Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Koungou et la Ville de Koungou organisent, jeudi 14 août 2025 au port de Longoni à partir de 16 heures 30, l’élection de Miss Koko et Mister Bakoko 2025. Cet événement mettra à l’honneur les aînés de la commune, qui défileront avec élégance et bonne humeur, incarnant la beauté, la dignité et la joie de vivre à tout âge. Un service de bus gratuit assurera le ramassage dans tous les villages de Koungou à partir de 16 heures. Le public pourra également suivre la cérémonie en direct sur Yatru et sur la page Facebook de la mairie.
M’Tsangamouji propose une journée gratuite pour tester son audition
La Fédération Mahoraise des Associations de Personnes Âgées et Retraitées (FMAPAR), en partenariat avec le Centre de correction auditive et le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de M’Tsangamouji, organise mercredi 20 août 2025 une journée de sensibilisation à la santé auditive, avec bilans gratuits proposés de 9 heures à 15 heures à la salle de délibération de l’hôtel de ville. Les participants sont invités à se munir d’une pièce d’identité ainsi que d’une attestation de sécurité sociale ou d’une carte Vitale. L’occasion de vérifier son audition et de recevoir des conseils personnalisés.
Mamoudzou affiche son nom en grand
Mercredi 13 août à 15h30, la Ville de Mamoudzou inaugurera ses lettres urbaines géantes, installées sur le front de mer, à deux pas de la place de la République. Ce nouvel emblème, pensé pour renforcer l’identité et la fierté territoriale, se veut à la fois repère visuel, lieu de rencontre et vitrine du dynamisme de la commune. À travers cette démarche, la Ville souhaite affirmer “sa volonté de rassembler ses habitants autour de valeurs communes : la cohésion, le respect, l’unité et le vivre-ensemble.” L’ensemble de la population est invité à partager ce moment festif aux côtés des élus et acteurs locaux.
Les candidates à l’élection de Miss Mayotte 2025 révélées
Ce dimanche 10 août, le comité Miss Mayotte a dévoilé le nom des six prétendantes au titre, appelées à succéder à Zaya Toumbou. Cette année, elles concourront sur le thème « Éclat d’Ylang : entre Racines et Rêves », une célébration de la fleur emblématique de l’île et une invitation à allier tradition et modernité.
La veille, le comité avait annoncé la nomination de Roihamat Nassim au poste de directrice générale. Les jeunes femmes s’affronteront le samedi 30 août 2025 au pôle culturel de Chirongui.
Poursuite du retrait des épaves dans le lagon
Depuis le passage des cyclones Chido et Dikeledi, le lagon de Mayotte est encombré par de nombreuses épaves et navires abandonnés, accompagnés de divers déchets liés à ces sinistres. Ces débris se concentrent principalement sur quatre zones : Mamoudzou, Dzaoudzi, Bouéni et, dans une moindre mesure, la côte sud-est de l’île. Afin de garantir la sécurité de la navigation, l’État a déjà mandaté une entreprise spécialisée pour retirer les épaves présentant un risque direct pour le passage des navires. Cette première phase d’intervention est désormais achevée. Dans la continuité de cette action, et dans un double objectif de préservation de l’environnement marin et de sécurisation du transport maritime, les gestionnaires des plans d’eau poursuivent les opérations de retrait. À partir de septembre, une vaste campagne d’enlèvement, de dépollution et de destruction des déchets aquatiques, subaquatiques et immergés sera lancée, avec le soutien financier de l’État. Les propriétaires de navires concernés sont invités à récupérer certains éléments de leurs épaves avant le démarrage des travaux. La date limite de contact est fixée au 31 août 2025. Pour toute information ou prise de rendez-vous : M. Martin HOCHART – Affaires maritimes de Mayotte Tél : 06 39 68 16 61 Mail : sml.dealm-mayotte@developpement-durable.gouv.fr
Mamoudzou accueille le premier concert halO’ Licoli
Le réseau halO’ organise le samedi 16 août 2025, la première édition de son événement festif halO’ Licoli sur la place de la République à Mamoudzou, de 12 h à 19 h 30. Portée par l’artiste NAID, déjà connu pour le clip halO’ Licoli produit par Transdev Mayotte – bientôt à 2 millions de vues sur YouTube -, cette journée vise à promouvoir le respect, la tolérance et la sécurité dans les transports scolaires.
À quelques jours de la rentrée 2025-2026, halO’ Licoli veut rassembler jeunes, familles, personnel du réseau, transporteurs, associations et institutions autour d’un message positif. L’objectif : sensibiliser aux bons comportements à bord des bus, renforcer les liens entre usagers et acteurs du transport, et démarrer l’année scolaire dans un esprit convivial.
La programmation mêlera animations pédagogiques (12 h-14 h), concert avec NAID, KL, MANNI et GIGOTO (14 h-16 h) et projection en plein air du film Koungou (17 h 30-19 h 30).
L’accès est libre et ouvert à tous.

Menace de grève sur le STM : rien qu’une seule barge à chaque heure
Grève confirmée au STM à compter de ce mardi matin. Les tentatives de conciliation conduite par le Président du Conseil Départemental de Mayotte n’ont servi à rien. Le mouvement social s’annonce très difficile, les usagers des avions devront trouver des solutions palliatives pour ne pas rater leurs vols.
Cela s’appelle un retournement de situation. Un week-end aura été suffisant pour que la colère du personnel des barges du STM capitalise son rapport de force engagé vendredi après-midi avec l’exécutif du département. Le Président Ben Issa Ousséni qui a cru pouvoir désamorcer la crise annoncée en reculant d’un pas dans le dossier de la réforme du STM voit l’étau se resserrer sur le CDM, car sa démarche a été jugée insuffisante par les meneurs de ce mouvement. Sa décision unilatérale prise vendredi de suspendre « sine die », le marché de la billetterie multimodale attribué à la société Transdev s’avère inutile et non productive. Pire, un piège syndical dont il lui sera difficile d’en sortir. Tout au long du week-end, une seule question a hanté l’ensemble des habitants de l’île, les responsables syndicaux Force Ouvrière du STM exécuteront-ils vraiment – ou pas – leur menace d’une grève illimitée à compter de ce mardi matin 8 heures ? La réponse est limpide, oui les rotations de barges entre la Petite et la Grande-Terre seront bien perturbées comme annoncé. Si par malheur ce mouvement de grève était appelé à s’amplifier dans les jours à venir, il laissera à ne pas en douter de graves séquelles dans l’économie moribonde d’un département laissé pour compte par les décideurs nationaux 7 mois après le passage catastrophique du cyclone Chido.
Cette décision radicale du personnel des barges surprend un certain nombre d’observateurs locaux qui ne manquent pas de s’interroger sur les motivations véritables de leur démarche…
Entretien avec Omar Ali : il dément tout projet de privatisation du STM
Interview sans concessions, Ali Omar 3 ème vice-président du département en charge des transports, dissèque les difficultés du Service des Transports Maritimes (STM). Il s’étonne de l’arrêt brusque, jeudi en fin d’après-midi, d’un marché de billetterie attribué à Transdev alors que la réforme du STM est inévitable. La création de 150 emplois nouveaux serait menacée par cette décision prise sans concertation préalable.
Flash Info : Que se passe-t-il exactement au sein du STM et sur quoi se fonde cette menace de grève annoncée pour ce mardi 8 heures ?
Ali Omar : Il y a 2 ans, nous avons eu à remercier un ancien directeur d’exploitation du service des transports maritimes en raison de son incapacité à résoudre le problème majeur de la certification de nos navires source de beaucoup de difficultés à cette époque, tous les Mahorais s’en souviennent encore. Avant de s’en aller, Monsieur Chatagnon a fait un signalement au procureur de la République de Mamoudzou au titre de l’article 40 pour dénoncer des fraudes massives commises par des agents, avec des complicités internes et la caution d’élus. Une enquête a été diligentée, la DGS du département a été auditionnée ainsi que quelques membres du personnel et suite à cela, le CDM a mandaté Faysoil Zoubert pour voir comment sortir des problèmes soulevés dans cette affaire.
F.I : Comment a réagi le département face à ces accusations ?
A.O : Nous avons alors engagé la société Chees Maritime, leader européen dans ce domaine, qui a accompagné le personnel au sol pendant plusieurs semaines et émise un certain nombre de recommandations, tel que le contrôle quotidien du personnel. Mais ces actions se sont heurtées à des résistances internes, notamment de la part de Houmadi Mikidache [actuel maire de Dzaoudzi-Labattoir], à l’époque responsable du personnel visé dans cette dénonciation. Il n’a jamais accepté de participer au redressement de la situation…
Journée internationale de la jeunesse : quel avenir post-bac pour la jeunesse mahoraise ?
Le 12 août est l’occasion de célébrer la jeunesse à l’échelle internationale. À Mayotte, département le plus jeune de France, la moitié de la population a moins de 18 ans. Les défis liés aux études post-bac sont de plus en plus centraux. Bien que les offres de formation se développent, elles peinent encore à répondre aux besoins des étudiants mahorais.
L’enseignement supérieur à Mayotte : une offre insuffisante…
Édouard, d’un naturel enjoué et enthousiaste, ne peut contenir sa frustration en évoquant l’avenir des jeunes qu’il accompagne. Éducateur auprès de jeunes en difficulté résidant à Mayotte, il déplore l’impossibilité pour lui et ses collègues d’accompagner les lycéens post-bac. « On les pousse à obtenir leur diplôme, on les encourage, on les accompagne. Et ensuite, c’est le néant. On se sent impuissant. Je comprends la colère et la frustration de ces jeunes. » En effet, il n’existe qu’une université sur l’île qui offre un nombre de places et de filières insuffisantes.
…mais qui tend à se développer
La croissance démographique à Mayotte exige le développement de l’offre locale d’enseignement supérieur. À l’occasion d’une conférence tenue le 20 mai 2025 à Mamoudzou, Jacques Mikulovic, recteur de l’Académie de Mayotte, a souligné l’augmentation exponentielle du nombre de bacheliers : 658 bacheliers supplémentaires en deux ans. En réponse à la croissance démographique du territoire, le nombre de places en première année dans le supérieur est passé de 500 en 2015 à 1650 en 2025. Une progression qui demeure cependant insuffisante au vu de la demande…
Meurtre d’Armella : un suspect interpellé et placé en détention provisoire
L’affaire qui bouleverse la communauté malgache depuis une semaine vient de connaître un tournant décisif. Un homme âgé d’une trentaine d’années a été interpellé samedi soir, soupçonné d’être l’auteur du meurtre d’Armella, la jeune femme de 19 ans d’origine malgache, tuée le samedi 2 août sur la plage de Mliha Chanfi.
Selon des sources proches de l’enquête, l’arrestation s’est produite lors d’un contrôle routier à M’tsamboro. Les gendarmes, qui avaient reçu un avis de recherche émis par le parquet quelques jours plus tôt, ont rapidement identifié l’homme comme correspondant au signalement du suspect recherché.
Le contrôle, qualifié de « routinier » par un enquêteur, s’est transformé en interpellation majeure dans une affaire qui mobilisait d’importants moyens depuis une semaine.
Placé en garde à vue
L’individu a été conduit à la section de recherche de la gendarmerie, chargée des investigations. Déjà connu des services judiciaires pour des faits de violences, le trentenaire aurait, selon nos informations, reconnu les faits au cours de sa garde à vue…
Affrontement entre bandes rivales : Un jeune homme de 14 ans a perdu la vie ce week-end à Kaweni
Ce dimanche 10 août, le corps d’un jeune homme de 14 ans, disparu depuis la veille, a été retrouvé sur les hauteurs de Kaweni par la gendarmerie de Koungou.
Ce lundi matin, le Parquet a informé les médias de notre île que le corps d’un jeune homme de 14 ans avait été retrouvé sur les hauteurs de Kaweni par les militaires de la gendarmerie de Koungou en déploiement sur la zone » sur un terrain peu accessible « . Le bref communiqué de presse du Parquet précisait que » la victime présentait de multiples coups sur le corps » et » qu’elle était activement recherchée depuis le 9 août, date de sa disparition « . L’enquête a été confiée à la section de recherche de Mamoudzou en vue d’identifier le ou les auteurs de ce meurtre sous le contrôle du Parquet.
Joint ce lundi après-midi par téléphone, ce dernier n’a pas pu nous donner davantage d’informations sur cette affaire, si ce n’est un démenti formel de la rumeur courant sur les réseaux sociaux comme quoi la victime aurait été » décapitée « . » C’est faux, le corps de la victime a en effet été retrouvé très abîmé, mais pas décapité « , a précisé Anthony Chaussy, le substitut du procureur en charge de l’affaire, le procureur Guillaume Dupont étant actuellement en congé. Anthony Chaussy n’a toutefois pas démenti, sans pour autant la confirmer, l’autre rumeur affirmant que le corps aurait été » brûlé « …
une opportunité pour les agriculteurs avec l’appel à projets de l’EPFAM
Les porteurs de projets agricoles ont une nouvelle raison de se réjouir : l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (EPFAM) met en jeu une parcelle agricole de 1,05 hectare, située en zone agricole au cœur de la commune de Dembéni. Un appel à projets vient d’être lancé et se poursuivra jusqu’au 4 septembre 2025 à minuit.
L’objectif est clair : soutenir la production agricole locale, qu’il s’agisse de cultures végétales, d’élevage ou même de services liés à la production agricole. « Cette mise à disposition permet à un porteur de projet de s’installer progressivement et de sécuriser son activité avant d’acquérir définitivement la parcelle », explique un responsable de l’EPFAM. Le bénéficiaire retenu pourra ainsi exploiter le terrain pendant cinq ans, voire dix ans dans certains cas, avant de pouvoir l’acheter. Une formule pensée pour favoriser la stabilité des exploitations et limiter les échecs liés à une installation trop rapide…
Mamoudzou prépare une grande fête du sport et invite les entreprises à se mobiliser
Le 29 août prochain, la Place de la République de Mamoudzou se transformera en véritable terrain de fête. La municipalité y organisera une journée entièrement dédiée à l’excellence sportive locale, afin de saluer les performances des équipes mamoudzoises qui se sont distinguées entre 2020 et 2025. Football, handball, basket, athlétisme, arts martiaux ou encore disciplines nautiques : toutes les victoires seront célébrées, sans distinction de discipline.
Mais au-delà de la reconnaissance envers ses champions, la Ville veut faire de cette journée un moment de rassemblement populaire. Dans un communiqué diffusé mercredi 6 août au soir, elle insiste sur la dimension « festive et fédératrice » de l’événement, pensé pour mettre en avant « l’engagement, la persévérance, l’esprit d’équipe et la fierté territoriale ».
Un appel aux entreprises locales
Pour que cette journée marque durablement les esprits, la municipalité souhaite s’appuyer sur le soutien du tissu économique local. Elle lance ainsi un appel à manifestation d’intérêt auprès des entreprises mahoraises désireuses de devenir sponsors officiels de l’événement.
Deux formes de partenariats sont proposées :
- Un soutien financier, à partir de 2 000 €
 - Un soutien en nature, à partir de 1 000 € en matériel sportif (ballons, équipements, trophées, etc.)
 
En contrepartie, les entreprises partenaires bénéficieront d’une visibilité privilégiée sur les supports de communication de l’événement : affiches, flyers, publications en ligne, et présence sur les espaces dédiés le jour J…
Mtsapéré célèbre l’excellence : 350 bacheliers honorés lors d’une cérémonie grandiose
Le plateau de Baobab a vibré ce samedi au rythme de la réussite et de la fierté collective. L’association PREM (Promotion de la Réussite Éducative à Mtsapéré) a organisé, pour la 15ᵉ fois, sa cérémonie de remise des diplômes des bacheliers. Un événement devenu incontournable, réunissant cette année près de 900 personnes, parents, amis, enseignants et partenaires autour des jeunes diplômés issus des quartiers de Cavani, Mtsapéré et Doujani.
Créée en 2007, PREM s’est imposée comme un pilier de l’accompagnement éducatif à Mtsapéré. Son action s’articule autour de trois axes majeurs :
- Le soutien scolaire régulier, pour aider les élèves à surmonter leurs difficultés.
 - L’orientation vers les études supérieures, afin de guider chaque jeune vers un parcours adapté à ses ambitions.
 - L’accompagnement administratif, pour lever les obstacles liés aux démarches souvent complexes après le bac.
 
Pour son 18ᵉ anniversaire, l’association a mobilisé toute sa force vive : bénévoles, parents, anciens élèves et partenaires se sont unis pour offrir à la jeunesse un moment d’exception.
Des résultats brillants
Parmi les plus de 350 bacheliers inscrits cette année, plus de la moitié ont décroché une mention. Fierté particulière : 9 mentions “Très bien”, dont une assortie des félicitations du jury. Le président de l’association, ému, a salué « la persévérance et le courage » de ces jeunes, rappelant que « chaque réussite individuelle est une victoire collective ».
Une cérémonie rythmée par l’art et l’émotion
La fête a débuté en musique grâce à YOUBEE, artiste emblématique du village, qui a littéralement enflammé la scène. Sa prestation a donné le ton : énergie, unité et célébration. Moment fort de la soirée, la montée sur le tapis rouge de Mlle Sarah Diallo, seule lauréate à avoir obtenu une mention Très bien avec les félicitations du jury. Sous les applaudissements, elle a traversé une haie d’honneur illuminée de feux d’artifice, symbole éclatant de la réussite.
Un appel à revenir construire le territoire
En clôture, les organisateurs ont adressé un message fort aux jeunes diplômés : ne pas oublier leurs racines et envisager, après leurs études, de revenir contribuer au développement de Mtsapéré et de Mayotte. « Vous êtes les bâtisseurs de demain. Votre réussite est la nôtre, mais votre engagement sera notre avenir », a lancé un membre du bureau de PREM, sous les applaudissements.
Les pompiers se forment au sauvetage aquatique à Longoni
À Longoni, une vingtaine de sapeurs-pompiers suivent cette semaine une formation de nageur-sauveteur aquatique. Mise en place par le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Mayotte, cette formation vise à renforcer les compétences des équipes face à un risque majeur pour le département : les noyades.
Mayotte figure en effet parmi les territoires ultramarins les plus touchés. Une étude de Santé Publique France relevait en 2021 pas moins de 27 noyades entre juin et septembre, dont 10 mortelles. Un drame récent vient encore illustrer cette réalité : une femme de 54 ans a été secourue en urgence mercredi après une noyade en Petite-Terre.
Au programme de cette formation : sauvetage en mer, mais aussi intervention en eau douce, sur les lacs ou lors de crues. Les stagiaires ont notamment mené des exercices sur la retenue collinaire de Dzoumogné et la rivière de Bouyouni, en prévision d’éventuelles inondations comme celles survenues en janvier dernier dans le sud de l’île avec la tempête Dikeledi.
Depuis 2011, huit sessions de formation ont déjà eu lieu à Mayotte, permettant de former 58 pompiers, même si certains ont depuis quitté la spécialité. L’objectif du Sdis est d’atteindre 70 sauveteurs formés d’ici 2028, afin de couvrir toutes les casernes et de réduire les délais d’intervention.
Le fils d’un élu départemental en détention provisoire après une altercation avec les forces de l’ordre
Une affaire judiciaire attire actuellement l’attention à Mayotte, mêlant violence, alcool, et tensions avec les forces de l’ordre. Anthony Omar a été placé en garde à vue jeudi, à la suite d’un incident survenu à Kawéni. L’affaire prend une résonance particulière du fait de l’identité de l’individu, fils d’un élu départemental bien connu de Dzaoudzi-Labattoir.
Selon plusieurs sources proches du dossier, Anthony Omar, ancien salarié intérimaire de l’entreprise EDM (Électricité de Mayotte), aurait été impliqué dans une rébellion contre des agents des forces de l’ordre alors qu’il se trouvait à Kawéni. Les faits se seraient produits en pleine journée, dans un contexte de tension encore mal défini.
Des témoins évoquent un comportement particulièrement agité du jeune homme, qui aurait visiblement été sous l’emprise de l’alcool au moment des faits. Il aurait proféré des insultes à l’encontre des policiers, prétextant qu’il était magistrat, et manifesté une attitude violente au point de nécessiter son interpellation immédiate. Les agents, qualifiés de « dépositaires de la force publique », ont procédé à son arrestation dans un climat tendu.
Placée sous le régime de la garde à vue dès jeudi, l’affaire a rapidement évolué. D’après les dernières informations recueillies, Anthony Omar a été transféré en détention provisoire en attendant sa présentation devant le juge des libertés et de la détention (JLD). C’est ce magistrat qui devra statuer dans les prochaines heures sur une éventuelle prolongation de la détention ou sur un aménagement de celle-ci, en attendant un éventuel procès.
Si le nom d’Anthony Omar attire l’attention, c’est notamment en raison de son lien de parenté avec un élu local. Il est en effet le fils du conseiller départemental de Dzaoudzi-Labattoir. Toutefois, les autorités et les proches du dossier tiennent à préciser que le jeune homme, aujourd’hui majeur, agit en son nom propre et n’a aucun lien juridique ou politique direct avec les activités de son père.
Cette précision vise sans doute à éviter toute récupération politique ou interprétation abusive, dans un climat local souvent sensible aux affaires mêlant figures publiques et justice.
Cette affaire, bien que relevant a priori d’un simple fait divers judiciaire, pourrait susciter un débat plus large sur les questions de responsabilité individuelle, de consommation d’alcool dans l’espace public, ou encore des relations parfois houleuses entre jeunes adultes et forces de l’ordre à Mayotte.
En attendant, le sort judiciaire d’Anthony Omar reste entre les mains du juge des libertés. La décision attendue dans les prochaines heures pourrait clarifier l’orientation que prendra ce dossier, susceptible de déboucher sur une mise en examen pour rébellion et outrage à agent.
L’affaire n’a pas encore donné lieu à une prise de parole officielle du conseiller départemental concerné.
Mention Très Bien, mais l’attente d’un titre de séjour freine les rêves de Fazdati
Âgée de 18 ans, Fazdati Abdou a obtenu son baccalauréat avec la mention Très Bien en juillet dernier. Pourtant, malgré ce succès scolaire remarquable, son avenir reste suspendu à une décision administrative : celle de la préfecture, qui tarde à lui accorder son titre de séjour.
Fazdati est une jeune fille brillante. Cette année encore, malgré les difficultés, elle a atteint son objectif : décrocher son bac avec la plus haute mention. « Mon année s’est bien passée, puisqu’ au final, mon objectif a été atteint. J’avais pour but d’avoir la mention Très Bien à la fin de l’année de terminle. » confie-t-elle, avec fierté.
Ce qu’elle vit actuellement, c’est une attente longue et pesante. Elle souhaite poursuivre des études en droit, mais ne peut pas se projeter pleinement : tout dépend de la réponse de la préfecture concernant son titre de séjour.
« Mon incertitude autour de cette situation administrative, je la vis assez mal. Parce que forcément, il y a des choses que je ne peux pas faire à cause de cette attente. C’est un truc qui prend le dessus, j’y pense tout le temps. Je me demande : est-ce que je vais y arriver ? »
Pendant que ses camarades organisent leur rentrée, préparent leurs déménagements et s’inscrivent en fac, Fazdati reste dans le flou. Elle dit ressentir un blocage profond : « Encore une fois, c’est un blocage. les voir, eux, projeter leur arrivée, et moi, là, en train d’attendre une réponse de la préfecture.»
Le cas de Fazdati est loin d’être isolé. Chaque année, de nombreux jeunes étrangers, pourtant intégrés, scolarisés et parfois brillants, se heurtent à l’absurdité des lenteurs administratives. Alors qu’ils devraient se concentrer sur leur avenir, ils restent coincés dans une attente qui peut durer des semaines, voire des mois.
Cette situation interroge. Comment une élève aussi méritante, aussi motivée, peut-elle se retrouver à devoir mettre ses projets en pause ? Quelles perspectives offre-t-on à ces jeunes qui, malgré leur réussite, ne reçoivent pas de réponse claire de l’administration ?
En attendant, Fazdati espère, patiemment. Elle rêve encore d’université, de cours de droit, de débats passionnés sur la justice. Mais pour le moment, tout reste suspendu à une autorisation administrative.
Le Bus France Services de Fahamou Maecha sillonne Mayotte pour faciliter vos démarches
L’Association Fahamou Maecha 976 déploie son Bus France Services dans le nord et le centre de Mayotte, offrant un accompagnement gratuit aux habitants pour leurs démarches administratives : CAF, CPAM, Pôle emploi, impôts, retraite, logement, etc. Le bus circule du lundi au vendredi, de 8h à 13h, selon ce planning : lundi et vendredi à Tsingoni (parking mosquée, Miréréni), mardi à Dzoumogne (parking de la bibliothèque), mercredi à la mairie d’Acoua, et jeudi à Bandraboua (parking Remblai). Les usagers doivent penser à apporter leurs documents et codes d’accès nécessaires.
Le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de Mayotte lance les concours 2026
Le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de Mayotte (CDG976) publie son calendrier prévisionnel des concours pour l’année 2026. Les inscriptions sont ouvertes pour plusieurs spécialités, dont Attaché Territorial, Bibliothécaire Territorial, Chef de service de Police Municipale, Cadre de santé paramédical, Moniteur-Éducateur et Intervenant Familial. Les candidats sont invités à consulter les dates, conditions et modalités sur le site officiel du CDG976 : https://cdg976.fr/concours-et-examens/. Pour plus d’informations, le CDG976 reste à disposition par téléphone au 0269 61 06 02 ou par mail.
La Préfecture de Mayotte publie plusieurs arrêtés d’intérêt public
- Arrêté n°2025-SG-387 : déclaration d’utilité publique du projet de constitution de réserve foncière dans le cadre de la résorption de l’habitat insalubre (RHI) à Hagnoundrou Golfe, commune de Bouéni.
 - Arrêté n°2025-SG-399 : ouverture d’une enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique et à la cessibilité de parcelles en vue de la réalisation d’une centrale énergétique, d’une déchetterie et d’une station de traitement des eaux usées dans la zone des Badamiers, commune de Dzaoudzi-Labattoir.
 - Arrêté n°2025-SG-402 : organisation de l’élection au tribunal mixte de commerce de Mamoudzou.
 
Les documents complets sont consultables auprès de la Préfecture.
            
		
















































                            
                            





						
					
					