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« Notre mission est de permettre à tous de devenir autonome »

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Gwenola Coulange est devenue la directrice d’Apprentis d’Auteuil Mayotte après avoir dirigé des Centres d’accueil pour demandeurs d’asile pendant 15 ans.

Ces quatre dernières années, Apprentis d’Auteuil Mayotte a renforcé sa présence sur le territoire, avec 21 implantations sur l’île aux parfums. Sa nouvelle directrice, Gwenola Coulange, revient sur les nouveaux projets de la structure. Parmi eux, l’ouverture d’une école maternelle à Mamoudzou ou un chantier de construction de lakas pour les personnes éloignées de l’emploi.

“Il est de notre responsabilité d’innover”

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Abdilay Issa et Damien Solet sont venus présenter leur projet de Banque de semences agricoles.

Ce mardi 17 septembre, l’Agence de développement de Mayotte lançait sa deuxième édition de la Semaine de l’innovation. Une occasion de mettre en avant des initiatives innovantes au service de la transition écologique du territoire.

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Soumaya Soulaimana, responsable du pôle Innovation de l’Adim, animatrice de la journée.

Place Mariage à Mamoudzou, la Chambre des commerces et de l’industrie (CCI) accueille la deuxième Semaine de l’innovation. Un événement organisé par l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim) et soutenu par le conseil départemental qui vise à stimuler la créativité et l’innovation sur le territoire mahorais. Cette édition porte sur le thème de la transition écologique. « Un enjeu capital pour l’avenir du territoire et de la planète. Il est de notre responsabilité d’innover et de trouver des solutions durables », énonce Rosette Vitta, présidente de l’Adim lors du discours d’ouverture.

Des innovations au service du bien commun

Durant cette journée plusieurs projets innovants ont pu être mis en avant. C’est le cas de celui d’Abdilay Issa, chef du projet du Bureau recherche et expérimentation de la Station de recherche agronomie de Dembéni et de Damien Solet, chargé de mission auprès du Conservatoire botanique des Mascarins, tous deux réunis pour présenter l’idée d’une Banque de Semences agricoles, à partir d’espèces de Mayotte.

Un projet qui vise à répondre aux besoins du territoire dans le but d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, alors que la population est estimée à 700.000 habitants d’ici 2050.

La banque vise également à fournir en permanence les graines nécessaires tandis que les végétaux sur le territoire sont soumis aux aléas climatiques et environnementaux.

Il permettra aussi de sauvegarder les espèces propres au territoire et celles en disparition. « Tout ce patrimoine il faut le sauver », conclut Damien Solet, lors de sa présentation. Ce projet est soutenu par le Département et les acteurs locaux.

« Encourager le développement d’entreprises innovantes »

« Cet événement témoigne de la dynamique d’innovation à impulser, les crises successives ont mis à mal l’économie mahoraise et il est important d’encourager le développement d’entreprises innovantes », précise Daniel Subira, le deuxième vice-président de la CCI. Également soutenu par la Bred, Orange et la Communauté de Communes du Centre Ouest, les événements des prochains jours se dérouleront au Pôle d’excellence Rurale de Coconi où les résultats du concours Innov’action seront révélés. La semaine se clôturera à la technopole de Dembéni offrant aux visiteurs un aperçu des équipements de recherche hébergés sur le site. « Il reste encore des places pour les visiteurs, j’invite encore plus de monde  à venir », souligne Soumaya Soulaimana, responsable du pôle Innovation de l’Adim. La semaine de l’innovation souhaite rester cette année encore un franc succès.

Plusieurs affaires de violences sexuelles jugées ce mardi

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Ce mardi 17 septembre, un homme a été condamné à huit mois d’emprisonnement pour agression sexuelle avec usage ou menace d’une arme.

Ce mardi, plusieurs affaires ont été jugées devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou. Un premier prévenu a été condamné à huit mois de prison pour agression sexuelle, un deuxième quatre mois de prison avec sursis pour atteinte sexuelle par un majeur sur un mineur de 15 ans.

Le 26 juin 2023, la police intervient dans la nuit à Tsoundzou 1 (Mamoudzou). Une femme les a appelés, la tête baissée, le regard fuyant, elle dit avoir subi une tentative de viol. Alors qu’elle dormait en sous-vêtements, un homme aujourd’hui âgé de 22 ans s’introduit dans sa case en tôle armé d’une machette et cagoulé, il la déshabille et aurait tenté de la violer. « Lors de sa garde à vue, le prévenu déclare avoir voulu acheter des bières auprès de la femme. Il toque, en l’absence de réponse de sa part, il la réveille et demande si elle veut faire l’amour. Elle répond « non », il lui propose alors 200 €, elle refuse à nouveau », rapporte Alexandra Nicolay, la présidente du tribunal correctionnel de Mamoudzou alors que le prévenu est absent à l’audience. Le procureur de la République, Mehdi Ben Mimoun, souligne dans son réquisitoire l’addiction du prévenu à l’alcool. « L’homme avait consommé trois bouteilles de vodka dans la soirée, et il venait encore pour acheter de l’alcool ». Le tribunal l’a condamné à huit mois d’emprisonnement pour agression sexuelle avec usage ou menace d’une arme. Il lui est interdit de porter une arme pendant cinq ans, il est privé du droit d’éligibilité et il doit également reverser 2.000 euros de dommages à la victime.

“L’adolescente ne pouvait pas s’échapper”

Chaque jour, la jeune fille âgée de 15 ans qui habite à Tsingoni se rendait chez son voisin alors âgé de 20 ans pour recharger le panneau solaire de la famille. « Un jour, il lui dit de monter sur le lit et lui dit vouloir faire l’amour avec elle. L’adolescente ne pouvait pas s’échapper. Elle tombera enceinte », décrit Alexandra Nicolay, la présidente du tribunal correctionnel, qui résume les faits en l’absence du prévenu et de la victime lors de l’audience. Après cela, ils continuent de se fréquenter du 1er avril 2022 au 13 octobre 2023. Dans un premier temps, la jeune fille dit être d’accord, plus tard elle dira que c’est la famille du garçon qui lui a demandé d’agir ainsi. Elle finit par se rendre à la gendarmerie et porter plainte sur recommandation de son père. « Elle raconte lors du premier rapport avoir dit non, puis avoir fermé les yeux et ressenti des douleurs. » Le prévenu se déclare en union libre avec elle. Le tribunal l’a condamné à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour atteinte sexuelle par un majeur sur un mineur de 15 ans. Il lui est aussi interdit d’exercer une activité professionnelle ou bénévole avec des mineurs pendant 10 ans et écope d’une peine d’inéligibilité pendant cinq ans.

Un procès avec onze accusés pour tentative de meurtre

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Depuis mardi 17 septembre, onze hommes comparaissent à la cour d’assises des mineurs notamment pour tentative de meurtre.

Un procès hors normes s’est ouvert ce mardi 17 septembre, avec onze hommes qui comparaissent devant la cour d’assises des mineurs. Plusieurs chefs d’accusation sont retenus contre eux : tentative de meurtres, vol avec arme, violence avec usage et menace d’une arme, violences en réunion, dégradation d’un bien d’autrui. Les faits se sont déroulés en février 2020. Deux personnes se sont constituées parties civiles. Un huis clos a été demandé par la cour d’assises lors de la tenue du procès. Il s’achèvera le mercredi 25 septembre.

De nouveaux effectifs de police accueillis ce lundi

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Ce lundi 16 septembre, le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, le procureur de La République, Yann Le Bris et le directeur territorial de la police nationale de Mayotte, Patrick Longuet, ont accueilli une cinquantaine de fonctionnaires de police nouvellement arrivés. Ils viendront renforcer toutes les filières : sécurité publique, police judiciaire, renseignement territorial, état-major, police aux frontières.

Des distributeurs de protections hygiéniques à l’université

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Le Crous de la Réunion et de Mayotte a installé cinq distributeurs de protections hygiéniques gratuites sur le campus de l’université de Mayotte. Cette initiative vise à lutter contre la précarité étudiante et menstruelle en offrant un accès libre et gratuit aux protections hygiéniques pour toutes les étudiantes. Cette action s’inscrit dans une volonté plus large du Crous de la Réunion et de Mayotte de mobiliser l’ensemble de ses services pour accompagner les étudiants des deux territoires.

Plusieurs villages du centre touchés par des coupures d’eau ce mardi

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La SMAE – Mahoraise des Eaux a dû procéder à une coupure technique de la distribution d’eau ce jour à partir de 11h ce mardi dans les secteurs de Chiconi Village, Ouangani Village, Tsararano, Hajangoua, Hamouro, Kahani, Ongoujou et Sada. Cela en raison des niveaux très bas des réservoirs de tête de ces secteurs. “Cette situation résulte de la mise à l’arrêt de la production de l’usine de l’Ourouveni pour effectuer les entretiens indispensables. Cet arrêt a provoqué la baisse en premier du niveau d’eau dans le réservoir de Chiconi puis le phénomène s’est propagé aux autres réservoirs dont les remplissages en dépendent”, précise la La SMAE – Mahoraise des Eaux dans un communiqué. Pour les villages de Hajangoua, Hamouro, Kahani, Ongoujou et Sada (villages en secteur 3), la réouverture s’est faite à partir de 18h.

Un nouvel appel à projets agricoles

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L’Etablissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (EPFAM) lance un appel à projet pour l’attribution d’une parcelle agricole de 2,03 hectares située dans la commune de Mamoudzou. Cet appel à projet est ouvert du 17 septembre au 15 octobre 2024. Une visite de la parcelle est prévue le jeudi 19 septembre à partir de 8h30 à la sortie de Passamainty, vers Vahibé, au niveau de l’atelier de menuiserie. Les candidats devront proposer des projets de productions agricoles (végétales et/ou animales) ou des projets en lien avec la production agricole. Le dossier de candidature est à télécharger sur le site de l’EPFAM (www.epfam.fr) ou à retirer en version papier dans les locaux de l’EPFAM (Boulevard Marcel HENRY, Cavani – 97600 Mamoudzou).

Le maire de Mamoudzou en live sur Facebook ce vendredi

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Ce vendredi 20 septembre, le maire de Mamoudzou Ambdilwahedou Soumaïla sera en live sur la page Facebook de la Ville de 17h à 18h pour répondre aux questions de la population sur les projets de la collectivité tels que la propreté urbaine, les grands chantiers prochainement livrés, la circulation alternée ou encore l’excellence éducative et sportive. Les usagers ont la possibilité de poser leurs questions, envoyer leurs contributions ou remarques dès maintenant par message ou en commentaires sur les pages Facebook et Instagram Ville de Mamoudzou et par email à contact@mamoudzou.yt.

Référencer ses événements pour la Semaine de l’économie sociale et solidaire

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Depuis 17 ans, le mois de l’économie sociale et solidaire (ESS) est devenu « le rendez-vous incontournable des citoyens, des étudiants, des salariés, des acteurs publics intéressés par les pratiques et les valeurs de l’économie sociale et solidaire », souligne la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire. Il a pour vocation de faire découvrir l’ESS au travers de manifestations les plus diverses : conférences, forums, portes ouvertes, visites de structure, projections de films, formations. Ce mois constitue une vitrine des initiatives des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Pour les associations employeuses, mutuelles, coopératives, fondations ou entreprises commerciales d’utilité sociale qui partagent les valeurs défendues par les entreprises de l’économie sociale et solidaire, il est possible d’inscrire ses événements organisés au mois de novembre. Le but : bénéficier ainsi d’une campagne de communication d’envergure nationale. Pour communiquer autour du mois de l’ESS, afficher son appartenance à l’ESS, inscrire un événement, contacter Chadadi Moussa, chargé de communication par téléphone au 06 39 99 18 95 ou par e-mail à : cmoussa@cress-mayotte.org.

Blocage de l’agence Issoufali ce samedi contre les prix des billets d’Air Austral

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Ce samedi, une cinquantaine de personnes étaient présentes devant l’agence Issoufali, sur l’ancienne place du marché à Mamoudzou, pour manifester contre les prix jugés trop élevés des billets d’avion d’Air Austral. Vers 10h, les collectifs ayant appelé à cette manifestation ont fermé les locaux de l’agence Issoufali, partenaire de la compagnie aérienne. Ce mouvement a commencé le 14 août, avec une manifestation à l’aéroport. Les collectifs avaient demandé à Air Austral de revenir vers eux avec des propositions le 15 septembre, apparemment sans succès.

Le parquet donne des précisions sur la mort du jeune tué à Labattoir

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Ce vendredi soir, le parquet a donné davantage de précision sur les circonstances de la mort du jeune homme décédé ce mercredi à Labattoir suite à une agression. Vers 18h ce jour-là, la brigade de gendarmerie de Pamandzi a été alertée d’une attaque au couteau ayant fait deux victimes, nées en 2009 et 2003, à Dzaoudzi-Labattoir. Une fois sur les lieux, ils ont découvert le plus jeune inconscient, qui a été immédiatement pris en charge et conduit au CHM de Pamandzi. Il est décédé à son arrivée à l’hôpital. Celui né en 2003 a pu rapidement quitter le centre hospitalier. L’enquête a tout de suite été confiée à la brigade de recherche de Koungou. L’identification de l’auteur présumé de l’agression, né en 2007 et inconnu de la justice, a été rendue possible par l’audition des premiers témoins. Le suspect s’est rendu à la gendarmerie et a reconnu avoir porté les coups, prétextant qu’il avait subi un vol et des agressions par les deux victimes. Une information judiciaire a été ouverte ce vendredi et le mis en cause mis en examen des chefs d’accusation de meurtre et de blessures volontaires avec arme ayant entraîné une ITT de moins de huit jours. Il a été placé en détention provisoire à l’issue de son interrogatoire de première comparution. Les investigations se poursuivent pour établir les circonstances exactes dans lesquelles les faits ont été commis.

Le tribunal administratif rejette les recours de Rachadi Saindou

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Le tribunal administratif de Mayotte a rejeté les trois requêtes présentées par Rachadi Saindou contre les opérations électorales procédant à son remplacement à la présidence et au conseil communautaire de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (CADEMA), ainsi qu’au conseil municipal de Dembéni. Ayant été condamné à une peine d’inéligibilité de quatre ans en juin, le tribunal considère que le préfet était tenu de le déclarer démissionnaire d’office, chose qu’il a faite le 27 juin 2024 par arrêté. Ainsi, il est considéré que la Cadema et la commune de Dembéni ont pu procéder régulièrement au remplacement de Rachadi Saindou en tant que président, conseiller communautaire et conseiller municipal.

Des coupures d’eau dans le Nord en raison du niveau des réservoirs trop bas

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Pour garantir la préservation du niveau du réservoir en tête de zone, la SMAE – Mahoraise des eaux a dû procéder à une coupure d’eau anticipée à M’tsahara, à 12h au lieu de 14h ce lundi. La remise en service se fera ce mardi à l’horaire habituel. Une coupure technique a également été mise en place à 12h à M’tsangadoua et M’tsamboro. La remise de l’eau était prévue le jour même, en fonction de l’état des réservoirs.

Une journée scolaire autour du sport et de l’inclusion ce mercredi

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La Journée nationale du sport scolaire se tiendra ce mercredi 18 septembre à 10h30 à Sohoa. Cette rencontre mobilisera quinze établissements du second degré et cinq établissements médico-sociaux de l’île. Cet événement doit voir se dérouler plusieurs moments sportifs et d’inclusion des élèves en situation de handicap. “Nous espérons créer du lien entre les structures et rendre plus fluides les collaborations futures dans ce programme « sport partagé »”, écrit le rectorat dans un communiqué.

La pêche au djarifa à l’honneur des Journées européennes du Patrimoine

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A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, la mairie et la bibliothèque de Chiconi ont choisi de mettre à l’honneur la baie de la commune. Ce lieu est « emblématique de la commune où se pratique la pêche au djarifa, technique traditionnelle de pêche à l’aide d’un tissu en tulle, exclusivement pratiquée par les femmes mahoraises », souligne la Ville.

Des animations autour de cette pratique sont organisées le 21 septembre, la journée débute par un discours de bienvenue à 9 h à la bibliothèque, suivi par une grande pêche au djarifa de 9h30 à 11h30 avant un atelier cuisine poissons pêchés au djarifa et dégustation. A partir de 13h45, une exposition de reportage dessiné par Judith Gueyfier sera présentée ainsi qu’une exposition de photos d’espèces pêchées au djarifa.

En parallèle, un atelier d’écriture a été mis en place par l’Agence régionale du Livre et de la lecture (ARLL) auprès des jeunes. La consigne était d’écrire sur des souvenirs, de l’imaginaire, de la fiction et du fantastique autour de cette pêche. Ils ont été écrits à la fin du mois d’août. Les jeunes auteurs seront récompensés ce 21 septembre, la remise des prix est prévue à 15h. La journée s’achèvera à 15h30 par un moment de contes.

La première déchèterie fixe de Mayotte inaugurée

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La déchèterie de Malamani comporte un espace dédié aux déchets verts, avec un broyeur).

C’est une première sur l’île : Mayotte possède enfin sa première déchèterie fixe. Inauguré à Malamani, dans la commune de Chirongui, ce nouveau dispositif doit permettre à la population de se débarrasser gratuitement d’une grande variété de déchets.

“Mayotte propre peut être une réalité.” C’est l’espoir que partage Houssamoudine Abdallah avec l’ensemble des personnalités présentes ce vendredi matin, lors de l’inauguration de la première déchèterie fixe de l’île, à Malamani (Chirongui). Après quinze mois de travaux, le président du Syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam) a présenté cette nouvelle installation au public venu en nombre, aux différents élus présents et au préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville. Ouvert six jours sur sept du mardi au dimanche de 8 h à 18 h pour permettre autant aux particuliers qu’aux entreprises de s’y rendre, ce nouveau site peut accueillir une grande variété de déchets en vue d’être traités ensuite par différents éco-organismes partenaires (Citéo, Star, Enzo Technic Recyclage, etc.). Il comporte cinq casiers pour cinq flux : un pour les déchets verts avec un broyeur, un pour la ferraille, un pour les encombrants (canapé, lit, etc.), un pour les déchets inertes comme les gravats, et un autre pour les produits chimiques type solvants, peintures. Mais ce n’est pas tout. La déchèterie comporte également un point de collecte classique (emballage, papier, verre), une benne pour les vêtements, mais aussi un espace pour le réemploi de l’électroménager par exemple.

Éviter les dépôts sauvages

“Avec une telle installation, nous allons pouvoir éradiquer les décharges sauvages”, se félicite le maire de Chirongui, Bihaki Daouda, qui espère que cette installation sera la première d’une série et qu’elle permettra de rendre le geste de tri automatique au sein de la population. “La gratuité de ce service est un symbole fort pour notre population. Cela va encourager le tri sélectif, et éviter les dépôts sauvages. C’est un investissement pour notre avenir et pour les générations futures”, commente le président de la Communauté de communes du Sud de Mayotte, Ali Moussa Moussa Ben.

La fierté est grande parmi l’ensemble des élus, le mot “révolution” est même brandi par le président du Sidevam, qui affirme que cette première étape n’est qu’un début. La construction de sept autres déchèteries est en effet prévue : à Longoni (Koungou), à Tsararano (dans la future ZAC de Dembéni), à Bandrélé, à Badamier (Dzaoudzi), à Hamaha (Mamoudzou), à Combani (Tsingoni) et à Dzoumogné (Bandraboua). “On espère lancer les travaux de la deuxième à Longoni d’ici le deuxième semestre de 2025”, précise Houssamoudine Abdallah, qui espère voir cette dernière sortir de terre avant la fin de son mandat à la tête du syndicat dans deux ans, une installation comme celle de Malamani nécessite six mois de travaux en temps normal sans les barrages. Si ce délai est en effet court, le principal obstacle dans la mise en place de ce type de projet est l’acquisition du foncier nécessaire.

“Une traduction de l’Europe à Mayotte”

Ce projet qui a mobilisé 3 millions d’euros et l’aide du Département qui a donné le foncier gratuitement, a également bénéficié du soutien de l’Union européenne. Un point que n’a pas manqué de souligner le préfet François-Xavier Bieuville lors de son intervention. “On a pu entendre dire que l’Europe ne servait à rien. Or c’est une traduction de l’Europe à Mayotte que nous avons ici aujourd’hui”, déclare-t-il, faisant allusion aux critiques qui ont pu être faites à l’encontre du travail de la Secrétaire générale pour les affaires régionales (Sgar), qui a pour mission de gérer les crédits européens. “Avec cet outil révolutionnaire, Mayotte s’aligne en entrant dans la modernité”, poursuit-il. Tous espèrent que ce nouveau dispositif permettra de développer l’économie circulaire avec le réemploi et d’œuvrer pour le développement durable de Mayotte.

À Sakouli, un premier poste de Maître-Nageur Sauveteur va voir le jour

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Ali Moussa Moussa Ben, président de la Communauté de communes du Sud de Mayotte, Zamimou Ahamadi, 5ème vice-présidente du conseil départemental, et Maxime Ahrweiller Adousso, secrétaire générale pour les affaires régionales, ont posé la première pierre du futur poste de Maître-Nageur Sauveteur (MNS) à Sakouli.

A Sakouli, la première pierre d’un poste de Maître-Nageur Sauveteur a été posée ce vendredi. Une construction financée par l’Etat et la Communauté de communes du Sud de Mayotte dans le but d’éviter les accidents. 

Sur la plage de Sakouli, dans la commune de Bandrélé, la pancarte “Baignade interdite” est bientôt révolue. Ce vendredi 13 septembre, le président de la Communauté de communes du Sud (CCSud) de Mayotte, Ali Moussa Moussa Ben, la 5ème vice-présidente du conseil départemental, Zamimou Ahamadi, et la secrétaire générale pour les affaires régionales (Sgar) au sein de la préfecture de Mayotte, Maxime Ahrweiller Adousso, ont posé la première pierre du futur poste de Maître-Nageur Sauveteur (MNS) afin d’assurer une zone de baignade surveillée. “Un moment historique”, affirme le président de la CCSud. Les travaux devraient s’achever en 2025 et permettre à Mayotte d’avoir son premier MNS.

Un coût avoisinant le million d’euros

Le coût total de la construction de ce poste s’élève à 960.854 euros ; 46% des frais sont apportés par l’intercommunalité et 36% par l’Etat. Ce poste de Maître-Nageur Sauveteur sera aussi accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). Des locaux qui devraient aussi abriter des sanitaires. Pour donner suite aux travaux de réfection de la voirie en 2022 qui permettent d’accéder plus facilement à la plage, d’autres aménagements sont prévus : des aires de jeu, des farés, des tables de pique-nique ou encore des espaces de voulé. Ces travaux devraient renforcer l’attractivité de la plage.

Éviter des drames

La plage de Sakouli a connu plusieurs drames ces dernières années. En 2020, un homme de 19 ans est mort en tentant de s’y baigner. En 2019, c’est une jeune fille qui s’est noyée en mer. En 2017, un jeune homme parti secourir des enfants à la dérive a perdu la vie. Ali Moussa Moussa Ben admet avoir accélérer l’idée de cette construction après ces pertes successives, en espérant que ce premier poste de Maître-Nageur Sauveteur pourra permettre de sauver des vies.

Les travaux de l’éco-quartier Tsararano-Dembéni ont commencé

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La première pierre de la Zone d’Aménagement concertée qui reliera Tsararano à Dembéni a été posée ce vendredi 13 septembre.

Ce vendredi 13 septembre, les travaux de la Zone d’Aménagement concertée qui reliera Tsararano à Dembéni ont été lancés avec la pose de la première pierre. Une cérémonie s’est tenue en présence de Moudjibou Saidi, maire de Dembéni et président de la Communauté d’agglomération Dembeni-Mamoudzou (Cadema), de Raynald Vallée, président du conseil d’administration de l’Etablissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam), d’un représentant du conseil départemental et de François-Xavier Bieuville, Préfet de Mayotte. Le projet comprend 2.600 logements dont 1.500 construits d’ici 2027, trois groupes scolaires, un city-stade pour un budget total de 112 millions d’euros.

La première tranche des travaux débutera en octobre-novembre 2024. Elle verra la construction à Tsararano de 160 logements par Action logement Mayotte, le relogement de 40 familles, une moyenne surface alimentaire et des commerces de proximité, des bureaux, un nouveau terrain de football et un plateau sportif. La seconde tranche démarrera en 2025 sur le secteur de Dembéni.

Comores : Le décès de l’agresseur d’Azali suscite des interrogations

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FI - Comores Azali
Le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, a été victime d’une attaque au couteau vendredi après-midi.

Ce vendredi après-midi, le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, a été la cible d’une agression au couteau. Placé dans une cellule, le suspect a été retrouvé mort le lendemain matin. Le jeune homme mis en cause était âgé de 24 ans, selon le parquet de Moroni, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête, dans le but d’élucider notamment les circonstances de la mort de l’assaillant, lequel n’a pas pu être auditionné, avons-nous appris auprès de la justice. 

L’archipel est en ébullition après l’attaque visant le président de l’Union des Comores. Dans l’après-midi du vendredi 13 septembre, un homme armé d’un couteau de cuisine s’en est pris à Azali Assoumani, le touchant à la tête, à Salimani Itsandra, localité située à quelques kilomètres de Moroni. L’attaque a été commise alors que le président comorien, dont la réélection en janvier est contestée, prenait part aux funérailles d’un proche du mufti de la République, plus grande autorité religieuse du pays. Au cours d’une conférence de presse tenue samedi matin à la présidence, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Energie, a assuré que le chef de l’Etat n’a pas été grièvement blessé. « Il se porte bien et il est hors de danger. Le président se trouve chez lui. Et son état ne nécessite pas une évacuation. S’il part à l’étranger, ce sera pour des missions« , a rassuré Aboubacar Said Anli qui, au passage, a salué la bravoure et le courage du civil qui s’est interposé pour sauver Azali Assoumani. 

Sur les réseaux sociaux, cet agent de la Société comorienne des hydrocarbures (SCH), un proche du religieux décédé, a subi plusieurs insultes pour avoir empêché l’agresseur d’atteindre le président de la République, dont la popularité est remise en question par une partie de la population. Les chances de connaître les motivations de l’assaillant s’amenuisent pour ne pas dire qu’elles sont inexistantes. D’après le procureur de la République, Ali Mohamed, qui a animé une conférence de presse samedi 14 septembre depuis son bureau, le jeune homme est décédé durant sa détention. Il s’agit d’un gendarme de 24 ans, originaire de Salimani Itsandra. 

“Cette situation soulève des questions”

Sa hiérarchie lui avait accordé une permission de 24 heures, depuis le 11 septembre, mais il n’a jamais repris du service.  « Une fois maîtrisé par la sécurité du président, il a été remis aux enquêteurs qui ont décidé de le laisser dans une cellule. Le lendemain, ils l’ont retrouvé gisant au sol, son corps inanimé. Un médecin a été appelé et c’est lui qui a constaté le décès« , a raconté le chef du parquet de Moroni, confirmant que l’agresseur n’a pas pu être auditionné. Le magistrat a enfin annoncé l’ouverture de deux enquêtes. Une première pour découvrir les motivations à l’origine de cette agression. La seconde consiste à élucider les circonstances de la mort du gendarme dans sa cellule. Mais en attendant la fin des investigations, des voix commencent à émettre des doutes quant à la version officielle soutenue par la justice.  

Pour une partie de l’opinion, la mort du jeune, moins de 24 heures après son acte, semble suspecte. « Nous condamnons la tentative d’assassinat, qui ne peut en aucun cas être justifiée. Cependant, nous ne pouvons pas ignorer le fait tragique que ce jeune homme âgé de 24 ans est décédé en détention quelques heures après l’incident. Cette situation soulève des questions graves sur le traitement des personnes en détention et l’usage de la force par les autorités« , relève le nouveau parti Ushe, dans un communiqué. Il faut noter que ce n’est pas la première fois qu’un détenu meurt dans des conditions douteuses. En avril 2021, un ancien major de l’armée qui était à la retraite, surnommé Bapale, avait lui aussi rendu l’âme alors qu’il subissait un interrogatoire, dans un camp militaire à Anjouan. On le soupçonnait de faire partie d’un groupe qui voulait déstabiliser le pays. A l’époque, l’actuel directeur de cabinet chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali, avait nié les accusations de tortures portées contre le régime. Le gouvernement, pour prouver sa sincérité, a dans la foulée promis une enquête. Trois ans plus tard, personne ne sait ce qui est arrivé à Bapale, qui fut garde du corps de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi. 

Plusieurs décès suspects en détention

En mars 2023, un jeune de 24 ans, nommé Aymane Nourdine, est également décédé pendant sa garde à vue. Le parquet avait évoqué un malaise. Pourtant, selon des témoins, son corps présentait des traces de sévices corporels. Mais là encore, il n’y a jamais eu de suite. Ces exemples viennent conforter la thèse que défendent de nombreux Comoriens qui considèrent que les circonstances de la mort du gendarme assaillant ne seront probablement pas connues.  Aucune audition des enquêteurs qui le surveillaient n’a été annoncée par la justice. En conférence de presse samedi, le gouvernement a dénoncé le comportement de certains internautes qui se réjouissent de l’agression visant le chef de l’Etat, dont la réélection en janvier dernier a entraîné des manifestations qui ont fait un mort. 

Depuis juillet, l’ex-putschiste de 65 ans se retrouve au cœur d’une autre polémique après la nomination de son fils aîné comme secrétaire général du gouvernement. Des critiques qui se sont accentuées lorsque le 6 août, un décret est venu élargir les pouvoirs de celui-ci.  Mais en dépit du tollé suscité par cet acte, la récente attaque dont il a été victime, n’a pas réjoui tous ses opposants. « La violence politique n’a pas sa place dans notre société car la violence politique n’est jamais acceptable, y compris les forcings antidémocratiques. L’essence et le but de nos démocraties est que nous puissions exprimer nos opinions, débattre de nos désaccords et les résoudre pacifiquement« , a réagi l’ex-candidat à la présidentielle, Mohamed Daoudou. « Cet acte traduit le climat de terreur, de violence qui a atteint un niveau anormalement élevé, inhabituel et préoccupant aux Comores. Il reflète aussi et surtout la situation du désarroi social et psychologique d’une population laissée en déshérence« , accuse l’opposant et avocat Larifou Said, qui appelle à une prise de conscience collective de la situation politique pour espérer un retour à l’esprit d’apaisement. Désormais, le débat public se penche sur la mort de l’assaillant, inhumé entre 17h et 18h ce samedi, dans sa localité natale. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le gouvernement n’avait pas réagi au décès suspect qui serait survenu le vendredi soir, selon nos sources. 

 

Le président de l’Union des Comores victime d’une agression à l’arme blanche

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Azali Assoumani, le président de l’Union des Comores, a été victime d’une agression à l’arme blanche ce vendredi après-midi, alors qu’il assistait à des funérailles. Pris en charge rapidement par les secours, son pronostic vital ne serait pas engagé. L’auteur des coups à été rapidement interpellé par les militaires.

La Journée du vivre-ensemble ce samedi à Mamoudzou

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La Ville de Mamoudzou organise la troisième édition de la Journée du vivre-ensemble ce samedi 14 septembre dans les nouveaux locaux du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS). Cet événement a pour but de rassembler les citoyens de Mamoudzou autour de sujets de société. Elle permettra également d’en savoir plus sur l’accès aux droits et les actions en faveur de la solidarité mises en place dans la commune. Différentes activités rythmeront cette journée afin de favoriser la cohésion sociale à travers d’animations culturelles.

Elles se déroulent au bâtiment du CCAS, rue Foundi Moinecha Mognédaho, à 08h00 : accueil du public, 8h30 : discours, 9h00 : visite du nouveau bâtiment du CCAS et présentation de la téléassistance, 10h00 : ouverture des stands sur la thématique de l’accès aux droits.

Sur la place de la République, des chants traditionnels debaa se produiront de 15h à 18 h et un dinahou aura lieu de 20h à 22h.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes