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24/04/09 – La mémoire en question

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Alors que nous allons célébrer la fête de l'abolition de l'esclavage ce lundi 27 avril et que la direction de l'ingénierie culturelle organise de nombreuses activités autour de cet événement, la question de la mémoire revient à l'ordre du jour. En effet, si dans la mémoire collective quelques noms sont facilement mis en avant, notamment Bakar Kusu, il existe peu de lieux à Mayotte où tout un chacun peut se questionner et avoir des éléments concrets rappelant cette période sombre que fut l'esclavage. Cette question a intéressé une jeune labattoirienne, Mariamou Radjabou Boina, qui au mois d'août dernier avait été à l'initiative d'une manifestation intitulée "Liberté". Celle-ci contenait des pièces de théâtre d'Alain- Kamal Martial dont Bakar Kusu et une foire artisanale et gastronomique. 

Ce passé intéresse beaucoup de gens, mais ce genre d'initiative est rare pour essayer de le faire remonter à la surface. Ainsi, la Dic à travers le Festival des arts traditionnels présente de nombreux aspects de notre culturel issus de l'esclavage (musique, danse, chants, costumes, instruments de musique, etc.). Mais la grande nouveauté, c'est la création d'un espace commémoratif grâce à la Chaire de l'Unesco. Celle-ci a instauré un programme dénommé "La route de l'esclave dans l'océan Indien" et qui a permis le lancement de réseaux scientifiques relatifs à la traite négrière et à l'esclavage dans notre région. Un Jardin de la mémoire sera inauguré le 27 avril, place du marché à Mamoudzou à 16h.

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