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PIB : Mayotte toujours à la traîne

Pour certains acteurs économiques, le PIB de Mayotte était un mystère. Certains se souvenaient qu’il avait été calculé en 2005 et en 2009, mais il n’y avait pas d’élément suffisamment étoffé pour satisfaire les exigences de la Commission européenne.

Devenue département en 2011 et région européenne ultrapériphérique en 2014, Mayotte doit désormais se doter de statistiques fiables. Le PIB est l’élément de base à avoir et l’INSEE a pu calculer son montant définitif pour Mayotte pour l’année 2011 (NB : La Réunion n’a pas encore cette donnée).

Pour Christian Monteil, responsable des comptes à l’INSEE Réunion, les chiffres 2009 n’ont pu être pris en compte pour des considérations méthodologiques.
Le PIB 2011 s’élève 1 575 millions d’euros en 2011, soit 7 900 € par habitant. En 2005, il était de 954 millions d’euros, soit 5 200 € par habitant. Le PIB a progressé de 65% en six ans, soit une croissance de 8,7% par an (contre 1% au niveau national et 4,4% à la Réunion).

Le PIB par habitant de Mayotte est toutefois loin de ceux des autres DOM, notamment la Guyane (15 100 €/hab en Guyane, 18 900 €/hab à la Réunion) ou encore de l’Hexagone (31 500 €/hab).
En revanche, dans la région il se situe sur le podium derrière la Réunion et les Seychelles et devant Maurice.

À Mayotte, la croissance du PIB est due à trois moteurs. Le premier vient des dépenses de consommation finale des administrations publiques. De nombreuses administrations se sont installées à Mayotte durant cette période avec l’avènement des chambres consulaires, la Caisse d’allocation chômage passée depuis au Pôle emploi. Les fonctionnaires d’État (hors défense) ont plus que doublé passant de 3 500 en 2005 à 7 400 en 2011 et les prestations sociales en nature (remboursements de soins ou de médicaments, allocation logement, etc.) ont augmenté contribuant à ses dépenses. Néanmoins avec seulement 4 900 € dépensés par les administrations par habitant, Mayotte est encore loin de ce qui se fait à la Réunion (6 200 € par habitant) ou encore au niveau national (7 500 €).

La prééminence de l’administration fait que 62% du PIB de Mayotte est de son fait. À la Réunion, ce taux est de 37% et au niveau national, ce taux est de 26%. Comme toutes les structures du département ne sont pas encore là, la part du public risque d’être importante longtemps. D’autant plus que les investissements pour leur part augmentent faiblement.
Avec 246 millions d’euros en 2011, ils ne représentent que 15% du PIB (25% au niveau national). La progression a surtout été le fait des ménages et des entreprises individuelles. À noter qu’en 2011, il y a eu la grève contre la vie chère et que celle-ci a coupé net les initiatives, même si elle a affecté le dernier trimestre de l’année “seulement”.
Les administrations ont peu investi (-6%), non seulement en raison de la grève contre la vie chère, mais aussi parce qu’à cette date le conseil général, l’un des premiers investisseurs de l’île était en redressement financier.

En revanche les exportations sont bien inférieures aux importations. Pour un euro exporté, on en a importé 18 en 2011. Le déficit des échanges avec l’extérieur s’élève à 460 millions d’euros.

Par ailleurs, même si la valeur ajoutée des sociétés non financières a cru de 50% de 2005 à 2011, sa part reste faible dans la génération de la richesse de Mayotte avec 20% de la valeur totale du PIB (contre 35% à la Réunion et 57% au niveau national). Celle des administrations publiques représente plus de 52% du PIB (18% au niveau national), mais malgré tout, le nombre de fonctionnaires par habitant à Mayotte est inférieur à la moyenne nationale (6 fonctionnaires pour 100 habitants contre 7,2% dans l’Hexagone). Enfin l’INSEE souligne que les entreprises mahoraises participent peu à la production économique de l’île.

Au vu de ces chiffres, Mayotte se situe à mi-chemin entre les pays du Nord et du Sud. Malgré un niveau très éloigné de l’Hexagone et de la Réunion, Mayotte fait partie des îles les plus riches de l’océan Indien occidental. Son PIB est dix fois supérieur à celui des Comores et vingt fois supérieur à celui de Madagascar.
Néanmoins, Maurice rattrape son retard et on observe que les modèles de développement sont totalement différents. Alors que Mayotte dépend des transferts publics venant de l’Hexagone, Maurice se développe grâce à ses entreprises, puisque les dépenses de consommation du service public ne représentent que 13% du PIB mauricien.

M’zouasia remporte enfin la coupe de France régionale

Les spectateurs autour du stade d’Ouangani sont venus en masse pour cette finale inédite.

C’est l’attaquant de pointe des Jumeaux, “Logobi”, qui a inscrit l’unique but de la partie en début de première période.

Encore en lice en coupe de Mayotte et leaders de DHT avec une avance confortable sur leurs poursuivants, les Etincelles pourraient se consoler avec une accession en première division (DH) à la fin de la saison.
Quant aux sudistes de M’zouasia, ils peuvent achever le championnat en toute sérénité, eux les champions de DHT 2013 promus en DH cette saison, et pas loin d’obtenir le maintien à six journées de la fin de la saison.
“C’est le travail de tout un groupe qui a payé aujourd’hui”, s’est réjoui l’entraîneur adjoint de l’ASJM Saïd Douchina au coup de sifflet final.

Les vainqueurs de la coupe régionale de France 2014 ont reçu leur trophée des mains du président de la ligue mahoraise de football Mohamed Boinariziki et du maire de la commune d’Ouangani, Ali Ahmed Combo.

Ouildane Idrissa sur le podium du Trail de Bourbon

Ouildane Idrissa s’est élancé dans la nuit de vendredi à samedi à l’assaut du Trail de Bourbon, une des 3 courses que compte le Grand Raid, l’épreuve mythique de La Réunion.
Au terme de 92 km de course parcourus en 13h57mn55s, Ouildane s’est classé troisième, améliorant nettement sa performance de l’année passée où il avait terminé dixième.
Ouildane a réussi une très belle course puisqu’il n’a eu de cesse de remonter au classement : 13ème au premier pointage, il a à chaque étape grignoter son retard pour finir sur cette très belle 3ème marche du podium.
Une performance qui lui permettra sans doute d’être davantage reconnu et de décrocher des contrats intéressants avec de nouveaux sponsors pour enfin vivre de sa passion.

 

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Mayotte et La Réunion sur France Ô

Dans son 2ème épisode de Passion Outremer, France Ô proposera ce dimanche soir “Des îles de la Réunion à Mayotte”.
Durant deux heures, nous pourrons découvrir deux documentaires sur notre région, présentés par Daniel Picouly.
Il y aura ainsi “Les couleurs de l’océan Indien” et “Mayotte, Réunion, îles Éparses, les joyaux de l’océan Indien”, un documentaire de 50 minutes. Il présente certaines des richesses de notre région : “Avec l’île de la Réunion et Mayotte, les îles Éparses constituent les îles françaises de l’océan Indien, lesquelles possèdent toutes des milieux naturels à sensibilité écologique forte et d’intérêt majeur pour des espèces migratrices”.
Il y sera aussi question d’un voyage à la Réunion, avec ses richesses naturelles spectaculaires comme le piton de la Fournaise, les cirques et remparts du parc naturel inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2010, ou encore de ses cases créoles.
À Mayotte, on retrouvera la culture de l’ylang-ylang, une fleur utilisée depuis plus d’un siècle par les plus grands parfumeurs, et Hassani Soulaïmana, fils d’agriculteur, qui a décidé de sauvegarder ce savoir-faire insulaire.
L’émission sera diffusée sur France Ô ce dimanche 26 octobre 2014 à partir de 22h45 (heure de Mayotte) et rediffusée le mardi 28 octobre à 4h35.

 

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160 000 € pour la venue de Frédéric François à La Réunion

Lors du festival Florilèges du Tampon, sur une initiative du maire, André Thien-Ah-Koon, la ville a prévu d’accueillir le chanteur de variétés françaises Frédéric François pour deux concerts les 28 et 31 octobre prochain.
Or, l’artiste se produit avec un groupe de 17 personnes. La commune va donc financer sa résidence artistique à hauteur de 160 000 euros.
Un montant que nombre de concitoyen trouve un peu trop élevé à leur goût, surtout que les concerts sont payants. Pour justifier ce tarif important au regard du statut de l’artiste, la Ville du Tampon explique avoir contacté les producteurs de Stromae. « Il fallait 260 000 euros, sans les frais d’approche », déclarait André Thien-Ah-Koon
Malgré cela, la ville du Tampon assure que l’artiste français fera déplacer les foules. Entre 12000 et 15000 personnes assisteront aux deux concerts selon ses prévisions.

 

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Changement d’heure en métropole

Cette nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre aura lieu le passage à l’heure d’hiver en métropole. A 3 heures du matin, il leur faudra retirer 60 minutes. Il sera donc 2 heures.
Un changement qui permettra aux métropolitains de « gagner » une heure de sommeil, mais qui peut également provoquer des dérèglements du biorythme notamment des plus fragiles, comme les enfants et les personnes âgées.
Si à Mayotte, on ne change pas d’heure, cela risque néanmoins de perturber le sommeil de certains : en effet les assidus aux programmes télévisés de la métropole ou encore les fans de football hexagonal devront veiller une heure de plus pour encourager leur équipe favorite !

 

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La victime était une usurpatrice

Lundi soir à 20h, une femme de 32 ans se présente au commissariat pour dénoncer une agression dont elle a été victime.
Sans que les agents ne le lui aient demandé, elle présente sa pièce d’identité. Or, la photographie ne correspond pas du tout à son visage.
Finalement, la femme, ressortissante comorienne finit par avouer une usurpation d’identité.
Elle est donc mise en garde à vue car le délit est constitué.
Son dépôt de plainte a tout de même été jugé recevable.
 

 

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Biodiversité et climat de l’Outremer : une grande richesse en grand danger

Elle se doit d’aboutir à un engagement fort de la France et de l’Union européenne pour préserver le patrimoine naturel exceptionnel des Outremers. Car la France, grâce à ces territoires, bénéficie d’une richesse formidable, mais en danger : ils abritent plus de biodiversité que toute l’Europe continentale, mais sont au 9ème rang mondial du nombre d’espèces menacées par pays, selon la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Seul pays d’Europe abritant 5 des 34 « points chauds » de la biodiversité mondiale, les Outremers français et européens constituent un patrimoine biologique exceptionnel à sauvegarder.

Pour France nature environnement (FNE), il est essentiel de participer à cette conférence internationale afin de faire entendre la voix de la société civile. « Nous souhaitons inciter les pouvoirs exécutifs des territoires ultramarins, les Etats membres et la Commission européenne à s’engager pour des financements et des priorités opérationnelles en faveur de la biodiversité et du climat sur la période 2015-2020. »

FNE relève plusieurs axes majeurs de travail. Il convient d’aménager le territoire avec la protection de la biodiversité comme objectif prioritaire.
De nombreux projets d’aménagements tels que l’extension des ports dans les Caraïbes, des exploitations minières en Nouvelle-Calédonie et en Guyane, la nouvelle route sur le littoral à la Réunion, l’extension de l’aéroport de Mayotte, l’exploration en vue d’une exploitation de pétrole offshore en Guyane… ne sont pas « climato-compatibles ».
C’est toute la logique d’aménagement du territoire qui doit être repensée. Le principe de droit français éviter, réduire et compenser les nuisances environnementales doit s’appliquer en Outremer, tout comme le refus des pertes nettes de biodiversité lors de la compensation.

Pour protéger la biodiversité, il faut mieux la connaître et construire des réseaux fonctionnels d’aires protégées terrestres et marines, constituant des infrastructures écologiques avec le territoire.
La connaissance en constitue le support, avec l’identification des enjeux de conservation des espèces et des habitats rares et menacés Cette conférence doit permettre d’établir une stratégie de création d’aires protégées et de développer notre connaissance pour l’établir.
Il faut également étendre la réglementation et les initiatives européennes (biodiversité, air, climat, déchets…) aux départements d’Outremer. FNE regrette également que la société civile ne soit pas suffisamment associée aux processus décisionnels : il faut mettre en place une gouvernance plus représentative. Les financements au développement, à la recherche et aux expertises locales méritent d’être prioritaires dans les affectations de budget. La conférence se doit enfin de préparer les perspectives de l' »Après conférence de la Guadeloupe ».

Pour Denez L’Hostis, « La biodiversité en Outremer est d’une incroyable richesse insuffisamment pris en compte par le droit français et européen. Le message de la Guadeloupe doit être concis, clair, opérationnel et bien s’articuler avec les objectifs de la conférence d’Aïchi. La biodiversité ne peut plus être la victime collatérale du mal développement.
Elle doit devenir l’épine dorsale de notre transition écologique. Certains aménagements, non contents de détruire la nature, amplifient les effets négatifs du dérèglement climatique ».

De l’importance des partis politiques en démocratie

 

L’objectif me semblerait, pour les candidats, d’être élu, afin de faire partie de la future majorité. Ils pourraient alors ainsi mettre en œuvre leurs ambitions, leurs espoirs, leurs orientations qu’ils auraient présenté durant la campagne. C’est pour cela que les partis politiques ont été créés. Se rassembler pour être plus forts et être capables de constituer une majorité.

Les partis, avec leurs différences, leurs sensibilités, permettent aux candidats de se reconnaître dans les uns ou les autres et de s’y retrouver. Ils y apportent aussi leurs idées, débattent, puis se mettent d’accord sur les grandes lignes, les grands principes, qu’ils adoptent pour eux. Ils vont ensuite diffuser la bonne parole dans leurs quartiers et villages et essayer de faire rêver leurs électeurs potentiels.

C’est ce rêve commun, partagé par certains, qui peut rassembler suffisamment de suffrages et être porté au pouvoir pour se mettre en application. Les partis assurent là un socle de valeurs partagées par leurs militants, et garantissent une inscription dans la durée, à travers différentes élections. Les citoyens faisant aussi leurs « armes » progressivement, se frottant aux responsabilités politiques, à la gestion de la chose publique, grimpant éventuellement, pour les plus ambitieux, jusqu’aux plus hautes responsabilités.

Les rêves, les ambitions, les orientations portés par les partis évolueraient certes avec le temps, mais constitueraient des repères et des socles de valeurs. Aux citoyens d’adhérer, ou non. Les candidats solliciteraient alors le parti le plus proche de leurs valeurs et défendraient ensuite ses idées.

Les candidats auraient tout intérêt à se rapprocher du parti dont ils se sentent le plus proche, pour espérer faire partie d’une majorité. Ils apporteraient leur force, leur motivation à ce parti pour diffuser ses idées et mobiliser des troupes, d’autant qu’eux seraient convaincus par ces valeurs… et respecteraient les consignes données.

Mais des discussions de ces derniers jours, j’ai le vague sentiment que les partis sont bien négligés. Si l’investiture est obtenue tant mieux, sinon ce sera une candidature dissidente… Les candidats veulent se servir d’un parti, et pas le contraire. Et surtout, beaucoup pensent à leur élection, personnelle, mais pas aux projets à mettre en œuvre, avec quelle majorité. Ils verront après, négocieront des postes, des billets d’avion, des soutiens de circonstances. Faute d’élections à la proportionnelle, il risque encore d’y avoir des majorités instables, à la merci du chantage de l’un, des ennuis judiciaires d’un autre, des envies de voyages d’un dernier. Voilà ce que je retiens de quelques discussions.

J’espère me tromper, mais j’ai l’impression que les partis sont bien mal en point. Les grands hommes ne tiennent plus les baraques et des rapaces se servent sur la bête. De jeunes loups ont voulu prendre le pouvoir, pour « manger » à leur tour, mais sans légitimité suffisante, sans imposer de discipline ou la respecter, sans parler de projets, d’ambitions pour le territoire, sans rassurer sur leur engagement pour la défense de l’intérêt général. Sans faire rêver la population à l’après-départementalisation. Les partis, pour être forts, nécessitent du temps, de l’énergie. Ils doivent assurer des formations, avant et après les élections, dans plein de domaines, apporter de la matière aux candidats pour orienter leurs discours, leurs futures actions. Ils doivent disposer de relais localement et au plan national, pour avoir plus de forces et permettre d’avancer concrètement.

Mais les grands projets ne sont même plus évoqués, même plus défendus, les grands combats mobilisateurs sont oubliés. Les mamans ne sont plus que rarement rassemblées pour un mbiwi géant ou un maoulida shengué.

Le MPM a sombré le jour où Younoussa Bamana a perdu les sénatoriales. Le MDM n’a plus de capitaine à bord et les caciques sont très fatigués ou morts. Le Parti socialiste a été trusté par une ou deux personnes qui essayent d’exclure tous les autres. L’UMP, le plus organisé, compte des dissidents à tous les étages. Le Modem ou l’UDI ont surtout été activés par des candidats qui n’avaient pas trouvé de sièges d’élus disponibles par le biais d’autres partis et voulaient être « présidents » de « leur » formation. Il reste alors des unions sans lendemain, des rassemblements qui ne dépassent pas les limites du village, de la tambouille électorale sans grandeur, pas à la hauteur des enjeux.

Les partis, qui devraient être les socles, les lieux de réflexion, de préparation de l’avenir, ne sont plus que des caisses enregistreuses pour les candidats, à l’approche des élections.

Et la formation sur les fonds européens, comme le projet de réflexion Mayotte 2025 ne rassemblent que très peu de monde. Ni les partis, ni les futurs candidats ne semblent penser ou préparer demain… C’est inquiétant à l’approche de nouvelles élections.

Peut-être leurs programmes sont-ils déjà prêts. Peut-être les découvrirons-nous bientôt, lorsque la frénésie électorale aura gagné tout ce monde. Peut-être une fois élus, certains percevront l’ampleur de la tâche, le poids des responsabilités et les assumeront parfaitement, courageusement, travaillant en étroite osmose avec le pouvoir économique, avec l’Etat, l’Europe, au profit de Mayotte… Peut-être…

Laurent Canavate

La chaîne M6 en tournage à Mayotte

“Fallait le faire !”, l’émission proposée par 2P2L, suit le parcours de quatre passionnés qui souhaitent concrétiser leur projet, que ce soit artistique, professionnel, musical ou aventurier. Parmi les centaines de candidats, le dossier de Claire a retenu l’attention du jury.
“L’idée de porter un éclairage sur Mayotte nous a plu, car l’on en parle très peu dans les médias en métropole, et montrer une jeune femme entrepreneure avec un projet comme celui-là était séduisant”, relate Philippe Plunian, réalisateur. La jeune femme proposait de créer son entreprise autour de sa passion, la pâtisserie.
Baptisé Grain de sucre, son bar à pâtisserie fait également office de salon de thé et d’atelier culinaire.

Pour les besoins de l’émission, un local a été mis à disposition, aménagé, une identité visuelle trouvée et tout le matériel a été acheté grâce au sponsor, la marque informatique Lenovo, et la jeune femme a même bénéficié d’une formation express par une chef pâtissière venue de La Réunion.

Hier soir, Claire Chane-Fan faisait goûter ses premières créations à une poignée de privilégiés à l’occasion de l’inauguration filmée par l’équipe de M6. Dans la réalité, l’entreprise devrait voir le jour dans deux mois, au sein de la maison d’hôtes Guetali à Passamaïnty.

Au final, les retombées sont inespérées pour la créatrice d’entreprise. Si elle hésitait au départ à se lancer dans l’aventure, le fait que son projet retienne l’attention d’un jury professionnel et qu’une équipe se déplace pour cinq jours de tournage, lui a clairement donné envie de concrétiser.

L’idée lui est venue il y a trois ans, alors qu’elle a toujours fait de la pâtisserie et elle a organisé des ateliers culinaires qui se sont avérés être un succès, surtout grâce à ses fameux macarons.

Laure Fridmann, chef pâtissière du Palm hôtel et spa, un hôtel 5 étoiles de l’île Bourbon, a apporté ses précieux conseils en matière de recettes, mais aussi d’organisation, d’aménagement d’espace et de matériels. “J’ai trouvé son projet très sympathique, l’idée d’un salon de thé c’est à la mode et c’est le moment de le faire, d’autant qu’à ce que j’ai pu voir, il n’y a pas de pâtisserie haut de gamme sur l’île”, précisait la chef. “C’est une superbe aventure” s’enthousiasmait Baptiste Jung, le mari de la jeune-femme qui la soutient depuis le départ et qui s’est beaucoup investi dans le projet. Les cinq jours de tournage auront été éprouvants pour tous, d’autant qu’au final, ce programme court se déclinera en quatre épisodes d’à peine 1m10, retransmis à partir de la mi-novembre.

“Fallait le faire” sera diffusé le dimanche soir à 20h45, heure de métropole, soit avec un jour de décalage à Mayotte, juste avant l’émission Enquête exclusive. Un reportage de 15 minutes sera quant à lui mis en ligne sur les sites Internet de l’émission et du sponsor Lenovo.

Marion Châteauneuf

Le comité olympique veut faire rejouer le match M’zouasia-Sada

Ce samedi à Ouangani est programmée la finale de la coupe régionale de France entre l’AS Jumeaux de M’zouasia et les Etincelles de Hamjago. Mais hier soir à Paris, le Comité national olympique et sportif français (Cnosf) a recommandé à la Ligue mahoraise de football (LMF) de reprogrammer la demi-finale ayant opposé M’zouasia à l’AS Sada, et qu’avait remporté M’zouasia (3-2) il y a trois semaines. Le Cnosf donne ainsi raison à l’ASS qui contestait l’organisation de cette demi-finale à M’zouasia contrairement au règlement. Les dirigeants de la LMF se sont réunis ce matin. Ils ont la possibilité d’ignorer la recommandation du Cnosf et maintenir la finale. L’AS Sada pourrait alors saisir le tribunal. Affaire à suivre… 

 

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Coup de chaud sur le Mont Choungui

Dimanche 19 octobre, à 13h40, les militaires de la section aérienne de Pamandzi sont sollicités par le Samu 976 pour un homme qui présente les symptômes d’un coup de chaud au sommet du mont Choungui.
L’équipe médicale est récupérée au stade de Cavani et transportée sur site. La victime se trouve sur un chemin escarpé, 100 m en dessous du sommet.
Le médecin, l’infirmier et le personnel d’intervention de la gendarmerie sont hélitreuillés. La victime, conditionnée pour le transport, est évacuée vers les urgences du CH de Mamoudzou. Fin de mission à 15h31.
 

 

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Un grand homme du théâtre à la rencontre des étudiants en lettres

Quoi de mieux pour les quatre vingt dix étudiants en première année de licence de lettres modernes que de rencontrer l’auteur de la pièce qu’ils décortiquent actuellement dans l’atelier théâtre ? Profitant de la venue de ce grand homme de théâtre – écrivain et ancien directeur du département théâtre du conservatoire du grand Avignon – en tant qu’invité d’honneur de la compagnie Ariart, la chef du département des lettres et sciences humaines du CUFR l’a donc convié à rencontrer ses étudiants.

Durant trois heures, il aura été question de théâtre, de mise en scène, de la pièce “Pirogue” qui sera jouée vendredi soir à Kani-Kéli par le collectif Bleu d’Armand, tant sur le fond que sur la forme.
Et c’est avec plaisir que Jean-Yves Picq s’est livré aux jeunes, répondant avec simplicité aux questions de toutes sortes. “Pour la première fois cette année, nous avons choisi une pièce en concordance avec la programmation de la compagnie Ariart”, expose Linda Rasoamanana, chef du département LSH, maître de conférence en langue et littérature française et professeur de théâtre. Et à en croire les réactions à la sortie de la conférence, les étudiants étaient ravis de cet échange. “C’est très spécial de pouvoir rencontrer M. Picq aujourd’hui, on a pu poser beaucoup de questions et mieux comprendre le texte”, expliquait Saïda.
La rencontre avec la comédienne Dalfine de la compagnie de Kani-Kéli a également ravi les jeunes, voyant en elle une concrétisation de la possibilité d’être comédien professionnel à Mayotte.

L’écrivain est à Mayotte en tant qu’invité d’honneur de la programmation de la compagnie Ariart s’est dit très heureux de pouvoir partager avec ces jeunes gens. En parallèle, il travaille d’arrache pied avec la compagnie le Bleu d’Armand.
En tant qu’ex-directeur du département théâtre du conservatoire d’Avignon, il a d’ailleurs côtoyé Dalfine lorsqu’elle était étudiante et El Madjid Saindou, directeur d’Ariart, à La Réunion. “C’est un réel plaisir de voir comme ces jeunes se sont organisés et implantés. Je peux constater de visu leur sérieux et leur engagement, j’apprécie beaucoup l’esprit dans lequel ils travaillent” soulignait Jean-Yves Picq.

M.C.

Un nouveau défi sportif pour Ouildane Idrissa

Ouildane Idrissa s’envole ce mardi pour la Réunion où il participera au Trail de Bourbon, une des 3 courses que compte le Grand Raid, l’épreuve mythique de l’île. Ce raid d’une distance de 94 km (dont 5 655 mètres de dénivelés) est organisé en parallèle de la Diagonale des Fous (162 km) et de la Mascareignes (67 km).
Après avoir participé en 2013 au Grand Raid des Pyrénées sur lequel il s’est classé douzième et à la précédente édition du Trail de Bourbon (arrivé dixième) Ouildane a remporté l’édition 2013 du Mahoraid. Il espère cette année encore améliorer ses performances en se confrontant à des coureurs de niveau international.
Il sera accompagné de son petit frère Mohamed et de son entraîneur. Un déplacement financé par le partenaire du trailer, la société mahoraise de location de véhicules en longue durée, AVIS. 

 

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La Chambre des Métiers et de l’Artisanat a des projets pour la jeunesse mahoraise

Face à une démographie galopante qui génère de nombreux problèmes de délinquance juvénile à Mayotte, Omar Djoundy propose une solution toute simple : développer les structures de formation des jeunes : “Aujourd’hui à Mayotte, plus de la moitié de la population totale a moins de 18 ans. Il est donc indéniable que notre île ne pourra pas nourrir tous ses enfants dans les années à venir.
Si l’expatriation d’une partie de nos jeunes vers la métropole est inévitable, elle doit néanmoins se faire dans de bonnes conditions. Les jeunes doivent être convenablement formés professionnellement et c’est à la CMA et au conseil général de se serrer les coudes afin de développer les structures nécessaires à cette formation.”

Les projets d’Omar Djoundy en terme de formation ont commencé à se réaliser avec la création fin 2013 de la première école de boucherie de Mayotte. Elle a pu voir le jour grâce aux efforts conjugués de la CMA, du conseil général, de pôle emploi et de la société SRS de Madame Ida Nel, figure phare de l’économie mahoraise.
Le département métropolitain de la Nièvre a également appuyé ce projet. Cette école ayant reporté un franc succès auprès des jeunes, la préfecture a autorisé l’ouverture de deux sessions supplémentaires qui pourront accueillir près de 60 jeunes de plus.
Omar Djoundy pense que la boucherie est un secteur prometteur pour Mayotte, mais elle souffre actuellement d’un important manque de main d’oeuvre : “Je déplore qu’il n’existe aucune véritable boucherie à Mayotte. C’est un secteur délaissé à tort car il peut permettre la création de nombreux emplois pour les jeunes. En métropole, les écoles forment 5 000 bouchers par an et tous ont la certitude de trouver un emploi en sortant de l’école, notamment dans les grandes surfaces. Il serait donc souhaitable pour le développement de Mayotte d’ouvrir des boucheries dans chaque grande surface afin de permettre aux jeunes qui sortent de l’école de trouver un emploi facilement. Je pense que c’est une piste très intéressante pour l’insertion des jeunes.”

Le président de la CMA aimerait également très prochainement diversifier les activités de cette école en créant une session de poissonnerie et une session de pâtisserie.
Grâce au succès de l’école de boucherie dont la partie pratique a lieu dans les locaux de la SRS, la préfecture a autorisé Omar Djoundy à acheter un appartement dans le quartier des hauts vallons pour y mettre en place l’enseignement théorique. Mais cet appartement est malheureusement trop petit pour accueillir tous les élèves et la proposition d’achat d’un autre appartement, jumelé au premier, est en cours d’étude.

Le président de la CMA aimerait aussi pouvoir créer prochainement une ou plusieurs écoles dans le secteur du bâtiment qui va bientôt manquer cruellement de main d’oeuvre : “Il faut réfléchir sérieusement à une solution pour renouveler la main-d’oeuvre dans le secteur du bâtiment car les artisans mahorais actuels sont pour la plupart âgés et, bien souvent, illettrés.
La plupart vont cesser leur activité dans les années à venir et Mayotte va se retrouver en grave difficulté dans ce domaine.
La CMA étudie donc actuellement le projet de création d’une école de bâtiment. Celle-ci devra au moins comporter un secteur gros-oeuvre, un secteur peinture et un secteur carrelage.” Mais le projet phare de la chambre des métiers et de l’artisanat est la création d’une université régionale des métiers en collaboration avec les Comores et Madagascar.
Cette université comportera un centre de recherche sur les matériaux locaux comme le bambou, la brique de terre, le raphia, le vétiver et le cocotier.
C’est un projet ambitieux qui nécessite un budget d’environ 15 millions d’euros.
Omar Djoundy a sollicité l’aide du conseil général pour le financement d’une partie de ce projet, mais il a aussi et surtout demandé un financement au parlement européen lors du 3ème forum des RUP qui s’est tenu à Bruxelles les 30 septembre et 1er octobre derniers. L’idée a été accueillie favorablement par les députés européens et le projet devrait normalement voir le jour dès l’année 2016.

Le président de la CMA se réjouit que Mayotte soit devenue une RUP, mais il est conscient que cela n’est qu’une aide qui ne doit pas exclure l’implication totale des mahorais dans le développement de l’île : “Les Mahorais doivent se montrer dynamiques et entreprenants pour que le nouveau statut de Mayotte devienne un réel avantage pour notre île.”
Outre le forum qui s’est tenu à Bruxelles, Omar Djoundy a également présenté ses projets de développement pour Mayotte à la 14ème Biennale de la COIREMA qui s’est tenue du 6 au 8 octobre sur l’île de la Réunion. 5 présidents des CMA des départements d’outre-mer et 5 présidents des CMA de métropole ont été réunis afin de former une chambre jumelée qui leur a permis de se rencontrer, d’échanger leurs idées et de discuter de leurs projets respectifs.
Cette Biennale a permis à leur réflexion de s’affiner et à de nouvelles idées de voir le jour. Omar Djoundy a représenté Mayotte lors des différents ateliers de réflexion qui s’y sont déroulés. Le CMA de Mayotte a notamment beaucoup collaboré avec le CMA du département de la Nièvre lors de cette Biennale.

Nora Godeau

Les savoir-faire mahorais en démonstration à Chiconi

Ce weekend à Chiconi, les artisans étaient venus nombreux des quatre coins de l’île pour exposer leurs savoir-faire, leurs gestes. Cette deuxième édition est un succès, à en croire les félicitations que reçoit le porteur du projet Saïd Gaba.
Contrairement à l’année dernière, le lieu a été délocalisé vers le front de mer de Chiconi, avec une vue imprenable sur la baie. Un site approuvé par la commission de sécurité. Un site qui réjouit également les nombreux visiteurs et acheteurs de ce jour.

Le public a répondu présent, pour ce grand moment de communion avec la tradition et l’artisanat mahorais.
Menuisiers, couturier, producteurs de vanille, producteurs de fleurs, fabricantes de poterie, fabricant de gaboussa et autres cuillères en bois, bijoutiers, vendeurs de achards, masseuse, brodeuses… Il y en avait pour tous les goûts.

Parmi les doyennes de la ville, il y a Moinecha Hamada et sa soeur Tavavi. Elles exposent leur art. Elles fabriquent des pots, des marmites en argiles et de moules à gâteau en argile rouge. Une pratique apprise auprès de leur mère et qu’elles voudraient bien transmettre également mais elles manquent de stagiaires. Avis aux amateurs…
Ces vieilles dames font des colliers pour les mariés, font de la vannerie typiquement mahoraise et fabriquent également du tany fotsy, de la patte d’argile blanche, indispensable pour les cérémonies de rombou (animisme).

Un peu plus loin, sous un autre chapiteau, tout doucement Ali, fils du grand Kolo Assane joue discrètement de la gaboussa. Ah la loi de la génétique… Le jeune homme d’une vingtaine d’année marche sur la droite ligne de son illustre père et réussit à se faire un prénom. Il expose des cuillères en bois, des mortiers, des pirogues miniatures. Et il est possible de commander de la gaboussa dit-il.
Quelques minutes plus tard, lui et ses camarades montreront également leur geste en formant un petit groupe, ils jouent du djembé, en chantant des vieilles comptines mahoraises. Ali, les yeux rivés sur sa gaboussa, gratte.
Malgré le soleil, les enfants bien habillés pour l’occasion, courent un peu partout, sous les regards bienveillants des parents, il y règne une ambiance de fête. Des repas à base de riz avec romazava, ou papaye verte au coco et poisson sont vendus pour le déjeuner. En dessert, il est possible d’acheter de la canne à sucre, de jacques ou du bwantam (un gâteau salé à base de riz et coco).

Le tout se termine par une séance de fitness géante à la place Scotram ou petits et grands ont pu se déhancher, tout en se maintenant en forme. Un franc succès ce festival du geste et rendez-vous est donné pour l’année prochaine.

Kalathoumi Abdil-Hadi

Les handballeurs mahorais à Madagascar

La ligue régionale de handball de Mayotte (LRHM) prépare les Jeux des Iles 2015 de la Réunion.
Elle a envoyé ses sélections féminine et masculine ce samedi à Madagascar pour des matchs amicaux les lundi 20, mercredi 22 et vendredi 24 octobre. “Ces premiers matchs de préparation à l’extérieur rentrent dans le programme général financé par le Conseil Général de Mayotte à Hauteur de 100 000 €”, communique le président de la ligue Haïrouddine Anzizi. “Un deuxième déplacement est prévu en mars 2015 en Métropole afin de permettre aux autres joueurs et joueuses sélectionnés et qui sont là-bas de participer à la préparation”, poursuit-il.
Les sélections de Mayotte de handball seront de retour le 26 et le 30 octobre.

 

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Comores : Moroni croule sous les ordures

Le problème du ramassage des ordures perdure à Moroni et les habitants de la capitale comorienne sont exaspérés de la situation.
Elle ne risque pas de s’arranger selon le directeur de la mairie de Moroni, Mohamed Farouk Attoumani, qui a organisé une conférence de presse pour s’expliquer. Pour lui, le problème principal est financier. Les prestataires de service privés ne sont plus payés depuis sept mois et ils refusent de travailler si les arriérés ne sont pas versés.
Pour le président du comité de pilotage de la décharge d’Itsoundzou, la question est de savoir si le gouvernement fédéral ne verse pas les 12 millions de francs comoriens (24 300 €) ou si le gouvernorat de Ngazidja fait de la mauvaise gestion.
Dans tous les cas, ce sont les Moroniens qui souffrent et doivent respirer des effluves pestilentiels au jour le jour.

 

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Zaïdou Tavanday toujours interdit de sortie de territoire

L’élu avait été mis en examen pour son implication dans des affaires d’emploi fictif depuis le mois de novembre 2013. Selon lui, on lui reproche d’avoir “favorisé, par négligence, le maintien d’un agent occupant un emploi fictif”.
À l’issue de sa garde à vue, Zaïdou Tavanday avait est placé sous contrôle judicaire. Parmi les clauses de son contrôle, outre l’interdiction de rentrer en contact avec certaines personnes mentionnées dans le dossier, figure l’interdiction de sortir du territoire, interdiction qui peut être levée ponctuellement, sur présentation de justificatifs.
Zaïdou Tavanday demandait hier au tribunal de lever cette interdiction. “Étant donné que l’instruction est terminée et que toutes les garanties de représentation sont là, je pensais qu’il n’y avait pas lieu de maintenir le contrôle judiciaire et notamment cette partie d’interdictions de sortie du territoire qui va à l’encontre des mes engagements, professionnels et associatifs”, expliquait-il.
Après en avoir délibéré en chambre du conseil, les magistrats ont décidé de rejeter cette demande de modification du contrôle judiciaire. La présidente Viviane Pyerot insistait sur le fait qu’il a été fait droit à toutes les demandes de sorties formulées et justifiées par l’élu.

 

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes