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Des pluies artificielles à Madagascar

En ce moment à Madagascar, la rigueur climatique est telle que les niveaux d’eau dans les barrages hydroélectriques sont au plus bas. Il en résulte que la production électrique est devenue insuffisante. Les coupures d’électricité s’enchaînent, perturbant ainsi l’activité économique. D’où l’idée de la JIRAMA, la société nationale d’eau et d’électricité, de susciter des pluies artificielles.

Ces pluies artificielles sont issues de gros nuages de type moutonneux. Le directeur du service de la Météorologie appliquée, Zo Rabefitia, explique : « Il faut aller dans les nuages à l’aide d’avions, pénétrer à l’intérieur de ces nuages et les ensemencer avec du sel très fin. Et c’est autour de ces particules de sel que l’humidité va s’agglomérer et avec le temps formera des gouttes de pluies. »

Il s’agit d’une expérience originale qui ne fait courir aucun risque à l’environnement car le sel utilisé par les techniciens de la météorologie est un sel ordinaire assurent les spécialistes.

 

 

 

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L’UMP, une machine de guerre électorale

Après l’inauguration du quartier général de campagne de ZaïdouTavanday et NouriatiBoura Abdallah à Mtsapéré vendredi, l’UMP a fait encore plus fort en mobilisant l’ensemble des cadres du parti à Ouangani ce dimanche. Véritable démonstration de force, l’UMP s’est mise en ordre de marche pour les élections départementales qui se tiendront en mars prochain.

Au contraire de son homologue national, encore empêtré dans des problèmes de leadership et de légitimité, l’UMP de Mayotte a construit ces dernières années une organisation sur la base de ses militants au sein des villages. Plus réactive que les autres formations politiques et plus apte à communiquer le parti de la droite est devenue sous l’impulsion d’HadadiAndjilani et d’OusséniAhamada, une machine bien huilée pour éviter les déroutes électorales.

Ainsi, alors que l’on prédisait une bérézina électorale à l’UMP lors des dernières municipales, le résultat fut bien plus mitigée qu’escompté. Certes le parti a perdu Mamoudzou, Mtzamboro et Bandrélé. Néanmoins Ouangani a tenu bon (de peu il est vrai), mais surtout le Centre-Ouest de Mayotte a basculé à droite avec Tsingoni, Chiconi, Mtsangamouji et Sada.

Pour les élections départementales qui se précisent, le parti de Nicolas Sarkozy, on avait ressorti ses affiches de 2012 pour l’occasion, a dévoilé ses candidats dans 10 cantons de Mayotte. Sans surprise il n’y aura pas de candidats UMP en Petite-terre. Une terre qui semble allergique à l’UMP, mais où la droite soutiendra très certainement, en filigrane,OusséniMaandhui et son Kaza-Koma. ASada/Chironguiet Dembénirien n’est tranché et il se pourrait que l’UMP ne présente pas de liste.

Dans deux cantons, l’UMP fera alliance avec des centristes. A Bandraboua, Abdou M’mhadi, dit « Alain », venu du Nouveau Centre fera liste commune avec l’UMP. A Bouéni/Kani-Kéli/Mtsamoudou, EchatiMaanrifa, militante UMP de la première heure fera le ticket avec Rastami Ali, sorti des rangs du Mouvement départementaliste de Mayotte (MDM). Dans tous les autres cantons, les candidats de la droite sont connusainsi que le calendrier des meetings.

Cette stratégie d’avancer groupés et de s’appuyer sur une base militante pourrait bien s’avérer payante pour l’UMP lors des élections départementales où la cohérence du projet politique sera déterminante. En effet, face à une offre politique organisée, leurs opposants présentent un front bigarrés et éclatés en micro partis très désunis, même s’il ne faut pas oublier la constante du vote territorial.

En priorisant le social, les cadres de l’UMP ont compris l’enjeu de rafler des voix à la gauche. Les autres thématiques de campagne : le développement et la création des entreprises, les grands chantiers du département, la formation professionnelle et le soutien à la jeunesse témoignent d’une prise de conscience des grands enjeux électoraux. Sans organisation de campagne, il sera très difficile pour les autres formations politiques de plaider pour la cohérence d’un projet politique au niveau départemental.

Adrien Theilleux

Agressions à La Convalescence et riposte des habitants

Samedi soir, une petite bande a sévi au quartier de la Convalescence à Mamoudzou. Dans un premier temps, le groupe constitué de 4 ou 5 individus s’attaque à une première maison pour un cambriolage. Face à la résistance des occupants, les voleurs se transforment en vandales et lancent des pierres sur les occupants puis dégradent les véhicules présents dans le jardin.

Par la suite, la petite bande poursuit son pé riple et deux heures plus tard, tente de cambrioler une autre demeure. Pas de chance, là encore ils font face à trois personnes installés sur la varangue. Une bataille rangée s’engage, les voleurs n’étant pas venu les mains vides. Coups de shombo, de bâtons, finalement les assaillants s’échappent après avoir brisé la baie vitrée et avoir pillé un ordinateur portable et deux téléphones.

Chez les victimes, on relève deux blessés légers. Les habitants du quartier se sont réunis autour de l’association 2 mains pour l’avenir qui œuvre pour la prévention de la délinquance. Ils ont décidé d’apporter leur soutien aux victimes. Des solutions pour remédier aux violences ont aussi été avancées telles que faire appel à des sociétés de gardiennage dans les immeubles, améliorer l’éclairage public, renforcer les clôtures.

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Tiken Jah Fakoly : « Comoriens et Mahorais ne forment qu’un seul et unique peuple. »

Flash Infos : Le concert que vous allez donner ce samedi à M’tsahara s’articulera-t-il principalement autour de votre dernier album intitulé « Dernier appel » ?

Tiken Jah Fakoly: Absolument pas. Ce sera un grand concert au cours duquel j’interpréterai un panel de chansons issues de tous mes albums. Les chansons de « Dernier appel » seront, bien sûr, au rendez-vous, mais pas seulement. J’interpréterai environ deux chansons de chacun de mes albums de manière à ce que ce concert soit représentatif de l’ensemble de ma musique.

 

FI : Pourquoi votre dernier album s’intitule-t-il « Dernier appel »? Doit-on comprendre qu’il s’agit de votre dernier album ?

TJF : (rires) Pas du tout, je ne compte pas arrêter la musique de si tôt! Depuis mes débuts dans la musique, j’ai toujours été un chanteur engagé pour l’Afrique. Mon album « Dernier appel » est un appel à l’unité de l’Afrique et des Africains. L’adjectif « dernier » est là pour signifier l’urgence de cet appel, l’urgence du réveil de l’Afrique. Il est temps que les Africains prennent conscience des potentialités extraordinaires dont regorge leur continent, mais dont ils n’arrivent pas à profiter car ils sont encore trop divisés. L’urgence est donc de couper court aux conflits et de s’unir afin de créer une Afrique forte qui ne puisse plus se faire écraser par l’Europe et les Etats-Unis comme c’est le cas aujourd’hui. L’Afrique est constituée de 54 pays. Si ceux-ci réussissent à s’unir, l’Afrique deviendra un continent qui aura enfin sa place sur la scène internationale.

 

FI : Vous voulez dire que vous aimeriez que les Etats africains s’unissent pour créer une seule entité à la manière de l’Union Européenne ou des Etats-Unis ?

TJF : Absolument! Mon rêve est de voir naître un jour les « Etats-Unis d’Afrique ». Je ne verrai sans doute pas cela de mon vivant, mais je suis quelqu’un de fondamentalement optimiste et je suis persuadé qu’un jour cela se fera. Je crois en l’Afrique et je sais que mon rêve se réalisera tôt ou tard. Le sol africain regorge de richesses en tout genre, mais à l’heure actuelle ce ne sont pas les Africains qui en profitent. Les occidentaux se servent allègrement dans les richesses de ce continent et son peuple n’a pas les moyens de les en empêcher car il est en position de faiblesse. Il n’est pas normal que le continent africain soit si riche et les Africains eux-mêmes si pauvres. Il est grand temps que cela change !

 

FI : Pensez-vous que votre musique puisse aider à éveiller la conscience des Africains ?

TJF : Tout à fait ! C’est d’ailleurs la mission que je me suis fixée: éveiller la conscience des Africains afin qu’ils s’unissent et deviennent un peuple fort qui puisse rivaliser avec les autres nations. Je suis un soldat au combat pour l’Afrique. La musique reggae est, par essence, une musique engagée. Bob Marley lui-même chantait pour éveiller les consciences et je me situe dans sa lignée. Il avait déjà compris que la musique pouvait être une arme terriblement efficace pour faire évoluer le monde. Comme je le dis souvent, la musique reggae est la voix des sans-voix. Je continue le combat initié par Bob Marley et poursuivi ensuite par d’autres chanteurs de reggae comme Alpha Blondy, pour ne citer que lui.

 

FI : Pour faire passer un message, il faut avant tout un texte percutant. Considérez-vous les chansons de reggae comme des chansons à texte ?

TJF : Bien sûr! Les chansons reggae sont avant tous des chansons à texte car, sans texte, pas de message! Or le reggae a toujours été, depuis sa naissance, une musique engagée, créée pour apporter quelque chose à l’humanité. Le micro peut être une arme bien plus efficace que toutes les autres pour faire évoluer le monde.

 

FI : Pensez-vous que le réveil de l’Afrique est imminent ?

TJF : Absolument ! L’éveil des consciences africaines est en cours, plusieurs signes nous le montrent comme la multiplication des révolutions ces dernières années sur le continent africain. Dans mon album « African revolution », je rends d’ailleurs hommage aux révolutions du « printemps arabe » qui ont fait bouger les choses dans ces pays. La dernière révolution africaine en date, celle du Burkina Faso est également un exemple à suivre. L’Afrique est en train de se réveiller c’est certain, tandis que la civilisation occidentale est, elle, sur le déclin. Le développement à outrance des nouvelles technologies est en train de causer sa perte. Certes, celles-ci ont leurs avantages, mais elles comportent aussi des dangers. Regardez ce qui se passe dans le monde de la musique par exemple: l’accès trop aisé au téléchargement gratuit est en train de causer la ruine des artistes! Tout comme Bob Marley avant moi, je pense que « Babylon va tomber » et qu’une nouvelle civilisation basée sur d’autres valeurs va voir le jour. Et c’est en Afrique que cela se passera, j’en ai la conviction absolue! D’ici une centaine d’année, le rapport de force va s’inverser et c’est sans doute l’Afrique qui refusera d’accorder des visas aux Européens! (rires)

 

FI : Qu’est-ce qui vous fait croire cela ?

TJF : Comme je le disais, l’Afrique est un continent très riche qui possède dans ses sous-sols tout ce que recherchent les pays occidentaux. Même le cobalt, matériau nécessaire à la fabrication des téléphones portables, est pris dans les mines africaines, à Kinshassa. Et puis, le continent africain est ensoleillé toute l’année, ce qui fait que les gens ont toujours le sourire! Ca aussi, c’est une force! On sait maintenant que le climat joue sur le moral et cela se vérifie: regardez le nombre de gens qui tombent en dépression à l’approche de l’hiver dans les pays occidentaux! En Afrique, cela n’arrive jamais! Le peuple africain est un peuple qui garde le moral en toute circonstance! Même après avoir subi 400 ans d’esclavage, le peuple africain garde le sourire et c’est un atout formidable que nous avons là ! La jeunesse de la population africaine est également un avantage extraordinaire. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Afrique doit mettre avant tout l’accent sur l’éducation. Il faut construire des écoles pour former tous ces jeunes car ce sont eux qui bâtiront l’Afrique de demain, cette Afrique unie et forte dont je rêve! L’éducation est donc pour moi le socle de la construction de la nouvelle Afrique. L’agriculture est également un domaine fondamental et il serait souhaitable que les jeunes s’y intéressent davantage car elle est potentiellement génératrice de nombreux emplois. J’aimerais moi-même, d’ici une dizaine d’années, retourner dans mon village en Côte d’Ivoire pour y cultiver du riz, tout en continuant, bien sûr, à faire de la musique car j’ai de nombreux fans qui me suivent dans le monde entier et je ne veux pas les décevoir. Mais, à l’origine, je suis un paysan, il ne faut pas l’oublier. J’ai été élevé dans un petit village de Côte d’Ivoire qui accordait une grande importance aux valeurs de la terre et cela a eu une grande influence dans ma façon de voir le monde. Il n’est pas normal qu’on parle de crise alimentaire en Afrique alors que le sol de ce continent est si fertile. Il faut que les jeunes s’intéressent à nouveau à cette activité primordiale afin que l’Afrique arrive un jour à devenir auto-suffisante sur le plan alimentaire. Si les Africains arrivaient à exploiter convenablement leur terre, ce continent pourrait à lui seul nourrir une grande partie de la planète !

 

FI : Vous ne pensez pas que la diversité des ethnies africaines puissent être une barrière à l’unité de l’Afrique ?

TJF : Non, pas du tout! Je pense, au contraire, que la diversité des ethnies est une immense richesse pour l’Afrique. Malheureusement, rares sont les Africains qui l’ont compris pour le moment. Mais, comme je vous l’ai dit, je suis quelqu’un d’optimiste et je suis sûr qu’un jour les Africains comprendront que chaque ethnie peut apporter quelque chose d’intéressant à notre continent. Il faut donc apprendre à accepter les différences de chacun et s’unir au lieu de se faire perpétuellement la guerre !

 

FI : Quels sont les pays africains que vous admirez le plus ?

TJF : J’admire l’Afrique du Sud qui est pour moi l’un des pays africains les plus en avance. Les Noirs et les Blancs ne se mélangent pas encore beaucoup, mais c’est en train de changer, ce qui me donne beaucoup d’espoir pour la suite. Et puis j’ai une grande admiration pour Mandela. C’est un homme qui a véritablement apporté quelque chose à l’humanité. Sinon, j’ai aussi une grande admiration pour le Ghana qui est en train de s’engager sur la voie de la démocratie. Et, bien sûr, pour le Burkina Faso dont la dernière révolution a donné beaucoup d’espoir aux Africains. Ce pays est véritablement un exemple à suivre. Je compte d’ailleurs organiser très prochainement un concert là-bas afin de saluer l’intégrité et la détermination du peuple burkinabè.

 

FI : Quelles sont vos croyances religieuses ? En temps que chanteur de reggae, la culture rastafari a-t-elle eu une influence sur vos croyances ?

TJF : Je suis né musulman et je continue à pratiquer cette religion. Et non, si je me considère en effet comme un rasta, je n’adhère pas aux croyances rastafari. Je ne vénère pas Haïlé Sélassié. Pour moi, ce n’était qu’un simple chef politique éthiopien, rien de plus. Je ne considère pas le rastafarisme comme une religion, mais comme un mouvement d’éveil des consciences capable de faire évoluer le monde. Toutefois, je comprends que les jamaïcains de l’époque aient ressenti le besoin de déifier cet empereur car ils vivaient loin de leur continent d’origine, l’Afrique, et étaient entièrement sous la domination de la population blanche. Cet état de fait les a amenés à voir en Haïlé Sélassié une sorte de « Jésus noir » qui pourrait les sauver. C’est très compréhensible sur le plan psychologique, mais je ne partage pas cette vision des choses. Dans mon groupe de musiciens, il y a de tout: des musulmans, des chrétiens, des rastas ainsi que des personnes qui ne croient pas du tout en Dieu. On essaie de donner la parole à tout le monde dans un esprit de tolérance car cette diversité religieuse fait aussi notre force.

 

FI : Considérez-vous Mayotte comme une île africaine ?

TJF : Absolument ! Mayotte, c’est L’Afrique ! Bien que les Mahorais aient choisi de devenir français, ils n’en restent pas moins d’origine africaine et mon combat pour l’Afrique doit aussi être le leur !

 

FI : Pensez-vous que ce choix des Mahorais de rester français était une erreur de leur part ?

TJF : C’est un choix que je trouve discutable, mais je ne porte pas de jugement. Les Mahorais ont choisi leur destin et nous nous devons tous de respecter cela. Cependant, ce choix a provoqué une scission entre Mayotte et les autres îles des Comores et je trouve cela très grave car les Comoriens et les Mahorais ne forment qu’un seul et unique peuple. Il n’est pas normal qu’il y ait tant de conflits entre eux. Le fait que Mayotte soit française provoque beaucoup de problèmes d’immigration et beaucoup de Comoriens trouvent la mort en tentant de venir à Mayotte. Les Mahorais n’ont pas eu entièrement tort de faire ce choix car l’Europe est une grande force économique et politique actuelle. Ils ont choisi de profiter des avantages que leur offrait le présent. Mais, comme je le disais, l’avenir, c’est l’Afrique ! Et quand les Mahorais devront payer des impôts au même titre que tous les autres Français, cela va sans doute leur faire très mal !

 

FI : Que pensez-vous de l’immigration des Comoriens à Mayotte ?

TJF : Je pense que les Comoriens ont tout à fait le droit de venir à Mayotte, mais je ne pense pas que ce soit réellement une bonne solution pour eux. Moi, je pense qu’il ne faut pas fuir son pays, mais qu’il faut au contraire y rester pour tenter de le construire, de le développer. La fuite n’est pas une solution. Si nos parents avaient fui l’Afrique à l’époque de l’esclavage, ce dernier y serait sans doute encore présent à l’heure actuelle car il n’y aurait eu personne pour le combattre, pour faire changer les choses en profondeur ! C’est sur place qu’il faut mener le combat, même si cela est difficile. La place des Africains est en Afrique et pas ailleurs ! Je ne pense donc pas que les Comoriens fassent le bon choix en tentant de venir à Mayotte au péril de leur vie. Ils devraient rester aux Comores afin de tenter de développer au mieux leur archipel qui possède aussi des ressources extraordinaires. Malheureusement, les Comoriens n’en ont pas encore conscience et c’est bien dommage !

 

FI : Je crois savoir que ce n’est pas la première fois que vous donnez un concert à Mayotte ?

TJF : En effet, c’est la quatrième fois ! La première fois, c’était en 2002. Puis, j’y suis revenu en 2004 et j’ai alors eu la chance de vivre deux semaines dans le village d’Hamjago, avec la population mahoraise. Celle-ci m’a très bien accueillie et je l’en remercie du fond du cœur !

 

FI : C’est donc l’accueil que vous a réservé le public mahorais qui vous a donné envie de revenir sur cette île ?

TJF : Absolument ! J’ai pu constater que ma musique était très populaire à Mayotte et que les Mahorais étaient sensibles à mon combat. Je touche à des thèmes qui trouvent un écho profond en eux puisqu’ils sont eux-mêmes d’origine africaine, même si leur culture a également subi d’autres influences. Je trouve donc important de donner des concerts à Mayotte, mais également aux Comores. Je donne d’ailleurs un concert à Moroni ce vendredi 5 décembre avant de revenir à Mayotte donner mon concert au stade de M’tsahara.

 

Interview réalisée par Nora Godeau

Attaque au Kenya : 36 morts présumés.

Au Kenya, une nouvelle attaque s’est déroulée dans la zone de Mandera au nord du pays à la frontière avec la Somalie, dix jours après l’attaque d’un autre bus. Il y aurait 36 personnes exécutées selon la Croix-Rouge kényane.
L’attaque a eu lieu dans la nuit du 1er au 2 décembre à une quinzaine de kilomètres de Mandera à Koromey, tout près d’Arabyia où 28 passagers d’un bus ont été exécutés il y a dix jours par les shebab, un groupe terroriste affiliés à Al-Qaïda. Cette fois, les assaillants, s’en sont pris à des ouvriers qui extraient des pierres toute la journée dans une carrière pour les entreprises de construction de la région.

 

 

 

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La plage de Sakouli interdite de baignade

Elle est pourtant connue pour être l’une des plus propres de l’île, ironie du sort la plage de Sakouli est depuis vendredi, interdite à la baignade et toute activité nautique à cause d’une contamination fécale.
L’arrêté municipal est tombé lundi dernier après que l’Agence régionale de santé océan Indien (ARS) ait effectué des analyses le 25 novembre.
Elles ont révélé la présence de germes de type entérocoques et E-Coli dont la concentration est supérieure à la valeur limite fixée. Les raisons de la contamination encore inconnues.
Pour le moment, les raisons de cette infection ne sont pas connues.
Pour les commerçants du bord de mer, c’est l’incompréhension. « A ma connaissance tous les établissements concernés sont en règle et il n’y a pas d’élevages en amont qui auraient pu souiller le lagon par leurs déchets », s’interroge Yvan Borie gérant du restaurant O’lolo à Sakouli. Mais des hypothèses subsistent. Une pollution similaire s’était manifestée il y a quelques années à N’gouja après qu’un camion de vidange de fosses septiques ait déversé sa cargaison dans le lagon.
Autre théorie avancée par les professionnels du tourisme : un vent du nord aurait charrié des eaux usées provenant d’Hamouro. En attendant les conclusions de l’ARS, la plage de Sakouli reste donc, fermée jusqu’à transmission des résultats du nouveau prélèvement qui a été effectué mercredi. En d’autres termes : baignade interdite jusqu’à nouvel ordre.

 

 

 

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Croisière : des américains débarquent à Mayotte

Jeudi à 7h30 du matin, une centaine de touristes majoritairement américains, ont débarqué à Mamoudzou.
Il ne s’agit pas d’une reconstitution du D-day mais bien d’une escale de croisiéristes en provenance de Mahe (Seychelles). Les passagers ont été accueillis sur le ponton des croisiéristes de Mamoudzou. Au programme de leur séjour, randonnées, visites, baignades et sorties en mer.
Cette croisière, la première de la saison 2014/2015, en annonce d’autres. Le comité départemental du tourisme (CDT ) a prévu d’en recevoir une le 26 décembre avec environ 400 passagers cette fois-ci, ainsi qu’une troisième en mars prochain.
Selon le CDT , le nombre de croisières en partance pour l’île aux parfums est en augmentation depuis plusieurs années. « Nous enregistrons entre 4 et 6 croisières par an sachant que la saison s’étend approximativement de décembre à avril », explique Mouniati Ahamed, chargée de communication à l’office de tourisme.
Selon la CDT , la capacité d’accueil du ponton peut aller jusqu’à 900 passagers voire plus. Un projet de construction de quai pour les croisiéristes au port de Longoni est dans les cartons. Il permettrait ainsi d’élargir les possibilités d’accueil de Mayotte en termes de tourisme maritime.

 

 

 

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Les Comores classées sur la liste des 88 pays les moins avancés

Les Comores se trouvent sur la liste des 34 pays de l’Afrique classés par l’Organisation des Nations Unies sous la dénomination de “pays les moins avancés” (PMA).
Un classement qui permettra au pays d’accéder à diverses aides parmi lesquelles un accès préférentiel au marché et une assistance technique spéciale.
Saïd Abdou Salim, coordinateur en CIR et conseiller en politique et intégration commerciale, estime que ce classement certes draine des aides pour le codéveloppement, mais qu’il est à double tranchant, l’économie d’un pays ne pouvant reposer que sur elles.
Riad Meddeb, conseiller économique principal pour le Programme des Nations-Unies pour le développement, partage ce point de vue. À l’en croire, l’aide au développement ne peut pas changer la vie d’un pays, il faudra de la valeur ajoutée.
La liste des PAMA dressée à partir d’un rapport de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, organisme basé en Suisse) est réexaminée tous les trois ans par le conseil économique et social d’après les recommandations du comité des politiques de développement. Trois critères sont pris en compte par ce comité : le revenu par habitant, le critère du capital humain et le critère de la vulnérabilité économique.

 

 

 

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151 000 Euros pour la formation agricole

Le département a décidé d’octroyer 93 000 et 58 000 € d’aides financières respectivement pour l’association pour la formation initiale et continue agricole de Mayotte (Aficam) et le lycée agricole de Coconi.
La subvention pour l’Aficam vise à soutenir les projets d’ateliers agroalimentaires, la pépinière d’entreprises agricoles et l’enseignement des jeunes. Quant à celle pour le lycée agricole, elle permettra de soutenir les projets de développement de son exploitation agricole, dont le programme de régénération de la cocoteraie et le centre expérimental.

 

 

 

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Mamoudzou s’engorge… tranquillement

« Malgré cette croissance très forte, les Mahorais demeurent faiblement motorisés comparativement aux ménages métropolitains ou réunionnais : moins de 20% d’entre eux déclaraient disposer d’au moins un véhicule en 2002, contre respectivement environ 60% des ménages réunionnais et 80% des ménages métropolitains », remarquait le Plan d’aménagement et de développement durable, le PADD en 2004. La marge de manœuvre était grande, et on pouvait raisonnablement penser que nous allions suivre cette voie, pour plein de bonnes et mauvaises raisons.

Avec 800 véhicules par heure et par sens sur la RN1 à Kawéni, et 17 minutes pour effectuer le trajet port de Longoni-Kawéni, en 2002 « les signes d’un rapprochement du seuil de saturation de la capacité de l’infrastructure apparaissent dès aujourd’hui ». 12 ans après, la croissance du parc automobile continue fortement, mais le réseau routier ne s’est pas étoffé. Du tout.

Il y a plus de 2.000 véhicules neufs importés par an à Mayotte, 5 nouvelles voitures par jour sur les routes, sans compter toutes les voitures d’occasion !

En 2004, lors de la rédaction du PADD, il avait été sobrement indiqué que la construction de nouvelles routes constituerait « un appel d’air » pour l’équipement des ménages en automobiles : « Pour lutter efficacement contre la hausse de la demande en déplacements automobiles, il convient de ne pas accroître l’offre routière. En effet, toute modification du réseau qui augmenterait l’offre de manière significative aurait pour effet à moyen terme d’alimenter la hausse du parc automobile et le nombre de déplacements en voiture particulière ».

Peut-être certains ont-ils imaginé les Mahorais marchant à pied au bord de la route avec un régime de bananes sur la tête; cela devait leur paraître pittoresque… Noble ambition de bureaux d’études qui ne sont pas installés dans l’île !… Pitoyable acceptation par des élus, qui par ailleurs n’ont pas su mettre en place les préconisations indiquées dans ce document essentiel pour les 10 années passées, notamment sur la mise en place de transports en commun.

Et pour demain ?…

En 10 ans, le parc automobile a continué d’exploser. De très nombreuses auto-écoles sont apparues. Il suffit de croiser leurs voitures qui sillonnent en permanence le réseau routier, signe avant-coureur de ces nouveaux conducteurs que l’on retrouvera prochainement sur les routes.

C’est le signe surtout de la forte demande liée à la jeunesse de la population… à la faiblesse des transports en commun, à l’omnipotence de Mamoudzou en termes d’administrations, d’emplois. A part les établissements scolaires et les mairies, il y a proportionnellement très peu d’activités hors de Mamoudzou. La voiture constitue aussi, évidemment, comme partout ailleurs, un signe de réussite sociale. Elle apporte une liberté et surtout rend tant de services pour transporter des personnes et des biens.

Le réseau routier se compose aujourd’hui de 90 km de routes nationales et 140 km de routes départementales. Et alors qu’en « brousse » la situation est encore « correcte », Mamoudzou s’engorge chaque jour d’avantage, sans parking. Les projets de déviation par les hauts sont toujours des projets. Dans 5 ou 10 ans, quand le réseau sera complètement engorgé, avec l’impossibilité de mettre en place des transports en commun sur voies propres, donc avec des bus pris dans les embouteillages, il sera trop tard.

Et avec une seule petite route « nationale » qui traverse Mamoudzou, le moindre accrochage génère des bouchons supplémentaires. La moindre manifestation bloque toute activité. L’acheminement des secours devient même problématique.

Et ce sera chaque jour plus difficile, plus long, plus engorgé !

Alors, ne pas prévoir de nouvelles routes pour ne pas créer un appel d’air envers les automobilistes n’a pas fonctionné. Le tramway, qui aurait pu être imaginé à une époque, récente, où les bords des routes non construits en dur le permettait, doit maintenant être oublié. Un 3ème ou 4ème voie pour la route nationale aussi, même la rocade de M’tsapéré a été « interrompue » avec ce raccordement impromptu au rond-point de Doujani, qui devait être… provisoire, alors qu’elle devait continuer jusqu’à Dembéni.

Il n’y aura pas de possibilité de créer de voies dédiées aux taxis ou bus. Et la solution empruntée par certains, celle du deux-roues, devient hasardeuse, avec ces voies étroites, encore rétrécies à Kawéni par des trottoirs et d’incongrues constructions en milieu de chaussée.

Ces engorgements, ces embouteillages qui s’étalent désormais de 6 heures du matin jusqu’à 18 heures le soir, font perdre beaucoup d’argent à Mayotte, beaucoup de temps. Ils génèrent du stress, de l’énervement, mais aussi des accidents.

Les livraisons depuis le port, beaucoup plus lentes, renchérissent les prix de toutes les marchandises. Le temps rallongé pour se rendre à son travail, les déplacements pour des rendez-vous, le transport de milliers d’enfants… Ce sont des milliers d’heures de travail ou de sommeil qui sont perdues chaque jour, sans compter les frais que cela engendre.

Mamoudzou a besoin d’une rocade, et Mayotte de transports en commun, d’un plan de « désengorgement » de sa capitale, de décentralisation.

L’éducation et la santé constituent des priorités, l’assainissement aussi. Ce sont des bases. Le déplacement fluide des biens et des personnes est une nécessité pour le développement économique et social. On ne va pas attendre 10 ans de plus…

Laurent Canavate

Du progrès pour les élèves non-voyants

Ouvert en octobre 2014 en partenariat avec l’ADSM, ce pôle propose notamment la transcription en braille de ressources pédagogiques.
Ce nouveau dispositif est une machine appelée “embosseuse” qui est, en fait, une imprimante qui transcrit le texte d’un fichier informatique en caractères braille sur papier et qui est destinée aux personnes non voyantes. Cela permet aux élèves déficients visuels de pouvoir imprimer leurs cours, leurs exercices et leurs devoirs à rendre en braille.
Pour ce faire, il suffit d’envoyer les documents numériques à la personne qui se charge d’utiliser cette machine pour qu’il les imprime en braille. Les élèves peuvent également rapporter eux-mêmes leurs documents.

Il s’agit d’un progrès énorme pour les élèves déficients visuels, car cela leur facilite le travail à l’école. Bien entendu, cette machine n’est pas réservée qu’aux élèves du lycée de Mamoudzou. Tous ceux qui ont une déficience visuelle peuvent en bénéficier.

Sadam Saidali, élève non-voyant en terminale L au lycée de Mamoudzou, est très heureux de la mise en place de ce nouveau dispositif. Pour lui, ce sera moins laborieux qu’autrefois de réviser ses cours et faire ses devoirs. “Avant, j’avais tous mes cours écrits sur papier, mais là il suffit simplement de les envoyer par mail et on pourra me les imprimer en braille”. De plus, il pourra passer son baccalauréat comme tous les autres élèves. En dehors de cette nouvelle imprimante, le lycée de Mamoudzou a mis à disposition un appareil qui permet à Sadam de pouvoir prendre des notes en cours.
“Cet appareil est un Esys braille. Avec cet appareil, je peux écrire mes cours, prendre des notes. Je peux enregistrer mes notes grâce à une carte mémoire qui se trouve dans l’appareil. Ensuite, je peux mettre le fichier sur un ordinateur et l’imprimer en braille. Je peux même faire des mathématiques sur cet appareil grâce à une calculatrice”. Pour Sadam, c’est un énorme pas en avant, car cela lui facilite le travail en cours. Le seul inconvénient, c’est que l’appareil doit rester dans le lycée. “Si toutes mes notes sont dans cet appareil et que je dois réviser pendant les vacances, par exemple, ça risque d’être compliqué, mais c’est un détail ; je pense que le souci sera rapidement réglé.”

Balika Mohamed

France Mayotte Matin condamné pour diffamation

Lors de la séance devant le tribunal de grande instance ce mercredi, les juges devaient rendre le délibéré sur une attaque en diffamation à l’encontre du groupe de presse Kwézi et en particulier de son quotidien papier, France Mayotte Matin.
Patrick Millan, le directeur de publication et Samuel Boscher, rédacteur en chef de France Mayotte Matin ont été condamnés pour des articles publiés le 6 mars 2013.
Dans un article, rédigé dans un style au parfum de scandale, fait coutumier dans ce groupe de presse qui possède France Mayotte matin, Kwézi FM et Kwézi TV, Samuel Boscher et Patrick Millan promettaient à leurs lecteurs de révéler « les grands contours de ce qu’il est permis de qualifier de scandale aux odeurs de détournement » (sic!). Les journalistes s’en prenaient à Brigitte Renaudin, une fonctionnaire de la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Secrétaire générale de la Deal, elle était soupçonnée d’avoir profité d’avantages indus, de primes et de billets d’avion.
Depuis, une enquête a été diligentée par le procureur ainsi qu’une enquête administrative et la secrétaire générale a été mutée à la Réunion.
Si les articles des journalistes comportaient une certaine part de vérité, comme nous l’avions nous-mêmes écrit à l’époque dans le Flash Infos, il semble, cette fois, qu’ils soient allés trop loin et qu’ils aient tenu des assertions sans aucune preuve, dans le but d’alourdir les allégations à l’encontre de la fonctionnaire.
En conséquence, l’avocat de la victime a demandé 12.000 euros de dommages et intérêts au groupe de presse.
Après délibération, les deux « bricoleurs de l’information », comme ils ont été qualifiés, ont donc été condamnés chacun à 1.250 euros d’amende, dont 750 avec sursis. Le groupe de presse n’en est pas à sa première accusation en diffamation, déjà à l’époque de l’affaire Roukia, le patron du groupe avait été attaqué pour des propos diffamatoires tenus à l’antenne à l’encontre du Groupe d’intervention de la gendarmerie.

 

 

 

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La sécu de Mayotte bénéficiaire de 61 millions d’euros !

En métropole, la caisse d’assurance vieillesse est largement déficitaire, avec -1,5 milliards d’euros, un chiffre en amélioration par rapport à 2012 qui affichait un déficit de 4,7 milliards. Cela s’explique par le vieillissement de la population, la génération du papy boom s’annonce par une arrivée massive de départs à la retraite. Cette donnée combinée avec l’allongement de la durée de vie a des effets terribles sur l’équilibre financiers de la caisse de retraite.

A Mayotte ce n’est pas le cas puisque la population est jeune et le nombre d’actifs est largement supérieur à celui du nombre de retraités. Par ailleurs, l’espérance de vie est beaucoup moins élevée et donc le maintien en situation des retraites est plus court. En outre beaucoup de séniors mahorais n’ont jamais cotisé, les femmes en particulier, par conséquent ils ne bénéficient que de très peu d’allocations vieillesse.

La CSSM est donc largement bénéficiaire. Cependant, le mode de gouvernance de l’institution ne permet pas au Conseil d’administration qui s’est réuni hier en début d’après-midi, de toucher au résultat d’exploitation, ni à certaines décisions. Ainsi, un terrain situé à Mtsangabeach entre les communes de Sada et Chirongui appartenant à la CCSM pourrait être cédé à l’association Tama dans le cadre de ses activités, là aussi, le conseil d’administration n’aura pas son mot à dire.

 Le président, Salim Nahouda et son vice-président, Saïd Bastoi ont tout de même formulé une proposition à l’intention de la direction nationale. Ils souhaitent que 10% du montant soit 6 millions d’euros, soit reversé au service de l’action sociale du département. Ils nourrissent toutefois peu d’espoir sur cette possibilité. Par ailleurs ils plaident fortement en faveur d’un changement de mode de gouvernance de la CCSM.

C’est là le paradoxe de Mayotte, alors que nos anciens ne touchent que de très faibles prestations et tandis que leurs enfants cotisent à plein régime, la caisse de Mayotte va reverser 61 millions d’euros d’excédents à la caisse nationale. Une situation qui parait scandaleuse aux yeux de certains, étant donné le retard économique de l’ile au lagon en matière de PIB par habitant. Le niveau des prestations retraites, surtout contraint nombres de personnes âgées à vivre dans une situation de mendicité auprès de leur famille.

Adrien Theilleux

Drame de l’immigration : son bébé mort dans les bras

Dimanche matin, un kwassa-kwassa débarque ses passagers sur une plage du côté de Majicavo Lamir.
À l’intérieur, les forces de l’ordre trouvent une femme avec son bébé de 5 mois décédé dans les bras. Il n’aura vraisemblablement pas supporté le trajet.
Une autopsie est en cours pour déterminer les causes de la mort.

 

 

 

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Le taxi clandestin l’assomme à la barre de fer

Samedi en début d’après-midi, une drôle de scène se déroule sur le parking face au grand marché de Mamoudzou.
Une cliente s’emporte contre un chauffeur de taxi clandestin. Voyant cela, un homme va tenter de calmer les esprits. Mal lui en a pris, car il est agressé violemment par le taximan illégal avec une barre de fer.
Finalement, l’homme s’en sort sans conséquences graves, tandis que le taximan a été conduit au poste, prié pour une fois de s’asseoir sur le siège arrière.

 

 

 

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L’air et le feu au rendez-vous du Barakili

L’air était représenté par un spectacle des artistes féminines du collectif Atomix qui ont donné une représentation d’acrobaties sur tissus aériens. Un grand drapé bleu était suspendu à l’aide d’une petite grue sur le parking du Barakili, débarrassé de ses voitures pour l’occasion.

Le spectacle a commencé par un solo d’Aurélie Hoffmann, suivi d’un spectacle de quatre autres jeunes femmes. Les deux numéros étaient réalisés au son de plusieurs musiques différentes, tantôt calmes et envoûtantes, tantôt endiablées, conférant à ces « péripéties en suspension » une diversité de tons et de styles qui ont charmé les spectateurs, fort nombreux ce soir-là.

La représentation, très chorégraphiée, était un mélange subtil de danse et d’arts du cirque. Les cinq jeunes femmes ont mêlé la grâce de leurs mouvements à la dextérité technique de leurs acrobaties dans les airs pour nous livrer un spectacle pour le moins impressionnant.

Ces danses aériennes ont été suivies par un spectacle « volcanique » de la compagnie Baob’art. Celle-ci, spécialisée dans les arts du feu, s’est surpassée ce vendredi soir en nous livrant un spectacle étonnant où bâtons, bolas, diabolos et éventails étaient lancés dans les airs en un féérique tourbillon de flammes pour être ensuite rattrapés avec une habileté peu commune.

Ces jeunes hommes et femmes, plus téméraires les uns que les autres, ont démontré ce soir-là leur impressionnante maîtrise des arts du feu, n’hésitant pas à jouer avec leurs diabolos et autres quilles enflammés comme s’il s’agissait de simples balles de mousse. Un cracheur de feu est entré peu après dans la danse, renforçant encore davantage le caractère impressionnant du spectacle.

Le Barakili nous a donc offert ce vendredi la possibilité assez rare à Mayotte de nous immerger dans l’univers magique des arts du cirque. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé, au vue de la foule qui se pressait ce soir-là dans ce petit bar de Kawéni à la programmation toujours intéressante et parfois inattendue. 

N.G

Drame de Tsoundzou : la cause du décès reste floue

A ce stade, rien ne permet de définir les causes exactes de la mort d’un homme retrouvé flottant sous le pont de la Kwalé vendredi midi. D’après les premiers éléments il appert qu’une patrouille de police effectuait un contrôle de véhicule dans la nuit de jeudi 20 à vendredi 21 vers 5h au niveau du pont de Tsoundzou I.

Un scooter surgit, son conducteur s’arrête en apercevant les policiers et s’enfuit en courant, abandonnant le véhicule, volé de surcroit. Les policiers n’ont pas réussi à l’attraper et ont procédé à l’enlèvement du deux-roues vers le commissariat puis sont revenus entre 5h30 et 6h afin de retrouver le fuyard.

Là arrivent trois frères, ressortissants comoriens en situation irrégulière, dont l’un porte un vêtement ressemblant à la description du scootériste. Ils courent, croyant fuir la Police aux frontières et sont pris en chasse par deux policiers, deux frères parviennent à s’évanouir dans les champs, tandis que le 3ème se dirige vers la mangrove avec deux agents à ses trousses.

Un des policiers fait une chute et abandonne la poursuite tandis que son collègue s’entête. Finalement, ce dernier dira qu’il a entendu des pas dans l’eau puis s’est découragé et est revenu sur ses pas. Les policiers sont restés encore entre un quart d’heure et vingt minutes sur les lieux avant de rentrer au poste sans succès.

Le corps sans vie de l’homme poursuivi est ainsi retrouvé 6 heures plus tard sous le pont. Un décès qui avait déclenché un début de révolte chez certains jeunes du village et la colère de la famille qui entendait enterrer son frère rapidement, malgré l’obstacle médico-légal.

L’autopsie du corps de ce trentenaire sans histoire, bien qu’en situation irrégulière, n’a rien dévoilé de concluant pour éclairer les causes de la mort. Les blessures et coupures au visage aperçues par ceux qui ont repêché le malheureux pourraient être la conséquence de pinces de crabes.

Une trace au niveau du crâne semble indiquer que l’homme a reçu un coup, sans gravité mortelle. La noyade ne semble pas être la cause de la mort, les enquêteurs envisagent un malaise cardiaque. Ils comptent procéder à un examen cytopathologique (suite à un prélèvement des tissus corporels) pour pousser l’analyse.

La conviction du procureur est qu’il ne s’agissait pas de l’utilisateur du scooter volé. M. Garrigue a précisé que les frais d’autopsie et de prise en charge à l’hôpital relevaient du Parquet. Le corps a été rendu à la famille afin de procéder à l’inhumation

Adrien Theilleux

Un bureau de poste de dernière génération pour Mtsapéré

Désormais on peut déposer de l’argent ou même éditer un RIB : plus besoin de se rendre au guichet.  L’ouverture au public s’est effectuée ce jeudi 27 à 8h.

Le réaménagement du bureau de M’tsapéré s’inscrit dans un programme global de modernisation des bureaux de poste qui a débuté en 2009 et pour lesquels plus de 1660 bureaux de poste ont déjà été transformés au niveau national, dont 5 pour le département de Mayotte, en bureaux de poste dits de dernière génération.

Le bureau de poste de M’tsapéré a été créé pour offrir à ses clients un espace entièrement ouvert et de nouveaux services. La ligne du guichet bancaire a disparu au profit d’un automate de dépôts et de retraits d’argent et les îlots installés dans l’espace de vente sont 100% polyvalents. Le bureau de M’tsapéré est l’un des 400 premiers bureaux de poste au niveau national à bénéficier d’un réaménagement dans le cadre du concept « espace service Client intégral ». Ce nouveau concept répond aux attentes des clients en matière d’accessibilité, de simplicité et d’efficacité du service, de qualité du conseil et de sécurité.

Un budget de 300 000 euros  a été investi dans le réaménagement du bureau de M’tsapéré. Ce réaménagement a été décidé en CDPPT (commission départementale de présence postale territoriale) et est financé dans le cadre du fonds de péréquation départemental.

Le bureau est donc équipé d’un nouveau type d’automate bancaire qui permet d’effectuer des retraits et dépôts d’argent rapidement et en toute autonomie. Le client utilise sa carte bancaire et s’il n’en dispose pas, il se voit remettre une carte à usage unique (créditée ou débitée du montant souhaité) lui permettant de retirer ou déposer de l’argent à l’automate en toute sécurité et simplicité. Ce nouveau service bancaire est un vrai plus pour les clients.

Le bureau de M’tsapéré fait partie de la nouvelle génération de bureaux de poste mieux agencés, plus ouverts, plus sécurisés offrant un parcours aux clients plus simple et plus rapide. Les clients du bureau bénéficient d’un accueil et de conseils personnalisés tout en profitant de services modernes et ergonomiques qui leur permettent de gagner du temps pour des opérations simples et récurrentes.

Accueillis dès l’entrée dans l’espace commercial, les clients peuvent s’orienter, s’ils le souhaitent, en toute autonomie. La signalétique a en effet entièrement été repensée pour les guider aisément vers les différents univers, 2 îlots implantés dans l’espace commercial.  Ces îlots tous polyvalents permettent, sans distinction, aux clients de réaliser l’opération de leur choix  (retrait/dépôt de colis et lettres recommandées, encaissement rapide des achats réalisés en libre-service, envoi/réception de mandats ou toute autre opération financière). Les professionnels disposent d’un accueil prioritaire sur l’ensemble des îlots.

« L’un de nos objectifs principaux c’est surtout de diminuer la foule qui se trouve tous les jours à la poste de Mamoudzou. Même l’ouverture d’un compte ici n’est pas encore possible, les nouveautés qu’on propose sont très intéressantes aux yeux de nos clients. C’est une rénovation totale. Là on attend des automates pour affranchir et dépôt de chèque « , dit         avec fierté Saoudat Abdou chargé de la communication.

En 2014 au niveau national, ce sont 400 bureaux de poste qui seront transformés ou réaménagés selon ce concept « espace service client Intégral ».

Oirdi Anli

Interpellation des cambrioleurs de la station Total de Pamandzi

La station Total à Pamandzi a fait l’objet d’un vol par effraction le lundi 3 novembre, dans la nuit. Le contenu du coffre, soit plus de 30.000 euros, est dérobé ainsi que des cartes téléphoniques pré-payées et plusieurs cartouches de cigarettes.
Les constatations et les investigations menées par les militaires de la brigade et de la section de recherches de Pamandzi permettent rapidement d’identifier quatre auteurs présumés. Le mardi 18 novembre, une opération de police judiciaire est déclenchée et trois auteurs présumés interpellés puis placés en garde à vue.
Présentés devant le magistrat le 21 novembre ils sont laissés libres et placés sous contrôle judiciaire avec obligation de se présenter à l’audience du 3 décembre 2014.

 

 

 

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C’est parti pour l’élection du sportif de l’année

Mayotte Hebdo a dévoilé vendredi dernier les noms des cinq sportifs mahorais retenus pour l’élection du Sportif de l’année 2014, organisé par la Somapresse. Le handballeur de l’AJH Tsimkoura Ibn-El-Hadj Ben Daniel, le rugbyman du Despérados Rafid Saïndou, le trailer Ouildane Idrissa, le basketteur du BC M’tsapéré Oliver Vogt et le volleyeur-footballeur-basketteur m’tsapérois Mohamadi Maoulida tenteront de succéder à l’attaquant du FC M’tsapéré Jackson Kasongo, élu Sportif de l’année 2013.
En 2014, ces cinq athlètes se sont illustrés dans leur discipline, à Mayotte, dans la région ou en métropole.
Leurs différentes performances ont incité la rédaction de Mayotte Hebdo et le jury du Trophée – composé de personnalités sportives, fins connaisseurs du sport mahorais et partenaires de l’évènement – à les sélectionner pour la sixième édition du Sportif de l’année.
Le lauréat du sportif de l’année 2014 sera connu le 30 janvier 2015. Le vote du public est d’ores et déjà ouvert sur www.mayottehebdo.com.
Vous avez deux mois pour vous rendre sur le site et voter pour votre sportif préféré.
Le Sportif de l’année, c’est aussi l’élection des meilleures sportives, des meilleurs entraîneurs, des meilleures équipes masculines et féminines, des meilleurs dirigeants ou encore des meilleurs mahopolitains – les Mahorais oeuvrant pour la promotion du sport mahorais, ou les sportifs mahorais évoluant en dehors de Mayotte. Sur le site, la Somapresse présente les 35 nommés (5 nommés par catégorie, pour 7 catégories). Bon vote et que le meilleur gagne !

 

 

 

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes