Clandestinité
Les enfants poubelle
> Sécurité Civile – des gestes qui sauvent
> Restauration scolaire – 10.000 sandwichs par jour
> Transport aérien – 1000€ l'aller-retour
> Mammifères marins – une richesse unique
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Si on ne sait pas on ne touche, mais le mieux est d’apprendre les premiers gestes
L’objectif de cette association qui regroupe quatre pompiers, un policier et un médecin, tous habilités à faire passer l’AFPS (Attestation de formation aux premiers secours), est d’apprendre au plus grand nombre à bien réagir face à un accident. « Pendant longtemps on a expliqué aux gens que si on ne sait pas faire, il ne faut surtout pas toucher la victime, pour éviter d’aggraver les choses. Aujourd’hui on constate qu’ils ont compris le message, mais il serait mieux de leur apprendre les premiers gestes, au moins comment protéger et alerter, car ici les secours peuvent mettre du temps avant d’arriver sur les lieux. »
L’association, basée à Nyambadao, fait donc de l’information sur les premiers secours, comme cette semaine dans les établissements scolaires, mais surtout des formations AFPS pour les jeunes, les adultes, les entreprises… Cette semaine ils sont intervenus aux collèges de Kani-Kéli, Bandrélé et Kawéni, et au lycée de Kawéni.
Ces établissements, comme tous les autres, ont reçu un dossier d’information sur cette Semaine de la sécurité civile, avec une fiche par activité proposée. Initiation aux premiers secours, visite de la caserne des pompiers avec démonstration et exercices d’évacuation, présentation du plan Polmar, sensibilisation aux risques naturels, visite de la station de Météo France, information sur les risques d’inondation à la retenue collinaire de Combani, prévention contre le choléra, présentation du matériel d’intervention cyclonique… Le choix est vaste et les acteurs nombreux, chacun a choisi selon les avis des enseignants.
Proposer des formations AFPS aux élèves
Pour contacter l’association, appeler Abdou Maoulida au 0639.19.41.27
Les huit points de l’appel aux secours
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Hervé Mettery, chef de la subdivision maritime et portuaire au Port de Longoni et responsable de l’antenne Polmar à Mayotte, s’est chargé d’expliquer théoriquement le mode opératoire. S’en est suivi un exercice de déploiement du matériel de lutte contre une pollution maritime au large de la plage des Badamiers.
La capitainerie de Dzaoudzi avait donc ouvert ses portes ce mardi. Objectif : sensibiliser les jeunes en cas de pollution marine et de déclenchement du plan Polmar. Le plan Polmar constitue un plan d’intervention en cas de pollution accidentelle d’un milieu marin, permettant la mobilisation et la coordination des moyens de lutte préalablement identifiés.
Ce plan a été institué en 1978 à la suite de la catastrophe de l’Amoco Cadiz sur les côtes de Bretagne en France : un pétrolier s’était échoué au large des côtes bretonnes. 220.000 tonnes de pétrole brut transportées, auxquelles sont venues s’ajouter 3.000 tonnes de fuel, avaient été déversées sur les plages, provoquant une gigantesque marée noire dont les conséquences dramatiques ont duré de très nombreuses années, pour l’environnement, la pêche, le tourisme…
Mayotte n’est pas à l’abri de ce genre de catastrophe, non seulement en raison de sa spécificité insulaire, mais également parce qu’un pétrolier, le Fouesnant, vient nous ravitailler en hydrocarbures tous les vingt-cinq jours et pour cela il rentre dans le lagon. De plus, en mai 2006 à Saziley, 500 kilos de boulettes de pétrole étaient découvertes sur les plages, vraisemblablement sorties d’un navire ayant sauvagement nettoyé ses cuves en mer. Les moyens de lutte ont été mis en place dans les heures suivantes. Les boulettes ont été ramassées, stockées dans un container et conduites en métropole.
L’antenne Polmar a été mise sur pied récemment dans l’île. C’est une antenne du centre Polmar de la Réunion. Actuellement, huit centres se trouvent en métropole et cinq sont implantés dans l’Outremer. Lors d’une crise, le préfet est seul habilité à déclencher l’alerte. Il travaille avec tous les services de l’Etat, les opérateurs de service public (EDM, Total…) et les communes.
Pour mieux être préparé, des exercices s’avèrent être l’unique solution pour éviter les dégâts. Cet exercice permet de mûrir des réflexions, ainsi en cas de crise on aura déjà éliminé le maximum d’inconvénients. Trois phases sont à prendre en considération : anticipation de la crise, gestion de la crise et gestion de l’après-crise. L’exercice de déploiement de ce mardi a été préparé quelques jours en avance.
Six équipes travaillent en étroite collaboration sur le terrain : poste de commandement avancé, logistique, mouillage de coffres, mise en œuvre des barrages, unité de récupération et enfin une équipe de Total qui vient de s’ajouter. Elle a demandé à être associée à ce type d’opération, d’autant plus que c’est elle qui réceptionne le produit transporté. C’est le chef de la capitainerie, « la tête pensante » comme le dit Hervé Mettery, chef de subdivision maritime et portuaire au Port de Longoni et responsable de l’antenne Polmar à Mayotte, qui coordonne. Chaque équipe dispose d’un dossier et sait à quel moment elle doit intervenir.
A l’arrivée du pétrolier, trois phases s’imposent : l’amarrage, le déploiement du système de protection et le dépotage. La partie la plus sensible réside justement dans la pompe du carburant car des fuites peuvent intervenir. Le bateau est alors encerclé par des barrages gonflables de trois cent mètres. Un barrage absorbant est utilisé par l’équipe de Total. Ainsi, en cas de fuite, la zone touchée est isolée. En revanche, en cas de propagation d’essence, toutes les équipes se retirent de la zone, dans l’attente que ça s’évapore – près de deux heures. Le commandant du bateau n’a pas besoin de bénéficier de l’aval de la capitainerie pour faire de même.
Après l’utilisation des barrages, ces derniers sont lavés à l’eau, à haute pression au port de Longoni. On les fait ensuite sécher, ils sont repliés puis mis dans un container, prêts à être expédié à la Réunion ou encore à Madagascar.
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C’est en 2001 que les deux Mahorais se sont connus, rien ne les a séparés depuis. Rien, hormis la mort. Tombé d’une hauteur de cinq mètres, le caporal Mouhamadi Attoumani a été victime d’un traumatisme crânien le 20 septembre 2005, lors d’une mission en Côte d’Ivoire et quinze jours avant leur retour en France. En relation constante avec la famille du défunt depuis ce jour, l’ancien caporal et chef d’équipe à l’armée prépare cette course voilà dix mois, un cross qui aurait été effectué la date du drame – le 20 septembre – sans le ramadan.
« Je suis revenu immédiatement après que mon contrat ait expiré. Nous étions bien partis pour réaliser encore quelques années à l’armée, tout se passait très bien, mais ceci a changé ma vie. Beaucoup de personnes meurent pour la patrie et sont très vite oubliées, ce n’est pas juste. Je veux, je dois graver sa mémoire à travers un évènement et cela ne pouvait se faire en dehors d’un sport. Celui qui reste pour moi mon frère à jamais était très costaud en la matière et le sport m’a permis de me défouler et ainsi surmonter cette horrible douleur enfouie tout au fond de moi. Pour la date, il me semblait correct de réaliser la course le jour le plus proche du drame, ce jour est juste après la fin du ramadan, le jour de l’Ide« , affirme le désormais animateur sportif à l’Omjs de Bandrélé.
Conscient de toutes les manifestations prévues ce jour là et donc de la difficulté de l’organisation, Kolo de son surnom compte énormément sur le soutien des jeunes de Vahibé. Au niveau de la course, un point de ravitaillement tous les trois kms et deux points de secours (dont un à l’arrivée) avec une équipe de pompiers à pied lors des six derniers kilomètres (piste) seront a priori mis en place. Kolo n’oublie pas et remercie l’Omjs de Bandrélé et sa présidente, ainsi que sa camarade Dassami, qui l’ont beaucoup soutenu et aidé pour la réalisation de cet événement. Trentenaire dans quelques jours, l’enfant de Dapani souhaite réussir cette première afin de pouvoir récidiver chaque année et ainsi inscrire le Cross caporal, au même titre que le Mahoraid ou la Course de l’ylang, dans les immanquables courses de Mayotte. A la mémoire d’un camarade, mort pour la France.
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> Communes – au coeur de la démocratie locale
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Cette circulaire découle de l’application des dispositions de la loi organique du 21 février 2007 l’article LO 6113-1 qui fonde l’application de plein droit à Mayotte des dispositions législatives et réglementaires dans de nombreux domaines à partir du 1er janvier 2008.
L’approvisionnement en denrées alimentaires de Mayotte est une question très sensible dans la vie quotidienne des Mahorais et représente un secteur important dans l’économie locale, c’est pourquoi ces questions ne peuvent se régler par une circulaire sans concertation avec les acteurs économiques et les élus.
En conséquence l’assemblée de la Collectivité départementale de Mayotte demande la suspension de la mise en œuvre du Code de la consommation sur Mayotte pour le 1er janvier 2008 en attente d’une évaluation de ces répercussions sur l’économie locale et sur la société mahoraise. Ce travail doit être mené avec les acteurs sociaux, économiques et les élus.
Par ailleurs, si à l’issue de cette évaluation il s’avère nécessaire d’adapter les textes, l’assemblée mettra en œuvre l’article LO 6161-2 du Code général des collectivités territoriales applicable au 1er janvier 2008, afin que le conseil général soit habilité par une loi ou un décret à « adapter aux caractéristiques et aux contraintes particulières de la collectivité les dispositions législatives ou réglementaires en vigueur ».
D’une manière plus générale une concertation globale avec les services de l’Etat doit s’engager sur la mise en œuvre des dispositions de la loi DSIOM pour éviter les applications trop brutales de nouvelles dispositions législatives et réglementaires. »
Baleines, coraux et dauphins
> Communes – des moyens en urgence
> Mayotte Eco – poulet : 4 t. produites, 7.000 t. importées
> 30 à 40 m€ pour rénover les barges !
> Les commerçants du marché en colère
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La mise en circulation de ces produits n’est pas en soi interdite. Il est en fait demandé aux marchands de se procurer des articles seulement auprès de grossistes des pays étrangers précités respectant les normes de sécurité de la législation française. Le manque de traçabilité, le défaut de guide utilisateur en français, l’absence de date de péremption sur les boissons et les biscuits… sont autant de critères auxquels le commerçant mahorais devra désormais apporter de l’attention. Au profit du consommateur.
La perspective de l’entrée en vigueur de ce code de la consommation a provoqué l’effet d’une bombe chez les petits commerçants laissés sans information. Ce mardi, le marché de Mamoudzou était presque désert. Les occupants des lieux avaient pris d’assaut le hall d’accueil du conseil général, exigeant à parler à un élu. Le président du CG ainsi que son premier vice-président étant à l’extérieur, c’est Chihabouddine Ben Youssouf, le deuxième vice-président chargé des finances, qui a reçu une délégation des manifestants dans l’hémicycle Bamana, aux alentours de 11 heures. A l’issue de cette entrevue, il a assuré de faire connaître ce qu’il ressortira des discussions avec les autres élus face à cette mesure, lors de la prochaine session prévue le 5 octobre prochain.
« Nous espérons que cette disposition ne s’appliquera pas à Mayotte, sinon ce serait une grosse perte. Comment tous ces gens arriveront à subvenir à leurs besoins si l’on vient à leur couper les ailes qui leur permettent de voler ?« , s’interroge un commerçant.
Selon le maire de la ville Mohamed Mahamoud, cet énième accident a fait quatre victimes dont une femme et le copilote, parmi les 16 personnes qui se trouvaient à bord de cette embarcation de fortune qui était partie sur une plage de Bambao vers deux heures du matin à destination de Mayotte. Si on ne dénombre pas d’enfants parmi les victimes, cet accident a tué des parents, des chefs de familles et fait augmenter la liste des orphelins, enfants des victimes des naufrages des kwassa-kwassa dont M. Absoir, 29 ans qui vivait à Mayotte depuis quatre ans, qui était marié et père de deux enfants, selon ses proches, rencontrés par HZK-Presse. Moustakima, un jeune d’une vingtaine d’années originaire de la région d’Itsandra en Grande Comore a aussi trouvé la mort dans cet accident, a affirmé « José » un de ses camarades, avec qui, ils étaient arrivés ensemble à Bambao.
Une mission de l’Unicef qui a séjourné dans l’île la fin de la semaine dernière s’est intéressée du sort des enfants dont les parents ou l’un d’eux ont péri dans ces traversées « de la mort » et compte faire une étude sur l’impact de ces accidents sur ces enfants presque « abandonnés. » L’alerte a été donnée par les rescapés qui ont trouvé refuge dans un village proche du lieu de l’accident et dont certains pourraient être sérieusement blessés, nous a déclaré le maire de la ville.
Mohamed Mahamoud a accusé les gendarmes du port de Mutsamudu de « complicité avec les organisateurs » de ces voyages périlleux, a confié à HZK-Presse qu’il est « déterminé à lutter contre les réseaux implantés dans sa ville et qu’il entend prendre deux mesures importantes dans les deux jours à venir« . « Les propriétaires des maisons qui hébergent les candidats seront notifiés, des patrouilles seront effectuées sur tout le littoral des limites de la commune et les vedettes de type Koma 4 qui font ces traversées seront ramassées et confisquées à la gendarmerie« , a-t-il dit.
> Mayotte Eco – le thé du ramadan
> Education – lutte contre l'illéttrisme
> Mahoraid SFR – 3 jours intenses
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Cet ouvrage n’est pas le premier que le couple fait éditer aux Deux Océans (voir « Les femmes de Jésus » et autres…). L’idée de raconter l’aventure de cette fleur mythique, qui a pignon sur rue sur le marché mondial de la cosmétique, leur est venue au cours d’une visite à Paris. La grisaille automnale ramenait sans cesse à leur esprit les belles couleurs de notre lagon et les verts collines de Grande Terre… et naturellement les fortes senteurs de l’ylang-ylang. Le projet reçut immédiatement l’approbation de leur éditrice.
De retour à Mayotte, les Moatty se sont mis à la recherche de documents divers traitant de la fleur. Mais n’ayant rien trouvé de significatif sur son introduction dans l’île au début du siècle passé, ils ont auditionné différentes personnes en rapport avec son exploitation et sa commercialisation, avant de se déplacer sur les îles de Nossy-Bé (Madagascar), au Conservatoire botanique des Mascareignes à la Réunion, puis à l’île Maurice.
Ces déplacements et les recherches entreprises leur ont permis de retracer l’histoire et la route de l’ylang jusqu’à Mayotte. « Si tu veux me connaître, il faut venir jusqu’à moi…« , dit l’un des poèmes insérés dans cet ouvrage, pour illustrer la fragilité de cette fleur qui constitue une richesse naturelle pour les populations locales, à sauvegarder et transmettre aux générations futures, « afin qu’elles rendent grâce de son existence« .
Devant l’absence de données techniques et de supports de références sur l’ylang-ylang à Mayotte, Yves et Marie–Céline Moatty ont obtenu un soutien financier du Stabex moyennant la mise à disposition d’un certain nombre d’exemplaires de ce livre. Une collaboration qui leur a permis d’apporter une qualité d’impression, en couleur, sur du papier glacé.
Saïd Issouf
Dix villages ont été sillonnés avec le trampoline élastique. Des journées de démonstrations qui ont fonctionné à merveille à l’exception de celle de Mamoudzou, un jour de pluie. Et la société vient tout juste de s’équiper d’un énorme château gonflable, pour le plus grand plaisir des enfants de moins de douze ans. « Les enfants entrent dans le château et sautent sur le trampoline intégré et conçu pour eux« . Cette structure gonflable peut être empruntée pour des animations ou des anniversaires. Le coût serait de 200 euros la matinée et 300 euros la journée.
Avec quinze ans de gymnastique et un titre de champion de France, Julien, par ailleurs gérant du restaurant La Mangrove (dans la zone Nel), souhaite créer dans quelques temps une équipe d’acrobates et effectuer des spectacles dans les villages mahorais. En attendant, l’entrepreneur de trente ans donne des cours de trampoline, tout à fait sécurisé, avec des élastiques attachés au niveau des hanches et une structure en métal.
Le passage dans le château gonflable est de deux euros. Pour le trampoline, le passage est à cinq euros et le poids raisonnable pour en pratiquer est fixé entre quinze et quatre-vingt quinze kilos. Durant un quart d’heure, Julien apprend aux apprentis acrobates à faire un salto arrière et pour finir lance « la fusée« , en tirant au maximum les élastiques vers le bas pour lâcher d’un seul coup et envoyer le client dans le ciel.
« Quand une personne fait un salto, il se perd, ne sait plus trop où il est dans l’espace ni comment il va retomber. J’apprends aux personnes à gérer cette sensation au fil des heures« . Le trampoline de l’entreprise Mayotte Sensation est installé à Majicavo Koropa le temps que le propriétaire trouve un siège fixe.
Contact : Julien au 0639.21.29.81 ou sur mayottesensations@wanadoo.fr