La Préfecture de Mayotte informe la population de l’ouverture d’une enquête publique relative à une demande d’autorisation environnementale pour l’extension de la carrière située sur le territoire de la commune de Koungou. L’enquête se tiendra du lundi 11 août au mercredi 10 septembre 2025 à la bibliothèque municipale de Koungou, aux horaires habituels d’ouverture. Le public pourra consulter le dossier, déposer ses observations sur le registre prévu à cet effet, ou les transmettre par courrier ou par mail. Des permanences du commissaire enquêteur, M. Ben-Madi Rachidi, auront lieu les 13, 20, 27 août, le 3 et 5 septembre de 13h à 16h à la bibliothèque. Le dossier est également disponible en ligne sur le site de la Préfecture de Mayotte : https://www.mayotte.gouv.fr/Publications/Avis-publics-et-enquetes-publiques/2025/extension-de-la-carriere-de-koungou.
Mayotte : une fausse amende circule par SMS – attention à l’arnaque
Un faux message signé des prétendus « services administratifs de Mayotte » circule actuellement par SMS, annonçant une amende impayée pour un véhicule enregistré à votre nom. Il s’agit d’une tentative d’arnaque.
Le lien contenu dans le message redirige vers un faux site au nom trompeur se terminant en « gouv-fr », au lieu de « gouv.fr ». Plusieurs Mahorais non détenteurs de véhicule ont également reçu ce message identique.
Rappel : l’ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions) n’envoie jamais de SMS, uniquement des courriels depuis l’adresse nepasrepondre_noreply@antai.gouv.fr. Le seul site officiel pour régler une amende est : www.antai.gouv.fr
Outre-mer : un crédit d’impôt pour rénover les logements sociaux de plus de 20 ans
Un décret publié ce mercredi 6 août 2025 prévoit un crédit d’impôt pour soutenir les travaux de rénovation et de réhabilitation des logements sociaux de plus de 20 ans dans les cinq DROM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte).
Cette mesure, portée par Manuel Valls et Valérie Letard, vise à compenser les surcoûts de construction dans les territoires ultramarins et à accélérer l’investissement des bailleurs sociaux. Pour en bénéficier, les travaux devront permettre d’atteindre des performances proches du neuf ou renforcer les logements face aux risques sismiques et cycloniques.
Une clause transitoire d’un an assouplit temporairement les conditions d’éligibilité afin de favoriser le démarrage rapide des projets.
La CADEMA relance sa prime vélo pour une mobilité plus fluide et durable
Face aux embouteillages persistants sur l’île, notamment aux heures de pointe, la Communauté d’Agglomération Dembéni-Mamoudzou (CADEMA) a décidé de renouveler sa prime vélo, une initiative désormais bien ancrée dans sa politique de mobilité.
Pour la cinquième année consécutive, la CADEMA met en place une aide financière allant de 150 à 600 euros pour l’achat d’un vélo classique ou à assistance électrique. Cette prime vise à favoriser l’usage du vélo au quotidien, en particulier pour les trajets domicile-travail, dans un contexte marqué par une forte congestion routière.
« Cette initiative vise à encourager l’usage du vélo comme alternative pratique, économique et écologique à la voiture individuelle », souligne la collectivité.
La prime est ouverte à tous les habitants du territoire de la CADEMA, sans conditions de ressources. Une fois la demande validée, les bénéficiaires peuvent utiliser leur bon d’achat auprès de plusieurs partenaires locaux : Akxion Cycles, Mob’helios Mayotte, Tecma, Sima Sarl et Intersport.
Les demandes peuvent être déposées en ligne sur le site officiel de la CADEMA, directement au siège de la collectivité ou envoyées par mail à l’adresse dédiée :
demandeprimevelo@cadema.yt
Tél : 02 69 53 00 00
Avec cette campagne, la CADEMA confirme son engagement en faveur d’une mobilité douce et durable, tout en apportant une réponse concrète à un problème quotidien pour de nombreux Mahorais : les embouteillages.
Service des Transports Maritimes de Mayotte : de nouvelles perturbations en vue
Une saisine de la CRC par le préfet de Mayotte sur le budget départemental et l’avenir du STM au cœur d’un mouvement de grève annoncé pour mardi prochain 12 août 2025 par le syndicat FO. Celui-ci dénonce dans la presse locale une privatisation probable de ce service à laquelle il s’y oppose fermement. Ali Omar, le vice-président du département en charge des transports réfute cette crainte et évoque plutôt des profondes réformes indispensables à la survie de ce service public.
Que va-t-il advenir du Service des Transports Maritimes (STM) qui sert de cordon ombilical entre Petite et Grande-Terre, les deux îles principales de notre archipel. Un jour ou l’autre, il fallait s’y attendre ! La question de son éventuelle privatisation prochaine est récurrente, mise en lumière par les syndicats de manière sporadique une année sur l’autre, au gré des crises profondes qui secouent inlassablement ce service important du Département de Mayotte. « Certains le surnomme le mammouth irréformable », d’autres « le fourretout des conseillers départementaux », « le boulet financier du CDM », « la vache à lait des agents », « le royaume de tic-tac » et que sais-je encore, les sobriquets fusent tous azimuts selon l’auditoire et les événements. Il faut dire que ce service, trop souvent livré à lui-même et aux luttes intestines de personnels a toujours réussi à échapper à toutes tentatives de le réformer et de l’assainir. Mais que l’on se garde bien d’indexer trop hâtivement le personnel, les innombrables disfonctionnements subis par le STM sont en réalité le fruit de sa très mauvaise gouvernance par les diverses majorités qui se succèdent aux commandes du Conseil départemental de Mayotte depuis le déclenchement le 4 avril 2004 d’une décentralisation ratée et organisée de ce territoire…
Services des transports maritimes de Mayotte : au-delà de la grève, un modèle à bout de souffle
Alors que la menace d’une grève illimitée à partir du 12 août plane sur les transports maritimes de Mayotte, le conflit entre le Département et les agents du STM ne fait que mettre en lumière un malaise plus profond : celui d’un système à bout de souffle, prisonnier d’un modèle de gestion obsolète, d’une dépendance financière chronique et d’une organisation structurelle inadaptée aux enjeux actuels.
Avec plus de six millions de passagers transportés chaque année, le Service des Transports Maritimes (STM) est l’un des piliers de la mobilité à Mayotte. Il est même, selon les données de la chambre régionale des comptes, le service de transport maritime le plus fréquenté de France. Pourtant, cette importance ne se traduit ni en stabilité financière, ni en performance organisationnelle.
Chaque année, le Département comble les déficits d’exploitation du STM à hauteur de 14 millions d’euros, soit trois fois les recettes réelles issues de la billetterie et autres activités (4,5 millions d’euros). Un déséquilibre alarmant pour un service censé incarner la colonne vertébrale du territoire en matière de mobilité.
Une billetterie opaque, au cœur des dérives
Parmi les faiblesses structurelles, la gestion de la billetterie constitue un angle mort historique. Le Département lui-même le reconnaît : la comptabilisation des usagers et des recettes est approximative, parfois même entachée de suspicion. Un ancien directeur du STM a saisi le parquet au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, évoquant des soupçons de fraude.
Refondation de Mayotte : le Conseil constitutionnel a validé la quasi-totalité de la loi
Derrière les grandes déclarations de « refondation » et les débats sur la conformité constitutionnelle, une autre réalité s’impose à Mayotte : celle d’un territoire en crise chronique, pris dans l’étau d’une politique migratoire toujours plus restrictive et d’un développement social structurellement négligé.
Ce jeudi, le Conseil constitutionnel a validé la quasi-totalité de la loi « pour refonder Mayotte ». Si les projecteurs se sont braqués sur le durcissement des règles migratoires et la lutte contre l’habitat informel, peu de place a été accordée à une réflexion plus large : comment sortir Mayotte de son statut de département le plus pauvre de France sans s’attaquer aux causes profondes de sa vulnérabilité ?
Une réponse technique à une crise politique et humaine
Le gouvernement met en avant des « caractéristiques démographiques particulières » pour justifier des mesures d’exception sur le territoire. Derrière cette formule juridique, une situation bien connue des Mahorais : une pression migratoire constante, une urbanisation anarchique, et un accès aux services publics toujours plus dégradé.
Mais au lieu d’investir massivement dans l’éducation, la santé ou l’emploi, l’État semble privilégier une logique de contrôle. En ciblant les logements dits « informels », en limitant l’accès au séjour pour des parents d’enfants français, ou encore en facilitant le placement d’enfants en rétention, la loi répond à l’urgence… sans jamais la dépasser.
13 ème Jeux des Jeunes de l’Océan Indien : disqualifiés pour avoir triché contre Mayotte
Très grosse fut la surprise ! Une tricherie de la délégation comorienne démontrée par des contrôles d’identité, des sportifs adultes camouflés au milieu de mineurs, lui ont valu une disqualification. Un match annulé, Mayotte propulsée de fait à la demi-finale de basketball qu’elle a eut à disputer contre La Réunion. Une pratique qui sème le doute, après le refus de l’équipe féminine comorienne de se soumettre au même type de contrôle. Grand embarras pour les organisateurs des jeux.
« Ils se font les chantres des couleurs d’une Palestine piétinée par l’Etat hébreux mais n’hésitent pas opprimer les athlètes mahorais, allez comprendre quelque chose dans cette posture comorienne, curieuse lecture qu’est la leur du droit onusien des peuples à disposer d’eux-mêmes», assène contre les Comores le jeune mahorais étudiant en droit à l’université de Paris Sorbonne, Abdoulatif Issa Mahamoud. Politique et sport ne font pas toujours bon ménage et la délégation comorienne aux 13 eme Jeux des Jeunes de l’océan Indien l’a amèrement appris à ses dépens lundi dans la capitale Seychelloise. Elle qui n’a eu de cesse de jeter l’opprobre sur les jeunes sportifs mahorais a fini par se prendre dans son propre jeu, elle retournera âprement humiliée à Moroni à la fin de ces jeux. A force de vouloir faire de l’ombre à Mayotte en toute occasion, les Comores ont sans le vouloir mis en évidence une technique de triche qui leur a valu la disqualification en basketball…
13 ème Jeux des Jeunes de l’océan Indien, l’essentiel était d’y prendre part
Passée l’euphorie des premiers jours, les victoires pour les sportifs mahorais se raréfient. Une dernière médaille de bronze (sur 5) gagné hier, en boxe dans la catégorie des – 75 kilos qui aurait pu prétendre à une 2 ème place. Victorieuse des Seychelloises, les footballeuses elles n’apprécient pas la 3 ème place à laquelle elles se trouvent reléguées. Elles invoquent une disposition du règlement des jeux qui les positionnent derrière l’équipe mauricienne arrivée en tête.
Boxeur prometteur, Dyess Fanamana Nassur est le dernier médaillé de l’équipe mahoraise, en milieu d’une semaine qui s’achève avec moins de panache qu’elle n’a commencé. Il a remporté hier une médaille de bronze dans la catégorie des – 75 kg. Il n’a pas fait le poids devant son adversaire seychellois, Adrien Malvina. A l’approche de la fin des différentes compétitions programmées, la participation très remarquée des jeunes sportifs mahorais aux 13 ème Jeux des Jeunes de l’Océan Indien n’a pas été couronnée d’une grande moisson en termes de médailles.
A peine 5 (de bronze) recensées, exclusivement dans sports individuels (haltérophilie et judo), bien loin de la presque quarantaine qui distingue leurs collègues du département de La Réunion. Aussi spectaculaires qu’ont pu être les performances des équipes féminines dans le basketball, le football et autres, la perspective de décrocher une première ou deuxième place sur le podium final devient de plus en plus incertain au fur et à mesure que s’approche la fin des jeux. « L’essentiel c’est de participer »…
Isabelle Richard, catalyseur d’une refondation attendue à Mayotte
Le 25 août 2025, Isabelle Richard prendra officiellement les rênes du Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) de Mayotte. Mais plus qu’un changement administratif, son arrivée symbolise une étape décisive pour l’île, alors que le territoire s’enfonce dans une crise multidimensionnelle que l’État tente de juguler à travers une politique de refondation ambitieuse.
Le SGAR n’est pas un poste administratif parmi d’autres. Véritable tour de contrôle de l’action publique à l’échelle territoriale, il orchestre la mise en œuvre des politiques de l’État, coordonne les grands projets, et doit en garantir la cohérence. À Mayotte, ce rôle prend une dimension encore plus stratégique, tant les défis sont nombreux et complexes : résorption de l’habitat insalubre, crise de l’eau, insécurité, pression migratoire, sous-équipement chronique, tensions sociales…
L’arrivée d’Isabelle Richard à ce poste clé s’inscrit dans un moment critique. Depuis le lancement de la mission interministérielle de reconstruction et de refondation du territoire, l’État a affiché sa volonté d’apporter des réponses fortes aux attentes de la population. Ancienne cheffe de projet au sein de cette mission, Isabelle Richard n’arrive pas en terrain inconnu. Elle connaît les arcanes du dossier, les blocages administratifs comme les leviers disponibles, et surtout, elle a déjà tissé des liens avec les acteurs locaux…
Rapport de la CRC : une crise de gouvernance à la tête du Département de Mayotte
Le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) publié le 4 août 2025 a fait l’effet d’un électrochoc. Si les critiques sur la gestion budgétaire du Conseil départemental sont nombreuses et précises, ce qui se dessine en filigrane est bien plus profond qu’un simple déséquilibre financier : c’est une crise de gouvernance, révélatrice des fragilités structurelles d’une administration débordée par les défis colossaux de l’île.
Avec un déficit persistant, une dépendance accrue aux aides de l’État, des dépenses incontrôlées et des recettes fiscales stagnantes, le tableau dressé par la CRC est accablant. Pourtant, derrière les courbes et les chiffres, c’est l’incapacité du Département à piloter efficacement ses politiques publiques qui inquiète le plus les observateurs.
Loin d’être uniquement un problème de moyens, la situation financière de la collectivité est avant tout le symptôme d’un manque de vision, d’organisation et de compétence managériale. La Chambre évoque une « absence de pilotage rigoureux des dépenses » et une « dégradation continue de la capacité d’autofinancement », des constats qui révèlent un appareil administratif mal équipé pour gérer un territoire en forte tension sociale, démographique et économique.
Une administration dépassée par les réalités du terrain
Le département est confronté à une croissance démographique explosive, avec une population jeune et en grande précarité. Les besoins en services publics – écoles, routes, santé, action sociale – explosent. Or, l’administration départementale peine à suivre. Elle se heurte à des difficultés endémiques de recrutement, de formation, de stabilisation des équipes, et de gestion des compétences…
En Sah, le podcast de Malika pour réveiller la conscience des jeunes de Mayotte

Malika Djoumoi, 27 ans, créatrice du podcast En Sah, s’est lancée après le cyclone Chido pour aborder les réalités de Mayotte. Entre son parcours professionnel et son héritage familial, elle propose un espace de discussion libre où elle questionne sans filtre ce qui façonne la société mahoraise.
« Questionner ; comprendre ; discuter sans filtre » sont les maîtres-mots de Malika Djoumoi, créatrice de contenu. Maquillage léger, monture de lunettes en forme d’octogone. Âgée de vingt-sept ans. Depuis ce début d’année, la jeune Mamoudzoize enchaîne les émissions de podcast sur les plateformes d’écoute.
Inspirer la jeunesse
Sa série de podcasts naît après le cyclone Chido afin d’inspirer la jeunesse. Les quatre premiers épisodes s’attachent à développer l’esprit critique et la construction d’une meilleure conscience chez les Mahorais. « Je cherchais un podcast qui tendait à aider les jeunes Mahorais. C’est à mon sens ceux qui allaient le plus subir les conséquences du cyclone », raconte-t-elle.
Pendant un temps elle a songé à effectuer de l’aide aux devoirs. Elle est aujourd’hui salariée dans une entreprise à Mayotte, après un passage au sein du cabinet d’audit du groupe Big Four au Luxembourg. Élève modèle, elle admet avoir d’abord pensé à l’aide aux devoirs pour s’adresser à la jeunesse, mais préfère le cadre informel de ses podcasts.
Revenue à Mayotte, elle a d’abord eu sa mère comme modèle d’inspiration. Employée au sein des services culturels de la ville de Mamoudzou. Par ailleurs, peintre depuis le Covid, une passion retrouvée après une interruption depuis son époque lycéenne. « Elle nous poussait dans nos individualités, malgré une apparence de femme traditionnelle », affirme-t-elle. Curieuse de nature, c’est dans sa famille qu’elle a appris à s’adresser de manière franche et directe.
Déconstruire les a priori
« On a tout à gagner à sortir des conditionnements », raconte la jeune femme. Consciente d’être issue de la population majoritaire dans la société mahoraise, elle souhaite impulser une nouvelle conscience aux jeunes Mahorais : « On est la majorité, les instances de décisions se concentrent sur une ou deux générations, alors que tout le monde a le pouvoir décisionnel. »
La diplômée en comptabilité souhaite encore davantage d’engagement de la part de sa génération : « Il faut qu’on prenne des décisions maintenant. Nous faisons des choix tous les jours. »
Le podcast En Sah est à suivre sur toutes les plateformes légales.
Comores : des écoles publiques bientôt fermées faute d’effectifs
Le phénomène touche principalement la Grande Comore, où les établissements privés sont de plus en plus nombreux et accaparent près de 80% de effectifs. A Anjouan et Moheli, en revanche, les écoles sont confrontées à un sureffectif d’élèves et un déficit d’enseignants.
Ça n’a jamais été un secret pour personne. Aux Comores, les écoles publiques sont en livrées à elles-mêmes. Et parmi les conséquences qui ne mettent pas du temps à se faire ressentir on retrouve la fuite d’élèves. Beaucoup d’établissements en particulier ceux situés en dehors de la capitale Moroni se trouvent avec des effectifs en dessous de la moyenne autorisée par les normes. Face à cette situation, le ministère de l’éducation, visiblement dépassé par le problème vient de menacer de les fermer dès la rentrée prochaine. Dans une réunion convoquée ce jeudi, à la faculté Imam Chafiou, le ministre comorien de l’Éducation, Bacar Mvoulana a exposé devant des élus locaux et des proviseurs la situation. Il leur a demandé de travailler ensemble pour éviter d’en arriver à cette décision radicale. Le ministre de l’Éducation de l’Union des Comores a précisé que la fuite des élèves touchait seulement la Grande Comore. « Je les ai appelés aujourd’hui pour réfléchir sur des solutions car la fermeture d’établissement n’est pas une mesure facile à prendre. Si je le fais ce sera à contrecœur mais c’est la nation. Nous devons commencer des mesures d’assainissement, parce qu’on ne peut pas continuer à construire des écoles et les voir rester désertes« , a souligné, le patron de l’éducation devant les médias…
L’Association MESSO célèbre la réussite de ses jeunes à Combani
Le jeudi 14 août 2025, l’Association MESSO organise une cérémonie de remise de diplômes au Domaine BADJA à Combani. Cet événement mettra à l’honneur les jeunes accompagnés par ses structures d’accueil (LVA) tout au long de leur parcours scolaire.
Cette cérémonie symbolise une étape majeure dans leur vie et célèbre leurs efforts et réussites. L’Association invite les médias à couvrir cette journée riche en émotions et en engagement.
La 5G arrive à Sada
Orange poursuit le déploiement de la 5G à Mayotte. Depuis le 1er août, la commune de Sada est désormais couverte, après l’activation d’antennes entamée mi-juillet. L’opérateur affirme couvrir 83 % de la population mahoraise, renforçant sa position de leader sur l’île. Les habitants et professionnels de Sada bénéficient désormais de meilleurs débits pour leurs usages numériques quotidiens, notamment le streaming, les téléchargements et la qualité du réseau en zones denses.
Un avenir pour les jeunes mahorais
Dans un territoire en plein développement, où la jeunesse représente une grande partie de la population, plusieurs structures locales œuvrent chaque jour pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle. Mardi matin, le Centre Régional d’Information Jeunesse (CRIJ) de Mayotte a organisé une conférence réunissant les acteurs engagés dans l’accompagnement de la jeunesse : la DRAJES, le FONJEP, le Conseil Départemental, et bien d’autres partenaires.
L’événement a été marqué par la présence du délégué général d’Info Jeunes France, également président bénévole du CRIJ Occitanie Montpellier-Toulouse. Il était accompagné d’Alix Brumier, directrice du CRIJ de La Réunion.
Dans son discours, la directrice a souligné l’importance des liens entre les territoires :
« Rendre ces liens encore plus forts, créer des projets communs. Nos territoires sont différents, mais nous partageons quand même des problématiques similaires. » affirme t-elle.
De son côté, le délégué général a insisté sur le sens de sa visite à Mayotte :
« Si nous sommes venus, c’est pour plusieurs raisons. La première, c’est un message d’amitié, de solidarité, de fraternité, et de reconnaissance pour le travail que vous accomplissez. Merci pour votre engagement, pour ce que vous faites au quotidien dans un territoire qui a souffert. Cette visite est une marque de soutien. Même depuis l’Hexagone, sachez que nous sommes très proches de vous. Info Jeunes France soutient tous les territoires d’outre-mer. » ajoute t-il
Ce temps d’échange a surtout permis aux différentes structures de partager les difficultés rencontrées depuis le passage du cyclone, notamment dans l’accompagnement des jeunes et la continuité de leurs missions. Ensemble, elles ont pu réfléchir aux besoins prioritaires du territoire. L’objectif commun reste clair : la jeunesse mahoraise a un avenir, et elle est accompagnée pour le construire.
Mamoudzou : le Conseil Municipal des Jeunes lance « Naringadzé », un été d’animations pour les 5-15 ans
Jusqu’au au 22 août 2025, les villages de Mamoudzou vibreront au rythme des animations estivales « Naringadzé », une initiative portée par le Conseil Municipal des Jeunes. Afin d’occuper utilement les enfants et adolescents pendant les vacances scolaires, le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) de Mamoudzou met en place un programme riche en activités baptisé « Naringadzé », mot qui évoque le partage et la convivialité. Destiné aux jeunes de 5 à 15 ans, ce projet vise à proposer des loisirs à la fois ludiques, éducatifs et sportifs dans les différents villages de la commune. Au programme : jeux de société, course en relais, « 1,2,3 musique », épervier, chamboule-tout, football, basketball ou encore chasse aux trésors. Une offre variée qui promet de divertir tout en renforçant les liens sociaux entre les jeunes Mamoudzois. Les participants peuvent s’inscrire directement sur les lieux des animations ou obtenir plus d’informations en contactant le 0639 07 23 12. Ce projet citoyen, qui s’inscrit dans une volonté de promouvoir le vivre-ensemble et la cohésion sociale, est soutenu par la préfecture de Mayotte et l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, dans le cadre du dispositif national « Quartiers d’été 2025 ». Avec « Naringadzé », la jeunesse prend les commandes de l’animation locale pour un été placé sous le signe du dynamisme, de la solidarité et du plaisir partagé.

Pour ou contre un boycott mahorais des eux des Jeunes de la Commission de l’Océan Indien ?
La voilà qui revient au galop la polémique sur l’impossibilité de nos sportifs à avoir droit au drapeau tricolore et à la Marseillaise en cas de victoire aux rencontres sportives de l’Océan Indien. La 13 ème édition des Jeux des Jeunes de la Commission de l’Océan Indien (JJCOI) qui se tient actuellement aux Seychelles n’échappe pas à cette règle. Au sein de la population, des voix s’élèvent contre le mouvement sportif local et demande un boycott pur et simple de ce type de rencontres. En ligne de mire, les prochains Jeux des Iles de l’Océan Indien que les Comores se préparent à accueillir en 2027.
Et voilà que ça recommence encore ! Une fois de plus, les Comoriens, nos soi-disant frères, remettent leur couche habituelle de l’anti mahorais primaire. Une fois de plus, les autorités de Moroni n’ont pas manqué de déverser leur sauce politique amer sur des jeunes garçons et filles dont l’unique défaut est d’être natifs de Mayotte, la terre à annexer par tous les moyens, au risque de paraître ridicule dans certaines situations. Nos sportifs se retrouvent privés d’hymne national en cas de victoire, et de drapeau, victime du chantage habituel du président Azali Assoumani.
A la jeunesse mahoraise de tirer la leçon qui convient quant à la soi-disant fraternité censée permettre, un jour très lointain, à l’Union des Comores d’absorber une île de Mayotte qui lui est et lui restera hostile pour des temps indéfinis. Force est de constater que cet odieux marchandage perdure malgré les gouvernements qui se succèdent aux commandes de la France à Paris. Cette fois-ci, l’excuse trouvée par Moroni pour agiter sa rhétorique anti Mahorais est la présence du logo de la Marianne sur les tee-shirts de nos jeunes athlètes…

JJCOI : des filles au top niveau et des garçons moins performants
Sentiment mitigé du côté de la délégation sportive de Mayotte aux Jeux des Jeunes de la Commission de l’Océan Indien qui ont démarré samedi 03 août 2025 à Victoria, capitale de Seychelles sur l’île de Mahé. Nos filles brillent de mille feux, nos garçons ne déméritent pas non plus. Un coup ils perdent, mais un coup ils gagnent ! Plus important, le moral est au beau fixe et nos couleurs hautement défendues. Deux premières médailles (bronze) au palmarès de cette équipe, sur le compte d’un jeune athlète en haltérophilie, Dominique Abdallah.
Ils nous font honneur par leurs performances. Ils sont 120 jeunes sportifs mahorais (filles et garçons) à avoir été sélectionnés pour aller défendre les couleurs de notre île, dans l’archipel voisin des Seychelles, à l’occasion des 13 ème Jeux des Jeunes de la Commission de l’Océan Indien (JJCOI). Ils ont rejoint Victoria (capitale des Seychelles) par avion le vendredi 1er août 2025, à la veille de l’ouverture officielle des jeux programmée dans l’après-midi du samedi 6 août. La délégation mahoraise est constituée de représentants de 8 disciplines sportives sur un total de 11 programmées par les organisateurs de ces rencontres. Nos sportifs sont appelés à se mesurer à leurs semblables des Comores, Djibouti, Madagascar, Maurice, La Réunion et Seychelles, pays hôte cette année de cette 13 ème édition des JJCOI…
Un immigré clandestin se prend une balle dans le dos
Un immigré illégal s’est fait tirer dessus par agent de police à Kawéni, une information qui s’est très rapidement propagée dans les rues de Mamoudzou jeudi dans la matinée. Un communiqué du procureur de la République et deux autres émanent des avocats du jeune immigré clandestin de 26 ans, originaire des Comores, ont suivi en fin de semaine, apportant un peu de clarté sur une affaire qui ne manquera pas de connaître des rebondissements. Deux versions s’opposent, un cas classique dans ce genre d’affaire. Les avocats demandent une enquête indépendante et l’ouverture d’une instruction.
C’est une malheureuse affaire qui s’est invitée dans l’actualité locale en fin de semaine dernière, celle d’un jeune comorien répondant au nom de Dhali Moussa Djaloud, âgé de 26 ans, arrivé illégalement sur le territoire. Il a été victime d’un tir d’arme de service attribué à un agent de la Police Aux Frontières jeudi dernier, à Kawéni, dans des circonstances encore non élucidées. C’est un nouveau fait divers mettant en cause un dépositaire de l’autorité publique qui intervient à peine un mois après un drame en mer au large de Mayotte, dans une collision entre un kwassa et un intercepteur de la PAF avec un bilan humain de deux décès. Un communiqué de presse du parquet de Mayotte daté du 1er août 2025 est venu clore des spéculations qui allaient bon train sur les circonstances de cet accident et l’état réel de l’infortuné jeune homme…






















































