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La saison des croisières touche à sa fin à Mayotte

La saison des croisières touche à sa fin à Mayotte
Un ponton flottant provisoire installé en face de l'ADTM a permis d'accueillir dans de bonnes conditions le flux de croisiéristes venus visiter l'île après Chido.

Le 12 mai, le paquebot Nautica a fait escale à Mayotte, marquant la reprise de la saison touristique après le cyclone Chido. Avec 600 passagers à bord, cette visite a été saluée par l’ADTM comme un succès.

Les responsables de l’Agence de Développement et d’Attraction Touristique de Mayotte (ADTM) dressent un bilan satisfaisant de l’escale, ce lundi 12 mai, de l’avant dernier paquebot de la saison touristique, le Nautica. Il s’agit du premier navire de croisière de l’année et de l’après cyclone Chido à avoir mouillé dans la rade de Dzaoudzi. Il comptait pas moins de 600 croisiéristes à son bord, dont 50 % de ressortissants des États-Unis.

Un ponton provisoire

Quasiment tous sont descendus du navire pour se lancer à la découverte de notre île. Près de 100 touristes avaient choisi de partir en excursion sous la houlette de l’agence Baobab Tour. Au programme de leur sortie, la visite du lac Karihani au centre de Mayotte, dans la commune de Tsingoni, le pôle d’excellence rural de Coconi et le site du Jardin Mahorais à N’gouja dans le sud de l’île. Environ 500 touristes avaient choisi un programme libre et ont été pris en charge par les taxis-vanille.

Cette escale du Nautica s’est déroulée dans une configuration nouvelle avec l’installation d’un ponton provisoire (en remplacement de celui emporté par le cyclone Chido), grâce à la collaboration du service des transports maritimes (STM) et l’installation de barrières de canalisation, l’ADTM a su réguler les flux de touristes débarquant à Mamoudzou. Le dernier paquebot de la saison touristique (septembre/mai) est attendu à Mayotte le lundi 26 mai prochain.

Comores : le financement par la France de la rénovation d’un lycée emblématique suscite de vives critiques

Comores : le financement par la France de la rénovation d’un lycée emblématique suscite de vives critiques
La réhabilitation du lycée Saïd Mohamed Cheikh à Moroni a débuté ce samedi 10 avril.

Ce samedi 10 mai, les autorités comoriennes ont lancé la réhabilitation du lycée Saïd Mohamed Cheikh à Moroni, un projet financé par la France. Si cette initiative vise à moderniser un établissement emblématique, elle suscite des critiques sur la dépendance persistante envers l’ancienne puissance coloniale, notamment à l’approche du cinquantenaire de l’indépendance des Comores.

La pose de la première pierre a eu lieu samedi, au lycée de Moroni, en présence du secrétaire général du gouvernement, Nour El-Fath Azali, du ministre comorien de l’éducation, Bacar Mvoulana ou encore du Directeur de cabinet du chef de l’Etat en charge de la défense, Youssoufa Mohamed Ali. En présence de l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, toutes ces personnalités ont officiellement assisté au lancement des travaux de la réhabilitation du lycée Saïd Mohamed Cheikh. Le coût est évalué à 2,4 millions d’euros. Sont attendus selon l’inventaire 50 nouvelles salles, six laboratoires scientifiques, une bibliothèque, une salle informatique, des magasins. Dans son discours, le secrétaire général du gouvernement a dans un premier temps souligné combien ce lycée de référence regorge un pan de l’histoire des Comores. « Ce lycée n’est pas un bâtiment ordinaire mais un lieu de naissance de l’élite comorienne, un symbole de l’unité de notre nation. Il a accueilli des générations de jeunes venus des quatre îles de l’archipel. Aussi nombre de nos politiques, dont l’actuel chef de l’Etat, nos élites … sont tous passés par là. Ce lycée est bien plus qu’un établissement scolaire, il est un patrimoine vivant, un témoin vivant de notre histoire », a déclaré le fils aîné d’Azali Assoumani, chargé depuis juillet 2024 de coordonner l’action gouvernementale.

Affront à la souveraineté

Nour El-Fath a fait savoir que cette réhabilitation s’inscrivait dans la vision des autorités, laquelle place l’éducation au cœur de l’émergence de l’Union des Comores. Bâti durant la période coloniale, vers les années 1950, le lycée de Moroni est l’un des premiers établissements d’enseignement secondaire des Comores. Il fut d’abord école régionale, collège d’enseignement secondaire, avant de devenir lycée en 1963, selon l’enseignant d’histoire, Faridy Norbert, précisant que le premier baccalauréat a été organisé deux ans plus tard. Si le projet d’extension en soit est salué ici et là, le fait que ces travaux aient attendu la France pour les financer a soulevé une vague d’indignation, notamment chez de nombreux internautes. Pour la plupart d’entre eux, c’est une « faillite » de l’Etat comorien qui n’a jamais pris l’initiative de rénover son lycée de référence. « Dois-je verser des larmes amères ou m’arracher les yeux dans un cri muet. Après un demi-siècle d’indépendance, chèrement conquise, voilà que la France, sous les vivats complices des détenteurs du pouvoir, s’invite à rebâtir l’âme de notre capitale, le lycée Saïd Mohamed Cheikh, ce sanctuaire de mémoire et de lutte. Cette blessure vive, un affront à notre souveraineté », a déploré l’avocat et militant Abdoulbastoi Moudjahidi. D’autres citoyens ont exprimé leur indignation. « 50 ans d’indépendance. Voilà à quoi ressemble la souveraineté de notre pays, une honte bien sûr pour ceux qui sont capables d’en ressentir. Et on continuera à vouloir faire retourner Mayotte. Où justement car après tout on aura besoin de l’ancien colonisateur pour rénover les établissements scolaires pendant que les dirigeants mènent un train de vie qu’il suffirait de réduire pour résoudre les problèmes du pays », a dénoncé pour sa part Nadjlou Abdelfatah, chargé d’enseignement, lettres et sciences humaines à l’Université de Mayotte.

Plus de 50 établissements

Ces critiques se sont intensifiées surtout que l’Union des Comores va célébrer le 6 juillet prochain, ses 50 ans d’indépendance. A ce propos, une commission d’organisation du cinquantenaire de l’indépendance a été créée le 3 mai. C’est dire que l’événement revêt un aspect symbolique. Mais pour une partie de l’opinion, il est inacceptable de continuer à compter sur les partenaires étrangers pour construire les écoles publiques du pays, encore moins le lycée de Moroni, où est née la première révolution ayant conduit à l’indépendance. Comme s’il s’attendait à ce tollé, l’ambassadeur de France s’était empressé lors de la cérémonie d’appeler les gens à ne pas s’étonner que ça soit la France qui finance la réhabilitation du lycée de Moroni, via une entreprise malgache. « Il n’y a aucune raison d’y voir dans cette démarche autre chose qu’un acte de coopération entre les Comores et la France « , a déclaré Sylvain Riquier. A travers le projet d’amélioration de l’environnement scolaire, l’Agence Française de Développement (AFD) finance des travaux de réhabilitation et de construction de près d’une cinquantaine d’établissements publics, dont 70% dans le milieu rural, sur l’ensemble des îles indépendantes. Lancé en 2021 et doté d’une enveloppe de 21,9 millions d’euros, le projet prendra fin en 2026. Près de 10 établissements ont déjà été remis aux autorités comoriennes, pendant que 14 autres chantiers sont en cours. Cet appui de Paris rentre dans le cadre des accords-cadres signés en 2019 entre Emmanuel Macron et Azali Assoumani.

Joli mois de l’Europe 2025

Joli mois de l'Europe 2025

La manifestation s’est tenue lundi 12 mai 2025 dans les locaux du Conseil départemental à Mayotte à Mamoudzou. En sa qualité de Region Ultrapériphérique de l’Union Européenne (RUP), notre a bénéficié d’une enveloppe de 500 millions d’euros l’année dernière. Des montants affectés à des actions de développement. Des investissements que les pouvoirs publics estiment insuffisamment connus du public. Une sous-information qu’ils entendent corriger à travers cette opération « Joli mois de l’Europe » qui se tient chaque année en mai.

Une vision artistique de la mobilité : les jeunes de Mayotte s’engagent dans le concours halO’ Move

Une vision artistique de la mobilité : les jeunes de Mayotte s’engagent dans le concours halO’ Move

Le 16 mai 2025, de 9h à 13h, la MJC de M’Gombani à Mamoudzou accueillera l’exposition et la cérémonie de remise des prix de la première édition du Grand Concours halO’ Move. Ce concours, lancé par halO’, le réseau des transports scolaires de Mayotte, a permis à des collégiens et lycéens de toute l’île de s’exprimer sur la mobilité à Mayotte sous le thème « Move ton île ».

Pendant un mois, 13 groupes d’élèves ont créé des œuvres artistiques collectives pour représenter leur vision de la mobilité. Ces créations seront jugées par un jury composé de professionnels et du jeune artiste peintre mahorais 640.

La cérémonie récompensera les lauréats dans deux catégories : « Prix du public » et « Prix du jury », avec une dotation de 2 500€ pour chaque groupe, qui sera utilisée pour financer un projet éducatif.

L’événement comprendra également des moments de présentation des œuvres, ainsi qu’un spectacle de danse traditionnelle par l’association Super jeunes de Bandrélé.

Une vision artistique de la mobilité : les jeunes de Mayotte s’engagent dans le concours halO’ Move

Permanences fiscales gratuites à Mayotte pour accompagner la déclaration d’impôts 2025

Permanences fiscales gratuites à Mayotte pour accompagner la déclaration d’impôts 2025

À l’approche de la date limite de déclaration des revenus, l’Ordre des experts-comptables de Mayotte reconduit l’opération Allô Impôt pour aider les contribuables à remplir leur déclaration. Plusieurs permanences gratuites seront organisées sur le territoire, du 26 mai au 4 juin, notamment à Mamoudzou, Coconi, Mtsangamouji et Bandrélé.

Ces rencontres permettent aux Mahorais de poser leurs questions directement à des professionnels, dans un contexte fiscal marqué cette année par de nombreuses nouveautés, comme la revalorisation du barème de l’impôt ou les ajustements liés au prélèvement à la source pour les couples.

Un guide pratique est également mis à disposition en ligne sur le site allo-impot.fr, pour mieux comprendre les évolutions fiscales en vigueur.

Grève et rassemblement annoncés par la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) Mayotte ce mardi 13 mai

Grève et rassemblement annoncés par la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) Mayotte ce mardi 13 mai

Dans un communiqué diffusé récemment, la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) Mayotte appelle les personnels de l’Éducation nationale à une grève massive et à un rassemblement devant le rectorat, à Mamoudzou, ce mardi 13 mai à partir de 9h. Le syndicat entend protester contre les coupes budgétaires annoncées par le gouvernement, qu’il juge injustifiées au regard des aides versées aux entreprises.

La FSU réclame notamment une revalorisation des salaires, le versement de la GIPA en 2025, ainsi qu’un plan de titularisation pour les personnels contractuels. Elle déplore par ailleurs le non-versement de l’aide exceptionnelle Chido à plusieurs centaines d’agents touchés par le cyclone, et l’absence de réponse claire sur la revalorisation du taux d’indexation des salaires.

La CGT Educ’action Mayotte a également appelé à la grève et à un rassemblement devant le rectorat ce mardi.

Un premier mahorais nommé Jeune Ambassadeur Francophone

Un premier mahorais nommé Jeune Ambassadeur Francophone

Abdou-Roihmane Zoubert a été nommé Jeune Ambassadeur Francophone . Il est le premier mahorais à rejoindre ce mouvement international. « Cette reconnaissance marque une étape historique pour notre territoire, et plus largement pour la jeunesse mahoraise, dont la voix mérite d’être entendue dans les espaces francophones internationaux. », estime le jeune homme. Il est parrainé par la députée Estelle Youssouffa, le Réseau Lahiki ainsi que France Volontaires et le Département de Mayotte.

A travers ce rôle, il pourra représenter Mayotte au sein de la jeunesse francophone mondiale, pour « porter nos réalités, nos rêves, nos luttes, et nos richesses culturelles », prévoit-il.

Les prestataires de collecte exigent toujours le paiement de leurs factures

Les prestataires de collecte exigent toujours le paiement de leurs factures

Le cyclone Chido et ses conséquences continuent de rythmer la vie à Mayotte. Des prestataires qui avaient été mobilisés dans différentes opérations de collecte de déchets suite au phénomène climatique d’une ampleur inégalée, s’étaient invités ce lundi matin devant l’entrée du siège de la CADEMA à Mamoudzou. Ils exigent le règlement des factures dues depuis plusieurs semaines et que la communauté d’agglomération de communes n’aurait pu honorer faute de trésorerie. Celle-ci ne serait pas la seule à être confrontée à ce type de problème, dans l’attente d’un accompagnement financier de l’Etat. Bien décidés à se faire entendre, les entrepreneurs concernés dans cette affaire avaient cadenassé l’entrée du siège de la CADEMA à Mamoudzou dans le but d’obtenir, une fois de plus, le règlement de leurs factures. Il s’agit de la deuxième opération du genre, la première remontant au mardi 29 mars 2025.

Les premiers voyageurs ont emprunté le Caribus ce lundi 12 mai

Les premiers voyageurs ont emprunté le Caribus ce lundi 12 mai
Une des navettes Cadema en septembre 2024. Photo d’archives.

Trois ans après le lancement des travaux, le Caribus a effectué ses premiers trajets ce lundi 12 mai entre Passamaïnty et Baobab. Ce premier tronçon de 3 kilomètres marque une avancée majeure pour la mobilité à Mamoudzou.

La boucle est bouclée. Un peu plus de trois ans après la pose de la première pierre au alors futur Pôle d’Échange Multimodal (PEM) de Passamainty, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) a lancé les premiers trajets du Caribus ce lundi 12 mai 2025, au PEM achevé depuis un an. La première portion du réseau et ses voies fraîchement finies ont accueilli leurs premiers voyageurs ce lundi. Les navettes de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) ont emprunté le tronçon dédié au bus. Pour l’instant, c’est le premier tronçon de 3 kilomètres de Passamaïnty au Baobab qui est achevé : un véritable gain de temps pour les usagers.

Cette première phase de chantier achevée en septembre 2024, la première ligne devait normalement prendre du service en janvier 2025, entre Passamaïnty et Majicavo-Lamir. Le cyclone Chido a néanmoins retardé ce lancement.

Les taxis moins emballés

Les chauffeurs de taxi de leur côté sont moins enthousiastes, ils demandent à avoir également accès à ces voies, ils ont manifesté dans ce sens ce dimanche. Interrogé sur le sujet par Mayotte la 1ère, le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla a été clair : “il n’a jamais été question que les taxis les empruntent”, a-t-il tranché en précisant qu’il n’était pas contre “ouvrir la réflexion”.

La finalisation de la deuxième phase des travaux est prévue pour 2027, portant le coût total du projet à plus de 260 millions d’euros.

Les pelleteuses en action à Toutouroucha

Les pelleteuses en action à Toutouroucha
Les familles craignent que les solutions de relogement offertes par l'ACFAV ne répondent pas à leurs besoins.

Ce lundi, une quarantaine de familles étaient concernées par un décasage à Labattoir, sur un terrain disputé de 4 hectares à Toutouroucha. Cette opération met en lumière un vieux conflit foncier.

Opération de décasage à Labattoir, ce lundi matin. Une quarantaine de familles ont été impactées par les démolition d’habitats précaires sur un foncier d’une superficie estimée à 4 hectares, situé dans la zone de Toutouroucha, non loin du lac Dziani, entre les routes conduisant aux Badamiers d’un côté et Moya de l’autre. Une effervescence régnait dans ce quartier informel depuis la semaine dernière, après que les habitants ont été informés de la démolition future de leurs maisons sur ordre du préfet de Mayotte par exécution de la décision de justice de 2018. Vendredi dernier, sous bonne escorte de gendarmes, huissiers de justice, ACFAV (structure chargée d’étudier des solutions de relogement éventuel des 40 familles répertoriées comme occupantes après une enquête sociale), des représentants des services de l’Etat et de la société chargée de la démolition des cases étaient sur place, au milieu d’un brouhaha d’occupant mécontents. Tout le monde avait été prévenu que les pelleteuses entreraient en action au matin du lundi 12 mai.

Un conflit foncier

Ce foncier appartenant à l’origine à une famille de la ville, les « Boina », était revendiqué par treize descendants. Au final, quatre ont réussi à s’attribuer ce foncier dans les années 1980. Après plusieurs actions en justice, dont une arrivée jusqu’en cassation, l’affaire a finalement fait l’objet d’une énième décision de justice en novembre 2018. Chémir Kamoula, un commerçant installé à Mayotte à l’époque (actuellement à Moroni aux Comores), aurait acquis près d’1,5 hectare auprès d’un des quatre propriétaires finaux supposés. Malgré l’intervention de plusieurs huissiers de justice, il n’avait pas réussi à entrer en possession réelle du bien acquis se heurtant à une opposition farouche des descendants Boina spoliés par les quatre autres. Ceux-ci avaient grandement facilité l’occupation du site par des familles, notamment étrangères. Désormais, ce serait le groupe de transport scolaire Matis qui détiendrait ce 1,5 hectare et envisagerait d’y transférer ses installations et bus actuellement positionnés dans la zone industrielle de Longoni.

Un séjour de cohésion pour 57 lycéens à Acoua

Un séjour de cohésion pour 57 lycéens à Acoua

Du 12 au 23 mai, 57 élèves du lycée de Sada participeront à un séjour de cohésion à Acoua. Ce programme est organisé par la direction régionale de la jeunesse, des sports et de l’engagement de Mayotte, avec le soutien du rectorat de Mayotte, en partenariat avec l’association Hippocampe 976 et plusieurs partenaires locaux.

Les élèves seront divisés en deux groupes : l’un se concentrera sur l’environnement, l’autre sur la défense et la mémoire. Au programme : activités physiques, randonnées, et ateliers sur la citoyenneté, la prévention des violences sexistes et sexuelles, la lutte contre les discriminations et la sécurité routière.

Le séjour se clôturera par le Brevet d’Initiation à la Mer, en partenariat avec le Parc naturel marin de Mayotte. L’objectif est de renforcer l’engagement civique et environnemental des jeunes participants.

Le tribunal pour enfants recrute des assesseurs à Mayotte

Le tribunal pour enfants recrute des assesseurs à Mayotte

Le mandat des assesseurs des tribunaux pour enfants de la deuxième liste des départements et collectivités d’Outre-mer arrive à son terme le 31 décembre 2025. En conséquence, conformément à la circulaire du 21 mars 2025, le service du Tribunal pour Enfants de Mamoudzou recrute de nouveaux assesseurs. Les assesseurs au tribunal pour enfants, au nombre de deux par audience, ont pour mission, avec un juge des enfants professionnel, de juger les mineurs (de moins de dix huit ans) à qui il est reproché d’avoir commis des délits ou des crimes. Peuvent être nommées assesseurs les personnes âgées de plus de trente ans, de nationalité française, sans casier judiciaire, et qui se sont signalées par l’intérêt qu’elles portent aux questions de l’enfance et par leurs compétences. Il n’est pas nécessaire d’avoir des compétences juridiques. Les audiences ont lieu le jeudi, toute la journée, mais il n’est pas nécessaire d’être disponible tous les jeudis (un roulement entre assesseurs est organisé). La mission est indemnisée. Pour tout renseignement, vous pouvez prendre attache avec le service du Tribunal pour enfants à l’adresse suivante : sec.presi.tj-mamoudzou@justice.fr. Vous pouvez également candidater directement sur cette adresse en joignant :   une lettre de motivation, un curriculum vitae,  une copie intégrale de l’acte de naissance, un certificat de nationalité française pour toute personne qui n’est pas née en France de parents qui y sont eux même nés, un justificatif de domicile de moins de trois mois. A réception, un entretien vous sera proposé.

Les premières investitures des candidats Les Républicains pour les municipales de 2026 à Mayotte

Les premières investitures des candidats Les Républicains pour les municipales de 2026 à Mayotte

La Fédération Les Républicains de Mayotte a tenu son comité départemental dimanche 27 avril à la mairie de Mamoudzou. À l’issue des échanges, la Fédération a investi les
candidatures présentées et validées par leurs sections communales.
Les candidatures suivantes ont été officiellement investies ou soutenues par le comité départemental : pour la commune de Chirongui : Adrachi Velou, à Bandrélé, Daniel Rama, à Sada, Chaharmane Houlam, à Mtsangamouji, Said Maanrifa Ibrahima, à Tsingoni : Hamada Issilamou, à Ouangani, Issouf Madi, à Mamoudzou, Ambdilwahédou Soumaila, à  Abdoul-Lihariti Antoissi (Maradona).

Les collégiens de Kani-Kéli interview un ancien président

Les collégiens de Kani-Kéli interview un ancien président

Dans le cadre du programme national Les Cordées de la Réussite, une interview de François Hollande, ancien Président de la République, se tiendra ce lundi, au collège de Kani-Kéli. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la cordée « Excellence vers Lille », portée par les collèges Ylangs-Ylangs (porteur principal) et Marcel Henry, avec la participation de leurs élèves et enseignants engagés dans la lutte contre l’autocensure scolaire et la promotion de l’ambition éducative.

Une permanence pour aider à remplir la déclaration d’impôts à Bandrélé le 12 mai

Une permanence pour aider à remplir la déclaration d’impôts à Bandrélé le 12 mai

Le maire de Bandrélé,  Ali Moussa Moussa Ben,  tient à informer ses administrés,  que dans le cadre de la déclaration des impôts 2025, l’Ordre des Experts Comptables,  tiendra une permanence à la Mairie de Bandrélé,  mardi 12 mai, de 8 h à 12 h, pour vous aider à remplir votre déclaration d’impôt.

Coupure d’eau pour le Caribus ce dimanche

Coupure d’eau pour le Caribus ce dimanche

La SMAE – Mahoraise des Eaux a dû procéder à une coupure de la distribution d’eau ce dimanche à Kawéni Village et Passamainty-Ngnambo Titi. Cette action, dans le cadre des travaux Caribus, doit permettre de dévoyer la conduite d’adduction DN 300 provenant de Maji-Haut au droit de la 1ere ravine en descendant la Rue Martin Luther King à Kawéni. Ces travaux sont nécessaires pour élargir la voirie au droit de cette ravine. En fonction des possibilités, les fermetures prévues le lundi pourront être reportées à 12h sur ces deux secteurs en compensation.

Agression à Mamoudzou : deux mineurs en garde à vue après avoir frappé un passant

Agression à Mamoudzou : deux mineurs en garde à vue après avoir frappé un passant

Le 3 mai 2025, à Mamoudzou, deux mineurs de 17 ans auraient agressé un jeune homme à l’aide de bâtons et de pierres. Alcoolisés au moment des faits, ils ont été placés en garde à vue au commissariat de Mamoudzou.

Ces deux suspects, déjà connus des services de justice, sont en état de récidive légale. L’un d’entre eux avait été condamné en mai 2024 pour violences volontaires aggravées et en octobre 2024 pour vol aggravé. L’autre avait été condamné en juillet 2024 pour violences volontaires et dégradation grave et faisait l’objet d’un mandat de dépôt de six mois.

Présenté devant le juge des enfants, l’un des mineurs a été placé sous mandat de dépôt, tandis que l’autre a été orienté vers un foyer. Les deux encourent une peine théorique de six ans de prison, sauf excuse de minorité. Le procureur de la République rappelle que la violence publique entraînera une réponse ferme, et que tout individu impliqué dans de tels faits, qu’il soit mineur ou majeur, risque une incarcération et une condamnation en cas de culpabilité.

Chikungunya : 139 cas comptabilisés par l’ARS

Chikungunya : 139 cas comptabilisés par l’ARS

139 cas de chikungunya sont désormais comptabilisés à Mayotte, dont 58 cas autochtones, selon le dernier bulletin de l’Agence régionale de santé (ARS). Cinq hospitalisations ont été nécessaires. L’ARS a recensé 287 gîtes de larves et moustiques et 1.242 domiciles ont été traités afin d’endiguer la propagation de la maladie. Un bulletin de Santé publique France ajoute que des cas ont été détectés dans 15 des 17 communes de Mayotte, avec une concentration plus importante dans les communes de Pamandzi et de Mamoudzou. L’ARS recommande de se protéger des moustiques avec les sprays et moustiquaires, et d’éviter d’encourager leur prolifération en laissant de l’eau stagnante. En cas de symptômes (fièvre, douleurs articulaires), consultez un médecin.

Comores : des questions après la suspension du directeur des impôts

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Le directeur général des impôts comorien a été suspendu ce 9 mai. Photo : image d’illustration.

La suspension du directeur général des impôts aux Comores soulève de nombreuses interrogations. Officiellement écarté pour des résultats jugés « insatisfaisants », Ahmed Djaffar, en poste depuis janvier 2023, laisse derrière lui un bilan pourtant salué en interne. Derrière cette décision ministérielle prise le 9 mai, plusieurs observateurs évoquent une mésentente persistante avec le ministre des Finances.  

L’information est tombée samedi après-midi. Dans un arrêté, en date du 9 mai, le ministre comorien des Finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak a suspendu, le directeur général des impôts (DGI), Ahmed Djaffar. Trois raisons sont évoquées pour justifier la mise à l’écart du DGI, en poste depuis janvier 2023. D’abord, les résultats « insatisfaisants » liés à la collecte des recettes fiscales, pour le compte de l’année fiscale 2024 et au 1er trimestre 2025. Ensuite il est reproché à Ahmed Djaffar de ne pas collaborer avec les autres directions pour faciliter les travaux et la politique de la transparence. Enfin, l’argentier de l’État, reconduit lors du récent remaniement, a motivé sa décision par le manque de performances par rapport aux objectifs fixés. A noter que la direction générale des impôts est la principale institution comorienne en charge de collecter les taxes comme la patente, la taxe sur la consommation, les vignettes pour ne citer que celles-là. L’arrêté précise qu’à compter de la date de la signature du document, c’est l’adjoint de Djaffar, Houssamidine Mohamed Ali, qui le remplacerait. Le désormais ex-directeur général des impôts n’a pas fait de déclaration après la publication du document le suspendant.

Taux de réalisation de 98% en 2024

Toutefois cette éviction suscite un tas de questions, à un moment où il est connu de tous que le ministre et l’ancien patron des impôts, ne s’entendaient pas. Les interrogations tournent aussi autour du premier motif, à savoir les mauvais résultats qui incluent le premier trimestre de 2025. Cela étonne plus d’un dans la mesure où pas plus tard que le 28 mars dernier, le quotidien de service public Al-watwan rapportait que la direction générale des impôts avait mobilisé la moitié des ressources demandées à cette période, soit plus de 2 millions d’euros. Ce qui a permis à l’État de verser deux salaires au mois de mars. « La direction générale des impôts a pu en un temps record, malgré les mesures d’accompagnement mises en place aux résultats, mobiliser la moitié des fonds qui ont aidé à payer deux mois de salaire. Il faut saluer ces efforts et rendre hommage aux services des impôts« , écrivait Al-watwan. A propos, toujours, de la faible collecte pour l’exercice de l’année 2024, Flash Infos a consulté un document interne indiquant que jusqu’au mois de décembre 2024, la direction générale des impôts avait bel et bien atteint une réalisation d’objectifs de près de 98%. Sur un montant prévisionnel de 14,4 milliards de francs, 14,1 milliards de francs (28,7 millions d’euros) ont été récoltés. « Comment peut-on nous reprocher de ne pas atteindre les objectifs du 1er trimestre de 2025 alors que le gouvernement a décidé des mesures d’accompagnement durant le mois de ramadan. Par exemple, la déclaration des impôts a été repoussée au 31 mai au lieu du 30 avril. Donc ces reproches n’ont pas de logique« , déplore une source de la direction générale des impôts.

Mésentente avec le ministre des finances

Cet interlocuteur qui a opté pour l’anonymat a apporté des éclaircissements sur l’absence présumée de collaboration entre l’ex-patron de la DGI et les autres institutions. « Ahmed Djaffar n’était pas seulement en bon termes avec le responsable de la direction des grandes et moyennes entreprises car il constatait trop de lenteurs dans les procédures et des insuffisances des contrôles fiscaux, or cette direction constitue le levier essentiel dans la mobilisation des recettes. Aujourd’hui, le ministre ne peut pas suspendre Djaffar pour insuffisance de recettes sachant que les recettes fiscales proviennent des grandes entreprises dont le directeur à sa tête n’est autre qu’un ami à lui « , dénonce notre source. A l’entendre, il existe un protocole d’accord entre les douanes et la DGI pour l’échange des données douanières en termes d’importations. Et ce sont ces données que la direction des grandes entreprises devrait utiliser pour contraindre les importateurs à déclarer leurs impôts. « Mais ce travail n’est pas réalisé« , se désole notre informateur qui pense que la suspension de l’ancien directeur général des impôts relève en partie d’une question de mésentente entre ce dernier et son supérieur hiérarchique, à savoir le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak. Avant le récent remaniement, Djaffar était cité à tort ou à raison de faire partie des potentiels successeurs d’Abdourazak avant la reconduction de ce dernier. A noter que début avril, dans le même sillage, on a vu émerger sur les réseaux sociaux, des accusations de détournements de fonds publics portées contre l’ex-Directeur des impôts ainsi qu’un conseiller du ministre des finances, qui lui est toujours en poste. Très vite, le ministère a sorti un communiqué dans lequel il disait prendre acte avec regret des allégations diffusées sur les réseaux sociaux tout en dénonçant ces comportements qui ternissent l’image de l’institution. Le ministère avait annoncé une enquête dans un souci de transparence.

« O’ cœur de la culture » met l’ambiance à Longoni

« O’ cœur de la culture » met l’ambiance à Longoni

Le samedi 10 mai, le Stade de Longoni a accueilli le festival « O’ cœur de la culture », organisé par l’association Regard du Cœur. L’événement a réuni plusieurs centaines de visiteurs tout au long de la journée. Regard du Cœur intervient dans différents domaines : accueil de jeunes, soutien à la parentalité, et propose une épicerie solidaire. Le programme du festival incluait des danses traditionnelles, trois tombolas, un marché artisanal et des châteaux gonflables.  Avec un passage sur scène remarqué du comédien Combo et de sa compagne Machouma. Le collectif Hip Hop Évolution a assuré le spectacle avec une série de figures acrobatiques, saluées par le public.

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Lundi 16 juin 2025

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