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14/04/10 – Le nouveau clip de Comoriano

Le jeune rappeur originaire de Labattoir et résidant à Strasbourg a sorti le premier clip de son premier album solo "Ecrire pour exister". Distribué en Métropole, l'album devrait bientôt être disponible sur l'île aux parfums.

Pour son clip, Comoriano a choisi la chanson "Dangerous" enregistrée à Mayotte en featuring avec le chanteur Bo Houss. Les deux artistes se sont rencontrés lors d'un séjour de Comoriano sur l'île en 2008 et en ont profité pour poser le morceau au studio de Bo Houss.

"Dangerous" est visible via youtube avec le lien suivant : http:/www.youtube.com/watch?v=-ICxQoIkfDk&feature=player_embedded

 

M.C.

14/04/10 – Nouveau service à la Daf

Suite à la fusion du service vétérinaire (SV) et du service de la protection des végétaux (SPV), un nouveau service dénommé "Service de l'Alimentation et des Filières Agro-alimentaires" (Safa) a été créé au sein de la Daf de Mayotte à compter du 1er avril 2010. Monsieur Guillaume Chenut, actuel chef du service vétérinaire, est nommé chef du Safa à compter de ce même jour. Ce service conserve l'intégralité des missions des deux services fusionnés. L'ensemble des personnels répartis actuellement sur les sites de Dembeni (laboratoire PV), Mamoudzou (SPV) et Kawéni (SV) sera regroupé sur le site de Kawéni avant la fin de l'année.

14/04/10 – La grève du 22 sera suivie

Les différentes confédérations locales ont décidé de reprendre la revendication des syndicats de l'éducation nationale sur l'indexation des salaires, en appelant à se mobiliser sur ce thème dans les jours à venir. Bien qu'il se félicite de cette unanimité, le syndicat majoritaire dans l'enseignement primaire, Snuipp Mayotte, regrette "que ces syndicats n'aient pas accepté de coordonner leurs initiatives ni d'adopter une stratégie commune avec l'intersyndicale de l'Education Nationale qui appelle à la grève le 22 avril." Le syndicat récise également que le Préfet aurait, lors d'une réunion avec les confédérations locales vendredi dernier, proposé d'aborder le débat sur l'indexation des salaires en septembre prochain. "Le Snuipp Mayotte se demande pourquoi le Préfet n'a-t-il pas réagi lorsque plus de 50% des enseignants à Mayotte étaient en grève le 23 mars dernier pour l'indexation des salaires. Le Préfet veut-il écarter les enseignants de ce sujet très important ?" demande le syndicat qui annonce son refus d'attendre 6 mois supplémentaires pour ouvrir des négociations sur la question. "En effet, en mars 2007, la préfecture avait déjà proposé aux instituteurs d'attendre le mois septembre … 3 ans plus tard, ils sont toujours dans la rue !"

14/04/10 – Conseils aux voyageurs : évitez les Comores

Le Quai d'Orsay vient de publier une recommandation concernant les voyages aux Comores, note le site tourmagazine.fr. "Toute personne n'ayant pas de raison impérieuse – familiale ou professionnelle- de se rendre à Mohéli est invitée à s'abstenir de s'y rendre dans les prochaines semaines, en raison de la situation tendue dans cette île", insiste le ministère des Affaires étrangères sur son site Internet consacré aux conseils aux voyageurs. Cette recommandation fait écho à la situation politique de plus en plus tendue des Comores à l'approche du 26 mai 2010. Pour l'opposition politique comorienne, cette date marque la fin officielle du mandat du Président Sambi, récemment prolongé jusqu'en novembre 2011. "Les Français qui se trouveraient de passage aux Comores, quelle que soit l'île, sont vivement invités à se faire connaître auprès du consulat de France à Moroni ou Anjouan", conseille le Quai d'Orsay.

14/04/2010 : Musique

 

 

 

{xtypo_dropcap}E{/xtypo_dropcap}n 2008, alors que la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de Musique recensait à Mayotte à peine une quarantaine de sociétaires, aujourd'hui ils sont plus de 70. Quant aux diffuseurs, ils sont une centaine à avoir signé des contrats, leur imposant de payer une redevance à la Sacem qui servira à payer les droits des sociétaires.

Pour l'heure, seule la région de Mamoudzou a été entièrement recensée par les représentants de la Sacem. Lors de leur passage en janvier dernier, ils ont sillonné le sud de l'île et la semaine dernière ils se sont rendus dans le nord. Dans les mois à venir, l'ensemble des établissements diffuseurs de l'île (magasins, bars, restaurants…) auront l'obligation de payer des droits à la Sacem.

Mais outre ce travail de recensement, la délégation de la Sacem était venue accompagnée de trois partenaires : Jean-Max Figuin du label Akord, producteur-diffuseur, Jean-Pierre Laselve, ethnomusicologue et Virginie Clichet, directrice de Master CD Lab, société de pressage de disques.

"Nous avons pris l'engagement de venir avec des partenaires afin de faire profiter les Mahorais des actions que nous mettons en place pour les sociétaires réunionnais. A titre d'exemple, lors de notre prochaine permanence, nous viendrons avec un coach musical et Serge Trouillet, organisateur du prix Musique océan Indien", explique Michel Mey, délégué régional.

 

Vers une suppression de la taxe à l'importation sur les albums

 

Parmi les avancées notables, la Sacem compte mettre en place des actions de formation pour les sociétaires mahorais. "Nous ne voulons pas empiéter sur le travail des acteurs locaux, nous voulons travailler car nous sommes convaincus que la mutualisation des moyens et des savoir-faire est la seule solution pour faire avancer la musique", ajoute le délégué régional.

A moyen terme, la Sacem compte saisir la préfecture et le conseil général afin de faire supprimer – ou du moins diminuer – la taxe à l'importation de disques. De l'ordre de 41%, elle dissuade les diffuseurs et les acheteurs puisque les CD et DVD deviennent hors de prix pour les consommateurs locaux, d'autant plus qu'elle n'existe pas dans le reste de la France !

"Par le biais de cette mesure, nous souhaitons sensibiliser à la lutte contre le piratage. En contrepartie, la taxe copie privée devrait être mise en application sur les supports permettant de copier un album ou un film (CD, DVD, clé USB, lecteur DVD ou MP3…). Une partie de cette taxe est reversée aux sociétés d'auteurs et de producteurs, dont la Sacem, qui ont par la suite l'obligation d'investir 25% des sommes perçues dans l'action culturelle", détaille Michel Mey.

Cette année d'ailleurs, la Sacem sera partenaire pour la première fois sur le festival Milatsika les 15, 16 et 17 octobre prochains à Chiconi, elle avait par ailleurs déjà aidé le projet Afrique du Soleil Levant mettant en avant Trio Ngazi, Mikidache, Diho et Maalesh.

 

Marion Châteauneuf

 


 

Une plateforme de téléchargement légal pour l'océan Indien

Virginie Clichet, directrice de la société Master CD Lab, pressage de CD et DVD, était présente lors de cette permanence de la Sacem en tant que partenaire. Cette dernière est associée avec deux autres professionnels sur un projet indépendant de création d'une plateforme de téléchargement concernant tous les artistes de l'océan Indien.

En clair, Artis Mundi, qui devrait voir le jour d'ici la fin d'année, proposera gratuitement une page de présentation aux artistes de la zone (Madagascar, Seychelles, Réunion, Maurice, Mayotte et Comores). Ces derniers rempliront les rubriques prédéfinies et pourront ainsi vendre en ligne leurs œuvres partout dans le monde. "Le site sera réparti en 5 univers : musique, danse et théâtre, littérature et BD, photographie et enfin peinture", explique Virginie Clichet.

L'accès est gratuit pour les artistes, un pourcentage sera prélevé sur les ventes et la plateforme sera financée en grande partie par la publicité présente uniquement sur les pages générales, mais pas sur les profils d'artistes. Selon la créatrice, les artistes de la zone semblent déjà très demandeurs et impatients que la plateforme Artis Mundi voit le jour.

 

M.C.

14/04/2010 – Evènement

 

 

 

{xtypo_dropcap}E{/xtypo_dropcap}dité par la Société mahoraise de presse (Somapresse), Mayotte Hebdo paraît tous les vendredis et est disponible à travers toute l'île depuis 10 ans. Plus de quinze mille personnes le lisent chaque semaine (Etude médias Ipsos juin 2009). Il est à son 471e numéro cette semaine. Pour ses dix ans, le premier journal de l'île convie ses fidèles lecteurs et tous ses amis à prendre part aux diverses activités qu'il organise le samedi 17 avril, sur le site de M'tsangabeach.

Les manifestations commenceront à 17 heures par des démonstrations de danses traditionnelles, particulièrement le chigoma, avec les formations les plus en vogue en ce moment : Nourou ya Maoré et Aouladi de M'tsapéré. Ce sera l'occasion pour toute l'équipe de Mayotte Hebdo de partager la joie de l'existence du titre avec ses incontournables partenaires, tous les acteurs de la vie locale avec qui elle a toujours plaisir de travailler.

Ces derniers pourront, s'ils le souhaitent, continuer la soirée. A partir de 21 heures, un grand concert est prévu sur le site de M'tsangabeach avec les meilleurs artistes du moment : Lathéral, Babadi, Bo Houss, Zaïnouni, Dady Faya, Donald, Rity Baco, Dayane, Joe Fils, Eliasse, Trio, Wubani Spirit, Nidou… pour ne citer qu'eux.

Le dimanche sera une "journée plage", plus familiale, plus tranquille, pour la Somapresse, le Mayotte Hebdo et tous leurs amis.

Faisant partie intégrante de la Somapresse, l'équipe Tounda Mag souhaite longue vie à Mayotte Hebdo.

Rafik

 

 

Evènement : Mayotte Hebdo fête ses 10 ans ce 17 avril à M'tsangabeach

 

 

13/04/10 – En grève contre la violence

Les conducteurs de bus scolaire sont en grève ce mardi. Leur rassemblement débute dès 5 h du matin sur le terre-plein de la rocade de M'tsapéré. Selon Anzilane Boinahery, responsable d'exploitation adjoint de la CMTS, aucun blocage ni opération escargot n'étaient prévus lorsque nous l'avons joint lundi en fin d'après-midi. Le mouvement de grève sera suivi par les chauffeurs de bus de la CMTS, les transporteurs sous-traitant de la compagnie et les médiateurs de la CDM, annonce l'UTFO Transports scolaires, service et logistique de Mayotte. Cette grève est organisée en réponse à une agression à l'arme blanche d'un chauffeur et d'un médiateur le 29 mars dernier à Kawéni par un élève. Le préavis de l'UTFO précise que la grève enclenchée est illimitée et qu'elle souhaite ouvrir des négociations avec le Conseil général, la préfecture et le vice-rectorat pour obtenir la radiation à vie des transports scolaires des auteurs d'agression, des agents de médiation reconnus, assermentés et mieux assurés, la pénibilité des métiers du transport.

"Nous attendons à l'issue de cette réunion des engagements forts allant dans le sens de ces revendications par les donneurs d'ordre que sont les élus locaux" expliquent les grévistes au sein de leur préavis de grève. Conséquence de cette grève : aucun élève ne sera transporté par les chauffeurs vers les collèges et lycées de l'île. Interrogé lundi sur le sujet, le vice recteur a dit ne pas avoir connaissance de cette agression, qui n'a pas été signalée au chef d'établissement via la compagnie de transport, comme cela se fait d'habitude pour chaque cas d'agression dans un car scolaire, afin d'enclencher une réaction immédiate de la part de l'équipe de l'établissement.

13/04/10 – La fin des instituteurs de la CDM

"C'est un gros dossier qui se boucle", estimait ce lundi le vice recteur, au sujet de l'intégration des instituteurs de la Collectivité dans le corps des instituteurs d'Etat recrutés à Mayotte. Démarrée en 2005, suite à deux textes de loi de 2001 et 2003, l'intégration des 1.860 instituteurs de la CDM, "une opération très complexe, au sujet de laquelle il y a eu plusieurs grosses manifestations", s'est achevée le 25 mars dernier, avec la validation de l'intégration des 170 dernier sur la liste. Sur les 1.860 instituteurs ayant droit à l'intégration, seuls 200 ont choisi d'anticiper le processus en passant le concours interne. "L'Etat a tenu parole", estimait fièrement le vice recteur, qui précise que la date butoir était le 31 décembre 2010, date avant laquelle tous les personnels non enseignants seront également intégrés dans la fonction publique d'Etat.

13/04/10 – Deux kwassa et une Evasan sauvage

Deux kwassa ont été interceptés dans la nuit du samedi au dimanche. Le premier a été appréhendé vers 23h. A son bord, se trouvaient 33 personnes dont une femme enceinte de neuf mois. Le second a été découvert une heure après avec 27 passagers parmi lesquels se trouvait un homme blessé à la jambe. Selon nos informations, il souffrait d'une fracture et avait été perfusé depuis Anjouan. Ce cas illustre bien le système de l'Evasan sauvage, où le manque de soins d'urgence incite les blessés à prendre le kwassa pour venir se faire soigner à Mayotte.

12/04/10 – Les établissements scolaires de Mtsangamouji se mobilisent

Durant toute la semaine écoulée, les établissements scolaires de la commune de Mtsangamouji ont entrepris des actions de sensibilisation pour leurs élèves, mais aussi le personnel enseignant quant au respect de l'environnement et au développement durable. Ainsi jeudi, le collège et les classes de primaires (voir photo avec présence du principal M. Le Drezen et du maire Issouf Madi Moula) des trois villages de la commune (Mtsangamouji, Chembenyoumba et Mliha) se sont partagés les plages pour les nettoyer, ont planté des arbres sur des sentiers (notamment le sentier Ampriana)et se sont occupés du nettoyage de leur propre établissement. Le but de ces activités est d'impliquer les élèves dans leur rôle de futur éco-citoyen percevant les interactions entre activités humaines, gestion des déchets et des sols. Dimanche, c'est la mairie qui a pris le relais, toujours sur la plage et avec les enfants pour valoriser le lagon et le littoral, d'autant plus que la commune possède quelques plages les plus prisées de Mayotte avec Ambato, Tanaraki, Mtsoumbatsou et Mliha.

12/04/10 – Le PEL avance à Sada

Le Projet éducatif local (PEL) est entré dans sa phase de diagnostic à Sada. Une réunion a rassemblé vendredi soir des représentants de la commune, de la DJS, du collège de Sada et des associations de la commune pour affiner les questionnaires qui permettront de réaliser un diagnostic sur les besoins de la commune. Le PEL doit favoriser la complémentarité des différents temps de vie des jeunes (famille, loisirs, scolaire) et permettre de faire travailler un ensemble d'acteurs; éducateurs sportifs, animateurs, parents, bénévoles associatifs, éducateurs de prévention, enseignants, animateurs,… dans le cadre d'un projet global partagé. Il vise également une meilleure cohérence entre les différents dispositifs proposés par l'Etat et les  organismes d'actions sociales (Contrat enfance jeunesse, Contrat local d'accompagnement à la scolarité, etc…). Les questionnaires devraient être prêts et distribués dans quelques semaines.

09/04/10 – Les 11 km de Bouéni pour ce dimanche

Shama Puedza organise sa traditionnelle course “les 11 km de Bouéni” ce dimanche. Les inscriptions sont encore ouvertes pour cette course à pied qui vous propose de faire le tour de la pointe de Bouéni dans le sud de l’île. Une centaine de participants est attendue.

09/04/10 – Kata et perfectionnement pour les judokas

Ce week-end, le comité de judo organise deux rassemblements. Le premier concerne les ceintures marron et ceintures noires 1er dan et se tiendra le samedi 10 avril à 14h au collège de Bandrélé pour du kata. Le second aura lieu dimanche pour une formation d’encadrants pour les jeunes dans un lieu restant à déterminer.

09/04/10 – Réunion publique pour le PLU de Koungou

La mairie de Koungou fait savoir qu’une réunion publique concernant son Plan local d’urbanisme (PLU) se tiendra dans la salle de réunion de la bibliothèque de Koungou le jeudi 15 avril à partir de 15 heures. L’ordre du jour portera sur la présentation de l'évolution des zonages, la synthèse des réunions publiques, les orientations d’aménagement et la portée du règlement. La direction de l’aménagement et de l’urbanisme de la mairie est prête à donner des renseignements supplémentaires et les avis de tous les habitants de la commune (et même d’ailleurs) sont les bienvenus.

09/04/10 – Un Falcon 50 en renfort pour lutter contre la piraterie

Un Falcon 50 de Lann-Bihoué est actuellement déployé, pour deux semaines, dans l'océan Indien au profit des Forces armées de la zone sud de l'océan Indien (Fazsoi), nous signale le ministère de la Défense. Sa présence va renforcer les moyens mis en œuvre dans les domaines de la surveillance maritime, de la lutte contre la piraterie, de la surveillance des pêches et de la lutte contre l'immigration clandestine.

Il sera basé à Mayotte et travaillera de concert avec les bâtiments de la marine nationale, la Grandière, l'Albatros, la Rieuse et la Boudeuse, actuellement en mer pour des missions de surveillance de l'espace maritime. Son caractère polyvalent lui permettra, en cas de besoin, de soutenir la gendarmerie maritime et le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage dans les missions de sécurité et d'assistance à la mer.

09/04/10 – Phrase : « Bordeaux, une ville qui réussit bien aux Mahorais »

C'est le thème de la conférence qui réunira des Mahorais de la région bordelaise ce samedi 17 avril. La conférence se tiendra au sein de l’Athénée municipal de la ville de Bordeaux en présence de nombreuses personnalités, dont Alain Juppé, le maire de la ville. L’association "Mayotte Gironde" veut ainsi promouvoir cette région dans laquelle de nombreuses familles mahoraises ont élu domicile. La ville est aussi très appréciée par les étudiants mahorais, le sénateur Ibrahim Ramadani Soibahaddine, qui sera présent pour la conférence y a lui aussi fait ses études. Mayotte hebdo ainsi que la mairie de Bordeaux sont partenaires de l’évènement.

09/04/2010 – Tribune libre

 

 

 

{xtypo_dropcap}V{/xtypo_dropcap}oilà maintenant une année qu’un nouveau président a pris les rênes de cet organisme déjà très affaibli par les affaires qui ont émaillé cette maison. Trop naïf, le président continue à faire confiance à des membres de l’ancienne équipe dirigeante que je qualifierai de "douteux" de par leurs agissements. Ainsi les magouilles sportives perdurent et je dirai même qu’elles sont légion.

Par ailleurs la bonne santé d’une ligue se vérifie par le dynamisme de ses différentes commissions qui la compose. Or, pour la ligue régionale de basket-ball (LRBB), ces commissions sont quasi inexistantes ou lorsqu’elles existent, seul un ou deux membres y siègent et exercent une dictature ce qui est anormal.

Ces messieurs n’ont pas conscience de leurs bêtises, ils font la pluie et le beau temps des clubs, je pense notamment à la rétrogradation abusive de l’ABS Sada et Fuzellipse de Kavani il y a quelques temps. Avec de tels agissements, que voulez-vous que les jeunes pensent de notre sport ?

La fin de saison approche et beaucoup de joueurs n’ont toujours pas leurs licences et que dire de l’absence de calendrier, tout ça pour pouvoir magouiller sereinement en coulisse… Mais que fait la LRBB ?

Elle est aux abonnés absents, laissant les magouilleurs à la tête de commissions fantômes agir en toute impunité. En parlant de commission, parlons de la commission d’arbitrage en particulier.

Dites-moi comment vouloir une neutralité et une transparence totale de ces gens alors qu’ils sont en même temps :

– Membre du bureau de la ligue.

– Membre du comité directeur de la ligue.

– Joueur dans le championnat.

– Arbitre dans le championnat.

Comprenez donc que tout au long de la saison, les arrangements sont le maître mot. Voilà ce qu’on peut entendre ici et là :

– "Fais perdre telle équipe et moi je te fais gagner ton match que j’arbitre"

– "Disqualifie tel joueur afin qu’il ne puisse pas jouer contre moi"

– "Laisse-moi aller arbitrer telle équipe car j’ai une dent contre tel joueur"

C’est un corps qui est très solidaire, ils passent leurs temps à se critiquer mutuellement et à se faire des sales coups. Le pire, c’est que les erreurs d’arbitrage s’accumulent chaque week-end sur tous les terrains de l’île et il n’y a aucune réaction de la part de la ligue, garante du bon fonctionnement de son championnat.

Bien souvent, ces messieurs sont dépassés par les changements règlementaires car ils ne vont jamais aux recyclages ainsi qu’aux formations organisées. Les messieurs en gris oublient souvent aussi leurs rôles ou les outrepassent, ce sont plus des acteurs qu’autre chose car leurs credo c’est de se faire remarquer quelle que soit la manière. Voilà un corps qui tue le basket mahorais, un corps intouchable.

A l’approche de la fin de saison, quelle a été la surprise pour certains clubs de découvrir que certaines rencontres sont à rejouer. Ce sont encore une fois des décisions arbitraires et sans fondement dont les clubs font les frais. Mais cela ne devrait pas vous surprendre, car je l’ai dit plus haut, ce n’est que le résultat d’arrangements divers en vue de favoriser ou de tuer telle équipe.

La LRBB a perdu des licenciés au profit d’autres sports car la jeunesse et les amoureux de ce sport sont tout simplement excédés par ces manœuvres grotesques et "douteuses". La ligue cautionne en protégeant ces tricheurs connus de tous ! Y a-t-il un commandant dans le bateau LRBB de Mayotte ?

En sport, la seule vérité c’est celle du terrain, mais malheureusement au basket cela ne suffit pas car le championnat se joue en coulisse.

Ainsi s’achève les chroniques du palais LRBB de Mayotte…

 

Un président de club

09/04/2010 – Tribune libre

 

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ertes, la tendance dans les quatre îles pousse à une certaine lecture subjective, déformée et orientée des faits historiques, débouchant ainsi, comme autant de fleuves, sur un océan de contrevérités, et autres galéjades; mais, il est temps d’avoir le courage de voir plus loin. Pour tout ce qui relève de l’histoire scientifique, je conseillerai aux uns et aux autres de consulter Faurec, Flobert et Martin, qui, à mon humble avis, restent jusqu’aujourd’hui les seuls qui ont réussi à dépoussiérer l’histoire de l’archipel, et à l’en débarrasser des oripeaux des fantasmes et des légendes véhiculés dans l’unique but d’inoculer le virus de la haine de l’autre.

La logique incohérente qui prévaut dans nos îles a toujours été de mettre l’accent sur ce qui nous différencie, au lieu de chercher à valoriser ce qui nous unit et pourrait nous rendre plus forts. Il est vrai que le constat est clair : il est question de vérités sociologiques et non de fatalismes insulaires. Il est également question de réalités économiques et non de prédispositions insulo-génétiques.

Il n’est pas besoin d’être prophète pour savoir que des pesanteurs sociales, nocives – héritage nauséabond du féodalisme ancestral – ont fait qu’il existe une propension, à la limite ontologique, dans nos îles, et surtout très accentuée dans les îles indépendantes, à une certaine "atomisation sociétale". Une sorte de micro, voire ultra-micro-identité clanique, fondée sur une hiérarchie fantasmée, à commencer par les familles jusqu’aux villages.

L’avènement de la République aurait pu corriger ces archaïsmes, au lieu de les perpétuer, malheureusement ceux qui avaient eu en charge la destinée de cette jeune République des Comores ont perverti les valeurs républicaines. Aujourd’hui, cette République est moribonde et les politiques véreux de la RFIC hier, et de l’Union des Comores aujourd’hui, ont provoqué cette faillite, en s’enrichissant abusivement au détriment de la population.

Aujourd’hui, un ancien ministre a été reconnu coupable par la justice comorienne d’un détournement d’environ 2 milliards fc (4 millions d’euros); or, pour la petite comparaison, la construction d’un hôpital standard s’élèverait autour d’un million d’euros, celle d’une école de six classes, moins de 100.000 euros… et ils sont nombreux ces ministres et grands patrons de sociétés d’Etat, qui sont en vérité les premiers responsables de ces départs forcés en kwassa-kwassa et de l’appauvrissement généralisé de la population.

En Grande Comore (Ngazidja), 37% de la population vivent au-dessous du seuil de la pauvreté, tandis qu’à Anjouan (Ndzouani) il culmine autour de 60%. Le Nyumakélé, à Anjouan, est l’une des régions les plus pauvres, les plus dépourvues et les plus oubliées du pays. J’aurais vécu dans cette région, j’aurais peut-être fait partie des candidats à la traversée en kwassa…

Cela étant, et pour ma part, j’estime qu’il est certes intéressant de regarder de temps en temps dans le rétroviseur de l’histoire pour, d’une part savoir ce qui s’est réellement passé, et d’une autre permettre de reconnaître, avec lucidité, les erreurs commises, afin de mieux s’armer pour la suite. Toutefois, il ne sert plus à rien de ressasser et de continuer à ruminer sur le passé, pendant que la maison, pour reprendre l’autre, est menacée d’incendie.

Nous faisons partie d’une génération qui n’a pas connu la période coloniale. Quand on a "ouvert les yeux", Mayotte était de facto politiquement et juridiquement déjà détachée des autres îles de l’archipel, réunies au sein d’une République souveraine. Il ne me sert plus à grand-chose aujourd’hui de savoir ce qui s’est passé, il y a cinquante ans, or il m’importe au plus haut degré de savoir ce qui va se passer dans les cinquante prochaines années dans notre archipel.

Que nous le voulions ou non, nous partageons le même espace, nous sommes confrontés autant aux mêmes risques climatiques, qu’aux mêmes enjeux économiques régionaux, voire internationaux. Nous vivons sous les mêmes menaces : tsunami, piraterie, déversement de déchets toxiques, les espèces menacées, l’énergie, la crise alimentaire, l’eau… Notre archipel se trouve au milieu de puissances émergeantes qui vont conditionner le nouvel ordre international : Chine, Inde, Afrique du Sud. Notre objectif serait de réfléchir ensemble à des stratégies communes visant à faire face à tout cela; notre premier souci devrait être notre positionnement stratégique au sein de la COI.

Nous avons le pouvoir de créer un nouvel environnement propice à la redéfinition d’un meilleur vivre ensemble dans cet archipel. J’invite les intellectuels, les cadres et éventuellement les élus de chacune de nos îles à avoir l’audace d’imaginer une nouvelle plateforme de vie commune, si tant est que la nécessité et la volonté de vivre ensemble a été bien comprise. Le courage pour un avenir gagnant, et la volonté pour un développement intelligent.

Au risque de choquer certains esprits rétrogrades, tenants d’une idéologie insulariste aveugle, il nous faut aujourd’hui déplacer les lignes, jeter les bases d’un vrai débat, visant à décomplexer les rapports entre nos îles, dans le respect de la légitimité du choix de chacune d’entre elles. Je pense à une sorte de Grenelle, pour reprendre l’autre, de l’archipel, en vue de réfléchir à un avenir durable des îles.

En faisant abstraction des deux Etats qui se disputent la souveraineté de l’île, les leaders d’opinion et autres responsables respectifs clairement désignés de Mayotte, d’Anjouan, de Mohéli et de la Grande Comore, devraient se retrouver autour d’une table en vue d’élaborer un livre blanc portant sur le renforcement des échanges commerciaux, économiques, culturels et scientifiques entre les quatre îles, ainsi que sur leur développement. Il y va du bien-être des populations de nos régions.

 

Sast,

écrivain

09/04/2010 – Collège de Dzoumogné

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a journaliste Sufati Toumbou-Dani a fait un discours sur les études qu’elle a suivies; l’adjudant-chef Simon a expliqué sa place au GSMA de Combani puis a donné des informations sur ce lieu de formation. Zakia, elle, a évoqué son parcours personnel et fait passer un message de travail et d’ambition, indispensables à la réussite, tout comme Mme Boina-Hamissi, enseignante mahoraise du collège.

Il y avait cinq classes de 3ème et une classe de 4ème. Chaque classe portait une couleur particulière et avait travaillé avec des enseignants pour préparer cette action pédagogique et civique. Mme Harouna, enseignante au collège, était responsable de la présentation et de l’animation de ce spectacle. Elle appelait les élèves lorsque c’était leur tour de passage et commentait ou posait des questions au public.

Mme Frayssinous, la principale adjointe, a filmé la célébration et de nombreux professeurs ont pris des photos. En introduction, des filles de 3e3 ont dansé et chanté un debbah. La classe de 3e1 a ensuite chanté, dansé et lu un historique de la place de la femme dans la société. La classe de 3e4 a fait du slam.

Quatre élèves de 3e5, Sarah, Warda, Naïma et Raïma, ont interprété à leur manière le poème "A une passante" de Charles Baudelaire. La classe de 3e9 a récité un discours de Rigoberta Menchu et mis en scène un petit sketch comique sur le sexisme. Les élèves avaient aussi conçu des panneaux sur la femme dans la littérature. La surprise était l’arrivée du chanteur mahorais Bo Houss, venu interpréter "Muzurita" que toute l’assemblée a repris en chœur.

Le message qui est passé est qu’il faut respecter les femmes et aussi que les jeunes filles ne doivent pas avoir peur d’être ambitieuses pour leur carrière professionnelle. "Ce jour-là a été magnifique", confirme une élève de 3e9, enchantée par cette célébration.

Vendredi 26 mars, c’est l’avocate Maître Fatima Ousseni qui est venue au collège. Elle a expliqué les différentes lois faites en faveur des femmes (le vote, l’ouverture d’un compte bancaire…), puis a répondu aux nombreuses questions des élèves, questions personnelles ou professionnelles. "J’ai été honorée par votre invitation et enchantée de venir vous parler de mon métier en tant que femme", a déclaré l’avocate qui n’avait pas pu assister à la célébration du 19 mars en raison de sa convocation au tribunal.

Le principal du collège, Dominique Meny, a félicité toutes les personnes, élèves et professeurs, qui se sont investis dans cette manifestation et remercié chaleureusement tous les invités.

 

Article rédigé par des élèves de 3e9 et corrigé par leur professeur de français

09/04/2010 – Bourses d’études

 

 

 

{xtypo_dropcap}"A{/xtypo_dropcap}vant de parler des aides, il faudrait chercher à comprendre raisons de l’échec de nos étudiants en Métropole", estimait Saïd Omar Oili lors du vote du rapport lundi 29 mars. L'échec massif des étudiants mahorais, un vaste sujet qui a été quelque peu éludé pour mieux se recentrer sur l'ordre du jour : la modification du dispositif d'aides aux lycéens et étudiants mahorais en Métropole, qui vient compléter la bourse nationale.

Il y a quelques mois, la simple préconisation de la Chambre territoriale des comptes de réorganiser le système des bourses pour réduire les dépenses avait déjà provoqué un tollé chez les étudiants et chez certains élus.

"Tout en réaffirmant l'importance de l'éducation des jeunes mahorais, qui reste une de ses priorités, la Collectivité départementale s'efforce de rendre plus efficientes les aides qu'elle apporte pour leur offrir de meilleures conditions d'accès et de réussite aux études", précise donc le rapport. Autrement dit, on ne fait pas d'économie sur le dos des jeunes, on se contente d'améliorer.

Plusieurs modifications au dispositif sont toutefois à mentionner, avec d'abord un échelonnement des montants attribués selon des critères de revenus, comme le fait le Cnous pour les bourses nationales. Jusqu'ici, tout lycéen partant en Métropole et ayant droit à une bourse nationale touchait 5.400€ d'aide de la Collectivité pour l'année. Désormais, selon les revenus des parents, la bourse variera entre 2.700€ et 5.400€. De même pour les étudiants, d'un montant fixe de 2.360€, on passe à une graduation allant de 400€ pour l'échelon 0 à 2.360€ pour l'échelon 6. La prime d'installation de 500€ pour les primo partants est maintenue.

 

Favoriser les études à l'étranger

 

Autre changement, les étudiants poursuivant à l'extérieur des formations universitaires disponibles à Mayotte ne seront plus pris en charge par la Collectivité, "dans la perspective de la mise en place de l'antenne universitaire à Mayotte". Un meilleur contrôle des jeunes est également souhaité, avec la suspension des aides "au bout de 60 demi-journées consécutives d'absences injustifiées", soit tout de même plus d'un mois de cours.

D'autres mesures sont mises en place pour favoriser la réussite des jeunes mahorais, à savoir un soutien complémentaire offert aux étudiants en préparation d'entrée dans les grandes écoles, les facultés de médecine ou autres, en remplacement de la prise en charge des frais de scolarité dans le privé. On note également l'élargissement de la prise en charge des études dans les pays étrangers, "pour donner ainsi toutes les chances aux étudiants de se mesurer aux autres et de découvrir des expériences nouvelles."

L'accent est également mis sur les stages : "il est proposé de les accompagner pour effectuer leur stage dans leur lieu d'études, sachant que le dispositif Passeport mobilité permet de bénéficier d'un billet aller retour qui pourrait être utilisé éventuellement en cas de stage à Mayotte".

Lors de la séance plénière, le conseiller général de Mamoudzou 2 Zaïdou Tavanday préconisait également la mise en place de prêts d'honneur à taux 0 pour les bons élèves n'ayant pas droit à la bourse. Répondant aux critiques de ses confrères quant à l'échec massif de nos étudiants, Hadadi Andjilani, conseiller général de Ouangani et président de la commission d'octroi des bourses et des aides, estimait qu'il fallait se demander "quel est le degré de responsabilité des jeunes ? Nous prenons les nôtres, à eux de prendre les leurs !"

 

Hélène Ferkatadji

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes