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Un atelier d’information sur les risques naturels à Mayotte réunit plusieurs associations

Un atelier d’information sur les risques naturels à Mayotte réunit plusieurs associations
le Réseau EEDD 976 a organisé une matinée d’information à Barakani pour sensibiliser les acteurs locaux et les associations aux risques majeurs à Mayotte afin d’améliorer la prévention et la diffusion de l’information sur ces dangers.

Sept mois après le cyclone Chido, Mayotte organise un atelier pour mieux préparer ses habitants aux risques naturels. Le 3 juillet, le Réseau Éducation à l’Environnement et au Développement Durable 976 a réuni acteurs associatifs et experts à Barakani (Ouangani) dans le cadre du programme COREOM. Cyclones, séismes, inondations, submersions et glissements de terrain : autant de menaces toujours présentes.

Le 3 juillet, le Réseau Éducation à l’Environnement et au Développement Durable 976 a réuni acteurs associatifs et experts à Barakani (Ouangani) dans le cadre du programme COREOM. Cyclones, séismes, inondations, submersions et glissements de terrain : autant de menaces toujours présentes.

Ce mercredi 3 juillet, le Réseau Éducation à l’Environnement et au Développement Durable 976 (Réseau EEDD 976) a organisé, dans ses locaux de Barakani (Ouangani), un atelier consacré à l’information sur les risques naturels. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme COREOM, un appel à projets dédié aux organisations de la société civile. Son acronyme signifie « COopérations RÉgionales Outre-Mers ». Le programme est financé par l’Agence française de développement (AFD) et la Fondation de France, et porté au niveau national par l’ONG La Guilde. Il vise à renforcer la prévention et la gestion des risques naturels dans les territoires ultramarins.

L’atelier a réuni plusieurs acteurs associatifs locaux, notamment Mlezi Maoré, Likoli Dago et le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement. Les échanges ont porté sur les risques spécifiques au territoire mahorais : séismes, inondations, submersions marines et glissements de terrain.

Les participants ont évoqué les outils existants pour mieux comprendre ces phénomènes, ainsi que les dispositifs réglementaires destinés à mieux informer le public. Invité à prendre la parole, Matthieu Le Duff, maître de conférences à l’Université de Mayotte, a rappelé les enjeux liés à l’évolution du territoire, soumis à une exposition croissante aux aléas naturels : « La reconstruction prendra des années. Les annonces du gouvernement sont politiques, mais sur le terrain, il faut une vision de long terme. » Il a également souligné la nécessité d’intégrer les effets du changement climatique dans tous les projets de développement.

Des outils encore peu appliqués à l’échelle local

Le Document Départemental des Risques Majeurs, (DDRM) rédigé en 2010 par les services de la préfecture, recense les principaux risques affectant le territoire. Ce document doit cependant être renouvelé tous les cinq ans ce qui n’est plus le cas.

Chaque commune est censée décliner ce document au niveau local, via un Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM). Toutefois, peu de communes à Mayotte disposent aujourd’hui d’un DICRIM opérationnel. Selon les informations présentées lors de l’atelier, la commune de Dembéni serait actuellement en cours d’élaboration de son document.

Certaines intercommunalités, telles que la Communauté de Communes du Centre-Ouest ou la Communauté d’Agglomération du Grand Nord de Mayotte, commencent à intégrer les risques naturels dans leurs documents de planification. Des financements existent, mais leur mobilisation dépend des capacités administratives des structures locales.

Comores : de nouveaux accords de l’Agence Française de Développement pour l’éducation et la jeunesse

Comores : de nouveaux accords de l’Agence Française de Développement pour l’éducation et la jeunesse
L’Agence Française de Développement a signé de nouvelles conventions de financements avec les Comores qui serviront, entre autres, à accompagner la réhabilitation d’établissements scolaires.

L’Agence Française de Développement a signé de nouvelles conventions de financements qui serviront à accompagner la réhabilitation des établissements scolaires, le secteur sportif et enfin la création demplois auprès des jeunes, de plus en plus touchés par un chômage criant aux Comores.  Le montant global des financements s’élève à près de 14,2 millions deuros, soit près de 7 milliards francs comoriens.

Le gouvernement comorien, à travers le ministère des finances et la France, via l’Agence Française de Développement (AFD), par le biais de l’ambassade de France aux Comores, ont signé, le jeudi 26 juin trois accords de financement visant à soutenir trois secteurs, à savoir l’éducation, la jeunesse et l’emploi. Du coté comorien, c’est le ministre, Ibrahim Abdourazak, qui a paraphé l’accord avec l’ambassadeur, Sylvain Riquier, en présence du directeur de l’AFD, Guy Nicolas. Ces montants, 14,2 millions d’euros, soit près de 7 milliards francs comoriens, seront injectés dans trois secteurs : l’éducation, l’emploi et le développement de la jeunesse comorienne. « Nous avons la chance de signer aujourdhui trois accords de financement qui concernent l’éducation, la jeunesse et la création d’emplois. Ceci rentre dans le cadre de la coopération bilatérale entre notre pays et avec la France afin d’offrir à nos enfants des formations adéquates et des lieux d’apprentissage sains. Tous ces programmes rentrent dans le plan Comores émergentes qui met l’accent sur le capital humain, une mission qui…

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Un poste de secours inauguré le 4 juillet sur la plage de Sakouli

Un poste de secours inauguré le 4 juillet sur la plage de Sakouli

La Communauté de Communes du Sud (CCSud) annonce l’inauguration officielle d’un nouveau poste de secours à Sakouli le 4 juillet 2025. Ce projet vise à sécuriser l’une des plages les plus fréquentées de Mayotte, jusqu’alors dépourvue d’infrastructures de surveillance ou de premiers secours.

Le dispositif comprendra un poste de maître-nageur sauveteur, un bloc sanitaire de quatre cabines (dont une accessible aux personnes à mobilité réduite), ainsi que l’aménagement des abords : voirie, signalétique, aires de jeux, farés et zones de pique-nique. Un Plan d’Organisation de la Surveillance et des Secours (POSS) sera également mis en place en coordination avec le SDIS et la préfecture.

Ce nouvel équipement s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation et d’assainissement des sites littoraux du sud de Mayotte, avec pour objectif d’améliorer le cadre de vie, l’accueil touristique et le développement des activités nautiques encadrées.

Rue Matoury fermée temporairement pour travaux à Petite-Terre

Rue Matoury fermée temporairement pour travaux à Petite-Terre

La rue Matoury sera fermée à la circulation du 7 au 27 juillet 2025, de 7h à 17h, dans le cadre du chantier de désenclavement du quartier de la Vigie. Ces travaux s’inscrivent dans le programme national de renouvellement urbain (NPNRU) et concernent la portion connectée au boulevard Marcel Henry. En raison de l’étroitesse de la voie, aucun accès ne pourra être maintenu. La Communauté de Communes de Petite-Terre recherche des solutions alternatives pour limiter les désagréments.

Le film mahorais « Haraka Haraka » sélectionné à Accra

Le film mahorais "Haraka Haraka" sélectionné à Accra

Après avoir accompagné la célèbre course de pneus mahoraise, le court-métrage documentaire Haraka Haraka, réalisé par Germain Le Carpentier et produit par Daniel Chebani Chamssoudine (Fundi), poursuit sa route en festival. Il a été sélectionné en compétition officielle à la 7ᵉ édition de l’Accra Indie Film Fest, qui se tiendra du 4 au 9 août 2025 dans la capitale du Ghana, haut lieu du cinéma et de la culture urbaine ouest-africaine.

Des individus à l’origine d’un enlèvement, séquestration et extorsion placés en détention

Des individus à l’origine d’un enlèvement, séquestration et extorsion placés en détention

Le 10 décembre 2024 vers 2 heures du matin sur Petite-Terre, un jeune homme est menacé par 4 individus armés de machette. « Ils le séquestrent dans son véhicule et lobligent à retirer plusieurs centaines deuros dans plusieurs distributeurs automatiques de billets », indique la Gendarmerie.

Vers 4 heures, au cours de leurs déplacements, les malfaiteurs sont décelés par une patrouille de gendarmerie avisée des faits. Les militaires sont la cible de nombreux jets de pierres de la part des individus, qui parviennent à prendre la fuite.

Une enquête est immédiatement ouverte.

Un téléphone appartenant à l’un des mis en cause est découvert dans le véhicule de la victime. Interpellé, l’individu est placé en garde-à-vue. À l’issue, il est placé en détention provisoire.

Les investigations menées par les gendarmes de la Section de Recherches de Mamoudzou, appuyés par ceux de la Brigade de Recherches de Koungou et de la brigade de Pamandzi permettent d’identifier les complices. La semaine dernière, les 3 coauteurs sont interpellés. Ils sont également placés en détention provisoire.

Le projet de loi Mayotte largement adopté à l’Assemblée nationale

Le projet de loi Mayotte largement adopté à l'Assemblée nationale

Après son adoption par le Sénat en mai, le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte a été largement adopté par l’Assemblée nationale ce mardi 1er juillet. Les députés l’ont adopté avec 367 voix pour et 109 contre, après une semaine d’examen et l’adoption de différents amendements, dont celui supprimant l’article 19 sur les expropriations et celui prévoyant la fin du titre de séjour territorialisé en 2030. Les groupes LFI et écologistes ont voté contre. La prochaine étape est désormais la commission mixte paritaire (CMP), prévue la semaine prochaine, où députés et sénateurs tenteront de s’accorder sur une version commune du texte.

Mayotte plongée dans le noir toute la journée de mardi

Mayotte plongée dans le noir toute la journée de mardi
La plupart des secteurs de l’île se sont réveillés sans électricité ce mardi matin.

Une panne d’électricité a touché une grande partie du territoire depuis mardi matin. Le courant est revenu pas à pas sur le territoire, mais dans l’après-midi, une grande partie des foyer restait déconnectée.

Des coupures électriques ont eu lieu dans une grande partie du département dès 5h50 ce mardi, à cause d’ « un défaut sur une partie des réseaux », selon la préfecture. La panne a été identifiée par les équipes d’Électricité de Mayotte (EDM) qui ont travaillé à redémarrer les générateurs relais sur le territoire. Le courant a pu être rétabli dans un premier temps sur Petite-Terre et Mamoudzou, mais l’alimentation sur le reste du territoire devait être remise en service progressivement. À 20h, le courant a pu être rétabli pour deux tiers des clients d’EDM, mais certaines zones peuvent connaître des retours temporaires de courant, le temps que l’ensemble du système soit complètement rétabli.

Cet incident a impacté les infrastructures de production et de stockage d’eau, qui ont redémarrer progressivement, mais engendré du retard dans le remplissage des réservoirs. L’eau est donc restée coupée sauf pour les abonnés prioritaires. En début de soirée, la SMAE indiquait qu’elle était en train d’être rétablie selon les secteurs des tours d’eau. Les villages où l’eau devaient normalement être ouverte et pour lesquels il n’a pas été possible de rétablir la distribution sont :  Tzoundzou II (en partie), Ironi Bé, Tsararano, Bandrélé (en partie), Chembenyumba, Mliha, Acoua Marvatou, Koungou, Labattoir-Badamiers.

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Le prochain recensement de la population débutera le 27 novembre prochain à Mayotte

Le prochain recensement de la population débutera le 27 novembre prochain à Mayotte

Chido ayant « redistribué les cartes », lEtat a décidé de procéder à un nouveau recensement total de la population mahoraise du 27 novembre 2025 au 10 janvier 2026. Afin de préparer cette opération, le préfet, les élus du territoire ainsi que lInstitut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) ont organisé une conférence de presse ce mardi afin de détailler les méthodes utilisées.  

A Mayotte, la question du chiffre réel de la population est sujet à polémiques depuis de nombreuses années. Nombreuses sont les personnes « sceptiques » vis-à-vis du chiffre de 321.000 personnes au 1er janvier 2024 estimé par l’INSEE sur la base du dernier recensement exhaustif mené en 2017 et des enquêtes annuelles réalisées « par îlots de 1/5ème » depuis 2021. C’est en 2025 que le dernier « 5ème » du territoire aurait dû être comptabilisé afin d’avoir enfin un recensement complet de la population de l’île réalisé sur 5 ans. Problème : le cyclone Chido est venu chambouler toute cette belle organisation, provoquant moults mouvements imprévus de population. L’Etat a donc décidé de « rebattre les cartes » en procédant à un nouveau recensement exhaustif de la population en 2025. Un travail de cartographie des bâtis du territoire, réalisé par l’INSEE, est déjà en cours depuis avril 2025 et se poursuivra jusqu’au mois d’août. Le recensement à proprement parler se déroulera quant à lui du 27 novembre 2025 au 10 janvier 2026.

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Une convention pour créer une épicerie solidaire à destination des étudiants

Une convention pour créer une épicerie solidaire à destination des étudiants
La préfiguration d’une épicerie solidaire, une initiative née après les distributions alimentaires organisées en urgence par l’AEJM au lendemain du cyclone.

À Mamoudzou, mardi 1er juillet, une convention a été signée entre lAEJM et la Fédération Solidarité Communautés de locéan Indien de lOuest pour permettre de mettre en place épicerie solidaire. 

Ce mardi, au sein de l’hémicycle Younoussa Bamana du Conseil départemental, l’Association des étudiants et jeunes de Mayotte (AEJM) a signé une convention de partenariat avec la Fédération Solidarité Communautés de l’Océan Indien de l’Ouest.

Cette convention permettra notamment à l’AEJM de mettre en place une épicerie solidaire. Destinée aux étudiants et apprentis de Mayotte, cette initiative vise à répondre à la précarité aggravée après le cyclone, en facilitant l’accès à l’alimentation et à un accompagnement social adapté. « Cest un public qui vit dans la précarité en temps normal. Le statut de jeune ou d’étudiant noffre aucun avantage sur notre territoire. Il ny a pas de carte étudiante, ni doffre de transport. Le cyclone est simplement venu aggraver la situation », rappelait Mélissa Keisler, chargée de développement au sein de l’association, à Flash Infos lors d’une distribution alimentaire en mars dernier.

Une convention pour créer une épicerie solidaire à destination des étudiants
Nicolas Rousseau est volontaire en service civique à l’AEJM, engagé dans le développement du projet d’épicerie solidaire.

Ce mardi, Nicolas Rousseau, volontaire en service civique au sein de l’association, explique que le projet d’épicerie solidaire part d’un constat simple : les étudiants et apprentis ne sont pas concernés par les dispositifs d’épiceries existants sur l’île, souvent par manque d’information ou d’accessibilité. Cette convention vise à permettre aux assistantes sociales du Centre Régional des Œuvres Universitaires (CROUS) ou encore des Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) d’orienter les étudiants vers l’AEJM selon une fiche de critères définis. L’inauguration de l’épicerie est prévue en septembre. Fin août, des camions sont également attendus pour assurer l’acheminement des colis alimentaires et permettre des entretiens individualisés, dans une logique d’insertion sociale renforcée.

Un projet à plus de 200 000 euros

Le coût du projet est estimé à 220.864 euros. La Fondation de France en est le principal contributeur avec 95.000 euros. La Région de La Réunion soutient le projet à hauteur de 33.000 euros. « Lidée est que face à une problématique de précarité, il faut des actions adaptées aux besoins et à la composition familiale », précise Bibi Anli Fatima, présidente de la Fédération Solidarité Communautés de l’océan Indien de l’Ouest (FSCOIO). Le Conseil départemental soutient également l’initiative, en apportant un appui partenarial et logistique. Un pas important pour une meilleure prise en compte des étudiants mahorais.

Une grande partie de l’île reste coupée de l’électricité, de l’eau et du réseau à la mi-journée

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Une panne d’électricité touche une grande partie du territoire depuis ce matin. À la mi-journée, le courant revient pas à pas sur l’île, mais l’accès à l’électricité, l’eau et au réseau reste difficile.

Des coupures électriques sont en cours dans une grande partie du département depuis 5h50 ce mardi, à cause d’ « un défaut sur une partie des réseaux », selon la préfecture. La panne a été identifiée par les équipes d’Électricité de Mayotte (EDM) qui travaillent à redémarrer les générateurs relais sur le territoire. Le courant a pu être rétabli dans un premier temps sur Petite-Terre et Mamoudzou, mais l’alimentation sur le reste du territoire sera remise en service progressivement.

À 12h30, le courant a pu être rétabli pour 65% des clients d’EDM, mais le rétablissement se poursuit au Sud, au Centre et au Nord.

Cet incident a impacté les infrastructures de production et de stockage d’eau, qui redémarrent progressivement, mais engendre du retard dans le remplissage des réservoirs. L’eau reste donc coupée sauf pour les abonnés prioritaires.

Cela a aussi affecté les réseaux de communication. Pour l’ensemble des opérateurs, le réseau est encore en cours de rétablissement en milieu de journée sur la plupart des zones de l’île.

En lien avec le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), les services de l’État commencé un suivi des personnes vulnérables dans les communes pour s’assurer que leur santé n’est pas mise en danger par cette panne. Plusieurs établissements scolaires ont été évacués.

Des fragilités pointées du doigt

Cet incident survient dans un contexte de grève des agents d’EDM depuis maintenant plusieurs semaines. Pointé du doigt par plusieurs internautes, les grévistes démentent toute responsabilité dans cette coupure. « On n’a rien à voir avec la coupure », insiste Salim Nahouda, délégué syndical de la CGT-MA. « Cette panne est due à des fragilités qu’on signale depuis des années », poursuit-il, confiant également que l’incident aurait été provoqué par la manoeuvre d’un technicien non habilité, les effectifs étant en grève. Un contexte qui joue aussi sur le rétablissement du réseau, les agents pouvant réparer la panne étant en grève, selon le syndicaliste.

LADOM annonce sa mobilisation pour la campagne mobilité étudiants 2024

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À moins d’une semaine des résultats du baccalauréat, LADOM informe qu’elle est pleinement mobilisée pour gérer le flux important de demandes liées au Passeport mobilité études. Ce dispositif permet chaque année à plusieurs milliers d’étudiants ultramarins post-bac de bénéficier d’une prise en charge intégrale de leur billet d’avion aller-retour entre leur territoire d’origine et leur lieu d’études.
Depuis fin 2023, les néo-bacheliers bénéficient d’un second aller-retour la première année, utilisable pour un stage ou pendant les vacances scolaires.
En 2024, le Passeport mobilité études a accompagné 11.388 étudiants, soit une hausse par rapport aux 10.018 bénéficiaires en 2023, pour un total de 22.094 trajets et un budget de 18,6 millions d’euros. LADOM précise que ce dispositif s’ajoute à trois autres dispositifs dédiés aux étudiants : le Passeport mobilité en stage professionnel, Cadres d’avenir et Oraux de concours.
Pour s’assurer que tous les jeunes éligibles soient informés, LADOM a lancé une campagne de communication plurimédia.

Le sénateur Saïd Omar Oili signale un retard dans la transmission du bilan 2024 sur l’immigration à Mayotte

Le sénateur Saïd Omar Oili signale un retard dans la transmission du bilan 2024 sur l’immigration à Mayotte

Dans un communiqué daté du 30 juin 2025, le sénateur de Mayotte Saïd Omar Oili indique avoir reçu le 19 mars 2025 le bilan 2024 des opérations de lutte contre l’immigration clandestine. Il précise avoir adressé une première demande au préfet le 18 mars, après avoir constaté l’absence de publication officielle en début d’année, comme cela était habituellement le cas les années précédentes.
Le document transmis fait état d’une baisse de 21 % des reconduites à la frontière et de 25 % des interceptions en mer par rapport à l’année 2023. Ces chiffres interviennent après plusieurs annonces du ministère de l’Intérieur en 2024, dont le lancement des opérations « Place Nette » et la mise en place d’un dispositif présenté comme un « rideau de fer ».
L’élu ajoute que ce bilan a été transmis au lendemain de la clôture des débats parlementaires sur le projet de loi pour la refondation de Mayotte. Il réaffirme également la position des élus mahorais en faveur de la fin des cartes de séjour territorialisées.

Le réseau Lahiki rejoint “Cadres d’avenir”

Le réseau Lahiki rejoint “Cadres d’avenir”

Pour la rentrée 2025-2026, le réseau Lahiki intègre le dispositif « Cadres d’avenir pour Mayotte », volet préparation à la mobilité. Objectif : former les futurs cadres mahorais dans des filières d’excellence avant leur retour à Mayotte. Le programme recrute actuellement sa promotion 2025-2026. Jeunes bacheliers, étudiants ou professionnels souhaitant reprendre leurs études peuvent candidater jusqu’au 1er juillet.

Le réseau Lahiki rejoint “Cadres d’avenir”

Les habitudes de baignade et d’exposition au soleil inquiètent l’ARS

Selon un rapport de l’ARS Mayotte, deux habitants sur cinq fréquentent différents lieux de baignade. La mer est le site le plus prisé, avec 36 % des Mahorais s’y rendant au moins une fois par an. En seconde position, on retrouve les rivières, ravines et embouchures. Les retenues collinaires, bien que marginales (0,7 %, soit environ 3 250 personnes), sont aussi utilisées, malgré des risques sanitaires accrus.
Les choix varient selon le niveau de diplôme : les plus diplômés privilégient la mer, tandis que les moins diplômés se tournent davantage vers les rivières ou les mangroves. Les baignades dans les retenues collinaires et caniveaux sont associées à un nombre plus élevé de problèmes cutanés.
Face à ces constats, l’ARS recommande un renforcement de la prévention auprès des populations les plus exposées. Par ailleurs, six habitants sur dix s’exposent au soleil par obligation, et près de deux sur dix déclarent subir au moins trois coups de soleil par an. La principale méthode de protection reste le fait de rester à l’ombre.

Les habitudes de baignade et d’exposition au soleil inquiètent l’ARS

Ouverture des ventes de cartes de transport scolaire halO’ à partir du 1er juillet

Ouverture des ventes de cartes de transport scolaire halO’ à partir du 1er juillet

Le réseau halO’ informe que la vente des cartes de transport scolaire pour l’année 2025-2026 débutera le mardi 1er juillet. Six points de vente fixes sont disponibles à Dzoumogné, Kawéni, Dembéni, Ouangani, Chirongui, ainsi qu’un point mobile, le Douka Mobile halO’, qui circulera dans les villages. Les horaires varient selon les sites.
L’achat peut également se faire en ligne sur le site halo.yt, rubrique « inscription en ligne », avec un traitement prioritaire à la récupération de la carte.
Le tarif annuel est fixé à 50 euros. Pour plus d’informations, les usagers peuvent consulter le site internet, les réseaux sociaux halO’ Mayotte, ou contacter le service client au 0269 666 360.

Une bouffée d’oxygène pour les petites entreprises du BTP à Mayotte

Une bouffée d'oxygène pour les petites entreprises du BTP à Mayotte
Remise officielle d'un chèque officiel de 23.000 euros au président de la CMA Mayotte par le réseau CAPEB national.

Alors que les artisans mahorais du BTP dénoncent le manque de soutien public après le cyclone Chido, une cagnotte lancée à l’échelle nationale par la CAPEB, a permis de récolter 23.000 euros remis à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Mayotte.

Un chèque de 23.000 euros a été remis au président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA). Il résulte d’une cagnotte lancée à l’échelle nationale. Les petites entreprises mahoraises du BTP, objet d’une attestation particulière du réseau national de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB), vont pouvoir en bénéficier. Un grand nombre d’entre elles se plaignent de n’avoir pas vu « la couleur des aides financières publiques » sensées faciliter une relance de leurs activités après le passage du cyclone Chido.

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Faire reconnaître le handicap en entreprise, une nécessité pour l’Agefiph

Faire reconnaître le handicap en entreprise, une nécessité pour l’Agefiph
L’Agefiph, avec le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) et Handi Pacte, a organisé la semaine dernière une matinée de sensibilisation auprès des entreprises.

La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) reste encore tabou à Mayotte. Pour qu’elle se développe, l’Agefiph tente de lutter contre la peur d’être jugé ou de se retrouver face à des démarches complexes en sensibilisant entreprises et employés.

«  Souvent, les gens ne veulent pas faire la démarche. Ils n’osent pas, pour des raisons d’image personnelle, professionnelle ou par peur de perdre leur emploi », constate Marie-Laure Morere, a propos de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH). L’assistante à maîtrise d’ouvrage (AMO) pour l’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Agefiph) Réunion-Mayotte ajoute que les démarches pour obtenir cette reconnaissance peuvent également être freinée par la peur de parcours administratifs compliqués.

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Kassandrah Chanfi réagit à la suppression de l’article 19 du projet de loi Mayotte

Kassandrah Chanfi réagit à la suppression de l’article 19 du projet de loi Mayotte
Kassandrah Chanfi est la présidente du MoDem Mayotte.

Alors que le vote solennel relatif au projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte est prévu ce mardi à l’Assemblée nationale, Kassandrah Chanfi (MoDem Mayotte) salue la suppression du séjour territorialisé et l’avancée des droits sociaux, tout en regrettant le ralentissement des projets causé par la suppression de l’article 19.

« Nous avons soutenu la suppression de l’article 19 rédigé en l’état. Nous n’avions pas suffisamment de garanties afin de protéger les Mahorais. Nous en avons demandé la réécriture. » C’est par ce constat que Kassandrah Chanfi, présidente du MoDem Mayotte, réagit à la suppression de l’article 19 du projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte, qui a été examiné par l’Assemblée nationale la semaine dernière. Mais elle nuance : « Pour permettre le développement de l’île, il y aura des expropriations. Avec ou sans article 19, il existe déjà une loi sur les expropriations pour cause d’utilité publique. » Avant d’ajouter : « L’article 19 permettait une accélération du développement sur le territoire. Sa suppression entraîne un ralentissement des projets structurants. » Citant les projets de Caribus ou prenant exemple sur le futur hôpital de Combani : « Les Mahorais nous demandent que les projets avancent vite », justifie-t-elle.

La cheffe de file du MoDem Mayotte salue cependant la fin du séjour territorialisé prévu pour 2030, portée au sein de cette loi par un travail transpartisan, ainsi que l’alignement des droits sociaux avec l’Hexagone, et l’instauration d’une zone franche permettant à toutes les communes de l’île d’appartenir à un quartier prioritaire de la ville. Le vote solennel du texte, prévu ce mardi 1er juillet, reste soumis à une motion de censure déposée par le Parti socialiste le même jour.

Une campagne contre l’abandon des animaux

Une campagne contre l’abandon des animaux

À l’approche des vacances, la préfecture de Mayotte rappelle que l’abandon d’un animal est un acte puni par la loi : jusqu’à 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende. « Trop danimaux sont encore retrouvés errants dans lespace public », alerte la préfecture sur les réseaux sociaux. Les propriétaires sont retrouvés et assument les coûts de prise en charge de leurs animaux abandonnés. La préfecture rappelle qu’un animal peut être confié à un proche ou à une structure adaptée.

Une campagne contre l’abandon des animaux

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes