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Le conseil départemental bientôt sous tutelle ?

Le préfet a constaté que les élus avaient voté en octobre un budget toujours en déséquilibre, il a donc fait saisine de la Chambre régionale des comptes. Cette dernière a rendu son avis le 30 décembre dernier et il ne fait pas dans la dentelle. C’est 48 millions d’euros de déficit global qui ont été mis à jour, et encore, sans prendre en compte la subvention de 500 000 € qui doit être accordée au Service de transport maritime pour l’acquisition de nouvelles barges. C’est principalement les charges à caractère général et la masse salariale qui grèvent le budget.

Les premières ont subi la hausse du prix des transports scolaires à 23,2 millions d’euros contre 20,5 millions en 2014 et environ 10 millions en 2010. Les charges de personnel, quant à elles se sont envolées à 110 millions d’euros, du fait de l’indexation des fonctionnaires, soit une progression de 11,7 millions d’euros par rapport à 2014. La CRC indique que l’indexation des fonctionnaires a été réalisée sans respect des règles et que même des agents contractuels à durée indéterminée en ont bénéficié, alors qu’ils auraient du en être privés.

Dans ses préconisations, la Chambre a d’ailleurs suggéré de geler l’indexation à 20 % au lieu des 40 % prévus à l’avenir, et de procéder au non renouvellement des fonctionnaires, afin de plafonner à 108 millions d’euros les charges de personnel. De même, un grand nombre d’emplois saisonniers recrutés en 2014 ont été maintenus durant le premier semestre 2015, coût pour la collectivité : 4 millions d’euros supplémentaires. La critique des magistrats de la Réunion porte aussi sur le train de vie des élus est sur l’allocation de subventions aux associations.

Ils ont en effet remarqué la hausse des frais de missions des élus et des subventions accordées aux associations durant les commissions permanentes. Pour toutes ces raisons, l’avis de la CRC incite le conseil départemental à faire voter dans les 30 jours une nouvelle délibération qui prenne en compte ses préconisations. Si ces dernières ne sont pas suivies, la CRC prévient d’avance que le préfet pourrait reprendre en main le budget de la collectivité.

Adrien Theilleux

Un beau cadeau pour Ikililou Dhoinine

L’Arabie Saoudite offre une belle sortie à Ikililou

En fin d’année, l’Arabie Saoudite a octroyé au gouvernement comorien une aide budgétaire de 40 millions de dollars soit 20 milliards de francs comoriens. Une bouffée d’oxygène pour le président Ikililou Dhoinine qui a tout de suite payé les fonctionnaires. « Je vous annonce avec joie qu’avant la fin de ce mois de décembre 2015, tous les arriérés de salaires des fonctionnaires durant mes cinq ans d’exercices seront versés », avait-t-il déclaré. Aujourd’hui c’est chose faite. Il reste à savoir, maintenant, de quoi demain sera fait.

 

Sport et emploi : Le CSPT Mayotte organise sa première formation

Du 18 janvier au 25 mars 2016, le Comité sports pour tous (CSPT) Mayotte organise une formation pour l’attribution du Certificat de qualification professionnelle Animateur de loisir sportif (CQP ALS) option Activités gymniques d’entretien et d’expression. Une vingtaine de jeunes âgés entre 18 et 32 ans et venant des quatre coins de l’île ont passé le test d’entrée ce jeudi à Passamaïnty. Une quinzaine d’entre eux seront retenus.

À l’issue de la formation, les demandeurs d’emploi qui auront passé l’examen final avec succès seront assurés d’intégrer une structure mahoraise en tant que salarié. “Le Comité sports pour tous Mayotte va recruter au moins un jeune issue de la formation. Je sais aussi que les associations Sua, Kawéni Nouvelle Ere, Arcadanse de Kavani, Ounono de Bandrélé ou encore Tchanga Culture vont recruter”, soutient le responsable du CSPT Mayotte, Mansour Ramia.

“Sachant que tous les stagiaires ne recherchent pas un travail, il y en aura certainement pour tous ceux qui obtiendront le CQF. Car toutes ces associations n’attendent qu’une chose : avoir à leur disposition des jeunes formés et diplômés dans les métiers du sport pour développer leurs activités dans leur secteur.” Le Comité sports pour tous Mayotte est une filiale du CSPT de La Réunion, affilié à la fédération française sports pour tous (FFSPT). Il a été inauguré en septembre dernier par le directeur de Sua.

“Je cherchais une fédération qui pourrait nous accompagner et, de passage à la Réunion, j’ai découvert le CSPT. J’ai été satisfait de tout ce qu’il proposait, surtout cet échange où on a vraiment des relations directes avec la fédération. Le comité est très présent autour des stagiaires, il y a un véritable suivi : de la formation au passage du diplôme, et au-delà, jusqu’à leur recherche d’emploi ou la création de leur propre structure (…) Je leur ai proposé de créer un CSPT à Mayotte, ils ont accepté. Donc c’est ce que nous allons faire ici aussi.”

Mansour Ramia peut pour cela compter sur le soutien indélébile de la Direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DJ SCS) État. “J’ai la chance d’avoir une bonne relation avec David Hervé et la DJSCS. Nous avions ce projet en commun depuis l’année dernière et aujourd’hui ça prend forme… Sans eux, sans leur accompagnement rien n’aurait été possible”, rend hommage le responsable du CSPT Mayotte.

Pour faire passer les tests d’entrée (capacités physiques, théorie et entretien individuel) à la formation CQP ALS de janvier, Mansour Ramia a intégré dans le jury d’autres jeunes mahorais déjà diplômés. Des formateurs réunionnais viendront assurer la formation. Mansour Ramia précise qu’une formation de formateurs sera organisée pour, qu’à termes, le CSPT Mayotte “s’autogère”. Les futurs diplômés auront un statut de professionnel, le CQP ALS étant un diplôme d’État. Ils pourront alors être rémunérés pour leur oeuvre.

I.M

 

Dernière minute

Les candidats admis pour la formation

Abdallah Houmadi Djanfar, Mohamed Naïma, Ralibenja Dora Ariane, Saïdali Lydildare, Tissianti Aminata Soilihi, Moussa El Amine Harouna, Sitti Soumaïla Nicolas, Farouk Abdullah Ibrahim, Youssouf Salim Fatima, Abdallah Saïfy, Ali Tadjidine, Assani Nday Haïridine, Demou Haithami, Ibrahim Rakoutou, Lawakundju Laurent, Madi Ali Mouhtar, Andhum Fouad, Nafouonddine Mouayade Almansour, Abdullah Ibrahim Farouk, Salim Anlimoudine.

Accès aux préservatifs : Du mieux en 2016 ?

Ce n’est que dans les pharmacies que l’on peut aujourd’hui trouver à la vente des préservatifs*. Un problème lorsque l’on sait que les jeunes de moins de 25 ans, qui représentent 60% de la population, n’ont pas vraiment de possibilités de s’en procurer lorsqu’ils sortent le week-end.

La situation pourrait s’améliorer en 2016, si l’on se fie au projet en cours de Fahamou Maecha. L’association, financée par l’Agence régionale de santé (ARS) OI et le conseil départemental, prévoit ainsi d’installer 6 distributeurs de préservatifs en extérieur l’année prochaine.

« Ils devraient être implantés sur les grands carrefours de l’île, à savoir Chirongui, Mamoudzou, Combani, Mamoudzou, Dzoumogné ou encore Petite-Terre. Il sera possible de se procurer un étui de 5 préservatifs pour 50 centimes d’euro (en pharmacie, un préservatif coute 40 centimes d’euro, ndlr). » Interrogée par nos soins, une source se montre toutefois sceptique sur ce projet, en mettant en avant le risque de vandalisme.

En parallèle l’Ireps (Instance régionale d’éducation pour la Santé) Mayotte, indique avoir noué un partenariat avec certains épiceries pour que ces dernières proposent à la vente en 2016 des préservatifs à coût moindre que dans les pharmacies. Il y a deux ans, l’instance avait été missionné par l’ARS pour réfléchir à comment améliorer cet accès aux préservatifs.

OL

 

* Des préservatifs sont distribués gratuitement au CDAG (Consultation de dépistage anonyme et gratuit), dans les services de protection maternelle et infantile (PMIs) ou encore dans les établissements scolaires.

 

Forte hausse du taux de l’octroi de mer pour les préservatifs

Le taux de l’octroi de mer pour les préservatifs passera le 1er janvier de 5% à 30%, suite à la délibération prise par le conseil départemental relative à l’harmonisation des taux d’octroi de mer, lors de l’assemblée plénière du 10 décembre dernier. Interrogé par nos soins, un pharmacien indique que cette hausse aura un impact « léger » sur le prix de vente des préservatifs. De son côté, Saindou Boina-Said, le président de Fahamou Maecha, qui lutte aussi contre le sida et les addictions, explique que la hausse du taux amènera l’association à sacrifier certaines de ses actions, « dans l’hypothèse où l’ARS n’augmente pas la subvention allouée à l’achat de préservatifs. D’autant que nous ne pouvons pas nous fournir en préservatifs sur place puisque nous devons respecter des normes européennes. » Même son de cloche chez Azida Kartoibi, le directeur de l’Ireps Mayotte, qui explique que cette hausse va « impacter le budget de l’instance ».

Hariti Abdullah lance officiellement sa campagne

Alors que Mansour Kamardine s’apprête à recevoir la visite d’Alain Juppé (dimanche 20 janvier) son soutien de poids dans sa quête de la présidence de la fédération mahoraise, Hariti Abdullah a décidé de tenir une conférence de presse. But de l’opération: faire entendre sa voix dans cette campagne qui laisse entrevoir des débats passionnés entre les aspirants à la tête du groupe politique.

D’emblée, le co-fondateur de la CGPME prévient sa famille politique et ses opposants dans la campagne sur le risque de division au sein de son parti. Un mal qui a déjà frappé Les Républicains en 2011 avec la dissolution de la présidence de l’UMP Mayotte à l’époque. La droite mahoraise commence à peine à se remettre de ces luttes intestines après environ 4 ans d’absence d’un leader à sa tête au profit d’un triumvirat. « Ma candidature est rassembleuse. Je veux me positionner au-dessus des clivages car il ne faut pas que les débats se résument à un combat des chefs », se veut fédérateur le co-fondateur des jeunes UMP de Mayotte.

Qu’est-ce qui différencie donc Hariti Abdullah de ses concurrents? Le premier intéressé se considère d’abord comme le candidat du dynamisme et du renouveau en opposition à ses homologues qu’il juge par politesse, être les candidats de l’expérience. Il insiste aussi sur cette idée d’union à Mayotte mais d’abord chez les Républicains. « Si je ne suis pas élu, je me rangerai derrière le choix des adhérents en apportant ma contribution et en travaillant dans ma circonscription », révèle sans détour l’homme politique, « mais je suis convaincu que je serai élu », ajoute-t-il convaincu et ambitieux. Il ne nie pas que le combat sera rude mais il peut déjà compter sur le soutien de trois maires et 6 conseillers départementaux qui seront peut-être rejoints par d’autres élus d’ici le 31 janvier, date du scrutin interne.

L’une de ses priorités à l’échelle de son parti est aussi d’intéresser de nouveau la population à la politique. « Il y a un désamour envers ce monde-là actuellement et les élus ont une responsabilité dans cet état de fait », dénonce Hariti Abdullah. C’est la raison pour laquelle l’entrepreneur et son parti disent travailler depuis quelques mois à attirer de nouveau dans leurs rangs des électeurs en leur proposant d’adhérer. Avec un peu plus de 2 000 membres en son sein, le groupe espère dépasser la barre des 3 000.

Actuellement, le challenger Abdullah est sur le point de rassembler les 5% de parrainages nécessaires pour déposer son dossier de candidature le 11 janvier prochain. « J’espère que les autres candidats aussi obtiendront leur minima car je souhaite qu’un vrai débat démocratique s’installe lors de cette campagne », répète-t-il.

Immigration clandestine, insécurité et développement de Mayotte comme principaux thèmes de campagne

Concernant les principaux dossiers de l’île, ce sarkozyste de la première heure considère l’insécurité et l’immigration illégale comme les priorités de l’île comme nombre de ses homologues au parti. « Mais au-delà de ces sujets, ce que je trouve encore plus prioritaire c’est le chômage, notamment chez les jeunes », s’inquiète Hariti Abdullah. Selon lui, il faut revoir les budgets consacrés à la jeunesse qu’il estime insuffisants. La délinquance, il est le premier à la condamner et souhaite un renfort des effectifs de gendarmerie et de police accompagné d’une réforme de la répartition géographique des forces de l’ordre n’hésitant pas même à plaider pour l’installation d’une base militaire à l’îlot M’tsamboro. Parmi ses chevaux de bataille, figure aussi l’emploi clandestin. « Aujourd’hui dans le BTP, il y a des petites entreprises qui se retrouvent coincées entre les grandes multinationales et les entreprises clandestines, il faut donc renforcer la lutte contre le travail dissimulé », martèle-t-il.

Quant aux projets structurants, le chef d’entreprise qu’il est, regrette la stagnation du 101ème département sur des sujets primordiaux pour son développement comme la question de l’extension de l’aéroport, la construction d’un pont entre Grande-Terre et Petite-Terre ou encore un véritable réseau routier dans l’île. « Moi personnellement je suis pour qu’il y ait 300 mètres de piste supplémentaires à Pamandzi, je ne veux pas que l’on me parle des tortues », lance-t-il au risque de se mettre à dos les défenseurs de la nature. « Certes l’environnement c’est important mais il ne faut pas que deux ou trois naturalistes bloquent l’essor économique et social de l’île », explique le candidat avec son franc-parler.

La coopération régionale et le développement d’une filière d’excellence dans des domaines précis comme la vanille ou l’ylang devraient être privilégiés selon le candidat. « L’agriculture locale ne peut pas nourrir toute la population de l’île donc il faut développer d’autres filières et faciliter les échanges avec nos pays voisins ». Enfin, il milite pour la mise en valeur de la brique comprimée locale son domaine d’activité, par rapport au ciment souvent issu de l’importation.

Les dossiers et chantiers urgents sont nombreux dans l’île et le candidat Hariti souhaite enfin peser dans les responsabilités et les prises de décision. La présidence des Républicains semble donc être une étape quasiment indispensable pour atteindre cet objectif. Entre temps, une autre bataille l’attend mais elle ne sera pas électorale cette fois-ci. C’est son procès en appel qui se tiendra le 11 février (Ndlr: il a été condamné à un an de prison ferme pour enlèvement et séquestration), dont il a obtenu le renvoi après les élections du parti.

 

GD

Ce que j’en pense… Mayotte va mal, de plus en plus mal

 

Des enfants affamés à l’abandon, des clandestins de moins en moins bienvenus et sollicités pour travailler illégalement, des jeunes de retour de Marseille ou de la Réunion, aguerris, les dépendants à la “chimique”… Les candidats ne manquent pas pour agresser et voler.

Dans les rues ou sur les plages, en sortant d’un bar ou en allant faire ses courses, en plein jour ou durant la nuit, à pied ou dans sa voiture, pour un téléphone ou un sac de courses… Plus personne ne semble à l’abri de cette montée de violence qui submerge le département.

Mayotte doit-elle se laisser aller sur cette pente glissante ? L’île aux parfums doit-elle subir sans rien dire ? Doit-on souffrir en silence et panser nos plaies, se cadenasser et vivre derrière des barreaux, pendant que les délinquants sont en liberté ?

Des quartiers doivent-ils devenir dangereux, des zones de non-droit, inaccessibles à des forces de l’ordre fatiguées d’essuyer des jets de pierres ? Les mineurs peuvent-ils se promener en toute impunité, à toute heure du jour et de la nuit, en bandes agressives ? La circulation et l’usage d’armes doivent-elle se banaliser ?

La situation s’aggrave à Mayotte, inexorablement, comme le flot toujours plus important de voitures sur les étroites routes. Les villages de clandestins se développent autour de Vahibé et de Combani, sur les hauteurs de Cavani et de Passamaïnty, derrière Majicavo ou Tsoundzou, en brousse aussi, tellement visibles en hélicoptère.

Si ce problème n’est pas résolu, assez rapidement, il bloquera en grande partie toutes les perspectives de développement de Mayotte et son attractivité ! En effet, il a des répercussions immédiates sur la vie quotidienne de chacun, mais aussi sur la grave pénurie de personnel enseignant, médical et autre dont souffre méchamment Mayotte. Face au niveau scolaire dramatiquement bas, les forces vives fuient l’île, ne voulant pas sacrifier l’éducation de leurs enfants à leur travail sur l’île.

Ce problème d’insécurité impacte sur les investisseurs potentiels, présents sur l’île ou extérieurs, qui permettraient de (re)lancer Mayotte et son économie, de créer des emplois et (re)donner espoir en l’avenir de cette île. Il faut inverser cette spirale négative dans laquelle s’est retrouvée l’île.

Il existe en effet des solutions, nombreuses, multiples, à cette montée de violence. Elles demandent des moyens certes, du temps aussi, mais surtout beaucoup de travail et une implication de chacun, à son niveau.

Sur les 47 MJC de l’île très, très peu sont actives, dynamiques, accueillantes pour cette jeunesse. Les agents des mairies, les services jeunesse et sports doivent s’activer, en urgence ! Pourtant beaucoup semblent encore tranquillement dormir ! Depuis les maires, les présidents, jusqu’aux agents, en passant par les directeurs et autres chefs de service, la responsabilité est globale, commune. Il est temps de mériter le poste, le salaire !

Tout le monde doit être sur le pont, préparer des projets, les mettre en oeuvre. Des animations, des activités culturelles, sportives, des concerts, des tremplins musicaux, des carnavals, des cours de soutiens scolaires, des sorties à la mer ou à la campagne, des camps de jeunes, des activités civiques, des nettoyages, des aménagements de sites, des salles informatiques avec accès à Internet doivent voir le jour, sur toute l’île.

Les mairies et le conseil départemental doivent être à la manoeuvre avec leurs milliers d’agents inactivés, indexés, payés avec l’octroi de mer et les taxes locales qui augmentent. Il faut qu’ils soient mis au travail en urgence ! Ils auraient du l’être depuis des années…

Il faut activer les bibliothèques et autres médiathèques, en construire là où il faut. Et les faire vivre, comme dans certaines communes. Il faut que la BDP de Cavani recommence à bouger, à vivre. Ce fut un lieu de vie, il est devenu quasi mort, par absence de volonté politique, par choix inepte. Une bibliothèque sert à diffuser la connaissance, à améliorer la pratique de la langue, la lecture. Mayotte en a grandement besoin.

Les enfants seront mieux là, encadré, animés, à apprendre, à jouer, que dans les rues à chercher un mauvais coup à faire, à la merci de la “chimique” ou de l’alcool, à la merci de voyous à la recherche de mineurs désoeuvrés.

Les fonds européens sont là, le Contrat de plan aussi, les fonds de la politique de la ville… Il y a l’argent, il y a les besoins criants. Il manque juste les équipes, les dirigeants pour les mettre en oeuvre.

En attendant l’insécurité grandit, la violence s’installe, la situation s’aggrave et l’attractivité de Mayotte continue de descendre vertigineusement.

Une prise de conscience doit s’opérer. Les citoyens doivent réclamer de leurs élus, de leurs agents, des actions, des actes, des résultats ! L’hypocrisie doit cesser, il faut exiger du concret, rapidement, faute de quoi Mayotte ira chaque jour encore un peu plus mal…

 

Laurent Canavate

Les artistes comoriens au secours des forêts

Les artistes Maalesh, Cheikh MC , Eliasse, Mounawar, Costy, Dadiposlim et Goulam ont déjà répondu à l’appel lancé par le groupe anjouanais Ouvoimoja afin de produire un album en collaboration avec l’ONG Dahari. Pour ce faire, ils ont lancé un appel à dons sur Internet. Le montant à récolter s’élève à 60,000 $. Les donateurs pourront apporter leur soutien à Dahari et aux artistes, en précommandant l’album ou en achetant d’autres contreparties, y compris des circuits touristiques sur mesure organisés par Dahari.

L’album Sing for Comoros Forests sera utilisé par Dahari pour motiver les jeunes générations et la diaspora à se réunir pour l’avenir des Comores, en diffusant largement l’album dans les villages et en organisant une tournée de concerts.

Créer un album pour contribuer à sauver les forêts

Avec l’argent collecté, l’ONG Dahari va planter 150 000 arbres en 2016 avec les communautés comoriennes pour augmenter les revenus des agriculteurs, pour protéger les sources d’eau et fournir de la nourriture pour la biodiversité endémique. Le but global est d’augmenter les revenus agricoles et de sécuriser les ressources en eau de 35 000 des plus pauvres comoriens, ainsi que de sauver la roussette de Livingstone, une espèce menacée d’extinction.

Depuis 2013, l’ONG Dahari développe des techniques qui donnent du pouvoir aux communautés pour stopper la déforestation tout en assurant les meilleurs revenus. Aujourd’hui, Dahari a déjà soutenu 3500 comoriens à augmenter leurs revenus par l’agriculture et a développé les premières initiatives de gestion forestière aux Comores pour protéger les ressources en eau et la biodiversité.

60 jours pour donner

La campagne de crowdfunding de Dahari a été lancée le 2 décembre sur le site Indiegogo.com, pour une durée de 60 jours. C’est aussi l’occasion pour les comoriens de la diaspora de s’investir concrètement dans une cause vitale pour leur pays. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page de collecte : https://www.indiegogo.com/projects/sing4comorosforests/#/

 

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La 4G à Mayotte en décembre 2016

La rencontre s’est tenue à Paris en présence de Christian Guenod, Conseiller d’Axelle Lemaire, Secrétaire d’État chargée du numérique, a organisé, Benoît Loutrel, Directeur général de l’ARCEP . Il a été question de l’attribution des fréquences 4G en Outre-mer et des frais d’itinérance. Pour Mayotte, la 4G est prévue pour décembre 2016, délai nécessaire pour mettre en place une saine concurrence. Quant à l’itinérance, des solutions sont en cours pour permettre aux ultramarins d’utiliser leur forfait téléphonique en métropole sans surcoût.

Baco Ali interpellé

Suite à une présumée tentative de vol à la nouvelle boulangerie du village, le boulanger, qui est aussi le frère du chanteur de mgodro s’est bagarré avec un jeune d’une vingtaine d’années, soupçonné de vol. Il serait peut-être blessé des suites de cette rixe.

L’histoire a dégénéré lorsque deux cents personnes très énervées ont débarqué, Baco Ali en tête du cortège, chez la famille du jeune homme afin de lui administrer une correction punitive. Certains d’entre eux étaient armés de shombo, de bâtons et même d’un harpon de pêche.

En face, les deux gendarmes envoyés pour interpeller l’auteur/victime ont été obligés de se retrancher et d’appeler des renforts. Car le groupe ne voulait rien entendre.

Une cinquantaine de gendarmes ont été mobilisés pour maîtriser cette situation très tendue. Ils ont essuyé une pluie de projectiles. Plusieurs véhicules de gendarmerie ont été abimés lors de l’opération, les militaires ont dû utiliser des gaz lacrymogènes pour se libérer et extraire la victime de cet embrasement de rage.

Le calme est revenu vers 20h. Un petit barrage a été érigé par la suite sur la route par les jeunes, mais il a été rapidement dégagé par la gendarmerie.

 

AT

Événement – Élection du Sportif de l’année 2015

Ce titre reviendra au Tsingonien Salimou Ali Minihadji “Soldat”, au Vautour Attoumani Imrane Amdjade “Mavouna”, au Tsimkouriote Ibn-El-Hadj-Ben Daniel “Zovro”, au Jumeau Djadid Ben Dina Kamal ou au Chiconien Fahdédine Madi Ali. L’un d’entre eux succèdera à Mouhamadi Maoulida, le multisportif m’tsapérois.

Comme pour les sept autres catégories, les cinq nominés 2015 de la catégorie “Sportif de l’année” ont été choisis par le jury de l’élection, parmi une liste de présélectionnés. Ils vont maintenant devoir regrouper le plus de votes sur le site www. mayottehebdo.com de la Société mahoraise de presse (Somapresse), l’organisateur de l’événement. Les Mahorais et les internautes ont deux mois pour participer.

Les votes se clôtureront le vendredi 12 février 2016. Ils seront partagés entre celui du public (1/3) et celui du jury (2/3) composé de spécialistes du sport mahorais et de représentants des hautes instances politiques et sportives. Le nom du vainqueur sera dévoilé la semaine suivante, au cours de la cérémonie de remise des trophées.

Cette dernière sera diffusée en direct sur Mayotte 1re télé, radio et Internet. Sur son site, la Somapresse vous propose de découvrir les nominés dans chacune des catégories, à travers une courte présentation, avant d’élire vos sportifs préférés. À noter pour cette 7ème édition l’apparition d’une huitième catégorie : la Mahopolitaine de l’année.

L’organisation a en effet tenu compte des nombreuses révélations d’athlètes féminins mahoraises évoluant à l’extérieur de Mayotte durant les Jeux des îles de l’océan Indien, en août dernier à la Réunion. Les performances des Mahorais à la Réunion font d’ailleurs que ces JIOI 2015 occupent une place importante dans l’élection du Sportif de l’année 2015.

 

I.M

 Votez pour le Sportif de l’année 2015 !

Le plafond de l’allocation rentrée scolaire augmente

C’est une décision de l’État qui va ravir quelques foyers dans l’île. Le plafond de ressources de l’allocation de rentrée scolaire a été fixé à 26 741 € pour la période du1er janvier 2016 au 31 décembre de la même année soit une augmentation de 565 € par rapport à l’année précédente. Et ce montant est majoré de 2674 € par enfant. Une majoration quia elle aussi vu une augmentation de son montant,un peu plus de 50 €. Cela signifie qu’une famille avec un enfant ne doit pas dépasser un revenu annuel de 29 415 € pour bénéficier de cette pension.Le montant de l’allocation quant à lui pour la rentrée 2016/2017 n’est pas encore connu.

Pour la rentrée 2015/2016, il était de 364,45 € pour un enfant scolarisé en primaire (362,63 € en métropole), 384,56 € pour un adolescent au collège (382,64 € en métropole) et 397,88 € pour un lycéen (395,90 € en métropole). L’allocation de rentrée scolaire (ARS) est versée aux familles sous condition de ressources,pour chaque enfant à charge scolarisé et âgé de 6 à 20 ans (né entre le 16 septembre 1995et le 31 janvier 2010 inclus). À la rentrée de septembre dernier, ce ne sont pas moins de38 000 enfants de l’île âgés de 6 à 20 ans qui ont bénéficié de l’ARS.Pour être admissible à cette aide, les parents d’élèves concernés doivent fournir au service allocations familiales de la CSSM une “attestation de scolarité et de situation” dûment complétée pour chacun des enfants concernés.

Cette attestation conditionne également le droit aux Allocations Familiales à partir du mois de septembre2015.Les “attestations de scolarité et de situation” sont a dressées directement aux familles. Elles doivent être complétées par l’établissement scolaire ou par les familles selon la situation de l’enfant(cours par correspondance, maladie, etc…), puis retournées au service des allocations familiales de la CSSM à Kawéni accompagnées des justificatifs réclamés. Pour les enfants scolarisés pour la première fois ou qui ont repris une scolarité régulière, les familles sont invitées à fournir directement le certificat de scolarité au service des allocations familiales de la CSSM à Kawéni ou à contacter ce dernier pour davantage d’informations.

GD

Union des Comores : Telma promet la 4G et la fibre optique dès son installation

L’investissement est à la mesure des projets ambitieux que Telma, le deuxième opérateur de la téléphonie mobile dans le pays, compte effectuer. Dans une conférence de presse tenue lundi quelques heures avant la cérémonie d’attribution définitive de la 2ème licence télécom, Patrick Pisalhamda, président directeur général de Telma, a promis un portefeuille de 50 milliards pour investir dans toute une gamme de projets. “On va venir ici avec la dernière technologie”, a indiqué Patrick Pisalhamda, précisant que l’operateur va démocratiser la téléphonie mobile tout comme il a fait à Madagascar où la société remporte, semble-t-il, un franc succès auprès de ses clients.

“Dès fin 2016, l’objectif est d’assurer une couverture totale du territoire et de la population : services voix, Internet mobile 3G, 4 G et très haut-débit FTTX”, a-t-il dit. Telma mise sur un service de qualité, accessible à tout le monde et axe ses actions sur l’éducation et la santé avec l’introduction de l’éducation et la médecine en ligne.

En ligne de mire de ce consortium, les milliers d’étudiants aussi bien aux Comores qu’à Madagascar, où il est implanté. “Nous misons sur l’excellence et la formation, indique M. Pisalhamda, on nous a assigné la mission de baisser les tarifs”.

Le patron de Telma promet également de “recruter comorien”. Dans son intervention, le PDG de Telma a dit tendre la main à Comores Télécom, son concurrent direct, et tente en même temps d’apaiser les craintes des agents de l’opérateur comorien. “Nous serons un concurrent acharné sur le marché, mais coopérons en ce qui concerne les infrastructures”, a-t-il fait savoir. M. Pisalhamda rassure que son consortium n’est pas là pour écraser Comores Télécom : “Aux Comores, on va créer des services qui n’existent pas”. Telma mise sur une cohabitation de bon voisinage surtout pour les installations des Comores. À noter que la cérémonie d’attribution définitive de la licence s’est déroulée hier. Le gouvernement a réceptionné le chèque de 7 milliards 10 millions fc, comme prévu dans le contrat.

 

Source: HZK-Presse

La commune de M’tsangamouji signe son contrat de ville

“Ces contrats impulsent la dynamique nécessaire au département en matière de cohésion sociale et de rénovation urbaine”, rappelle la préfecture. Elle accompagne aussi la dynamique engagée dans le cadre de la départementalisation, de la mise en place de la région ultrapériphérique, de la signature des documents contractuels CPER et Mayotte 2025 qui “mobilisent tous les acteurs du territoire pour construire ensemble le développement et l’avenir de notre jeune département”.

Fonds européens : Plus de 22 millions d’euros pour 31 projets mahorais

Ce sont plus de 22 millions d’euros de fonds européens qui ont été attribués au bénéfice des 31 projets examinés explique la préfecture.

“ Le soutien de l’IE J pour l’accompagnement individualisé des jeunes mahorais Pour l’IEJ, avec le dossier de la Mission locale pour un montant de 92 000 euros, des jeunes demandeurs d’emplois bénéficieront d’un accompagnement individualisé vers l’emploi. L’action de l’IEJ sur le territoire bénéficie à présent à 3614 jeunes mahorais.

Le FEDER au bénéfice du nouvel hôpital de Petite-Terre

Ce sont 17,3 millions d’euros qui financeront le projet de l’hôpital de Petite-Terre dans sa construction et sa mise en oeuvre.

Structuration des filières et renforcement des capacités de production grâce au FEADER Concernant le FEADER, une vingtaine de projets a été programmée pour un montant total de 3,6 millions d’euros d’aides publiques. Il s’agit pour une part de projets pluriannuels visant à la structuration des filières agricoles et au transfert d’innovation en agriculture et d’autre part, du soutien direct aux exploitations eu par des dotations aux petites exploitations pour de l’investissement en matériels ou infrastructures afin d’améliorer les capacités et conditions de production des agriculteurs mahorais. Le FSE en faveur de la formation des salariés et de la réussite étudiante : 3 actions

Depuis le début de la programmation, plus de 34 M € ont été attribués par le CRUP

Le projet du Centre Universitaire de Dembéni (CUFR) bénéficiera de 36 000 euros pour une initiative visant l’accompagnement des jeunes étudiants mahorais inscrits en première année d’étude supérieure. Deux dossiers portés par OPCALIA pour les structurations des filières professionnelles et la lutte contre l’illettrisme des salariés d’un montant total de 515 000 euros seront à développer. Enfin, 500 000 euros de FSE seront en faveur de chantiers d’insertion portés par l’association Pep’s.

Aussi, depuis le début de la programmation et en cette fin d’année 2015, plus de 34 millions d’euros ont été attribués par le comité régional unique de programmation (CRUP ) sur les fonds européens pour 68 opérations. L’Europe, par ses fonds, est totalement engagée à Mayotte.”

 

En savoir plus

La liste des dossiers ainsi que les décisions du comité sont consultables sur le site de la Préfecture (Rubrique L’Europe / Mise en oeuvre / Comité Régional Unique de Programmation).

https://www.mayotte.pref.gouv.fr rubrique “Politiques Publiques – L’EUROPE”

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Préfecture de Mayotte – SGAR

BP 676

97600 Mamoudzou

Ivre, le député mabawa arrêté au volant de sa voiture

Mardi vers minuit, les forces de l’ordre ont été alertées par des automobilistes qui ont signalé un véhicule arrêté sur la rocade de la commune de Mamoudzou (chef-lieu de Mayotte) avec ses feux de détresse allumés. Le conducteur, le député de la 1re circonscription de l’île, était dans l’incapacité de souffler dans l’éthylomètre et tenait des propos décousus. Il a été placé en garde à vue le temps de reprendre ses esprits et dans l’attente d’analyses sanguines. Selon cette même source, ces analyses ont révélé que le député avait 2,09 grammes d’alcool dans le sang. Il devrait être libéré mercredi dans la journée et convoqué devant le tribunal correctionnel fin janvier. C’est la deuxième fois cette année que Boinali Saïd est poursuivi pour conduite en état d’ivresse : en octobre 2015, il avait déjà été interpellé par les forces de l’ordre pour des faits similaires. Une ordonnance pénale est en cours pour cette première infraction.

 

Source : AFP

Chihab’ lynché à Kawéni

Alors qu’il circulait à Kawéni le long de la zone industrielle et commerciale à bord d’un véhicule, il a heurté, sans le vouloir, un jeune homme. Selon ses dires, il aurait accéléré après avoir été menacé par un groupe de jeunes, c’est là qu’il aurait heurté un adolescent.

Descendu de son véhicule pour constater l’état du jeune homme, il a été pris à partie par une “dizaine” de jeunes excités. Selon lui, il s’agirait de mineurs ou de jeunes majeurs. Ces derniers l’ont lynché lui lançant des pierres et le frappant à coups de bâtons. Un jeune qui a tenté de s’interposer a lui aussi été blessé par un projectile. Les secours ont emmené le conseiller général au centre hospitalier, avec une blessure au crâne et la chemise ensanglantée, tandis que le jeune renversé, qui ne présentait aucun traumatisme a été laissé sur place.

D’après des témoins venus le voir à l’hôpital, les blessures de Chihab’ ne présentaient pas de gravité, néanmoins son visage présente plusieurs balafres et on lui a posé une minerve. Un autre incident de même nature a été signalé il y a quelques jours à Majicavo Koropa où un conducteur a failli être lynché par la foule après avoir renversé un scootériste.

Sur Internet, l’information a rapidement circulé. Une information relayée par l’ancien président du conseil général, Daniel Zaïdani. Celui-ci, qui est politiquement proche du conseiller au sein de l’hémicycle départemental, a exprimé son indignation face à cet “acte de violence”.

“Je condamne fermement un tel déchainement de violence, quelle que soit l’origine du contentieux”, a déclaré Daniel Zaïdani. Selon lui, on est désormais amené à se poser des questions lorsqu’un accident se produit sur la voie publique : si je renverse une personne sur la voie publique à Kawéni, dois-je m’arrêter ?”

En effet, face à cet inquiétant phénomène, le délit de fuite est-il préférable dans ce genre de situation ? Certains ont opté pour une autre solution : poursuivre sa route et signaler l’accident une fois qu’on s’estime hors de danger.

 

A.T.

La première croisière de la saison arrive

 

“ Mayotte aura le plaisir d’accueillir le “MV SI LVER CLOUD” avec ses 200 passagers à bord (hors équipage), ce jeudi 27 décembre 2015 à 8h, pour reprendre la navigation le jour même à 18h. Avec un départ de Mombasa, avec des escales à Zanzibar, Dar es Salam, le MV SILVER CLOUD s’arrêtera une journée à Mayotte et quittera l’île pour rejoindre Nosy be, Maputo, et Richard Bay.

À la descente de leur bateau de très grand luxe de la compagnie SILVERSEA, ces passagers de diverses nationalités (61 américains, 21 italiens, 19 allemands, 18 anglais, 12 canadiens, 11 autrichiens…) auront le loisir de découvrir les charmes de Mayotte.

Le MV SILVER CLOUD est un des bateaux de croisières, d’une catégorie 5 étoiles. C’est un navire très distingué qui propose de très étonnantes escales à ses passagers : autour 50 ports dans 30 pays, du Port Lauderdale aux USA , à la Polynésie française… en sélectionnant des lieux atypiques, faisant découvrir entre autres des orangs-outans de Bornéo, des Bouddhas de Borobudur, du Vietnam et des grandes villes de l’Asie, des côtes Est et ouest de l’Afrique, l’Ocean Indien, de la Nouvelle-Zélande à l’Australie… Et à travers ses escales dans l’océan Indien, la compagnie SILVERSEA programme pour sa clientèle plusieurs journées de visites à Mayotte pour la saison 2015/2016.

Afin d’accueillir dans les meilleures conditions les croisiéristes, le CDT Mayotte et ses partenaires du Club Croisières vont déployer leur dispositif d’accueil déjà bien rodé des saisons précédentes.

Les arrivées se feront sur le ponton des croisiéristes de Mamoudzou (front de mer, derrière le marché de Mamoudzou) fleuri et décoré aux couleurs de Mayotte pour l’occasion et par des chants et danses folkloriques mahoraises.

Le CDTM en partenariat avec certains de ses artisans mettra en place une exposition de produits artisanaux, pour un accueil spécifique dans le Hall du Comité Départemental du Tourisme. De nombreuses excursions encadrées par les professionnels locaux sont prévues à l’intérieur de l’île avec des circuits dans le Grand Sud, en Petite Terre, et des sorties lagons seront proposées pour les croisiéristes afin qu’ils aient un bel aperçu des richesses de Mayotte. Les 17 communes de Mayotte ont été prévenues des arrivées des croisiéristes, vu que certains sites touristiques de leurs agglomérations sont vivement recommandés dans les guides touristiques de Mayotte.

Les partenaires du Club Croisières, et principalement la police nationale et la police municipale, seront présentes de manière discrète et dissuasive sur Mamoudzou en déployant leur dispositif de sécurité et de surveillance, et ainsi donner envie à ces touristes d’un jour de revenir découvrir les atouts incontestables de notre destination.

D’autres partenaires comme les Taxis Touristiques homologués de l’ile feront également le nécessaire pour répondre à toute demande émanent des croisiéristes qui souhaiteront découvrir l’ile, à la journée ou à la demi-journée.”D’autres partenaires comme les Taxis Touristiques homologués de l’ile feront également le nécessaire pour répondre à toute demande émanent des croisiéristes qui souhaiteront découvrir l’ile, à la journée ou à la demi-journée.”

Le bureau de La Poste à Passamaïnty reste fermé

Après le braquage samedi dernier, l’agence de La Poste à Passamaïnty reste fermée jusqu’à nouvel ordre, l’enquête étant en cours. Le centre de tri à Kawéni était lui aussi fermé hier à la suite d’un droit de retrait exercé par certains salariés “pour témoigner de leur soutien aux collègues témoins du braquage de samedi dernier et encore sous le choc”, expliquait la direction de La Poste Mayotte.

Les pêcheurs de Mayotte toujours détenus aux Seychelles

Les pêcheurs interpellés il y a plusieurs jours au large du site d’Aldabra classé au patrimoine mondial de l’Unesco vont devoir encore s’armer de patience. La détention des 19 marins aux Seychelles a été prolongée vendredi dernier, par le juge. Visiblement en infraction selon la loi seychelloise, les barques immatriculées à Mayotte ont été prises la main dans le sac par les autorités de Mahé. Parmi les délinquants présumés, deux sont de nationalité française, les 17 autres sont Comoriens résidant à Mayotte avec un titre de séjour. 5 armateurs ont été identifiés selon le syndicat maritime des pêcheurs professionnels mahorais. Ils sont actuellement dans l’île au lagon et pourraient faire l’objet des principales poursuites dans cette affaire. “Il faut dissocier les responsabilités des marins qui exécutent les ordres des armateurs et/ou capitaines qui les donnent”, rappelle Régis Masséaux président du syndicat.

“Il n’y aura pas de cadeau”

Pour le moment, l’organisme représentatif des professionnels du secteur dans l’île au lagon s’assure que les marins retenus aux Seychelles soient bien traités dans le respect des droits de l’homme. “Nous avons une personne sur place Albert Napier, représentant de l’Apostolat de la mer, qui est au contact des pêcheurs pour s’informer de leurs conditions de détention”, explique Régis Masséaux.

Quant aux armateurs, il y aurait peu de chance par rapport au niveau de l’infraction qu’il soit extradé à en croire le président du syndicat des pêcheurs mahorais. Mais selon Virginie Lagarde de l’association des propriétaires de bateaux de pêche aux Seychelles, “il est certain qu’il n’y aura pas de cadeau”, expliquait-elle dans un courrier adressé au syndicat mahorais. Mais pour le moment, il est impossible de savoir qu’elles sont les sanctions encourues par les fautifs, la peine étant conditionnée en partie par le volume de la prise.

À cela, s’ajoute le risque que des associations environnementales et patrimoniales se mêlent à l’affaire puisque le délit a été commis dans une aire maritime protégée classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Il sera donc difficile pour les responsables de se cacher derrière l’excuse d’une erreur d’appréciation ou d’une méconnaissance de la réglementation internationale. De plus, les Seychelles ont signé des accords de pêche avec l’Union européenne. Selon le directeur du syndicat des pêcheurs mahorais, l’UE peut très bien demander des comptes à la France dans cette affaire si elle le souhaite. “Des fautes ont été commises, il va falloir que les donneurs d’ordre dans cette affaire les assument”, dénonce Régis Masséaux avant d’ajouter, “il faut rappeler que le syndicat des pêcheurs de Mayotte ne porte pas la responsabilité des cinq armateurs mis en cause dans cette affaire. On n’est pas tous des voyous. Tous les pêcheurs ne travaillent pas comme cela”.

 

GD

Le fonds européen pour la pêche profitera bientôt aux pêcheurs et aquaculteurs mahorais

À Mayotte, les 3 millions d’euros attribués dans le cadre du FEAMP seront particulièrement concentrés sur le secteur de l’aquaculture, dont les investissements productifs attireront 30 % des financements (contre 15 % en moyenne dans les autres régions françaises). Dans le détail, le territoire mahorais recevra 500 000 euros pour l’aide à la création d’entreprise pour les jeunes pêcheurs, 85 000 euros pour l’efficacité énergétique et l’atténuation du changement climatique (c’est à dire pour la motorisation des embarcations), 610 000 euros pour le port de pêche, les sites de débarquements, halles de criée et abris, 850 000 euros pour les investissements productifs en aquaculture, 240 000 euros pour les mesures de commercialisation, afin de promouvoir la qualité des produits, 260 000 euros pour les mesures de traçabilité des produits, 500 000 euros pour la filière de transformation des produits de la pêche et de l’aquaculture.

Par ailleurs, 86 millions d’euros seront attribués aux département d’Outremer par le biais du régime de compensation des surcoûts dans les RUP . Ce régime vise à compenser les surcoûts que subissent les opérateurs des RUP lors de la pêche, de l’élevage, de la transformation et de l’écoulement de certains produits de la pêche et de l’aquaculture. Cette enveloppe n’a pas encore été répartie entre les différents DOM, mais un plan de compensation des surcoûts à Mayotte a déjà été élaboré avec comme enjeu principal la consolidation des entreprises de la pêche et de l’aquaculture ainsi que l’amélioration de la structuration interprofessionnelle du secteur.

 

Source : Euros/Agency

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