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Attribution de titres de séjour (2 ème volet), Idrisse : un parcours semé d’embuches

Attribution de titres de séjour (2 ème volet), Idrisse : un parcours semé d’embuches

Témoignages nombreux, des cas, des parcours et des finalités différents, mais un objectif commun à tous, obtenir un titre de séjour, ce précieux sésame sans lequel la libre circulation à toute heure est, théoriquement, impossible à Mayotte. Du Cameroun, de la Tanzanie ou du Kenya, de la République démocratique du Congo ou des pays voisins des grands lacs, de Madagascar ou des Comores, d’Afghanistan, de Syrie ou du Sri Lanka, le 101 ème département français est le point de fixation, contre vents et marées, la porte d’accès au territoire français et à l’Union européenne.

Les profils des demandeurs de titres de séjour sont divers et variés, leurs parcours individuel (ou collectif) également. Ils n’ont en commun qu’un seul élément, le besoin de sécurité, qu’il soit économique, financière, matériel, éducatif, sanitaire ou autre. La situation de leurs pays d’origine, détermine généralement le pourquoi de leur décision à vouloir entrer illégalement sur le territoire français (et européen) dont Mayotte est l’une des portes d’entrée. Nombre de Mahorais s’interrogent sur la manière par laquelle ces immigrés illégaux ont eu connaissance de l’existence de leur île, alors qu’ils ignorent absolument tout, eux, de la position géographique de tel ou tel de ces pays de provenance, à l’exception des ressortissants comoriens ou malgaches.

Idrisse Mohamed F (*) vient de la Grande-Comore, d’un village reculé de la région Mbadjini dans le sud. Il a rejoint Mayotte en 2011 par kwassa, via Anjouan, évidemment. Endoctriné dès son jeune âge dans l’idéologie politique de rejet de Mayotte et de ses habitants, il n’aurait jamais imaginé faire un jour le déplacement sur cette terre inconnue pourtant si proche.  » Là-bas à Ngazidja, l’histoire officielle qui nous est enseignée est en décalage de la réalité. On nous apprend que les Mahorais sont des traitres à la cause et à l’unité nationale, que ce sont des égoïstes sans compassion pour leurs frères de culture et de religion, des incultes, et d’autres clichés pas reluisant du tout. Tout est fait pour nous dégouter de vouloir venir ici « . Son explication personnelle sur cette situation serait que le pouvoir aux Comores craint la contagion d’un matérialisme issu de la société de consommation à Mayotte que les dirigeants de Moroni ne sauraient d’aucune manière garantir à leurs sujets…

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Comores : les enseignants de l’Université en grève depuis un mois

Comores : les enseignants de l’Université en grève depuis un mois

Le syndicat national des enseignants de l’Université des Comores, réclame entre autres la régularisation des trois mois de salaires impayés, ou encore la titularisation d’une vingtaine d’enseignants qui doivent être élevés au grade de maitres assistants.

Alors que les résultats du baccalauréat sont attendus au plus tard le 30 juillet, l’Université des Comores qui accueille les nouveaux bacheliers elle n’a toujours bouclé l’année en cours. La plus grande institution d’enseignement supérieur du pays est en grève voilà maintenant un mois. Depuis le 19 juin, le syndicat national des enseignants de l’Université des Comores (Sneuc) a déclenché un mouvement pour réclamer la satisfaction d’un certain nombre de doléances. Parmi elles, la fin des arriérés de salaires. A nos jours, les employés de l’Université comptabilisent trois mois d’impayés (mai, juin et juillet). Ce préavis avait été lancé à l’issue d’une assemblée générale organisée à l’institut de formation des enseignants et de recherche en éducation. Les syndicalistes demandaient également la régularisation d’une vingtaine d’enseignants recrutés en 2016. Ces derniers attendent leur intégration au sein de la fonction publique.  » La nouvelle loi sur l’enseignement supérieur dispose dans son article 54 qu’après sa promulgation, ces enseignants après 10 ans d’expérience doivent automatiquement accéder aux grades de maitres assistants. Sauf que ce n’est toujours pas le cas« , a déploré, le secrétaire général du syndicat des enseignants, Youssouf Boinaheri, contacté, hier. Cet enseignant du département de droit élu il y a quelques mois à la tête du syndicat regrette surtout l’inaction des autorités. A l’entendre, depuis le déclenchement de la grève jusqu’à nos jours, personne n’a cherché à entrer en contact avec eux pour des négociations. La seule revendication satisfaite est la nomination des chefs de composantes et du secrétaire général de l’Université.  » La semaine dernière nous avons écrit au président de la République Azali Assoumani pour demander une audience. Nous sommes en attente« , a ajouté, Boinaheri, contacté par Flash Infos. « Des courriers ont été adressés au ministère de l’éducation mais personne n’a donné suite. Aucune convocation de leur part. C’est pour cela que…

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Un avenir pour les jeunes mahorais

