Le Parc naturel marin a dévoilé les lauréats de la 6e édition du dispositif « Ambassadeurs du lagon », neuf structures ont été sélectionnées parmi plus de 30 candidats. Elles bénéficieront d’un appui technique et financier du Parc pour contribuer à modifier les comportements pour une meilleure préservation de la biodiversité marine. L’enveloppe totale des subventions pour cette édition s’élève à 150.000 euros.
Dans la catégorie « promouvoir le patrimoine culturel autour du milieu marin », Agir pour le Développement Intégré du Nord de Mayotte rénovera des pirogues dans le Nord de Mayotte pour former les jeunes à la navigation traditionnelle à voile et à l’histoire de la pirogue. Les jeunes auront aussi accès à des visites d’écosystèmes marins afin d’être mieux sensibilisés à leur protection. La Direction de la Culture et de la Lecture publique organisera un concours d’écriture sur le thème « Mayotte, son lagon si beau mais si fragile ». Les Apprentis d’Auteuil mettront en place un espace musée autour de la pirogue.
Dans la catégorie « Impliquer des jeunes dans un parcours de sensibilisation ». L’ASPTT sensibilisera les jeunes du Nord à la problématique du braconnage de tortues marines. Fahamou Maecha proposera à des jeunes du Sud des activités de découverte de la biodiversité, visite pédagogique de mangrove en kayak, chantiers participatifs, immersion sur une journée de pêche au poulpe respectueuse du milieu. Mayotte Entraide Education organisera un parcours d’accompagnement et mobilisera un réseau d’anciens étudiants pour inspirer les jeunes et participer à leur insertion professionnelle dans les métiers de la protection de l’environnement.
Dans la catégorie « Créer de nouveaux outils pédagogiques », Ceta’ Maore créera une mallette pédagogique sur les mammifères marins à destination des professionnels du tourisme et du personnel de l’Education nationale.
Dans la catégorie « Protéger le milieu naturel en restaurant un site ou en réduisant une pression », l’Association Culturelle et Environnemental de Poroani mènera des actions de restauration écologique sur le site particulièrement dégradé d’Antana-Bé à Poroani.
L’Amicale de Dembéni contribuera à la réduction de la pollution en rivière en proposant une alternative : une laverie solidaire. Des café parents, permanence numérique, accompagnement pour l’accès aux droits et démarches numériques seront proposés.
La Ville de Mamoudzou, en partenariat avec son Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et France Travail, organise un forum d’insertion et un job dating, ce jeudi 19 septembre, à la MJC de Vahibé de 8h30 à 12h.
Cet événement s’inscrit dans une dynamique globale d’accompagnement à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes. Pour préparer cette journée de job dating, des ateliers de rédaction de CV et de lettre de motivation ont été menés à Vahibé et Tsoundzou.
Lors du forum, les visiteurs pourront découvrir différents secteurs d’activités : BTP, transport et logistique, sport, tertiaire, santé et social, agroalimentaire, agriculture, métiers de bouche et restauration. En complément des rencontres avec des professionnels et des acteurs de l’insertion, des ateliers pratiques seront mis en place : Job dating ; découverte de métiers en immersion grâce à des lunettes de réalité virtuelle ; point informations sur les métiers, les formations, l’emploi dans le département. Afin de maximiser ses chances lors de ce forum, il est vivement recommandé de venir muni de plusieurs exemplaires de son CV et d’une lettre de motivation.
Les lignes d’urgences des pompiers, les 18 et 112, sont de nouveau joignables depuis ce mercredi midi. Ils ne l’étaient plus depuis une coupure survenue à 4h du matin en raison de travaux de voirie à Kawéni. « La panne avait été causée par des travaux de modernisation des infrastructures de voirie, durant lesquels des lignes téléphoniques critiques ont été accidentellement endommagées. Grâce à l’intervention rapide et efficace des équipes techniques, la situation a pu être résolue, et les services d’urgence sont désormais totalement rétablis », indique le service communication du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de Mayotte, avant d’exprimer « [leur] sincère gratitude à l’ensemble des équipes qui ont été mobilisées sans relâche pour rétablir les services dans les plus brefs délais ».
Le temps de la panne, un numéro provisoire avait été mis en place pour les appels d’urgence.
Les lignes de téléphone habituellement utilisées pour appeler les pompiers sont hors-service, ce mercredi matin. « Nous rencontrons actuellement une panne affectant les lignes d’urgence 18 et 112, rendant ces numéros injoignables. Nos équipes techniques sont mobilisées et travaillent activement pour rétablir la situation dans les plus brefs délais », confirme le service de communication du Sdis (service départemental d’incendie et de secours) de Mayotte.
En attendant le retour à un fonctionnement normal, il est possible en cas de « situation urgente » d’appeler les pompiers via un numéro provisoire, le 06 39 58 37 78.
La rentrée 2024 a été relativement calme dans les établissements mahorais, jusqu'aux rixes qui sont intervenues au lycée de Dembéni, situé à Tsararano, le jeudi 12 septembre. archives photo
Henri Nouri, secrétaire général académique du syndicat national des enseignements de second degré (Snes) de Mayotte, fait le point sur les difficultés rencontrées au quotidien par les enseignants des collèges et des lycées mahorais. Quelques semaines après la rentrée des classes, le portrait dressé par le syndicaliste grâce à une enquête de terrain met en lumière des problèmes présents depuis des années sans l’ombre d’une solution.
Henri Nouri est le secrétaire général académique du syndicat national des enseignements de second degré (Snes) de Mayotte.
Flash Infos : Quel est le bilan de la rentrée 2024 dans le second degré à Mayotte ?
Henri Nouri : Pour faire un bilan, il faut déjà connaître précisément la situation de l’enseignement. D’abord, les conditions d’études sont alarmantes. J’ai réalisé une étude de terrain dans une vingtaine de collèges et de lycées de l’île. En moyenne, il y a huit postes non occupés par établissement. D’une part, il n’y a pas un enseignant face à chaque élève. C’est une situation qui peut évoluer, mais trois semaines après la rentrée, c’est alarmant. Les disciplines les plus touchées sont les lettres modernes, l’histoire-géographie, les mathématiques, l’éco-gestion et l’anglais. D’autre part, malgré le fait que les établissements sont en zone d’éducation prioritaire, les collèges ont une moyenne de 26 élèves par classe. Les effectifs sont donc beaucoup trop élevés pour des élèves avec des besoins particuliers. Donc, il y a des sureffectifs qui s’ajoutent à des manques de salles de classe. S’ajoute la non-scolarisation d’une partie des jeunes. On crée des bombes à retardement.
F.I. : Ces problèmes sont connus depuis plusieurs années à Mayotte, comment le Snes et les autres syndicats tentent d’apporter des pistes de solutions ?
H.N. : Il n’y a pas de coup de baguette magique à donner, il faut complètement changer de logique pour faire bouger les choses. Il faudrait par exemple généraliser le système de REP+ aux lycées, qui n’est réservé qu’aux collèges pour l’instant. Cela aiderait à bénéficier de plus d’aides, car on le voit aujourd’hui que ce manque de classification pèse : il y a plus de professeurs titulaires en collège qu’en lycée.
Aussi, Mayotte n’attire pas suffisamment et l’île connaît une dégradation. Alors bien sûr, comme le rappelle le rectorat, les salaires sont plus élevés ici qu’en métropole. Mais la situation ici est bien plus compliquée que dans l’Hexagone. Cela fait des années qu’on pose la question de savoir si le taux d’indexation est conforme à la situation de Mayotte par rapport au coût de la vie, de l’éloignement, de l’attractivité, de l’insécurité. Et non seulement on n’attire plus de titulaires, mais en plus on attire moins de contractuels. Il y a plus de 50% de contractuels dans le second degré, un record dans toute la France. Cependant, à Mayotte, c’est le seul département de métropole et d’Outre-mer confondus où ils ne peuvent pas cotiser à la complémentaire santé Ircantec. Donc une autre piste de solution partielle serait de rendre possible cette cotisation. Cela aiderait à calmer la rotation, qui est trop importante, car les professeurs ne restent pas. Je constate que les ruptures conventionnelles de contrat sont de plus en plus utilisées.
Mais surtout, il faudrait qu’on soit plus écoutés. Oui, cela fait des années que les problèmes de sureffectifs, de manque d’attractivité, d’insécurité s’enracinent, et malgré des propositions, rien n’est mis en place. Je ne dis pas que c’est simple : nous manquons de salles et le nombre d’élèves explose. Si on ne parvient pas à construire, c’est aussi parce qu’il faut sécuriser les nouvelles salles de classe… Nous comprenons bien qu’il n’y pas de solution immédiate. Mais toutes les propositions pour améliorer la situation, n’ont pas été écoutées et sont d’autant plus vraies aujourd’hui.
F.I. : Ce dialogue est-il plus difficile depuis les dernières législatives ?
H.N. : On ne sait pas comment ou combien de temps le gouvernement de Michel Barnier va tenir. Et puis, au niveau de l’Éducation nationale, il n’y a pour l’instant pas de ministre non plus donc on ne sait pas quand le dialogue sera renoué. On ne sait pas non plus par exemple ce qu’il va advenir de « la loi Mayotte ». Est-ce que le dossier sera repris ? Il y a tout un tas de paramètres qui nous sont impossibles à appréhender. On aimerait, en tant que fonctionnaire d’État, avoir un interlocuteur au niveau national, et qui comprenne bien la situation de Mayotte.
F.I. : Il n’y a pas eu de mouvement social depuis le début de la rentrée, mais une intersyndicale est prévue le 1er octobre. A quoi s’attendre ?
H.N. : Il n’y en a pas, eu mais évidemment cela ne veut pas dire que tout va bien. Naïvement, nous pensions que la rentrée s’était bien déroulée. Et puis l’incident à Tsararano (N.D.L.R. qui a eu lieu le jeudi 12 septembre) nous rappelle que tous les problèmes s’aggravent. Ce n’est qu’un exemple. Des gendarmes, des policiers armés qui sont appelés dans des cours d’écoles, c’est insupportable pour les élèves, les enseignants, les agents.
On est dans l’attente de voir ce qu’il va se passer au niveau du gouvernement. L’intersyndicale est prévue pour le 1er octobre, date butoir à laquelle le budget (N.D.L.R. la loi des finances) doit être déposé. Le slogan sera « salaires, service public et abrogation de la loi retraite ».
Gwenola Coulange est devenue la directrice d’Apprentis d’Auteuil Mayotte après avoir dirigé des Centres d’accueil pour demandeurs d’asile pendant 15 ans.
Ces quatre dernières années, Apprentis d’Auteuil Mayotte a renforcé sa présence sur le territoire, avec 21 implantations sur l’île aux parfums. Sa nouvelle directrice, Gwenola Coulange, revient sur les nouveaux projets de la structure. Parmi eux, l’ouverture d’une école maternelle à Mamoudzou ou un chantier de construction de lakas pour les personnes éloignées de l’emploi.
Abdilay Issa et Damien Solet sont venus présenter leur projet de Banque de semences agricoles.
Ce mardi 17 septembre, l’Agence de développement de Mayotte lançait sa deuxième édition de la Semaine de l’innovation. Une occasion de mettre en avant des initiatives innovantes au service de la transition écologique du territoire.
Soumaya Soulaimana, responsable du pôle Innovation de l’Adim, animatrice de la journée.
Place Mariage à Mamoudzou, la Chambre des commerces et de l’industrie (CCI) accueille la deuxième Semaine de l’innovation. Un événement organisé par l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim) et soutenu par le conseil départemental qui vise à stimuler la créativité et l’innovation sur le territoire mahorais. Cette édition porte sur le thème de la transition écologique. « Un enjeu capital pour l’avenir du territoire et de la planète. Il est de notre responsabilité d’innover et de trouver des solutions durables », énonce Rosette Vitta, présidente de l’Adim lors du discours d’ouverture.
Des innovations au service du bien commun
Durant cette journée plusieurs projets innovants ont pu être mis en avant. C’est le cas de celui d’Abdilay Issa, chef du projet du Bureau recherche et expérimentation de la Station de recherche agronomie de Dembéni et de Damien Solet, chargé de mission auprès du Conservatoire botanique des Mascarins, tous deux réunis pour présenter l’idée d’une Banque de Semences agricoles, à partir d’espèces de Mayotte.
Un projet qui vise à répondre aux besoins du territoire dans le but d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, alors que la population est estimée à 700.000 habitants d’ici 2050.
La banque vise également à fournir en permanence les graines nécessaires tandis que les végétaux sur le territoire sont soumis aux aléas climatiques et environnementaux.
Il permettra aussi de sauvegarder les espèces propres au territoire et celles en disparition. « Tout ce patrimoine il faut le sauver », conclut Damien Solet, lors de sa présentation. Ce projet est soutenu par le Département et les acteurs locaux.
« Encourager le développement d’entreprises innovantes »
« Cet événement témoigne de la dynamique d’innovation à impulser, les crises successives ont mis à mal l’économie mahoraise et il est important d’encourager le développement d’entreprises innovantes », précise Daniel Subira, le deuxième vice-président de la CCI. Également soutenu par la Bred, Orange et la Communauté de Communes du Centre Ouest, les événements des prochains jours se dérouleront au Pôle d’excellence Rurale de Coconi où les résultats du concours Innov’action seront révélés. La semaine se clôturera à la technopole de Dembéni offrant aux visiteurs un aperçu des équipements de recherche hébergés sur le site. « Il reste encore des places pour les visiteurs, j’invite encore plus de monde à venir », souligne Soumaya Soulaimana, responsable du pôle Innovation de l’Adim. La semaine de l’innovation souhaite rester cette année encore un franc succès.
Ce mardi 17 septembre, un homme a été condamné à huit mois d’emprisonnement pour agression sexuelle avec usage ou menace d’une arme.
Ce mardi, plusieurs affaires ont été jugées devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou. Un premier prévenu a été condamné à huit mois de prison pour agression sexuelle, un deuxième quatre mois de prison avec sursis pour atteinte sexuelle par un majeur sur un mineur de 15 ans.
Le 26 juin 2023, la police intervient dans la nuit à Tsoundzou 1 (Mamoudzou). Une femme les a appelés, la tête baissée, le regard fuyant, elle dit avoir subi une tentative de viol. Alors qu’elle dormait en sous-vêtements, un homme aujourd’hui âgé de 22 ans s’introduit dans sa case en tôle armé d’une machette et cagoulé, il la déshabille et aurait tenté de la violer. « Lors de sa garde à vue, le prévenu déclare avoir voulu acheter des bières auprès de la femme. Il toque, en l’absence de réponse de sa part, il la réveille et demande si elle veut faire l’amour. Elle répond « non », il lui propose alors 200 €, elle refuse à nouveau », rapporte Alexandra Nicolay, la présidente du tribunal correctionnel de Mamoudzou alors que le prévenu est absent à l’audience. Le procureur de la République, Mehdi Ben Mimoun, souligne dans son réquisitoire l’addiction du prévenu à l’alcool. « L’homme avait consommé trois bouteilles de vodka dans la soirée, et il venait encore pour acheter de l’alcool ». Le tribunal l’a condamné à huit mois d’emprisonnement pour agression sexuelle avec usage ou menace d’une arme. Il lui est interdit de porter une arme pendant cinq ans, il est privé du droit d’éligibilité et il doit également reverser 2.000 euros de dommages à la victime.
“L’adolescente ne pouvait pas s’échapper”
Chaque jour, la jeune fille âgée de 15 ans qui habite à Tsingoni se rendait chez son voisin alors âgé de 20 ans pour recharger le panneau solaire de la famille. « Un jour, il lui dit de monter sur le lit et lui dit vouloir faire l’amour avec elle. L’adolescente ne pouvait pas s’échapper. Elle tombera enceinte », décrit Alexandra Nicolay, la présidente du tribunal correctionnel, qui résume les faits en l’absence du prévenu et de la victime lors de l’audience. Après cela, ils continuent de se fréquenter du 1er avril 2022 au 13 octobre 2023. Dans un premier temps, la jeune fille dit être d’accord, plus tard elle dira que c’est la famille du garçon qui lui a demandé d’agir ainsi. Elle finit par se rendre à la gendarmerie et porter plainte sur recommandation de son père. « Elle raconte lors du premier rapport avoir dit non, puis avoir fermé les yeux et ressenti des douleurs. » Le prévenu se déclare en union libre avec elle. Le tribunal l’a condamné à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour atteinte sexuelle par un majeur sur un mineur de 15 ans. Il lui est aussi interdit d’exercer une activité professionnelle ou bénévole avec des mineurs pendant 10 ans et écope d’une peine d’inéligibilité pendant cinq ans.
Un procès avec onze accusés pour tentative de meurtre
Depuis mardi 17 septembre, onze hommes comparaissent à la cour d’assises des mineurs notamment pour tentative de meurtre.
Un procès hors normes s’est ouvert ce mardi 17 septembre, avec onze hommes qui comparaissent devant la cour d’assises des mineurs. Plusieurs chefs d’accusation sont retenus contre eux : tentative de meurtres, vol avec arme, violence avec usage et menace d’une arme, violences en réunion, dégradation d’un bien d’autrui. Les faits se sont déroulés en février 2020. Deux personnes se sont constituées parties civiles. Un huis clos a été demandé par la cour d’assises lors de la tenue du procès. Il s’achèvera le mercredi 25 septembre.
Ce lundi 16 septembre, le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, le procureur de La République, Yann Le Bris et le directeur territorial de la police nationale de Mayotte, Patrick Longuet, ont accueilli une cinquantaine de fonctionnaires de police nouvellement arrivés. Ils viendront renforcer toutes les filières : sécurité publique, police judiciaire, renseignement territorial, état-major, police aux frontières.
Le Crous de la Réunion et de Mayotte a installé cinq distributeurs de protections hygiéniques gratuites sur le campus de l’université de Mayotte. Cette initiative vise à lutter contre la précarité étudiante et menstruelle en offrant un accès libre et gratuit aux protections hygiéniques pour toutes les étudiantes. Cette action s’inscrit dans une volonté plus large du Crous de la Réunion et de Mayotte de mobiliser l’ensemble de ses services pour accompagner les étudiants des deux territoires.
La SMAE – Mahoraise des Eaux a dû procéder à une coupure technique de la distribution d’eau ce jour à partir de 11h ce mardi dans les secteurs de Chiconi Village, Ouangani Village, Tsararano, Hajangoua, Hamouro, Kahani, Ongoujou et Sada. Cela en raison des niveaux très bas des réservoirs de tête de ces secteurs. “Cette situation résulte de la mise à l’arrêt de la production de l’usine de l’Ourouveni pour effectuer les entretiens indispensables. Cet arrêt a provoqué la baisse en premier du niveau d’eau dans le réservoir de Chiconi puis le phénomène s’est propagé aux autres réservoirs dont les remplissages en dépendent”, précise la La SMAE – Mahoraise des Eaux dans un communiqué. Pour les villages de Hajangoua, Hamouro, Kahani, Ongoujou et Sada (villages en secteur 3), la réouverture s’est faite à partir de 18h.
L’Etablissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (EPFAM) lance un appel à projet pour l’attribution d’une parcelle agricole de 2,03 hectares située dans la commune de Mamoudzou. Cet appel à projet est ouvert du 17 septembre au 15 octobre 2024. Une visite de la parcelle est prévue le jeudi 19 septembre à partir de 8h30 à la sortie de Passamainty, vers Vahibé, au niveau de l’atelier de menuiserie. Les candidats devront proposer des projets de productions agricoles (végétales et/ou animales) ou des projets en lien avec la production agricole. Le dossier de candidature est à télécharger sur le site de l’EPFAM (www.epfam.fr) ou à retirer en version papier dans les locaux de l’EPFAM (Boulevard Marcel HENRY, Cavani – 97600 Mamoudzou).
Ce vendredi 20 septembre, le maire de Mamoudzou Ambdilwahedou Soumaïla sera en live sur la page Facebook de la Ville de 17h à 18h pour répondre aux questions de la population sur les projets de la collectivité tels que la propreté urbaine, les grands chantiers prochainement livrés, la circulation alternée ou encore l’excellence éducative et sportive. Les usagers ont la possibilité de poser leurs questions, envoyer leurs contributions ou remarques dès maintenant par message ou en commentaires sur les pages Facebook et Instagram Ville de Mamoudzou et par email à contact@mamoudzou.yt.
Depuis 17 ans, le mois de l’économie sociale et solidaire (ESS) est devenu « le rendez-vous incontournable des citoyens, des étudiants, des salariés, des acteurs publics intéressés par les pratiques et les valeurs de l’économie sociale et solidaire », souligne la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire. Il a pour vocation de faire découvrir l’ESS au travers de manifestations les plus diverses : conférences, forums, portes ouvertes, visites de structure, projections de films, formations. Ce mois constitue une vitrine des initiatives des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Pour les associations employeuses, mutuelles, coopératives, fondations ou entreprises commerciales d’utilité sociale qui partagent les valeurs défendues par les entreprises de l’économie sociale et solidaire, il est possible d’inscrire ses événements organisés au mois de novembre. Le but : bénéficier ainsi d’une campagne de communication d’envergure nationale. Pour communiquer autour du mois de l’ESS, afficher son appartenance à l’ESS, inscrire un événement, contacter Chadadi Moussa, chargé de communication par téléphone au 06 39 99 18 95 ou par e-mail à : cmoussa@cress-mayotte.org.
Ce samedi, une cinquantaine de personnes étaient présentes devant l’agence Issoufali, sur l’ancienne place du marché à Mamoudzou, pour manifester contre les prix jugés trop élevés des billets d’avion d’Air Austral. Vers 10h, les collectifs ayant appelé à cette manifestation ont fermé les locaux de l’agence Issoufali, partenaire de la compagnie aérienne. Ce mouvement a commencé le 14 août, avec une manifestation à l’aéroport. Les collectifs avaient demandé à Air Austral de revenir vers eux avec des propositions le 15 septembre, apparemment sans succès.
Ce vendredi soir, le parquet a donné davantage de précision sur les circonstances de la mort du jeune homme décédé ce mercredi à Labattoir suite à une agression. Vers 18h ce jour-là, la brigade de gendarmerie de Pamandzi a été alertée d’une attaque au couteau ayant fait deux victimes, nées en 2009 et 2003, à Dzaoudzi-Labattoir. Une fois sur les lieux, ils ont découvert le plus jeune inconscient, qui a été immédiatement pris en charge et conduit au CHM de Pamandzi. Il est décédé à son arrivée à l’hôpital. Celui né en 2003 a pu rapidement quitter le centre hospitalier. L’enquête a tout de suite été confiée à la brigade de recherche de Koungou. L’identification de l’auteur présumé de l’agression, né en 2007 et inconnu de la justice, a été rendue possible par l’audition des premiers témoins. Le suspect s’est rendu à la gendarmerie et a reconnu avoir porté les coups, prétextant qu’il avait subi un vol et des agressions par les deux victimes. Une information judiciaire a été ouverte ce vendredi et le mis en cause mis en examen des chefs d’accusation de meurtre et de blessures volontaires avec arme ayant entraîné une ITT de moins de huit jours. Il a été placé en détention provisoire à l’issue de son interrogatoire de première comparution. Les investigations se poursuivent pour établir les circonstances exactes dans lesquelles les faits ont été commis.
Le tribunal administratif de Mayotte a rejeté les trois requêtes présentées par Rachadi Saindou contre les opérations électorales procédant à son remplacement à la présidence et au conseil communautaire de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (CADEMA), ainsi qu’au conseil municipal de Dembéni. Ayant été condamné à une peine d’inéligibilité de quatre ans en juin, le tribunal considère que le préfet était tenu de le déclarer démissionnaire d’office, chose qu’il a faite le 27 juin 2024 par arrêté. Ainsi, il est considéré que la Cadema et la commune de Dembéni ont pu procéder régulièrement au remplacement de Rachadi Saindou en tant que président, conseiller communautaire et conseiller municipal.
Pour garantir la préservation du niveau du réservoir en tête de zone, la SMAE – Mahoraise des eaux a dû procéder à une coupure d’eau anticipée à M’tsahara, à 12h au lieu de 14h ce lundi. La remise en service se fera ce mardi à l’horaire habituel. Une coupure technique a également été mise en place à 12h à M’tsangadoua et M’tsamboro. La remise de l’eau était prévue le jour même, en fonction de l’état des réservoirs.
La Journée nationale du sport scolaire se tiendra ce mercredi 18 septembre à 10h30 à Sohoa. Cette rencontre mobilisera quinze établissements du second degré et cinq établissements médico-sociaux de l’île. Cet événement doit voir se dérouler plusieurs moments sportifs et d’inclusion des élèves en situation de handicap. “Nous espérons créer du lien entre les structures et rendre plus fluides les collaborations futures dans ce programme « sport partagé »”, écrit le rectorat dans un communiqué.
A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, la mairie et la bibliothèque de Chiconi ont choisi de mettre à l’honneur la baie de la commune. Ce lieu est « emblématique de la commune où se pratique la pêche au djarifa, technique traditionnelle de pêche à l’aide d’un tissu en tulle, exclusivement pratiquée par les femmes mahoraises », souligne la Ville.
Des animations autour de cette pratique sont organisées le 21 septembre, la journée débute par un discours de bienvenue à 9 h à la bibliothèque, suivi par une grande pêche au djarifa de 9h30 à 11h30 avant un atelier cuisine poissons pêchés au djarifa et dégustation. A partir de 13h45, une exposition de reportage dessiné par Judith Gueyfier sera présentée ainsi qu’une exposition de photos d’espèces pêchées au djarifa.
En parallèle, un atelier d’écriture a été mis en place par l’Agence régionale du Livre et de la lecture (ARLL) auprès des jeunes. La consigne était d’écrire sur des souvenirs, de l’imaginaire, de la fiction et du fantastique autour de cette pêche. Ils ont été écrits à la fin du mois d’août. Les jeunes auteurs seront récompensés ce 21 septembre, la remise des prix est prévue à 15h. La journée s’achèvera à 15h30 par un moment de contes.