Accueil Blog Page 677

13/11/2009 – Le Dlem se prépare à la saison des cyclones

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}omme chaque année, cet exercice permet ainsi de vérifier les dispositions matérielles ainsi que les diverses mesures à prendre en cas d’alerte cyclonique. Les différentes étapes de l’exercice correspondent aux niveaux d’alerte cyclonique. Alerte orange. Le cyclone se dirige sur l’île. Le moment de vérifier les installations et d’assurer la mise en sécurité de la population, des familles des soldats aussi. "Nous devons avant tout limiter les dégâts au sein du Dlem avant de partir sur le terrain", explique le lieutenant-colonel Le Guen.

Une dizaine d’hommes sont ainsi affectés à la surveillance des familles placées dans différents endroits. Plusieurs procédures sont mises en place pour éviter les problèmes éventuels causés par la tempête sur le réseau téléphonique et routier. Ouverture du réseau radio pour palier les éventuelles coupures téléphoniques et GSM. Mise sur pied des équipes d’interventions, ainsi que du matériel pour être prêt à partir dès que le temps le permet.

C’est surtout le moment ou jamais pour placer les hommes sur les lieux stratégiques à protéger : centrales électriques, axes routiers, bassins de population. Tous les hommes se mettent en place et laissent passer le cyclone durant l’alerte rouge. L’accalmie annonce le moment de l’intervention. Le lieutenant-colonel Le Guen nous explique alors le rôle du Dlem.

"Notre but est d’être opérationnel dès que la tempête passe, au mieux dans l’heure qui suit. Nous sommes là pour panser les plaies, c'est-à-dire palier au plus urgent et favoriser l’intervention des équipes de secours. Pour les gros travaux sur le long terme et le reste, ce sont les équipes des entreprises locales qui s’en chargent."

Les opérations sont dirigées à partir du PC. 22 officiers et sous-officiers en liaison permanente avec la préfecture et l’état-major des Fazsoi (Forces armées de la zone sud de l’océan Indien) basé à la Réunion sont présents. Grace à une série de services et logiciels, ils voient la situation globale de l’île en temps réel, ils coordonnent les déplacements des équipes, de la gendarmerie, la marine et le GSMA.

Le bilan de l’opération s’est révélé positif, en moins d’une heure les hommes ont pu se déplacer sur les différents terrains d’opération. Et même s’il est évident que les conditions seront beaucoup moins favorables en cas de sinistre météorologique, désormais chaque membre du Dlem sait exactement ce qu’il doit faire le moment venu.

 

HT

13/11/09 – Un atelier pour apprendre les danses mahoraises à Labruguière

Lu dans la Dépêche du Midi

Arrivées de Mayotte il y a quelques petites années, entre 5 et 7 ans, Fatima, Lilouhani et Olive sont trois jeunes mamans dynamiques qui se sont regroupées pour enseigner les danses de leur pays, ceci au sein d'un atelier de la MJC de Labruguière. Enfants et adultes sont donc conviés à rejoindre le groupe déjà existant pour découvrir la culture de Mayotte qui est principalement formée de deux îles (Grande Terre et Petite Terre) situées dans le canal du Mozambique.

Olive qui précise : "Nous faisons partie de l'association albigeoise "Mawagiva" et nous participerons au spectacle de danses mahoraises qui aura lieu le 4 décembre à Castres". Elle souligne par ailleurs : "A Labruguière, nous apprenons actuellement aux enfants deux danses ayant pour thème les jeux de fillettes. Pour les adultes, nous travaillons sur des chants accompagnés d'une gestuelle et dont le thème est "Liberté, égalité, fraternité""…

Et comme l'année dernière, cet atelier participera au traditionnel gala de danses en préparant ses propres costumes. Si l'envie vous vient, à vous aussi, d'apprendre le secret des danses mahoraises, qui sont plus techniques que physiques, en tous les cas moins que les danses africaines, sachez que ces trois jeunes femmes vous accueilleront avec plaisir le vendredi, de 17h à 18h 30, au premier étage de la salle Claude Simon.

13/11/2009 – Fait divers

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}artis le week-end dernier en amoureux pour profiter des charmes de Nosy-Be, Vera et son mari ont vu leur séjour virer au cauchemar. Si les journées de samedi et de dimanche se sont déroulées à merveille, la soirée du dimanche s'est finie de façon dramatique. "Nous sommes passés à table vers 19h et dans notre hôtel, le Nosy Lodge, il n'y avait qu'un autre couple d'Italiens. On a dit au chef de nous faire ce qu'il avait envie de cuisiner et quelques minutes après, j'ai fait remarquer à mon mari que nous étions étrangement seuls sur la terrasse". Et pour cause…

9 malfaiteurs avaient pris le personnel de l'hôtel en otage en l'enfermant dans la cuisine. Tout comme Vera, l'Italienne s'est aperçue que quelqu'un se cachait derrière le caillebotis qui délimite la terrasse. Le mari de celle-ci se lève en direction des chambres, mais tombe sur un des malfaiteurs qui lui sectionne le nez à coup de machette.

L'Italien revient vers la terrasse en sang, le mari de Vera se lève pour passer derrière le caillebotis, mais lui aussi est agressé et prend des violents coups de pierre sur la tête. "Il est revenu sur la terrasse et un des malfaiteurs a tiré avec une arme à feu dans sa direction, mais heureusement il n'a pas été touché", explique encore choquée Vera. Celle-ci a tenté de demander de l'aide en se rendant dans la cuisine, mais elle s'est retrouvée piégée avec le personnel de l'hôtel.

"Il y avait 4 hommes cagoulés et en tenue militaire. Ils nous ont ordonné de nous mettre à quatre pattes par terre et de ne pas les regarder. Je ne savais pas si mon mari était vivant, mais ensuite ils l'ont fait entrer dans la cuisine, et lui ont demandé de se mettre dans la même position que nous, mais, sonné, il ne pouvait. Ils lui ont donc donné un autre coup sur la tête qui aurait pu le tuer, c'était de la barbarie, de la violence gratuite. Pendant ce temps, leurs complices ont visité les deux chambres et ont tout volé", raconte Vera en pleurs.

Celle-ci loue la gentillesse du personnel de l'hôtel qui a réagi rapidement en prévenant la gendarmerie malgache, le consul de France, l'hôpital de Nosy-Be et en leur fournissant des vêtements. Pour le couple, la seule préoccupation était de revenir à Mayotte, malgré l'état de santé fragile du mari.

 

Obligés d'acheter des médicaments pour l'hôpital

 

"Les hôpitaux malgaches n'ont rien, il a fallu que l'on achète des médicaments à la pharmacie, alors que l'on n'avait plus rien. Nous remercions le patron de l'hôtel pour ça. Il aurait fallu attendre 3 jours et une évacuation à Tana pour faire des examens complets. Mais mon mari ne voulait pas rester à Mada. D'ailleurs, quand nous sommes arrivés à Mayotte, nous sommes allés directement à l'hôpital de Dzaoudzi", détaille Vera.

Son mari souffre de multiples fractures du crâne, ses jours ne sont pas en danger mais une évacuation sanitaire à la Réunion sera peut-être nécessaire pour une intervention chirurgicale visant à extraire un morceau d'os qui s'est enfoncé dans le cerveau.

Bien que traumatisée par ce week-end cauchemardesque, Vera n'appelle pas au boycott de Madagascar. "Il faut être prudent, puisque les jeunes désoeuvrés du centre viennent chercher l'argent sur les côtes, depuis que la crise politique a mis des tas de gens au chômage. Mon père habite à Tana, je suis née en Afrique, j'ai vécu des évacuations d'expatriés au Rwanda en 1994, au Tchad, en Centrafrique, donc j'ai vécu beaucoup de choses, mais là je n'avais jamais vu un tel déferlement de violence gratuite. Si on nous avait dit : "donnez-nous tout ce que vous avez", on l'aurait fait pour sauver notre vie ! Aujourd'hui, je suis si contente d'être en vie et tout ce que je souhaite, c'est que mon mari sorte de l'hôpital."

 

F.S.

13/11/2009 – Intervention du député à l’Assemblée

 

 

{xtypo_dropcap}R{/xtypo_dropcap}appelant que "l'essentiel des décrets d'application de la Lodeom est encore à édicter", ce qui en retarde la mise ne œuvre, il a souligné que par exemple à Mayotte, "en l'absence de mesure réglementaire préalable, le projet initiative-jeune ne peut toujours pas voir le jour. De même, à défaut de dispositif réglementaire nécessaire, la défiscalisation du logement social ne peut être effective".

Qualifiant le Fonds mahorais de développement de 600.000 € de "misérable", il a demandé au gouvernement qu'il soit d'ores et déjà remplacé par le Fonds de développement économique et social prévu par le Pacte pour la départementalisation.

Il a également constaté que "pour la deuxième année consécutive, malgré la hausse remarquable du budget Outremer, les crédits alloués à Mayotte sont dans leur ensemble en diminution, contrairement au reste des collectivités ultramarines" : une "situation inique, presque discriminatoire, faite à Mayotte, [qui] n'est pas conforme à la légalité républicaine".

Le député a également déposé un amendement relatif aux constructions des établissements du premier degré, maternelle et élémentaire, "pour lesquels 600 salles de classe font aujourd’hui défaut, perturbant profondément la bonne marche du système et les rythmes des enfants". En ce qui concerne le personnel de l'Education nationale, il aussi a proposé que soit abrogé "le système inégalitaire de l’indemnité d’éloignement pour le remplacer par une juste et équitable mesure : l’indexation des salaires en vigueur dans les départements d'Outremer".

Rappelant l'importance du travail de la Crec (Commission de révision de l'état-civil), il a demandé que soit examinée plus particulièrement "la situation des personnes nées avant 1959 qui ne semble plus être traitée par les services compétents". Enfin, demandant à Mme Penchard quand sera votée la loi ordinaire sur la départementalisation de Mayotte, il l'a également interrogée sur les mesures qu'elle compte prendre quant à la revalorisation des prestations sociales existantes à Mayotte, comme s'y était engagé le Président de la République dans le Pacte pour la départementalisation.

13/11/2009 – Entretien avec Françoise Léglise, présidente de l’Anas

 

 

{xtypo_dropcap}M{/xtypo_dropcap}ayotte Hebdo : Quels sont les enseignements que vous avez tirés de ce colloque ?

Françoise Léglise : J'étais d'abord très admirative pour l'ATSM, car c'est une très jeune association qui n'a démarré qu'en décembre 2008 et qui organise déjà un colloque. J'ai aussi constaté une réelle motivation de rassembler les travailleurs sociaux et de créer un travail social riche à Mayotte, avec des gens qui ont vraiment envie de réfléchir ensemble, de faire évoluer le travail social et de le développer.

 

MH : L'action sociale est très peu développée ici par rapport à un département. Quelles sont les différences qui vous ont sauté aux yeux ?

FL : Du point de vue des services à la population et de la législation en vigueur, on est au début, dans une période de transition. Il y a encore plein de choses à mettre en place pour la population, à tous points de vue. Il y a peu de travailleurs sociaux encore. On a été assez surprises par exemple du nombre d'assistants sociaux dans les UAS (Unité d'action sociale) : ils sont trois ou quatre par UAS, ce qui veut dire un travailleur social pour 11.000 habitants, alors qu'en Métropole, selon les secteurs, le ratio est de un pour 2.500 à 5.000 habitants.

Il y a aussi encore beaucoup de structures qui n'ont pas de travailleurs sociaux, beaucoup d'associations qui se monteront petit à petit, mais qui n'existent pas encore et beaucoup d'équipements à créer, notamment pour l'enfance et les handicapés mais pas seulement. Dans la protection de l'enfance, il y a encore plein de choses à mettre en place. On est dans une période de transition où beaucoup de choses restent à développer et les travailleurs sociaux ont vraiment un rôle à jouer pour être une force de propositions, car ce sont eux qui sont sur le terrain et qui peuvent suggérer ce qu'il faut pour la population. Ils seront dans l'avenir un acteur incontournable pour élaborer des propositions avec les décideurs.

 

"Il faut davantage d'assistants sociaux, d'éducateurs pour les jeunes enfants, d'animateurs pour les jeunes dans les MJC et les associations, d'éducateurs spécialisés, etc."

 

MH : Le budget du conseil général consacré à l'action sociale n'est que de 2% ici, alors qu'il est de plus de 20% dans un département. Les assistants sociaux dans les UAS non seulement ne sont pas nombreux, mais ont aussi très peu de bons alimentaires ou vestimentaires à distribuer…

FL : Cela va avec la construction du département. Les élus n'auront pas tellement le choix de faire autre chose que développer ce secteur. On est au début et la demande sociale va être croissante, tout comme c'est le cas en Métropole d'ailleurs. Forcément, les élus devront augmenter les budgets, autant en termes d'aides directes à la population que d'effectifs en travailleurs sociaux et de moyens pour les mettre en œuvre. Par exemple pour les UAS, à l'EAF (établissement d'allocations familiales) ou à la Sécurité sociale, il faudrait au moins tripler les effectifs.

 

MH : Il faudrait également que de nouveaux services de proximité se développent, notamment avec la création des CCAS…

FL : Oui. Les CCAS doivent attendre 2014 pour se mettre en œuvre, si j'ai bien compris le colloque, à cause de l'absence de fiscalité locale. Cela a assez déçu l'assemblée. Apparemment, tant que les communes n'auront pas leurs ressources propres, elles ne pourront pas les créer (Patrick Kanner, le président de l'Union nationale des CCAS venu sur l'île en juillet, avait pourtant souhaité leur création dès 2011, avec le soutien financier de l'Etat, voir MH n°437, ndlr).

 

MH : Quels sont les métiers sociaux qu'il faudrait développer en priorité ?

FL : Tous les métiers du social ont leur utilité quels qu'ils soient, surtout dans un travail social en construction. Il faut davantage d'assistants sociaux, d'éducateurs pour les jeunes enfants, d'animateurs pour les jeunes dans les MJC et les associations, d'éducateurs spécialisés, etc. Il y a une complémentarité des différentes professions qui permet une prise en charge sociale globale des personnes et des familles, pour tous les types de population.

 

MH : Est-ce que vous sentez qu'il y a une volonté des élus pour le développement de l'action sociale à Mayotte ?

FL : Volontaires ou pas, ils n'auront pas le choix. Il y a des compétences obligatoires du département comme l'aide sociale à l'enfance et tous les dispositifs qui vont arriver à Mayotte comme le RSA ou le Fonds de solidarité logement : il faudra bien recruter des travailleurs sociaux pour les mettre en œuvre. J'ai senti chez les élus qui sont venus au colloque une vraie mobilisation sur ces sujets.

 

"Beaucoup de Mahorais ne bénéficient pas des prestations et ignorent leurs droits"

 

MH : Il y aussi un problème d'accès au droit ici : beaucoup de Mahorais n'ont pas conscience qu'ils ont droit à des prestations et à un accompagnement social. Comment y remédier ?

FL : Oui, c'est vrai que beaucoup de Mahorais ne bénéficient pas des prestations et ignorent leurs droits. Tous les travailleurs sociaux ont une compétence pour aller au-devant de la population et pour expliquer les droits auxquels elle a droit et pourrait avoir accès. Les travailleurs sociaux ont justement mené récemment une action collective à Chiconi qui a réuni l'ensemble de la population mahoraise pour expliquer comment ils pouvaient les aider et les droits auxquels ils peuvent prétendre, en termes de prestations familiales ou de sécurité sociale.

 

MH : C'est peut-être aussi le fait de devoir faire des queues interminables pour des montants dérisoires, par rapport à un département, qui décourage les gens ?

FL : Oui, on parle de manque de travailleurs sociaux mais il y a aussi peut-être peu de moyens sur les autres catégories d'employés : le personnel administratif n'est peut-être pas encore assez développé et il faudrait ouvrir d'autres guichets. On a été étonnées par exemple de la faiblesse du personnel de l'EAF, avec seulement une assistante sociale et une conseillère économique, sociale et familiale, ce qui est extrêmement peu.

 

Propos recueillis par Julien Perrot

13/11/09 – Les collégiens de Kawéni commémorent

C'était la semaine commémorative, la chute du Mur lundi, la Résistance mardi (Guy Môquet) et l'Armistice mercredi. Réunissant les deux guerres mondiales, le collège de Kawéni a choisi d'organiser mardi 10 novembre une après-midi commémorative axée sur l'engagement des Comoriens et des Africains en général.

Au départ, le projet de l'établissement était de faire participer les élèves à la prise d'armes du 11 novembre, prise d'armes malheureusement réservée "de droit", aux élèves de la Petite Terre. Le collège a donc organisé mardi sa propre cérémonie, en présence du commandant Boina, président de l'Association des anciens combattants de Mayotte ayant lui-même fait la guerre d'Algérie, et du lieutenant-colonel Rascle, commandant en second du détachement de la Légion étrangère de Mayotte (Dlem).

80 élèves de tous niveaux participaient à ce projet, réalisé en dehors des heures de cours. Les délégués et suppléants des classes de 3e étaient également invités. "Il ne s'agit pas de faire de la propagande", précise le principal Marc Feyeux, "mais simplement de montrer certaines valeurs militaires et en quoi elles nous concernent tous. La Légion étrangère comporte des valeurs d'universalité, des étrangers qui partagent un idéal qui est celui de la France. De plus, un certain nombre de nos élèves disent vouloir devenir militaires, sans savoir vraiment ce que c'est."

Divisée en deux parties pour les deux guerres, la cérémonie a permis à un professeur d'origine sénégalaise d'évoquer les tirailleurs sénégalais, présentation suivie par la lecture d'une lettre émouvante d'un de ces tirailleurs, avant d'arriver à l'inscription sur le monument aux morts réalisé en arts plastiques des noms des soldats comoriens morts pour le France durant la première Guerre mondiale. La deuxième partie consistait, après le discours des deux invités, en la désormais traditionnelle lecture de la lettre de Guy Môquet, suivie par le Chant des partisans.

HF

UNE Mayotte Hebdo N°451 – Vendredi 13 novembre 2009

UNE Mayotte Hebdo N°451 - Vendredi 13 novembre 2009 Entretien exclusif avec le Préfet

> Tarifs de la barge : Les élus font marche arrière
> Education : Les lycées de Mamoudzou en grève
> Etat Civil : Le comité de pilotage de la CREC tourne court
> Foncier : Des assises pour une gestion maitrisée de l'espace
> Mayotte ECO : Longoni doit-il être un port mixte ?

12/11/09 – La grève continue à Bandraboua

Les agents de la mairie de Bandraboua en grève depuis lundi ont continué leur mouvement mardi. Sur les 98 agents de la commune, 67 ont cessé le travail. Les grévistes réclament le retour de Mme Thoibati Madi Ali à son poste de secrétaire générale à la mairie de M'tzamboro, alors que les agents originaires de M'tzamboro ont fait leur retour à la mairie de Bandraboua suite à une décision de justice du tribunal administratif. Une réunion a eu lieu entre les deux maires mardi soir pour essayer d'aplanir les différents qui se multiplient entre les habitants des deux communes, notamment le litige foncier à Mitséni.

12/11/09 – Le Ballet de Mayotte en tournée aux Comores


Le Ballet de Mayotte en tournée aux Comores

La troupe dirigée par Mohamed Jeff Ridjali partira bientôt aux Comores présenter ses dernières créations Shaaba et Shakasha. Avec ses deux œuvres, le Ballet de Mayotte nous emmène au cœur d’une actualité dramatique et aux racines des danses traditionnelles mahoraises.

C’est dans une ambiance intimiste – flambeaux à l’entrée, lumière tamisée, affluence limitée – que le Ballet de Mayotte a terminé sa série de spectacles il y a dix jours dans son laboratoire du collège de Tsingoni. La relative petite taille de la salle où la troupe de Mohamed Jeff Ridjali a élu domicile est plutôt propice au rapprochement entre les danseurs et leur public et cela n’est pas pour déplaire à Isabelle Camatte, chorégraphe et metteur en scène du Ballet. C’est sous le regard d’une vingtaine de personnes, dont le nouveau directeur des affaires culturelles de la préfecture Jean-Michel Préguer, que les trois danseurs du Ballet ont effectué leur prestation.

Shaaba désigne en shimaore les pierres (plombs) qui bordent les filets de pêche. Une atmosphère de plomb, c’est ce que l’on ressent tout de suite dans ce spectacle qui narre la traversée périlleuse en kwassa-kwassa depuis Anjouan jusqu’à Mayotte. Les figures acrobatiques ainsi que la musique électronique qui les accompagnent donnent le tournis, les danseurs retranscrivent bien la peur de se voir happés par la mer, mais également l’espoir d’une vie meilleure une fois arrivés.

Pour Shakasha, les rythmes et la gestuelle (pas marqués avec force sur le sol) donnent une tonalité plus joyeuse. Mais il ne faut pas oublier que le shakasha est une danse effectué par les esclaves venus d’Afrique continentale. Ces deux œuvres seront jouées à l’Alliance franco-comorienne de Moroni le 28 novembre prochain. Cette représentation s’inscrit dans un projet global qui s’intitule Traces.

“Cela consiste à partir à la recherche des traces des origines de l’identité mahoraise à travers les danses. Nous partirons à Madagascar sur les traces d’Andriantsouli et au Mozambique pour retrouver les origines makwa des Mahorais”, indique Isabelle Camatte, chorégraphe du Ballet de Mayotte. Le Ballet de Mayotte dans son étape comorienne animera des ateliers de professionnalisation à destination des danseurs comoriens. A long terme, le but est de leur permettre de fonder une compagnie de danse contemporaine nationale. “Lors de notre représentation le 28 novembre, ils seront spectateurs. Mais le projet ne s’arrêtera pas là et en 2010 ce sont eux qui seront en représentation au Palais du Peuple”, précise Isabelle Camatte.

 

Faïd Souhaïli

12/11/2009 – Récompenser les sportifs mahorais

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}u vu de nos rencontres sur le terrain avec les acteurs du monde sportif, nous avons décidé de sélectionner 5 nominés dans 5 catégories : le sportif de l’année, l’équipe de l’année, le dirigeant de l’année, l’entraîneur de l’année et le Mahopolitain de l’année. Evidemment, comme toute sélection, elle sera sujette à débat. Certains s’étonneront de la présence ou de l’absence de tel ou tel club, de tel ou tel joueur(se). Mais sachez que le choix n’a pas toujours été simple et a provoqué de longues discussions au sein de la rédaction. Il fallait cependant finaliser une liste et nous assumons totalement celle que nous avons fixée.

De nombreuses disciplines sont représentées, des hommes et des femmes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain toutes les semaines sont en lice. Nous n’oublions pas non plus ceux qui sont sur le bord des terrains, les entraîneurs et les dirigeants qui tous les jours donnent de leur temps bénévolement pour faire avancer leur club, leur discipline et le sport mahorais dans son ensemble. Sans leur investissement, peu de Mahorais pourraient s’épanouir dans le sport. Et sans eux, bien des sportifs mahorais ne seraient pas éduqués à travers le sport.

Le sport en effet transmet des valeurs comme le fair-play, le respect de ses partenaires, des adversaires, des arbitres, des règles, le partage, le don de soi, la volonté d’aller au bout de soi-même. Cet apprentissage se fait certes à l’école, dans la famille, mais aussi sur les terrains de sport. A Mayotte, on semble l’oublier, mais le sport peut aussi être un débouché professionnel. Il est possible de vivre du sport, soit en étant éducateur diplômé, mais aussi en tant que sportif de haut niveau.

A l’heure actuelle, peu de Mahorais côtoient ce haut niveau et pour ceux qui ont la chance de le faire, ils doivent le plus souvent “s’exiler” en dehors de l’île. C’est pourquoi, nous avons ressenti la nécessité d’associer ces sportifs mahorais à notre trophée Mayotte Hebdo Sport, en leur réservant une catégorie, celle des Mahopolitains. Ces sportifs sont des ambassadeurs de Mayotte à l’extérieur de l’île et n’oublient pas de rappeler d’où ils viennent quand ils accomplissent leurs exploits.

Le trophée Mayotte Hebdo Sport est aussi l’occasion pour tous les amateurs de sport et les lecteurs de Mayotte Hebdo Sport de pouvoir s’exprimer en votant pour celui ou celle que vous estimez être le meilleur dans sa catégorie selon les critères suivant : performances individuelles et collectives pendant l’année considérée, talent et fair-play, carrière et personnalité (rayonnement). Pour cela, il faut vous connecter sur www.mayottesport.fr et cliquer sur vos candidats préférés.

Un bulletin papier sera disponible dans les prochains numéros de Mayotte Hebdo Sport et vous pourrez les mettre dans des urnes qui seront disposées à travers l'île. Le vote est ouvert jusqu’au 2 janvier 2010 au matin. Le vote du public comptera pour 50% et celui du jury de personnalités comptera pour 50% également.

Vous découvrirez le Sportif de l’année Mayotte Hebdo Sport dans le numéro du 8 janvier 2010, ainsi que les réactions des lauréats des autres catégories et des nominés.

Maintenant, c’est à vous de jouer, en espérant que vous serez nombreux…

 

Faïd Souhaïli

 

 

10/11/09 – Les employés de la mairie de Bandraboua en grève

Suite au jugement du tribunal administratif en référé-liberté qui s'est tenu mardi dernier, les 5 agents de la commune de Bandraboua originaire de M'tzamboro sont retournés au travail ce lundi matin. Le tribunal avait enjoint le maire de la commune de Bandraboua Ahamada Fahardine a tout faire pour que les 5 agents puissent reprendre leur travail en toute sécurité. Ces derniers ont donc fait leur retour mais seuls les agents travaillant dans les écoles ont pu travailler normalement. En effet, les employés originaires de la commune ont décidé de faire grève et de fermer la mairie. Ils réclament le retour de l'ancienne secrétaire générale de la mairie de M'tzamboro à son poste. "Nous ne chassons personne, mais nous ne travaillerons pas avec ces agents tant que l'ancienne secrétaire générale de M'tzamboro, qui est originaire de notre commune, ne reprendra pas son poste" a fait savoir un des grévistes. Le mouvement de grève se poursuit aujourd'hui.

10/11/09 – Prix des Lecteurs de Mayotte 2010

Vous êtes cordialement invité à participer au premier prix des lecteurs de Mayotte. Déposez votre bulletin de vote dans l'urne avant le 31 mars 2010 en indiquant :

  • Le titre et l'auteur du livre pour lequel vous votez, il doit s'agir d'un roman ou recueil de nouvelles paru après le 1er Janvier 2000 dont le sujet ou l'auteur est lié à l'océan Indien.
  • Vos coordonnées si vous souhaitez faire partie du jury.

Début avril 2010, les votes seront dépouillés. Les 5 livres qui auront obtenu le plus de suffrages seront présentés à un jury de 7 membres, tirés au sort parmi les votants qui auront souhaité être membre du jury. Après lecture de tous les ouvrages, le jury se réunira fin juin pour délibérer et voter.

 

Contacter Pierre à La Maison Des Livres Place Mariage 0269.61.14.97

10/11/09 – Rencontre avec Fahardine Mohamed de l’ASCOMA

Fahardine Mohamed de l'ASCOMA, association des consommateurs de Mayotte, membre de l'observatoire des prix

 

Flash Infos : Le prix de la barge vient de passer de 75 centimes à 1 euro après la hausse du prix de la course pour les taxis, que pensez-vous de ces hausses successives ?

Fahardine Mohamed : Je suis scandalisé par rapport à ce qui se passe à Mayotte. Si vous vous rappelez bien, dès le début l'Ascoma ne voulait pas participer aux états généraux parce qu'on se doutait que ce serait une mascarade. Nous y sommes finalement allés et il est vrai qu'il y a eu des discutions intéressantes. Mais aujourd'hui, ce qui me choque le plus, c'est de voir que cette hausse des prix de la barge a été décidée par le conseil général alors que la personne qui présidait le comité sur la baisse des prix est aussi vice- président du conseil général. Il a fait la morale aux responsables économiques du privé, il est même allé jusqu'à dire à la télé qu'il allait tout faire pour baisser le coût de la vie à Mayotte. Finalement, c'est au moment où on attend que les différents interlocuteurs réagissent et commencent à baisser leurs tarifs qu'ils décident d'un seul coup d'augmenter les tarifs des transports. Avant, on accusait les entreprises privées et la préfecture, mais au fond ce sont eux qui montrent le mauvais exemple. Ils ne respectent pas leurs engagements. Je peux comprendre la hausse des prix chez les taximen. Leurs tarifs n'ont augmenté que de 10 centimes, ce qui est normal par rapport au coût de la vie. Mais le conseil général a pris sa décision de manière unilatérale sans même tenter de négocier avec les différents interlocuteurs sociaux. Ils montrent qu'ils n'en ont rien à faire de la population. Hier, j'ai participé à une réunion pour soutenir le mouvement de protestation en petite terre. Nous allons rejoindre les rejoindre et faire un communiqué pour inviter tous ceux qui se sentent lésés par la hausse des prix à venir avec nous.

 

 

FI : Vendredi soir, le président de la République a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre la vie chère dans les Dom Tom, est ce qu'il vous a convaincu ?

Fahardine Mohamed : Je n'ai aucun espoir. Nous sommes en plein dans la phase de la synthèse des mesures proposées lors des Egom, et ce sont les personnes qui devraient montrer l'exemple et amorcer la dynamique de la baisse des prix qui font tout l'inverse. Comment vontils faire demain lorsque les entreprises et les différents représentants économiques vont se réunir pour le suivi du dossier sur la vie chère ? Ils vont nous dire quoi ? Nous avons monté nos tarifs mais vous devez baissez les vôtres ? Après avoir montré cela, ils n'ont plus aucune crédibilité.

10/11/2009 – Le président de la Chambre des comptes à Mayotte

 

 

{xtypo_dropcap}E{/xtypo_dropcap}n 2008, la CTC a émis des avis budgétaires sur le SIDS et la commune d'Acoua, et des rapports d'observations sur le Smiam et le Sieam. Le procureur financier près de la CTC a rappelé que les débuts de la décentralisation avaient aussi été douloureux en Métropole et que les anomalies comptables et budgétaires relevées par la CTC viennent souvent du fait que les prévisions des dépenses et des recettes des collectivités mahoraises ne sont pas fiables. A sa suite, Jacques Brana a constaté que "la comptabilité d'engagement fait encore cruellement défaut" à Mayotte, mais s'est félicité du taux élevé de correction des anomalies, de l'ordre de 60%.

Il a en revanche regretté le "peu de progrès dans la gestion des ressources humaines, les embauches trop nombreuses d'agents d'exécution et le recours à des agents non titulaires, les difficultés structurelles de trésorerie avec des capacités d'autofinancement négatives, l'absence de Plans pluriannuels d'investissement (PPI) et la persistance de la faiblesse des taux de réalisation des investissements".

Le président Jacques Brana a également cité une information financière défaillante pour les budgets supplémentaires, le manque de diligence des émissions de titres des subventions – qui explique par ailleurs ce faible taux de réalisation des investissements –, le recours trop fréquent et injustifié à des prestataires extérieurs, le financement de structures associatives qui font double emploi avec les services communaux et l'absence d'inventaire, de suivi et de recensement des patrimoines des collectivités.

Revenant sur "la gestion atypique" des personnels, avec une masse salariale qui représente plus de 52% des recettes utilisées, "en croissance forte et constante à Mayotte", il a déploré que les collectivités mahoraises, comme à la Réunion, aient un rôle d'"amortisseur social" par un traitement social du chômage. Ces emplois doivent "correspondre à un service fait et réellement rendu à la collectivité, ce qui n'est pas toujours le cas", a constaté le magistrat.

Maoulida Soula, le président du Sieam, a ensuite pris la parole pour rappeler que dans les faits, il n'y a pas de libre administration des collectivités mahoraises car elles dépendent des dotations de l'Etat : "On ne peut pas avoir une gestion saine quand certaines subventions mettent 3 ans à venir, alors que les travaux ont déjà été réalisés. On ne peut pas faire de programmation à long terme, de comptabilités d'engagements saines, tant que les collectivités n'auront pas de ressources propres".

M. Nival a décrit cette situation comme "inconstitutionnelle", car depuis 1982 en France, une part substantielle des ressources des collectivités provient des impôts locaux, qui ne sont prévus à Mayotte que pour 2014.

Cette situation transitoire est très dommageable pour les collectivités qui n'ont pas la fiscalité locale comme variable d'ajustement de leur trésorerie, alors que de nouvelles charges leur ont été transférées sans de nouveaux moyens, comme les Asem aux communes, et qu'elles doivent assumer parallèlement l'augmentation du Smig et l'intégration de leurs agents dans la fonction publique de droit commun. "Nos rapporteurs s'adaptent aux spécificités et ne travaillent pas selon des normes métropolitaines ou réunionnaises, mais nous veillons à ce que la ligne blanche ne soit pas dépassée", a conclu M. Brana.

 

Julien Perrot

10/11/2009 – Contrôle des finances publiques

 

 

{xtypo_dropcap}M{/xtypo_dropcap}arie-Christine Tizon, déléguée de la section locale SJF pour la Chambre régionale de la Réunion et la Chambre territoriale des comptes de Mayotte affirme qu'une large majorité des conseillers de la CRC Réunion/CTC Mayotte ont prévu de s'associer à une journée de grève le mardi 17 novembre pour manifester leur opposition à cette réforme.

Dans un communiqué de presse intitulé "Suppression des Chambres régionales des comptes : le gouvernement fait le choix d'un passage en force", le SJF explique les motivations de cette grève : "Alors que le Conseil d’Etat vient juste de rendre son avis sur un projet qui bouleverse l’organisation des juridictions financières et supprime les Chambres régionales des comptes (CRC), le gouvernement fait le choix de mener cette réforme au pas de charge.

Le projet, au-delà de ses déclarations de principe lénifiantes, envisage purement et simplement la suppression des CRC, remplacées par quelques "chambres des comptes" interrégionales qui deviendraient parties intégrantes de la Cour des comptes. La programmation de leurs contrôles serait ainsi centralisée. C’est une logique de recherche d’économies qui motive pour une large part le projet (réduction du nombre des implantations, du nombre des magistrats et des personnels des Chambres), alors même que l'extension des missions est au cœur du projet de loi.

Le Président de la République avait assuré que l’extension des missions des juridictions financières s’accompagnerait de tous les moyens nécessaires. Non seulement ils n’y seront pas, mais ils seront réduits", déplore la représentante du Syndicat des juridictions financières.

 

"Un contrôle impartial, réel et effectif des gestions des collectivités locales"

 

"La réforme ne répondra pas davantage aux exigences d’efficacité dont elle se pare et plus grave, elle remettra en cause les équilibres fondamentaux de la décentralisation. Aujourd’hui comme hier, l’ensemble des citoyens de notre pays est en droit d’attendre un contrôle impartial, réel et effectif des gestions des collectivités locales", continue la syndicaliste.

"Or, comme le montre l’analyse des projets de textes, la réforme telle qu’envisagée aboutira immanquablement à un affaiblissement important de l’exercice du contrôle des finances publiques locales. En fait, elle palliera simplement l'incapacité de la Cour des comptes à exercer ses missions nouvelles, par le sacrifice du contrôle financier des collectivités locales, pourtant conçu comme un fondement du développement de la démocratie locale.

Elle promeut par ailleurs des dispositions en trompe-l'œil, laissant croire que le champ de la responsabilité des gestionnaires publics serait étendu, alors que les dispositions du projet de loi auront pour effet de maintenir l’inefficacité du régime actuel."

09/11/09 – Le comité de pilotage de la Crec tourne court

Vendredi matin au tribunal de Mamoudzou s'est tenu pour la première fois le comité de pilotage élargi de la Crec (Commission de révision de l'état- civil), en présence des rapporteurs et des secrétaires qui sortent d'une très longue grève cet été qui s'est achevée le 16 septembre, pour relancer les travaux de cet organisme administrativo-judiciaire chargé de la reconstitution des actes d'état-civil d'avant 2000. Paul Baudoin, le président du comité de pilotage, a affirmé que la réforme de son fonctionnement – justement à l'origine de la grève – et le "renforcement massif des magistrats" avec les nominations récentes de Mme Tomasini et de M. Bertrand, "démontre la volonté de l'Etat de pouvoir assurer un véritable développement de l'activité juridictionnelle". Grâce à la simplification des démarches et à l'allègement des procédures, les délais ont été sensiblement raccourcis, ce qui devrait permettre de respecter le terme fixé par la loi à mars 2011. Selon lui, les quatre magistrats peuvent d'ores et déjà signer 1.400 décisions par mois. Les demandeurs ont jusqu'au 31 juillet 2010 pour entamer la constitution de leurs dossiers.

Christophe Peyrel, secrétaire général de la préfecture, a annoncé que des missions allaient se rendre dans les communes pour aller au devant des administrés qui ne l'ont pas encore saisie, en commençant par Chirongui fin novembre début décembre. Selon Mme Robbart, la secrétaire générale de la Crec, il y a 4.616 dossiers complets en attente de rédaction finale par les rapporteurs et 10.441 autres encore en cours d'instruction, dont certains remontent à 2002. Il y aurait encore 14.000 personnes qui doivent saisir la Crec. Lorsque la parole a été donnée à la salle, la tension est montée d'un cran, montrant que le souvenir de la grève est encore très présent dans les esprits. "Si on n'a pas les moyens, on n'arrivera pas à terminer le travail en 2011", a prévenu une rapporteuse de Pamandzi. "Les logiciels informatiques ne marchent pas, nos ordinateurs tournent au ralenti et nous avons une demande d'information qu'on ne peut pas fournir aux demandeurs depuis que le siège de la Crec a été fermé au public".

Est ensuite revenu sur la table le problème de l'inscription de la commune de naissance pour les actes d'avant 1977 que prévoit la réforme des procédures, alors qu'il n'existait à l'époque que les cantons. "Si on met "1930 : commune de Pamandzi", le logiciel bug !", s'est exclamée la rapporteuse. "La commune est la base de l'étatcivil, pas le canton", a rappelé le président du comité de pilotage, "si vous vous faites contrôler en Métropole, le policier va croire que c'est un faux. Pour être un département comme un autre, il faut que ce soit la commune de naissance. Jusqu'à présent, ça n'a pas été appliqué. Dans une société parfaite, il faudrait normalement refaire tous les actes déjà signés". Brouhaha général dans la salle. Après avoir pris une dernière question sans y répondre, le président clôt la réunion publique : "On ne peut pas discuter dans ce cadre", a-t-il dit. Les gens se lèvent et commencent à crier : "On a encore plein de questions ! Pourquoi nous avoir invités alors qu'on n'a pas la parole ?". Les discussions informelles ont continué bon train, mais les rapporteurs et les secrétaires sont tous repartis en colère.

09/11/09 – Grippe A : fin de la crise et début de la vaccination

Le dispositif de crise, mis en place pour la surveillance de l'épidémie de grippe A H1N1 est levé, annonçait la préfecture ce vendredi. En effet, le nombre de consultations pour syndromes grippaux ou affections des voies respiratoires est revenu au niveau précédant le pic de ces dernières semaines. Toutefois la surveillance épidémiologique se poursuit afin de détecter une éventuelle reprise de l'épidémie. La campagne de vaccination contre la grippe AH1N1 annoncée débutera à Mayotte le 12 novembre prochain comme en métropole. Elle se déroulera dans les cinq centres de vaccination, situés dans les dispensaires de Kahani, Jacaranda, Dzaoudzi, M'ramadoudou et Bandraboua, tous les après midi de 14h à 17 heures du lundi au vendredi. Le 12 novembre à partir de 16 heures, le préfet de Mayotte, en visite communale à Chiconi, se rendra au dispensaire de Kahani, où le dispositif de vaccination lui sera présenté.

09/11/09 – Un soldat originaire de Mayotte blessé en Afghanistan

Un soldat originaire de Mayotte appartenant au 3e Régiment d'infanterie de marine (3e RIMa) de Vannes, a été blessé en Afghanistan

 Ce soldat a été blessé dans les circonstances suivantes :

Le 1er novembre vers 7h00 du matin, dans le district de TAGAB (est – nord-est de Kaboul), la 2e compagnie du groupement actique interarmes (GTIA) KAPISA (province ituée au nord est de Kaboul) en econnaissance 'itinéraire a découvert un ngin explosif improvisé (IED) à proximité e son axe de progression. Alors que le génie intervenait pour neutraliser l'IED, plusieurs pièges situés à proximité ont été déclenchés. Trois soldats du groupe d'infanterie désigné pour appuyer la neutralisation de l'IED ont alors été blessés dont un gravement. Ils ont été évacués par hélicoptère vers l'hôpital français de Kaboul. Le blessé plus gravement blessé, un militaire originaire de Mayotte appartenant au 3ème RIMa, a été rapatrié par voie aérienne militaire puis, après conditionnement, transféré par voie aérienne militaire dans un hôpital militaire d'île de France. Il a été opéré le 3 novembre. Son état est maintenant stabilisé et son pronostic vital n'est pas engagé. Ces deux camarades, plus légèrement blessés, n'ont pas été évacués en métropole. Afin de préserver sa vie privée, son identité n'est pas communiquée à la presse.

06/11/09 – La mairie dégage 15.000 € pour l’ASC Kawéni

Récent vainqueur de la coupe de France régionale, l’ASC Kawéni a obtenu mardi dernier la somme de 15.000 € par le conseil municipal de la commune de Mamoudzou. Cette somme doit servir à la préparation du 7e tour de la compétition qui verra les Kawéniens affronter le 21 novembre à Petit Quevilly (près de Rouen), l’US Quevilly (CFA).

06/11/09 – Le préfet célèbre l’Armistice

Mercredi prochain la préfecture organise une cérémonie commémorative du 91ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918. Dès 8h30, les participants se réuniront sur la place de France à Dzaoudzi.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes