Le mercredi 26 novembre 2025, l’association Ceta’Maore animera un atelier de sensibilisation au collège de Ouangani à destination des éco-délégués de Mayotte. Initialement prévu à Chiconi le matin, l’évènement se tiendra finalement l’après-midi.
Cette rencontre vise à éveiller la curiosité et l’engagement des jeunes autour de la protection des mammifères marins et de leur habitat dans le lagon mahorais. Quatre ateliers interactifs sont au programme :
• découvrir ce qu’est un mammifère marin
• identifier les espèces présentes à Mayotte
• Comprendre la photo-identification utilisée pour le suivi des baleines et grands dauphins
• et aborder les menaces qui pèsent sur ces animaux
Sensibilisation à la préservation des mammifères marins à Ouangani
La construction durable et bioclimatique à l’honneur
Le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de Mayotte organise, en partenariat avec Intégrale Ingénierie, la cinquième édition de son Café AUE le jeudi 6 novembre, de 9h à 12h, dans ses locaux à Dembéni (2 rue de l’école Louis Le Pensec).
Cette rencontre professionnelle sera consacrée au programme OMBREE 2, porté localement par le CAUE en partenariat avec l’Agence Qualité Construction (AQC). L’événement mettra en lumière les projets et outils développés à Mayotte autour de la construction durable et bioclimatique.
Au programme : la présentation des actions et ressources pédagogiques du programme OMBREE ; un focus sur Climayotte, un projet visant à collecter et exploiter des données météorologiques locales pour une meilleure adaptation climatique des bâtiments mahorais ; et École Durable, une initiative d’accompagnement des communes dans la rénovation écologique des établissements scolaires du premier cycle.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au lundi 3 novembre.
Nawal, “The Voice of Comoros”, en concert au M’ahju
L’association Hippocampus invite le public à réserver sa fin d’après-midi, samedi 1er novembre à 17h, pour une parenthèse musicale dans le cadre idyllique du M’ahju.
Sur scène, Nawal, artiste franco-comorienne surnommée “The Voice of Comoros”, déploiera son univers singulier, entre musiques soufies de l’archipel et sonorités acoustiques du monde. Multi-instrumentiste, elle mêle sa voix chaude et grave au gambusi, au daf, à la mbira ou encore au Hang drum, pour une expérience à la fois intime et spirituelle.
En première partie, les spectateurs pourront découvrir la restitution d’ateliers de voix menés avec des jeunes par les CEMEA.
Artiste de renommée internationale, Nawal se produit depuis plus de trente ans sur les scènes d’Europe, d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. À travers son projet “Le Centre Nawali – la maison des possibles”, fondé à Mohéli (Comores), elle conjugue aujourd’hui création, transmission et engagement solidaire.
Un rendez-vous à ne pas manquer pour vibrer au rythme d’une voix habitée et d’une musique sans frontières.
À Mayotte, elles défient le poids du clan pour dénoncer les violences sexuelles

Sur l’île hippocampe, où l’influence de la communauté et de la religion font régner l’omerta sur la question des violences sexuelles, l’association Souboutou Ouhédzé Jilaho lutte depuis plus de cinq ans pour libérer la parole, éduquer et protéger les victimes. Le mois de novembre sera rythmé par leur campagne Tarimi dédiée à la prévention des violences sexuelles et sexistes.
Tout commence le 24 janvier 2019 par une vidéo postée en ligne. Saïrati Assimakou, 25 ans, trouve le courage de parler dans une communauté où l’omerta règne. « Cher père, cher agresseur, il y a longtemps qu’on ne s’est pas revu. Combien ? 15 ans ? 18 ans ? Je pense souvent à toi, mais jamais positivement… » Saïrati prend une profonde inspiration. « Tu sais, j’ai gaspillé beaucoup de temps à me demander pourquoi. Pourquoi moi ? Pourquoi les autres ? Pourquoi as-tu décidé de céder à…
Le Sénat défend la survie des petites entreprises en Outre-mer
Les voix ultramarines se sont fait entendre cette semaine dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg ainsi qu’au sein de plusieurs commissions thématiques. Deux sujets en particulier ont suscité une vive mobilisation des parlementaires d’Outre-mer : la stabilité des micro-entreprises et la lutte contre la vie chère. La sénatrice Salama Ramia s’est distinguée en défendant les positions de Mayotte lors de l’examen de ces deux textes de loi.
L’activité a repris de manière intense dans la chambre haute du Parlement français depuis la nomination du nouveau gouvernement. Une série de projets de loi est actuellement examinée par les sénateurs, sous la houlette de leur président Gérard Larcher, déterminé à ne pas se laisser dicter le…
Des témoignages glaçants au troisième jour du procès en appel du meurtre de Steven Z
Le troisième jour du procès en appel des cinq hommes jugés pour le meurtre de Steven Z., survenu le 24 janvier 2021 à Petite-Terre, s’est ouvert ce mercredi. La matinée a été marquée par la lecture de témoignages poignants, livrés par deux femmes présentes lors du drame.
Drapé dans sa robe rouge bordée de fourrure blanche à pois noir, le président de la Cour d’assises d’appel, Olivier Noël, lit à voix claire les dépositions. Les deux accusés comparaissant libres ne sont pas encore arrivés – retardés par la barge – tandis que les six jurés, sélectionnés lundi parmi une liste de volontaires, écoutent attentivement, encadrant les deux juges assesseures.
La première témoin décrit un dimanche pluvieux dans une cour entourée de bangas. Elle lave le linge de son fils pendant que Steven se baigne. Il sort, torse et pied nu, short noir et revient quelques instants plus tard, en hurlant : “Rentre chez toi et ferme la porte !” Son dos saigne. Il est poursuivi.
Cinq minutes plus tard, deux individus – le visage dissimulé par un t-shirt rouge – frappent violemment à la porte de la dame. L’un d’eux s’empare de son téléphone, l’autre le lui rejette. Trois minutes après leur départ, une voisine surgit en larmes : “Steven, Steven ! On lui a coupé la tête !”…
Anchya Bamana appelle l’État à respecter ses engagements envers Mayotte

Anchya Bamana, députée de Mayotte, s’est jointe à quatorze élus d’Outre-mer pour alerter Sébastien Lecornu sur l’absence de dialogue avec les ministres concernés avant le débat budgétaire 2026. Dans leur courrier du 24 octobre 2025, ils dénoncent les coupes dans les budgets ultramarins, perçues comme un mépris envers leurs territoires. À la suite de cette démarche, une rencontre avec le gouvernement est prévue ce 29 octobre.
Flash-Info : Au travers d’une lettre, vous avez souhaité alerter le gouvernement sur la situation budgétaire des Outre-mer. Qu’est-ce qui vous a poussée, avec vos collègues, à entreprendre cette démarche commune ?
Anchya Bamana : Les discussions sont en cours pour le budget 2026. Les Outre-mer ont été touchés par les coupes budgétaires. L’État cherche à faire des économies. Nous avons signé un courrier commun — quinze députés, des DROM et des COM — pour plaider nos besoins spécifiques, liés aux difficultés de développement, d’aménagement et d’infrastructures. Nous serons donc reçus demain à Bercy pour en discuter.
F.I. : Quels axes devraient être prioritaires pour permettre encore le développement de Mayotte aujourd’hui ?
A.B. : Nous avons connu une calamité reconnue par l’État en décembre 2024, appelée Chido. Le gouvernement Bayrou a acté la loi permettant que nous puissions bénéficier de 4 milliards d’euros à partir d’aujourd’hui et jusqu’en 2031. Il faut qu’une partie de cette somme soit répartie au moins annuellement pour que nous puissions entamer le développement de Mayotte, dans le cadre des différents projets actés par l’article 1er de la loi Projet Mayotte, avec un tableau récapitulatif des financements et des investissements prévus. Cette loi a été promulguée en août.
F.I. : Peut-on encore espérer un alignement avec la métropole ?
A.B. : Si déjà l’État pouvait fournir ce qu’il peut pour cette année 2026, dans le cadre de la refondation de Mayotte… Ce qui est écrit, fléché, avec des montants, doit être effectivement mis en œuvre. Au-delà de cela, il faut faire valoir la question des retraites : permettre aux 3 500 retraités de Mayotte de bénéficier d’une prestation leur assurant de vivre dignement. À Mayotte, il y a aussi la question de l’eau : il faut des financements supplémentaires pour accélérer la sécurisation de l’approvisionnement en eau. Quand il y a une insécurité sanitaire, c’est une insécurité de vie. L’État se doit de protéger la population.
F.I. : Le vote du budget sera soumis au débat parlementaire. Ne craignez-vous pas qu’un nouveau rejet entraîne une censure du gouvernement et plonge à nouveau le pays dans une crise politique inextricable ?
A.B. : Au-delà de la crise, le gouvernement a acté 4 milliards pour Mayotte sur six ans. À minima, ce gouvernement Lecornu 2 devrait inscrire ces 4 milliards, divisés par 6, dans le budget 2026-2031. Or, le gouvernement n’est pas clair sur ce point. Il n’a pas tenu ses promesses.
À Mayotte, Mon P’tit Loup fait chanter les enfants pour libérer la parole

L’association Mon P’tit Loup, née à La Réunion il y a bientôt trois ans, poursuit sa mission de sensibilisation aux violences sexuelles à travers la musique, la littérature et les arts. Sous l’impulsion de son président Nicolas Puluhen, l’association met la création artistique au service de la prévention et de la libération de la parole, en donnant aux enfants des outils pour s’exprimer autrement.
Une première action sur la plage de Sakouli
C’est à Sakouli, ce mercredi 29 octobre, qu’a eu lieu la première action de la tournée 2025 du collectif à Mayotte. Accompagnée du groupe Minibus, l’équipe de Mon P’tit Loup a rassemblé de nombreux enfants autour de…
Excès de pouvoir de la Direction des transports maritimes de Mayotte ?
Les syndicats Snuter-FSU et CFCT à l’origine des dernières perturbations dans les mouvements de barges entre Petite-Terre et Grande-Terre, aurait introduit un recours gracieux contre le marché de la billettique accordé par le Département de Mayotte à la société Transdev. En effet, selon des informations émanent de nos confrères de Mayotte La 1 ère, ces deux syndicats considèreraient qu’une absence de réponse (dans les 2 mois qui suivent) de la part du Département de Mayotte devant leur droit de retrait entrainerait d’office une saisine du Tribunal Administratif de Mayotte pour « excès de pouvoir ».
Il convient que les grèves à répétition d’une partie du personnel du STM sont d’une impopularité grandissante au sein des usagers des barges qui expriment très ouvertement un ras-le-bol de la « prise d’otage » régulière dont ils font l’objet une grosse partie de l’année depuis au moins des ans. Ces actions, sans doute mal calculées, nuisent gravement à l’image du droit syndical aux yeux de la population mahoraise qui le considère de plus en plus comme « un excès de pouvoir » destiné à maquiller une autre réalité que celle que les agents grévistes du STM cherchent à donner. Les conclusions récentes de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) sur les recettes des barges ont convaincus plus d’un citoyen qu’il y a probablement derrière ces mouvements de grèves incessants d’autres enjeux que de simples revendications syndicales d’amélioration de conditions de travail.
Les prix repartent à la hausse à Mayotte en septembre
Après deux mois de stabilité, les prix à la consommation repartent à la hausse à Mayotte en septembre 2025, avec une progression de 0,3 % sur un mois. Cette évolution s’explique principalement par la hausse des prix de l’alimentation (+0,9 %), tirée par les produits frais (+5,5 %), et par celle de l’énergie (+0,8 %) sous l’effet de l’augmentation des prix des produits pétroliers. Le litre de gazole gagne 4 centimes et le supercarburant 3 centimes, tandis que la bouteille de gaz diminue de 50 centimes.
Les prix des produits manufacturés, des services et du tabac restent stables. On note toutefois une légère hausse des loyers, de l’eau et de l’enlèvement des ordures ménagères (+0,8 %), tandis que les tarifs du transport aérien reculent fortement (-10,4 %).
Sur un an, de septembre 2024 à septembre 2025, les prix augmentent de 1,5 % à Mayotte, un rythme légèrement supérieur à celui observé en France (+1,2 %). L’alimentation demeure le principal moteur de cette inflation (+5,1 % sur un an), notamment les produits frais (+9,3 %). À l’inverse, les prix de l’énergie reculent de 8,6 % sur un an, principalement en raison de la baisse des tarifs de l’électricité (-18,4 %).
MDPH 976 – Monter en compétences pour mieux vous servir
Une semaine d’échanges fructueux s’est tenue entre la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) de Mayotte et celle de Corse, marquant une nouvelle étape dans leur partenariat. Après une première immersion des Mahorais sur l’île de Beauté c’est au tour d’une délégation corse, issue des antennes de Bastia et d’Ajaccio, de venir partager son expérience à Mayotte.
Objectif : accompagner la jeune MDPH 976 dans le renforcement des compétences de ses agents, à travers des temps de travail communs, de l’entraide et des retours d’expérience.
« Nous, politiques, sommes convaincus que la polyvalence est essentielle à l’amélioration de l’efficacité de notre service », a souligné Madi Vélou, président délégué de la MDPH de Mayotte, lors de la réunion de clôture. Ce thème de la polyvalence, au cœur des échanges, s’impose comme un levier majeur pour consolider les savoir-faire et améliorer l’accompagnement des usagers en situation de handicap.
Un partenariat prometteur, fondé sur la coopération et la montée en compétence, au service d’une meilleure qualité d’accueil et d’écoute.
Meurtre de Steven Z. : cinq accusés rejugés à Mayotte
La Cour d’assises d’appel de Mayotte a rouvert ce lundi le dossier du meurtre de Steven Z., un adolescent malgache de 14 ans, tué le 24 janvier 2021 à Labattoir, dans la commune de Dzaoudzi-Pamandzi.
Le jeune garçon avait été pris en chasse par une vingtaine d’individus armés de machettes, de haches et de couteaux, avant d’être mortellement frappé alors qu’il tentait de se réfugier dans une chambre. Selon l’enquête, il s’agissait d’une expédition punitive entre bandes rivales du quartier CETAM. La famille de Steven affirme toutefois qu’il n’appartenait à aucune bande.
En juin 2024, la Cour d’assises de Mayotte avait prononcé des peines particulièrement lourdes : deux accusés condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une interdiction définitive du territoire français, un autre à 30 ans de réclusion, et deux mineurs à 18 ans. Deux prévenus avaient en revanche été acquittés, faute de preuves suffisantes.
Deux d’entre eux comparaissent à nouveau, le ministère public ayant fait appel de leur acquittement, tandis que trois autres ont fait appel, espérant voir leur peine réduite. Ce nouveau procès, initialement prévu le 16 juin, avait été reporté faute de jurés.
Au-delà du drame, cette affaire illustre la montée des violences de bandes à Mayotte, où les règlements de comptes entre jeunes sèment régulièrement la terreur dans les quartiers. À l’époque, trois meurtres avaient été commis sur la même période à Petite-Terre. Le verdict attendu dans les prochains jours dira si la justice confirme les lourdes peines prononcées en première instance — et si ce procès peut marquer un tournant face à la spirale de violence qui gangrène l’île.
Le procès en appel du meurtre de Steven Z replonge Petite-Terre dans la guerre des bandes
Mardi, se tenait le deuxième jour d’audience au procès des cinq jeunes accusés du meurtre d’un adolescent de 13 ans, tué en 2021 à Pamandzi. Le tribunal tente de comprendre comment la peur, la rumeur et l’effet de groupe ont conduit à l’irréparable.
« C’est un groupe qui va à la guerre »
Le président de la cour d’appel de Mamoudzou, l’a résumé en une phrase qui résonne dans la salle : « C’est un groupe qui va à la guerre. » Ce mardi, il préside le deuxième jour du procès en appel de cinq jeunes, âgés de 20 à 35 ans, accusés du meurtre de Steven Z., 13 ans et demi, tué le 24 janvier 2021 à Pamandzi, sur l’île de Petite-Terre. Un drame survenu dans un contexte de violences extrêmes entre bandes rivales, alors que…
Refondation de Mayotte post-Chido : pour se positionner efficacement sur les marchés de la Refondation

Deux jours de formation sont organisés à Mamoudzou pour aider les entreprises mahoraises à mieux se positionner sur les marchés publics de la Refondation.
À l’initiative de plusieurs organisations professionnelles et patronales, cette formation est dispensée par le cabinet Traoré Consulting & Formation (TCF) aujourd’hui et demain.
Signe des temps : la Refondation de Mayotte démarrera comme prévu le 1er janvier 2026.
Un an après le passage dévastateur du cyclone Chido et face à l’incapacité de l’État à relancer une économie locale fragilisée, la question du financement est…
40 000 cocos polynésiens pour faire renaître la cocoteraie de Mayotte
La cocoteraie de Mayotte avait été entièrement dévastée par le cyclone Chido. Pour reboiser cet espace essentiel de la biodiversité locale, l’île de Puka Puka récoltera 40 000 cocos qui seront acheminés vers Mayotte. Un premier envoi qui pourrait être suivi de plusieurs autres…
40 000 cocos polynésiens pour reboiser Mayotte, un projet insolite fruit d’un long travail de recherche mené par la…
Nawal, la voix des Comores en concert exceptionnel ce samedi 1er novembre au Mhaju
Sur scène, elle incarne la grâce et la force. Ses mains dansent sur les cordes d’un gaboussi, ses doigts effleurent le daf, le hang drum ou la mbira avec une maîtrise rare, tandis que sa voix, profonde et lumineuse, s’élève, tissant un lien invisible entre les îles Comores et le reste du monde. Nawal, artiste franco-comorienne, est bien plus qu’une musicienne : elle est une passeuse de culture, une gardienne de mémoire et une ambassadrice de l’âme comorienne.
Depuis plus de trente ans, Nawal trace un chemin singulier dans le paysage musical international. Sa démarche, résolument acoustique, puise dans les traditions orales de son archipel natal tout en s’ouvrant aux sonorités du monde…
Reconstruction de Mayotte : suivi des lois et financements
Près d’un an après le passage du cyclone Chido, trois lois ont été promulguées pour soutenir la reconstruction de Mayotte : la loi d’urgence (février 2025), la loi organique relative au Département-Région et la loi de programmation pour la refondation de l’île (août 2025).
Afin de garantir l’application effective de ces mesures, le suivi sera renforcé, notamment dans le cadre du budget 2026. Le sénateur Said Omar Oili a adressé un courrier au Premier ministre pour obtenir plusieurs documents clés, dont le rapport-inter inspection sur les besoins post-cyclone, le bilan de la planification stratégique, la programmation annuelle des investissements, le bilan du Fonds d’amorçage et les données sur la rentrée scolaire 2025.
Le gouvernement s’est engagé à verser 4 milliards d’euros pour la reconstruction et le développement de Mayotte, et ces informations permettront de mieux défendre les intérêts de l’île.
Appel à projets pour deux parcelles agricoles à Dembéni
L’Établissement public de reconstruction et de développement de Mayotte (EPRD Mayotte) lance un appel à projets agricoles pour l’attribution de deux parcelles situées à Dembéni, d’une superficie totale de 16 655 m². Ouvert du 24 octobre au 24 novembre 2025, cet appel vise à favoriser l’installation de nouveaux exploitants et à soutenir la production locale, dans une logique de préservation des paysages et des ressources naturelles.
Une visite du site est prévue le jeudi 30 octobre à 8h30, au point de rendez-vous devant le Douka Be de Tsoundzou II.
Le dossier de candidature est disponible sur le site www.eprdm.fr ou au siège de l’EPRD à Cavani.
Les projets complétés doivent être transmis avant le 24 novembre, soit par mail à projet.agricole@eprdm.fr, soit déposés sur place avant 16h.
Vers l’extension des règles de tri à tous les emballages et papiers
Le mardi 4 novembre 2025 à 10h30, Citeo tiendra une conférence de presse sur le front de mer de Mamoudzou, à bord du camion blanc, en présence de Nicolas Moulin, responsable territorial Outre-mer de l’entreprise.
Cette rencontre sera l’occasion de dresser le bilan 2024 du tri et du recyclage des emballages et papiers à Mayotte, en présentant les chiffres clés et les actions menées sur le territoire pour améliorer la performance de la collecte sélective.
Au-delà du constat, cette conférence marquera une étape importante pour les Mahorais, avec l’annonce du lancement de l’extension des règles de tri.
À compter du 1er janvier 2026, tous les emballages et papiers pourront être déposés dans les bacs ou bornes de tri, simplifiant ainsi les gestes quotidiens et renforçant la dynamique d’économie circulaire à Mayotte.
Cette évolution s’inscrit dans la volonté de Citeo d’accompagner les collectivités ultramarines dans la modernisation de la gestion des déchets, tout en sensibilisant les habitants à l’importance du tri pour la préservation de leur environnement insulaire.
Un « Village Santé » pour la Journée mondiale du diabète
À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, le Réseau Diabète de Mayotte (RéDiabYlang976) organise un « Village Santé » le samedi 1er novembre 2025, de 8h à 13h, sur le marché de Coconi.
L’événement, placé sous le thème « Bouge pour ta santé et pour ton environnement ! », vise à sensibiliser la population aux bienfaits de l’activité physique et à la prévention des maladies chroniques. Au programme : stands d’informations, dépistages gratuits (diabète, hypertension, pied diabétique), séances d’activité physique et cadeaux à gagner.
Cette initiative, soutenue par le Département de Mayotte, l’ARS, le Comité régional olympique et sportif, et plusieurs partenaires locaux, s’inscrit dans une démarche de santé publique et de proximité pour encourager chacun à adopter un mode de vie plus sain.


















































