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Comores : Les intempéries qui frappent l’archipel ont fait trois décès

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La direction météorologique assure que les Comores ne courrent aucun danger même si la région dans son ensemble est entrée dans sa saison cyclonique. Les intempéries actuelles seraient le signe de l’arrivée de kashkazi (saison des pluies), un phénomène toujours accompagné de fortes pluies.

L’information a été rapportée, ce mardi, par nos confrères du quotidien comorien Al-Watwan. Sur l’île d’Anjouan, les intempéries observées sur l’ensemble du territoire depuis près d’une semaine ont déjà fait deux victimes. La première avait été portée disparue après une sortie en mer avec un ami. La seconde, un enfant de 9 ans, a été emportée par les crues, à Mutsamudu. Le petit, selon certains témoignages aurait voulu récupérer sa chaussure avant de tomber dans le caniveau. Son corps inerte a été retrouvé à quelques dizaines de mètres du point de chute. Hier, mardi, un homme résidant à Mde, ville environnante de la capitale Moroni, est venu s’ajouter à la liste, faisant grimper à trois le nombre des victimes. Un grand arbre est tombé sur sa maison en tôle, alors que le regretté se trouvait à l’intérieur à en croire des informations rapportées par des habitants de la ville. Il faut dire qu’il est rare que des intempéries engendrent des décès aux Comores. Depuis plusieurs jours l’archipel fait face à des fortes pluies et des rafales de vent soulevant des interrogations sur l’origine de ces changements météorologiques inhabituels qui causent déjà des dégâts matériels. La direction régionale de la société nationale de l’électricité (Sonelec), au niveau d’Anjouan, a même déploré l’endommagement de 15 poteux électriques. Interrogé, le département de la météorologie prévient que ce mauvais temps risque de perdurer. A Moroni, un quartier au sud a été envahi par des crues durant toute la matinée ce mardi. L’eau déborde jusqu’à se jeter sur la route nationale. Toutefois, selon le directeur du département de la météorologie, Ahmed Youssouf Abdou, les Comores ne font pas face à une quelconque menace cyclonique. « Je tiens à rappeler que l’archipel est sous l’influence des pluies de mousson. Cela correspond à la saison des pluies aux Comores, c’est-à-dire kashikazi. Cette dernière dure six mois, de novembre à Avril. Mais en raison des changements climatiques, les pluies commencent dès le mois de janvier », a précisé le spécialiste, contacté par Flash Infos.

« Les pluies de ces derniers jours sont normales »

A propos des vents et autres phénomènes qui ravagent les îles depuis le 14 janvier, Ahmed Youssouf Abdou rappelle que le bassin sud de l’Océan Indien est entré dans la saison cyclonique. On l’a vu à l’île de la Réunion avec le cyclone Belal. L’état de catastrophe naturelle y est déjà décrété. « Mais, dans le pays, nous sommes au 3e système après Belal. Les pluies de ces derniers jours sont normales. Il arrive que des cellules orageuses et des rafales de vent accompagnent les pluies sans pour autant que cela soit lié à un cyclone. Pendant le kashikazi, les vents sont monnaie courante. On espère que d’ici trois jours, les intempéries diminueront à moins qu’elles soient renforcées par le nouveau système qui évolue dans les Mascareignes », fait valoir le directeur du département de la météorologie. Ce dernier appelle tout de même à la vigilance. Le département météorologique n’exclut pas la probabilité de voir les dégâts s’amplifier. La population pourrait être confrontée à des phénomènes aux conséquences importantes telles que des inondations, des chutes d’arbres, des glissements de terrain voire des débordements de rivières et des inondations urbaines. « En cas de fortes pluies, il faut éviter les zones inondables car aux Comores l’aménagement ne répond pas aux normes ce qui fait que beaucoup de zones restent aujourd’hui menacées même avec une petite quantité de pluie », détaille Ahmed Youssouf Abdou qui préconise des mesures de prévention.

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