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Hakim Nouridine, candidat à Mamoudzou 2 : l’économie et la structuration des filières avant tout

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L’entrepreneur et agriculteur, qui a notamment lancé le label Greenfish, et porte-parole du MDM, se présente aux côtés de Fahina Ibouroi dans le canton Mamoudzou 2, Cavani-Mtsapéré. Leur programme ambitieux entend repenser la structuration de Mayotte pour développer l’économie et faire rayonner le 101ème département dans la région. Entretien.

Flash Infos : Vous vous présentez pour ces élections sous l’étiquette du parti MDM, parti historique de Mayotte mais qui connaît des dissidences… Dans quelle mouvance vous inscrivez-vous ?

Hakim Nouridine : Je suis le candidat qui a reçu l’investiture, avec l’autorisation d’utiliser le logo pour la campagne. L’éclatement est dans l’air du temps, nous avons le même phénomène chez Les Républicains. C’est le reflet d’une société qui évolue, avec des partis qui ne sont pas toujours en phase avec certaines réalités, et avec une jeunesse qui s’interroge et qui a besoin d’être considérée. Il faut dire aussi qu’il y a parfois une mainmise des partis politiques par des anciens accumulateurs de mandats qui ne veulent pas céder la place… C’est un peu ce qui m’arrive aujourd’hui, j’ai dû me battre pour l’investiture. Celui avec qui je devais travailler, l’un des plus anciens leaders du parti, le sénateur Hassani Abdallah, a préféré soutenir la candidature d’Elyassir Manroufou, qui n’a pas fait le même combat ou qui n’a pas eu le même parcours politique que moi. Je suis dans ce parti depuis quatre générations, avec mon arrière grand-père, mon père, ma mère. J’ai été sur des listes d’élections municipales et j’ai été suppléant aux élections législatives de 2012 avec le candidat MDM. Et j’ai un passé de militant politique très actif, j’ai fait partie des cadres du MDM. Bref, il y a un long combat politique derrière. Même si c’est ma première élection comme candidat !

FI : Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette campagne des élections départementales ?

H. N. : Les enjeux de Mayotte ! La Mayotte de demain ne peut pas se construire dans la vision actuelle. Les politiques publiques sont complètement en décalage avec les réalités modernes, tant sur le plan environnemental que sur la culture ou sur l’économie. Selon moi, il faut apporter un autre regard. Et ce regard ne peut venir que d’une personne qui a un parcours comme le mien, c’est-à-dire qui est issue du secteur privé, du monde économique, et qui va pouvoir bouleverser ces dogmatismes. La plupart des élus de Mayotte ou des candidats sont issus de l’administration, ce sont des enseignants, des fonctionnaires… Ils ne sont pas en phase avec ces réalités. Mayotte aujourd’hui, c’est 60% de la population qui doit trouver un travail. On ne peut espérer tous les recruter au sein des collectivités locales. Il faut voir plus large, avec une politique mahoraise qui doit être en phase avec la région. Car lorsqu’une sécheresse frappe le sud de Madagascar, c’est aussi Mayotte qui paie les pots cassés. Je pense qu’il faut une maîtrise des ressources naturelles avec des politiques communes, partagées avec la région. Fers de lance de cette politique, le port de Longoni et l’aéroport de Dzaoudzi doivent jouer leur vrai rôle de hub économique régional. Mayotte est européenne, et nous avons ici les moyens d’avoir une politique beaucoup plus osée et dynamique qu’aujourd’hui.

Et cela concerne aussi la jeunesse. Elle doit être formée pour pouvoir affronter les défis en matière de création d’emploi et de lutte contre la pauvreté dans la région. Cette jeunesse doit comprendre qu’elle hérite de cette culture française et européenne mais qu’elle a aussi une culture régionale. Pas que mahoraise. Nos jeunes doivent être en mesure d’aller travailler au Mozambique, à Madagascar, aux Seychelles et aussi en Europe, qui fait face au vieillissement de sa population. Ce sont tous ces défis qui m’ont poussé à me porter candidat, avec le parcours personnel atypique qui est le mien.

FI : Justement, qu’est-ce qui, dans votre parcours, vous donne les clés pour relever ces défis ?

H. N. : D’abord, je tiens à rappeler que mon grand-père paternel était l’un des co-fondateurs de la première coopérative agricole mahoraise, c’était un combattant qui a beaucoup œuvré pour la qualité de la vanille, pour améliorer le café, l’ylang-ylang. Et c’est un personnage qui a compté dans l’histoire du combat de Mayotte française. C’est donc un héritage politique et économique très important. Sans compter cette culture commerciale, issue de ma famille paternelle, des marchands d’épices venus de Madagascar. En tant que fils de gendarme, j’ai aussi été élevé dans la discipline du travail et le respect des valeurs. Pour moi, l’élu de demain doit être celui qui respecte l’héritage mais qui a aussi cet amour pour la terre et de ce qui a fait de l’économie de Mayotte une économie florissante. Je suis moi-même agriculteur, il ne faut pas l’oublier ! J’ai fondé le label Greenfish, le premier label agroalimentaire dans l’océan Indien, et je porte ainsi les valeurs françaises et mahoraises dans le monde. J’ai participé à deux salons de l’agriculture à Paris pour promouvoir les produits mahorais mais aussi ceux de Madagascar car j’y travaille dans le cadre de la coopération décentralisée, justement avec le soutien de l’Europe qui participe activement au développement de l’agroalimentaire malgache.

FI : Vous avez aussi une autre casquette, dans le domaine du transport.

H. N. : Tout à fait, je suis issu de l’industrie automobile, mon premier métier. J’ai travaillé avec le groupe Nel pour mettre en place la licence Ford. Nous nous sommes battus pour créer la concession et développer les premiers contrats d’objectif pour que la marque soit ancrée à Mayotte. C’était un grand défi, car il s’agissait du premier constructeur étranger à s’installer ici. Mon combat a aussi concerné le développement du transport à Mayotte avec l’installation du constructeur allemand Mercedes via son département bus. C’est donc ce regard d’industriel qui me permet aujourd’hui d’intégrer dans ma vision politique une vraie organisation des modèles économiques et de structuration des filières. Deux impondérables pour le développement de Mayotte, croyez-moi ! Cette mise en place des chaînes de valeur, c’est ce que j’ai vécu dans l’automobile et c’est ce qui doit se faire dans les autres filières. Prenez le développement de l’agroalimentaire en Afrique : c’est ce qui marche ailleurs et cela peut marcher à Mayotte.

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FI : Par où comptez-vous commencer cette structuration économique ?

H. N. : Cela ne peut se faire qu’en ayant un regard sur la maîtrise des ressources. Et quand je dis ressources, je pense aussi à la jeunesse, qui doit être formée, aux femmes à qui l’on doit libérer du temps pour qu’elles puissent travailler. Il faut organiser la garde d’enfants et le périscolaire dans le département, c’est indispensable. Et il faut s’occuper des jeunes, je le répète, pour qu’ils puissent être mieux formés, mais avoir aussi des diplômes qui leur permettent d’aller au-delà de Mayotte. On peut envisager des formations complétées par des modules à l’étranger, dans la région ou ailleurs, pour qu’ils intègrent les réalités du numérique, de la mondialisation, des marchés, de la concurrence, sans oublier la maîtrise des langues étrangères.

Au niveau des ressources naturelles, il y a aussi bien sûr la problématique de l’eau. À mon sens, cela nous ramène à la politique environnementale de l’habitat : par exemple, comment faire pour utiliser ces eaux de pluie ? Peut-être devrions-nous redéfinir le logement type mahorais et le logement social pour en faire un logement écologique. Il ne faut pas oublier que Mayotte doit construire 500 logements par an. Nous n’avons pas de carrière ici, allons-nous devoir détériorer l’environnement pour atteindre cet objectif ? Il faut se projeter vers des solutions plus écologiques.

FI : Que proposez-vous pour faire évoluer ce logement type mahorais ?

H. N. : Pour moi, cela passe par le choix des matériaux. Le bois, le bambou, la brique de terre… Il est important que nous fassions aujourd’hui des choix stratégiques. Un modèle économique ne peut pas se construire sans choisir l’énergie c’est pour cette raison que la maîtrise des ressources est une clé du développement du territoire.

FI : Vous le disiez, il faut construire 500 logements par an à Mayotte, sans compter les autres constructions. Or, le foncier est rare. On sait que certains terrains du conseil départemental sont souvent indisponibles car occupés par des habitats informels. Quelle doit être la politique du Département à ce sujet, selon vous ?

H. N. : Il faut s’appuyer sur l’existant. Beaucoup de logements mahorais se sont construits à la hâte, sans permis de construire, au-delà du respect des règles d’urbanisme. Le plus urgent, et le plus simple, serait d’accompagner ces familles pour pouvoir reconstruire ces logements dans de meilleures conditions et intégrer dans ces constructions des logements sociaux. Cela peut se faire en appui des collectivités locales. De cette manière, nous gérons le problème du foncier tout en adoptant un urbanisme plus cohérent. Quitte à même dégager de l’espace pour les parkings ! C’est un autre sujet clé, nous ne pouvons pas développer ce canton sans stationnement. Très rapidement, il va falloir en venir aux immeubles parkings dans les prochaines années, et pas dans dix ans de préférence. Par ailleurs, je pense que ces constructions se doivent d’intégrer la problématique de l’insécurité dès leurs prémices. Les politiques publiques d’aménagement ne s’en saisissent pas assez à mon sens. C’est indispensable, quand on construit des écoles, des lycées, des logements ou encore des zones d’activité, de montrer ce que l’on apporte comme garanties. Regardez le Mozambique et son projet gazier, rattrapé par l’insécurité ! Je suis opérateur économique à Madagascar et dans les accords cadre il n’y a rien sur ce sujet. Or, c’est un vrai problème à Mayotte. Nous ne pouvons pas être attractifs, développer le territoire sans offrir de sécurité. Dans mon programme, je m’engage à avoir des spécialistes pour accompagner les porteurs de projet sur cette question. Par exemple, un chef d’entreprise qui souhaite construire une usine de poissons à Doujani : ce quartier connaît beaucoup de délinquance, nous pouvons donc imaginer apporter, en plus de financement, des conseils, de l’éclairage public, une meilleure accessibilité… Je pense qu’il faut imaginer la sécurité avant de mettre en place les investissements. On le voit, sans cela, dès que l’on construit des gymnases, des MJC, les collectivités sont très vite rattrapées par cette réalité.

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FI : Vous parlez de définir le modèle économique du territoire, d’accompagner la structuration des filières, de faire du port et de l’aéroport des hubs pour la région. Quel regard portez-vous sur le projet de compagnie aérienne Zéna, qui espérait obtenir le soutien du conseil départemental ? Est-ce un projet que vous soutiendrez si vous êtes élu ?

H. N. : Ce projet-là reflète les attentes de la jeunesse mahoraise. Je l’encourage, bien sûr. Mon seul regret : qu’il n’y en ait pas d’autres. C’est dommage tant pour les transports que pour les autres secteurs. Je ne peux pas accepter qu’au XXIe siècle, nous ayons un seul projet de compagnie aérienne. Cela fait dix ans que Mayotte est département, nous sommes de plus en plus amenés à voyager. Je soutiendrai ce projet mais je ne pense pas que la concurrence se limite à une compagnie. Nous avons tellement espéré d’Ewa… Est-ce que cette nouvelle compagnie ne risque pas d’être rattrapée par la triste réalité de la rentabilité ? Il faut qu’il y ait plus de projets, et que nous les accompagnons au niveau du Département. Je me suis retrouvé seul concessionnaire pendant 11 ans et je n’étais pas accompagné. Je suis sûr que bien d’autres projets comme celui-là prennent la poussière, faute de soutien. Cela montre le désengagement des élus.

FI : Vous vous présentez sur le canton Mamoudzou 2 Cavani-Mtsapéré : une zone qui ne connaît que trop bien les problématiques d’engorgement de la commune chef-lieu. Que proposez-vous pour la mobilité des Mahoraises et des Mahorais ?

H. N. : En tant que constructeur et ayant aussi une vraie fibre écologique, je suis favorable à tout projet pour désengorger les routes de Mayotte… à condition de ne pas défigurer l’environnement ! Je crois beaucoup dans le projet de ligne maritime et ayant participé au concours innovation de l’ADIM l’année dernière, je sais que les idées ne manquent pas pour encourager les nouvelles mobilités. Mais encore une fois, il faut voir cela de façon globale. Je pense qu’il faut faire en sorte que tout le personnel du Département qui travaille à Mamoudzou n’ait pas besoin de venir sur place. Il faut aussi encourager rapidement le transport collectif et cela peut se faire très facilement, par exemple en permettant aux transporteurs scolaires qui n’exploitent pas les bus toute la journée, de récupérer ces employés. On peut aussi imaginer une solution de ramassage via les comités d’entreprise. Je pense que les ménages mahorais peuvent y être sensibles, dans la mesure où une voiture représente quand même 500 ou 600 euros de crédit par mois…

FI : Quid du Caribus, qui peine à se mettre en route ?

H. N. : Le bus de demain, ce n’est pas le Caribus. Ne vous méprenez pas, je suis pour ce projet ! Mais le Caribus est malheureusement déjà dépassé. On n’a pas réfléchi à l’énergie, et le gasoil cela ne peut pas être l’énergie de demain. Il faut aussi prendre en compte le confort, le gabarit… Nous sommes sur un territoire étroit, je suis constructeur, je sais que des solutions existent, et sont adaptées au territoire, à condition de réorganiser la filière correctement.

FI : Si vous êtes élu, comptez-vous briguer le poste de président du conseil départemental ?

H. N. : Avec un programme aussi osé, je ne peux que dire “oui”. Je ne vois pas comment cette politique de rupture peut se mettre en place sans le soutien de la majorité. Je pense avoir fait mes preuves, et je me battrai en tout cas pour que ce projet-là, qui va au-delà d’un projet cantonal, c’est un projet territorial, soit porté par une très grande majorité. Nous avons travaillé sur dix mesures chocs avec un programme axé autour de trois points : l’attractivité, la maîtrise des ressources et Mayotte comme hub de la région (port et aéroport). Ces mesures chocs sont destinées à la jeunesse. Je pense par exemple au festival international food & fun en Islande, auquel je voudrais faire participer les jeunes du lycée de Kawéni, pour qu’ils soient confrontés à la réalité et aux enjeux de ce métier. Nous pouvons aussi négocier une coopération régionale avec les Seychelles, nous l’avions fait par le passé, le gouvernement seychellois était favorable à l’idée d’accueillir dix jeunes mahorais. En échange, les Seychelles pourraient profiter de la francophonie, et Mayotte pourrait ainsi assumer ce rôle dans la région. Parmi les mesures phares, je voudrais aussi mentionner l’ouverture dès 2022 de la maison de Mayotte à Bruxelles, pour que les entrepreneurs aient un interlocuteur en Europe et ne se retrouvent pas frappés de plein fouet par les réglementations européennes. Je vous parlais de rupture : je pense qu’il est temps de se remettre en question aujourd’hui et de comprendre comment le monde tourne aujourd’hui. Car il ne tourne pas à la vitesse de Mayotte.

 

Structurer la chaîne : démonstration des hauteurs de Cavani au rond-point Baobab

Au milieu du chemin terreux, deux jambes dépassent du bas de caisse d’un van. Les outils du mécano, une batterie et des boulons jonchent le sol à côté des tâches d’huile tandis que deux jeunes observent la scène avec attention. C’est déjà le deuxième garagiste du genre, croisé en moins de dix minutes dans ce quartier sur les hauteurs de Cavani. “Ça, c’est le garage mahorais classique. Il n’y a aucune structure, mais cela répond à une demande”, analyse Hakim Nouridine, venu à la rencontre des habitants ce mercredi. “Dans ces activités informelles, vous allez parfois retrouver des jeunes avec un CAP ou un bac pro mécanique. Mais il n’y a pas de place pour eux dans les entreprises, alors ils viennent là”. Hochements de tête des principaux concernés, des élèves du lycée Bamana. “C’est le reflet d’un développement économique à deux vitesses. Ils viennent du lycée des Lumières et quand ils rentrent chez eux, ici, ils n’ont pas l’eau, pas l’électricité”, déplore encore le candidat du canton Mamoudzou 2. Selon lui, le développement économique à Cavani-Mtsapéré ne peut se résumer à la zone Baobab. “Il faut définir une politique économique avec des filières et des chaînes de valeur complètes : c’est la même chose avec les pêcheurs de Mtsapéré, il ne suffit pas de remplacer leurs barques pour les rendre conformes aux normes européennes, il faut aussi construire un hangar à proximité pour qu’ils puissent entretenir leur outil de travail, etc.” Et il faut agir vite, selon lui, car “nous avons toute une batterie de normes européennes qui sont en train de se mettre en place”. Pas question pour autant de laisser l’économie informelle se faire happer par ce rouleau compresseur. “Les femmes qui vendent en bord de route, par exemple : ce sont de vraies commerçantes, avec un talent pour la négociation, et nous pourrions nous appuyer sur le réseau des Douka bé pour les intégrer et créer de l’emploi”, déroule-t-il.

L’entrepreneur, qui s’est lancé pour ces élections départementales sous l’étiquette MDM, met en avant sa vision globale pour le développement de Mayotte, qui prend en compte l’amont comme l’aval. “Tout ce qui se passe ici a des impacts écologiques, environnementaux sur la zone en contrebas, nous ne pouvons pas l’ignorer si nous souhaitons vraiment développer le territoire”, insiste-t-il, en s’arrêtant à côté des déchets qui pourrissent sous les bananiers. Une logique que le candidat entend bien appliquer à tous les aspects de la vie mahoraise : structuration des filières, débouchés pour les jeunes, sauvegarde de l’environnement… “Ramasser c’est bien, mais sans sensibilisation, c’est de l’argent jeté par les fenêtres !”, résume-t-il.

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