Un avenir pour les jeunes mahorais

Dans un territoire en plein développement, où la jeunesse représente une grande partie de la population, plusieurs structures locales œuvrent chaque jour pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle. Mardi matin, le Centre Régional d’Information Jeunesse (CRIJ) de Mayotte a organisé une conférence réunissant les acteurs engagés dans l’accompagnement de la jeunesse : la DRAJES, le FONJEP, le Conseil Départemental, et bien d’autres partenaires.
L’événement a été marqué par la présence du délégué général d’Info Jeunes France, également président bénévole du CRIJ Occitanie Montpellier-Toulouse. Il était accompagné d’Alix Brumier, directrice du CRIJ de La Réunion.
Dans son discours, la directrice a souligné l’importance des liens entre les territoires :
« Rendre ces liens encore plus forts, créer des projets communs. Nos territoires sont différents, mais nous partageons quand même des problématiques similaires. » affirme t-elle.
De son côté, le délégué général a insisté sur le sens de sa visite à Mayotte :
« Si nous sommes venus, c’est pour plusieurs raisons. La première, c’est un message d’amitié, de solidarité, de fraternité, et de reconnaissance pour le travail que vous accomplissez. Merci pour votre engagement, pour ce que vous faites au quotidien dans un territoire qui a souffert. Cette visite est une marque de soutien. Même depuis l’Hexagone, sachez que nous sommes très proches de vous. Info Jeunes France soutient tous les territoires d’outre-mer. » ajoute t-il
Ce temps d’échange a surtout permis aux différentes structures de partager les difficultés rencontrées depuis le passage du cyclone, notamment dans l’accompagnement des jeunes et la continuité de leurs missions. Ensemble, elles ont pu réfléchir aux besoins prioritaires du territoire. L’objectif commun reste clair : la jeunesse mahoraise a un avenir, et elle est accompagnée pour le construire.

La CADEMA élit ses vice-présidents : un cap politique en construction

La CADEMA élit ses vice-présidents : un cap politique en construction

Moins d’une semaine après l’élection de Moudjibou Saïdi à la tête de la Communauté d’Agglomération Dembéni-Mamoudzou, l’assemblée communautaire poursuit sa structuration. Jeudi 24 juillet à Mamoudzou, les vice-présidents de la CADEMA seront élus lors d’une séance officielle.

Réunis ce jeudi 24 juillet à l’Hôtel de Ville de Mamoudzou, les membres du conseil communautaire de la CADEMA ont procédé à l’élection du bureau exécutif. À la suite de l’accession de Moudjibou Saïdi à la présidence, le 19 juillet dernier, cette séance a permis d’officialiser l’équipe dirigeante de l’intercommunalité.

Cette étape institutionnelle constitue une avancée majeure dans la construction du bureau exécutif de la CADEMA. Elle s’inscrit dans une dynamique de continuité et d’engagement collectif, au service du développement du territoire. Parmi les priorités à venir : les transports en commun, l’aménagement du territoire et le renforcement de l’action publique de proximité.

La séance, dont l’ordre du jour comprend également la lecture de la charte, le vote des commissions et des représentations, se veut ouverte à tous. Élus, agents, citoyens et médias sont invités à y prendre part.

Douze vice-présidents ont été élus pour accompagner le président dans la conduite des politiques publiques intercommunales. Le nouveau bureau aura pour mission de mettre en œuvre les orientations du mandat, notamment en matière d’aménagement du territoire et de transport. « Cette équipe reflète notre volonté de travailler collectivement pour un développement équilibré », a déclaré M. Saïdi.

Voici la composition du bureau :

1er vice-président : Soumaila Ambdilwahedou

2e : Saindou Combo Nadjati

3e : Hassani Machehi

4e : Radjab Badrou

5e : Boinaidi Salim

6e : Ahamadi Mahamoudou

7e : Salimini Inaya

8e : Abdallah Toana Fatimaty

9e : Mroudjaé Sitirati

10e : Kambi Mariame

11e : Houmadi Ahmed

12e : Said Mohamadi

Pour Mme Nadjati, deuxième vice-présidente, « c’est une grande responsabilité que d’œuvrer au plus près des habitants. Nous allons porter des projets concrets, au service de tous ». Une ambition partagée par l’ensemble des élus, comme le souligne Radjab Badrou : « Notre priorité, c’est l’efficacité et la proximité. La population attend des résultats. »

Les baleines à bosse sont de retour à Mayotte

Les baleines à bosse sont de retour à Mayotte

Les premières baleines à bosse ont été repérées dans les eaux de Mayotte, annonce l’association Ceta’Maore. Comme chaque année, ces cétacés quittent l’Antarctique pour venir se reproduire et mettre bas dans le lagon. Leur présence devrait durer jusqu’en novembre, avec un pic attendu entre août et septembre.
Ceta’Maore rappelle que ces animaux vivent sur leurs réserves pendant leur séjour et qu’ils sont particulièrement sensibles aux dérangements. L’association insiste sur l’importance de garder ses distances en mer, de ralentir à l’approche des cétacés et de limiter le nombre de bateaux autour d’eux. En 2023, plusieurs baleines ont été blessées après des interactions non encadrées.
Le public est aussi invité à transmettre ses observations et photos via le site de Ceta’Maore ou la plateforme TsiÔno, pour aider les scientifiques à suivre les baleines dans leur migration.

Tsimkoura fête la mangrove le 27 juillet !

Tsimkoura fête la mangrove le 27 juillet !

L’association AME et ses partenaires organisent le dimanche 27 juillet 2025 à Tsimkoura dès 8h la 2ᵉ édition du Festival de la Mangrove. Cet événement gratuit et ouvert à tous met la nature à l’honneur dans une ambiance conviviale et familiale.
Au programme : animations, jeux, stands éducatifs et restauration sur place. Objectif ? Sensibiliser à la protection de la mangrove tout en valorisant le territoire, le vivre-ensemble et l’activité physique. Une belle occasion de passer une journée ludique et engagée pour l’environnement.

Tsimkoura fête la mangrove le 27 juillet !

Un partenariat stratégique entre Mayotte THD et EDM pour accélérer le déploiement de la fibre optique

Un partenariat stratégique entre Mayotte THD et EDM pour accélérer le déploiement de la fibre optique

Mayotte THD et Électricité de Mayotte (EDM) unissent leurs forces pour dynamiser l’accès au Très Haut Débit sur l’île.
Dans une démarche résolument tournée vers le développement numérique du territoire, Mayotte THD et Électricité de Mayotte (EDM) ont signé une convention de partenariat stratégique ce mercredi 23 juillet. Cet accord marque une étape décisive pour l’accélération du déploiement du réseau Très Haut Débit sur l’ensemble du territoire.
Grâce à cette collaboration, Mayotte THD pourra s’appuyer sur les infrastructures existantes d’EDM – notamment les conduites souterraines et les poteaux de lignes aériennes – afin de déployer plus rapidement et plus efficacement la fibre optique à Mayotte. Une mutualisation qui permet non seulement de réduire considérablement les délais et les coûts liés aux travaux de génie civil, mais aussi de limiter les perturbations urbaines et l’impact environnemental des nouveaux aménagements.
Ce partenariat illustre une volonté commune des deux acteurs de contribuer activement à la transformation numérique de Mayotte, au service des citoyens, des entreprises et des collectivités. En optimisant les ressources locales, cette convention ouvre la voie à une couverture numérique plus étendue et plus rapide, condition essentielle au développement économique et social du territoire.
Filiale de Réunicable Mayotte THD bénéficie de l’expertise du Groupe Océinde, acteur clé du déploiement de la fibre dans l’océan Indien. Fort de son succès à La Réunion, où 95 % du territoire est déjà couvert en très haut débit, le groupe s’engage à reproduire ce modèle de réussite à Mayotte.

Les bacheliers de Chirongui à l’honneur

Les bacheliers de Chirongui à l'honneur

La commune de Chirongui va célébrer ce vendredi 25 juillet ses bacheliers lors d’une cérémonie festive qui sera animée par Aïcha et Soula. Dès 18h, l’association Mroni Mami ouvrira la soirée avec une prestation artistique, suivie du discours du maire, Bihaki Daouda, qui adressera un message d’encouragement aux élèves et à leurs familles.
Trois artistes locaux – Spaghetti, Chaaff et Chaldi – vont rythmer la remise des cadeaux aux lauréats, répartis par mentions. La cérémonie sera clôturée par une photo de groupe et des notes musicales pour féliciter cette jeunesse prometteuse.

Les bacheliers de Chirongui à l'honneur

EDM confortée par la justice : aucune faute en matière de sécurité reconnue

Dans un litige datant du 7 avril 2022 opposant la société Électricité de Mayotte (EDM) au comité social et économique de la société Électricité de Mayotte (le CSE), EDM a vu sa position confortée par la justice. Le tribunal judiciaire de Mamoudzou a rendu, ce lundi 21 juillet, une décision en dernier ressort défavorable au Conseil Social de l’Entreprise (CSE), confirmant l’absence de manquement de l’entreprise en matière de sécurité.
Ce jugement intervient à la suite d’un renvoi par la Cour de cassation, qui avait déjà donné raison à EDM. L’affaire portait sur une délibération du CSE, soutenu par les élus de la CGT-Ma, visant à déclencher une expertise pour « risque grave » au sein de l’entreprise. La justice a jugé cette demande infondée, annulant la délibération et déboutant le CSE de l’ensemble de ses accusations.
Le tribunal a également statué sur les conséquences financières de la procédure. Le comité social et économique a été condamné à verser à EDM la somme de 4000,00 euros au titre de l’article 700 du code pénal.
Dans un communiqué, la direction d’EDM s’est félicitée de cette décision, rappelant que « la santé et la sécurité des biens et des personnes sont une priorité absolue, et ce, en toute circonstance ».
Ce jugement met fin à un long contentieux entre la direction et le CSE, sur fond de tensions sociales. Il conforte la stratégie d’EDM en matière de prévention des risques et de sécurité au travail.

Stratégie de reconstruction à Mayotte : des ambitions affichées, mais des zones d’ombre sur les moyens face aux risques naturels

Stratégie de reconstruction à Mayotte : des ambitions affichées, mais des zones d’ombre sur les moyens face aux risques naturels

Présentée à l’occasion du Comité interministériel des Outre-mer (CIOM), la  » Stratégie quinquennale pour la reconstruction et le développement de Mayotte 2026-2031  » affiche, selon le sénateur Said Omar Oili, « des ambitions notables en matière de prévention des risques naturels ». Mais derrière l’annonce, plusieurs interrogations demeurent sur la faisabilité réelle de ces objectifs, notamment en matière de moyens humains, de gouvernance locale et de calendrier.

Une stratégie sans bilan initial ni priorisation claire

Selon le sénateur Saïd Omar Oili, le chapitre consacré aux risques naturels, intitulé « Protéger les Mahorais face aux aléas naturels », surprend par son manque de mise en contexte. Aucune analyse de l’existant ni de bilan des dispositifs actuels n’est présentée, alors même que les événements récents – comme le cyclone Chido ou l’activité du volcan sous-marin Fani Maoré – ont mis en évidence la vulnérabilité du territoire.
Paradoxalement, si le risque sismo-volcanique est invoqué dans d’autres volets du plan, il est totalement absent de l’introduction de cette partie, laissant un flou sur la cohérence générale du document.

Des objectifs imprécis et une mise en œuvre incertaine

L’ » Objectif 11  » consacré à la protection contre les aléas naturels s’apparente davantage à une liste d’enjeux qu’à un programme d’actions précises et quantifiables. Résultat : les effets attendus restent vagues, et le déroulement prévisionnel présenté pour 2025 apparaît trop ambitieux au regard des moyens annoncés… c’est-à-dire inexistants à ce stade.
Le manque de clarification sur la gouvernance locale – qui pilotera ces actions sur le terrain ? – ainsi que l’absence de priorisation des nombreuses mesures envisagées, soulèvent de vives inquiétudes quant à la capacité de mise en œuvre réelle du plan.
Des moyens humains et financiers absents

Ni le document présenté, ni le calendrier évoqué n’apportent de précisions sur les moyens humains et financiers mobilisables. La mention d’un éventuel renforcement temporaire du SIDPC (Service interministériel de défense et de protection civiles) et la création d’un groupe de travail entre la préfecture et la DEAL sont les seuls éléments concrets cités. Doit-on en conclure que les ressources locales sont notoirement insuffisantes ?

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Grève illimitée des pharmacies à Mayotte : ils vont maintenir la pression sur le gouvernement

Grève illimitée des pharmacies à Mayotte : ils vont maintenir la pression sur le gouvernement

Plus de médicaments délivrés en dehors des heures d’ouverture régulière des officines pharmaceutiques à l’échelle nationale et sur le territoire de Mayotte depuis le 1 er juillet courant. Un mouvement de grève destiné à faire plier le gouvernement sur sa volonté de réduction de 50 % la marge actuellement réalisée par les pharmaciens sur les prix de médicaments génériques, et dénoncer la fermeture massive de pharmacies hors des grandes agglomérations.

Au cas où vous ne sauriez pas, les pharmaciens de France et de Navarre sont en grève, un mouvement à la durée illimité, et ce à compter du 1 juillet 2025. « La pilule ne passe plus et nous tenons à ce que cela se sache, dans l’hexagone comme dans les outre-mer ». Dans chaque officine, à l’entrée mais aussi au milieu de rangées de médicaments et autres produits cosmétiques, un écriteau indique aux usagers que l’officine n’assure plus de permanence dans la délivrance de médicaments, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Une phrase choque en guise de slogan syndical précède cette information donnée au public, « 450 pharmacies ont fermé en 2024, la prochaine pourrait être la vôtre » ! Un échange avec les responsables de ces commerces et l’on comprend très vite l’enjeu de ce mouvement de grève décrété sur l’ensemble du territoire français, métropole et outre-mer compris. « La situation est très grave, nous en sommes conscients, mais nous n’avons pas d’autres possibilités de nous faire entendre du gouvernement que de passer par là. Pour le moment, il continue à faire la sourde oreille, de notre côté nous sommes déterminés à aller plus loin si cela s’avère nécessaire », explique une pharmacienne installée en Petite-Terre…

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Un an de mandat, six priorités pour Anchya Bamana

Un an de mandat, six priorités pour Anchya Bamana
La députée Anchya Bamana a présenté le bilan de sa première année de mandat, axé sur six priorités majeures pour Mayotte : santé, accès à l’eau, égalité sociale, sécurité, régularisation foncière et lutte contre l’immigration.

Au sein de sa permanence située à Passamaïnty, la députée Anchya Bamana, députée de la 2e circonscription de Mayotte, a organisé une conférence de presse ce mercredi 23 juillet, l’occasion de revenir sur ses un an de mandature.

« Il est essentiel de faire ce point d’étape de mes un an de mandature », introduit Anchya Bamana, députée de la deuxième circonscription de Mayotte. Ce mercredi 23 juillet, la députée du Rassemblement national a organisé une conférence au sein de sa permanence située à Passamaïnty. L’occasion pour l’ancienne maire de Sada de revenir sur son travail parlementaire entamé suite à son élection à la chambre basse le 7 juillet 2024.

Le 7 août 2024, la députée avait déjà invité la presse afin de présenter le travail qu’elle souhaitait entamer, notamment vis-à-vis du système de santé mahorais qu’il faut encore réformer. La députée a d’ailleurs siégé au sein de la commission des Affaires sociales. Depuis, la tempête tropicale Dikeledi et le cyclone Chido (dont elle réclame une commission d’enquête) sont passés par là. Une loi d’urgence et une loi Mayotte ont été votées. Et de nombreux amendements déposés. La députée explique néanmoins avoir dégagé 5 autres thèmes majeurs : la question de l’eau, l’égalité sociale (avec la métropole), l’insécurité, la question foncière, la lutte contre l’immigration.

La santé comme préoccupation

Siégeant à la commission des Affaires sociales, elle a contribué aux discussions sur la loi de finances, avec un volet santé consacré à Mayotte, qualifiée de « plus grand désert médical de France« . Elle plaide notamment pour l’ouverture d’une première année de médecine sur le territoire, projet évoqué depuis 2010…

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France 2030 : 7 porteurs de projets déjà sélectionnés pour Mayotte

France 2030 : 7 porteurs de projets déjà sélectionnés pour Mayotte
Le comité territorial « France 2030 à Mayotte » s’est tenu hier après-midi dans l’hémicycle Younoussa Bamana

Le comité territorial « France 2030 à Mayotte » s’est tenu hier après-midi dans l’hémicycle Younoussa Bamana en présence de Bruno Bonnell, le Secrétaire général pour l’investissement en charge du pilotage du plan France 2030. L’occasion de faire le point sur le déploiement à Mayotte de ce vaste plan d’investissement dont vont d’ores et déjà pouvoir bénéficier 7 porteurs de projets.

« France 2030 » est un vaste plan d’investissement de 54 milliards d’euros visant à permettre à la France de « rattraper son retard industriel, d’investir massivement dans les technologies innovantes ou encore de soutenir la transition écologique ». Son « volet régionalisé », doté d’une enveloppe globale de 500 millions d’euros, a pour objectif d’accompagner l’innovation, des start-ups et des PME notamment, sur tout le territoire national. Si ce plan a été lancé dès 2022 dans l’hexagone, il a mis davantage de temps à débuter dans les outre-mer et a été d’autant plus retardé à Mayotte que le cyclone Chido est venu tout ravager en décembre 2024. Les appels à projets pour notre île n’ont donc été ouverts qu’en avril 2025 à l’occasion de la tenue du premier comité de pilotage.
Malgré ce « retard à l’allumage », 7 porteurs de projets pour Mayotte sont d’ores et déjà lauréats de ce plan et la sélection se poursuit jusqu’à fin 2026. Pour compenser le retard dans la sélection des projets, mais également pour permettre d’accélérer la reconstruction post-Chido du territoire, l’enveloppe dédié à Mayotte a été augmentée…

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Comores : deux malgaches condamnés à 15 ans de réclusion pour vol aggravé

Comores : deux malgaches condamnés à 15 ans de réclusion pour vol aggravé

En situation irrégulière sur le territoire national, après l’expiration de leurs visas de 45 jours délivrés en 2022 et 2023, les deux hommes ont avoué s’être préparés depuis une semaine avant d’attaquer l’agence de transfert d’argent de Moroni.

Ils sont les seuls ressortissants étrangers qui ont été jugés devant la cour d’assises qui a tenu, entre juin et juillet près d’une quarantaine d’audiences. Si des acquittements sont prononcés au profit de certains prévenus, les malgaches qui comparaissaient lundi, n’ont pas été épargnés. Âgés entre 25 et 30 ans, Manitra Christophe et Rasolonajatova Heritina Florine étaient poursuivis au départ pour tentative d’assassinat, vol aggravé à mains armées, et associations de malfaiteurs. Mais la cour les a déclarés coupables pour le vol aggravé et association de malfaiteurs avec une condamnation de 15 ans de réclusion criminelle. Les deux braqueurs sont par ailleurs frappés par une interdiction de séjour aux Comores pendant une période de 15 ans. Le 21 novembre 2024, des hommes attaquent en plein jour, une agence de transfert d’argent. La casse s’est déroulée dans un concessionnaire de RIA, situé près de volo-volo, le grand marché de la capitale, Moroni. Le jeune caissier s’y trouvant en service sera poignardé et laissé ensanglanté gisant au sol…https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

 

Contre Mayotte, les Comores récréent le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

Contre Mayotte, les Comores récréent le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

Le 15 juillet 2025, la dictature de Moroni a publié un communiqué sur son opposition à l’accord conclu en faveur de l’environnement côtier et océanique de Mayotte par l’Agence française de Développement (AFD) et la Fondation Aga Khan. Cet Accord porte sur la protection des mangroves, où accostent illégalement les bateaux de fortune déversant des clandestins comoriens par hordes à Mayotte, et de la résilience des écosystèmes côtiers. Ce projet est global et très volontariste, concernant plusieurs aires de l’océan Indien.

Cet Accord a été signé le vendredi 11 juillet 2025, lors d’une visite à Paris de l’Aga Khan V à Paris, et ce, avec beaucoup d’éclat et solennité au Palais de l’Élysée par Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD, et Michel Kocher, Directeur général de la Fondation Aga Khan. C’est dire l’importance de l’Accord.

1.- La dictature de Moroni s’oppose à la protection de l’environnement côtier et marin à Mayotte

La violente réaction de la dictature de Moroni est un acte très grave, parce que contestant la légalité de protéger le milieu naturel à Mayotte. C’est une posture criminelle, au regard de l’urgence qu’il y a à sauvegarder l’environnement dans le monde entier.
Dans un communiqué, l’AFD signale que « ce programme a pour objectif d’accompagner la reconstruction et le développement durable de Mayotte et vise l’amélioration des conditions de vie des populations des littoraux, ainsi que la restauration des écosystèmes côtiers de plusieurs pays riverains de l’océan Indien, dont le Kenya, Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie. Cet ambitieux partenariat de 100 millions d’euros entend conjuguer expertise locale et mécanismes de financement innovants afin de répondre à l’urgence climatique et renforcer la résilience des communautés côtières ».
Est-ce qu’un dirigeant sain de corps et d’esprit s’oppose à un projet de cette importance vitale pour l’humanité entière? Naturellement, non.

2.- Les allégations de la satrapie de Moroni sont une insulte au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, qu’elle tente d’instrumentaliser

Par mépris envers la courtoisie diplomatique, la République française et le peuple de Mayotte, qui a choisi au cours de cinq référendums libres et démocratiques (les 22 décembre 1974, 8 février 1976, 11 avril 1976, 31 juillet 2000 et 29 mars 2009), en toute liberté et en parfaite connaissance de cause, de rester dans la souveraineté de la France pour vivre dans la liberté, les Comores osent parler « d’un accord présumé entre Son Altesse l’Aga Khan et le Président de la République française, Monsieur Emmanuel Macron », parlant hargneusement d’un « accord présumé » « visant à faire intervenir certaines structures étrangères dans des actions dites humanitaires ou de développement », qu’elles qualifient illégalement de « territoire comorien toujours occupé illégalement par la France ». Comment ça, « illégalement », alors que ce sont les Mahorais, propriétaires légitimes uniques de Mayotte, qui ont demandé à la France d’être présente sur leur belle île, justement pour la protéger d’un environnement régional répressif, oppressif, belliciste et belliqueux, mortel et destructeur, comprenant les Comores? Le régime politique comorien a perdu une occasion de se taire.

Alors que rien ne lui a été demandé, puisque Mayotte n’est jamais sortie de la République française depuis le 25 avril 1841, que l’île est inscrite dans la Constitution française, le régime politique des Comores pérore et ergote en termes de « Mayotte est une île comorienne. Son statut ne saurait faire l’objet d’aucun engagement bilatéral ou multilatéral sans consultation, ni consentement des autorités comoriennes légitimes ». En quoi les autorités comoriennes actuelles sont-elles « légitimes » après la mascarade électorale de 2016 à trois tours et à « 104% » pour placer au pouvoir Assoumani Azali Boinaheri, éliminé dès le premier tour, et qui allait organiser d’autres simulacres de scrutins présidentiels, en 2019 et 2024?

Et puis, la satrapie de Moroni doit comprendre qu’en droit à l’autodétermination, le Droit international public exige la consultation non pas d’un dictateur sans légitimité des urnes, mais le peuple concerné. Par exemple, dans l’affaire des Chagos, la Cour internationale de Justice (CIJ), « l’organe judiciaire principale des Nations Unies » (article 92 de la Charte de l’ONU), explique joliment que « si l’exercice de l’autodétermination peut se réaliser au travers de l’une des options prévues par la résolution 1541 (XV), il doit être l’expression de la volonté libre et authentique du peuple concerné »: CIJ: Effets juridiques de la séparation de l’archipel des Chagos de Maurice en 1965, Avis consultatif du 25 février 2019, Recueil des arrêts, avis consultatifs et ordonnances 2019, La Haye, 2019, p. 134.

Dans l’affaire du Sahara occidental, la CIJ note que « le processus de décolonisation qui doit être accéléré et que l’Assemblée générale envisage dans cette disposition est un processus qui respectera le droit des populations du Sahara occidental de déterminer librement leur statut politique futur par la libre expression de leur volonté. Ce droit n’est modifié ni par la présente requête pour avis consultatif ni par la résolution 3292 (XXIX) qui le réaffirme expressément au contraire »: CIJ: Sahara occidental. Avis consultatif du 16 octobre 1975, Recueil des arrêts, avis consultatifs et ordonnances 1975, La Haye, 1975, p. 36.
« L’expression de la volonté libre et authentique du peuple concerné » vaut également pour Mayotte. Qu’on se le dise! Ce sont les Mahorais qui sont concernés par l’autodétermination de leur île, et ils se sont exprimés librement et démocratiquement sur le sujet à cinq reprises sur le sujet, réaffirmant chaque leur volonté de rester Français.
Alors que les Comores s’ingèrent illégalement dans les affaires nationales françaises dans le département français de Mayotte, toute honte bue, elles crânent, prétendant avec ignominie que « toute tentative de légitimation indirecte de l’occupation française à travers des actions de coopération, quelles qu’en soient les intentions affichées, constitue une violation flagrante du droit international et des résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations Unies […] ». Les Comores mentent à leurs propres populations parce que la résolution 3385 (XXX) du 12 novembre 1975 de l’Assemblée générale de l’ONU les faisant admettre à l’ONU est illégale parce que violant la Charte de l’ONU (article 4 §2), les résolutions onusiennes sur la décolonisation et la jurisprudence de la CIJ, notamment son avis consultatif du 3 mars 1950.

On est obligé de rire à la lecture du risible passage du communiqué, passage selon lequel « l’instrumentalisation d’organisations confessionnelles ou d’initiatives prétendument philanthropiques à des fins géopolitiques sur le sol comorien constitue une ingérence inacceptable, et une atteinte directe à la souveraineté, à la cohésion nationale et à l’unité du peuple comorien« . Quel « peuple comorien »? Où a-t-on vu ce « peuple comorien »? Ce « peuple comorien » est constitué de qui, dans un pays tué par le tribalisme villageois et insulaire?
« Le sol comorien »? Quel « sol comorien »? La dictature de Moroni doit apprendre que le voisinage géographique ou contiguïté ne crée, en Droit international public, ni titre de propriété d’une île sur une autre, ni titre de souveraine nationale: « Le titre de la contiguïté, envisagé comme base de la souveraineté territoriale, n’a aucun fondement en droit international », étant noté que « ce principe de la contiguïté n’est pas non plus admissible comme méthode juridique pour le règlement des questions de souveraineté territoriale ; car il manque totalement de précision et conduirait, dans son application, à des résultats arbitraires »: Max Huber: Sentence arbitrale rendue le 4 avril 1928 entre les États-Unis et les Pays-Bas, dans le litige relatif à la souveraineté sur l’île de Palmas (ou Miangas), Cour permanente d’Arbitrage: Affaire de l’île de Palmas (ou Miangas), La Haye, le 8 avril 1928, p. 25.

Pour que la chose soit claire dans les esprits, il conviendrait de préciser que, s’agissant de la contiguïté, « en droit international public, ce seul argument a rarement été considéré comme valable pour donner satisfaction à l’État considéré, bien qu’il continue à être la source de multiples tensions à travers le monde »: Jacques Soppelsa, Michèle Battesti et Jean-Christophe Romer: Lexique de géopolitique, Les Éditions Dalloz, Paris, 1988, p. 75.
D’ailleurs, « les juges et arbitres internationaux se refusent à considérer la contiguïté ou la « continuité » du territoire comme un titre autonome d’appropriation de territoire terrestre. […]. Il existe bien une doctrine diplomatique de la contiguïté, mais elle n’a pas donné naissance à une règle coutumière, comme l’atteste la situation actuelle dans les régions polaires »: Nguyen Quoc Dinh, Patrick Daillier, Mathias Forteau, Alina Miron et Alain Pellet: Droit international public, 9ème édition, LGDJ, Lextenso, Paris, La Défense, 2022, p. 758.
C’est du Droit international public pur.

Par ailleurs, les initiés savent que par « organisations confessionnelles ou d’initiatives prétendument philanthropiques », la tyrannie de Moroni s’en prend à la Fondation Aga Khan, d’obédience ismaélienne, donc chiite, alors que la dictature de Moroni, sous la dictée du gouvernement du Hedjaz et du Nedjd (l’Arabie Saoudite), a fait inscrire dans le Préambule de sa « non-Constitution de la main coupée et de la mort » du lundi 30 juillet 2018: « Le peuple comorien affirme solennellement sa volonté de:
– Cultiver une identité nationale basée sur un seul peuple, une seule religion (Islam sunnite) et une seule langue;
– Promouvoir des pratiques religieuses et morales de nature à assurer une éducation qui assure la conscience nationale; […].
– Faire du retour de l’Île de Mayotte dans son ensemble naturel une priorité absolue […] ».
C’est très grave.
La dictature de tribalisme villageois et insulaire de Moroni s’enfonce de nouveau dans le ridicule, et ce, en affirmant salement que « le peuple comorien, uni et solidaire, ne se laissera pas diviser par des considérations confessionnelles, géopolitiques ou économiques. Mayotte n’est pas un terrain d’expérimentation, ni un laboratoire d’influence étrangère. C’est une terre comorienne, et elle le restera ». Encore! Où est ce « peuple comorien, uni et solidaire »?

3.- Inadmissible réécriture du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes par la dictature de tribalisme villageois et insulaire de Moroni

C’est quand même grave. La dictature de tribalisme villageois et insulaire de Moroni affirme bassement: « L’Union des Comores appelle la communauté internationale à respecter le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et réaffirme sa volonté inébranlable de poursuivre par les voies diplomatiques, juridiques et politiques la restitution de l’île de Mayotte dans le giron de la République ». Pour rappel, quand Mayotte faisait partie des colonies et du Territoire des Comores du 25 juillet 1912 au 6 juillet 1975, elle ne l’était pas au titre des Comores, mais de celui de la France, depuis le 25 avril 1841. Donc, on ne peut pas « restituer » Mayotte à un prétendu « État » auquel elle n’a jamais appartenu.
Et comme la dictature de Moroni évoque le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sans en connaître le sens, il faudrait lui signaler que ce droit est: « a.- Formule qui tend actuellement à être érigé en principe de Droit international et selon laquelle une collectivité humaine, placée d’une manière ou d’une autre dans une situation de dépendance, a le droit de constituer un État indépendant ou de se rattacher à un autre État. b.- Souvent employée comme synonyme d’autodétermination »: Gérard Cornu: Vocabulaire juridique, 14ème édition, Association Henri Capitant, PUF, Quadrige, Paris, 2022, p. 376.
C’est donc le « principe selon lequel un peuple doit avoir le droit de déterminer sa propre forme de gouvernement, indépendamment de toute puissance étrangère. […]. L’autodétermination a pu également être évoquée par des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques pour revendiquer leur indépendance face à un ensemble stato-national perçu comme oppresseur (exemples : cas des formations indépendantistes basques en Espagne ou du Front Polisario en conflit avec le Maroc au sujet du Sahara occidental). Ce type de revendication remet alors en question toute la légitimité de l’État national à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire. […]. En effet, les États qui défendent l’intégrité de leur territoire appréhendent généralement l’ensemble de leur population comme un peuple unique. En revanche, les mouvements séparatistes considèrent la minorité qu’ils représentent comme un peuple à part entière. À ce titre, ils estiment revendiquer leur droit à l’autodétermination en toute légitimité »: Olivier Nay, Guy Carcassonne, Françoise Dreyfus, Olivier Duhamel, Josepha Laroche, Wanda Mastor, Johanna Siméant et Yves Surel: Lexique de science politique, 4ème édition 2017, Les Éditions Dalloz, Paris, 2017, p. 34.
Pour toutes ces raisons, le communiqué publié le 15 juillet 2025 par la dictature de Moroni est inutilement hypocrite, illégal, inutile et ridicule. La dictature de Moroni aurait mieux fait de se casser une jambe plutôt que de se livrer à un exercice aussi fielleux et contreproductif. En tout cas, les Mahorais sont sereins, et attendent avec impatience le commencement des actions de protection de leur environnement côtier et marin.

M’Tsangamouji relance ses grands projets avec l’appui de l’AFD

La commune de M’Tsangamouji a signé un prêt de 5 millions d’euros avec l’Agence française de développement (AFD) afin de financer plusieurs projets d’aménagement gelés après le passage du cyclone Chido. Ce soutien financier permettra de lancer la construction d’un stade régional, d’agrandir la mairie pour améliorer l’accueil du public, de créer un centre technique destiné à optimiser les services municipaux, et de rénover le réseau de voirie communale.
Ces investissements visent à renforcer les infrastructures locales et à améliorer concrètement le cadre de vie des habitants.

L’AFD et la commune de Koungou s’engagent pour la reconstruction post-cyclone : signature d’un prêt structurant de 15 M€

L’AFD et la commune de Koungou s’engagent pour la reconstruction post-cyclone : signature d’un prêt structurant de 15 M€

Ce lundi 21 juillet 2025, le directeur de l’Agence française de développement (AFD) à Mayotte, M. Ivan POSTEL-VINAY, et le maire de la commune de Koungou, M. Assani Saindou BAMCOLO, ont signé une convention de prêt de 15 millions d’euros destinée à soutenir la relance et la modernisation des équipements publics de la deuxième ville de Mayotte, durement touchée par le cyclone Chido en décembre 2024.
Ce financement constitue une étape majeure dans le déploiement du programme pluriannuel d’investissement (PPI) 2025-2026 de la commune. Il permettra de répondre aux urgences en matière d’équipements publics tout en structurant la reconstruction dans une logique de résilience. Parmi les projets phares figurent la rénovation de l’hôtel de ville – endommagé par un incendie en 2021 –, la construction d’un pôle culturel à Majicavo Lamir, la réhabilitation de plusieurs groupes scolaires, le réaménagement du centre-ville de Koungou ou encore la construction de logements très sociaux.
Le prêt budgétaire signé ce lundi sera très prochainement complété par la signature de 12 conventions de préfinancement de subventions, pour un montant total de près de 30 millions d’euros. Les préfinancements visent notamment à ménager la trésorerie de la commune, très largement sollicitée dans le contexte post-cyclone, et à lui permettre d’honorer les paiements aux entreprises pour éviter toute interruption de chantier. L’ensemble de ces financements permettront à la collectivité de mettre l’accent sur la rénovation urbaine, la cohésion sociale et l’adaptation au changement climatique. L’AFD est fière de ce partenariat renouvelé, bâti sur la confiance et la volonté partagée de reconstruire mieux, au service des Mahorais !

Le RSMA Mayotte forme 12 jeunes au métier de développeur web & mobile

Le RSMA Mayotte forme 12 jeunes au métier de développeur web & mobile

Le RSMA Mayotte recrute 12 jeunes de niveau Bac pour intégrer une formation au métier de développeur web & web mobile, en partenariat avec Ndovoo. D’une durée de 12 mois et débutant en septembre 2025, cette formation permet d’obtenir une certification Bac+2 reconnue. Hébergement, permis, stage, solde mensuelle… tout est pris en charge pour assurer la réussite des participants.
Infos & inscriptions : contact@ndovoo.com / 06 64 91 55 52 – recrutement@rsma-mayotte.fr / 02 69 60 87 62.

Des journées d’information pour les étudiants mahorais en partance

Le Conseil départemental de Mayotte, via sa Direction de l’Enseignement Supérieur, organise plusieurs journées d’information à destination des étudiants se préparant à quitter le territoire pour poursuivre leurs études.
Quatre rendez-vous sont prévus de 7h à 11h : mardi 22 juillet à la MJC de Mroalé, mercredi 23 juillet sur le remblai de Bandraboua, vendredi 25 juillet au parvis du pôle culturel de Chirongui, et lundi 28 juillet dans la salle des mariages de la mairie de Mamoudzou.
Ces matinées visent à informer les jeunes sur les dispositifs d’accompagnement existants, les aides disponibles, mais aussi sur les réalités de la vie étudiante hors de Mayotte. L’accent sera mis sur les conditions de réussite, l’adaptation à un nouvel environnement, et l’importance d’une mobilisation collective autour des parcours scolaires.

Mamoudzou inaugure un nouveau city stade à Tsoundzou 2

Mamoudzou inaugure un nouveau city stade à Tsoundzou 2
*Photo d'illustration

La Ville de Mamoudzou va inaugurer le city stade de Tsoundzou 2, ce jeudi 24 juillet 2025 à 15h, à la MJC de Tsoundzou 2.
Deux temps forts viendront rythmer cet événement : un tournoi de football et un forum consacré à l’insertion. La municipalité de Mamoudzou ambitionne de mettre en lumière les dispositifs existants en matière d’accompagnement socioprofessionnel.
À travers cette initiative, la mairie souhaite associer aménagement urbain, dynamique sportive et sensibilisation aux enjeux d’insertion.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes