Accueil Blog Page 20

…et non-conforme dans le sud de Grande-Terre

En revanche, une non-conformité de la qualité de l’eau sur les paramètres bactériologiques a été détectée, ce mercredi. Les villages de Kahani, Chirongui, Tsimkoura, Bandrélé, Bambo Est, Musicale Plage, M’tsamoudou, ainsi que l’intégralité des communes de Bouéni et Kani-Kéli, sont invités à “faire systématiquement bouillir l’eau”.

“De nouveaux contrôles seront effectués dans les prochains jours afin de suivre l’évolution de la situation. Ces résultats feront l’objet d’une communication jusqu’à la levée de la non-conformité”, ajoute la Société mahoraise des eaux (SMAE).

Environnement : l’eau de nouveau conforme à Tsingoni

Déclarée non-conforme après un contrôle, la veille, l’eau distribuée dans la commune de Tsingoni est à nouveau consommable sans avoir à la faire bouillir, rapporte la Société mahoraise des eaux (SMAE), ce mercredi. “Les derniers contrôles sanitaires de la qualité de l’eau distribuée à Miréréni, Combani, M’roalé et Tsingoni sont conformes à la norme sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine sur l’ensemble des paramètres, notamment bactériologiques. La situation est redevenue normale au niveau de la qualité”, assure le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte.

« En 28 jours de travail, nous avons recensé 58 caillassages »

en-28-jours-de-travail-nous-avons-recense-58-caillassages
Aucun service de bus était assuré dans la zone nord de Grande-Terre, ce mercredi. Photo d’archives

Depuis ce mardi, une partie des conducteurs de bus ont entamé un droit de retrait à la suite de plusieurs caillassages survenus depuis la rentrée. Pour Flash infos, Kamal-Eddine Attoumane Ahmed, délégué syndical de l’UI-CFDT à Mayotte Transport, a accepté de revenir sur leurs revendications.

Flash infos : Pourquoi avez-vous décidé d’exercer votre droit de retrait ?

Kamal-Eddine Attoumane Ahmed : Tout le monde est au courant que cette épidémie de caillassage a commencé en 2018. On avait mis l’accent dessus en 2021, en proposant des actions d’ordre régalienne et solutionner des problèmes qui n’ont jamais été résolus par l’État.

en-28-jours-de-travail-nous-avons-recense-58-caillassages
Kamal-Eddine Attoumane Ahmed, délégué syndical de l’UI-CFDT à Mayotte Transport.

F.I. : On sait que la période des vacances est toujours marquée par de fortes tensions chez les jeunes. Est-ce que les autorités ont, selon vous, mis en place suffisamment de moyens pour assurer la sécurité ?

K.-E.A.A. : La solution n’est pas de mettre des forces de l’ordre partout. On sait très bien qu’on ne peut pas mettre un gendarme dans chaque bus. Sinon, cela voudrait dire qu’il nous faudrait 300 gendarmes chaque jour. Et même si chaque gendarme se positionne dans chaque car, ce n’est pas ça qui va arrêter les caillassages. Nous exigeons que le procureur de la République requière des sanctions sévères et exemplaires pour que d’autres ne reproduisent pas ces caillassages. Mais rien n’a été fait. Même si aujourd’hui nous avons la présence des forces de l’ordre sur les sites des lycées et des arrêts de bus, les caillassages sont toujours présents. Les gamins ont très bien compris que s’ils lançaient des cailloux, les gendarmes répliqueraient par du gaz lacrymogène.

F.I. : Avez-vous eu des discussions avec la direction avant de décider d’exercer ce droit de retrait ?

K.-E.A.A. : Ces trois dernières semaines, on a eu trois caillassages par jour. En 28 jours de travail depuis notre reprise après le cyclone Chido, nous en avons recensé 58. Ce sont des choses qu’on aurait pu anticiper. Le pire, c’est qu’on subit ces conséquences en même temps que les élèves, physiquement, psychologiquement et moralement, sans que les autorités n’agissent.

F.I. : Vous évoquez que ni le rectorat, ni la préfecture, ni le conseil départemental, ni vos employeurs ne souhaitent assumer leurs responsabilités. Selon vous, quel acteur aurait dû prendre en charge cette responsabilité ?

K.-E.A.A. : La sécurité est une question régalienne qui revient à l’État, sans oublier que le propriétaire du marché a aussi la responsabilité de nous fournir la sécurité et de bonnes conditions de travail. Sans oublier les transporteurs pour lesquels nous travaillons. Selon l’article L4121-1 du Code du travail, la sécurité et la santé physique et mentale du travailleur sont à la charge du patronat. Quand les élèves sont sur le parterre du bus, ils sont sous la responsabilité du conseil départemental et du gestionnaire Transdev, mais une fois entrés dans le bus, le conducteur devient responsable des élèves.

F.I. : Quel message souhaitez-vous envoyer en exerçant ce droit de retrait ?

K.-E.A.A. : On demande une énième fois à l’État, au conseil départemental, au gestionnaire Transdev ainsi qu’à nos transporteurs de cesser de jouer. Comment peut-on nous laisser payer au prix fort, tous ces bus brisés, et de l’autre côté, qu’on continue à nous caillasser ? Il faut qu’on nous explique. Depuis 2018, à Mayotte, on n’y échappe plus. Il faut à présent discuter d’une véritable solution.

F.I. : Étant donné que ce n’est pas la première fois que vous exercez ce droit de retrait, quelles garanties attendez-vous désormais pour assurer la sécurité des agents et améliorer les conditions de travail ?

K.-E.A.A. : On veut travailler dans des conditions sereines. En décembre, nous nous sommes aussi mis en droit de retrait, par rapport à la mise en place des vitres en polycarbonate. Un cadeau empoisonné. L’idée de ces vitres était de protéger contre les caillassages, mais c’est une idée mal appliquée, car la conformité des bus a été transformée. Les bus tropicalisés, non climatisés, avec des vitres en polycarbonate, aggravent le confort et transforment les bus en un four. Au lieu d’avoir 25 à 32 degrés, on passe à 52, voire 70 degrés. Du coup, la vie des gamins et du conducteur est encore en danger. L’État et la Dealm (direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) sont là, tout comme les contrôles techniques. Ils voient que les bus ne sont pas aux normes, mais les laissent rouler.

F.I. : Où en êtes-vous par rapport aux négociations ? Voyez-vous des avancées ?

K.-E.A.A. : J’attends actuellement la programmation qui devrait avoir lieu ce vendredi au conseil départemental. Mais j’ai l’intention d’aller jusqu’au prud’hommes si jamais je n’obtiens pas gain de cause. Je souhaite que le monde sache ce qui se passe réellement.

Aucun bus dans le nord de Grande-Terre

Le réseau Hal’O est resté fortement perturbé, ce mercredi. 66% du service était fonctionnel. Aucun bus ne fonctionnait dans le nord de Grande-Terre et 9 % du service était assuré dans le Sud. Seules les lignes SU29, SU30, SU52, SU11 et SU12 ont été annoncées par Transdev. En revanche, sur le reste du département, la zone Centre, la Cadema, Petite-Terre et le transport des personnes à mobilité réduite ont pu fonctionner sans aucune perturbation.

“Un défi supplémentaire qui vient peser sur les finances du Département”

un-defi-supplementaire-qui-vient-peser-sur-les-finances-du-departement
Le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Césem) s’est penché dessus et dit regretter “que l'enjeu de la reconstruction du territoire ne transparaisse que très peu”.

Le conseil départemental de Mayotte se réunit en séance plénière, ce jeudi. Au programme, les élus évoqueront le budget de l’exercice 2025, qui sera forcément perturbé par les conséquences du cyclone Chido. En amont, le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Césem) s’est penché dessus et dit regretter “que l’enjeu de la reconstruction du territoire ne transparaisse que très peu”.

Le Césem est conscient de la difficulté de l’exercice de la construction d’un budget dans le contexte budgétaire national qui freine l’évolution des contributions de l’État aux finances locales. Le contexte local de reconstruction à la suite du passage du cyclone Chido est également un défi supplémentaire qui vient nécessairement peser sur les finances de la collectivité et qui doit conduire à prioriser les orientations de la politique départementale pour l’exercice 2025. L’évolution de la situation budgétaire de la collectivité départementale ces dernières années questionne sur les leviers dont elle dispose pour répondre au défi de cette crise, et plus largement, au défi du développement de ce territoire. On observe en effet de nombreux postes de dépenses en hausse et des financements non sécurisés ou fortement soumis aux variations de la dynamique économique.

Le Césem regrette que l’enjeu de la reconstruction du territoire ne transparaisse que très peu dans les orientations budgétaires pour l’exercice 2025. La population et les acteurs économiques attendent un accompagnement fort de la collectivité cheffe de file dans de nombreux domaines stratégiques pour la reconstruction et le développement du territoire. Le Césem aurait souhaité disposer d’un diagnostic de l’état du territoire après le passage du cyclone Chido pour évaluer l’adéquation des orientations du DOB avec les besoins liés à la reconstruction du territoire. Pour le Césem, ce budget de reconstruction représente l’opportunité de matérialiser les besoins en matière de compétences régionales et départementales et de demander à consolider et stabiliser les dotations pour le financement de ces compétences.

Un travail d’évaluation demandé

La faiblesse des dotations du conseil départemental est un handicap pour avoir un impact réel et durable sur le territoire. Dans ce sens, le Césem encourage le conseil départemental à engager un travail d’évaluation des dotations dues à Mayotte au titre des compétences aujourd’hui exercées en réponse à la hausse forte et continue des dépenses de plusieurs postes phares de l’action départementale, notamment le transport scolaire, l’aide sociale à l’enfance et la protection maternelle et infantile. La faiblesse du niveau d’investissement trahie la faiblesse du portage et du mode de financement des projets structurants du Département. On constate notamment que les fonds européens sont sous-utilisés, en investissement comme en fonctionnement, avec un financement possible des mesures sociales par le FSE. Le fait que l’Etat détienne l’autorité de gestion ne devrait pas empêcher le conseil départemental d’émarger à ces fonds. Le Césem rappelle que dans le processus de décentralisation inachevé à Mayotte, le conseil départemental doit adopter une démarche proactive pour anticiper les transferts à venir. Certaines compétences départementales et régionales sont aujourd’hui exercées par l’Etat. Au regard des règles de la compensation du transfert de compétence, l’analyse des coûts engagés par l’Etat et la programmation des investissements pour les prochaines années doit être un facteur déterminant pour décider de l’échéance à laquelle demander le transfert de compétence pour que ce transfert s’accompagne effectivement des ressources associées à coût historique.

Pour le Césem, la présentation du débat d’orientation budgétaire et celle du budget primitif à venir devraient faire apparaître les politiques poursuivies par le conseil départemental.

Le Césem

Le Césem attentif au suivi du plan post-Chido

Concernant le plan d’action départemental relatif au post-tempête Chido, le Césem estime qu’il est “important et pertinent s’il intègre des mécanismes concrets pour soutenir les secteurs les plus fragiles et garantit une gestion rigoureuse des ressources. Une approche proactive, associée à une coordination renforcée avec les partenaires locaux, nationaux et internationaux, est indispensable pour assurer une reconstruction durable et équitable de Mayotte”. Il émet toutefois un avis réservé à cause de plusieurs manques, selon lui, sur “un état des lieux qui justifieraient les actions du plan d’urgence, de l’absence d’indicateurs de suivi de sa mise en œuvre et de l’absence de précisions sur les modalités de gouvernance”. Il prévient d’ailleurs que le conseil compte bien assurer le suivi de ce plan.

Une manifestation de lycéens à Chirongui contre un examen blanc

manifestation-de-lyceens-a-chirongui-contre-un-examen-blanc
Inquiets en raison d’un examen blanc prévu à la prochaine rentrée, des élèves de terminale du lycée de Chirongui ont manifesté, ce mercredi. Photo d’archives

Des élèves de terminale du lycée de Chirongui ont protesté, ce mercredi, contre la tenue d’un examen blanc après les vacances scolaires. Alors que les épreuves écrites du baccalauréat sont annulées à cause du retard pris par les dégâts du cyclone Chido, ils sont perturbés qu’un tel exercice leur soit imposé. Le rectorat assure qu’il s’agira d’un “devoir sur table commun” et que les cours reprendront normalement ce jeudi.

Connaissant une rentrée en mode dégradée en janvier, les élèves de terminale du lycée polyvalent de Chirongui devront aussi réviser pendant les vacances de mars. L’examen nommé “bac blanc” a pourtant provoqué leur incompréhension tout d’abord, puisqu’un assouplissement des épreuves d’examens scolaires a déjà été annoncé par Elisabeth Borne, le ministre de l’Éducation nationale. Une centaine d’entre eux ont choisi de manifester, ce mercredi matin. En réponse, pour rassurer les protestataires, une réunion a eu lieu avec des représentants des élèves mobilisés, des enseignants, des CPE, du chef d’établissement, du proviseur adjoint ainsi que du directeur de cabinet du recteur, accompagné du service communication de l’académie.

“Lever toute ambiguïté”

Par un communiqué, le rectorat affirme que la dénomination de l’examen a été modifiée pour s’appeler dorénavant “devoir sur table commun”. “Cette précision vise à lever toute ambiguïté quant à la portée et aux enjeux de cette évaluation”, est-il annoncé. Sur la nature et le contenu des sujets, “ils porteront exclusivement sur les notions étudiées en classe et seront élaborés par les enseignants, conformément aux progressions pédagogiques en vigueur”. Rassurés, les élèves se sont dit prêts à reprendre normalement le chemin des salles de classe, ce jeudi.

Kahani se mobilise contre la violence

Établissement confronté à un regain de violences, ces dernières semaines, le lycée de Kahani a vu la mobilisation de son personnel aux abords de l’établissement, ce mercredi. “Depuis la rentrée de janvier, la tension n’a fait que croître avec des nombreuses bagarres, des agressions, et des caillassages qui mettent en danger l’ensemble de la communauté éducative”, rappelle le collectif des personnels du LPO de Kahani, à l’origine de la manifestation. Il mentionne l’évacuation du vendredi 21 février, “qui a dégénéré en bataille rangée sur le hub et à l’intérieur de l’établissement” avec plusieurs élèves blessés et traumatisés, mais aussi des violences “avec une rare intensité”, le lundi qui a suivi. CPE, équipes mobiles de sécurité (EMS) et professeurs se retrouvent également être la cible de ces violences. Contre cela, les manifestants réclament des mesures dont une journée banalisée “avec un moment de concertation et d’explication qui réunit l’ensemble de la communauté éducative”, l’instauration de demi-jauge d’élèves plus facile à gérer, des travaux d’aménagement du lycée et un meilleur encadrement “avec la création de postes en vie scolaire, chez les EMS, au service santé et social, chez les agents techniques et d’entretien, en direction, et en enseignants”.

L’eau est déclarée non-conforme dans le sud de Grande-Terre

Une non-conformité de la qualité de l’eau sur les paramètres bactériologiques a été détectée, ce mercredi, au sud de Grande-Terre. Les villages de Kahani, Chirongui, Tsimkoura, Bandrélé, Bambo Est, Musicale Plage, M’tsamoudou, ainsi que l’intégralité des communes de Bouéni et Kani-Kéli, sont invités à “faire systématiquement bouillir l’eau”.

“De nouveaux contrôles seront effectués dans les prochains jours afin de suivre l’évolution de la situation. Ces résultats feront l’objet d’une communication jusqu’à la levée de la non-conformité”, ajoute la Société mahoraise des eaux (SMAE).

Environnement : l’eau de nouveau conforme à Tsingoni

L'eau est conforme à Tsingoni selon les derniers contrôles réalisés.

Déclarée non-conforme après un contrôle, la veille, l’eau distribuée dans la commune de Tsingoni est à nouveau consommable sans obligation de la faire bouillir (la recommandation de l’Agence régionale de Santé est de la faire bouillir dans les douze heures après la remise en eau), rapporte la Société mahoraise des eaux (SMAE), ce mercredi. “Les derniers contrôles sanitaires de la qualité de l’eau distribuée à Miréréni, Combani, M’roalé et Tsingoni sont conformes à la norme sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine sur l’ensemble des paramètres, notamment bactériologiques. La situation est redevenue normale au niveau de la qualité”, assure le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte.

Des dons en partance des rives de l’Allier pour Mayotte

des-dons-en-partance-des-rives-de-lallier-pour-mayotte

Avec sa forte communauté mahoraise, l’agglomération vichyssoise s’est mobilisée pour venir en aide aux habitants de l’île aux parfums touchée par le cyclone Chido et la tempête Dikeledi. Sur sa page Facebook, la commune de Bellerive-sur-Allier annonce ainsi que les dons récemment récoltés prennent désormais la route de l’océan Indien. “C’était le grand jour ce (lundi) matin pour la collecte de l’AS Mayotte Bellerive-sur-Allier ! Après des mois de récole auprès de professionnels et de particuliers, un conteneur rempli de plusieurs tonnes de denrées alimentaires a décollé des locaux de l’entreprise Thévenet à Creuzier-le-Vieux”, comptabilise la commune de l’Allier.

Vichy Communauté ajoute aussi avoir participé “à cet élan de solidarité en subventionnant le transport du conteneur pour un montant de 3.100 euros, ce qui vient compléter les 1.600 euros déjà récoltés par l’association AS Mayotte Football Club Bellerive-sur-Allier à travers ses collectes et différents dons (associations, entreprises, écoles…)”.

Des renforts côté police de Mayotte

des-renforts-cote-police-de-mayotte

Depuis le passage du cyclone Chido, le 14 décembre 2024, la police mahoraise bénéficie à intervalles réguliers de renforts. Ce mardi matin, c’était encore le cas avec l’arrivée d’un nouveau contingent à l’aéroport. A peine leurs sacs déballés, ces nouveaux éléments “seront pleinement engagés sur le terrain aux côtés des policiers de Mayotte”, assure la communication de la police de Mayotte.

Dikeledi : l’état de catastrophe naturelle reconnu

Particulièrement touchées, les communes du sud de Mayotte ont vu leur demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle acceptée et inscrite au Journal officiel du 19 février. Bouéni, Kani-Kéli, Chirongui, Bandrélé, Chiconi et Sada ont obtenu ce statut en raison des inondations et coulées de boues survenues, le 12 janvier, au passage de la tempête tropicale Dikeledi. Ainsi, le cumul des précipitations a dépassé 150 millimètres en douze heures dont 120 millimètres en trois heures à Bandrélé.

Les habitants sinistrés des sept villages concernés ont un délai de dix jours, soit jusqu’au 29 février, pour déclarer les dommages auprès de leur assureur.

Crise de l’eau : l’eau non conforme dans la commune de Tsingoni

Des prélèvements pour contrôler la qualité de l’eau ont fait apparaître une non-conformité sur l’unité de distribution de Miréréni, le village de la commune de Tsingoni. Ce mardi, la Société mahoraise des eaux indique que “ces résultats imposent de prendre des mesures de précaution pour garantir la potabilité de l’eau consommée dans les villages de Miréréni, Combani, M’roalé et Tsingoni. Il est ainsi demandé à l’ensemble de la population de ces villages de faire systématiquement bouillir l’eau”.

L’ébullition permet de stériliser l’eau et d’éliminer ainsi toutes les bactéries présentes. L’eau bouillie peut ensuite être utilisée pour boire, faire à manger et se brosser les dents, sans aucun danger pour la santé. Elle doit être stockée dans un récipient dédié, conservée à l’abri de la chaleur et peut être utilisée pendant 48 heures. De nouveaux contrôles seront effectués dans les prochains jours afin de suivre l’évolution de la situation. Ces résultats feront l’objet d’une communication jusqu’à la levée de la non-conformité.

Pour rappel, le jeudi 20 février, il a été annoncé par l’Agence régionale de santé de Mayotte que l’eau était “conforme à la qualité pré-cyclone”, hormis pour les villages au sud de Grande-Terre, M’bouini, Passi-Kéli et M’ronabéja.

Peu de bus dans le nord et le sud de Grande-Terre ce mardi

peu-de-bus-dans-le-nord-et-le-sud-de-grande-terre-ce-mardi

Après de nombreux caillassages, ces derniers jours, une partie des conducteurs de bus font valoir leur droit de retrait depuis ce mardi. En conséquence, le réseau hal’O est fortement perturbé. Les zones nord et sud de Grande-Terre sont très peu desservies. Seul un service a été assuré dans la première (1% du trafic habituel) et deux pour le sud (soit 3%). Transdev, le délégataire du conseil départemental de Mayotte précise qu’il s’agit des lignes NO78, SU30 et SU52.

Sur le reste de l’archipel mahorais, les bus circulent davantage. Le centre, la zone Cadema/TPMR (Transport de personnes à mobilité réduite), Petite-Terre/TPMR et TPMR Grande-Terre affiche ainsi des pourcentages de trafic de 76%, 91%, 100% et 100%.

Cyclone Chido, la loi d’urgence inscrite au Journal officiel ce mardi

cyclone-chido-la-loi-durgence-inscrite-au-journal-officiel-ce-mardi
Afin de faciliter la reconstruction à Mayotte, la loi d’urgence a été promulguée, deux mois après le passage du cyclone Chido.

Plus de deux mois après l’événement climatique, la loi d’urgence pour Mayotte a rejoint le Journal officiel, après avoir été promulguée par le président de la République, Emmanuel Macron. Dédiée en majeure partie à la reconstruction, elle comporte également des mesures économiques, sociales et un engagement de l’État à établir le bilan de la catastrophe.

Elle comportait 27 articles au départ, elle en a finalement 36 dans sa version finale. La loi d’urgence pour Mayotte figure dorénavant au Journal officiel, depuis ce mardi 25 février. Comme prévu au départ, elle comporte un large volet qui a pour objectif la reconstruction de l’archipel mahorais dévasté par le cyclone Chido, le samedi 14 décembre 2024. En premier lieu, et sur le modèle déjà éprouvé pour la reconstruction de Notre-Dame-de-Paris, l’établissement public chargé de coordonner les travaux de reconstruction de Mayotteva absorber l’Epfam (Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte), avec comme pilote, le général Pascal Facon. Afin de garantir la représentation des élus locaux, Ben Issa Ousseni, le président du Département de Mayotte, en assure la présidence, tandis que “le président de l’association des maires de Mayotte (Madi Madi Souf) et au moins cinq représentants des communes et de leurs groupements en sont membres”. “La structure peut assurer la maîtrise d’ouvrage ou la maîtrise d’ouvrage déléguée de certains ouvrages, équipements ou infrastructures ou de certaines opérations d’aménagement, coordonner l’action de différents maîtres d’ouvrage et se substituer à un maître d’ouvrage en cas de défaillance grave de celui-ci”, stipule la loi.

Alors que la rentrée s’est faite en mode dégradée, il y a un mois, l’article 3 doit aider à la reconstruction des écoles, l’État pouvant se substituer aux communes qui en ont habituellement la charge. Toute une série d’adaptations aux règles et aux procédures d’urbanisme et de construction sont aussi prises. Parmi celles-ci, figure l’interdiction de la vente de tôles sans présentation d’un titre d’identité et d’un justificatif de domicile jusqu’au mois de décembre 2025. Ceci afin d’empêcher la reconstruction de bidonvilles. Pour ce qui est de la commande publique, là aussi les règles sont allégées pour accélérer les travaux. “Peuvent être négociés sans publicité, mais avec mise en concurrence préalable les marchés de travaux soumis au code de la commande publique qui sont nécessaires à la reconstruction ou à la réfection des équipements publics et des bâtiments affectés par le cyclone Chido qui répondent à un besoin dont la valeur estimée est inférieure à deux millions d’euros hors taxes”, est-il écrit par exemple dans l’article 17.

Prêt à taux zéro

Outre la facilitation des dons en les défiscalisant de 75% jusqu’au 17 mai, plusieurs mesures économiques et sociales sont mises en œuvre pour la population mahoraise et le tissu économique local. Un prêt à taux zéro voit ainsi le jour, dans la limite de 50.000 euros par logement et 20 ans maximum pour rembourser. Les allocations chômage des demandeurs d’emploi dont les droits prennent fin, la prise en charge du chômage partiel, les demandes de logement social arrivées à échéance sont prolongées jusqu’au 31 mars. Pour ce qui est du recouvrement forcé des sommes dues par les contribuables, les pénalités de retard de paiement des impôts, la suspension des cotisations sociales, les droits et prestations sociales, les aides personnelles au logement (APL) et les dispositifs d’urgence de protection des entreprises sont prolongeables jusqu’au 30 juin.

Davantage de bilans

La version qu’on peut retrouver dans le JO comporte des articles ajoutés par les parlementaires pour que l’État puisse faire preuve de transparence sur le bilan de la catastrophe, mais également faire un suivi des travaux de reconstruction. “Dans un délai d’un mois à compter de la promulgation de la présente loi, le gouvernement remet au Parlement un bilan exhaustif de la catastrophe, incluant le nombre de personnes décédées, disparues, blessées et amputées lors du passage du cyclone Chido”, prévient l’article 35. L’article 2 est du même acabit, le gouvernement s’engage à remettre chaque année (à partir de 2026) un rapport aux parlementaires sur la reconstruction dont “la planification et du budget prévisionnel des opérations prévues dans le cadre des travaux”.

Moins en lien avec les conséquences du cyclone Chido, un autre rapport doit être fait, “dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, sur les disparités persistantes entre les montants des prestations sociales versés à Mayotte et ceux versés dans l’Hexagone et dans les autres départements d’outre-mer”. Grâce à cela, un calendrier “concerté” pourrait voir le jour pour un alignement des prestations sociales demandées depuis longtemps par les Mahorais.

Saïd Omar Oili veut assurer le suivi

Dès la promulgation de la loi, le sénateur mahorais Saïd Omar Oili se veut vigilant sur les engagements pris. Dans un courrier au ministre de l’Outremer, Manuel Valls, il présente un tableau de suivi qu’il compte bien surveiller dans les mois et les années à venir. “Je souhaite avec vos services que dans les temporalités indiquées ce suivi soit organisé et fasse l’objet d’une information à la population”, prévient-il.
Ainsi, il demande déjà que lui soit transmis le premier rapport de la mission inter-inspections sur l’évaluation des dommages à la suite du cyclone Chido et le protocole d’engagement signé entre le Département de Mayotte et le ministre.

Aide alimentaire, la Ville de Mamoudzou veut jouer la carte de la transparence

aide-alimentaire-la-ville-de-mamoudzou-veut-jouer-la-carte-de-la-transparence-2
Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, défend ses agents mobilisés après le cyclone Chido et pointe davantage des manques dans la gestion de l’aide alimentaire par l’État.

Dans un communiqué daté de ce lundi, et en réponse à un article du journal Le Monde paru le 15 février, la municipalité de Mamoudzou liste les efforts fournis dans l’après-Chido, voulant ainsi défendre ses agents mobilisés.

“La Ville de Mamoudzou applique des règles strictes, et contrôle leur mise en œuvre. Elle assume pleinement ses responsabilités et restera transparente sur l’ensemble des actions menées pour accompagner les sinistrés”, défend Ambdilwahedou Soumaïla. Le maire de Mamoudzou se fend ici d’un communiqué, ce lundi soir, dix jours après la publication d’un article du Monde sur la distribution alimentaire. Celui-ci évoquait des rumeurs de détournement de l’aide apportée, après le passage du cyclone Chido, le 14 décembre 2024, sur la base de témoignages, provoquant la colère des maires mahorais. Le premier élu de la commune chef-lieu n’est pas en reste. Alors qu’il est déjà intervenu dans l’article, y estimant “que les critiques n’étaient pas fondées”, il va plus loin par un texte listant les actions de la municipalité au lendemain du cyclone. Il rappelle que celle-ci a distribué 50.000 encas et plus de 30.000 bouteilles d’eau sur ses fonds propres aux milliers de personnes rassemblées dans les 22 centres d’hébergement d’urgence. Il ajoute que “plus de 50.000 repas chauds ont été distribués chaque jour grâce à un partenariat mis en place par la Ville avec l’ONG World Central Kitchen”, que la municipalité a aidé la Sécurité civile à distribuer de l’eau potable dans les quartiers, que 5.746 foyers sinistrés ont été recensés et qu’une distribution des aides, “notamment des bâches, en quantité très insuffisantes, a été organisée de manière équitable et rigoureuse grâce à un tirage au sort informatique garantissant l’absence de favoritisme”.

“Tous les sinistrés, sans distinction de statut administratif, ont eu accès aux distributions organisées par la Ville. On ne regarde pas à qui on donne. Des points de distribution des colis alimentaires ont été spécifiquement installés à proximité des quartiers informels, pour garantir l’accès à tous les habitants (Gouloué, Cavani Mbarazi, …). Chaque colis alimentaire ou matériel distribué fait l’objet d’un accusé de réception signé et conservé par la Ville. Concernant les bâches, leur attribution a été encadrée par des critères objectifs (habitations endommagées avec toit ou charpente arrachés). Au total, 1.270 bâches ont été réceptionnées, mais ce volume n’a permis d’aider que 23 % des foyers recensés”, égrène-t-il également.

“L’incroyable lenteur des délais”

Comme l’association des maires, Ambdilwahedou Soumaïla renvoie le manque de vivres et d’eau à la gestion de la catastrophe par l’État. “La véritable problématique de cette crise ne réside pas dans la gestion locale des aides, mais bien dans l’insuffisance des volumes d’aide fournis par l’État, ainsi que dans l’incroyable lenteur des délais d’approvisionnement”, vilipende-t-il. Il chiffre l’aide alimentaire obtenue pour sa commune à 27 tonnes, alors que “les besoins alimentaires de Mamoudzou et de ses plus de 80.000 habitants sont estimés à 160 tonnes de nourriture par jour”. Dans le même temps, le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville indique que 330 tonnes ont été livrées pour Mayotte sur un mois (voir encadré). Le maire de Mamoudzou cite des exemples avec la première livraison de tomates pelées à Vahibé, deux semaines après le cyclone, des livraisons de l’État “souvent incomplètes”, “l’arrêt brutal sans préavis de la distribution d’eau en bouteille dès le 25 décembre” ou des retards dans la livraison des bâches.

Suivant l’idée portée par le sénateur Saïd Omar Oili, il demande qu’une enquête parlementaire puisse faire le bilan de cette gestion.

“Je n’incrimine personne”

Dans la même soirée, le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville était sur le plateau de Mayotte La 1ère. Il a répondu sur la question de l’aide alimentaire, défendant de son côté les services de l’État, avec “330 tonnes de marchandises livrées en un mois et 120.000 litres d’eau distribuées chaque jour”. En revanche, sur la distribution, il fait remonter des difficultés sans désigner ouvertement les municipalités. “Je n’incrimine personne. On peut simplement s’interroger sur les circuits de distribution qui ont été organisés”, soulève le délégué du gouvernement.
Sur les problèmes d’achat de bouteilles d’eau dans les magasins, le préfet dit vouloir prendre des mesures pour “éviter qu’un certain nombre de personnes fassent du trafic d’eau”. Selon lui, il n’y a pas de problèmes d’approvisionnement, assurant qu’il n’y avait plus de réquisition de la part de l’État, mais plutôt un phénomène de spéculation. Contre cela, il compte règlementer le prix de l’eau, “effectuer un certain nombre de contrôles pour savoir pourquoi l’eau est stockée” et augmenter le volume d’importation depuis d’autres pays européens.

Transport scolaire : peu de bus dans le nord et le sud de Grande-Terre ce mardi

Après de nombreux caillassages, ces derniers jours, une partie des conducteurs de bus font valoir leur droit de retrait depuis ce mardi. En conséquence, le réseau hal’O est fortement perturbé. Les zones nord et sud de Grande-Terre sont très peu desservies. Seul un service a été assuré dans la première (1% du trafic habituel) et deux pour le sud (soit 3%). Transdev, le délégataire du conseil départemental de Mayotte précise qu’il s’agit des lignes NO78, SU30 et SU52.

Sur le reste de l’archipel mahorais, les bus circulent davantage. Le centre, la zone Cadema/TPMR (Transport de personnes à mobilité réduite), Petite-Terre/TPMR et TPMR Grande-Terre affiche ainsi des pourcentages de trafic de 76%, 91%, 100% et 100%.

Crise de l’eau : l’eau non conforme dans la commune de Tsingoni

En raison de la non-conformité de l'eau, les habitants de la commune de Tsingoni sont invités à faire bouillir de l'eau avant de la consommer.

Des prélèvements pour contrôler la qualité de l’eau ont fait apparaître une non-conformité sur l’unité de distribution de Miréréni, le village de la commune de Tsingoni. Ce mardi, la Société mahoraise des eaux indique que “ces résultats imposent de prendre des mesures de précaution pour garantir la potabilité de l’eau consommée dans les villages de Miréréni, Combani, M’roalé et Tsingoni. Il est ainsi demandé à l’ensemble de la population de ces villages de faire systématiquement bouillir l’eau”.

L’ébullition permet de stériliser l’eau et d’éliminer ainsi toutes les bactéries présentes. L’eau bouillie peut ensuite être utilisée pour boire, faire à manger et se brosser les dents, sans aucun danger pour la santé. Elle doit être stockée dans un récipient dédié, conservée à l’abri de la chaleur et peut être utilisée pendant 48 heures. De nouveaux contrôles seront effectués dans les prochains jours afin de suivre l’évolution de la situation. Ces résultats feront l’objet d’une communication jusqu’à la levée de la non-conformité

Pour rappel, le jeudi 20 février, il a été annoncé par l’Agence régionale de santé de Mayotte que l’eau était “conforme à la qualité pré-cyclone”, hormis pour les villages au sud de Grande-Terre, M’bouini, Passi-Kéli et M’ronabéja.

“Des islamistes qui souillent ma religion”

L’attentat de Mulhouse dans lequel un homme s’en est pris à des passants avec un couteau, le samedi 22 février, a fait réagir Mansour Kamardine, l’ex-député de la deuxième circonscription de Mayotte. Dans un message sur X (ex-Twitter), le Sadois dit “en avoir marre des islamistes, qui plus est étrangers, qui souillent ma religion et celle de nombreux Français qui veulent la vivre pleinement dans la République”, au sujet du geste perpétré par un Algérien de 37 ans aux cris “d’Allah u akbar”. Il dit également soutenir Bruno Retailleau, l’actuel ministre de l’Intérieur, “dans la lutte implacable qu’il doit conduire pour nous protéger du terrorisme”.

Les deux barges seychelloises sont reparties

Appelées en renfort pour renforcer la direction des transports maritimes (DTM, ex-STM), les deux barges seychelloises sont reparties, selon nos confrères de Mayotte la 1ère. Quelques semaines après le cyclone Chido, le samedi 14 décembre 2024, celles-ci étaient dédiées au transport des véhicules prioritaires de secours pour remplacer la flotte endommagée assurant les liaisons entre Grande-Terre et Petite-Terre. Il y a un mois, le directeur de la DTM, Saïd Moussa Kassim, avait justifié dans nos colonnes le recours à cette aide pour “permettre d’encore aider la population à circuler dans de bonnes conditions. On est toujours en train de chercher des barges de location, mais celles fournies par l’État des Seychelles ne suffisent pas encore pour soulager le service”.

Budget de la sécurité sociale : “des centaines de millions d’euros sauvés”

“La Fedom, au nom des entreprises ultramarines, remercie une nouvelle fois les parlementaires, députés et sénateurs, qui se sont mobilisés tout au long de ce marathon budgétaire”, annonce la fédération des entreprises d’Outremer, dans sa lettre d’information hebdomadaire. Celle-ci revient sur l’adoption de l’amendement de la sénatrice socialiste de La Réunion, Audrey Bélim, qui doit figurer dans le nouveau budget de la Sécurité sociale. Pour la fédération, il s’agit ici de “centaines de millions d’euros « d’exos de charge » outre-mer sauvés in extremis”. En effet, le gouvernement a failli mettre fin, sans une modification de l’article 6 du projet de loi, aux régimes Lodeom (pour loi pour l’ouverture et le développement économique de l’Outre-mer), qui permettent une différenciation entre les charges sociales perçues en outremer et nationalement. Ce dispositif de soutien aux entreprises ultramarines est ainsi prolongé d’un an. “En 2026, pour les seules entreprises sous Lodeom, cela aurait représenté un rabot supplémentaire estimé de l’ordre de 250 millions d’euros. Eu égard au poids que représentent ces allègements sur les résultats des entreprises ultramarines, les impacts de ces mesures allaient être systémiques sur l’emploi”, avait chiffré la fédération.

Crise de l’eau : le village de Bouéni passe en secteur 3 dès ce mardi

crise-de-leau-le-village-de-boueni-passe-en-secteur-3-des-ce-mardi

Un nouveau planning des tours d’eau a été communiqué, ce lundi. Il sera effectif de ce mardi au lundi 3 mars. Il ne comporte pas de changements concernant la durée des coupures d’eau. Faute de production suffisante, Mayotte reste à l’alternance entre les plages d’alimentation et coupure de 36 heures chacune. Une exception demeure pour la zone industrielle de Kawéni où des interruptions nocturnes sont privilégiées pour ne pas pénaliser l’activité économique.

Cependant, il y a bien un seul changement dans le nouveau rythme, c’est le passage du village de Bouéni dans le secteur 3 (l’ouverture est prévue à 18h, ce mardi). Selon la Société mahoraise des eaux (SMAE), ce reclassement va permettre “d’éviter des baisses de pression au village de Kani-Kéli”.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes