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19/11/2009 – Tribune libre concernant le problème de la barge

 

 

{xtypo_dropcap}J{/xtypo_dropcap}e pense qu’à partir du moment où la Cour des comptes vous a conseillé gentiment mais fermement d’augmenter les tarifs de la barge, c’est tous ensemble, majorité et opposition, que vous auriez dû travailler main dans la main pour trouver une solution à ce laxisme.

Je m’explique. Cela fait plus de cinq ans que les tarifs de la barge n’ont pas augmenté d’un centime, honte à vous, messieurs les élus. C’est vrai que l’administration est un mauvais commerçant, mais tout de même. Je pense que chaque début d’année les tarifs doivent augmenter.

Trouvez-vous normal que du 1er janvier au 31 décembre les voyageurs, qui arrivent à Mayotte au moyen d’Air Austral, Air Comores, Air Kenya, Air Madagascar et qui vont habiter en Grande Terre, traversent avec la barge gratuitement. Nos messieurs les élus, ceci n’est pas normal. Donc vous devez mettre en place un ticket ‘‘aller simple’’, comme on dit.

Les habitants de la Petite Terre ne sont pas contre la hausse du ticket de la barge, mais ils sont contre les conséquences de cette hausse. Les habitants de la Petite Terre savent que si l’aller-retour vaut 2,00€, eux ils ont le moyen de payer moins cher la traversée. Il leur suffit de prendre une carte mensuelle qui va coûter 0,80×2 soit 1,60€ l’aller-retour, ou encore prendre la carte annuelle qui va coûter 0,60×2 soit 1,20€. Donc je répète encore, ils ne sont pas contre la hausse des tickets, mais ils ne supportent plus les conséquences de cette hausse.

Pour cela, tous ensemble essayons de trouver une solution pour atténuer cette hausse de prix des denrées de base de 1ère nécessité. On a tous appris à l’école que "Prix de vente = Prix d’achat + Frais Transport + Bénéfice".

Il va de soi que pour faire baisser le prix de vente, le conseil général ne pourra agir que sur les frais de transport, ce qui est de son ressort. Ainsi, pour faire baisser dans les magasins de la Petite Terre les prix des denrées de base, de 1ère nécessité, je pense qu’il faudrait mettre en place un ticket à tarif réduit pour les véhicules frigorifiques transportant les denrées de base telle que : poulet, viande, riz, farine, huile, sucre, etc.

Enfin, je ne dis pas que ce que je propose est la solution idéale, mais je pense qu’avec plusieurs solutions proposées, on pourra faire une synthèse et mettre en place une solution acceptable pour tous.

 

Ahamada Saïd,

ancien régisseur de la gare maritime d'août 1998 à août 2000

19/11/2009 – Tribune libreTribune libre régionale

 

 

{xtypo_dropcap}T{/xtypo_dropcap}outefois, il est important de rappeler que ce philosophe est un des penseurs de l’organisation politique et sociale sur laquelle les sociétés modernes s’appuient. Il a notamment travaillé sur la répartition des fonctions de l’état, postérieurement appelée "séparation des pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire".

Par défaut, l’homme a pour passion naturelle la quête du pouvoir. Selon Montesquieu " il n’y a de danger que l’abus du pouvoir dont celui qui en dispose est naturellement porté. Il convient dès lors d’organiser les institutions pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir. Il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir".

Aux Comores, tous les pouvoirs qui défilent, organisent les institutions pour justement bien asseoir leur emprise. Depuis son accession à l’indépendance, notre pays assiste constamment et sans exception aucune, à des révisions et changements de notre constitution, pardon de nos constitutions, par le pouvoir en place. Sommes-nous par nature instables ? Parviendra-t-on un jour à avoir une réponse à mon questionnement ? Et sur quelle théorie se baserait-on pour expliquer ce besoin incessant ?

En ces temps actuels où on parle tellement des inquiétudes suscitées par les changements climatiques, et où les instances compétentes alertent les dirigeants de la planète, je serais tentée de chercher une explication sur la théorie des climats.

Je fais référence à l’ouvrage de Ibn Khaldoun, (1331-1406) historien maghrébin d’origine yéménite, dans la première section sur "La civilisation en général" des Muqaddima (ou Prolégomènes de l’histoire universelle) écrites en 1377; il consacre son troisième discours préliminaire entre autres à l’influence exercée par l’atmosphère sur le teint des hommes et sur leur état en général, en plus de dédier le quatrième à l’influence par l’air sur le caractère des êtres humains.

Dans la recherche des explications par le climat, Montesquieu professe une théorie controversée sur les climats, qui serait un facteur de comportement des peuples. Selon sa pensée, "le climat pourrait influencer substantiellement la nature de l’homme et sa société…". Il va jusqu'à affirmer que certains climats sont supérieurs à d’autres, le climat tempéré de la France étant idéal…" (Sic)

Dans sa logique, il croit qu’il y aurait même une différence de comportement entre le climat du nord de la France et celui du sud et il dit : "…Approchez des pays du midi, vous croirez vous éloigner de la morale même; des passions plus vives multiplient les crimes…" (Livre XIV, chap.11).

Dans notre pays il existe un phénomène inquiétant, qui consiste à nous prendre nous autres administrés pour des êtres dépourvus de tout jugement ou pire pour des personnes sans curiosité intelligente. La duperie dans laquelle on baigne la population comorienne a atteint un paroxysme qu’il m’est difficile de taire, et il m’est un devoir moral d’éveiller la conscience de mes compatriotes qui liront mon propos.

Au début de ce mois d’octobre, un formidable tapage bien médiatisé a été mené sur la découverte de gisements de richesses souterraines dans notre pays. L’étude aurait été menée par des équipes techniques venues de la République Islamique d’Iran. J’ai bien peur que cela nous conduise inexorablement à des espoirs et à des passions connus dans une histoire très récente. Et quand bien même cela s’avérait véridique et exploitable, je ne crois que c’est cela qui apporterait bonheur et prospérité aux Comores.

Dans notre continent, on connaît des pays qui regorgent de richesses en pierres précieuses et en pétrole. Est-ce pour autant que ces pays vivent dans l’opulence ou affichent un indice de développement humain enviable ! On connaît le Gabon, la République démocratique du Congo, le Nigeria et j’en passe…; dans notre sous-région Madagascar possède des minerais de pierres précieuses.

Montesquieu, sur sa prise de position relative aux richesses naturelles des pays d’Afrique, a fait un constat : "ils sont en abondance des métaux précieux qu’ils tiennent immédiatement des mains de la nature. Tous les peuples policés sont donc en état de négocier avec eux avec avantage; ils peuvent leur faire estimer beaucoup de choses de nulle valeur, et en recevoir un très grand prix". (Livre XXI, chap.II).

Je suis bien convaincue que tout doit reposer sur la bonne gouvernance prônée par nos partenaires internationaux, et plus particulièrement par le système des Nations-unies. En dépend notre crédibilité nationale.

La citoyenneté comorienne a été vendue ! Pour quelles raisons ? Soi-disant pour des raisons économiques ! En contrepartie, notre pays était censé collecter des dividendes qui seraient réinvestis dans les différentes infrastructures hôtelières, routières, aéroportuaires etc., etc. Qu'en est-il de toutes ces promesses et de ces beaux discours ? Des panneaux, des panneaux et des panneaux; et à force d’en voir on est tombé dans le panneau !

Pas d’investissements connus sur des structures non existantes dans notre pays, pour que cela constitue une valeur ajoutée au système économique comorien (production, innovation…). Mais au contraire ces prétendus investisseurs s’approprient des domaines déjà occupés par des opérateurs comoriens, suscitant ainsi un sentiment d’occupation et plus grave de rejet de l’étranger, sentiment qui contraste avec le caractère hospitalier bien connu des Comoriens.

Même la Société nationale des télécommunications n’est ni épargnée, ni même défendue par nos autorités. On laisse faire ! Pourquoi ces investisseurs ne s’intéresseraient-ils pas plutôt à la Ma-Mwe ? Notre société d’électricité qui devrait nous fournir de l’énergie, base de tout développement économique et du bien-être social, et cela sans interruption !

Parce que tout simplement tout le monde sait que ce n’est pas une structure qui rapporte de l’argent frais à court ou à moyen terme ! Que les moteurs trop vieux demandent à changer constamment des pièces ! Sans compter le coût du carburant à supporter, alors que les recouvrements ont du mal à se faire ! Et chacun également est d’accord pour dire cette société s’avère être un véritable gouffre et que la gérer relève du sacerdoce et d'une gymnastique psychologique !

La pose de la première pierre du village touristique a été saluée par des youyous et des cérémonies en grandes pompes par toute la population du nord de l’île de Ngazidja, il y a déjà plus de 18 mois. Cette partie de l’île, bien propice aux activités liées à l’industrie du tourisme, espérait ainsi redécouvrir les opportunités économiques similaires à celles qui étaient générées au temps de l’existence du Galawa. Pour l’histoire, un commerçant de la place me disait qu’à l’époque il écoulait sans difficulté 100 sacs de riz basmati de 50kgs par mois. Après la fermeture du complexe, c’est à peine s’il arrivait à en vendre 7 sacs, pour la même période.

Les travaux sur la corniche de Moroni devront en principe démarrer à la fin de l’année 2009, selon le porte-parole de la Comores gulf holding (CGH). Nous, citoyens spectateurs et non bien entendu acteurs, contemplons cette superbe marina trompe l’œil, et nous nous en rinçons l’œil à chaque fois qu’on y passe devant ! Telles sont les joies du peuple candide. Mon Dieu que c’est beau !

 

Mme Hissane Guy,

Citoyenne toujours sceptique

18/11/09 – Des dotations pour rattraper le retard

Réunis au congrès de l'ACCD'OM en Martinique du 9 au 14 novembre 2009, les élus ultramarins ont émis des motions à l'issue de cette manifestation. Les principales motions qui ont été prises concernent les Etats généraux de l'Outre-mer. Les maires demandent que l'Etat adopte en faveur de l'outre-mer des dotations de rattrapage pour les collectivités ultramarines afin de résorber le retard accumulé depuis des dizaines d'années, la mise en œuvre et le financement de l'agenda 21, un fonds pour la formation des élus mahorais et la mise en œuvre d'un tourisme durable. Concernant la biodiversité, les élus ultramarins demandent à ce que la pharmacopée des Outre-mers soit traitée au même titre que la pharmacopée européenne ou française et que sa commercialisation soit facilitée. Les élus ont également pris acte des mesures annoncées par le président Sarkozy à l'issue du Conseil interministériel de l'Outre mer mais qu'ils s'inquiétaient quant à leurs financements puisque sur ce point, le budget 2010  ne prévoit rien. Enfin, ils s'inquiètent de la disparition annoncée de la taxe professionnelle.

17/11/09 – Musique classique contre le Sida

L'association Nariké M'sada organise ces mercredi et jeudi soirs deux concerts de musique classique dans le cadre de son action de lutte contre le sida à Mayotte, avec des musiciens venant du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Les bénéfices des deux concerts serviront au maintien de différentes actions de soutien aux personnes vivant avec le VIH à Mayotte, mises en place par l'association. Les cinq musiciens, qui reviennent tout juste de la Réunion, où ils ont donné deux concerts à la Cathédrale de Saint -Denis et au CRR de Saint-Pierre, sont Sébastien Richaud, violoniste, médaille d'or à l'Ecole Nationale de Musique d'Aix-en-Provence, Alain Meunier, violoncelliste, Sylvie Gazeau, violoniste et altiste, Johanne Ralambondrainy, pianiste premier prix du Conservatoire national supérieur de Paris et Indiana Blume, flûtiste demi-finaliste au concours international Domenico Cimarosa de Naples.

Les deux concerts auront lieu à 20h au cinéma, au programme de mercredi : Koechlin, Quatre petites pièces pour violon, cor et piano ; Bizet, Jeux d'enfants à quatre mains ; Messiaen, Appel interstellaire pour cor seul ; Brahms, Quatuor pour piano et cordes et ut mineur – opus 60. Jeudi soir : Bartok, Duo pour deux violons ; Ravel, Sonate pour violon et violoncelle ; Dvorak, Danses slaves pour quatre mains op 46 ; Brahms, Trio pour violon, cor et piano op40.

17/11/09 – Débuts difficiles pour les négociations sur la barge

Les premières discussions sur la hausse du tarif de la barge furent houleuses. Dès hier en fin d'après midi, une dizaine de représentant du "collectif des citoyens perdus" ont été reçu par M. Douchina en compagnie de son vice-président et du directeur du STM, Denys Cormy. Une réunion qui s'est achevée sous les invectives des mamas. Ansoir Abdou, porte parole du collectif, ne cache pas sa colère : "on s'est contenté de se faire des reproches, des choses sans aucune utilité pour le débat. Ce n'est pas de cette façon qu'on trouvera une solution pour faire fonctionner ce service qui est là pour assurer la continuité territoriale." Pendant plus d'une heure, les représentants du Conseil Général on tenté d'expliquer la nécessité de trouver un équilibre aux comptes du STM. Un service déficitaire depuis plusieurs années, comme l'explique le vice-président du conseil général, M'Hamadi Abdou. "Le blocage vient du fait que certains croient que l'augmentation de la barge servira à renflouer le déficit du conseil général alors que c'est faut. Je signale que pour son fonctionnement, le STM demande 6,2 millions d'euros et que le STM ne fait rentrer que 2,8 millions d'euros."

Grâce à plusieurs millions injectés annuellement, l'administration a permis au service de fonctionner normalement, mais selon M. M'Hamadi, ce n'est désormais plus possible. "On a  pris dans la caisse du conseil général pour renflouer le déficit chronique du STM. Aujourd'hui il n'y a plus rien dans ces caisses. Pour maintenir ce service public, on est obligé de trouver un équilibre budgétaire." Les membres du collectif de petite terre dénoncent l'attitude de l'administration qui, selon M. Abdou, privilégient la solution de facilité en imposant une hausse sans même proposer d'autres solutions, ni même tenter de juguler les pertes liées aux diverses fraudes et disfonctionnements au sein même du STM. Les prochaines négociations n'ont pas encore été fixées. Mais il s'avère désormais urgent de trouver une hausse acceptable pour tous. En 2009, le budget total attribué au STM est de 9,6 million d'euros. Le bénéfice engendré par le transport de passager est trois fois moindre.

17/11/09 – Que sont devenus les hommes de Mohamed Bacar ?

Alors que trois anciens militaires se sont échappés de leur prison de Moroni, en Grande- Comore, dans la nuit du 18 au 19 octobre pour rejoindre Mayotte via Anjouan, onze camarades de l'ancien président d'Anjouan Mohamed Bacar sont toujours assignés à la Réunion, relate le site Clicanoo. Ils étaient 26 au départ. Quatre sont partis au Bénin, dont le président déchu Mohamed Bacar. Onze ont obtenu l'asile politique. Et onze autres restent assignés à la Réunion. Sans papiers. Mahmoud Douclin, 48 ans, est un de ceux-là. "Ce n'est pas une vie", lâche-t-il. Pour seul papier d'identité, il sort une feuille aux pliures déchirées. C'est un arrêté de reconduite à la frontière. Mais Mahmoud comme ses dix autres camarades ne peuvent pas être expulsés vers Anjouan où ils craignent pour leur vie. C'est l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) qui le dit.

Tous ces Anjouanais faisaient partie des proches de Mohamed Bacar, ce 25 mars 2008, quand l'Union africaine a débarqué sur l'île tourmentée de l'archipel des Comores. Mahmoud a pris place à bord du kwassa-kwassa qui a conduit Mohamed Bacar à Mayotte. "Ils sont partis par une mer démontée ce jourlà", raconte un observateur qui souhaite conserver l'anonymat. Ils pensaient obtenir l'asile. "Seuls les moins gradés ont eu l'asile politique", remarque Mahmoud Douclin. Lui avait le grade de commandant. Depuis mars 2008, comme ses camarades, il est passé par la détention dans le cadre d'un véritable marathon judiciaire avant d'être assigné à résidence sur la base aérienne 181. Puis tous ont d'abord dû signer deux fois par semaine au commissariat ou à la brigade de gendarmerie la plus proche de leur domicile. Aujourd'hui, ils doivent signer une fois par mois. Moins contraignant. Sans papier, ils ne peuvent pas quitter l'île.

Mohamed Abdou Madi, ancien ministre du tourisme de Mohamed Bacar, est lui aussi assigné. Ils sont quinze Anjouanais dans ce cas à Mayotte. Car c'est sur l'île au lagon qu'il vit depuis mars 2008. A Pamandzi plus exactement, sur Petite-Terre. Contacté par téléphone, il souhaite s'exprimer sur les conditions de vie de ceux, qui comme lui, ont fui Anjouan à bord d'un kwassa-kwassa en compagnie du président renversé. Les partisans de Mohamed Bacar s'estiment rejetés. Mohamed Abdou Madi appuie : "Nous sommes libres de circuler au niveau de la commune mais nous n'avons pas le droit de travailler." Et de conclure sur son envie de retour au pays : "Ce serait lâche de rester à Mayotte si on n'espérait pas rentrer à Anjouan un jour. Pour le moment, on ne sait pas comment." Cette probabilité, les autorités anjouanaises la craignent. Une rumeur persistante dit que ce retour des hommes de Bacar se prépare.

17/11/09 – Respecter les infrastructures

Le Smiam vient de lancer une campagne de communication visant les utilisateurs des installations sportives et des écoles. "Malgré lesefforts de l'Etat, du Smiam, des communes et de la population, nous constatons des dégradations. Tout le monde est responsable, ce bien commun appartient à tout le monde et impose un minimum de respect" explique Issihaka Abdillah, président du Syndicat mixte d'aménagement de Mayotte. Celui-ci indique que si les associations ou les enseignants constatent qu'un individu dégrade les installations, elles doivent le sensibiliser sur le respect des installations.

"Remettre à neuf des toilettes bouchées ou un plateau coûte très cher (150.000 à 200.000 € pour un plateau). On ne peut pas réclamer des plateaux et des écoles et les laisser à l'abandon" souligne Issihaka Abdillah. Le président du Smiam affirme que désormais les usagers seront sensibilisés et associés à tout nouveau projet. Une campagne de communication est en cours pour sensibiliser tous les Mahorais et notamment les plus jeunes sur la nécessité de prendre soin des écoles et équipements sportifs. Le président du Smiam précise également que certaines installations sont bien gérées et le Smiam érigera en exemple les écoles et plateaux qui sont bien entretenus par les communes et leurs usagers. Enfin, Le président rappelle que l'entretien d'une installation ne coûte pas forcément beaucoup si on l'entretien régulièrement et si on signale rapidement les dysfonctionnements.

17/11/09 – Le prix des lecteurs est lancé

La Maison des Livres organise le prix des lecteurs de Mayotte 2010, auquel tous les passionnés de littérature sont invités à participer.

Il suffit de glisser un bulletin de vote dans l’urne dès aujourd’hui et jusqu’au 31 mars 2010. Seuls les romans ou recueils de nouvelles, parus après le 1er janvier 2000 dont le sujet ou l’auteur sont liés à l’océan Indien, seront éligibles. Si vous souhaitez faire partie du jury, il suffit de laisser vos coordonnées sur le bulletin.

Les votes seront dépouillés en avril et les 5 livres ayant obtenu le plus de vote seront retenus pour être présentés à un jury tirés au sort parmi les volontaires. Enfin, le jury se réunira fin juin pour délibérer et décerner le prix des lecteurs de Mayotte.

17/11/09 – Publication : Yves Jégo règle ses comptes

"15 mois et 5 jours, entre faux gentils et vrais méchants", l’ancien secrétaire d’Etat à l’Outremer revient sur son mandat et n’y va pas de main morte. Yves Jégo consacre une large partie de son livre-mémoire à la crise antillaise qui lui a coûté son siège à l’Assemblée nationale et pour laquelle il avoue avoir été lâché dans l’arène.

Jégo tire à boulets rouges sur ceux qu’il croyait être ses amis et notamment le Premier ministre Fillon, dont il dit : "qu’il use, méprise et lâche ses ministres sans feuille de route, dans des situations difficiles".

Un livre qui risque d’ébranler la sphère politique, reste à savoir quelle place a été réservée à Mayotte et sa départementalisation…

16/11/09 – Sport : Football – Un titre mérité

C'est ainsi que les joueurs de Tsingoni (bien qu'ils aient critiqué l'arbitrage) ainsi que le président de l'AS Rosador de Passamaïnty ont qualifié la brillante saison des Verts de Passamaïnty à l'issue du championnat qui s'est achevé samedi avec la rencontre FCO – Rosador. Les joueurs des coaches Camara et N'daka ont du s'employer pour venir à bout d'une équipe de Tsingoni qui voulait finir sur une note positive à domicile. Après un bon début de partie et un but refusé de Houdhouna Assani, les Verts vont être surpris sur le premier tir cadré des Tsingoniens de Bouhoudadi Souffou à 6 minutes de la pause. Dès lors, les Verts se ruent vers le but d'Aboudou Ousseni Toto, sans réussite jusqu'à la 69e minute. Sur un coup franc du capitaine El Anrif Hassani, Mikila Misege dévie de la tête pour Jakson Kasongo qui devance le gardien tsingonien et pousse le ballon au fonds des filets du plat du pied. Juste aupauravant, Bouhoudadi Souffou a manqué l'occasion de tuer le match en effectuant un tir sur le poteau de Moussa Mouayadi.

L'AS Rosador ne se contentera pas de ce match nul puisqu'elle finira par doubler la mise par un but contre son camp d'Issoufi Saïd Yssoufou. Grâce à ce résultat, l'AS Rosador remporte son 8e titre de champion de Mayotte. Un titre qui a été fêté comme il se doit, avec un long cortège de voitures klaxonnant qui a roulé au ralenti depuis Tsingoni jusqu'à Passamaïnty. L'AS Sada défaite à Dzoumogné finit à la deuxième place et le FCM en battant Racine du Nord relègue du même coup son adversaire en DHT. L'autre équipe qui descend est connue depuis des semaines et c'est en l'occurrence Tchanga. Tout cela est provisoire en attendant le jugement des affaires qui sont en cours à la ligue de football et à la FFF à Paris.

16/11/09 – Sauvetage de deux kwassas

Le jeudi dernier à 17h15, le PC de l'action de l'Etat en mer de la Base Navale de Mayotte a été informé que deux kwassas en provenance des Comores étaient à la dérive au Sud de Mayotte, à l'extérieur du lagon, annonce la préfecture qui a mobilisé les moyens nautiques de la Gendarmerie, de la Gendarmerie Maritime, de la Paf et de la SNSM. Une première barque avec 58 passagers a été retrouvée à 19h27, les recherches de la deuxième embarcation se sont poursuivies sans succès, tard dans la nuit, et ont repris dés le lever du jour, en coordination avec le Cross de la Réunion. Vendredi à 10h30, le navire de la Marine Nationale a repéré l'embarcation recherchée, quasiment immergée, avec 15 hommes à son bord qui ont ainsi pu être sauvés.

16/11/09 – Anja, premier cyclone tropical de la saison

Seconde perturbation tropicale en deux semaines et quatrième phénomène de la saison, la forte tempête tropicale baptisée Anja est devenue cyclone tropical et présente une trajectoire quasi-stationnaire à l'Est-Nord-Est de Rodrigues. A 10 heures locales dimanche matin, Anja était distante de 1.780 kilomètres de l'île de la Réunion. La perturbation prise en charge par le CMRS ce samedi n'aura pas tardé à s'intensifier. Le système est en effet passé de dépression au stade de cyclone tropical. Baptisé Anja au moment de son évolution en forte tempête tropicale, le système a atteint le stade de cyclone selon le dernier bulletin d'informations émis par les services de Météo France Réunion. A 10 heures locales, le cyclone tropical Anja était centré par les points 13.10 Sud 70.40 Est, à 1.780 kilomètres à l'Est-Nord-Est de Rodrigues, pour une pression en son centre équivalente à 960 hectopascals.

Pour le moment, Anja présente un déplacement quasi-stationnaire à 3 km/h et ne représente aucune menace pour la Réunion dans les prochaines 72 heures. Anja devrait même perdre en intensité d'ici 48 heures et, en théorie, se transformer en forte tempête tropicale. Les prévisions de trajectoire et d'intensité annoncées sont cependant à considérer avec la plus grande prudence selon Météo France. Elles ne concernent que "la position du centre du phénomène, sans considération de son extension."

13/11/09 – Madi Mchindra annonce son retour

Dans un communiqué adressé à Mayotte Hebdo, le maire de Chiconi affirme qu'il "compte bien d'ici peu retrouver ses fonctions de maire de la commune jusqu'au terme de son mandat électif" et met définitivement un terme aux rumeurs laissant croire que sa chute de l'école primaire Chiconi Matsabouri du 19 août dernier était une tentative de suicide.

Il tient donc à "lever les doutes de sa population sur les circonstances de ce qui lui est arrivé ce jour-là et vient la rassurer pour dire qu'il a bel et bien été agressé" et qu'il "compte se battre pour faire éclater la vérité et trouver le ou les coupables".

Issoufi Madi Mchindra était hospitalisé au centre hospitalier de Mamoudzou durant de longues semaines. Il est sorti, mais continue de se soigner et récupère paisiblement dans son domicile. Par ailleurs, le maire "remercie l'ensemble des personnes qui lui ont rendu visite quand il était hospitalisé" tout en présentant "ses excuses à ceux qui n'ont pas pu le voir à l'hôpital pour des mesures de sécurité".

13/11/09 – Megaptera s’installe à la Réunion

L’association Megaptera pour la protection des baleines s’installe à la Réunion. Michel Vély, président de Megaptera qu'il avait créée à Mayotte alors qu'il était ici directeur des services vétérinaires, a officialisé cette implantation à l’occasion de Sud Océane, festival marin, ce jeudi 12 novembre à la capitainerie du port de Saint-Pierre. Le film "Les ailes de l’océan" a été projeté gratuitement en soirée sur écran géant à la base nautique, et a été suivi d’une conférence.

Créée à Mayotte en 1998 et reconnue d’utilité publique, l’association Megaptera œuvre pour la connaissance, l’observation et la conservation des mammifères marins et notamment des baleines à bosse. Avec une expérience de plus de dix années à Mayotte, Madagascar, les Comores et Djibouti, Megaptera souhaite aujourd’hui développer ses actions à la Réunion, en collaboration avec les autres associations réunionnaises intervenant dans ce secteur, et notamment Abyss.

13/11/09 – Estrosi remercie Giraud

Dans le débat qui a eu lieu au Sénat sur le prochain changement de statut de la Poste lundi dernier, le ministre chargé de l’Industrie Christian Estrosi a reçu le soutien du sénateur Adrien Giraud sur la question du prix unique du timbre sur tout le territoire français.

L'équité, c'est le prix unique pour tous les citoyens, quelle que soit leur condition sociale, quel que soit leur territoire. “A cet égard je remercie Adrien Giraud de Mayotte, cette île qui a décidé à 95% de devenir le cinquième département de notre Outremer. Car la France n'est pas seulement entre Atlantique et Méditerranée, entre Manche et Pyrénées; la France, c'est la France des quatre océans, la France de l'Amérique du sud, des Caraïbes, de l'océan Indien et du Pacifique sud”, a-t-il lancé aux sénateurs de l’opposition.

13/11/09 – Chants soufis des femmes de Mayotte

Prix France Musique des Musiques du Monde 2009, concerts au Portugal, en Belgique, en Suisse, au Danemark, en Suède, au Maroc… Deba est un groupe de femmes soufies de 16 à 62 ans venues… de Mayotte. Leurs douze voix s’unissent ou se répondent pour chanter l’amour, divin ou terrestre, et nous entraînent vers une douce et sensuelle hypnose, rapporte le site Clicanoo.

Mêlant chants et danses, le deba est une pratique culturelle et cultuelle jouée lors des mariages, des retours des pèlerins de la Mecque, des célébrations de fêtes villageoises. Tirées des livres sacrés, les chants sont donnés en langue arabe. Pratiqués exclusivement par les femmes et les jeunes filles, les chants et danses deba évoquent les grandes cérémonies soufies fêtant la naissance du Prophète. Alignées, vêtues de la tenue blanche traditionnelle, parées de leurs plus beaux atours, les femmes exécutent leurs chorégraphies en se balançant, pour remémorer en une longue ondulation aux courbes sinueuses, le mouvement des vagues de l’océan.

 

Chants Soufis des femmes de Mayotte à voir à la Réunion

Le 27 novembre à 18h30 – Badamier – Teat Plein Air/ A 16h00 – Teat Changement d’air

Le 28 novembre à 11h00 -Teat Changement d’air / A 19h00 – Teat Changement d’air

Le 29 novembre à 11h00 – Teat Changement d’air/ A 15h00 – Teat Changement d’air

13/11/09 – Lancement de la vaccination contre la grippe A/H1N1

Après plusieurs mois d’attente, de polémiques et de doutes, la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 a débuté à Mayotte ce jeudi 12 novembre à 14 heures, en même temps qu’en Métropole et dans le reste de l'Outremer.

5 dispensaires accueillent les personnes souhaitant bénéficier du vaccin : ceux de Jacaranda à Mamoudzou, Bandraboua, Kahani, M’ramadoudou et Dzaoudzi. Les vaccinations ont lieu tous les après-midis de 14h à 17h, du lundi au vendredi.

13/11/09 – Sport : Rugby : RCSS Bouéni gagne à sept

A Bandrélé, les rugbymen se retrouvaient pour l'ouverture de la saison de senior à VII. Deux heures de matchs conclues par la victoire du RCSS dans le match de classement qui l'opposait au RCM. Ces derniers gagnent leur match de poule et s'affrontent pour la "finale" du soir. 0-0 après dix minutes, les joueurs de Bouéni sortent victorieux dans la mort subite (7-0).

Le lendemain, dimanche, les féminines ont joué leur première journée. A domicile, l'Eclair du Nord finit devant le RCM et le RCSS Bouéni. Ce dernier a déplacé dix-huit jeunes filles à M'tsangamouji, de quoi faire une deuxième équipe. Prochaine journée le 6 décembre à Kavani. Au programme ce week-end, du rugby à XV avec DSP-RCPT, les deux co-leaders du championnat. Ils restent encore invaincus après deux journées, mais d'ici samedi soir, l'une des deux équipes s'inclinera face à l'autre. Reste à savoir laquelle…

13/11/09 – Sport : Football : Coupe de France, Kawéni se prépare pour Quevilly

Ayant assuré son maintien depuis la semaine dernière, l’ASC Kawéni peaufine les derniers réglages avant de s’envoler ce lundi pour la Normandie où elle affrontera l’US Quevilly au 7e tour de la Coupe de France.

Aucune équipe mahoraise n’a réussi l’exploit de passer un 7e tour de Coupe de France. La tâche de l’ASC Kawéni s’avère donc ardue pour le 21 novembre prochain, face au 10e de la CFA (groupe). Depuis deux semaines, les partenaires d’Aynou se retrouvent sur la pelouse de Kavani pour affiner les dispositifs tactiques.

Mardi soir, c’est le capitaine lui-même qui dirigeait la séance. Au programme : jeu de passes à ras de terre au milieu de terrain, suivi de longues transversales vers les attaquants Confort et Loko. Bref, du classique en somme pour les Bleus qui profitent de la vitesse de leurs attaquants ici à Mayotte. Mais auront-ils l’opportunité de faire valoir leur pointe de vitesse face à des adversaires plus au point tactiquement que leurs adversaires Mahorais ?

Même si la Coupe de France approche, Kawéni a fait jouer son équipe-type contre Racine du Nord afin, comme le dit le capitaine Aynou, “d’avoir des matches d’entraînement”. Il devrait en être autrement ce week-end contre Tchanga, relégué en DHT, pour éviter les blessures juste avant le départ de lundi. Si tout va bien, l’ASCK ne devrait pas être handicapée pour représenter Mayotte dans une semaine au Petit-Quevilly.

 

F.S

13/11/2009 – Sport : Handball – Championnat excellence masculine

 

 

{xtypo_dropcap}Q{/xtypo_dropcap}uoi de mieux qu’une victoire pour se rassurer avant une grande compétition ? L’ASC Tsingoni, championne de Mayotte chez les hommes et Haïma Sada chez les dames ont rempli le contrat avant d’aller représenter Mayotte aux Seychelles du 16 au 21 novembre. Pour Haïma, cela a été simple puisque les Labattoiriennes ne se sont pas déplacées vendredi soir.

En revanche, pour les hommes de Vincent Deprez il aura fallu batailler ferme contre les Tsimkouriotes (33-31) pour gagner. Dans ce choc de la 3e journée, ce sont encore les cadres Salimou Ali Minihadji “Soldat”, Vincent Charpenet et Anli Madi qui ont mis leur équipe dans le sens de la marche. Seyfoudine Yahaya et les siens ont encore buté sur les gardiens tsingoniens Assadillah Mouslim et Diallo Daoulabou.

Malheureusement, aux Seychelles l’ASCT n’aura pas ses meilleurs atouts. En effet, Vincent Deprez, Salimou Ali Minihadji, Vincent Charpenet et Anli Madi sont tous enseignants. Ils n’ont pas eu l’autorisation de se rendre aux Seychelles… Haïma a également eu à gérer ce problème des enseignants. Par conséquent, la représentation de notre île risque d’être affaiblie, même si les deux équipes ont pour objectif une finale contre les Réunionnais, largement au-dessus du lot dans la région.

 

Faïd Souhaïli

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes