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Une marche blanche ce mardi pour les enfants victimes de l’accident de Sakouli

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Deux enfants sont morts dans un accident de la route le 4 septembre dernier à Sakouli.

Une marche blanche aura lieu ce mardi matin, à partir de 7h, en hommage aux enfants qui ont perdu la vie dans un accident de la route mortel le 4 septembre dernier. La population est invitée par le maire de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben à rejoindre cette marche qui fera l’aller-retour Hamouro-Sakouli.

Un préavis de grève déposé par la CGT Educ’action

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Le syndicat CGT Educ’action a déposé un préavis de grève du jeudi 12 septembre au samedi 12 octobre auprès de l’académie de Mayotte et des pôles de l’Université. Le syndicat réclame notamment une aide à l’installation pour les contractuels CPE, la construction d’établissements scolaire à « taille humaine », ainsi que l’abrogation de différentes réformes en cours.

Procès du lynchage d’un Guadeloupéen et d’un Mahorais

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Le 4 septembre, trois hommes étaient jugés au tribunal de Carcassonne pour le passage à tabac d’un Guadeloupéen et d’un Mahorais lors d’une fête de village à Verzeille (Aude) en juillet 2022. Simple bagarre alcoolisée ou lynchage raciste ? C’est ce que les magistrats cherchent à déterminer. La décision du tribunal a été mise en délibéré et sera rendue le 13 novembre. La procureure de la République demande 18 mois d’emprisonnement avec sursis pour Kévin E, l’un des prévenus, mais également l’interdiction de détenir une arme ainsi qu’un stage de citoyenneté. Douze mois d’emprisonnement avec sursis ont été requis à l’encontre de Ludovic B, le deuxième prévenu, adjoint au maire du village, mais aussi l’interdiction de détenir une arme et d’exercer une fonction publique pendant un an. Le parquet requiert soixante-quinze heures de travaux d’intérêt général pour Yannis A., le troisième et, pour lui aussi, l’interdiction de détenir une arme et un stage de citoyenneté.

L’eau coupée plus tôt à Doujani ce samedi

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La coupure d’eau a dû être avancée ce samedi à Doujani, la faisant passer de 14h à 12h. La SMAE a dû opérer ainsi en raison des travaux de raccordement de réseaux nécessaires dans le cadre de l’opération Caribus. La distribution de l’eau a repris aux alentours de 18h.

Les Jeux de Bazeilles ont eu lieu au RSMA

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La semaine dernière, le RSMA (Régiment du service militaire adapté) a organisé ses traditionnels Jeux de Bazeilles. Marsouins, bigors et volontaires se sont disputé sept jeux pour mettre à l’épreuve leur force, courage et esprit d’équipe. L’athlète olympique Raphaël Mohamed, arrivé en demi-finale du 110m haies aux Jeux olympiques de Paris, a participé avec les volontaires à l’épreuve de 50m box jump.

Une réunion mensuelle pour la sécurité à Kani-Kéli

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A Kani-Kéli, en présence du maire Abdou Rachidi et de ses adjoints, une réunion sur la sécurité s’est tenue mercredi 6 septembre avec les acteurs du secteur. Les problématiques de conflits intervillages, les agressions sur les sites touristiques et l’activité des marchands de sommeil ont été abordés. Un plan d’action visant à prévenir la délinquance devrait voir le jour lors de la prochaine plénière du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance.

Dembéni lance des ateliers de sensibilisation au bien-être

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Des ateliers de sensibilisation au sport, à la santé et au bien-être auront lieu au CCAS de Dembéni, le mercredi 11 septembre de 8h à 12h. En partenariat avec le CROS Mayotteuvert  est ouvert à tous dans le but de découvrir ou redécouvrir la pratique du sport.

Des activités sportives avec Kaweni Nouvelle Aire

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Dimanche 15 septembre, à Musical plage (Bandrélé), l’association Kaweni Nouvelle Aire organise une journée « Dimanche à la plage en famille ». Ce projet visant à promouvoir le sport est labellisé grande cause nationale. De multiples activités sportives et ludiques pour petits et grands

Trophées du tourisme 2024 : “Mayotte est un territoire extraordinaire avec des atouts merveilleux”

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La cérémonie de remise des Trophées du tourisme 2024 s’est déroulée ce samedi soir.

Lancées par la Somapresse il y a seulement un an, les Trophées du tourisme ont connu un franc succès cette année encore. Cette deuxième édition, qui s’inscrit dans le cadre des 10 ans du Salon du tourisme de Mayotte, a fait carton plein. Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, a annoncé l’amorce d’un travail tendant à faire classer le lagon de Mayotte au patrimoine mondial de l’UNESCO. Huit catégories ont été distinguées avec à chaque fois cinq nominés à départager pour déboucher sur un lauréat.

Des décideurs politiques et administratifs (le préfet François-Xavier Bieuville et le président du conseil départemental Ben Issa Ousseni en tête), des opérateurs économiques, des représentants associatifs, des artistes et autres composantes de la société civile mahoraise s’étaient tous donnés rendez-vous samedi soir place de la République à Mamoudzou pour assister à la remise des deuxièmes Trophées du tourisme, sur invitation des responsables de l’Agence d’Attractivité et du Développement Touristique (AaDTM). Un événement qui a revêtu un caractère particulier cette année, avec la tenue du 10ème Salon du tourisme de Mayotte, avec de nombreux stands d’exposants disséminés tout autour du bâtiment du comité du tourisme.

Co-organisateurs de l’évènement, la Somapresse (Mayotte Hebdo, Flash Info, Yaho FM, Mayotte Hebdo TV sur les réseaux sociaux) était également présente, représentée par son directeur de la rédaction Soldat et plusieurs membres de son personnel, notamment Soumaya Hadjy Mamode, responsable du pôle événementiel au sein de cette société. L’événement était également retransmis à la télévision sur Mayotte la 1ère, dont le directeur régional, Toufaïl Andjilani, n’a pas caché sa satisfaction d’œuvrer pour la promotion du tourisme : « Dans un territoire qui connaît de nombreux défis, dans un territoire où le quotidien n’est pas facile pour beaucoup de citoyen, nous avons une responsabilité sociale, notre rôle en tant que média est de prendre part à tout ce qui concourt à apaiser les choses, de participer aussi à la cohésion sociale et à l’attractivité du territoire. »

Faire classer le lagon au patrimoine mondial de l’UNESCO

Une grande nouveauté pour ces Trophées du tourisme cette année, le nombre de catégories concernées a évolué, preuve que ce secteur de l’économie est appelé à connaître des beaux jours grâce à la ténacité des opérateurs qui ont su faire face aux difficultés nées des différentes crises ayant frappées Mayotte durant ces trois dernières années. L’AaDTM et le conseil départemental de Mayotte s’engagent à les accompagner au maximum. Du côté de l’Etat aussi on se veut optimiste quant à l’avenir du secteur touristique à Mayotte. Le préfet François-Xavier Bieuville estime qu’il est nécessaire de donner une autre image de l’île, « Mayotte ce n’est pas que des problèmes d’insécurité, que des problèmes de circulation, que des problèmes d’accès à l’eau. Mayotte c’est un territoire extraordinaire avec des atouts merveilleux, le lagon, les espaces naturels mais aussi une dimension humaine ». Ce dernier a confié avoir découvert sur l’île la gentillesse de ses habitants et la qualité de leur accueil. Selon lui, le territoire dispose de tous les atouts pour réussir à développer son tourisme. « Et donc, avoir une occasion comme celle de ce soir [samedi] de mettre en valeur ce que l’on sait faire, et ce qu’on sait faire de mieux à Mayotte, moi je trouve ça extraordinaire et encore une fois, je n’ai que de la joie », s’est plu à rajouter François-Xavier Bieuville qui a fait part de sa volonté à faire classer le lagon de Mayotte dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pour lui ce n’est pas qu’une idée, « c’est un espoir, un dossier qu’il faut maintenant engager, des petites graines qui ont été semées, qui germent et qui vont pousser car derrière cela, c’est une marque de fabrique, un symbole, une fierté pour l’ensemble des Mahorais qui vont se dire qu’ils ont un très beau lagon, lequel va être reconnu par le monde entier. C’est un dossier absolument capital qu’il nous faut faire tous ensemble pour donner de la fierté à tous les Mahorais ».

Deuxième vice-présidente du département en charge du développement économique et de la coopération décentralisée, Bibi Chanfi, a, de son côté, rebondi sur cette tendance à la positivité en saluant un effort collectif en faveur de la réussite de l’événement du jour et de la volonté des principaux acteurs publics de l’île à poursuivre leurs efforts pour assurer un redécollage de l’économie touristique mahoraise. Après toutes ces déclarations, le dernier mot est revenu à Michel Madi, le directeur de l’AaDTM qui a promis de faire encore mieux en 2025.

Les lauréats des Trophées du tourisme 2024

Le Coco Beach remporte le prix du restaurant de l’année, tandis qu’Hamaha Beach gagne le prix de l’hôtellerie. Le prix de l’hébergement alternatif de l’année est décerné à Moya Residence. Le Lagon Maore remporte le prix du Lagon et Baobab Tour, celui de l’activité / service terrestre de l’année. Le prix de l’attractivité est remis aux Supers Jeunes de Bandrélé ; le prix collectivité institution attractive de Mayotte est attribué à la Communauté de communes du Sud ; et enfin, le prix spécial du jury a été décerné au court-métrage Laka.

 

Au Salon du Tourisme, “on veut valoriser l’ensemble des activités”

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Assimo peint les emblèmes de Mayotte pour laisser des souvenirs aux touristes.

Du vendredi 6 au dimanche 8 septembre, l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) a organisé son dixième Salon du Tourisme, à Mamoudzou. L’ensemble des acteurs du secteur étaient représentés pour mettre en valeur les atouts de l’île. 

Les visiteurs étaient pressés d’entrer ce vendredi midi au Salon du Tourisme. Quatre-vingt stands, soit dix de plus que l’année dernière, ont accueilli le public tout le week-end, à Mamoudzou, place de la République. Clubs de plongée, prestataires nautiques, hôtels… L’ensemble des acteurs du secteur étaient présents mais également des artisans, dont le travail permet de laisser un souvenir aux touristes venus visiter l’île. “On veut valoriser l’ensemble des activités”, commente Côme de Framond, manager des opérations pour l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM), qui organise l’événement. C’est dans cette optique qu’Assimo peint des makis, tortues, baleines ou encore baobabs sur des toiles qu’il vend au marché de Coconi chaque premier samedi du mois. “Ça permet d’avoir un souvenir de Mayotte”, dit-il en maniant ses pinceaux.

 

De son côté Asman Houdjati, qui a créé Terre de Rose en 2017 et Terre de Senteurs et Saveurs en 2021, propose des produits cosmétiques et gustatifs locaux, comme du sel de Bandrélé parfumé à la vanille. “Cela fait plus de cinq ans que je participe au salon. C’est un beau coup de projecteur à chaque fois”, explique celle qui remarque ses ventes augmenter chaque année en cette période.

De nouvelles animations

Des associations environnementales sont également présentes. Jessica Coulon tient le stand d’Oulanga Na Nyamba, l’association de protection des tortues marines. “Les tortues sont aussi un produit d’appel touristique, c’est une autre raison de les protéger”, souligne la chargée de valorisation éco-touristique de la tortue marine. “Une tortue vivante est une plus grande richesse pour Mayotte qu’une tortue morte.” Pour l’association de protection des mammifères marins Céta’Maoré, il est également important de préserver l’environnement pour développer le tourisme. “Il faut protéger la nature pour que les touristes viennent la voir”, insiste David Lorieux, chargé de mission pour l’organisme.

En dehors des stands, de nouvelles animations se sont tenues cette année à l’occasion de l’anniversaire du salon. “On a mis en place des courses de pneus, également en l’honneur de cet événement qui a fêté ses quarante ans la semaine dernière”, décrit Côme de Framond. Une piscine est également présente pour permettre aux enfants de faire des baptêmes de plongée et d’apnée. Enfin, comme l’année dernière, le club équestre de Hajangua propose des balades à cheval sur le site.

Afin d’œuvrer au développement du tourisme à Mayotte, l’AaDTM a également profité de ce week-end pour signer une nouvelle convention avec le Lycée polyvalent de Kawéni et leur BTS tourisme. Si l’année dernière, une avait été signée pour que les élèves fassent l’accueil des croisières, désormais, leurs missions vont être élargies à l’hôtellerie.

Le 5ème Régiment étranger reçoit son drapeau

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Le général Jean-Marc Giraud (commandant des FAZSOI) remet au colonel Jean-Alexis Poupon (chef de corps de l'ancien DLEM), le drapeau du 5ème Régiment étranger.

Le Détachement de la Légion étrangère de Mayotte (DLEM) change d’appellation. Il est devenu ce samedi le 5ème Régiment étranger au terme d’une cérémonie de remise de drapeau à Labattoir, en présence de deux généraux de l’armée (FAZSOI et COMLE), du préfet de Mayotte et de nombreuses autorités civiles et militaires de l’île. 

C’est en tenue d’apparat que les officiers supérieurs, officiers, sous-officiers et militaires du rang se sont retrouvés dans les jardins de l’hôtel de ville de Dzaoudzi-Labattoir (dont le fronton avait été décoré pour la circonstance des couleurs de la Légion étrangère) ce samedi à la mi-journée. Les autorités militaires et civiles de l’île ont pris part à une cérémonie ayant consisté à une remise du drapeau du 5ème Régiment étranger aux légionnaires de Mayotte. Un changement de drapeau qui préfigure, selon le général Jean-Marc Giraud, commandant les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), une « montée en puissance du régiment avec cette identité nouvelle qui va s’accompagner également de capacités nouvelles soutenues par la loi de programmation militaire 2024/2030. C’est l’effort de la nation pour nos forces armées dans les outre-mer et en particulier aujourd’hui à Mayotte ».

Le général, qui s’est exprimé devant la presse locale à l’issue du défilé militaire haut en couleurs (dans la rue de commerce de Labattoir) qui a clôturé cette remise de drapeau, a insisté sur l’importance de noter cet effort de la nation, cet effort sur nos outre-mer pour protéger ce territoire qui nous abrite, « le protéger contre les dangers du monde et de manière plus concourante contre les dangers du quotidien ». Pour le commandant des FAZSOI, derrière ce cérémonial, il y a aussi les traditions militaires qui sont une part importante de l’identité et de l’esprit guerrier de nos forces armées, un puissant ferment à la fois de cohésion et de force morale, d’efficacité opérationnelle.

Des effectifs renforcés

Ce changement d’appellation du DLEM s’accompagne de changements dans la mesure où son environnement va se moderniser, ses effectifs se renforcer, et au fait qu’il va porter dorénavant les traditions du 5ème  Régiment étranger, notamment sa fourragère. Ce changement serait le fruit d’une volonté portée à trois, le chef de corps (colonel Jean-Alexis Poupon), le commandant de la Légion pour l’armée de terre (général Cyrille Youchtchenko) et le commandant les forces armées française dans la zone sud de l’océan Indien (général Jean-Marc Giraud). « Pour nous, il était important de faire cette cérémonie en cette première année de lancement de la loi de programmation en 2024 pour symboliser également la montée en puissance des forces armées ici à Mayotte, ce territoire [français] de l’océan Indien », a rappelé le général. Cette cérémonie a été l’occasion d’accueillir sur le sol mahorais le commandant en second du 2ème bataillon d’infanterie de marine de l’armée malgache, désormais Régiment binôme du 5ème Régiment étranger. Il est venu en voisin participer à ce moment de vie de son régiment binôme, Madagascar étant un partenaire avec lequel la France coopère et agit en faveur de la stabilité régionale.

Michel Barnier nommé Premier ministre ce jeudi

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Deux mois après le second tour des élections législatives, un Premier ministre vient enfin d’être nommé à Matignon. Le président de la République, Emmanuel Macron, a choisi Michel Barnier pour occuper le poste. Agé de 73 ans, membre du parti Les Républicains (LR), il a notamment été ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac mais également commissaire européen et négociateur du Brexit. En novembre 2021, en visite à Mayotte, le candidat à l’investiture LR avait proposé de supprimer le droit du sol dans le 101e département français. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant Gabriel Attal et Michel Barnier a lieu, ce jeudi, à 18 h (heure de Paris).

Déchet informatique : la Cadema donne un coup de pouce à Kaza

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La communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) -dans le cadre de ses missions de gestion des déchets- devient partenaire de l’association Kaza. Celle-ci gère et valorise le traitement des déchets informatiques. « Nous récupérons chez les habitants, les collectivités, et les entreprises du matériel électronique et électrique », explique Lahadji Abdou, le président de la structure. L’association s’appuie sur un chantier d’insertion de six jeunes basé à Barakani, dans la commune de Ouangani. Ce dispositif vise à permettre la réinsertion de la jeunesse sans emploi. Le matériel réparé dans l’atelier permet ensuite d’équiper des habitants qui n’ont pas les moyens d’acheter du neuf.

300 ultramarins au ministère des Outre-mer pour les Jeux

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À l’occasion des Jeux paralympiques de Paris, la ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, a reçu ce mercredi 300 jeunes ultramarins au ministère pour des échanges et initiations sportives avec des athlètes de haut niveau. Comme la trentaine d’élèves de Poroani 1 qui a rencontré l’ex-footballeur Lilian Thuram (photo), les participants ont ainsi pu s’essayer à l’athlétisme, l’escrime et même au break dance. Un rendez-vous qui s’est tenu dans le cadre de l’opération « Ma classe aux Jeux », qui permet à des élèves d’assister aux Jeux Paralympiques, comme les 1.000 scolaires ultramarins au total qui ont l’opportunité d’y participer.

Un premier forum de l’habitat dans le Grand nord de Mayotte

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La Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM) organise une première édition du forum habitat du Grand Nord, le samedi 14 septembre, de 8h à 16h, au remblai de Bandraboua. Cet événement a pour ambition d’informer la population sur les enjeux majeurs du logement sur le territoire et de proposer des solutions concrètes aux problématiques rencontrées par les habitants. Ce forum est conçu pour permettre dialogue et rencontre, en réunissant l’ensemble des acteurs clefs du secteur du logement à Mayotte. Il sera possible de découvrir les dispositifs d’aide disponibles pour faciliter l’accès à un logement décent, qu’il s’agisse de l’achat d’un terrain, de la location, de l’accession sociale à la propriété. Enfin, les différentes aides financières et techniques disponibles seront présentées.

Plusieurs sportifs honorés au conseil départemental ce samedi

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Le président du conseil départemental, Ben Issa Ousséni, accueillera, ce samedi 7 septembre, les handballeurs de Combani pour leur victoire historique le 16 juillet, où ils ont remporté la Coupe des clubs champions de l’océan Indien. Ils sont les premiers de l’île à s’imposer en finale de cette compétition, avec un score de 33 à 32 face aux Malgaches de l’AS Saint-Michel. À cette même occasion, le kickboxer Yvan Raffion sera également honoré pour avoir décroché le titre mondial WKO en catégorie Cadets lors des « World Championships » en Angleterre. C’est la première fois qu’un athlète mahorais, formé, licencié et évoluant à Mayotte, remporte un titre mondial. La cérémonie aura lieu à 9h, sous le préau du conseil départemental, à Mamoudzou.

La SIM gère 3.000 logements désormais

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La Société Immobilière de Mayotte (SIM) vient de passer une étape importante avec l’achèvement de l’opération Lukida à Mamoudzou : elle en est en effet désormais à 3.000 logements gérés sur l’île. Située dans le quartier des 3 Vallées à Mamoudzou, l’opération Lukida comporte douze logements sociaux. Ce projet a été pensé pour répondre aux besoins et aux attentes en matière de logements des Mahorais. L’utilisation de matériaux et de couleurs en accord avec le quartier, l’aménagement d’espaces extérieurs favorisant la convivialité, et le respect des principes de développement durable ont permis à l’opération de s’intégrer dans l’environnement urbain de Mamoudzou. D’ici à 2033, la SIM prévoit de construire 8.000 logements, dont 6.000 logements sociaux.

Miss Koko et Mister Bakoko à Bandrélé ce vendredi

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Ce vendredi 6 septembre, Miss Koko et Mister Bakoko 2024 reviennent pour une quatrième édition. La cérémonie aura lieu place de l’Ancien Foyer, à Bandrélé, à partir de 18h. Pour les adultes, la place est à cinq euros, et pour les enfants, à deux euros.

« Les Mahorais ne sont pas les vaches à lait d’Air Austral ! »

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Une trentaine de personnes étaient présentes, ce jeudi matin, devant les locaux d’Air Austral à Mamoudzou.

Depuis le 14 août, un mouvement s’est formé pour dénoncer le prix des billets d’avion pratiqués par Air Austral, jugés trop élevés. Ce jeudi, après avoir reçu une proposition insatisfaisante de rendez-vous par la compagnie aérienne, plusieurs collectifs citoyens ont fait un sit-in devant ses locaux, à Mamoudzou.

Ils étaient une trentaine, ce jeudi matin, réunis devant les locaux d’Air Austral à Mamoudzou. « Je dois payer 1.400 euros pour un aller-retour Dzaoudzi-Paris. Pourquoi depuis La Réunion, c’est 500 euros ? », dénonce Madi Ahamada, membre du collectif citoyen des habitants de Cavani, venu place Mariage pour protester contre la cherté des billets d’avion émis par la compagnie aérienne. Une manifestation doublée simultanément par une autre à La Réunion, organisée par le Ré-Ma (Résistance Réunion Mayotte en action).

Si ce mouvement s’est initié le 14 août dernier à l’appel de différents groupements de citoyens avec une manifestation à l’aéroport, c’est une invitation à une réunion le 9 septembre de la part de l’entreprise qui a mis le feu aux poudres cette semaine. « On leur a donné un mois, donc jusqu’au 15 septembre pour travailler sur une solution. Là, ils nous convient à une réunion dont on ne connaît pas l’objet, ce n’est pas ce que nous avons demandé », adresse à la presse Safina Soula, la présidente du collectif citoyen Mayotte 2018 qui ne compte pas honorer l’invitation. Elle, Sylviane Amavi, membre du collectif et Ali Djaroudi, représentant l’Autam (Association d’usagers des transports aériens à Mayotte), estiment que la compagnie les « nargue » en ayant pratiqué des prix réduits sur les vols jusqu’à ce fameux 15 septembre, date à partir de laquelle ils avaient appelé au boycott. « Nous, on veut les mêmes tarifs que les Réunionnais tout le temps, pas juste des promotions. Pourquoi on paye cinq fois plus cher qu’eux pour aller en métropole ? », s’insurge la présidente, qui pointe également du doigt les allers-retours à 1.000 euros pour aller sur l’île Bourbon.

Un appel au boycott

Cette situation est intenable pour Sylviane Amavi, qui insiste sur la nécessité particulière à Mayotte de devoir voyager pour avoir certains soins en raison du manque de professionnels de santé sur l’île. Pour elle, les prix actuels transforment les trajets devant être fait en urgence en réel sacrifice financier. « On pense aussi aux étudiants qui doivent aller vivre en métropole ou à La Réunion, isolés de leurs familles », ajoute-t-elle. « On a droit à la continuité territoriale, au même titre que les Réunionnais. Les Mahorais ne sont pas les vaches à lait d’Air Austral ! » La seule réponse valable à cette situation pour les manifestants est une lettre officielle annonçant l’alignement des tarifs sur ceux pratiqués à La Réunion. Et pas question pour eux de voir s’ériger l’excuse des taxes aéroportuaires ou du coût du kérosène à Mayotte. « Ils ne s’approvisionnent jamais ici ! », devance Ali Djaroudi.

Face à la réaction insatisfaisante d’Air Austral, les collectifs ont décidé d’appeler au boycott de la société dès ce jeudi et à l’intensification du mouvement à partir du 15 septembre si la situation n’évolue pas. Devant les bureaux de la compagnie, ils sensibilisent les clients à leur cause et en profitent pour, au passage, leur faire signer une pétition, qui a déjà recueilli une vingtaine de milliers de signatures. « Cette fois, on ne bloque pas, mais on le fera peut-être la prochaine fois si nous n’avons pas de réponse rapidement », avertit Safina Soula.

Des jeunes Mahorais en quête d’insertion lors du forum de Chirongui

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Une quarantaine de stands d’organismes et d’entreprises proposaient des emplois ou des formations.

Plus d’une centaine de jeunes du sud de Mayotte étaient présents, ce jeudi 5 septembre, au stade de Chirongui, lors d’un forum dédié à l’insertion et à la formation professionnelle. En quête de stabilité, ces Mahorais ont peut-être rencontré leur futur école ou employeur. Témoignages.

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Nadjima Mramadoudou, 20 ans, souhaite une poursuite d’études dans le social.

Sur le stade de football ensoleillé de Chirongui, les jeunes présents sur le terrain rêvent d’un but précis, celui de décrocher un emploi ou une formation. Ce jeudi 5 septembre, à cet endroit, a eu lieu le Forum de l’insertion et de la formation professionnelle. « C’est pour permettre aux jeunes originaires du Sud de Mayotte de bénéficier des dispositifs du Sud du territoire. Par manque d’information ou de visibilité, certains jeunes se retrouvent sur le carreau », évoque Ndaka Boustoini, coordinateur de la Cité des métiers, service du Groupement d’intérêt public (GIP) Carif-Oref, organisateur de l’événement.

C’est le cas de Nadjima Mramadoudou, 20 ans. Après un baccalauréat ASSP (Accompagnement Soin et Service à la Personne) au lycée de Kahani, elle s’inscrit sur Parcoursup sans obtenir de vœux pour la métropole : « Je recherche à présent une formation dans le social sur l’île ». L’œil d’Ousseni, 24 ans, est attiré par le kakémono de l’atelier chantier d’insertion « Petit Bati » du centre communal d’action sociale (CCAS) de Chirongui. Depuis l’obtention de son bac, il cherche à devenir électricien, sans y parvenir.

« Peaufiner leur projet professionnel »

« Les difficultés liées à la mobilité empêchent les jeunes d’accéder à l’ensemble des structures présentes aujourd’hui. Tout est centralisé sur Mamoudzou, peut-être que cet événement peut permettre de peaufiner leur projet professionnel », précise Ndaka Boustoini.

Une quarantaine d’organismes, d’associations et d’entreprises renseignent derrière leurs stands. Imran Houmadi, conseiller en insertion au centre régional d’information jeunesse (Crij), est, lui, devant un bus. Deux fois par mois, il sillonne les villages les plus éloignés pour informer les jeunes sur leurs possibilités. Selon lui, c’est le manque d’information qui met à mal leur insertion : « À partir du moment où ils ont l’information, ils peuvent agir ». Il regrette néanmoins la baisse de motivation après leur inscription au sein d’une formation. Une opinion partagée par Ibouti, responsable des stages à Vatel, une école d’hôtellerie. Elle rappelle la nécessité d’une posture professionnelle : « On fait beaucoup d’exercices pour que nos jeunes aient confiance en eux, s’investir dans une formation permet d’avoir de la hauteur, de découvrir ses qualités ».

Des entreprises qui recrutent

Laila Abdou rappelle aussi les difficultés administratives qui empêchent les jeunes de s’insérer. Aujourd’hui, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales de Mayotte proposait des emplois avec ou sans le baccalauréat. Transdev, situé plus loin, présentait les contrats d’alternance possible en tant que chauffeur de bus.

Hadidja, 20 ans, titulaire d’un bac STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) obtenu au lycée de Chirongui, a décroché un apprentissage en comptabilité grâce à Mayotte Consulting et Formation : « Je suis contente, je cherchais depuis un moment ». Une opportunité qui lui permettra de mieux se projeter.

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