aux programmes existants, qui vont faire partie de la politique régionale de cohésion, que l'on appelle aussi les fonds structurels.

 

ME : Quels ont été les montants engagés en 2009 par l'Europe à Mayotte ?

MH : Malheureusement, il est impossible pour moi de vous donner des chiffres uniquement pour Mayotte, car simplement tous les programmes fonctionnent sur des périodes pluriannuelles, et ensuite les montants sont attribués par enveloppe générale à répartir dans toute la zone Afrique de l'Est et océan Indien. On attend toujours l'approbation du document stratégique pays Mayotte, quoi devrait voir le jour en 2010. Une fois qu'il sera validé, on pourra parler d'allocations financières propres à Mayotte, mais pour l'instant ce sont des gros montants pour la période 2007/2013 pour toute la région, ou alors pour les programmes thématiques qui sont ouverts sur différentes zones géographiques.

 

ME : Que faire pour accélérer l'accession aux aides rattachées au statut de région ultra périphérique ?

MH : Surtout, il faut anticiper, anticiper et anticiper ! Ca veut dire qu'il faut se familiariser avec les stratégies, avec tous ces documents bilatéraux de partenariat qui ont été signés avec la Commission européenne. Il faut prendre connaissance des stratégies européennes, dans la région, dans la thématique, dans le domaine, et une fois que le porteur de projet connaît la stratégie politique de l'Europe dans le domaine qui l'intéresse à Mayotte, là on peut commencer à créer des fiches projet, et surtout discuter avec les responsables de programme, aussi bien avec la direction générale du développement au sein de la Commission, qu'avec l'office de coordination Europed basé à Bruxelles, qu'avec la délégation de la Commission européenne à l'île Maurice, pour savoir si le projet correspond bien aux attentes de la Commission européenne.

 

Propos recueillis par Nadia Christoph

26/11/2009 – Entretien avec Luc Laurent, président du Réseau habitat et francophonie

 

 

{xtypo_dropcap}M{/xtypo_dropcap}ayotte Hebdo : Pouvez-vous nous présenter le Réseau habitat et francophonie ?

Luc Laurent : Le Réseau habitat et francophonie a été créé en 1987 et réunit des opérateurs et des professionnels de l'habitat, que ce soit en termes de production, de gestion, de financement ou même d'aménagement de parcelles destinées à abriter du logement. Des opérateurs qui sont de différents pays : 17 aujourd'hui, avec 56 membres. Cet ensemble de gens réfléchissent ensemble sur une thématique essentielle : le droit au logement dans son principe, mais aussi dans la nécessité de le mettre en œuvre pour les gens, de créer des logements décents qu'ils peuvent s'approprier, habiter, financer. Cette thématique-là est finalement transversale à l'ensemble des travaux du réseau.

L'autre intérêt, c'est de ne réunir que des pays dont la langue française est véhiculaire, ce qui permet des échanges approfondis sans avoir à passer par le biais de l'interprétariat. Ce qui n'est pas étranger à la qualité et à la profondeur des débats et des échanges que nous pouvons mener.

 

MH : Vous vous retrouvez tous ensemble deux fois par an ?

LL : Oui. Nous venons de tenir à la Réunion notre 41ème conférence. En un peu plus de 20 ans, cela fait deux conférences par an. Comme ce sont tous des professionnels qui connaissent leur sujet, il faut être très attentif à alimenter les réflexions et les débats de manière poussée. A la Réunion, le thème était : "Quel logement social pour le XXIème siècle ?", ce qui a incité les membres du réseau de s'interroger sur leurs missions, le sens et la nature de leurs métiers et sur les problématiques du financement.

"Le mimétisme des pays du Nord par les pays du Sud n'est pas intéressant et ne permet pas de répondre aux attentes"


MH : Des problématiques qui doivent être très différentes entre le Congo-Brazzaville et le Québec…

LL : Oui, les différences entre le Nord et le Sud sont criantes. Notre souci est d'amener dans les différentes thématiques les points de vue et les réalités des uns et des autres. On s'inscrit dans des mécanismes de sécurité sociale, d'impôts et de conception de l'Etat social qui sont radicalement différents, embryonnaires dans un certain nombre d'Etats et très sophistiqués dans d'autres pays.

 

MH : Il y a des échanges d'expériences pour essayer d'accompagner les pays plus pauvres vers le développement ?

LL : Oui, il y a des échanges d'expériences dans différents domaines. Le plus récent, c'est dans celui de l'habitat durable. Notre conférence précédente, qui a eu lieu à Paris au mois de juin, s'était intéressée à la conciliation du logement social et de l'habitat durable, avec toutes les thématiques climatiques comme le confort thermique, le choix des matériaux, la maison "passive" ou basse consommatrice d'énergie. Quand on s'est réunis à la Réunion à l'invitation de la SIDR (Société immobilière du département de la Réunion), on a évoqué la conciliation en pratique et sur le terrain de cette construction durable et des missions du logement social.

 

MH : Dans cette problématique du développent durable, les pays du Sud ont peut-être plus à apporter, par rapport aux matériaux par exemple…

LL : Oui, très certainement. Dans la naissance du Réseau habitat et francophonie, c'est d'abord la France confrontée à ses anciennes colonies, dans un schéma qui était plus dans la reproduction de ce qui se faisait dans la Métropole, plutôt qu'en ayant à l'esprit ce qui est intéressant, nécessaire, spécifique par rapport aux endroits où l'on est, qui ont des réalités différentes. C'est à la fin des années 1990 que le face-à-face entre la France et ses anciennes colonies a cessé, avec la Belgique ou le Québec qui nous ont rejoints, ce qui a modifié assez notablement la vision des choses. Par exemple, au Québec, les recherches sur l'utilisation du bois dans la construction sont très importantes.

Dans le développement des sociétés d'habitations et le souci de ne pas simplement faire le transfert du Nord vers le Sud, le mimétisme n'est pas intéressant et ne permet pas de répondre aux attentes. Donc les échanges d'expériences sont devenus de véritables échanges, des confrontation d'idées et pas de l'unilatéralisme. Et c'est moins des échanges d'expériences que des échanges sur les processus et les méthodes de travail. Se demander quelles sont les solutions pour un endroit précis, et se servir de ce qui se passe ailleurs sans le reproduire simplement, brutalement et bêtement.

"Il faut que les sociétés évoluent, mais ne pas négliger leur savoir-faire et leur savoir en matière d'"habiter""

 

MH : Avez-vous un exemple plus précis ?

LL : C'est par exemple toute la place du béton dans la construction, car importer des tonnes et des tonnes de béton a un coût énorme, notamment en transport. Il faut se demander quels sont les matériaux locaux qui pourraient servir à la construction. Il y a aujourd'hui des habitations en matériaux locaux qui répondent aux besoins et au défi du changement climatique. Il faut que les sociétés évoluent, mais ne pas négliger leur savoir-faire et leur savoir en matière d'"habiter".

Aujourd'hui, avec la logique du développement durable, c'est aussi favoriser le développement endogène et donc l'utilisation de matériaux locaux et voir comment, en comparant les processus, l'utilisation du secteur du bâtiment et des artisans de la construction peut développer le tissu économique. Des gens qui ont un véritable métier et qui au fil du temps créent une dynamique au niveau de l'ensemble de la vie économique d'un pays.

Le bois par exemple, plutôt que l'exporter par tonnes en Chine ou ailleurs, pourrait être utilisé chez nous. Au Gabon par exemple, c'est très prégnant… Dans d'autres endroits, cela peut passer par l'utilisation de la terre pour faire des briques qui peuvent servir aussi bien sinon mieux que l'importation de béton, tout en ayant une dimension écologique bien meilleure que l'importation à tout va de produits qui viennent des pays du Nord. Ici à Mayotte, la brique peut faire vivre des artisans locaux, participer au développement d'entreprises et de savoir-faire locaux.

 

MH : Que pensez-vous de la Sim par rapport aux autres opérateurs francophones ?

LL : Il y a ici une réflexion très poussée sur le logement social. Les dirigeants de la Sim sont des gens très professionnels qui maîtrisent leur sujet. Il y a eu du travail ici, des réalisations tout à fait valables, qui sont un apport très riche pour nos travaux.

 

Propos recueillis par Julien Perrot


Le Réseau habitat et francophonie, une ONG présente dans 17 pays sur 4 continents

 

Créée à Paris le 3 décembre 1987, avec le parrainage des ministères français de l’Equipement, du Logement, de la Coopération et des Affaires étrangères, l'association Réseau habitat et francophonie réunit des organismes professionnels du secteur de l'aménagement urbain et de l'habitat social des pays francophones.

C'est une association loi 1901 de droit français, sans but lucratif. Outre la France et son Outremer, ses membres fondateurs sont des opérateurs issus du continent africain principalement (Algérie, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Madagascar, Maroc, Sénégal et Tunisie), mais aussi sud-américain (Colombie et Venezuela).

Cette organisation internationale non gouvernementale inscrit son action dans la suite du programme de recherches expérimentales Rexcoop, conduit par le Plan Construction et Architecture (Puca) de 1982 à 1987, avec les maîtres d'ouvrage du logement social des pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et du Maghreb.

Depuis 1996, elle a élargi son audience à l’ensemble des pays francophones et a accueilli de nouveaux membres, notamment de Belgique, du Canada (Québec), du Liban et du Viêtnam. Aujourd'hui, elle est présente dans 17 pays sur 4 continents.

 

Les objectifs de l'association sont de :

– Défendre les principes et l’application du droit au logement à l’échelle mondiale, afin de permettre l’accès à un logement convenable et à prix abordable aux personnes et familles à revenus modestes

– Participer activement à l'épanouissement de la francophonie dans le monde

– Aider à rompre l'isolement professionnel ou linguistique

– Constituer un lieu d'échanges et de réflexions

– Favoriser les jumelages

– Partager les expériences pour établir des modèles de pratiques optimales

– Conduire des actions permettant le développement des compétences et des ressources humaines

– Produire annuellement 2 séminaires internationaux de haut niveau.

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes