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Thani Mohamed Soilihi en visite à Mayotte dans un climat de tensions

Thani Mohamed Soilihi en visite à Mayotte dans un climat de tensions

Le ministre de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Thani Mohamed Soilihi, entame ce jeudi une visite de trois jours à Mayotte. Enfant du territoire et premier Mahorais nommé à un poste ministériel, il vient à la rencontre des jeunes athlètes qui ont participé aux Jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l’océan Indien (CJSOI), organisés début août aux Seychelles. Une visite très attendue, alors que la compétition a une nouvelle fois été marquée par des polémiques autour des drapeaux mahorais et français.

Le 8 août, les jeunes basketteuses de Mayotte ont remporté une victoire historique face aux Comores (78-92) en finale. Sur le podium, elles ont brandi le drapeau de Mayotte, symbole qu’elles arboraient déjà fièrement avant chaque match. Mais ce geste, interdit par le règlement de la CJSOI, pourrait coûter cher à l’équipe.

Car si les athlètes peuvent exhiber leur drapeau national ou territorial lors de la remise des médailles, Mayotte n’est pas reconnue comme entité officielle par les instances régionales. Les règlements imposent aux délégations de concourir uniquement sous l’emblème et l’hymne des Jeux. Le Conseil des Jeux a bien confirmé l’infraction, mais s’est déclaré incompétent pour juger de la sanction éventuelle. L’affaire sera donc tranchée plus tard, lors d’une réunion ministérielle dont la date n’est pas encore fixée.

Une humiliation de plus pour Mayotte

Cette polémique en rappelle d’autres. Dès la cérémonie d’ouverture, la délégation mahoraise avait dû cacher le logo du gouvernement français figurant sur ses tenues officielles. Jugée trop proche d’un drapeau par la délégation comorienne…

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Réouverture du 5/5, un retour attendu par les amateurs de nuits festives

Réouverture du 5/5, un retour attendu par les amateurs de nuits festives

Après neuf mois de silence imposé par le cyclone Chido, le bar-restaurant Le 5/5 s’apprête à rouvrir ses portes le samedi 30 août prochain. La soirée inaugurale sur invitation est prévue le vendredi 29 août. Entièrement rénové et modernisé, il promet de faire battre le cœur des noctambules plus fort que jamais.

Il avait baissé ses rideaux dans la douleur, frappé de plein fouet par le cyclone Chido qui avait balayé l’île le 14 décembre dernier. Presque neuf mois plus tard, le 5/5, bar-restaurant d’ambiance mythique et multi-ethnique, s’apprête à rouvrir ses portes. La date est désormais fixée : le 30 août prochain, les habitués comme les curieux pourront enfin redécouvrir ce haut lieu de la vie nocturne.

Une renaissance attendue

Depuis plusieurs semaines, la rumeur enflait : le 5/5, symbole des soirées animées et de la convivialité, se préparait à un grand retour. Ce retour, son gérant, Willah Ali Abdou, l’a voulu spectaculaire. « Il ne s’agissait pas seulement de réparer les dégâts, mais de repartir plus fort, plus beau et plus accueillant », confie-t-il. Et le pari semble tenu.

Un établissement totalement transformé

Dès l’entrée, le regard est happé par un bar monumental de 12 mètres linéaire, conçu pour fluidifier le service et accueillir les flux des grandes soirées. Au-dessus, nouveauté de taille : un roof top flambant neuf, pensé comme un espace à ciel ouvert où se mêleront musique, rires et cocktails sous les étoiles avec une splendide vue du lagon. Un endroit idéal pour organiser des séminaires ou des soirées d’anniversaires.

Mais ce n’est pas tout. Tout a été repensé dans les moindres détails : une sonorisation dernier cri promet une qualité acoustique digne des meilleures scènes, tandis que deux écrans géants offriront une immersion totale, que ce soit pour les retransmissions sportives, les clips ou les événements live. La salle, entièrement rénovée, s’est dotée d’un aménagement adapté aux personnes à mobilité réduite, une première pour l’établissement, signe de son ouverture à tous.

Un symbole de résilience

Au-delà des rénovations, c’est un véritable message que porte cette réouverture. Après la dévastation causée par le cyclone, la renaissance du 5/5 sonne comme un symbole de résilience et de détermination. Pour nombre d’habitants et d’habitués, ce lieu n’est pas un simple bar, mais un repère, un rendez-vous incontournable du week-end.

« Nous voulons offrir à notre clientèle plus qu’un lieu pour boire un verre. Le 5/5 doit rester un espace de partage, de fête et d’énergie positive », insiste Willah Ali Abdou, déterminé à faire du 5/5 une référence encore plus forte dans le paysage nocturne.

Un nouveau souffle pour les nuits locales

Avec cette réouverture, c’est toute une communauté de noctambules qui retrouve son terrain de jeu. Les soirées endiablées du 5/5 ont forgé sa réputation et, à en croire son gérant, elles reviendront « encore plus vibrantes et mémorables ». Entre le nouveau décor, les équipements modernisés et l’ambition affichée, les ingrédients sont réunis pour que le 5/5 retrouve rapidement sa place au cœur de la scène festive.

Le samedi 30 août, les portes s’ouvriront de nouveau. Et avec elles, une promesse : celle de nuits plus intenses, plus conviviales, et plus libres que jamais.

« Cartables du cœur » Quand solidarité et écologie font la rentrée

« Cartables du cœur » Quand solidarité et écologie font la rentrée

Samedi 30 août 2025, de 9h à 12h, le parvis de la MJC de M’gombani accueillera la troisième édition de l’opération « Cartables du cœur », portée par l’association Yes We Can Nette. Une initiative solidaire et écologique qui permet à une centaine d’enfants de recevoir un sac à dos rempli de fournitures scolaires, en échange… d’un sac de canettes vides.

Créée en 2016, Yes We Can Nette s’est imposée comme un acteur incontournable de la solidarité et de l’écologie à Mayotte. À son actif : la première épicerie solidaire de l’île, la première laverie solidaire, et plus récemment, une épicerie sociale ambulante qui sillonne les quartiers de Mamoudzou. Fidèle à son engagement contre la prolifération des déchets et la précarité alimentaire, l’association multiplie les projets pour répondre aux besoins des familles les plus fragiles, tout en sensibilisant à la préservation de l’environnement.

« Cartables du cœur »  Quand solidarité et écologie font la rentrée

Un cartable contre un geste pour la planète

Cette année encore, l’opération « Cartables du cœur » associe solidarité et écologie. Cent cartables seront distribués aux familles inscrites : cinquante pour les élèves de maternelle et cinquante pour ceux du primaire. Mais ici, pas question de tendre la main sans contrepartie : chaque famille devra remettre un sac poubelle rempli de canettes vides. Une manière originale et pédagogique de responsabiliser petits et grands sur l’importance du recyclage.

Les cartables distribués ne sont pas neufs : ils ont été collectés auprès d’écoles (Calbis, Les Flamboyants, Lycée des Roussettes) et de particuliers, avant d’être nettoyés et remis en état. Ce choix, loin d’être anodin, permet à la fois de lutter contre le gaspillage et de valoriser la chaîne de solidarité entre enfants de l’île.

Un moment festif et éducatif

Au-delà de la distribution, l’événement se veut aussi un temps fort d’animations et de sensibilisation. Les enfants pourront profiter de stands de maquillage, de henné et d’ateliers ludiques, pendant que leurs parents découvriront des messages de prévention autour de la règle des « 5 R » : Recycler, Revaloriser, Refuser, Réduire et Rendre à la terre.
Yes We Can Nette entend ainsi rappeler que chacun peut contribuer, à son échelle, à la défense de l’environnement et à la solidarité. « Le cartable n’est pas qu’un sac d’école, il devient un symbole : celui d’une île qui s’organise pour ne laisser aucun enfant sur le bord du chemin, tout en prenant soin de sa terre », explique l’association.

Le soutien de partenaires

Cette opération est rendue possible grâce à l’appui de nombreux partenaires, parmi lesquels l’association Uelewa, mais aussi grâce à l’implication d’écoles et de particuliers qui, par leurs dons, ont permis de collecter et réhabiliter ces cartables. Une démonstration que la solidarité ne relève pas que d’une structure : elle se construit collectivement.

Un rendez-vous désormais attendu

En trois éditions, « Cartables du cœur » s’est imposée comme un rendez-vous attendu de la rentrée à Mayotte. Dans un contexte où de nombreuses familles peinent à assumer le coût du matériel scolaire, l’événement apporte une bouffée d’air et un message porteur d’espoir. Une opération qui, au-delà de l’aide matérielle, tisse un lien fort entre solidarité et conscience écologique.

Le 30 août, à M’gombani, les enfants repartiront le dos allégé de leurs soucis, mais lesté d’un cartable prêt pour l’école et d’un message clair : l’avenir de Mayotte s’écrit aussi par la solidarité et le respect de l’environnement.

Comores : des audios secouent l’armée depuis une semaine

Comores : des audios secouent l’armée depuis une semaine

Des messages vocaux, avec une voix ressemblant à celle du commandant de la gendarmerie, font des révélations de détournements de fonds qui font trembler l’appareil sécuritaire du pays, alors que le parquet lui, assure que c’est l’œuvre d’une intelligence artificielle.

C’est le sujet qui occupe le débat public en ce moment en Union des Comores. Tout le monde n’a dans les lèvres que les audios qui agitent l’armée nationale de développement (And). Les faits. Jeudi dernier, l’opinion a découvert via les réseaux sociaux, notamment la messagerie WhatsApp, des messages vocaux qui risquent peut-être d’engendrer des conséquences graves. Dans ces audios, on entend une voix qui ressemble à celle de l’actuel commandant de la gendarmerie, le colonel Tachfine Ahmed, parler mal de certains frères d’arme et d’un ancien ministre. L’intéressé nie être l’auteur des vocaux.  » La manière dont il été décrété chef de l’État-major, c’est la même manière dont j’ai été décrété commandant de la gendarmerie, par le président de la République, le chef suprême des armées. Aujourd’hui, il ne peut rien me faire. Car si lui me menace comme quoi il a des choses, moi aussi j’ai des choses contre lui. [….]. Qu’il sache qu’il ne peut pas m’intimider. En plus c’est fini là, il part à la retraite. L’argent qu’il s’est mis plein dans les poches avec l’histoire des constructions des gendarmeries, tu crois qu’on ne sait pas. Mais nous nous en foutons« , accuse, une voix d’un homme dans un audio de près de 1.56 minutes, qui circule sur internet voilà maintenant une semaine sans être authentifié.

Enquête du parquet

Face à l’ampleur du contenu des messages, le procureur de la République de Moroni, Abdou Ismael, s’est empressé d’organiser, le jeudi, 14 août, dans son bureau, un point de presse d’urgence. Au cours de celui-ci, il a affirmé que les audios seraient le fruit d’un montage. Le chef du parquet qui reconnait que la voix semble être celle du colonel Tachfine a confirmé qu’il s’agit d’un travail réalisé par une intelligence artificielle. Ces conclusions, a, ajouté le magistrat, sont issues des premières investigations menées par les services d’enquête, notamment ceux de la gendarmerie sur ordre du parquet.  » Mais nous n’avons pas pu identifier l’auteur de ces propos très graves, ni ses motivations, tout comme on ignore si des gens sont derrière. A ne pas oublier qu’à ce stade, tout est possible avec la venue de l’intelligence artificielle« , a souligné Abdou Ismael, qui a annoncé à la presse et à l’opinion que l’enquête se poursuivrait pour découvrir la personne qui est derrière les propos considérés comme susceptibles de déstabiliser l’armée nationale. Alors est-ce bien le fruit d’une intelligence artificielle ou pas. Le débat enflamme toujours la toile une semaine après la fuite des audios. Et au rythme où la situation évolue…

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Les agriculteurs du Sud dénoncent les ventes illégales de Magnambani

Le Groupement intercommunal des agriculteurs du Sud de Mayotte (GIASM) a lancé, le 13 août 2025, un appel pressant aux autorités pour mettre fin aux ventes illégales de fruits et légumes qui se tiennent régulièrement à Magnambani.
Dans un courrier adressé au préfet, aux maires de Chirongui et Bandrélé, ainsi qu’aux services de sécurité et de l’agriculture, les agriculteurs affirment que la majorité des denrées commercialisées sur ce marché parallèle proviendrait de vols commis dans leurs parcelles. Ces produits alimenteraient ensuite des filières clandestines échappant à tout contrôle fiscal et sanitaire.
Pour le GIASM, cette situation représente une double menace : une concurrence déloyale vis-à-vis des producteurs en règle, et un danger pour la santé publique en raison de l’absence de traçabilité.
Déjà fortement impactée par les cyclones Chido et Dikélédi, l’économie agricole du Sud de Mayotte peine à se relever. Les agriculteurs estiment que ces pratiques illégales aggravent leurs difficultés et compromettent la survie de nombreuses exploitations. « L’inaction des autorités met en péril la souveraineté alimentaire de Mayotte », préviennent-ils dans leur courrier.
Le GIASM demande la mise en place rapide de contrôles réguliers et de saisies sur les points de vente illégaux, la neutralisation des réseaux organisés qui alimentent ces marchés, ainsi qu’une surveillance renforcée des parcelles agricoles. L’organisation appelle à une tolérance zéro pour préserver le travail des producteurs et protéger l’économie locale.
Les agriculteurs attendent désormais une réponse concrète des autorités afin de sécuriser leurs récoltes et rétablir des conditions de concurrence équitables.

Un appel à projets pour renforcer les coopératives et groupements agricoles

Un appel à projets pour renforcer les coopératives et groupements agricoles

La Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF) de Mayotte a lancé un nouvel appel à projets à destination des structures collectives agricoles : groupements, coopératives, associations de producteurs, sociétés d’intérêt collectif agricole (SICA) et organisations de producteurs.
Ouvert jusqu’au 12 septembre 2025 à 12h, ce dispositif vise à financer une partie des coûts liés aux postes d’encadrement (direction, animation, coordination, évaluation) ainsi qu’aux fonctions support (secrétariat, comptabilité, gestion).
Les actions soutenues devront être réalisées entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2026. La subvention prendra la forme d’un remboursement, plafonné à 66 % des dépenses éligibles, dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible. Elle ne pourra pas être cumulée avec d’autres aides pour les mêmes postes.
Présenté comme un levier de relance du secteur agricole après le cyclone Chido, cet appel à projets entend consolider les structures locales en renforçant leurs capacités d’organisation et de gestion. L’objectif : permettre aux agriculteurs de mieux se structurer collectivement pour valoriser leurs productions et faire face aux défis économiques et climatiques.
Les modalités complètes de participation ainsi que le dossier de candidature sont disponibles sur le site internet de la DAAF Mayotte.

CADEMA : un futur Office de Tourisme intercommunal en construction

CADEMA : un futur Office de Tourisme intercommunal en construction

Les membres du comité de direction de l’Office de Tourisme Intercommunal (OTI) de la CADEMA ont visité, le 18 août, le chantier du futur siège et de la boutique de l’OTI Dembeni-Mamoudzou. Situé en cœur de territoire, ce nouvel espace se veut à la fois un lieu d’accueil moderne pour les visiteurs, une vitrine des savoir-faire locaux et le centre stratégique de l’action touristique intercommunale.
Pensé comme un outil structurant, ce projet a pour ambition de renforcer l’attractivité de la CADEMA et de soutenir les acteurs économiques locaux. « Ce futur Office de Tourisme incarne notre volonté de faire du territoire un lieu d’accueil et de découverte incontournable », souligne Adrien Doublet, vice-président des socioprofessionnels de l’OTI.
Conçu pour ouvrir ses portes dans les prochains mois, le site proposera une expérience de visite optimisée, un accompagnement personnalisé et un espace de valorisation des productions locales. Il s’inscrit dans une démarche de tourisme durable et de proximité, en créant davantage de liens entre habitants, visiteurs et partenaires.

Mamoudzou s’engage pour le projet cinéma MAESHA

Mamoudzou s’engage pour le projet cinéma MAESHA

La Ville de Mamoudzou franchit une nouvelle étape dans son soutien à la culture et à la création audiovisuelle. Le maire, Ambdilwahedou Soumaïla, et l’ensemble du Conseil Municipal participeront, le mardi 26 août 2025 à 10h, à la signature d’une convention entre la municipalité et la société ND Production SARL.
La cérémonie se tiendra devant les lettres urbaines géantes, place de la République, lieu symbolique du cœur de ville. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du projet cinéma MAESHA, une initiative qui vise à promouvoir l’émergence d’une filière cinématographique locale et à offrir aux habitants de nouvelles opportunités culturelles et professionnelles.
À travers cette convention, la municipalité affirme sa volonté d’accompagner les acteurs du territoire dans leurs projets créatifs et de faire de Mamoudzou un carrefour de la culture et du cinéma dans l’océan Indien.

Petite-Terre : le LAEP ouvre désormais ses portes deux samedis par mois

Petite-Terre : le LAEP ouvre désormais ses portes deux samedis par mois

Un an après son ouverture, le Lieu d’Accueil Enfants-Parents (LAEP) de Petite-Terre élargit ses horaires. La structure accueillera les familles le premier et le dernier samedi du mois, de 8h à 11h, en plus de ses permanences habituelles en semaine.
Cette évolution répond à une demande forte des parents, désireux de profiter de créneaux hors temps scolaire pour partager des moments d’éveil, de jeu et d’expression avec leurs enfants. Les ateliers sont gratuits, sans inscription, et concernent les enfants de moins de 6 ans accompagnés d’un parent ou d’un adulte référent. Des animations complémentaires seront proposées aux plus grands, en lien avec les actions du Contrat local d’accompagnement à la scolarité (CLAS).
Le programme du second semestre s’annonce varié : ateliers de lecture pour les tout-petits (« Bébé lecteur »), couture, danse, maquillage ou encore préparation des fêtes de fin d’année. Le cycle a débuté début août par un atelier sur l’estime de soi, animé bénévolement par une professionnelle de la PMI.
Depuis juillet 2024, le LAEP a déjà accompagné plus de 145 enfants et 107 familles. Ouvert quatre jours par semaine et désormais deux samedis par mois, il reste accessible même pendant les vacances scolaires – un fonctionnement bien au-delà de la moyenne nationale.
Cofinancé par la CSSM, l’ANCT et la CCPT, le dispositif s’inscrit dans une démarche de soutien à la parentalité et de lutte contre l’isolement. À travers ses activités, il vise à renforcer le lien parent-enfant, accompagner le développement des plus jeunes et valoriser les compétences des familles.

Gestion de la SIM : une fonctionnaire porte plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui »

Gestion de la SIM : une fonctionnaire porte plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui »
Les délinquants ont creusé les murs pour pénétrer dans le logement qu’ils ont entièrement cambriolé

Contrainte de fuir son logement squatté par des délinquants en mars 2025, une fonctionnaire d’Etat a porté plainte contre la SIM pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Ce qui n’a pas empêché la société immobilière de porter plainte de son côté pour « loyers impayés » et d’obtenir gain de cause après un jugement dont ni l’intéressée ni son avocat n’ont été tenu au courant.

« La veille de mon départ de vacances, le 5 août dernier, j’ai eu la mauvaise surprise de constater qu’une saisie bancaire de plus de 20 000 euros, correspondant aux 2 ans de loyers que j’avais bloqués depuis le début de mon litige avec la SIM, avait été faite sur mon compte », déclare Françoise*, une fonctionnaire d’Etat travaillant depuis 5 ans à Mayotte. « J’avais, bien sûr, mis la somme de côté en attendant une décision de justice, mais ni moi ni mon avocat n’avons été informé de la tenue du procès et donc du verdict qui m’est tombé dessus par surprise », poursuit-elle. « J’ai finalement reçu la notification de saisie le 8 août, soit 3 jours après la saisie, et n’ai pu la consulter que le 17 août à mon retour de vacances », déplore-t-elle encore.

Une simple histoire de serrure défectueuse au départ

Le conflit de Françoise* avec la SIM ne date pas d’aujourd’hui puisque l’histoire commence en juillet 2021, lors de son installation dans une maison situé dans le lotissement SIM de Tsoundzou 2. En septembre 2021, la nouvelle locataire relance la SIM concernant les dysfonctionnements de son logement, que la société s’était engagée à réparer lors de l’état des lieux d’entrée. « Certaines prises électriques ne fonctionnaient pas, mais le plus grave était que la serrure de ma porte d’entrée était endommagée, j’avais des difficultés à l’ouvrir et à la fermer, ce qui m’a causée beaucoup d’absence au travail car certains jours je ne pouvais pas refermer derrière moi », explique Françoise* qui ajoute également que, certains soirs, elle était obligée de bloquer sa porte à l’aide d’un meuble faute de pouvoir la verrouiller…

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La Chambre régionale des comptes épingle une nouvelle fois le Département

La Chambre régionale des comptes épingle une nouvelle fois le Département

Après un premier rapport sévère sur ses finances, la Chambre régionale des comptes (CRC) publie un deuxième cahier consacré au patrimoine immobilier du Département de Mayotte (CDM). Le constat est tout aussi alarmant : absence de stratégie claire, méconnaissance du parc, entretien insuffisant et pertes financières colossales.

La Chambre Régionale des Comptes (CRC) qui a longuement planché sur les finances du département de Mayotte vient de publier le deuxième cahier (d’une série de 3 rapports) consacré au patrimoine immobilier du Département de Mayotte. Aucune surprise pour les personnes averties, c’est à nouveau un carton rouge qu’il agite à l’attention de la première collectivité de Mayotte. Les détails de ce rapport ne comportent rien de nouveau en termes de constat dans la mesure où ce qu’il contient est à qualifier de « connus depuis 20 ans ».

En revanche, il a le mérite de poser clairement les choses sur la table, en expliquant que si la richesse immobilière de notre département est réelle, elle ne produit cependant pas de retombées positives. Pire, elle entrainerait des pertes de recettes qui se chiffrent à des millions d’euros chaque année, fruit d’un laxisme ambiant, d’une méconnaissance réelle de ce patrimoine dont le CDM « n’a qu’une vision [globale] approximative » de son état. Celui-ci serait considérable selon la CRC ! Il représenterait 37 % du territoire de Mayotte soit 140 km² et serait constitué de 237 bâtiments…

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Visite d’Elisabeth Borne : les déchets, un sujet encombrant

Visite d’Elisabeth Borne : les déchets, un sujet encombrant

En déplacement à Mayotte, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation, a été confrontée à la question des déchets laissés dans le sillage du cyclone Chido. Huit mois après la catastrophe, montagnes de gravats, bois et électroménager continuent de s’accumuler dans l’île. Après la destruction, les reconstructions génèrent des déchets nouveaux.

« Les tas diminuent, puis se reforment »

Lundi, la ministre a interpellé Olivier Kremer, directeur de la DEALM : « On a un traitement ici ? » Sa réponse a été sans détour : « Très peu », pointant du doigt le fait qu’en temps normal, « la masse de déchets n’est pas suffisante pour mettre en place des filières locales. » « On fait donc appel à des opérateurs et nous avons beaucoup mobilisé les éco-organismes », a-t-il expliqué. Ainsi la CADEMA – qui gère le territoire de Mamoudzou et de Dembéni – et la SIDEVAM qui opère sur le reste du territoire, sont des acteurs de premier plan.

Dès les premiers jours, il a fallu dégager routes et écoles. « Le premier souci qu’on a eu c’est de se dire comment on va pouvoir traiter la masse de déchets extrêmement importante », rappelle Olivier Kremer. « C’était un travail de premier secours, il fallait rendre accessibles les établissements pour permettre la reprise des cours, car gérer les déchets avec des élèves à côté, c’est extrêmement dangereux. » Mais ces dépôts transitoires s’éternisent dans le temps. « Il faut qu’au fur et à mesure on arrive à les traiter. Le problème, c’est que des déchets supplémentaires continuent d’arriver, à mesure que les travaux de reconstruction avancent. » Résultat : « Les tas diminuent, puis se reforment. »

SIDEVAM : « On n’en a pas fini avec ces déchets »

Pour Chanoor Cassam, directeur du SIDEVAM, les conséquences du cyclone sont toujours à l’œuvre : « Jusqu’à aujourd’hui, on n’en a pas fini avec ces déchets Chido. » Selon lui, entre 50 000 et 60 000 tonnes ont déjà été ramassées, mais une partie échappe encore aux collectes. « On a dégagé ce qui était le plus impactant pour la vie des gens, mais il y en a qui restent un petit peu en arrière-plan et parfois même qui ont pris la végétation et qui n’apparaissent plus vraiment. »

Devant Madame la ministre, la députée Anchya Bamana a tenu à alerter sur les risques sanitaires : « Aux prochaines pluies, dans ces zones tampon, on va développer le paludisme. On a déjà 12 cas recensés ici. »…

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CMPEA M’tsapéré : un service de pédopsychiatrie porteur d’espoir

CMPEA M’tsapéré : un service de pédopsychiatrie porteur d’espoir

Alors que 2025 devait être l’année de la santé mentale, la psychiatrie à Mamoudzou semble la grande oubliée des services hospitaliers. Pourtant, le CMPEA (Centre Medico-Psychologique Enfants Adolescents, rattaché au CHM), situé à M’tsapéré et sa cheffe de service, le docteur Virginie Briard, parviennent à faire bouger les lignes.

Un service polyvalent dédié aux enfants et aux adolescents

Dans les locaux du CMPEA, une fresque et des dessins colorés recouvrent les murs pour accueillir les nouveaux venus. Pourtant, au cœur du service, Virginie Briard, cheffe du service de pédopsychiatrie, Latifa Hamada, Kado Massoundi, Echata Ibrahim, et bien d’autres soignants, luttent tous les jours contre la souffrance de leurs jeunes patients.
Au sein du service, l’équipe de l’UMPP, l’unité mobile de pédopsychiatrie, vient en renfort des professionnels du territoire qui s’occupent de jeunes de 0 à 18 ans. Éclairage clinique, formation ou sensibilisation grand public, l’unité mobile est chargée de recevoir les partenaires et d’assurer les conférences. C’est la même équipe qui avait dressé un bilan des conséquences psychologiques du cyclone à Mayotte le 4 juin.

En parallèle, le CMPEA assure des consultations uniquement en ambulatoire à M’tsapéré, en petite terre, et dans le nord. L’équipe est pluridisciplinaire. Si les éducateurs, les AMB, les ASH et les secrétaires sont facilement recrutés au niveau local. Les postes de psychomotriciens et d’orthophonistes en partance de la métropole, subissent plus de turn over. L’attractivité du service permet d’assurer une certaine stabilité dans l’équipe. Vingt-deux soignants ont été recrutés en deux mois !

Virginie Briard explique que les soignants reçoivent deux populations très différentes : l’une française (mahoraise ou métropolitaine) qui a les mêmes demandes que celles qu’on retrouve dans l’Hexagone ; l’autre plus précaire et souvent illégale…

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Conférence sur la mobilité intercommunale à Petite-Terre le 28 août

La Communauté de Communes de Petite-Terre (CCPT) organise une conférence de presse le jeudi 28 août 2025 à 10h, salle Ylang à Pamandzi. Autorité organisatrice de second rang, la CCPT présentera un point d’étape sur sa politique de mobilité dans un territoire parmi les plus denses de France et marqué par la présence de l’aéroport. Le président Abassi Archadi, la vice-présidente déléguée à la mobilité Nema Fazul et le directeur des mobilités Mohamed Hamissi détailleront les actions engagées et les perspectives à court terme, en présence des partenaires institutionnels, techniques et financiers.

La Jeune Chambre Économique mobilise entreprises et syndicats 

La Jeune Chambre Économique de Mayotte organise, en partenariat avec France Travail et le MEDEF Mayotte, une table ronde réunissant dirigeants d’entreprise et représentants syndicaux. L’objectif est de renforcer la collaboration autour de projets en faveur de la jeunesse et du développement économique local. La rencontre aura lieu le jeudi 21 août 2025, de 8h30 à 11h00, au Pôle d’Excellence Rurale de Coconi.

Grand Nord de Mayotte : un futur réseau de bus en projet

Grand Nord de Mayotte : un futur réseau de bus en projet

La communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte a officialisé son projet de transport en commun après avoir consulté la population sur ses besoins en mobilité. Un avis de marché public a été publié le 10 août pour la création et l’exploitation de ce futur service.
Le dispositif, inspiré des expériences déjà mises en place à Mamoudzou et Dembéni avec le réseau Caribus, prévoit deux lignes de bus fonctionnant aux heures de pointe, matin et soir. Cinq véhicules devraient être mobilisés. L’accord-cadre, d’une durée initiale d’un an, inclut deux mois de préparation afin de permettre à l’entreprise retenue de se doter des moyens nécessaires.
Une grille tarifaire indicative a également été présentée : 2,5 euros le trajet unique, 5 euros la journée, 50 euros l’abonnement mensuel et 520 euros l’abonnement annuel. Le montant maximum de l’accord a été fixé à 1,4 million d’euros par an. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 12 septembre pour déposer leur offre.

Accident à Caroni : un conducteur en fuite après une collision

Un accident de la circulation s’est produit ce lundi 18 août aux alentours de 9 heures, au carrefour de Caroni, sur l’axe reliant Choungui, Mzouazia et Chirongui, dans le sud de Mayotte. Deux véhicules, transportant chacun plusieurs passagers, sont entrés en collision. Selon les premiers éléments recueillis, un refus de priorité serait à l’origine du choc.
L’accident a nécessité l’intervention rapide de plusieurs équipes de sapeurs-pompiers, mobilisées avec trois engins pour prendre en charge les victimes et sécuriser la zone. À leur arrivée, ils ont constaté l’absence du conducteur d’une des voitures, soupçonné d’être responsable de l’accident. Celui-ci avait pris la fuite, laissant ses passagers sur place.
D’après nos informations, l’homme circulait sans permis de conduire, ni assurance, ni contrôle technique en règle. Il pourrait également se trouver en situation irrégulière sur le territoire. La gendarmerie, présente sur les lieux, a procédé à différents relevés, dont des prélèvements ADN, afin de confirmer l’identité du fuyard. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et retrouver le conducteur.

Bandrélé : vaste opération de décasage à Mgnambani

Bandrélé : vaste opération de décasage à Mgnambani

Une importante opération de décasage s’est déroulée hier matin dans le village de Mgnambani, sur la commune de Bandrélé. À la demande de la municipalité, la préfecture a mobilisé des moyens conséquents pour démanteler un site jugé insalubre et source d’insécurité publique. Selon les informations recueillies sur place, près d’une centaine de cases seraient concernées par cette opération.
Dès les premières heures de la matinée, plusieurs pelleteuses, encadrées par les forces de l’ordre, ont entrepris la destruction progressive des habitations informelles. Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la loi ELAN, qui permet aux collectivités de saisir l’État pour faire face aux occupations illégales et aux risques sanitaires ou sécuritaires qu’elles engendrent.
Le quartier était depuis longtemps signalé comme particulièrement sensible. Les autorités relèvent des incidents récurrents : caillassages, agressions et arrestations d’individus suspectés d’infractions, souvent remis directement par les habitants eux-mêmes à la gendarmerie. Encore ce week-end, trois jeunes ont ainsi été interpellés en flagrant délit puis placés en garde à vue, dans le cadre de l’article 73 du Code de procédure pénale qui autorise les citoyens à appréhender un délinquant pris sur le fait.
Les terrains sur lesquels étaient érigées ces habitations appartiennent en partie au Département et à des propriétaires privés. Ces derniers avaient engagé des démarches judiciaires pour récupérer leurs parcelles, occupées illégalement depuis plusieurs années.
L’opération de décasage, qui devrait s’étaler sur plusieurs jours, vise donc à démanteler entièrement le site et à rendre les terrains à leurs propriétaires légitimes. Elle s’inscrit dans une série d’interventions similaires menées ces derniers mois dans différentes communes de l’île, alors que la lutte contre l’habitat illégal demeure une priorité affichée des autorités locales.

Visite d’Élisabeth Borne à Mayotte : « L’avenir du territoire, c’est sa jeunesse »

Visite d’Élisabeth Borne à Mayotte : « L’avenir du territoire, c’est sa jeunesse »

Élisabeth Borne, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, s’est exprimée lors de ses visites dans les écoles de Mamoudzou ce lundi. La ministre met en avant les priorités du gouvernement : développer la mixité de l’offre de formation, proposer des formations d’excellence aux élèves mahorais, et préparer l’avenir du territoire main dans la main avec la jeunesse, population majoritaire sur l’île. Pourtant, des contradictions demeurent…

Immersion de la ministre au cœur du dispositif « Vacances apprenantes »

Cet après-midi, Élisabeth Borne s’est rendue dans les classes du collège Hamidi-Selemani de M’Gombani pour découvrir le dispositif « Vacances apprenantes ». À leur bureau, des élèves motivés penchés sur leurs exercices de mathématique entre calculatrice et stylos. L’un des élèves de cette classe de sixième nous confie que ces cours de soutien l’aident beaucoup. La classe se retrouvera dans cette salle tous les jours de la semaine de huit heures à midi et de seize à vingt heures jusqu’à la rentrée, afin de suivre des cours de mathématiques, de français et de sport.

Le professeur de mathématiques nous présente le dispositif initié par l’Éducation nationale, et repris par l’Académie de Mayotte cet été. L’objectif ? Permettre aux élèves de renouveler leurs connaissances en prévision de la rentrée. Le professeur précise que ces cours de soutien ne sont pas destinés d’office aux élèves en difficulté. La participation se fait sur la base du volontariat des parents…

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Rentrée scolaire : Élisabeth Borne en visite à Mayotte

Rentrée scolaire : Élisabeth Borne en visite à Mayotte

À une semaine de la rentrée officielle, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Élisabeth Borne, s’est rendue ce lundi dans plusieurs établissements scolaires de Mamoudzou. Financements, chantiers de rénovation, accueil des élèves et gestion des déchets étaient au cœur de cette visite.

Des financements attendus

Accueillie à l’école maternelle et élémentaire de Majicavo Lamir, Élisabeth Borne a pu échanger avec Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou ; Daniel Fermon, le secrétaire général ; et Valérie Debuchy, la rectrice. Cette visite a été l’occasion de faire le point sur les financements attendus pour les écoles. L’objectif du maire est clair. À la question du Journal de Mayotte de savoir ce qu’Ambdilwahedou Soumaïla attend de cette journée, le maire répond : « 12 millions d’euros ». La commune n’en a pas encore vu la couleur…

« Nous ne savons pas comment va se dérouler la rentrée. Pour le moment nous n’avons toujours pas d’électricité, donc pas de lumière, pas de climatisation, et il n’y a qu’un sanitaire pour l’école élémentaire et maternelle », s’inquiète une ATSEM qui n’avait pas été mise au courant de la venue de la ministre.

Rénovation des écoles : les élus se déclarent prêts à accueillir les élèves

Deuxième étape de la visite ministérielle : le lycée Younoussa Bamana. Accueillie par le directeur de l’établissement, Élisabeth Borne a pu échanger avec l’équipe pédagogique, la rectrice d’académie Valérie Debuchy, le directeur de la DEALM, Olivier Kremer, ainsi qu’avec le conducteur des travaux…

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes