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La démission de Rachadi Saindou déclarée conforme à la Constitution

Légende : Pas de retour en arrière pour Rachadi Saindou, l’ex-président de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (Cadema). Le Conseil constitutionnel estime que sa démission d’office est conforme à la Constitution.

Contestée, la démission de Rachadi Saindou ne comporte pas d’atteinte à la Constitution française, comme l’affirme le Conseil constitutionnel dans sa décision rendue publique, ce vendredi 28 mars. En revanche, celui-ci rappelle que l’ex-président de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (Cadema) peut toujours contester l’arrêté préfectoral.  

Privé de ses mandats de conseiller municipal et communautaire en juin 2024, Rachadi Saindou ne pourra pas compter sur la Constitution pour les récupérer. Ce vendredi, le Conseil constitutionnel a donné sa décision concernant l’ex-président de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) condamné en première instance (il a fait appel) à deux ans de prison dont un an avec sursis et de quatre ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Il déclare « sous la réserve énoncée au paragraphe 17, le renvoi opéré, au sein de l’article L. 236 du code électoral, dans sa rédaction résultant de la loi n° 2001-1248 du 21 décembre 2001 relative aux chambres régionales des comptes et à la Cour des comptes, au 1° de l’article L. 230 du même code, est conforme à la Constitution ». Ainsi, la cour estime que le fait de priver l’ancien élu mahorais de son siège à la mairie de Dembéni et à la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (Cadema) n’enfreint pas les articles de la Constitution, celle-ci ayant eu à se prononcer sur trois griefs exposés le 18 mars.

Le premier concerne le droit d’éligibilité. Pour rappel, le tribunal correctionnel de Mamoudzou avait déclaré coupable Rachadi Saindou des faits de prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics et favoritisme. Avec l’exécution provisoire assortie à la peine d’éligibilité, le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, avait pris un arrêté instaurant la démission d’office de ses mandats électoraux. C’est cette décision qui était contestée avec l’argument suivant : le Mahorais se trouve injustement priver de son droit d’être élu alors qu’il a fait appel. Le Conseil constitutionnel n’est pas de cet avis et rappelle que le préfet n’a fait que suivre le code de procédure pénale et la décision du juge. A ses yeux, ces dispositions « mettent en œuvre l’exigence constitutionnelle qui s’attache à l’exécution des décisions de justice en matière pénale. D’autre part, elles contribuent à renforcer l’exigence de probité et d’exemplarité des élus et la confiance des électeurs dans leurs représentants. Ainsi, elles mettent en œuvre l’objectif de valeur constitutionnelle de sauvegarde de l’ordre public ».

Possibilité de s’opposer à l’arrêté du préfet

L’un des arguments des avocats de Rachadi Saindou tenait sur la différence de traitement entre les conseillers municipaux et les parlementaires, les deuxièmes pouvant garder leur mandat tant qu’il n’y a pas de condamnation définitive. Selon le Conseil constitutionnel, cette différence tient lieu aux prérogatives accordées aux parlementaires aux titres des articles 3 et 24 de la Constitution et il a donc rapidement écarté ce grief. Le dernier concerne le droit à un recours juridictionnel effectif. En effet, les avocats de l’ex-président de la Cadema et plusieurs élus condamnés dans des affaires de probité ont laissé entendre que leurs clients n’ont pas l’occasion de se défendre devant une juridiction du fait de l’exécution provisoire. Là non plus, il n’y a pas atteinte à la Constitution, car, comme le rappelle le Conseil constitutionnel, « l’intéressé peut former contre l’arrêté prononçant la démission d’office une réclamation devant le tribunal administratif ainsi qu’un recours devant le Conseil d’État ».

Il ajoute qu’une jurisprudence constante du Conseil d’État permet « de suspendre l’exécution de l’arrêté, sauf en cas de démission d’office notifiée à la suite d’une condamnation pénale définitive ».

Carburants : une baisse de plusieurs centimes d’euros au 1er avril

Hormis le pétrole lampant dont le prix se stabilise (1,26 euro par litre), tous les carburants observeront des baisses importantes de tarifs à Mayotte au 1er avril par rapport au mois précédent. Pour le supercarburant sans plomb et le gazole, elles seront respectivement de six centimes d’euros par litre (1,72 euro par litre) et sept centimes d’euros par litre (1,45 euro par litre).

« Pour le mois d’avril 2025, malgré un renforcement du dollar par rapport à l’euro, la baisse des cours moyens mondiaux des produits pétroliers (-8,67% pour l’essence et -7,62 % pour le gazole) permet d’afficher une baisse des prix des carburants à la pompe », explique la préfecture de Mayotte, qui fixe mensuellement les prix maximums. Le mélange détaxé (1,17 euro par litre) et le G.O. marine (1,04 euro par litre) bénéficient aussi de cette diminution.

Concernant le gaz, la baisse du prix du gaz sur les marchés mondiaux se répercute également à Mayotte où la bouteille de gaz de 12,5 kilogrammes passe de 26,5 à 26 euros au 1er avril.

Comores : Moscou autorisé à ouvrir sa première ambassade à Moroni

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Conformément à un projet ancien, Moroni va accueillir une ambassade de la Fédération de Russie sur fond de tensions diplomatiques avec la France.

Une correspondance diplomatique du ministère comorien des Affaires étrangères a révélé l’information selon laquelle la Russie installera une ambassade aux Comores. Une autorisation que certains lient à la récente déclaration de Manuel Valls qui a assuré vouloir « soutenir » la base navale de Dzaoudzi, une décision vivement critiquée par les Comores. Le ministre des Outre-mer a également réagi en accusant la Russie de vouloir « nuire aux intérêts de la France » (voir encadré).

Selon un cadre du ministère comorien des Affaires étrangères, c’est un courrier diplomatique censé être confidentiel. Depuis ce mardi, les réseaux sociaux comoriens sont en ébullition après la fuite d’un document qui annonçait l’ouverture prochaine à Moroni d’une ambassade russe. Beaucoup n’y croyaient pas à leurs yeux et se doutaient de l’authenticité de la correspondance en date du 24 mars et qui est destinée à l’ambassadeur russe accrédité aux Comores, mais qui a résidence à Madagascar. « Le gouvernement comorien agréée la demande des autorités de la fédération de Russie, d’établir une ambassade auprès de l’Union des Comores. L’établissement de celle-ci permettra de rapprocher l’Union à la Fédération, qui entretiennent des relations depuis plusieurs années, et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays. A cet égard, à la demande de cette ambassade, les autorités russes pourront compter sur la disponibilité de la partie comorienne pour faciliter les démarches liées à cet établissement », précise le courrier dont l’authenticité a été confirmée par des autorités locales. Le 4 février, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait annoncé l’ouverture dans un avenir proche, de missions diplomatiques dans sept pays africains dont les Comores dans le but de renforcer les liens entre Moscou et le continent.

« Décision normale »

Selon une source du palais présidentiel comorien, la Russie va désormais chercher les locaux à louer. Ensuite, il y aura une demande d’agrément. Une fois la réponse donnée, s’ensuivra la présentation des lettres de créances. « Je ne comprends pas pourquoi des gens attendent que nous nous expliquions juste parce qu’un pays avec qui nous entretenons des relations diplomatiques depuis 1975 ouvre une ambassade sur place. Je rappelle qu’il y a toujours un ambassadeur nommé, sauf que sa résidence est à Madagascar. Maintenant, il s’installera à Moroni. Il faut noter que des pays ont fermé leurs ambassades à Moroni, faute de moyens. Si demain ils décident de les rouvrir, on va leur demander pourquoi. Je ne pense pas », a indiqué notre interlocuteur qui a qualifié cette ouverture d’ambassade par les russes de décision tout à fait normal, dès lors qu’on parle de deux pays liés par des relations diplomatiques presque cinquantenaires. Mais à l’heure où le monde connait des perpétuelles mutations, la présence d’une ambassade de Moscou à Moroni soulève néanmoins des questions. Déjà le timing fait parler. Dans les milieux des soutiens russes, la récente annonce du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, accordant à Paris une intention de vouloir « soutenir la base navale afin de garantir la surveillance permanente au plus proche du territoire [mahorais] », aurait contribué à l’octroi par le gouvernement d’Azali Assoumani de cet aval.

Enjeux géopolitiques

La diplomatie comorienne et la société civile de l’archipel avaient vivement critiqué la déclaration de l’ex-Premier ministre. « Le gouvernement comorien dénonce la teneur d’une telle annonce, hostile et contraire aux engagements pris par l’Union des Comores et la République française, de privilégier le dialogue au contentieux qui les oppose sur cette île« , avait réagi le ministre comorien des Affaires étrangères dans un communiqué, Mohamed Mbae. Le président de l’Assemblée des Comores, Moustadroine Abdou, a aussi condamné, le 25 mars, le projet du gouvernement français qui avait suscité des tensions entre les deux pays. Ainsi, des observateurs pensent que l’État comorien a autorisé les Russes à venir ouvrir une ambassade à Moroni, bien qu’il s’agisse d’un projet ancien, afin d’irriter la France. Il faut noter que Moscou, tout comme la République populaire de Chine, ont toujours dénoncé la présence française à Mayotte. Le 28 mai 2024, l’ambassadeur russe à Madagascar, Andrey Andreev, avait réaffirmé leur engagement à « soutenir les Comores dans leur démarche visant récupérer leur souveraineté sur l’ile de Mayotte ». Il avait également évoqué un projet d’ouvrir un centre culturel russe à l’Université des Comores. Au cours de cette conférence de presse, le diplomate a renouvelé la disponibilité de la Russie à accompagner les Comores dans la réalisation du plan Comores émergeantes (PCE), nom du document cadre issu de la conférence de bailleurs organisée à Paris, en 2019, pour lever des fonds destinés à développer l’archipel, qui fait partie des pays les plus pauvres du monde.

Au-delà de ces aspects, la venue de la Russie revêt un enjeu géopolitique, comme l’a souligné sur X, Laylã, spécialiste des enjeux du canal de Mozambique qui a rappelé que les pays des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) entretenaient déjà de très bonnes relations avec les Comores. Pas plus tard que le 22 mars, la marine indienne était en mission de trois jours à Moroni et y organisé une formation sur la sécurité maritime, en présence des hauts gradés de l’armée comorienne.

« La Russie cherche à nuire aux intérêts de la France »

Ministre des Outre-mer, Manuel Valls a réagi aux déclarations russes et à la volonté de la Fédération d’installer une ambassade à Moroni, la capitale comorienne. « La Russie cherche et cherchera à nuire aux intérêts de la France partout. L’installation d’une ambassade de la Fédération russe à Moroni aux Comores et les déclarations scandaleuses de la porte-parole du ministère des affaires étrangères russes accusant la France de « contrôler illégalement » l’archipel sont un signal clair de cette stratégie », estime l’ex-Premier ministre.
Partisan de davantage de fermeté envers les Comores et d’instaurer « une ligne rouge » vis-à-vis des revendications de Moroni, il tient à rappeler : « Nous défendrons toujours avec la même fermeté l’intégrité de Mayotte, département Français. C’est le choix souverain des Mahorais ».

Le FC Majicavo assiste à la victoire de la France sur la Croatie

Arrivée vendredi dernier à Paris, l’équipe de football du FC Majicavo, vainqueur de l’Orange Cup Mayotte 2024, a pu assister aux quarts de finale de la Ligue des nations opposant l’équipe de France à celle de Croatie, au Stade de France. Ils ont pu assister ainsi à la qualification des bleus pour la demi-finale, avec un score de 2-0. Les jeunes mahorais ont pu fouler la pelouse du stade lors d’un tour d’honneur. Après avoir visité la capitale, les joueurs du FC Majicavo ont pris leur vol retour ce jeudi.

Plusieurs mesures pour renforcer le système de santé après Chido

Un arrêté datant du 20 mars 2025 et renforçant le système de santé après le cyclone Chido a été publié ce 27 mars au journal officiel. Parmi les mesures, les pharmaciens peuvent renouveler un traitement perdu suite à un sinistre, sur présentation d’une ordonnance déjà exécutée. Les médicaments ainsi renouvelés sont remboursés selon les conditions de droit commun. Dans le cas où la prescription d’un traitement chronique est expirée ou perdue en raison du sinistre, le pharmacien peut renouveler la délivrance des produits de santé. En l’absence de prescription, s’il existe une preuve qu’un traitement pour une pathologie aiguë a été délivré au cours des six mois précédents, le pharmacien peut procéder à une nouvelle dispensation des produits concernés. Avant l’expiration normale de leur durée d’utilisation, les pharmaciens peuvent renouveler la délivrance de produits de santé devenus hors d’usage, irréparables ou inadaptés à l’état du patient, sans requérir l’avis préalable du médecin-conseil. Tout cela est applicable jusqu’au 31 décembre 2025. S’agissant de la téléconsultation, les professionnels de santé peuvent recourir à tout outil numérique pour réaliser des téléconsultations, même si ces outils ne respectent pas strictement la politique de sécurité habituelle des systèmes d’information en santé. Les consultations réalisées par téléphone sont désormais remboursées par l’assurance maladie. Au titre du soutien financier, l’arrêté permet aux professionnels de santé exerçant à Mayotte d’obtenir une avance financière pour la période du 14 décembre 2024 au 31 mars 2025 pour pallier les difficultés de trésorerie liées aux cyclone Chido. Le professionnel devra rembourser cette avance à la caisse de sécurité sociale de Mayotte au plus tard le 31 décembre 2025.

Conte, théâtre, slam et danse alliés dans un spectacle à Bandrélé

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L’association Hippocampe place le mois d’avril sous le signe du conte et du théâtre. Pour commencer, un spectacle tout public aura lieu le 5 avril à partir de 15h à Bandrélé, dans la cour de la Petite pousse du Sud, 34 rue Gnamboti, foyer des jeunes. En première partie, la conteuse maoraise Hinnaya contera des contes de Mayotte, lors de cet événement soutenu par la Direction des affaires culturelles et la préfecture de Mayotte. En seconde partie, il y aura un spectacle de contes et de slam “Nos différences nous unissent”, réalisé par la compagnie Les semeurs de mots. Il alliera l’art d’Audrey, conteuse et danseuse, et d’Ange, slameur. Pour les adhérents de l’association, la place est à 5 euros. L’entrée est de 10 euros pour les non-adhérents et gratuite pour les moins de 10 ans.

Une collecte de vêtements au collège de Passamaïnty

Face aux conséquences du cyclone Chido, qui a durement touché de nombreuses familles, le conseil de la vie collégienne (CVC) du collège de Passamaïnty, en partenariat avec les éco-délégués et l’ensemble de l’équipe éducative, lance une grande opération de solidarité à destination des élèves les plus affectés.

Du lundi 31 mars au samedi 5 avril, une collecte de vêtements et de fournitures scolaires est organisée au sein de l’établissement. Les dons recueillis (vêtements pour adolescents de 10 à 15 ans, chaussures, sacs, cahiers, stylos, crayons, etc.) seront distribués gratuitement aux élèves identifiés comme étant en situation de grande difficulté.

L’établissement fait appel à la mobilisation de tous : entreprises, associations, collectivités et particuliers sont invités à apporter leur soutien à cette action en faisant don de matériel ou de vêtements en bon état.

Les événements climatiques ont coûté un milliard d’euros en Outre-mer en 2024

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France Assureurs a évalué à cinq milliards d’euros les dégâts dus aux événements climatiques en France en 2024, dont un milliard rien qu’en Outremer. Cette année est classée au neuvième rang en termes de coûts pour la profession depuis 1982, date de la création du régime des catastrophes naturelles. Dans le détail, les tempêtes, la grêle et la neige ont coûté 2,2 milliards d’euros aux assureurs, les catastrophes naturelles ont pesé pour deux milliards et l’assurance « récoltes » 800 millions.

Les territoires d’Outre-mer, essentiellement l’océan Indien, ont été frappés pour leur part, en l’espace de treize mois, par trois cyclones (Belal en janvier 2024 puis Garance en mars 2025 à La Réunion, et le cyclone Chido en décembre à Mayotte) pour un coût cumulé de plus d’un milliard d’euros. Les dégâts causés par Chido à Mayotte représentent à eux seuls 500 millions d’euros.

Plus de 1.000 surveillants pénitentiaires à recruter

Après une réforme pour accélérer les carrières et revaloriser les professions, et un nombre record d’inscrits aux concours en 2024, le ministère de la Justice poursuit ses recrutements en 2025, avec l’ouverture de 1.000 nouveaux postes de surveillants pénitentiaires. Les inscriptions aux deux concours sont ouvertes jusqu’au 2 mai 2025. Le ministère de la Justice organise également un « live chat » avec des agents pénitentiaires le 4 avril de 14h à 15h. Les surveillants pénitentiaires sont les acteurs principaux de la détention. Formés à assurer la sécurité, ils font respecter l’ordre et la discipline ; ils contrôlent et sécurisent l’ensemble des déplacements des personnes détenues au sein et à l’extérieur des établissements. Plus d’informations sur lajusticerecrute.fr/devenezsurveillant

Crise de l’eau : une coupure imprévue à Tsararano et Ironi Bé

Situés dans le secteur 2 du planning des tours d’eau, Tsararano et Ironi Bé devaient être alimentés toute cette journée de jeudi. Sauf que la Société mahoraise des eaux (SMAE) a constaté que le réservoir d’Ongojou était vide, ce jeudi matin. Elle a donc procédé à une coupure technique « de plusieurs heures » pour les deux villages de la commune de Dembéni. « La remise en eau devrait être effectuée dès que possible lors une fois le niveau dans le réservoir stabilisé », a assuré le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte.

Les élèves mahorais initiés aux enjeux de la cybersécurité

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“Je vais distribuer un questionnaire sur la cybersécurité. Vous allez répondre aux questions. Ensuite, on va voir si vos réponses sont bonnes ou pas”, annonce Al-Hadi Ousseni, professeur de technologie au collège K2 à Kawéni. Avec son collègue Ankidine Ben Chiffay, référent numérique de l’établissement, il invite une classe de quatrième à tester leurs connaissances sur la cybersécurité, ce jeudi matin. Définition de la cybersécurité, protection des données, les moyens numériques pour éviter les déconvenues, les collégiens passent en revue tous les dangers dans ce programme appelé Cactus. Pour illustrer les propos, le recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, cite sa propre mésaventure pendant laquelle son numéro de carte bancaire a été subtilisée et a servi à des achats sur internet (photo).

En amont de l’animation, l’académie de Mayotte a testé justement le niveau de vigilance en envoyant un test sur les boîtes mails des 14.000 élèves en quatrième et seconde. Le courriel invitait à cliquer pour télécharger des jeux crackés. Selon Fabrice Chaudron, délégué régional académique au numérique éducatif (Drane), seuls 0,8% des destinataires se sont fait piéger. Dans les autres académies, ce chiffre oscille entre 7% et 20%, preuve que la vigilance est de mise chez des élèves mahorais confrontés, il est vrai, à la fracture numérique.

Tribune libre : « Si j’étais parlementaire, je me rendrais à Kiev »

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Le nouveau chef de cabinet de la présidence du conseil départemental de Mayotte, Zaïdou Tavanday, signe une tribune de soutien à l’Ukraine, ce jeudi 27 mars. Candidat malheureux des Républicains aux élections sénatoriales de 2023, il fait un parallèle entre les revendications russes sur le pays d’Europe orientale et celles des Comores vis-à-vis de Mayotte.

En ce mois sacré de Ramadan, malgré les très nombreuses difficultés existentielles auxquelles nous faisons face sur notre territoire, je serais un parlementaire de mon pays, je me rendrais en Ukraine pour témoigner de mon soutien à mes homologues ukrainiens. Une visite symbolique, mais fondamentale pour rappeler que cette guerre ne concerne pas uniquement l’Europe de l’Est : elle concerne aussi Mayotte et les Mahorais, et au plus haut point. Mayotte a choisi, après la départementalisation, d’intégrer le statut de région ultrapériphérique (RUP) en 2014, pour mieux structurer sa perspective de développement, et aussi pour affirmer davantage son attachement viscéral aux valeurs de liberté, de paix, de démocratie, de respect des droits humains. Le fait européen est sur notre territoire essentiel en ce sens qu’il est porteur d’espoir d’un avenir meilleur. Rien de grand ne peut se faire à Mayotte, aujourd’hui et demain sans la solidarité de l’Union Européenne ni sans le respect de ces acquis européens.

Or, c’est précisément pour ces principes, pour ces acquis européens que l’Ukraine se bat aujourd’hui, au péril de la vie de son peuple. La Russie, en envahissant militairement l’Ukraine, nie jusqu’à son existence en tant que nation, la considérant comme une simple invention de puissance impériale. Ce déni d’identité nationale fait tristement écho aux arguments avancés par nos voisins les Comores, qui continuent de contester le choix des Mahorais de rester français. Ne disposant pas d’armée capable d’imposer un rapport de force à la France, c’est avec l’unique arme dont ils disposent, leur démographie, qu’ils essaient de saborder notre cohésion et notre développement. Cette agression russe contre l’Ukraine, c’est l’histoire qui se répète : certains veulent effacer une nation, nier un peuple, gommer une volonté démocratique.

Si j’étais parlementaire, je serais allé à Kiev pour montrer que Mayotte est solidaire. Parce que leur combat, c’est aussi le nôtre.

Zaïdou Tavanday, ancien candidat aux sénatoriales en 2023

Une vingtaine de cas de paludisme à Mayotte depuis janvier

Les actions de lutte contre la propagation des moustiques ont porté leurs fruits à Mayotte, réduisant drastiquement le nombre de cas de paludisme. Santé publique France s'inquiète toutefois du nombre de cas importés depuis l'an dernier.

Outre le chikungunya dont un premier cas autochtone a été identifié cette semaine, Mayotte connaît aussi une résurgence de cas de paludisme, ces derniers mois. Vingt cas de paludisme ont été ainsi signalés à Mayotte depuis le début de l’année, dont 19 importés et un autre est en cours d’investigation. L’an dernier, 119 cas de paludisme ont été déclarés à Mayotte. Selon Santé publique France, ils sont tous importés et proviennent à 82% de l’Union des Comores où la maladie est en recrudescence (Madagascar et la Tanzanie arrivent en deuxième et troisième positions en pourcentage). Si aucun décès n’a été enregistré, 33% des patients ont dû être hospitalisés, dont sept admis en réanimation.

Comme le chikungunya, le paludisme se transmet par le moustique. Il ne s’agit pas toutefois d’un virus pour le deuxième, mais d’un parasite qui est dans 97% des cas à Mayotte le plasmodium falciparum. Santé publique France rappelle que le département était fréquemment sujet à cette maladie avant que des actions de lutte contre la propagation des moustiques soient mises en place en 2010 et 2011. Il n’y a d’ailleurs pas eu de cas de paludisme acquis à Mayotte « depuis juillet 2020, mais on observe une augmentation progressive du nombre de cas importés depuis quatre ans, avec un pic en août 2024 ».

« En matière de prévention du risque, de façon générale, il est recommandé de se protéger des piqûres de moustiques par l’usage de répulsifs, de moustiquaires imprégnées et par le port de vêtements couvrants dès la tombée de la nuit. Ces mesures permettent également d’être protégés contre les piqûres d’autres insectes vecteurs. L’usage d’une chimioprophylaxie doit être évaluée avant tout voyage. À ce jour, la combinaison atovaquone/proguanil ou la doxycycline sont les seuls médicaments recommandés en première ligne pour une chimioprophalyxie antipaludéenne », recommande Santé publique France.

Un foutari à Dembéni en l’honneur des femmes

Le samedi 29 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes célébrée en ce mois de mars, la municipalité de Dembéni organise un foutari en hommage aux femmes membres des associations locales ainsi qu’aux commerçantes participant aux foires du mois sacré de Ramadan. Pour marquer le coup, dans un esprit de solidarité et de cohésion, les rôles traditionnels seront inversés : les hommes prépareront le foutari. L’initiative se déroulera à la Maison pour tous de Dembéni à l’heure de la rupture du jeûne.

Une semaine au plus près de l’Olympe à Mt’sangamouji

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Labellisée « Ville active et sportive » en 2024, la commune de M’tsangamouji continue dans la même veine en organisant une Semaine olympique et paralympique (SOP), du mardi 1er au samedi 5 avril. « Dans le cadre du projet « M’tsangamouji Olympique », du sport sera proposé toute la semaine pour les enfants de 6 à 12ans, le matin pour les scolaires et l’après-midi en accès libre », annonce Matthieu Lhoste, le directeur Jeunesse, sports et culture de la municipalité du nord de Mayotte. De nombreux partenaires, dont la plupart de clubs sportifs locaux, vont mobiliser leurs bénévoles qui vont intervenir pour réaliser des animations sportives : Ufolep (sports de plage), Office Intercommunal des Sports (kayak, vélo), Flash de M’tsangamouji (basketball), UNSS/Cros/Office de tourisme 3CO (randonnée et sports de plage), Comité de rugby de Mayotte/Éclair du Nord (rugby), ASPTT Mayotte (tennis de table), Tchanga handball (beach hand), Tchanga football club (beach foot).

Loi Mayotte : « un nouveau visage pour Mayotte » selon la Fedom

La Fédération des entreprises d’outre-mer (Fedom) déclare voir « un nouveau visage pour Mayotte » dans le texte de la loi-programme pour Mayotte. Dans sa lettre hebdomadaire, celle-ci se félicite du passage en Département-Région avec la possibilité de porter le nombre d’élus à 52, contre la vingtaine aujourd’hui. « La Fédération prend acte de l’avant-projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte. En lien étroit avec ses adhérents, elle poursuit l’analyse du texte, et notamment de ses articles 16 et 23 traitants respectivement de la convergence des droits et de l’adaptation du régime de la zone franche d’activité nouvelle génération (ZFANG). Les acteurs économiques mahorais et la Fedom partageront prochainement leurs propositions pour renforcer et accélérer le développement économique et social de l’archipel. D’ici là, nous alertons une nouvelle fois les pouvoirs publics sur la situation extrêmement fragile de nombreuses entreprises. Le versement des aides doit être accéléré, tandis que le fonds de solidarité mérite d’être prolongé, de manière ciblée et calibrée, afin de répondre à la réalité du territoire », rappelle-t-elle toutefois.

Les élus du Département planchent sur la loi Mayotte

Le président du conseil départemental, Ben Issa Ousseni, l’avait annoncé lors de la séance plénière de la veille. Il invitait les conseillers départementaux à venir travailler sur le texte de la loi-programme récemment présenté par Manuel Valls, le ministre de l’Outremer. Ce mercredi matin, avant une présentation sur les études de la future piste longue, une poignée d’entre eux étaient à l’hémicycle Bamana, à Mamoudzou. « L’objectif est d’examiner les textes proposés et formuler des amendements sur plusieurs points cruciaux pour l’avenir du territoire, dont l’Éducation et la formation dans le domaine de la santé. Ces discussions s’inscrivent dans une dynamique plus large qui sera prochainement renforcée par la visite du président de la République, Emmanuel Macron, attendu à Mayotte pour confirmer la feuille de route du gouvernement”, précise le Département de Mayotte sur les réseaux sociaux.

Santé : le CHM en phase de recrutement au Salon infirmier 2025

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Une délégation du centre hospitalier de Mayotte est actuellement au Salon Infirmier 2025, qui se déroule à Paris, ces mercredi et jeudi. Au stand G29 installé à Paris Expo Porte de Versailles, elle y vante les opportunités de carrière au sein de ses établissements. « Vous êtes infirmier(ère) ou étudiant(e) en soins infirmiers ? C’est l’occasion parfaite pour découvrir les opportunités de carrière au CHM, échanger avec nos équipes de professionnels de santé, en savoir plus sur l’exercice infirmier à Mayotte. Travailler à Mayotte, c’est une aventure unique dans un cadre exceptionnel ! », promeut le CHM sur sa page Facebook.

Une nouvelle restriction du droit du sol à Mayotte adoptée au Sénat

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Salama Ramia, la sénatrice de Mayotte, estime que le durcissement du droit du sol prévu par le texte n’est pas suffisant, mais qu’il témoigne néanmoins “d’une progression” par rapport à la loi de 2018.

Ce mardi, les sénateurs ont voté pour restreindre davantage le droit du sol à Mayotte. Le texte a été allégé par rapport à celui voté à l’Assemblée nationale, le mois dernier. Il prévoit qu’un enfant né sur l’archipel mahorais puisse obtenir la nationalité française que si l’un de ses deux parents réside sur le territoire de façon régulière depuis au moins un an, contre trois mois aujourd’hui.

Le Sénat a adopté, ce mardi soir, en première lecture le texte visant à restreindre une nouvelle fois le droit du sol à Mayotte. La proposition de loi Les Républicains adoptée par l’Assemblée nationale le 6 février a été votée par les sénateurs dans des termes différents. Ces derniers ont voté pour que la durée minimale de résidence légale sur le territoire pour qu’un enfant soit naturalisé français soit allongée à un an pour l’un des deux parents. De leur côté, via un amendement d’Éric Ciotti, les députés avaient voté pour une durée de trois ans pour les deux parents.

Depuis 2018, à Mayotte, une dérogation au droit du sol oblige l’un des deux parents à résider sur le territoire de manière régulière trois mois au minimum avant la naissance de l’enfant. Présentée comme une loi pour lutter contre l’immigration, le rapporteur du texte, Stéphane Le Rudulier a défendu les effets de la loi de 2018. “On peut se féliciter que le nombre d’acquisitions de la nationalité française a diminué, passant de 3.000 en 2018 à 800 en 2022”, détaille le sénateur des Bouches-du-Rhône.

“Après Chido et Dikeledi, l’heure devrait être à la reconstruction”

Pour expliquer pourquoi la durée de résidence de manière régulière a été ramenée à un an lors des commissions, leur rapporteur de la proposition a précisé : “La durée de trois ans peut paraître disproportionnée, le Conseil constitutionnel nous ayant invité à une certaine mesure en la matière”. La sénatrice Évelyne Corbière Naminzo du groupe communiste, républicain, citoyen, écologiste- Kanaky (CRCE-K) a critiqué une loi qui se focalise sur l’immigration : “Après Chido et Dikeledi, l’heure devrait être à la reconstruction, à un plan d’investissement massif pour Mayotte […] .Tous ces enjeux sont en réalité occultés par votre obsession migratoire ». Son groupe ainsi que d’autres de gauche ont déposé une motion de censure au motif que le durcissement de l’accès au droit du sol est anticonstitutionnel, elles ont été rejetées.

Des avis divergents chez les sénateurs mahorais

Du côté des élus mahorais, deux visions s’opposent. La sénatrice de Mayotte du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI), Salama Ramia, a exprimé sa déception face à la “suppression d’exigence de résidence pour les deux parents.” Ce changement présenté pour éviter les discriminations envers les familles monoparentales “soulève des inquiétudes”, juge-t-elle, tandis que la “tentation de trouver un père de nationalité française pour faire une reconnaissance frauduleuse de paternité est déjà répandue”.

Saïd Omar Oili, l’autre sénateur de Mayotte, désormais apparenté au groupe socialiste, écologiste et républicain a exprimé son opposition à ce texte. “Vouloir limiter l’accès à la nationalité française, c’est encore donner des faux espoirs aux Mahorais et je ne participerai pas à cette opération”, a-t-il exprimé en préambule de son discours. Selon lui, ce nouveau texte ne va pas diminuer la pression migratoire sur le sol mahorais et avance le fait que “depuis 2019, le nombre de personnes reconduites à la frontière n’a jamais été aussi important”. Il critique comme d’autres sénateurs qui ont déposé un amendement dans ce sens – rejeté – que “ l’évaluation des dispositions de la loi de 2018 sont restées lettre morte malgré mes nombreuses demandes”.

“Le délai d’un an témoigne d’une progression au regard de l’ancien de 3 mois.”

A l’inverse, Salama Ramia regrette que les mesures n’aillent pas aussi loin que celles votées par l’Assemblée nationale. “Sous la menace de l’inconstitutionnalité [N.D.L.R. le Conseil constitutionnel pourrait censurer le texte], nous avons mis par terre l’espoir d’un peuple d’obtenir un changement subséquent à l’actuelle politique migratoire”, déclare-t-elle. Elle estime néanmoins que ce durcissement est un premier pas. “Il faut reconnaître que le délai d’un an témoigne d’une progression au regard de l’ancien délai de trois mois.”

Les deux parlementaires mahorais sont en revanche tous les deux d’accord pour mettre fin au titre de séjour territorialisé, une urgence selon eux pour permettre à Mayotte de moins souffrir de la pression migratoire sur le territoire. “On peut évaluer à près de 90.000 étrangers en situation régulière qui sont assignés à résidence à Mayotte. Cet héritage de la législation coloniale est une aberration dans un territoire devenu département depuis plus de dix ans”, appuie Saïd Omar Oili.

Des collégiens de Passamaïnty contribuent à la recherche sur les microplastiques

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Plusieurs élèves prélèvent des échantillons tandis que d'autres prennent des notes sur l’opération.

Depuis 2022, des chercheurs de l’IRD (l’Institut de recherche pour le développement) de Marseille travaillent sur la présence des microplastiques dans le lagon de Mayotte, à travers le projet Plasma. Une des phases de cette étude consiste à faire participer des élèves aux prélèvements d’échantillons, comme ce mercredi, avec des collégiens de Passamaïnty.

Les chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de Marseille sont de retour dans les salles du collège de Passamaïnty, ce mercredi, pour poursuivre le projet Pollution aux microplastiques du lagon de Mayotte (Plasma). Ayant pour but d’étudier cette pollution dans le lagon mahorais, cette étude prévoit entre autres de remonter à la source qui amène ces microplastiques dans la mer : les rivières. C’est là que des sixièmes et des quatrièmes de Passamaïnty entrent en scène.

Tandis qu’un groupe part, ce mercredi matin, interroger des habitants sur leur mode de vie et leur rapport aux déchets, un autre prend la route vers la rivière voisine pour y faire des prélèvements. “Il faut qu’il y en ait un qui tienne le filtre, un qui mette l’eau, un qui note et un qui vérifie”, indique aux enfants Cristele Chevalier, physicienne à l’IRD de Marseille, qui coordonne ce jour-là le prélèvement d’échantillons. Au bord de la rivière, les adolescents, munis de tubes dans lesquels se trouvent des filtres de 0,5 mm et de 0,3 mm, font passer une centaine de litres d’eau au travers, pour capturer les microplastiques. “Il ne faut pas prendre l’eau trop au fond ni trop en surface”, leur lance la chercheuse.

Faire participer les enfants à la recherche

Une fois la pêche terminée, les élèves retournent dans leur établissement afin de compter les microplastiques qu’ils ont récolté, à l’aide de microscopes. Puis ils restitueront les résultats à l’oral avec les chercheurs, qui eux s’occuperont de l’écrit. “En novembre, on avait trouvé 10% de plastique pour 100 litres d’eau”, relate Guillaume Marchessaux, chercheur en écologie à l’IRD de Marseille. Le travail d’enquête sociologique réalisé par l’autre partie des élèves est également primordial, selon la physicienne : “Ce sont les habitudes des personnes sur l’île qui créent les microplastiques. C’est pour cela que le projet Plasma regroupe des disciplines scientifiques et de sciences humaines.”

Plusieurs missions de prélèvements avec les scolaires ont lieu par an depuis 2022, et ce en partenariat avec différents établissements, comme le collège de Koungou ou le lycée des Lumières, à Mamoudzou. “C’est une façon de faire participer les enfants aux travaux de recherche”, indique le chercheur en écologie, dont l’équipe effectue également des prélèvements dans le lagon dans le cadre de ce projet financé par le Parc naturel marin de Mayotte.

Chine Buge, une des professeures référentes du déploiement du projet au collège de Passamaïnty, insiste sur l’importance de faire participer les jeunes à ce type d’expérience. “On voulait donner conscience aux enfants de l’importance du traitement des déchets en montrant l’impact des microplastiques sur l’environnement et le corps humain”, insiste la professeure de géographie.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes