L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

Marché couvert : les commerçants en colère

À lire également

Attaquée de toutes parts à Mayotte, Panima tente de riposter

Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

Les chiffres qui rendent le confinement compliqué à Mayotte

On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

Rachat de Vindemia par GBH : la grande distribution de Mayotte face à la menace d’une concentration inédite

Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

Le manzaraka, ou grand mariage, est un passage obligatoire pour tout Mahorais souhaitant s'inscrire dans la tradition. Cette cérémonie peut facilement rassembler plus de 300 personnes : colliers de fleurs, mbiwi, mais surtout liasses de billets. Le manzaraka a un coût ! Alors, comment est-il financé ? 

 

Ils étaient une trentaine de commerçants à s’être regroupé hier en début de matinée pour se rendre à la CCI pour protester contre deux choses : premièrement contre la concurrence déloyale des vendeurs à la sauvette qui vendent autour du marché couvert et deuxièmement contre la présence des expulsés qui squattent la place de la république depuis maintenant 1 mois.

“Nous n’avons pas beaucoup de revendications, mais juste deux choses… Tous les mois on paye des loyers, des patentes et de l’électricité alors que les vendeurs à la sauvette ne payent rien. Avec la présence des expulsés sur la place de la république, la fréquentation n’est plus la même”, indique Jean Barege, représentant des commerçants. Les commerçants se plaignent des mauvaises odeurs et de l’insalubrité provoquées selon eux par les expulsés. “À cause de ces odeurs, les gens ne viennent plus acheter. Beaucoup de commerçants préfèrent rester chez eux”, ajoute-t-il.

Pour exprimer leur ras-le-bol de cette situation, les commerçants se sont rendus à la CCI pour trouver une solution. Après une réunion d’une demi-heure avec le président de la CCI, Ali Hamid, aucune solution à pu être proposée. “Le président nous a informés qu’il ne pouvait rien faire. Mais qu’il a envoyé des courriers à la préfecture et à la mairie de Mamoudzou qui sont restées sans suite favorable”, dit le représentant des commerçants.

“Avec la présence des expulsés cela ne sera pas possible de vendre”

Suite à cette réponse, les commerçants se sont donc dirigés à la préfecture pour la troisième fois en quelques semaines afin de trouver enfin des solutions à leurs revendications. Arrivé à la préfecture, une délégation de 10 personnes composées de 5 femmes et 5 hommes plus le président de la CCI qui était à la tête de la délégation a été reçue par le secrétaire général de la préfecture. Une réunion de 30 minutes s’est donc tenue et n’a mené à aucune solution de la part du secrétaire général. “Le secrétaire général nous a indiqué qu’il ne pouvait pas prendre de décision, mais qu’il allait remonter nos revendications au préfet et que nous aurions des propositions le lendemain”, dit Jean Barege.

Des pistes de solution devraient donc être proposées par le préfet aux commerçants ce matin. En cas de non-satisfaction, les commerçants prévoient de mettre en place des stands au niveau de la place de la République et ses alentours afin de vendre leurs produits. “Nous sommes au mois de ramadan et c’est la période où on vend le plus. Mais avec la présence des expulsés cela ne sera pas possible de vendre. Si nous n’avons pas de solution de la préfecture, nous exposerons quand même nos produits à partir du 15ème jour du ramadan”, souligne le représentant des commerçants. Selon Jean Barege, seulement un tiers des commerçants se rendent encore au marché pour essayer de vendre. Une situation qui ne peut plus durer selon lui. Il reste donc dans l’attente de l’appel de la préfecture durant cette journée afin de pouvoir décider quelles actions vont-ils menés par la suite.

Oirdi Anli

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1082

Le journal des jeunes

À la Une

Pour la plage de Sohoa, c’est quoi la suite ?

A Chiconi, la municipalité fourmille de projets au sujet de la plage de Sohoa. Après la création d’un parking et la mise en place...

Défenseur des droits : Un rapport qui pointe de nombreux manquements aux droits à Mayotte

Venue sur le territoire en novembre 2023, Claire Hédon avait promis une attention particulière pour le département mahorais dans le dernier rapport du Défenseur...

RSMA : Les formés visent d’abord la confiance avant d’apprendre un métier

Direction le régiment du service militaire adapté (RSMA), à Combani, où une section de jeunes en formation militaire initiale apprend ou révise du français...

Une grande cagnotte pour venir en aide aux plus démunis

Soumaya Hadjy Mamode et Ibrahim, porteurs de deux initiatives citoyennes, s’allient pour organiser une grande maraude à destination des plus démunis le dimanche 7...

Un faré avant une future résidence sur les hauteurs d’Hajangoua

La première pierre du futur faré d’Hajangoua a été posée, ce jeudi soir. Ces travaux, réalisés dans le cadre du projet d’aménagement du quartier...