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Avec le parc Amina Oili, « Tsoundzou 1 est sur la bonne voie pour évoluer positivement »

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Samedi dernier s’est déroulée l’inauguration du parc Amina Oili situé à Tsoundzou 1. Un investissement conséquent de plus de 2.5 millions d’euros pour la commune qui doit permettre aux habitants du village de se retrouver sur ce nouveau lieu de vie. Si d’autres aménagements doivent suivre à l’avenir, il reste à la population à se l’approprier.

Des sourires en veux-tu en voilà. Telle est l’image à retenir de l’inauguration du parc Amina Oili de Tsoundzou 1, organisée ce samedi 24 juillet. Mais aussi des émotions puisqu’il rend hommage à la première habitante du village, surnommée « M’mabole », membre des chatouilleuses et grande militante pour la départementalisation. « J’ai vu dans les yeux de ses proches que ce moment avait une signification particulière », relate Faysal Abou Bacar, président de la fédération des associations de Tsoundzou, qui voit en ce jour l’occasion de perpétuer « la richesse de son histoire ».

Et c’est tout le sens du message adressé par le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla. « La création d’un nouvel espace de vie revêt une symbolique forte de sens, signifcative de son développement et de l’amélioration du cadre de vie des citoyens. » Cet aménagement de détente et de loisirs, où s’entremêlent un city stade, un terrain de pétanque, des agrès, une aire de jeux pour enfants ou encore des mobiliers de repos, doit permettre de se réapproprier ce site. « [Cette] requalification s’inscrit dans une démarche globale du plan paysage de la ville. » Une stratégie ayant pour but d’anticiper le recul progressif du trait de côté, tout en valorisant le quartier.

Sécurité, prévention, sensibilisation

Attendu depuis 2015, ce parc financé à hauteur de 2.5 millions d’euros par la commune devient enfin réalité. « Les habitants demandaient un endroit à l’air libre pour s’aérer, se reposer, se rencontrer… », se réjouit Faysal Abou Bacar, qui espère rassembler toujours plus d’associations au sein de sa fédération « pour participer à des projets communs et faire découvrir nos structures ». Car ce nouveau lieu en dépend. De nombreux enjeux attendent ces nombreux bénévoles, tant en termes de sécurité et de prévention que de sensibilisation à l’environnement, puisque la mangrove se situe à deux pas seulement. « Nous allons essayer de faire le maximum pour qu'[il] soit le moins dégradé possible. » D’où l’intensification des opérations de nettoyage dans les prochaines semaines pour conserver durablement ce sol à la saveur patrimoniale.

L’autre objectif primordial ? Favoriser le vivre-ensemble et renforcer le lien intergénérationnel, qui « contribue pleinement à l’apaisement dont nous avons tous besoin », martèle le premier magistrat de la ville chef-lieu. Un discours partagé par Faysal Abou Bacar. « Il faut que les habitants se l’approprient : soit la population jouera le jeu, soit les délinquants prendront le pas. » Toujours est-il que selon lui, « Tsoundzou est en bonne voie pour évoluer positivement ». Et ce n’est que le début du renouveau. D’autres aménagements doivent suivre dans les prochains mois avec la création de terrasses et d’une passerelle pour observer la biodiversité ainsi que la construction d’un skatepark pour les adeptes de sports de glisse. Avant la réalisation d’une seconde phase qui doit sortir de terre des commerces et une offre de restauration.

Au vu de la foule présente pour l’inauguration, le pari semble déjà réussi. « Ce ne sera pas qu’un simple parc », insiste Faysal Abou Bacar. En effet, ce nouvel équipement rentre dans le cadre de stratégies territoriale (avec la prochaine installation de l’agence régionale de la biodiversité de Mayotte à horizon 2022) et nationale (avec l’adoption du nouveau contrat d’objectifs et de performance par le conseil d’administration du Conservatoire du littoral le 15 juin dernier). Ne reste qu’à Tsoundzou de démontrer sa résurgence !

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