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28/04/09 – Moins de recrutements envisagés pour 2009

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Jeudi dernier Jean-Paul Brouchot, directeur général de l'institut de sondage Ipsos Océan Indien, a présenté aux chefs d'entreprises, aux directeurs d'administrations et aux centres de formation la réactualisation de l'enquête sur les besoins en main d'oeuvre de Mayotte. Initiée en 2007 par la CACM (Caisse d'assurance chômage de Mayotte), cette enquête a été réalisée à

partir de questionnaires envoyés par courrier auprès de 570 chefs d'entreprises. La construction-BTP (20% des entreprises) emploie 38 % des salariés, les services marchands (38% des entreprises) 27% des salariés et le commerce (21% des entreprises) regroupe 23% des salariés. Tandis que le secteur association-action sociale- santé n'emploie plus que 4% des effectifs contre 11% en 2007, le secteur agricole subit au contraire une forte concentration puisqu'il passe de 22 à 42% des entreprises de 5 à 9 salariés. 9 salariés sur 10 sont à temps plein et les trois quarts sont employés en CDI. Les femmes ne représentent qu'un quart des effectifs. La moitié des salariés est âgée entre 25 et 35 ans.

Le moral des entreprises est au plus bas. Alors qu'en 2007, deux tiers des chefs d'entreprises imaginaient leur chiffre d'affaires en hausse pour l'année 2008, moins d'un tiers d'entre eux tablent sur une croissance effective de leur CA en 2009. Le secteur de la construction, qui représente près de 4 emplois sur 10, est celui qui pense souffrir le plus, contrairement aux entreprises agricoles. Même si la perspective de la départementalisation rend les chefs d'entreprises optimistes, la crise économique internationale et les retards de paiement des commandes publiques font que 6 chefs d'entreprise sur 10 n'ont pas confiance dans l'avenir. 59% des chefs d'entreprise estiment avoir eu beaucoup de difficultés pour embaucher du personnel, à cause d'un manque de compétences propres au métier, de spécialisation, d'expérience professionnelle et de qualités personnelles. Les ouvriers qualifiés et non qualifiés sont les plus recherchés. Dans le BTP, les métiers en tension sont ceux de manoeuvres, manutentionnaires, maçons, charpentiers, coffreurs, électriciens, chefs de chantier, conducteurs de travaux et techniciens VRD.

Dans le secteur du transport, les conducteurs d'engins, grutiers, chauffeurs-livreurs, chauffeurs de poids lourds, mécaniciens, carrossiers et moniteurs d'auto-école sont les plus recherchés. Dans le secteur socio-éducatif, il manque des professeurs, des instituteurs, des formateurs, des assistantes maternelles, des puéricultrices, des animateurs, des éducateurs et des travailleurs sociaux. Enfin, dans le domaine de la santé, il faudrait former davantage d'infirmiers, d'ambulanciers, de pharmaciens, de préparateurs en pharmacie, de vétérinaires, de kinésithérapeute et autres spécialistes, de secrétaires et d'assistants médicaux.

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