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Octobre Rose : IBS soutient la lutte contre le cancer du sein à Mayotte

Octobre Rose : IBS soutient la lutte contre le cancer du sein à Mayotte

Dans le cadre d’Octobre Rose 2025, l’entreprise IBS s’associe au Comité Territorial de Rugby de Mayotte pour soutenir la lutte contre le cancer du sein.

Une tombola solidaire est organisée, avec à la clé 10 palettes de parpaings, d’une valeur totale de 1 839,60 euros. Les tickets, vendus 2 euros, sont disponibles auprès des clubs de rugby de Mayotte.

Le tirage au sort aura lieu le 19 octobre 2025 sur le terrain de Hajangoua à Dembeni.

Chaque participation représente un geste de solidarité et une contribution à la prévention du cancer du sein.

Octobre Rose : IBS soutient la lutte contre le cancer du sein à Mayotte

Koungou lance son festival communal le 25 octobre

Koungou lance son festival communal le 25 octobre

La commune de Koungou organisera son festival annuel le 25 octobre 2025, de 16h à 23h, au stade de Kangani. L’événement, gratuit et ouvert à tous, mettra en avant la musique, la culture et les talents locaux.

La programmation prévoit la participation de plusieurs artistes, parmi lesquels Goulam, Terrell Elymoor, Youbbee, Joe Fils, Lokygramme, Zaoidi, Simao Poulo, Komo, Daday, Skinny Keym, Axi, Donald, Boinadic, DJ Sweety, DJ Bang’z et MC A2F.

Ce festival vise à valoriser la scène artistique de Koungou et à renforcer la cohésion communautaire à travers une soirée de concerts et d’animations culturelles.

Fermeture définitive du quai Colas à Mamoudzou

Le Conseil départemental de Mayotte a annoncé la fermeture définitive du quai Colas à compter de samedi 11 octobre à 13h. Désormais, toutes les opérations d’embarquement et de débarquement vers Petite-Terre se feront exclusivement depuis la gare maritime de Mamoudzou, quai 5/5. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’une nouvelle billettique visant à moderniser le transport maritime entre Grande-Terre et Petite-Terre. Le Département souligne que cette réorganisation permettra d’optimiser la gestion des flux de passagers et de renforcer la sécurité.

Mamoudzou : l’alliance Ra Hachiri – Ra Tayari rebâtit le jeu politique local

Mamoudzou : l’alliance Ra Hachiri - Ra Tayari rebâtit le jeu politique local

À moins d’un an des municipales de 2026, les mouvements Ra Hachiri et Ra Tayari ont officialisé leur union autour de Christophe Youssouffa, figure montante de l’opposition à Mamoudzou. Une alliance que ses initiateurs présentent comme “le premier bloc politique organisé face à la majorité sortante”.

Pour les deux formations, la situation actuelle de la capitale de Mayotte appelle à un sursaut. Dans leur communiqué commun, elles dénoncent “l’usure du pouvoir en place” et “la déconnexion entre les élus et la réalité du terrain”. Ensemble, elles entendent “offrir une alternative crédible, structurée et déterminée” à une municipalité jugée à bout de souffle.
L’alliance réunit deux acteurs au parcours distinct mais convergent.

Mohamed Hamissi Thomas, 47 ans, président de Ra Tayari et ancien cadre du Mouvement pour le Développement de Mayotte, apporte son expertise en transports, planification urbaine et développement durable. Fondateur du mouvement en 2021, il défend une approche “ancrée dans le concret”, axée sur la justice territoriale et la valorisation des quartiers historiques.

À ses côtés, Christophe Youssouffa, 39 ans, militant du Collectif des citoyens de Mayotte et ancien directeur de campagne de la députée Estelle Youssouffa, incarne le souffle du renouveau politique local. À la tête de Ra Hachiri, qu’il a fondé en 2022, il prône “plus d’écoute, plus de transparence et plus de résultats”.

Cette alliance, c’est la rencontre entre deux forces qui refusent le statu quo. Nous partageons une conviction simple : Mamoudzou a besoin d’une respiration démocratique, d’une gestion responsable et d’une parole politique qui ne se dérobe plus face à la vérité du terrain.”, affirme Christophe Youssouffa.

Formalisée à la fin du mois d’août, l’alliance repose sur quatre valeurs cardinales : transparence, proximité, responsabilité et espoir.
Son programme se structure autour de trois priorités : moderniser les services publics, garantir l’équité entre les quartiers, et préparer un avenir durable pour les jeunes générations.

L’alliance Ra Hachiri – Ra Tayari n’est pas un accord de circonstance, c’est le début d’un changement durable. Nous voulons reconstruire une ville qui inspire à nouveau fierté et respect”, déclare Mohamed Hamissi Thomas.
Avec cette union, les deux mouvements ambitionnent de replacer Mamoudzou “au centre de l’action publique” et de fédérer les citoyens autour d’un projet commun, à huit mois du scrutin municipal.

A Acoua, des parents d’élèves occupent l’école pour protester contre la construction d’un plateau sportif

A Acoua, des parents d’élèves occupent l’école pour protester contre la construction d’un plateau sportif

Ce lundi 13 octobre, des parents d’élèves de l’école Acoua 2 ont occupé l’établissement de leurs enfants pour protester contre le projet de construction d’un plateau couvert. Cet équipement sportif, attendu par la commune, nécessiterait la démolition de deux salles de classe. Un véritable casse-tête pour le maire d’Acoua, Marib Hanaffi, qui affirme rester ouvert au dialogue et à la recherche de solutions.

« Nous devons construire la commune. Il y aura forcément des perturbations pour tout le monde, mais l’école et le plateau couvert sont…

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Ministère des Outre-mer : sera-t-elle plus à l’écoute des Mahorais que Manuel Valls ?

Ministère des Outre-mer : sera-t-elle plus à l’écoute des Mahorais que Manuel Valls ?

Pour succéder à Manuel Valls au ministère des Outre-mer, Sébastien Lecornu a nommé dimanche soir Naïma Moutchou, membre du groupe Horizons. Issue de l’immigration marocaine, cette avocate de formation s’était illustrée il y a un peu plus de deux mois à l’Assemblée nationale en défendant, devant les députés socialistes, le texte durcissant le droit du sol à Mayotte. Reste à savoir si elle restera suffisamment longtemps en poste pour devenir une véritable avocate des intérêts mahorais au sein du gouvernement Lecornu II.

Renommé à son poste mercredi dernier dans des conditions rocambolesques, moins d’une semaine après son éviction et contre toute attente, Sébastien Lecornu a tenu son pari : il est parvenu à composer un nouveau gouvernement d’une trentaine de membres en seulement 48 heures. Après un délai plus ou moins long, il a rendu publics les noms de ses ministres vers 20 heures dimanche soir. Selon certaines sources fiables, cette annonce, initialement prévue pour le lundi, aurait été avancée à la demande expresse de…

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L’Adie va à la rencontre des entrepreneurs

L’Adie va à la rencontre des entrepreneurs
Le bus de l’Adie à Kani Kéli

Ce lundi 13 octobre, la commune de Kani Keli s’est animée au passage d’un minibus blanc et orange floqué du slogan « Entreprendre, c’est possible ! ». À son bord, Soumayyah Madi et Soulaimana Boucairi, deux conseillers de l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), venus rencontrer les habitants dans le cadre de la campagne nationale « L’Adie à votre rencontre », organisée du 13 au 17 octobre.

Sous le regard curieux des commerçants, les deux conseillers déambulent entre les étals et les jardins communautaires de Kani-Kéli. Leur mission : parler entrepreneuriat, microcrédit et…

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Oulanga Na Nyamba en danger : un tissu associatif fragilisé au niveau national

Oulanga Na Nyamba en danger : un tissu associatif fragilisé au niveau national
Des associations locales en difficulté financière après le passage du cyclone

Des associations locales alertent sur leurs difficultés en cette période post Chido. Alors que le mouvement national « Ça ne tient plus ! » tente de faire prendre conscience à la population que le tissu associatif est fragilisé dans son ensemble, l’association de protection des tortues Oulanga Na Nyamba affirme traverser une crise « sans précédent ».

En métropole et en outre-mer, le mouvement associatif « Ça ne tient plus ! » s’est mobilisé le 11 octobre 2025 pour sauver les associations. Les associations françaises, c’est 20 millions de bénévoles, 1,8 million de salarié.e.s et 67 millions de Françaises et de Français concernés ! Dans toutes les sphères de la vie quotidienne -solidarité, culture, sport, santé, environnement, les associations soutiennent les plus fragiles. Alors que les…

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Raphaël Maoulida, un enfant du pays

Raphaël Maoulida, un enfant du pays

Médecin mahorais de retour au pays. A 32 ans, Raphaël Maoulida est devenu docteur en médecine générale en métropole. Il a toujours eu cette envie de servir la population et revient sur l’archipel pour soigner les mahorais.

Un enfant du pays

Le jeune médecin est de retour à Mayotte, son île natale. « Je suis originaire de Tsingoni, j’ai fait toute ma scolarité ici. Je cherchais à être le plus utile possible pour la société. C’est aussi une façon de se sentir », nous confie-t-il.

Le jeune médecin connaissait bien le domaine médical, avant même d’en faire ses études. « J’avais un bon exemple de voie à suivre car mon père est médecin. J’ai pu voir que cette activité était très bénéfique pour la population, je sentais que j’étais capable de le faire. Je voyais l’utilité dès le plus jeune âge, ça a retiré un frein psychologique », explique-t-il.

Les études de médecine durent de longues années, il faut être travailleur, persévérant et probablement très passionné. « Après le bac, à 17 ans, je me suis envolé vers la métropole pour y suivre mes études de médecine à Dijon. » Ce fut une période décisive pour le jeune mahorais débarqué en métropole même si « tous les mahorais sont dans le même cas », loin de leur île natale, relative-t-il.

Un long parcours pour devenir médecin

Ce parcours de jeune médecin est passé par de nombreuses étapes, entre l’Est de la France et l’archipel mahorais. « J’ai passé le concours, l’internat, puis j’ai choisi médecine générale, avant de passer ma thèse cette année à Reims. » Ce parcours académique a été jalonné de nombreuses stages et période de remplacement. « J’ai passé ma thèse cette année et, entre temps, j’ai réalisé des remplacements. Ça a confirmé ma volonté et mon envie de contribuer au développement de mon île natale. »

« J’exerce aujourd’hui en libéral en collaboration avec un médecin à Combani. » Auparavant, « j’ai pu effectuer des remplacements à Ouangani et à Haut-Vallon ».

La façon d’apporter des soins peut être différent entre Mayotte et la métropole. « J’ai été formé pour soigner en métropole. Ici nous rencontrons beaucoup de consultations pédiatriques ou de maladies anciennes, comme la typhoïde, la lèpre ou la leptospirose, que nous avons étudié en cours. C’est une façon d’acquérir de l’expérience. »

Le retour au pays

Après avoir passé de nombreuses années en métropole, Raphaël Maoulida entend bien revenir durablement à Mayotte. « Je parle mahorais donc ça facilite beaucoup le contact avec de nombreux patients, surtout des anciens, qui sont contents d’avoir quelqu’un avec qui parler et qui comprend précisément leurs paroles. »

La pratique de la médecine à Mayotte nécessite de s’adapter et de renforcer l’accompagnement. « A cause de manque de moyens criants, nous sommes amenés à approfondir l’accompagnement, à nous débrouiller sans spécialiste et à pousser un peu plus la prise en charge. »

Suite à l’obtention de son doctorat avec félicitations et honneurs du jury, Raphaël Maoulida, clôt donc son cycle d’études, débuté il y a presque 15 ans, et vient donc rejoindre la quarantaine de médecins présents à Mayotte.

Un Maoulida ya Cheingué pour Zakia Madi

Un Maoulida ya Cheingué pour Zakia Madi

Pour entretenir la mémoire de Zakia Madi née en 1944, cette héroïne des chatouilleuses (originaire de Ouangani) tombée sous les balles de la garde des Comores un 13 octobre durant la triste période du Territoire d’Outre-mer des Comores (TOM), une cérémonie religieuse et commémorative a été organisée hier, dimanche sur la place qui porte son nom à Mamoudzou.  Plusieurs associations et mouvements politiques locaux ainsi que le Collectif des citoyens de Mayotte lui ont consacré une journée de prières ce dimanche 12 octobre 2025.

Pénurie d’eau potable

Pénurie d’eau potable
* image d'illustration générée par ia

L’eau potable est officiellement à nouveau rationnée dans l’île aux parfums depuis cette semaine. Le planning des tours d’eau a été rendu public dans le courant de la semaine dernière. Près de la moitié des communes sont touchées. Celles de la moitié sud ont d’ores et déjà débuté une distribution de bouteilles d’eau minérales à leurs populations. Ces tours d’eau exaspèrent au plus haut point les habitants après que le préfet François-Xavier Bieuville ait expliqué à la télévision lundi soir que ces coupures ne sont dues à une indisponibilité de la ressource dans les retenues collinaires mais uniquement aux besoins de réparation et d’entretien de la tuyauterie par la SMAE le délégataire de ce service public. Autre raison de colère chez les usagers, la non-potabilité de l’eau lorsqu’elle revient dans le circuit de distribution. Une mauvaise expérience vécue par les habitants de la commune de Bandraboua depuis une dizaine de jours déjà, en particulier ceux du village de Dzoumogné. Ils sont contraints de bouillir l’eau qui sort du robinet pour éliminer les bactéries et autres risques de maladies gastriques. Des associations s’apprêtent à porter l’affaire devant la justice contre le syndicat intercommunal « Les eaux de Mayotte » et la SMAE. Elles estiment que même bouillie cette eau distribuée à la population de ces localités continue à représenter un danger sanitaire sérieux car elle contiendrait des métaux lourds.

Barges en service, conflit suspendu : la billettique au cœur des tensions

Barges en service, conflit suspendu : la billettique au cœur des tensions

Les barges ont repris leurs navettes entre Grande-Terre et Petite depuis vendredi, en fin d’après-midi, à la suite d’un protocole de fin de grève signé entre le département et les syndicat SNUTER-FSU 976, à l’origine du mouvement social.  Bien que les grévistes aient accepté de mettre un terme à ce conflit, ils réitèrent néanmoins leur opposition au maintien du marché de prestation de billettique de la DTM.  Selon des sources internes, ils seraient 38 agents au STM concernés par la mise en service prochaine de cette nouvelle billettique, que le département assure vouloir accompagner par sa DRH dans le cadre d’une mobilité interne. Il leur est proposé de choisir entre, occuper une fonction dans un autre service départemental, une autre fonction au sein du DSTM ou une mise à disposition (par le CDM) auprès de Transdev, prestataire du marché de billettique.

Quelle durée de vie pour le gouvernement Lecornu 2 ?

Quelle durée de vie pour le gouvernement Lecornu 2 ?

Une déchirure contagieuse traverse toutes les formations politiques !
Tout le monde joue à Colin-Maillard, ne pensant qu’à ses intérêts propres et à la sauvegarde de son petit siège de ministre ou de parlementaire. Tant pis pour les électeurs, que nul ne souhaite consulter à nouveau.

La peur d’un Rassemblement national (RN) arrivant à l’Élysée dans un an est un traumatisme que personne ne veut connaître, même si cela suppose de renier ses convictions les plus profondes.

La politique serait-elle devenue un simulacre de sérieux, ou un vaudeville qui se joue de l’opinion des Français, à la fois en colère et résignés face à un avenir totalement…

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Rasmya Ahmed – une enfant de Dzaoudzi devenue médecin

Rasmya Ahmed - une enfant de Dzaoudzi devenue médecin

Médecin généraliste diplômée de la Sorbonne Paris Nord, Rasmya Ahmed incarne une génération de jeunes Mahorais.es partis se former loin de leur île, mais dont les racines continuent de guider chaque pas.

Née à Dzaoudzi, Rasmya Ahmed quitte Mayotte à l’âge de deux ans après le divorce de ses parents. C’est en région parisienne qu’elle grandit, sans jamais couper le fil avec son île natale : « Je revenais tous les étés sans exception« , raconte-t-elle. « J’y retrouvais ma famille paternelle et mon grand-père maternel. »

Ce va-et-vient régulier forge son identité : une jeune femme partagée entre deux mondes, mais solidement…

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Festival Milatsika 2025 : quand le cœur de l’océan Indien bat au rythme du monde

Festival Milatsika 2025 : quand le cœur de l’océan Indien bat au rythme du monde

Les 17 et 18 octobre 2025, le Plateau de Chiconi se muera une nouvelle fois en véritable capitale musicale de l’océan Indien. Pour sa 19e édition, le Festival Milatsika s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les amoureux des musiques métissées, des rythmes enracinés et des découvertes audacieuses. Organisé par Milatsika Émergence et la Ville de Chiconi, l’événement promet deux soirées où les frontières musicales s’effacent pour laisser place à un dialogue vibrant entre traditions et modernité.

Depuis près de deux décennies, Milatsika s’impose comme bien plus qu’un simple festival : c’est une plateforme d’échanges culturels, un espace où se rencontrent les sons, les langues et les histoires. « Milatsika est une plateforme où les cultures se rencontrent et s’enrichissent mutuellement. C’est un espace où les traditions et les tendances contemporaines cohabitent harmonieusement, créant une mosaïque sonore et visuelle qui reflète la richesse de notre monde », explique Del Zid, directeur artistique de l’événement.

Cette année, le festival assume pleinement son rôle de laboratoire musical, en mettant à l’honneur des artistes capables de réinventer leur héritage tout en le confrontant aux influences actuelles. La programmation 2025 se veut ainsi une exploration des fusions audacieuses, une invitation au voyage qui traverse les îles, les continents et les époques.

Vendredi 17 octobre : traditions réinventées et rythmes insulaires

La soirée d’ouverture promet une immersion au cœur des racines musicales de l’océan Indien. Le public sera d’abord transporté par la poésie ancestrale du style ANTSABEKO malgache du groupe Loko Gasy, avant de vibrer au son des instruments traditionnels mahorais de Sarera, véritables gardiens du patrimoine sonore local.
La relève mahoraise sera également célébrée avec Mwalim Klan, lauréats de la Scène Ouverte 2024, qui viendront défendre un reggae engagé, ancré dans les réalités sociales de l’archipel. La soirée se clôturera sur les explorations afro-latines d’El Gato Negro, artiste globe-trotteur dont les mélodies métissées feront danser le plateau de Chiconi.

Samedi 18 octobre : l’énergie live à l’honneur

Le lendemain, Milatsika élargit encore son horizon avec une programmation sous le signe de l’éclectisme et de la puissance scénique. Les légendaires Mouss et Hakim, figures emblématiques du groupe Zebda, apporteront leur fougue et leur engagement, toujours porteurs de messages d’ouverture et de solidarité.
La jeune génération sera représentée par le blues-rock électrique de Younger Spirit, tandis que l’archipel des Comores fera résonner son afro-blues festif avec le groupe Watoro. Côté Mahorais, le public retrouvera les sonorités urbaines de Subo, entre rap et musiques traditionnelles, ainsi que l’artiste Chaldi, dont la cadence du mgodro raconte avec force les chroniques de la jeunesse.

Une expérience qui dépasse la scène

Au-delà des concerts, Milatsika 2025 se veut une expérience immersive. Le festival propose des ateliers participatifs, des discussions inspirantes et poursuit son engagement écoresponsable, affirmant qu’un avenir culturel ne peut être que durable. Cette démarche se traduit par des actions concrètes, comme la réduction des déchets, l’utilisation de matériaux recyclés et la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Avec un tarif accessible de 10 euros par soirée (billetterie sur place), le Festival Milatsika offre une occasion unique de vivre deux soirées d’exception dans une atmosphère conviviale et festive. Les spectateurs sont invités à venir partager des émotions, découvrir des sonorités inédites et participer à un mouvement créatif qui place Mayotte au cœur des échanges culturels de l’océan Indien.

Le rendez-vous est donc fixé :
17 & 18 octobre 2025
Plateau de Chiconi
Infos et programmation détaillée sur www.festivalmilatsika.com et la page Facebook officielle.

Festival Milatsika 2025 : quand le cœur de l’océan Indien bat au rythme du monde

Mayotte : le syndicat Coordination rurale dénonce les brûlis illégaux

Mayotte : le syndicat Coordination rurale dénonce les brûlis illégaux

Le syndicat agricole Coordination rurale Maoré 976 alerte sur la multiplication des incendies qui ravagent la végétation à Mayotte. Son président, Ibrahim Ishak, condamne fermement les pratiques de culture sur brûlis, qualifiées d’« actes irresponsables » liés au marché informel du secteur primaire.
Selon l’organisation, ces feux ne relèvent pas de l’agriculture formelle mais d’initiatives illégales de défrichage sauvage, qui détruisent les terres agricoles et fragilisent les revenus des exploitants respectueux des règles environnementales. Le syndicat appelle à une lutte renforcée contre cette « concurrence déloyale » et réaffirme l’engagement des agriculteurs à protéger leurs terres face aux enjeux climatiques et écologiques.

Octobre Rose : le rugby féminin s’engage à Mayotte

Octobre Rose : le rugby féminin s’engage à Mayotte

Le Comité territorial de rugby de Mayotte organise, ce dimanche 19 octobre 2025 au stade d’Hajangua, une journée dédiée au rugby féminin dans le cadre d’Octobre Rose. Au programme : tournoi amical, ateliers d’initiation et stands d’information sur le dépistage du cancer du sein. Une tombola solidaire sera également organisée, les bénéfices étant reversés à une association de lutte contre le cancer.

Découverte de la vanille mahoraise à Karihani

Découverte de la vanille mahoraise à Karihani

L’Office de tourisme de Mayotte organise la visite « Uzuri Wa Mwendro », dédiée à la vanille, l’une des richesses emblématiques de l’île. Accompagnés d’un guide, les participants découvriront la vanilleraie, les techniques de plantation et la fécondation manuelle de l’orchidée. Une dégustation de produits à base de vanille clôturera la visite. Le rendez-vous est fixé sur le parking du lac Karihani, de 8h30 à 12h30. Durée : 1h30. Tarif : 23 € par adulte, gratuit pour les moins de 5 ans.

Coupures d’eau : Mayotte face à l’impasse du dessalement

Coupures d’eau : Mayotte face à l’impasse du dessalement

Cette semaine, les habitants du centre et du sud de Mayotte s’habituent à un nouveau rythme : vingt-quatre heures d’eau, quatre-vingt-seize heures de coupure. En cause, des travaux de maintenance sur l’usine de potabilisation d’Ourovéni, qui amputeront la production d’environ 6 000 m³ par jour. Un épisode de plus dans une crise hydrique devenue chronique : manque de stockage et de traitement, érosion des sols, dégradation des têtes de bassin versant. À Mayotte, l’eau tombe souvent du ciel, mais elle reste de moins en moins dans les sols.

Au bord de la RN2, le chantier de l’usine de dessalement d’Ironi Bé promet 10 000 m³ d’eau douce par jour pour un coût de 94,6 millions d’euros, financé à 40 % par des fonds européens. Le 2 septembre, en visite de terrain, Manuel Valls a salué « un élément majeur pour régler la question des tours d’eau ». Mais derrière le discours de l’urgence, le montage administratif dessine un…

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À Dzoumogné, une eau que plus personne ne veut boire

À Dzoumogné, une eau que plus personne ne veut boire
La retenue collinaire de Dzoumogné, l’une des rares encore en activité sur l’île, n’échappe pas aux nouveaux tours d’eau instaurés par la SMAE. Un paradoxe pour ce village pourtant situé au cœur d’une ressource essentielle.

Depuis le 8 octobre, l’eau distribuée à Dzoumogné, dans la commune de Bandraboua, est déclarée non conforme par la SMAE. Une annonce qui ne surprend guère les habitants, habitués depuis des années à une eau trouble et difficilement consommable. Entre méfiance, restrictions et colère, le quotidien des riverains devient de plus en plus compliqué.

C’est une eau en laquelle nous n’avions plus confiance de toute façon”, soupire un commerçant de Dzoumogné. Depuis ce mercredi 8 octobre, La Société mahoraise des eaux (SMAE) a annoncé que l’eau du village, située dans la commune de Bandraboua, n’était plus conforme à la consommation.

Pour beaucoup d’habitants, ce n’est pas une surprise. “Depuis plusieurs années déjà, l’eau a une couleur marron”, raconte le commerçant. “Je préfère la congeler avant de la boire, c’est la seule manière pour moi de la rendre plus propre.

La SMAE recommande pourtant de faire bouillir l’eau. C’est la meilleure manière de la stériliser avant toute consommation. Des contrôles sanitaires doivent être effectués dans les prochains jours pour confirmer le niveau de contamination.

La mairie prise de court

Du côté de la mairie, la surprise est totale. “Nous avons appris la nouvelle en même temps que les médias”, reconnaît le directeur général des services (DGS) Minihadji Mourtadhoi. Le maire de la commune se trouvant hors territoire. “On a été obligés d’amener de l’eau dans les écoles pour les élèves, mais c’est toute la population qui est concernée. Il faudrait que l’État et la SMAE mettent à disposition des packs d’eau pour les habitants.” poursuit-il.
En attendant, chacun s’organise comme il peut. “Je dépense environ cent euros en bouteilles d’eau chaque mois”, témoigne Mina Moussa*, croisé à la sortie d’une pharmacie. “Ensuite, je fais des réserves comme tout le monde, on n’a pas le choix.

Une retenue collinaire sous tension

Ironie du sort, Dzoumogné abrite pourtant l’une des deux seules retenues collinaires en activité sur l’île. Un aménagement ouvert, à tous. Certains riverains accusent d’autres habitants de s’y baigner. L’eau de cette retenue est ensuite acheminée vers un centre de traitement avant de revenir au village.

En plus de cette alerte sanitaire, la commune de Bandraboua subit également les nouveaux tours d’eau, avec des coupures de 24 heures toutes les 48 heures. Une situation qui alimente l’exaspération des habitants, contraints de jongler entre pénurie et méfiance.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes