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Un pompier-volontaire meurt dans un accident à Dzoumogné

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A la sortie du village de Dzoumogné, sur la route nationale 1, en direction de Bandraboua, une moto a percuté une voiture, ce mercredi matin, vers 8h15. Pour une raison inconnue, la première s’est déportée sur la voie de gauche. Son conducteur n’a pas survécu à ses blessures. Il s’agit du caporal-chef Tabidine Sidi, un pompier-volontaire rattaché à la caserne de Longoni. « Originaire de M’tsamboro et engagé depuis 2019, Tabidine Sidi, membre dévoué et respecté de notre équipe, incarnait la solidarité, le courage et le dévouement. Ses actions resteront gravées pour toujours dans l’histoire du Sdis976 », rapporte le service départemental d’intervention et de secours (Sdis), précisant que ses obsèques sont prévues à 15h30, au cimetière de M’tsamboro, ce mercredi.

Deux autres personnes ont été blessées légèrement dans l’accident et ont été transférées vers le centre hospitalier de Mayotte, la passagère de la moto et le conducteur de la voiture.

A Mamoudzou, un recensement des habitations sinistrées par Chido

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La Ville de Mamoudzou reprend le recensement de ses administrés dont les habitations ont été sinistrées par le cyclone Chido suite au décret n° 2025-251 du 20 mars 2025 prolongeant la période de calamité naturelle exceptionnelle à Mayotte.

Jusqu’au 30 avril 2025, les habitants sont invités à participer via l’enquête en ligne en suivant ce lien https://ee-eu.kobotoolbox.org/x/6QLWlNdq ou en se présentant au guichet dédié au sein du service « état civil » à l’Hôtel de Ville :

Jusqu’au 7 avril (période de Chawal) : du mercredi au jeudi de 8h à 14h et le vendredi de 8h à 11h. A partir du 8 avril : du mercredi au jeudi de 8h à 12h puis de 13h30 à 15h et le vendredi de 8h à 11h30. L’enquête en ligne est accessible depuis un smartphone ou un ordinateur. Il est recommandé de la remplir directement sur le lieu du sinistre en activant la géolocalisation. En cas d’impossibilité, veillez à fournir une adresse complète tenant compte des récentes révisions de l’adressage. Votre contribution est essentielle pour évaluer les impacts du cyclone sur vos habitations. Ces données constituent une étape importante pour une évaluation précise des dégâts et permettront de mieux penser les actions de reconstruction de la commune.

Des enseignants contractuels du premier degré recherchés à Mayotte

L’académie de Mayotte lance une nouvelle campagne de recrutement d’enseignants contractuels du premier degré (sans spécialité), afin de répondre aux besoins croissants en personnels d’enseignement dans les écoles du territoire. Ce recrutement s’adresse à toute personne souhaitant s’engager auprès de la jeunesse mahoraise et contribuer à sa réussite scolaire et citoyenne. Enseigner à Mayotte, c’est participer à la construction de l’avenir du territoire, en rejoignant une communauté éducative dynamique et solidaire.

Profils recherchés : Motivation pour transmettre des savoirs et accompagner les élèves dans leur parcours scolaire, volonté de s’investir pleinement dans une mission de service public, sens de l’engagement, de la responsabilité et du travail en équipe. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2025 à 23h59. Les candidatures sont à déposer sur la plateforme dédiée : https://recrutement.education.gouv.fr

Le court-métrage « Haraka Haraka » récompensé en Guadeloupe

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Le court-métrage documentaire hybride mahorais « Haraka Haraka »  a reçu le Grand prix du meilleur court-métrage documentaire à la 29ème édition du Festival régional et international de Guadeloupe. Le film  « made in Mayotte » de Germain Le Carpentier, produit par Daniel Chebani Chamssoudine (le duo derrière le court-métrage de fiction Laka) et la productrice associée Isabelle Fargier, fait le choix d’explorer au féminin, la légendaire course de pneus, à travers un projet unique et intemporel, dans un noir et blanc cinégénique. « Un vieux pneu concourt à l’historique course de pneus de Mayotte, où se croisent les destins de deux femmes, sous un soleil de plomb. »

Une consultation publique pour les travaux de Bazama-Bandrajou

Une phase de concertation pour le projet de résorption de l’habitat insalubre (RHI) à Bazama-Bandrajou, Kawéni, se tiendra du 10 avril au 10 mai. L’objectif est d’informer les habitants sur les futurs aménagements, recueillir leurs avis et propositions, et mobiliser la communauté autour du projet. Le dossier de concertation est consultable en ligne, à l’Epfam (établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte), à l’association ABK à Kaweni, et à la mairie de Mamoudzou.

Une réunion publique aura lieu le samedi 12 avril, à 9h, à la borne fontaine de Bazama-Bandrajou, avec des ateliers thématiques et des balades urbaines pour recueillir les observations des habitants. Ce projet est mené en partenariat avec la Ville de Mamoudzou et l’Epfam.

À Pamandzi, des temps d’échange autour de l’allaitement

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La communauté de communes de Petite-Terre et son lieu d’accueil enfants-parents (LAEP), en partenariat avec La Leche League France, proposent une série de rencontres gratuites autour de l’allaitement, du partage, du sommeil ou encore de la diversification alimentaire.

À partir du mois d’avril, trois matinées en présentiel sont prévues de 9h30 à 11h30 : le 25 avril, le 23 mai et le 20 juin. Des réunions à distance sont aussi mises en place sur différents sujets : le 10 avril de 10h à 11h30 sur le début de l’allaitement. Le 1er mai de 14h à 15h30 sur la reprise du travail et la poursuite de l’allaitement. Le 5 juin de 10h à 11h30 sur la diversification alimentaire et le sevrage. Le 3 juillet de 14h à 15h30 sur le sommeil des bébés.

Ces temps d’échanges s’adressent aux femmes enceintes, mamans allaitantes, bébés et jeunes enfants. Les rencontres se veulent inclusives, conviviales et ouvertes.

La communauté de communes de Petite-Terre rappelle que l’accès est gratuit, sans inscription et anonyme. Pour plus d’informations, veuillez contacter : 06 39 20 88 70 ou 06 39 40 09 89.

« Le centre d’enfouissement de Dzoumogné se remplit trop rapidement »

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Le casier numéro 2 va accueillir 1,3 million de mètres-cube de déchets.

En ouvrant le casier numéro 2 à Dzoumogné, le syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam) a dû répondre à une urgence, celle d’un casier numéro 1 arrivé bientôt à saturation tant le volume de déchets ne cesse de grossir d’année en année.

Casier numéro 2

Les travaux ne sont pas encore terminés, mais les premiers déchets ont déjà commencé à s’accumuler dans la première alvéole du casier numéro 2 de l’installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) à Dzoumogné. Gérée par la Star Mayotte (dans le cadre d’une délégation de service public), la fosse inaugurée ce mardi matin concentrera bientôt la majeure partie des déchets produits à Mayotte. Celle-ci devenait indispensable au regard d’un casier numéro 1 proche de la saturation. En effet, il est presque à 700.000 mètres-cube. En comparaison, 1,3 million de mètres-cube pourront possiblement terminer dans les quinze prochaines années dans le nouveau casier. Toutefois, « il est impératif de souligner que ce centre d’enfouissement se remplit bien trop rapidement. La croissance démographique se ressent sur la production de déchets », alerte Houssamoudine Abdallah, président du syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam), ajoutant que la première alvéole a coûté 18 millions d’euros dont la moitié financée par l’Etat et six millions d’euros par l’Ademe.

Chido

L’inauguration a eu lieu, ce mardi, mais elle aurait pu intervenir quelques mois plus tôt. Les travaux ont été réceptionnés le 13 décembre, la veille du passage du cyclone Chido. L’événement climatique a saccagé 80% de l’alvéole, en particulier la membrane qui sépare les déchets du sol. « Je remercie nos partenaires, Mitch OI et Geobio, dont le personnel était mobilisé dès le 10 janvier pour la reconstruction », fait remarquer Ambroise Permalnaïck. Le directeur de la Star Mayotte loue également la cellule de crise de la préfecture de Mayotte pour gérer la crise des déchets qui a suivi le cyclone.

Sur la production de déchets, Chido a aussi une incidence considérable. « Sur les trois premiers mois de l’année, nous affichons près de 16.000 tonnes supplémentaires par rapport à l’année dernière », chiffre le président du Sidevam. Sur la soixantaine de zones-tampons mises en place après Chido, il en reste quatre aujourd’hui. La Star reconnaît que Petite-Terre demeure une zone compliquée à traiter. La rotation des deux barges, puis trois maintenant, pénalise les transferts, en les limitant à une rotation par jour maximum (soit 36 tonnes par jour). Le préfet indique qu’une quatrième barge devrait bientôt être remise à contribution. Rappelant que d’autres évènements climatiques de ce type sont encore à craindre, « il faut penser à des installations de demain pour soulager ou compléter l’ISDND », prévient Houssamoudine Abdallah (voir encadré).

Tri des déchets

C’est un objectif affiché par tous, que ce soit le Sidevam, les élus comme Abdoul Kamardine, le conseiller communautaire du canton de M’tsamboro, ou le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville. Le tri des déchets reste l’un des enjeux les plus importants pour éviter de dépasser les 85.000 tonnes enfouies par an. « L’éducation ou la pédagogie en matière de tri est un élément essentiel. Il faut que nous y travaillions. Je sais que le Sidevam s’y engage, j’attends que le Département s’y engage davantage », défend le préfet. Le directeur de la Star Mayotte estime ainsi que 15.000 tonnes par an, dont des bouteilles en plastique par exemple, n’ont rien à faire à Dzoumogné.

Casier numéro 1

Un peu plus haut, le casier numéro 1 atteint 130 mètres désormais et n’est pas totalement plein. « Il présentait des risques d’instabilité », admet Ambroise Permalnaïck. « Il y avait un risque de glissement si on en mettait plus. » Ainsi, la consolidation se fera au fur et à mesure que le numéro deux, qui a été fait contre son prédécesseur, se remplit. « Une fois qu’on aura monté, en 2026, on aménagera le haut du casier numéro 1 pour en remettre dessus », précise-t-il.

Des déchetteries attendues pour 2026

La réduction du nombre de déchets passera par un meilleur tri sur le territoire et notamment le développement des déchetteries. Si la première à Malamani peine encore à trouver son public, concède le Sidevam, ce dernier compte tout de même sur ces installations pour changer les habitudes. Deux autres, à Tsararano et Longoni, pourraient ainsi être en travaux dès 2026.
Le syndicat pousse également pour une unité de valorisation énergétique. Le projet, coûteux (300 millions d’euros), doit permettre à la fois de traiter les déchets et produire de l’électricité. Houssamoudine Abdallah estime que son syndicat pourrait générer alors « 20% de l’électricité » du réseau mahorais.

“A Mayotte Un assistant d’éducation doit gérer entre 200 et 300 élèves”

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Plusieurs assistants d’éducation (AED) et accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) étaient en grève ce mardi. Photo d’archives

La CGT Éducaction Mayotte a appelé à une grève de lensemble du personnel scolaire ce mardi, notamment en soutien aux assistants d’éducation (AED) et accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). Plusieurs revendications ont été émises pour ce personnel précaire.   

Ce mardi 1er avril, plusieurs assistants d’éducation (AED) et accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) étaient en grève à l’appel de la CGT Éduc’action Mayotte, pour suivre celle organisée à échelle nationale. Le syndicat dénonce une situation trop précaire pour ce personnel. « Un AED doit gérer entre 200 et 300 élèves. Ils sont présents pendant toute la durée daccueil dans l’établissement, soit 41 heures, et ce sont les collègues les plus mal payés de l’éducation nationale, juste légèrement au-dessus du Smic », dénonce Bruno Dezile, secrétaire général du syndicat à Mayotte. De son côté, le rectorat, qui n’a pour l’heure pas répondu à nos sollicitations, chiffre officiellement qu’il y a 125 élèves pour un AED. Les 500 présents à Mayotte, outre leur mission de surveillance des élèves, doivent également faire de l’aide au devoir et un travail de communication. « Il faut un certain nombre de compétences et de savoirs », insiste le syndicaliste.

“Souvent, ils ne sont pas renouvelés”

À la rémunération insuffisante, s’ajoute la fragilité des contrats selon le syndicat. “À Mayotte, ce sont souvent des contrats dun an, renouvelables pendant six ans, avec possibilité de CDI après. Mais souvent, ils ne sont pas renouvelés”, constate Bruno Dezile. Il explique également que beaucoup n’ont pas de temps plein, ce qui précarise d’autant plus leur situation. Du côté des AESH, qui doivent suivre un ou deux élèves, « il nous en manque énormément », dit-il. Certains se retrouvent ainsi à s’occuper de trois ou quatre élèves répartis sur plusieurs établissements, tandis que certains qui sont en situation de handicap se retrouvent sans suivi.

Le syndicat demande ainsi des recrutements de nouveaux AED et AESH, une réduction du temps de travail, davantage de formations, un accès automatique au CDI à l’issue des contrats renouvelables et une grille pour que la rémunération puisse évoluer avec l’ancienneté. Une audience sera demandée au retour du recteur, Jacques Mikulovic, qui est actuellement en déplacement.

Tout le personnel était invité à se mobiliser, compte tenu de l’importance des AED et des AESH sur le bon fonctionnement de la vie scolaire, selon Bruno Dezile : « On a tous intérêt à ce que ça change le plus vite possible ».

A Mayotte, les grévistes de la Colas mobilisés depuis un mois

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Avec une nouvelle opération escargot, ce mardi, à Kawéni, une cinquantaine de salariés de l’entreprise de Colas ont voulu montrer que la mobilisation continue avec le soutien de la CGT-Mayotte. Cela a rendu difficile la circulation sur la route nationale durant toute une partie de la matinée. Sur chaque site du groupe de BTP (Bâtiment et travaux publics, des employés poursuivent le mouvement en se plaçant aux entrées. Depuis un mois, ils réclament une prime de 3.000 euros après le passage du cyclone Chido, le 14 décembre 2024, ainsi que des revalorisations salariales.

Selon eux, la dernière réunion avec la direction, ce vendredi, n’a permis aucune avancée.

Droit du sol : la commission mixte paritaire approuve la version des Républicains

Le texte retenu par la commission mixte paritaire comprend comme conditions d’accès à la nationalité française une durée résidence régulière d’un an avant la naissance pour les deux parents.

Le texte visant à restreindre davantage le droit du sol à Mayotte a été modifié à nouveau en commission mixte paritaire, ce mardi 1er avril. Si les conditions de résidence régulière avant la naissance sont portées à un an (contre trois mois aujourd’hui), cela pourrait concerner les deux parents.

Le passage au Sénat, le 25 mars, avait débouché sur une nouvelle version du texte proposé par le parti Les Républicains. Les sénateurs s’étaient entendus sur une nouvelle disposition obligeant, en cas de demande de nationalité française par le droit du sol à Mayotte, que l’un des deux parents soit sur le territoire légalement un an avant la naissance, contre trois mois aujourd’hui. Une modification a été apportée encore ce mardi, quand la commission mixte paritaire (composée de sept députés et sept sénateurs) s’est penchée dessus.

« La CMP a conservé la position du Sénat, qui visait à sécuriser juridiquement le dispositif adopté par l’Assemblée nationale, en fixant notamment à un an la durée de résidence régulière exigée à la date de naissance de l’enfant, pour que celui-ci puisse par la suite accéder à la nationalité française par le biais du « droit du sol ». Elle a également prévu que, sauf en cas de famille monoparentale, cette condition de résidence régulière concernera les deux parents de l’enfant », confirme le Sénat, par un communiqué. Avec cette extension aux deux parents et non un seul, c’est donc un retour à la proposition initiale des Républicains qui prévaut désormais avant la prochaine étape, une discussion en séance publique, ce jeudi 3 avril.

Autre changement apporté, la commission mixte paritaire a remis aussi « l’exigence de production d’un passeport biométrique pour faire figurer sur l’acte de naissance de l’enfant la mention de la durée de la résidence régulière des parents ».

Des vêtements offerts aux enfants du centre hospitalier

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La Fondation TAO, le Groupe 3M et la Fondation Mirwoir ont collaboré pour offrir des vêtements à une association venant en aide aux enfants malades du CHM. Dans un élan de générosité, la Fondation TAO a fait don de vêtements de qualité à la Fondation Mirwoir, via le Groupe 3M, qui s’est chargé de les transmettre à l’association locale Amalca. Celle-ci œuvre pour le bien-être des enfants hospitalisés à Mayotte. La remise officielle des vêtements s’est tenue, le jeudi 27 mars, à la boutique Tape à l’œil de Majicavo, en présence des représentants des trois partenaires. Cet événement a permis de souligner l’importance des actions solidaires et du soutien aux enfants en situation de fragilité. « Nous sommes honorés de collaborer avec la Fondation TAO, dont l’engagement en faveur des enfants fait écho à nos valeurs. Chaque vêtement remis aujourd’hui est bien plus qu’un simple don : c’est un symbole de soutien et d’humanité », a déclaré Maya Rinaldy la présidente de la Fondation Mirwoir

Les Républicains rendent hommage à Michel Fontaine

Décédé le jeudi 27 mars à Madagascar, Michel Fontaine était maire de Saint-Pierre et l’un des ténors du parti Les Républicains à La Réunion. La fédération mahoraise de son parti a rendu hommage à cet ancien sénateur par un communiqué, ce vendredi. « C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre de La Réunion, président de la Civis et figure historique de la droite réunionnaise. En mon nom personnel, et au nom de la Fédération Les Républicains de Mayotte, je tiens à exprimer nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches, à ses collaborateurs, ainsi qu’aux habitants de Saint-Pierre qu’il a si longtemps et si profondément servis. Michel Fontaine n’était pas seulement un élu : il était un homme de conviction, un bâtisseur infatigable, un militant engagé dès sa jeunesse, un médecin dévoué à ses concitoyens, et un ardent défenseur des valeurs républicaines dans l’océan Indien. Son parcours exceptionnel force le respect », loue Abdoul Kamardine, le président des Républicains 976.

La CGT Éduc’action Mayotte appelle à la grève ce mardi

La CGT Éduc’action Mayotte appelle les assistants d’éducation (AED) et les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), et les autres personnels en soutien, à faire grève ce mardi 1er avril.  Les AED et les AESH occupent une place centrale dans les établissements et les écoles, mais « sont précarisés et sous-payés », estime le syndicat. Par ailleurs « les moyens humains sont insuffisants en vie scolaire pour permettre aux élèves en situation de handicap de prendre toute leur place au sein de l’école inclusive », poursuit-il. En raison des festivités de l’Aïd et pour des raisons pratiques, il n’y aura pas de rassemblement devant le rectorat. En raison de l’absence du recteur, le 1er avril, une audience sera demandée ultérieurement pour porter nos revendications.

Jusqu’au 15 juin, la pêche au poulpe est interdite

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Le Parc naturel marin de Mayotte rappelle comme chaque année que la pêche aux poulpes sera interdite dans les eaux mahoraises du 1er avril au 15 juin conformément à l’arrêté préfectoral en vigueur. A Mayotte, la principale espèce de poulpe pêchée, Octopus cyanea, vit seulement douze à quinze mois. Son cycle de reproduction est unique : après l’accouplement, le mâle meurt, la femelle pond ses œufs dans une cavité à l’abri des dangers et les aère en continu avec ses tentacules. Pendant cette période, elle cesse de s’alimenter pour assurer l’oxygénation constante des œufs et meurt à l’éclosion des jeunes poulpes. Sans cette aération continue, les œufs n’ont aucune chance de survivre. Ainsi, cette fermeture temporaire permet aux femelles de mener leur cycle à terme et assure la durabilité de la pêche pour les années à venir. Que je sois professionnel ou particulier, je respecte la réglementation en vigueur, je ne pêche pas de poulpe, je n’en achète pas, je n’en vends pas, je n’en détiens pas. En adoptant ces gestes, chacun contribue à préserver cette ressource et garantit aux pêcheurs des captures durables tout au long de l’année et pour les années futures.

Deux élèves de l’académie de Mayotte au concours « Si on lisait à voix haute »

L’académie de Mayotte a le plaisir d’annoncer la sélection de deux élèves mahorais parmi les demi-finalistes du concours national de lecture à voix haute organisé dans le cadre de l’émission « La Grande Librairie » sur France Télévisions. Les lauréats sont Hachim Irzadou, élève en classe de terminale au lycée de Tsararano, et Victoria Vanreysselberge, élève au collège de Tsingoni. Tous deux ont été accompagnés par leur enseignante dans la présentation d’une classe au concours. Leur implication, leur rigueur, et leur goût prononcé pour la lecture leur ont permis de se distinguer parmi de nombreux participants venus de toute la France.

Ce concours met à l’honneur la maîtrise de la lecture à voix haute, l’art de transmettre les textes avec justesse et émotion. Prochaine étape : l’envoi d’une nouvelle vidéo de lecture, à transmettre au jury entre le jeudi 27 mars et le jeudi 3 avril, afin de départager les finalistes de cette édition. Nous vous invitons à suivre leur parcours et à découvrir leur aventure à travers l’article publié sur le site de l’académie : www.ac-mayotte.fr/concours-de-lecture-a-haute-voix-deux-lyceens-de-mayotte-en-demi-finale-nationale-122767

Les plaques de chancel de l’église Saint-Michel de Dzaoudzi seront restaurées

L’association « Les enfants de Saint-Michel » qui porte le projet de restauration adresse ses plus sincères remerciements à tous ceux qui ont voté en faveur de la restauration des plaques de chancel de l’église Saint-Michel de Dzaoudzi. Avec 55 % des voix, ce projet a été désigné lauréat de la région de l’océan Indien et bénéficiera d’un mécénat de 8.000 euros, offert par Allianz France et La Sauvegarde de l’Art Français. Ce financement permettra une restauration minutieuse des plaques de chancel afin de leur redonner tout leur éclat d’origine et de garantir leur préservation à long terme. « Grâce à votre mobilisation, nous contribuons ensemble à la transmission de l’histoire religieuse et artistique de l’île de Mayotte aux générations futures », écrit l’association.

Prix surélevés : une liste de magasins sera dévoilée

Pour préserver le pouvoir d’achat des Mahorais pendant le Ramadan, la préfecture de Mayotte a pris le 28 février un arrêté de plafonnement des prix de l’eau en bouteille. Dans ce cadre, une vaste campagne de contrôle a été engagée pour garantir le respect de cet arrêté.

Depuis le début du mois de mars, 119 contrôles ont été effectués sur l’ensemble du département de Mayotte donnant lieu à 84 avertissements adressés aux commerces en infraction, onze contraventions pour non-conformité persistante. A l’issue du mois-sacré, la liste des commerces sanctionnés sera rendue publique afin de garantir la transparence et d’inciter l’ensemble des acteurs économiques au respect des règles.

Marine Le Pen condamnée à deux ans de prison ferme

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Dans l’affaire des assistants parlementaires, le Rassemblement national et plusieurs figures du parti ont été condamnés, ce lundi. La formation d’extrême-droite a été reconnue coupable d’avoir mis en place un système de financement de collaborateurs en les déclarants faussement assistants parlementaires d’eurodéputés. Présidente du RN de 2011 à 2021, Marine Le Pen a écopé de quatre ans de prison dont deux avec sursis, une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire. Cette mesure judiciaire, si elle n’entraîne pas de démission de son siège de députée du Pas-de-Calais, la prive pour l’instant d’une participation à l’élection présidentielle de 2027. Car même si elle a déjà annoncé faire appel, celui-ci n’est pas suspensif.

Son ancien compagnon, Louis Aliot, a été condamné à six mois de prison ferme et trois ans d’inéligibilité. Lui non plus ne perd pas son poste de maire de Perpignan. Le parti devra payer une amende d’un million d’euros, tandis que six anciens eurodéputés et seize anciens assistants parlementaires ont obtenu des condamnations.

Chido pourrait avoir révélé de nouveaux vestiges archéologiques

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Un fragment retrouvé sur le site de l’ancien village de Vouma, à M’tsangamouji. Photo : DAC de Mayotte.

Si le cyclone Chido a endommagé plusieurs sites archéologiques de l’île, le 14 décembre 2024, il pourrait aussi avoir révélé de nouveaux vestiges. La direction des affaires culturelles de Mayotte (DAC) a lancé un appel à témoin demandant à celles et ceux qui auraient pu avoir fait des découvertes de les signaler.

Entre arbres déracinés et submersion marine des littoraux, plusieurs des 150 sites archéologiques de Mayotte ont été mis à mal par le cyclone Chido, le 14 décembre 2024. “À la plage de Miangani (Koungou), il y a une dizaine de sépultures remontant jusqu’au treizième siècle qui affleurent le front de mer. […] Certaines ont été impactées, d’autres ont carrément disparu”, relate Michaël Tournadre, ingénieur des services culturels et du patrimoine à la direction des affaires culturelles de Mayotte (DAC).

L’institution a coordonné en février une mission de trois jours pour évaluer les dégâts causés sur plusieurs sites terrestres et littoraux, accompagnée du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM), de la DAC de La Réunion et de l’institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). L’équipe a couvert des sites allant du Moyen-âge à l’époque coloniale. Il en est ressorti que ce sont les sites littoraux qui ont été le plus touchés.

Mais le cyclone pourrait également avoir permis à de nouveaux sites de se révéler au grand jour. Ainsi, quelques semaines après Chido, des chercheurs du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) de Mayotte en mission sur l’îlot Monyé Amiri (entre Grande-Terre et Petite-Terre) sont tombés sur de nouveaux ossements. Si un signalement avait déjà été fait sur cette zone à la gendarmerie en juillet 2024, qui avait conclu qu’ils dataient de plus de 75 ans, Chido a permis de les révéler davantage et de les faire connaître auprès de la DAC qui va pouvoir lancer l’étude de ce site prochainement.

De nouvelles découvertes archéologiques

“C’est ce genre de signalement qu’on attendrait de la population qui se balade sur les plages”, indique Michaël Tournadre. C’est dans l’optique d’une possibilité de découvrir de nouveaux sites que le 19 mars, la DAC a lancé un appel à témoignages auprès de l’ensemble de la population qui aurait pu avoir repéré des vestiges archéologiques. Fragment de céramique, de poterie, alignement de pierres, porcelaine chinoise, corail et coquillage en milieu terrestre, ossements… Si un habitant tombe sur un de ces artéfacts, notamment au niveau d’arbres déracinés ou sur le cordon dunaire des littoraux, il est vivement enjoint à contacter la DAC au mail dac-mayotte@culture.gouv.fr. “Ce qui peut accrocher le regard, c’est les ossements humains. La porcelaine chinoise [N.D.L.R. issue de l’importation] a des couleurs éclatantes, la céramique locale se repère moins facilement. L’idée c’est que n’importe qui au contact d’une découverte fortuite nous la fasse remonter”, donne comme indications l’ingénieur des services culturels et du patrimoine. Il avertit néanmoins de ne surtout pas ramasser ou déplacer ces trouvailles. “Le mieux est de nous alerter, voire nous envoyer une photographie, nous préciser la localisation”, ajoute-t-il. Ces informations permettront à la DAC de croiser ces données avec celles déjà en sa possession, avant de se rendre sur le terrain avec les différents instituts d’archéologie pour estimer si des fouilles sont nécessaires ou non.

Le sort de chaque découverte sera ensuite décidé au cas par cas. Certains vestiges pourront rejoindre les collections du musée de Mayotte, selon la place disponible. Concernant les sites funéraires, il est aussi possible que les restes soient étudiés sur place, ou alors étudiés puis inhumés à nouveau. “Pour les sépultures, cela arrive qu’on vienne avec la communauté religieuse pour les ré-enfouir”, détaille Michaël Tournadre.

Avec le manque d’archéologues sur le territoire mahorais, ce genre d’appel à témoins est nécessaire pour faire avancer la recherche, selon lui : “Une fois qu’on a ce recensement, on peut déclencher des opérations archéologiques.”

Kayzie Mohamed Hachim au championnat de France Juniors de judo

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La médaillée de bronze en judo aux Jeux des îles de l’océan Indien en 2023, Kayzie Mohamed Hachim, a participé ce samedi au championnat de France Juniors de première division au Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette (Essonne). Éliminée en huitième de finale dans la catégorie des moins de 57 kilos, la participation de la Mahoraise de 18 ans est néanmoins « une belle victoire », affirme sa mère Zaouiya Maandhui, qui l’accompagne sur son parcours de judoka depuis qu’elle a commencé cette discipline à 3 ans. « C’est la première jeune talent mahorais à participer à cette compétition », indique sa mère, faisant référence au dispositif jeunes talents mahorais mis en place par le conseil départemental de Mayotte pour encourager l’excellence sportive.

Originaire de Pamandzi, Kayzie Mohamed Hachim a intégré le pôle espoir judo Réunion à 13 ans, puis le JCM de Saint-Denis. Actuellement, elle évolue avec le pôle France judo de Bordeaux, mais s’entraîne également avec l’AS Bourg-la-Reine avec des champions de la discipline. La prochaine étape pour la sportive sera le championnat de France Juniors par équipes en juin 2025.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes