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Le sel de Bandrélé en fête ce week-end

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La fête du Sel est l’occasion de mettre à l’honneur les Mamas Shingo qui récoltent le sel de Bandrélé.

De vendredi à dimanche, se déroule la cinquième édition de la fête du Sel de Bandrélé. Trente-cinq exposants seront présents. Plusieurs temps forts marqueront l’événement, la course de kayak, le carnaval des Mamas Shingo et l’élection de l’ambassadrice du sel.

La commune de Bandrélé organise la cinquième édition de la fête du Sel pour mettre à l’honneur ce joyau et les Mamas Shingo qui le récoltent. « En plus de l’éco-musée du sel, il est important pour nous d’organiser une fête pour faire connaitre cette production traditionnelle et ancestrale », explique Djamilat Mzé, responsable du service culture de Bandrélé. Les femmes ramassent le limon, il est ensuite filtré avec de l’eau avant de porter le mélange à ébullition pour donner le sel.

Une course de kayaks

Les festivités se dérouleront tout au long du week-end sur le terrain de football de Bandrélé. Ce vendredi sera dédié à la cérémonie d’ouverture de l’événement, elle débutera à 15 h avec un debaa auquel se mêleront les Mamas Shingo, suivi du discours du maire Ali Moussa Moussa Ben et des officiels à 15 h30. La journée se clôturera par un nouveau chant avec Madarassati Anrabia.

Le lendemain, le public pourra découvrir de 10 h à 17 h les stands d’artisanat (vannerie, produits cosmétiques, outils traditionnels etc.), 35 exposants et 15 associations seront présents. A 13 h 15, aura lieu le départ de la course de kayaks depuis le ponton du front de mer, l’arrivée se fera à l’écomusée.

Le dimanche, les exposants seront toujours présents de 10h à 18 h. Un carnaval des Mamas Shingos débutera à 10 h, il partira du dispensaire et arrivera au stand des mamas.  « C’est une parade ouverte à tous, les participants doivent s’habiller avec des vêtements de récupération, par exemple un sac de riz, sac poubelle ou autre », souligne Djamilat Mzé, qui compte sur la créativité des carnavaliers.

Une table ronde sur l’environnement

A 11 h, une table ronde autour de l’environnement est organisée. « Les invités s’interrogeront sur les façons de concilier la préservation de la mangrove et la récolte du limon. » Le débat se déroulera entre un ethno-botaniste, une Mama Shingo, un anthropologue, l’élu en charge de l’environnement dans la communauté de communes du Sud de Mayotte et un technicien des services techniques. A 15 h, sera révélée la miss ambassadrice du sel. « Les Mamas Shingo commencent à être âgées, nous avons créé ce titre d’ambassadrice pour transmettre cet héritage, il n’y a pas de savoir-faire sans transmission », estime la responsable du service culture.

La fête du sel s’achèvera à 17 h 30 en musique par un concert avec Maliza, Shaaff et Shaldy, un groupe du sud de Mayotte.

Tribune libre : « La violence juvénile jusqu’à l’homicide à Mayotte »

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Deux homicides ont eu lieu, à quelques jours d’intervalle, à Kahani et Longoni. Salim Mouhoutar, auteur-conférencier, y voit un accroissement de la violence juvénile sur l’île dû à une perte des valeurs traditionnelles au profit de celles plus modernes comme le consumérisme et le l’individualisme. Il l’explique dans cette tribune.

Le Corail noir, le paradis des amoureux de la mer et du calme

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Le Corail noir dispose d’une piscine depuis laquelle il est possible de contempler la mer.

À Ambaro, sur l’île malgache de Nosy Bé, le Corail noir accueille les touristes à la recherche d’une ambiance apaisante mais aussi de vacances à la découverte de l’île. Entre atmosphère calme et excursions à la découverte du territoire et surtout de la mer, l’établissement a choisi d’aller à l’encontre du tourisme de masse.

Voir la mer depuis la terrasse de son bungalow, c’est le spectacle qui attend ceux qui séjournent au Corail noir. Cet hôtel situé à Ambaro, sur l’île malgache de Nosy Bé peut accueillir jusqu’à 84 personnes réparties sur 37 chambres. Un chiffre bas que le directeur de l’établissement, Gianluca Censi, tient à conserver. « Aujourd’hui, les hôtels ont la logique voulant que comme il y a 300 places dans l’avion, il doit y avoir 300 places dans leur établissement », déplore celui qui cherche à prendre le contre-pied du tourisme de masse. C’est donc sur un domaine calme, côtoyant la mer, que les touristes désirant une atmosphère authentique peuvent profiter de leurs vacances depuis la piscine, les transats, le bar ou encore le restaurant du Corail noir. Il est aussi possible de s’y faire masser ou bien de faire du yoga, ou encore d’apprécier les soirées festives autour de l’art malgache ou italien qui ont lieu une fois par semaine. Gianluca Censi le compare à certains établissements mettant l’accent sur la vie nocturne malgache : « Contrairement à eux, nous notre ‘’boom boom’’, c’est la mer ».

En effet, l’hôtel dispose de son propre club de plongée, Aquadiving, qui permet aux visiteurs de faire des explorations. Il y a également des sorties palmes-masque-tuba proposées, et quand la saison le permet, des excursions pour aller voir les requins-baleines. « On est spécialisé dans le tourisme sportif », indique le gérant, qui a commencé à travailler au Corail noir en co-fondant son club de plongée en 2006. Au départ de l’hôtel, il est aussi possible d’aller à la découverte des points remarquables de la région, comme la réserve marine de Nosy Tanikely ou encore Nosy Iranja. Pendant ces sorties, le personnel affilié à l’hôtel s’évertue à sensibiliser les clients sur la protection de la nature. « L’ambition générale de l’établissement est de faire un tourisme plus respectueux du territoire et des hommes », indique Manon Mauvais, chargée de mission Environnement et Biodiversité pour Amanta, le groupe qui a racheté le Corail noir à Gianluca Censi, resté directeur, il y a un an.

Respect de l’environnement

Ce rachat a renforcé ce point d’honneur qu’a l’établissement à encourager un tourisme respectueux de l’environnement. Le directeur affirme que, si des panneaux solaires ont déjà été installés, un gros travail commence à se mettre en place pour réduire les déchets plastiques, avec la mise en place d’un système de filtration d’eau, pour pouvoir utiliser celle du robinet. « La pollution plastique vient surtout du tourisme, donc c’est à nous de remédier à ça », complète celle qui est en charge de l’environnement. Elle indique qu’en haute saison, ce sont 1.500 bouteilles d’eau qui sont utilisées par mois à l’hôtel. Seulement, il n’y a pas de recyclage à Nosy Bé, et elles finissent généralement brûlées dans des décharges. C’est dans cette même logique que le groupe compte avoir un système de savon rechargeable dans les chambres, chose courante en Europe, mais moins évidente à mettre en place à Madagascar. Concernant le gaspillage, l’établissement a déjà une politique particulière pour son restaurant : la carte est courte et renouvelée chaque jour en fonction des produits disponibles, et il est demandé au client de signifier à l’avance le menu qu’il compte prendre. « Cela nous évite de surproduire et de surstocker », précise Manon Mauvais. À termes, l’hôtel aimerait atteindre le circuit le plus court possible pour la nourriture : « Nous travaillons sur la mise en place d’un potager », affirme Gianluca Censi.

L’ambition de l’hôtel est grande : en plus de vouloir se convertir à un mode de fonctionnement le plus écologique possible, des changements de structures sont également prévus. Ainsi, à partir de 2026, des travaux devraient commencer pour déplacer le restaurant et permettre ainsi à davantage de chambres d’avoir la vue sur la mer.

Budget : les collectivités mahoraises épargnées par les baisses

Dans la feuille de route du nouveau Premier ministre, Michel Barnier, le gouvernement veut réduire drastiquement les dépenses publiques. Selon l’AFP, cela commence par une baisse de quarante milliards d’euros en 2025, dont cinq milliards rien que pour les collectivités locales (soit 2% de leur budget). Toutes sont concernées ? Non. Une vingtaine de départements et de territoires ultramarins devraient y échapper. C’est le cas, par exemple, de Mayotte, La Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, le Nord, la Seine-Saint-Denis, l’Aisne et l’Ariège.

C’est un engagement pris par le ministre chargé du budget, Laurent Saint-Martin, et la ministre du partenariat avec les territoires, Catherine Vautrin, devant le Comité des finances locales (CFL), ce mardi. Cependant, cela ne veut dire que les collectivités mahoraises sont exemptées de l’effort national, d’autres sources de financement étatiques sont concernées par des baisses. Ainsi, le Fonds vert sera ponctionné de 1,5 milliard d’euros en 2025. En 2023, celui-ci avait permis le financement de trois projets à Mayotte : la construction de 68 logements locatifs très sociaux adaptés à Kawéni, ainsi que des travaux d’éclairage public à Bandrélé et Acoua.

Air Austral : le président du directoire Joseph Bréma démissionne

La compagnie aérienne Air Austral va avoir un nouveau président du directoire à partir de la semaine prochaine. Hugues Marchessaux, 57 ans, devrait remplacer Joseph Bréma, démissionnaire depuis ce mardi. Il a déjà de l’expérience dans le domaine aérien, ayant travaillé à Corsair, Bolloré Transport et Logistics, ASL Airlines France. Il était dernièrement directeur général d’Air Caraïbes Atlantique.

Avec le départ de Joseph Bréma, c’est une nouvelle fois la fin d’une époque au sein de la compagnie aérienne. Celui-ci y a évolué pendant 38 ans, avant de prendre la tête du directoire à l’arrivée du consortium d’investisseurs privés Run Air en janvier 2023. Si ce choix était privilégié pour conserver un esprit fidèle à Air Austral, il n’a pas été concluant aux yeux des actionnaires. Les comptes, même s’ils sont en progression, affichent « un déficit important », de l’aveu de la compagnie qui s’est retrouvée avec deux Airbus cloués au sol au pire moment, à l’entrée dans la haute saison. Alors qu’un plan d’actions de redressement est en cours et que l’équilibre d’exploitation est espéré « d’ici mars 2025 », Run Air et la Sematra (la Région Réunion, le Département et la CCI) réinjecteront quinze millions d’euros pour les besoins en trésorerie.

Brevet de la jeunesse : les étudiants reçoivent leurs diplômes

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Au sein de l’hémicycle Younoussa-Bamana, s’est tenue le mardi 8 octobre la cérémonie de remise des diplômes du brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) mention « Activités physiques pour tous et loisirs tous publics ». Organisé par Mayotte Ingénierie, Formation, Audit et Conseil (MIFAC), cet événement a été présidé par Abdoul Kamardine, président du Sdis (service départemental d’incendie et de secours) de Mayotte et conseiller départemental du canton de M’tsamboro. La remise de diplômes des lauréats s’est effectuée devant leur famille. Le conseil départemental a financé cette formation à hauteur de treize millions d’euros, afin de permettre la réussite de leurs poursuites d’études supérieures et de leurs insertions professionnelles.

Urbanisme : la Cadema annonce que son PLUi est disponible

Le plan local d’urbanisme intercommunal valant plan local de l’habitat et plan de mobilités (PLUi-HM) de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (Cadema) a été approuvé. Cette décision a été adoptée lors du conseil communautaire et transmise à la préfecture de Mayotte, le mardi 1er octobre. Le PLUi-HM constitue un document stratégique essentiel pour l’aménagement du territoire de la collectivité. Il définit les grandes orientations en matière d’urbanisme, de logement, et de mobilité et vise à répondre aux défis de développement durable, d’attractivité et d’amélioration de la qualité de vie pour l’ensemble des habitants de Dembéni et Mamoudzou.

Pour permettre à tous de prendre connaissance de ce document, le PLUi-HM est disponible à la consultation dans les locaux de la Cadema : 106, boulevard Halidi Sélémani, Mamoudzou 97600, Mayotte ou sur le géoportail de l’Urbanisme : accessible en ligne via https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/

La fiscalité locale contribue à la vie chère selon la Fedom

Dans l’éditorial de la lettre hebdomadaire de la fédération des entreprises des Outre-mer (Fedom), son président Hervé Mariton évoque la « vie chère » alors que des mobilisations secouent actuellement la Martinique. Il met l’accent sur « les niveaux de la fiscalité locale. Celle-ci pèse sur le niveau de vie des ménages, contribue à « la vie chère »« La commune de France qui a le taux de taxe foncière le plus élevé est en Guadeloupe. Toutes les communes, sans exception, y ont un taux supérieur à la médiane nationale. La médiane en Guadeloupe est de plus de 50% plus élevée que la médiane nationale. Cette dimension n’est pas très présente dans les débats actuels », observe l’ancien ministre.

Émeute à la prison de Majicavo : le procès de cinq détenus renvoyé au 14 novembre

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Le procès de cinq hommes âgés de 18 à 22 ans en lien avec la mutinerie et la prise d’otage de la prison de Majicavo-Koropa, le 28 septembre, est renvoyé. Quatre sont détenus en attendant leur passage devant la cour d’assises, un cinquième purge une peine de dix-huit ans de réclusion. S’ils souhaitaient être jugés ce mercredi en comparution immédiate, une partie de leurs avocats et la partie civile souhaitaient un délai supplémentaire. L’avocat des agents pénitentiaires, maître Erick Hesler, rappelle que cinq autres détenus doivent être jugés ce vendredi, pour l’émeute et les dégradations du centre de détention. Il demande le renvoi pour que les deux procès ne soient pas disjoints, arguant « qu’il est difficile de témoigner deux fois ». Stéphanie Pradelle, la procureure adjointe, demande que les cinq détenus soient placés en détention provisoire avec mandat de dépôt en attendant. Si le délai avant un nouveau procès est de quatre semaines, elle souhaite qu’ils soient « jugés au plus vite pour ce fonctionnement du centre pénitentiaire ». Renvoyés en prison en insultant en shimaore les agents, les cinq hommes retourneront devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou, le jeudi 14 novembre.

Avec le décès de Jean-Claude Novou, une page du sport mahorais se tourne

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Le monde sportif mahorais est en deuil suite à l’annonce du décès de Jean-Claude Novou, ce mardi soir. Les hommages pleuvent pour saluer la mémoire de ce baobab multidisciplinaire à Mayotte, décédé à l’âge de 77 ans.

« Ndrévou » (le barbu) nous a quitté paisiblement, ce mardi, dans un lit d’hôpital sur l’île La Réunion où il était soigné depuis quelques temps pour des problèmes de gorge. Il y a à peine une dizaine de jours il avait consenti à revenir à Mayotte à la demande de ses amis et élèves sportifs. Une occasion pour nombre de ceux qui l’ont connu de près ou de loin de faire le déplacement, le samedi 28 septembre, à Mrognombéni où il a toujours résidé pour saluer et rendre un dernier hommage au monument du sport mahorais qu’il fut. Officiels, sportifs, parents, amis et anciens collègues, ils étaient tous là pour partager un ultime moment de joie avec Jean-Claude Novou, dans la bonne humeur, assortie de ces innombrables blagues qu’il chérissait tant.

Une fête qui a été l’occasion de découvrir sa biographie reproduite sur deux bâches imprimées à l’entrée de la cour de l’école primaire de Mrognombéni. Ainsi, pouvait-on apprendre qu’il est né à Dzaoudzi, le 13 avril 1947, et a fait ses premiers pas dans le sport le long du boulevard des Crabes, à l’endroit même où il résidait. « Il allait avec ses grands frères à l’arrivée de l’avion en courant. En partant de chez lui à Mrognombéni jusqu’à Pamandzi, puis il revenait en courant. Il allait avec ses grands frères, disputait des matchs au Baobab. Il prenait le boutre à 8 h et revenait l’après-midi à 15 h. Le match finissait quand l’une des équipes marquait cinq buts. À chaque fois, c’était la fessée assurée en rentrant. » À elle seule, cette anecdote en dit long sur la passion qui animait « Ndrévou » toute sa vie. Mais il n’y a pas seulement qu’au football que l’enfant de Bertine Novou a su briller de mille éclats. Jean-Claude était également passionné de cyclisme, discipline dans laquelle il fut champion de 1960 à 1965 (hormis l’année 1963). Des titres sportifs, il en a tellement remporté au cours de sa jeunesse (entre Madagascar, les Comores, Mayotte et La Réunion) qu’il faudrait sans doute plus qu’un boutre pour tout embarquer.

Basketteur et excellent nageur

S’il admirait l’évolution du sport à Mayotte (pour laquelle il a tant contribué), il a toujours regretté l’insuffisance de footballeurs de haut-niveau formés sur le territoire. Jean-Claude Novou pratiquait aussi le basketball qu’il a lui-même initié à Mayotte et le handball. Il était connu comme un excellent nageur, quoi de plus normal pour l’éducateur sportif qu’il a été durant une grande partie de sa vie. Il est devenu le premier chef de service de la direction de la jeunesse et des sports, avant d’avoir à gérer les équipements sportifs du Département de Mayotte et de revenir à nouveau au service de la jeunesse et des sports terminer sa carrière en qualité de conseiller technique. Hors des enceintes sportifs et de des locaux départementaux, le Petit-Terrien a été également un homme de radio, commentateur infatigable de compétitions sportives et animateur de nombreuses émissions. Une longue carrière qui lui a valu de recevoir des mains de Toufaïli Andjilani, l’actuel directeur de Mayotte La 1ère, un prix spécial lors de la fête qui lui a été dédié le 28 septembre dernier. La date de ses obsèques n’a pour l’instant pas été rendue publique. Les différentes rédactions de la Somapresse présentent leurs condoléances, à ses enfants et sa famille proche.

Le Feu du Centre de M’roalé face à un défi historique

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Le Feu du Centre du coach Christian Madi Eldine croit à un possible exploit lors de la finale de la Coupe régionale de France, ce samedi.

En quatrième division, le Feu du Centre s’apprête à affronter les voisins de Combani en finale régionale de la Coupe de France, ce samedi 12 octobre, à M’tsahara. A quelques jours de cette échéance, supporters et joueurs rencontrés sur le terrain sont déterminés à remporter ce match.

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La finale se jouera, ce samedi après-midi, sur le nouveau terrain synthétique de M’tsahara.

Maillots et shorts rouges, une vingtaine de footballeurs effectuent une série de jongles par groupe de trois, sans que le ballon ne touche le sol. Sur le stade municipal de M’roalé, ce dimanche 6 octobre, le Feu du Centre s’entraîne en fin d’après-midi. L’équipe de quatrième division régionale s’apprête à affronter leurs voisins de Combani en finale régionale de la Coupe de France, ce samedi 12 octobre. Un enjeu de taille, jamais une équipe de quatrième division n’avait réussi à atteindre ce niveau de compétition. De son côté, les Diables noirs de Combani sont actuellement en tête du classement de Régionale 1.

Christian Madi Eldine, coach de l’équipe senior de M’roalé, réunit ses joueurs dans le rond central. « Trois contre trois au milieu et un contre un sur les côtés. » ordonne-il à ses joueurs. Les sportifs s’éparpillent des deux côtés du terrain. Devant des plots, tous s’exécutent. Malgré leur victoire la veille contre l’US Ouangani (1-0), l’entraîneur passé par M’tsangamouji a tenu à maintenir cette séance. « Par expérience, il était important qu’on puisse se retrouver rapidement, anticiper sur l’échéance à venir et profiter du soleil. Ce qui n’est pas possible la semaine. » Selon le secrétaire général du club, Saifilahi Mroivili, le succès de leur parcours serait dû à son management. Sa technique ? « Beaucoup de communication. Je suis bavard de naissance, je parle avec mes joueurs individuellement au téléphone, je mange avec eux et je fais même des soirées avec eux », avoue celui qui est directeur de cabinet du maire de Tsingoni. Il l’assure : « Je sais comment ils vont jouer, je sais comment les avoir ! »

Sur le côté droit du terrain respectant les consignes de l’exercice de son entraîneur, le capitaine Soidri Soilihi multiplie les courses. Il est d’ailleurs désigné comme la personne qui transpire le plus par ses coéquipiers. Le milieu récupérateur est conscient de leur prochain défi : « Il faudra être combatif, essayer de répondre au duel et de jouer notre football. » De l’autre côté du terrain, davantage d’insouciance se dégage de Fakri Mlanao, 18 ans. Parti pour étudier en métropole, il a fait son retour pour la demi-finale au cours de laquelle il a inscrit un but sur un exploit individuel. « Je me suis dit le club ne devait pas avoir payer le billet d’avion pour rien. Du coup, j’ai marqué et j’ai rentabilisé le billet » explique-t-il malicieusement.

« Une finale, ça se gagne ou ça se perd »

Aux abords du stade, sous les projecteurs, Ali Yaman Mohamed, accompagné d’une dizaine de supporters de Feu du Centre, remet une enveloppe contenant 2.000 euros à Fahardine Bacar, président du club. « Nous nous sommes organisés pour cotiser et soutenir un club que nous aimons, en fonction des moyens de chacun. Aujourd’hui, il n’y a plus de Mohélien ou d’Anjouanais, nous sommes tous de M’roalé » déclare le supporter. Une deuxième supportrice vient remettre une seconde enveloppe d’un montant similaire. Toute cette journée, un stand a récolté des fonds pour soutenir le club local, afin de les aider à remporter cette finale. Le président du Feu du centre se confie ému : « Avoir ce soutien de la population permet de nous soulager, ce n’est pas rien. Arrivé à ce stade de la compétition est inespéré, mais on prend tout. Après voilà, une finale, ça se gagne ou ça se perd. » La nuit tombe. Sur le terrain, les joueurs s’entraînent toujours.

Samedi 12 octobre, à 14h30, au stade de M’tsahara, finale régionale de la Coupe de France entre le Feu du Centre de M’roalé et les Diables noirs de Combani. Tarif : dix euros.

Escale à Nosy Bé : Nos cinq lieux à visiter sur l’autre « île aux parfums »

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Par son décor de carte postale, le banc de sable de Nosy Iranja est devenu un lieu prisé des touristes.

A une demi-heure de vol de Mayotte, Nosy Bé est une des destinations touristiques les plus prisées de l’océan Indien. Outre les liens historiques et culturels qui unissent les deux îles, elles partagent le surnom d’île aux parfums dont celui bien sûr de l’ylang-ylang. Dans notre série, cette semaine, on a choisi cinq lieux à voir absolument.

Nosy Iranja

Ce n’est pas à proprement parler à Nosy Bé, l’île étant à une heure de bateau. Cependant, son banc de sable d’un kilomètre, qui disparaît à marée haute, en fait une carte postale idyllique et un lieu prisé autant des touristes que des habituelles tortues. Celles-ci y viennent régulièrement nager ou pondre. Le village traditionnel a grossi avec l’arrivée des marchands de souvenirs en tout genre, mais le cadre sauvage est resté préservé, permettant des balades jusqu’au phare et vers d’autres plages ou criques moins fréquentées. Devenu un incontournable, la plupart des hôtels et des guides proposent des excursions à la journée.

La réserve de Lokobé

Au départ du village de pêcheurs d’Ambatozavavy, il est possible de rejoindre en pirogue la réserve naturelle de Lokobé au cœur de la forêt primaire de Sambirano, la seule de l’île. Les guides qui y emmènent les touristes pour y faire découvrir sa flore, sa faune et leur permettre des séances de baignade dans ses cascades.

De l’autre côté de la forêt, en venant d’Hell-Ville, le parc de Lemuria land est plus facile d’accès car la piste rejoint une exploitation d’ylang-ylang. On peut y voir toute la faune de l’île et même une partie de la Grande-Ile, car s’y côtoient de nombreuses espèces de makis, de tortues terrestres dont certaines centenaires, de caméléons et de crocodiles. La visite peut se terminer par un tour à la distillerie toujours en activité.

Hell-Ville

Nommé en l’honneur de l’amiral français Anne Chrétien Louis de Hell, le chef-lieu de Nosy Bé semble figé dans le temps. Les bâtiments de l’époque coloniale, les grandes artères arpentées aujourd’hui par les tuk-tuk et les vieux canons tournés vers la baie donnent un côté rétro à cette ville qui reste la principale porte d’entrée des marchandises. Le marché, qui réunit tout ce que l’île produit et est très riche en épices, attire forcément le visiteur.  Parmi les sites de la ville, un peu à l’écart et au bord de l’eau, l’arbre sacré de Mahatsinjo rappelle que à quel point les mythes et croyances perdurent sur l’île malgache. Le ficus religiosa revêt une certaine importance dans l’histoire de Nosy Bé, il a été planté en 1837 à l’arrivée de la reine Tsiomeko (la petite-nièce du dernier sultan de Mayotte, Adriantsouli). Côté ambiance, les fêtards préféreront davantage les bars et restaurants d’Ambatoloaka, à trente minutes en tuk-tuk d’Hell-Ville.

Nosy Komba

L’île des makis porte évidemment bien son nom. De taille réduite, elle abrite en son centre un parc dédié aux makis dont le macaco, tortues, ou araignées et serpents pour les moins peureux. Il est possible de se rendre aisément en bateau depuis Hell-Ville, voire d’y dormir, de nombreux hôtels entourent en effet l’île, qui dispose d’une belle plage de sable blanc au bord du village d’Ampangoriana.

A proximité, Nosy Tanikely est davantage connue un paradis pour les plongeurs, ses récifs coraliens abritant quantité de poissons de toutes les couleurs.

Le mont Passot

D’une hauteur de 326 mètres, ce n’est pas le point le plus haut de l’île, mais il est le seul permettant une vue panoramique à 360°. On y voit aussi bien les côtes ouest et est de Nosy Bé que la Grande Ile. Un snack a récemment vu le jour au sommet, point de départ de plusieurs randonnées. La route jusqu’en haut est connue pour passer près d’une dizaine de lacs sacrés où il est interdit de se baigner aussi bien pour des raisons religieuses que pour ses crocodiles.

Une équipe complète de passeurs jugée au tribunal correctionnel

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Des profils différents ont été jugés au tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi, en lien avec un réseau de passeurs démantelé en 2019. Photo d’illustration.

Six prévenus âgés de 31 à 45 ans comparaissaient (un septième âgé de 51 ans a disparu), ce mardi après-midi, au tribunal correctionnel de Mamoudzou. Leur rôle respectif (policier qui jouait l’informateur, logisticiens, comptables, chauffeurs de taxi) a servi au développement d’un réseau de passeurs entre Mayotte et Anjouan en 2019.

Comores : Les pilotes du vol d’AB Aviation remis en cause dans le crash de 2022

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Un rapport d’enquête rédigé par une commission quelques mois après ce drame, déplore l’absence d’un vol de familiarisation de la part des membres d’équipage, entre la Grande Comore et Mohéli, où l’aéronef s’est abimé en février 2022, sans que l’épave ne soit retrouvée jusqu’à nos jours.  

Dès la première page, les rédacteurs préviennent que le rapport technique ne porte aucun jugement et ne relève pas les fautes commises. « Les recherches se sont principalement orientées sur les opérations commerciales, administratives et opérationnelles de la société Fly Zanzibar, propriétaire de l’avion et du locataire opérateur AB Aviation », a ajouté Jean Marc Heintz, enquêteur principal. Toutefois, après investigations, la commission a fait des observations, notamment sur les causes qui auraient contribué à l’accident. Et les membres d’équipage, tous les deux d’origine tanzanienne, ne sont pas épargnés. En effet, sur la base d’une analyse faite des vols précédents et celui du 26 février 2022, le rapport relève que les pilotes ont conduit le vol de Moroni à Mohéli, sans avoir au préalable connaissance de l’activité dépressionnaire active sur toute la zone. Il n’y a pas eu non plus un vol de familiarisation (accompagnés), avant d’effectuer les rotations commerciales, nous apprend la commission qui pense qu’une succession d’erreurs majeures auraient contribué à la catastrophe aérienne, la plus meurtrière des Comores, après Yemenia, en 2009 (voir encadré). Au lendemain du crash du Cessna, au large de Mohéli, le 26 février 2022, faisant quatorze morts, dont douze passagers de nationalité comorienne, le gouvernement local avait annoncé la mise en place d’une commission, dont les conclusions n’avaient jamais été communiquées jusqu’ici. Les investigations contenues dans le document consulté par Flash infos suggèrent aussi que le vol est probablement entré dans un gros orage qui s’élevait à 300 mètres de l’eau jusqu’à quinze kilomètres de hauteur et couvrait l’île de Mohéli. La météo y est également citée dans ce rapport. « La haute définition de l’animation satellite de Météo-France Ace de Toulouse démontre que l’appareil a volé sans visibilité depuis Iconi sud de la Grande Comore, jusqu’à Mohéli où il est rentré dans un orage ‘, souligne le rapport, indiquant qu’à son arrivée à destination, l’équipage a tenté d’atterrir par deux fois avant de vouloir rebrousser chemin.

Inspection approfondie

Dans son courrier en date du 10 mai, adressé au chef de l’État comorien, l’inspecteur en chef de l’enquête préliminaire a expliqué que ce travail est conforme aux annexes 13 de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). « L’ampleur et la complexité de l’enquête est du fait que l’épave n’a jamais été retrouvée et que nous ne pouvons pas à ce stade déterminer si l’avion a eu un problème technique ou une panne mécanique en vol avant ou après son dernier appel radio », acquiesce l’équipe en charge de l’enquête, qui a relevé des erreurs émanant de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm). Certes, la direction de la sécurité des vols (DSV), a conduit le samedi 19 février 2022, en trente minutes, une visite de routine (inspection de sécurité sur un avion étranger), mais il aurait dû y avoir une inspection plus approfondie. « La direction de la sécurité n’avait pas relevé la présence d’équipements de sécurité obligatoire à bord de l’avion durant le contrôle. La présence de la balise de détresse Elt (le signal de la radiobalise permet de localiser l’aéronef) n’a pas été vérifiée », fait observer l’équipe. Formée le 10 mars, la commission d’enquête avait comme mission de relever tous les indices et les raisons qui ont conduit à l’accident le 26 février du vol AYD 1103 afin d’éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. Durant leurs investigations, deux enquêteurs se sont rendus en Tanzanie, du 31 mars au 7 avril chez Fly Zanzibar, propriétaire de l’avion et l’aviation civile tanzanienne. « Au-delà des documents techniques et opérationnels de l’avion, le contrat d’assurance n’incluait pas la prise de responsabilité de l’opérateur comorien dès le premier vol commercial », lit-on dans cet unique document transmis à la présidence des Comores, trois mois après le crash.

Vol de jour à vue

Cette enquête préliminaire reproche au gendarme de l’aviation comorienne de n’avoir pas transmis, à l’Agence de la sécurité aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), les restrictions portées sur l’autorisation de vol délivrée par l’aviation tanzanienne qui portait la mention : vol de jour à vue uniquement.  « Avant de décoller de Moroni, le pilote n’a pas signé le manifeste des passagers embarqués dans son avion et n’a pas non plus pris le dossier météorologique pour son vol. L’équipage n’avait le droit de voler sans visibilité. Mais sans le savoir, la tour de contrôle de Moroni, lui a donné les consignes de roulage et décollage », concluent les enquêteurs.

Notons que deux ans après ce crash, aucune enquête approfondie n’a été menée. On ignore les causes qui ont été à l’origine de ce drame alors qu’au lendemain de l’accident, le gouvernement comorien, par le biais du ministre des Transports de l’époque, Ahmed Bazi, avait évoqué la possibilité de bénéficier de l’appui du bureau d’enquêtes d’analyses (Bea). Toutefois, il n’y a jamais eu de suite. Les investigations sont au point mort, car faute de moyens pour mener des recherches étant donné que les Cessna sont des modèles d’avion qui ne disposent pas de boîte noire.

Pour l’heure, seul un procès sur le volet civil a eu lieu en juin et a abouti à la condamnation le 28 septembre d’AB aviation. Le tribunal de première instance a ordonné à la compagnie à verser les indemnisations aux ayants-droits des victimes.

La Yemenia Airways se pourvoit en cassation

Presque un mois après le verdict le condamnant à la peine maximale pour « blessures et homicides involontaires », après le crash du 29 juin 2009, Yemenia Airways a saisi la cour de cassation, selon une information de l’AFP. Le 20 septembre, la cour d’appel de Paris a donné raison aux proches des victimes de l’accident ayant emporté au large des Comores, près de 152 personnes, majoritairement des Franco-comoriens. Selon l’avocat de la partie civile, l’action de la compagnie ne changera rien sur le verdict rendu, en 2022, confirmé récemment. « La cour de cassation va tout simplement examiner si l’arrêt de la cour d’appel est conforme au droit pas plus. Elle n’est pas juge des faits.  Autrement dit, dans la mesure où toutes les expertises ainsi que les débats ont établi la responsabilité pénale, la cour de cassation n’examinera que le volet juridique, une façon de s’assurer que la loi a bien été respectée », a réagi maitre Saïd Larifou, l’un des avocats qui défendent les familles des victimes depuis l’ouverture des procédures judiciaires.

La police procède à un décasage à Vahibé ce mardi

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Ce mardi, la police nationale de Mayotte, accompagné de l’unité du Raid, a participé à la destruction de cases en tôle dans le village de Vahibé. L’objectif y était de lutter contre l’habitat illégal et l’immigration clandestine.

Une douzième édition du Festival du Geste et des savoir-faire de Chiconi

La Ville de Chiconi, en partenariat avec la communauté de communes du Centre-Ouest (3CO), organise le samedi 19 octobre le Festival du Geste et des savoir-faire de Chiconi, à la place Sicotram et rocade Bamana. L’objectif de cet événement est de promouvoir les métiers manuels et ancestraux du territoire et de valoriser les artisans et producteurs locaux.

Mayotte a participé à la conférence des Régions Périphériques Maritimes

Du 2 au 4 octobre, une délégation menée par Soihirat El Hadad, conseillère départementale du canton de Pamandzi, a pris part à la 52ème assemblée générale de la conférence des Régions Périphériques Maritimes (CRPM) et à la Commission des Îles, à Gozo (Malte). Membre de la CRPM depuis 2011, Mayotte fait partie d’un réseau regroupant 150 régions maritimes de l’UE qui lui offre une plateforme pour aborder des problématiques majeures telles que la cohésion sociale et économique, les politiques maritimes, le changement climatique, et l’accessibilité. Les discussions durant cette assemblée ont porté sur des thématiques cruciales pour le territoire, telles que le climat, l’économie bleue, la pêche, l’énergie, le tourisme maritime, et les transports maritimes.

Crise de l’eau : des coupures techniques en Grande-Terre dès ce mardi matin

La Société mahoraise des eaux (SMAE) a dû procéder à des interruptions de l’alimentation en eau en dehors de son planning de tours d’eau, ce mardi matin. Les secteurs du centre, du sud et du nord-est de Grande-Terre étaient concernés. « En effet, les stocks d’eau dans les ouvrages de tête de ces secteurs sont insuffisants à cette heure pour respecter les termes du planning des tours d’eau sur la journée d’aujourd’hui », explique le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte. Pour le centre, une fermeture anticipée est intervenue pour les villages de Chiconi, Ouangani, Ironi-Bé et Tsararano.  A Hamouro, Kahani, Mangajou, Ongoujou et Sada, l’eau était coupée à 11h, avec la réouverture du réseau prévue vers 19h. Le sud de Mayotte était logé à la même enseigne en ce qui concerne Bouéni, Malamani, M’gnambani, Moinatrindri Haut et Tsimkoura.

Toujours dans ce secteur, les villages de Bandrélé, Chirongui, Kani-Bé, M’zouazia, Miréréni (Chirongui), Moinatrindri Bas et Musicale plage ont eu une fermeture anticipée. A Mamoudzou, les villages de Passamaïnty et Kavani Bé, ainsi que celui de Koungou, ont connu la même chose vers midi au lieu de 14h.

Agriculture : un plan régional officiellement lancé pour la période 2023-2029

Le plan régional d’agriculture durable 2023-2029 a été approuvé par arrêté préfectoral, annonce la préfecture de Mayotte, ce mardi. Ce document cadre les actions relatives à l’agriculture et la pêche pour tous les acteurs mahorais. Il définit près de 80 actions et s’axe autour de cinq enjeux : améliorer l’accès au foncier, soutenir la professionnalisation de l’agriculture et améliorer les conditions d’exploitation, soutenir la structuration des filières et la montée en gamme des produits de l’agriculture et valoriser les modèles agricoles mahorais, promouvoir l’agriculture mahoraise et enfin accompagner les acteurs agricoles dans leurs démarches financières.

François-Noël Buffet choisit la Nouvelle-Calédonie comme premier déplacement

Nommé ministre délégué des Outre-mer, le 21 septembre, François-Noël Buffet se déplacera en Nouvelle-Calédonie, du 16 au 18 octobre, pour son premier voyage officiel. Au programme, rencontre avec l’ensemble des forces vives calédoniennes, échanges et visites de terrain. Il a par ailleurs explicité l’annonce du Premier Ministre, Michel Barnier, de reporter les élections provinciales à 2025. Un dégel des listes électorales voté à l’Assemblée nationale avait enclenché le début de la crise, les indépendantistes étant opposés à ce que ce scrutin soit ouvert aux habitants arrivés plus récemment sur l’île.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes