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La clinique privée « Uhaju » ouvre aux Hauts-Vallons en novembre

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Aude d’Abbadie-Savalli, directrice générale du groupe Les Flamboyants depuis 2016, s’est rendue à Mayotte dans les locaux de la clinique, pour répondre aux questions sur l’établissement.

Un établissement de santé spécialisé dans la rééducation des pathologies de l’appareil locomoteur et des affections neurologiques accueillera, dans le quartier des Hauts-Vallons à Mamoudzou, ses premiers patients pour des hospitalisations de jour, le 12 novembre prochain. Le projet est porté par le groupe réunionnais Les Flamboyants, qui détient cinq cliniques sur l’île intense. Aude d’Abbadie-Savalli, directrice générale du groupe, revient sur la mise en place et les défis de la clinique.

Sexualité : « Les jeunes s’y intéressent, le sujet n’étant pas évoqué chez eux »

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Les élèves ont pu participer à des quiz autour de la contraception.

Ce jeudi, la Protection maternelle et infantile (PMI) a organisé la journée de la contraception à l’occasion de la semaine dédiée. Des élèves du lycée polyvalent de Kawéni y ont été sensibilisés. Retrouvez le dossier en lien avec le sujet dans le nouveau numéro de Mayotte Hebdo : « Grossesses précoces : le fléau des jeunes filles ».

« C’est quoi une contraception ? ». Cette question était posée à des lycéens à l’entrée du village associatif. Ce jeudi 26 septembre, une dizaine d’associations se sont réunies à la Protection maternelle et infantile (PMI) pour informer et sensibiliser à la contraception à l’occasion de la semaine dédiée. Une centaine d’élèves du lycée polyvalent (LPO) de Kawéni y ont été invités.

La Croix rouge, Le réseau périnatal de Mayotte, l’association Profession sport et loisirs de Mayotte et bien d’autres ont animé des ateliers interactifs avec les jeunes, comme des quiz. “Avoir ses règles ne signifie pas être prête pour avoir un enfant”, lit une adolescente sur une des cartes du jeu. Les jeunes étaient invités à commenter ce type d’affirmation avant qu’une animatrice les renseigne sur ce sujet.

Les lycéens ont pu découvrir les différents moyens de contraceptions, mais aussi apprendre à mettre un préservatif masculin et féminin. Dans une boîte opaque, ils pouvaient s’entraîner à en mettre sur un pénis factice sans regarder. “S’ils arrivent à le faire dans le noir, ils sauront le faire en toute circonstance”, explique Raysate Abdallah chargée en santé sexuelle et reproductive à la Croix Rouge.

« Un déficit d’informations »

Les jeunes se sont montrés très curieux, aussi bien filles que garçons face à ces informations. “A la maison, on ne parle pas de sexualité, c’est vu comme honteux”, témoigne Mayra, en seconde. “Les jeunes sont très intéressés parce que chez eux, ces sujets ne sont pas du tout évoqués. Des mères pensent que si leurs filles parlent de vie sexuelle, cela signifie qu’elles vont être enceintes. Ce n’est pas parce qu’on aborde le sujet qu’on a une sexualité active”, affirme Talisma Soulaïmana, directrice régionale aux droits des femmes.

Yvelle Bouchard, infirmière scolaire dans l’établissement, estime que la visite des élèves est très utile alors que dans son travail elle rencontre souvent des jeunes filles enceintes de 15 ou 16 ans. “Il existe un déficit d’informations autour de la sexualité”, estime-t-elle. Par ailleurs, le LPO est surnommé le “lycée des mamans”, en raison du nombre conséquent d’élèves tombées enceintes avant 18 ans. Une matinée comme celle-ci est l’occasion d’informer pour enrayer ce phénomène.

La question du consentement

Les professionnels de santé ont proposé du contenu ludique aux adolescents pour qu’ils s’identifient et interagissent. Une sage-femme, Caroline Reymann et Nouzha Mroirili, une puériculture, ont joué une saynète. La première interprétait une jeune fille dont le copain lui mettait la pression pour avoir des rapports sexuels, accepte lui disait son amie, “c’est une façon de prouver que tu l’aimes”. Le groupe était ensuite chargé d’analyser la scène. Cela a permis d’évoquer la question du consentement, “on peut dire “non” à n’importe quel moment même au milieu d’un rapport”, informe Caroline Reymann. Les professionnels ont communiqué des informations pratiques aux jeunes, par exemple, il est possible de se faire dépister ou d’aller voir une sage-femme sans ses parents même si on est mineur.

Faina, en classe de seconde, a vivement apprécié cette matinée d’information. “C’est intéressant d’apprendre quels sont les risques en plus de la grossesse si on ne se protège pas.” Elle a aussi trouvé des ressources “pour savoir à qui demander de l’aide si je suis victime d’agression sexuelle ou en cas de problèmes familiaux”, raconte-t-elle satisfaite.

Retrouvez gratuitement tout notre dossier sur la contraception et les grossesses précoces dans le Mayotte Hebdo n°1104 : « Grossesses précoces : le fléau des jeunes filles ».

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Ben Issa Ousséni vante « le rôle stratégique de Mayotte » au congrès des Régions

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Ben Issa Ousséni, président du conseil départemental de Mayotte, et le vice-président Madi Velou ont pris part au XXe congrès des Régions de France présidé par Carole Delga et Franck Leroy, dans la région Grand Est, les 25 et 26 septembre.

Ce congrès, placé sous le thème «Europe, l’heure des régions ? Faire plus simple, voir plus loin », a réuni les principaux acteurs régionaux pour réfléchir à l’avenir des territoires au sein de l’Union européenne. Lors de l’atelier consacré aux Régions Ultrapériphériques (RUP) et à la coopération régionale, Ben Issa Ousséni a réaffirmé « le rôle stratégique de Mayotte ». Il a insisté sur « l’importance de renforcer les liens entre la France, l’Europe et la région de l’océan Indien, en particulier avec l’Afrique de l’Est et le canal du Mozambique ».

Celui qui est à la tête d’une collectivité mêlant compétences régionales et départementales a lancé un appel en faveur d’une meilleure intégration régionale, avec une participation active des RUP dans les accords de coopération entre la France, l’UE, et les pays de la zone. Il a aussi souligné la nécessité d’adapter les normes européennes aux réalités locales, tout en veillant à ne pas compromettre la sécurité des populations.

Santé : le manque d’eau favorise l’hépatite A ou la fièvre typhoïde à Mayotte

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Santé publique France a publié un bulletin le 26 septembre qui dresse le bilan de pathologies en lien avec l’accès à l’eau, l’hygiène et la qualité des aliments à Mayotte entre janvier 2022 et le 31 août 2024. Il s’agit de l’hépatite A, fièvre typhoïde et diphtérie. Les difficultés d’accès à l’eau dans l’île rendent également l’accès à l’hygiène compliqué dans certaines situations. La diphtérie est en hausse ces dernières années sur le territoire. Dix-sept cas ont été enregistrés entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2024. Un enfant de 10 ans été hospitalisé et un enfant de moins d’un an est décédé. Santé publique France note également « une incidence considérable de la fièvre typhoïde avec un taux de déclaration environ 70 fois plus élevé que le taux d’incidence de la France hexagonale », 186 cas ont été rapportés à Mayotte entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2024.  Le taux de déclaration des hépatites A est stable à Mayotte avec un nombre de cas compris entre 20 et 29 entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2024. Aucun décès n’a été notifié sur la période.

Ces pathologies peuvent être mises en lien avec « l’utilisation de l’eau de rivière, mais également en lien avec la consommation de denrées alimentaires achetées dans des commerces informels (poissons, légumes, divers…) », note le bulletin.

Une semaine dédiée à l’entreprenariat à Mayotte

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Entre le 7 et le 11 octobre, l’Association pour le droit à l’initiative économique de Mayotte (Adie) mènera une semaine de promotion à l’entreprenariat. Quatorze ateliers et évènements sont prévus sur toute l’île. Différentes solutions de financement à la création et au développement d’entreprises seront proposées au sein des villages de Bandrélé, Majicavo-Koropa, Dembéni, Kani-Kéli, Kawéni et Hamjago. Plus d’informations au 09 70 845 112.

Logement : les collectivités se mobilisent à Pamandzi

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La communauté de commune de Petite-Terre (CCPT), le maire de Pamandzi, Madi Madi Souf, ainsi que la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm) de Mayotte se sont rendus le vendredi 20 septembre dans les quartiers Oussinet et vieux Pamandzi pour constater l’insalubrité publique. Lors de son parcours, Madi Madi Souf a pu se rendre sur les lieux d’un incendie où trois familles pamandziennes ont perdu la vie. Le maire a tenu à saluer la solidarité des habitants durant cet événement. Autour des experts, le président de la CCPT, Archadi Abassi, explique : « Cela fait deux ans que l’on se bat pour la réhabilitation de ce quartier. L’objectif de cette rencontre est que, vous, les services de l’État, preniez en considération nos doléances, pour améliorer la qualité de vie des habitants ».

Deux solutions ont été proposés :  une résorption de l’habitat insalubre (RHI) qui impliquerait le relogement temporaire des habitants concernés pour permettre la réhabilitation des logements jugées insalubre. La deuxième solution envisagée serait l’opération groupée d’amélioration légère de l’habitat, qui permettrait, via une rénovation des habitations, à la fois de réduire la consommation d’énergie et de répondre aux aléas climatiques. Cette visite s’est conclue sur le front de mer de la commune, victime constante d’une montée des eaux.

La déchetterie mobile du Grand Nord passera à Acoua samedi

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La déchetterie mobile du Grand Nord, déployée par la communauté́ d’agglomération du Grand Nord, passera à l’ancien plateau d’Acoua samedi 28 septembre. De 8h à 12h, il sera possible d’y déposer gratuitement déchets verts, encombrants, ferraille, déchets d’électroménager et ampoules. Plus d’informations sur la page Facebook « communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte ».

Crise de l’eau : une coupure importante dans le sud ce jeudi

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La Société mahoraise des eaux (SMAE) a dû procéder à une coupure d’eau de midi à 19h à Sada, Mangajou et Bouéni pour maîtriser les niveaux d’eau dans les réservoirs de tête du centre et du sud de Grande-Terre par rapport à la demande. Elle également arrêté la distribution de l’eau à midi au lieu de 14h pour les villages de Bandrélé, Musicale Plage, Miréréni (Chirongui), Chirongui, M’zouazia, Moinatrindri Bas et Kani-Bé pour cette même raison.

Les locaux de Dagoni la Vigie victimes d’un cambriolage

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Le cambriolage s'est passé dans la nuit du 25 au 26 septembre.

Dans la nuit du 25 au 26 septembre, l’espace de travail partagé Dagoni la Vigie a été victime d’un cambriolage. Six machines à coudre, un réfrigérateur, une cafetière, un ventilateur, des produits alimentaires et des ustensiles de cuisine ont été dérobés. Des dégâts matériels sont également à déplorer : une porte a été arrachée tandis que deux autres ont été gravement endommagées au niveau des serrures. Une plainte a été déposée. La Communauté de Communes de Petite-Terre condamne « avec la plus grande fermeté cet acte de vandalisme » précise-t-elle dans un communiqué.

Un trou de sept millions d’euros à Kani-Kéli, le préfet tire la sonnette d’alarme

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Le budget de la municipalité de Kani-Kéli inquiète la préfecture de Mayotte. La commune au sud de Grande-Terre est beaucoup trop optimiste pour ses recettes d’équipement, a estimé la Chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte.

La Chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte a rédigé un avis de contrôle budgétaire sur la situation financière de Kani-Kéli. La commune du sud de Mayotte traîne un déficit de sept millions d’euros dans son budget 2024, ce qui est égal à 107 % de ses recettes de fonctionnement.

C’est une ligne qui a fait sursauter les services de l’État. Les comptes de Kani-Kéli pour le budget de cette année font apparaître un déficit de 6,2 millions d’euros dans sa section de fonctionnement. Comme il en a la pouvoir, en vertu du code général des collectivités locales, le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, peut faire appel à la Chambre régionale des comptes s’il y a « un déficit égal ou supérieur à 10 % des recettes de la section de fonctionnement s’il s’agit d’une commune de moins de 20.000 habitants et à 5 % dans les autres cas ». Et à Kani-Kéli, on est largement au-delà puisque ce déficit est même pire que prévu. Il est passé à sept millions d’euros, soit 107 % des recettes, quand les magistrats de la CRC ont mis le nez dans les comptes.

En fonctionnement, la commune fait face à une augmentation importante des charges à caractère général. Elles devraient s’établir à 2,4 millions d’euros en 2024, soit un million de plus que prévu dans le budget primitif validé par le conseil municipal. De fait, la Chambre régionale des comptes table sur un déficit d’environ 408.000 euros en fonctionnement. Mais c’est surtout du côté des investissements que les magistrats sont inquiets et notamment pour les recettes attendues. La municipalité espère en avoir 17,2 millions d’euros pour cette année, avec surtout des recettes d’équipement à hauteur de 14,7 millions d’euros. Un chiffre beaucoup trop élevé pour la CRC qui pense que la commune du sud ne peut pas en espérer plus de 1,7 million (4,3 millions au total en recettes d’investissements). « Début septembre 2024, au regard des recettes titrées dont le montant n’est que de 343.589 euros et, de celles qui seront probablement perçues avant le 31 décembre 2024 et qui sont évaluées à hauteur de 1.404.543 d’euros, les crédits d’équipement 2024 doivent être réestimés à hauteur de 1.748.132 d’euros », pointe-elle. En comparaison avec les dépenses d’investissement déjà engagées ou prévues pour cette année (onze millions d’euros dont deux millions hérités de l’exercice précédent), le déficit rien que pour la partie investissement est d’environ 6,9 millions d’euros.

Un plan de redressement

« Au regard de la date de saisine de la chambre, l’exercice 2024 étant déjà trop engagé, de nouvelles mesures en recettes ne pourraient être prises à temps pour redresser le budget 2024 ; que, dès lors et bien que les efforts pour diminuer les dépenses et obtenir les recettes (notamment d’équipement) doivent commencer sans tarder, un plan de redressement pluriannuel s’impose », estime la Chambre, qui donne quelques pistes de mesures de redressement à appliquer de 2025 à 2028. Elle lui conseille de réduire ses dépenses en équipement, de « différer dans le temps certaines opérations », voire de « se doter d’une gestion pluriannuelle de ses investissements par le procédé des autorisations de programme et crédits de paiement ». Elle n’écarte pas une hausse des impôts, indiquant qu’une hausse de 500.000 euros est possible en recettes de fonctionnement, si la commune réalise des augmentations de 34 % sur la taxe foncière sur les propriétés bâties, de 16 % sur celle des propriétés non bâties et de 45 % sur la taxe d’habitation par rapport aux taux votés en 2024. Pour l’explosion des charges financières, la Chambre indique que cela « provient des pénalités de retard dans le remboursement de la dette de la commune » et que « cette difficulté à honorer ses échéances constitue un critère alarmant supplémentaire ».

Comme il est rappelé, les actes budgétaires et le prochain budget de Kani-Kéli devront être impérativement transmis à la Chambre. Si la situation financière ne s’améliore toujours pas, ce sera alors au préfet de « régler le budget ».

« On peut être Mahorais et exercer des métiers comme pilote d’avion »

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Pendant trois jours, avec une première journée réservée aux scolaires, Pamandzi accueille sa première fête de l’aviation, ce week-end.

Mayotte va connaître sa première édition de la fête de l’aviation, un événement national qui s’étalera du 27 au 29 septembre dans notre département sous l’impulsion du tout nouveau cluster aéronautique de Mayotte et de l’association M’safara. Familles, passionnés et professionnels du secteur sont attendus en masse par les organisateurs de la manifestation sur l’aérodrome de Pamandzi. Pour l’occasion, le lieu se transformera en centre de découvertes autour de l’aviation.

En gestation depuis plusieurs mois, l’idée d’organiser la fête de l’aviation sur le sol mahorais se concrétise enfin. L’événement se tiendra en fin de semaine, du 27 au 29 septembre sur l’aérodrome de Pamandzi. Une initiative à mettre à l’actif de l’association M’safara et du cluster aéronautique de Mayotte, qui vient de voir le jour sous les efforts combinés de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCI) et de la Direction des services de l’aviation civile océan Indien (DSAC OI). « L’idée était d’impulser une synergie afin de porter un événement permettant à tous les opérateurs aéronautiques de pouvoir présenter au public leurs activités respectives et aussi faire découvrir à la population mahoraise le monde de l’aviation », explique Mawahiboudine Matroukou, co-organisateur de cette manifestation avec Hakim Ahmed, membre de l’association M’safara. Ces derniers prévoient de mettre l’accent sur la découverte par le public des différents secteurs contenus dans le terme aviation, au-delà du transport commercial assuré par les grosses compagnies aériennes qui capte traditionnellement l’attention des usagers.

Présenter la diversité des métiers

« Il y a aussi une petite aviation qui existe sur Mayotte et énormément de métiers annexes disponibles sur notre territoire assez peu connus du jeune public et de leurs parents qui aiguillent le choix de leurs enfants en matière d’orientation scolaire et professionnelle », fait remarquer Mawahiboudine Matroukou. Cette fête augure de belles perspectives pour le pôle des métiers de l’aéronautique du lycée polyvalent de Petite-Terre, qui a ouvert il y a un mois aux abords de l’aéroport Marcel-Henry pour former les futurs techniciens de l’aviation à Mayotte et à d’autres métiers liés à la sécurité aéroportuaire. C’est l’occasion de faire découvrir aux habitants de l’île toutes les autres professions, parfaitement accessibles à tous contrairement à l’idée que se fait une partie de la population. « L’objectif pour nous est de montrer que l’on peut être Mahorais tout en exerçant des métiers comme pilote d’avion, contrôleur aérien, technicien d’aviation, opérateur de drones, télé-pilote, professionnel d’ULM, etc… Les gens doivent savoir qu’il est possible actuellement de passer son brevet de pilotage très très jeune, à partir de 14 ans pour les ULM par exemple, et disposer de ce type d’appareil pour son loisir ».

Une ouverture au monde

Autant d’informations que les organisateurs de la fête de l’aviation estiment nécessaires à diffuser auprès du grand public afin de bien orienter la jeunesse locale. De par son statut européen (et le bénéfice de l’application des normes européennes qui sont les plus répandues dans le monde), Mayotte est en capacité de dispenser des formations diplômantes, lorsqu’elles existent, permettant de travailler dans différents pays du monde. Selon Mawahiboudine Matroukou, ce fait constitue une avancée majeure pour l’île qui va permettre au département de devenir un pôle de formations pour l’ensemble de l’océan Indien. La tenue de cette première fête de l’aviation à Mayotte cette année est en soi une réussite. En effet, elle s’est mise en place dans des délais très courts, en raison notamment de la nécessité de créer le cluster aéronautique pour la porter. Les différents acteurs engagés dans sa réalisation envisagent d’ores et déjà de la pérenniser dans le temps et donnent rendez-vous au public chaque année à l’aérodrome de Pamandzi. Ils n’excluent pas d’étendre certaines opérations à l’ensemble du territoire.

Du vendredi 27 septembre au dimanche 29 septembre, fête de l’aviation à l’aérodrome de Pamandzi.

Le programme de la fête

  • Vendredi 27 septembre : Journée scolaire. Les festivités débuteront avec une journée spécialement dédiée aux élèves de Mayotte. Spécialement dédiée aux élèves de Mayotte, la première journée permettra aux jeunes pourront découvrir les coulisses du secteur aéronautique, ses métiers et ses innovations, à travers des ateliers pratiques et des démonstrations.
  • Samedi 28 septembre : Journée grand public. Le moment fort de cette journée sera une conférence à 14h animée par Christophe Ritter, Managing Partner, expert reconnu dans le domaine aéronautique, sur le thème : « L’impact d’un changement d’offre en sièges avec l’arrivée d’une nouvelle compagnie aérienne ». Des animations pour petits et grands, expositions d’avions, simulateurs de vol et bien d’autres surprises seront proposées tout au long de la journée. Entrée libre et ouverte à tous.
  • Dimanche 29 septembre : Journée des passionnés. Elle offrira aux visiteurs la possibilité de rencontrer des experts et des professionnels du secteur aérien, tout en participant à des discussions autour des innovations et des enjeux futurs de l’aéronautique à Mayotte. Ce sera également un moment privilégié pour les acteurs du secteur de se réunir et de collaborer autour des perspectives de l’île dans ce domaine. Entrée libre et ouverte à tous.

Vingt étudiants ont fait leur rentrée au campus connecté

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Vingt étudiants et étudiantes ont fait leur rentrée au campus connecté d'Hajangoua.

Face à l’inexistence de certaines filières sur l’île, plusieurs étudiants se voient obligés de suivre des cursus à distance. Pour faciliter leurs études, le campus connecté d’Hajangoua en accueille certains en leur mettant à disposition matériel et suivi pédagogique. Ce mercredi, vingt ont fait leur rentrée.

Vingt étudiants, dont onze pour la première fois, ont fait leur rentrée au campus connecté ce mercredi matin, à Hajangoua, dans la commune de Dembéni. Initiée en 2021 par la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) et remis à neuf cette année pour la somme de 300.000 euros, cette structure permet à celles et ceux inscrits dans un cursus à distance de pouvoir suivre les cours en visioconférence avec du matériel adapté, et surtout avec une équipe pédagogique en appui. « Ce campus permet d’accéder aux formations dans le supérieur et de bâtir un projet professionnel sur mesure », insiste Sitirati Mroudjae, vice-présidente en charge de la Formation et de l’Enseignement supérieur de l’intercommunalité. Avec un taux de chômage qui s’élève à 37% sur l’île, elle affirme que ce dispositif y a toute sa place, en citant en exemple les deux embauches qui ont déjà eu lieu parmi la dernière promotion de quatorze étudiants. On en retrouve de tous les cycles et de différentes filières comme le droit, la communication, la gestion ou encore la comptabilité, tant que le diplôme ne peut pas être obtenu dans un cursus en présentiel à Mayotte. Cette année, les locaux s’apprêtent également à accueillir quatre jeunes suivant une formation en orthoptie, qui ont déjà effectué leur première année à l’Université Paris-Diderot.

« Suivre les cours dans un environnement calme »

Quatorze l’an dernier, vingt cette année : le nombre d’inscrits pouvant profiter de ce type de structure est voué à augmenter, pour à terme, atteindre 170 sur l’ensemble de l’île. Car ce dispositif attire, faisant venir à lui des jeunes adultes de Kani-Kéli et même de M’tsamboro. « Suivre mes études ici, à distance, me permet de rester dans mon environnement, alors qu’en métropole, ça peut être compliqué d’être loin de sa famille ou de supporter le climat », justifie          Kalalohy Gaothiee, qui est en première année de licence de lettres. Si elle reconnaît que suivre les apprentissages en visioconférence n’est pas toujours facile pour la concentration, elle s’y fait de plus en plus. Marie, étudiante de master 2 en stratégie et marketing, entame sa deuxième année sur le campus connecté. Sans cet endroit, réussir ses études serait compliqué pour la mère d’enfants en bas âges. « Chez moi, je ne peux pas travailler. Ici, je peux suivre les cours dans un environnement calme et profiter des nouvelles salles, du nouveau matériel », indique-t-elle.

Pour offrir davantage une vie universitaire à celles et ceux qui peuvent paraître isolés derrière leurs écrans, des activités sont déjà et vont être mises en place, comme un club de shimaoré, différentes sorties culturelles ou encore des virées en bateau.

Mayotte Channel Gateway doit faire une croix sur 500.000 euros de redevances indues

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Dans sa guerre contre une partie des entreprises du port de Longoni, la société Mayotte Channel Gateway, gérée par Ida Nel, vient de perdre une bataille au tribunal administratif de Mayotte.

Délégataire du Département de Mayotte pour la gestion du port de Longoni, Mayotte Channel Gateway (MCG) doit verser 501.923,32 euros à Maintenance industrielle mahoraise par décision du tribunal administratif. Dans sa décision rendue ce mardi, la justice a estimé que les tarifs appliqués par la société d’Ida Nel entre 2017 et fin 2021 n’étaient pas légaux.

Comores : La mort de l’agresseur d’Azali classée, le Parquet mis en doute

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Le procureur Ali Mohamed Djounaid clôt l’enquête sur la mort d’Ahmed Abdou, qui avait attaqué avec une arme blanche le président des Comores, Azali Assoumani, le 13 septembre. « Il n’existait ni blessures par arme à feu, ni par arme contondante ou tranchante », explique-t-il.

Pour justifier la fin de l’enquête, le chef du parquet de Moroni a confirmé via un communiqué, que le corps du jeune militaire, qui avait agressé le chef de l’État comorien, le 13 septembre, ne présentait pas de blessures. Une conclusion démentie formellement par la famille du défunt retrouvé sans vie dans sa cellule, le lendemain de l’attaque. La classe politique se dit également outrée par la fin des investigations.

C’est une annonce qui ne surprend vraiment pas beaucoup de monde au sein de l’archipel. Presque onze jours après l’annonce de son ouverture, l’enquête sur la mort « suspecte » de l’agresseur d’Azali Assoumani, est désormais close, a indiqué le parquet de Moroni. Dans un succinct communiqué publié dans les colonnes du journal comorien de service public, Al-Watwan, le procureur Ali Mohamed Djounaid a livré les conclusions de ses investigations qui, à première vue sont loin de faire l’unanimité. « Il n’existait ni blessures par arme à feu, ni par arme contondante ou tranchante. Suivant ces éléments, le Parquet estime qu’il n’y a pas d’opportunité de poursuivre d’enquête », précise le communiqué lequel rajoute que c’est le docteur Naoufal Boina, le directeur du service de santé militaire -l’hôpital où sont admis l’ensemble des corps des forces armées-, qui a établi le certificat de décès. A travers cette déclaration écrite de la justice comorienne, l’on apprend par ailleurs que la mort du jeune agresseur, qui était âgé de 24 ans, serait survenue le samedi 14 septembre à 2h du matin.

Démenti de la famille

Ce communiqué, a très vite été démenti par un membre de la famille du défunt, contacté mercredi matin par Flash Infos. Mais par prudence, la source n’a pas donné plus de détails. Elle a toutefois rapporté que le corps leur avait été remis sans restriction ni indication spécifique à suivre pendant le lavage et l’enterrement. En effet, ce silence des proches du gendarme qui n’osent pas divulguer des informations sur l’état dans lequel se trouvait Ahmed Abdou (le nom de l’assaillant), s’expliquerait en partie par les récentes et brèves interpellations visant quelques membres de la famille de l’assaillant. Le père, le petit frère, ainsi que l’un de ses oncles, avaient tour à tour étaient convoqués à la gendarmerie, les jours suivant l’inhumation de Fanou- le sobriquet du militaire -,  qui a lieu samedi, soit donc le lendemain de son acte. Ce-jour-là, au cours d’un bref point de presse tenu dans son bureau situé au palais de justice, le procureur Ali Mohamed Djounaid a informé la presse et l’ensemble des Comoriens que le gendarme suspecté de tentative d’assassinat contre Azali était retrouvé seul gisant au sol dans sa cellule. Le lieu de détention n’avait pas été communiqué. Le parquetier a pris seulement le soin de souligner que le suspect n’avait pas pu être interrogé. « Après son interpellation, la sécurité du président l’a remis aux enquêteurs qui l’avaient laissé se calmer », a poursuivi le magistrat qui dans la foulée avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de la mort de l’agresseur du chef de l’État comorien, lequel se trouve déjà à l’étranger. Moins de deux semaines après cette déclaration, le Parquet clôt donc ses investigations car il n’y aurait pas eu des traces de blessures sur la dépouille du militaire dont la mort, ne va jamais permettre de connaitre ses motivations. Plus étonnant, en dépit de l’établissement d’un certificat médico-légal, les causes du décès de Fanou n’ont pas été révélées par la justice dans son communiqué. En gros, les zones d’ombres subsistent encore, déplore une partie de la classe politique comorienne qui n’a pas tardé à réagir.

Toujours des zones d’ombre

C’est le cas de Jaffar Abbas, coordinateur des candidats de l’opposition ayant pris aux dernières élections de janvier. « En donnant des informations à l’emporte-pièce, comme dans son habitude, le parquet de Moroni ne fait que se décrédibiliser. C’est plutôt un effet boomerang qui s’abat sur le communicant. La tuerie d’un jeune arrêté – sain et sauf – par la sécurité présidentielle suite à une agression du chef d’État ne sera jamais comprise par la population », déplore Jaffar selon qui « cet énième communiqué – si léger – ne vient que donner raison que le pays n’a pas de justice mais plutôt d’injustice comme l’a clairement déclaré l’ex- président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi lors de son faux procès ». L’opposant pense que le Parquet aurait mieux fait de se taire. Même son de cloche pour l’ex-ministre de la Justice, Fahmi Said Ibrahim, qui lui aussi avait réclamé des explications sur la mort du jeune détenu. L’avocat reconnait que le communiqué du procureur le trouble. « Les blessures physiques ne sont pas les seules causes pouvant entraîner la mort. Mais, en fin de compte, pourquoi avoir ouvert une enquête si tout était aussi clair dès le début », tacle l’homme politique.  L’ancien candidat à l’élection présidentielle, Mohamed Daoud, a également fait transmettre à la presse une réaction. Tout puissant ministre de l’Intérieur d’Azali, de 2016 à 2021, il promet de saisir l’ONG Amnesty internationale. Tout cela parce que « le communiqué du procureur de la République n’apporte pas d’autres éléments nouveaux ni convaincants que ceux qui ont été dits, donc il ne répond pas aux multiples questions que l’opinion nationale ou internationale se pose sur les circonstances du décès en détention de ce jeune gendarme ».

Le 13 septembre, Azali Assoumani a été agressé au couteau, mais il a survécu. Toutefois, lors de sa première apparition, on le voyait avec des pansements sur le front, ainsi que dans les deux mains. Selon la présidence, il se trouve au Maroc et regagnera Paris, où il prendra part au sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). À l’Assemblée générale des Nations Unies, il y est représenté pour la première fois par son ministre des Affaires étrangères, Mbae Mohamed.

Chambre de métiers et de l’artisanat : les candidatures ouvertes du 1er au 10 octobre

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Les élections de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Mayotte se dérouleront le mercredi 20 novembre. Les candidatures devront être déposées entre le 1er octobre et le 10 octobre (midi) à la préfecture de Mayotte (direction des relations avec les collectivités locales et du foncier public – bureau des élections). Le scrutin se fait sous forme de liste, chacune d’entre elles doit avoir « un nombre de candidats au moins égal à 35, au moins quatre candidats pour chacune des catégories qui regroupent les activités figurant à l’article R.111-1 du code de l’artisanat (alimentation, bâtiment, fabrication, services) parmi les 18 premiers candidats de la liste, au moins un candidat inscrit dans la section métiers d’art du répertoire des métiers parmi les sept premiers candidats de la liste et au moins deux candidats de chaque sexe par groupe de cinq candidats », stipule la préfecture de Mayotte.

 Les informations relatives au dépôt des candidatures ainsi que les dossiers de candidature sont disponibles sur le site internet de la préfecture, à l’adresse suivante : https://tinyurl.com/yzd4yt8e.

« Tentative de suicide » au collège de Majicavo, le rectorat réagit

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L’information donnée par un média local selon laquelle un élève a fait une tentative de suicide au collège de Majicavo-Koropa, ce mercredi matin, est démentie par le rectorat de Mayotte, par l’intermédiaire d’un communiqué. « Il s’agit d’un élève en situation de handicap relevant normalement d’un institut médico-éducatif, mais sans prise en charge. Lors d’une crise ce [mercredi] matin, l’élève s’est mis en danger, mais a été immédiatement protégé par les personnels en présence. Les services de secours sont intervenus très rapidement », explique l’académie.

Celle-ci invite à la prudence quant à la diffusion de ce type d’information.

« Il serait souhaitable, à l’avenir, avant toute diffusion dans les médias, que les informations relatives à des situations particulières d’élèves, a fortiori mineurs, soient traitées avec la plus extrême prudence, dans le respect des jeunes et des familles », précise le rectorat.

À Acoua, une journée d’action pour la santé des femmes

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Le conseil départemental de Mayotte, en partenariat avec la mairie d’Acoua, participe à la Journée nationale d’action pour la santé des femmes. Cet événement se tiendra, le samedi 5 octobre, de 8h à 13h à l’ancien plateau d’Acoua. Au programme, deux tables rondes porteront sur la « définition de la santé et de la charge mentale », ainsi que les « actions autour de la santé ».

Le conseil départemental souhaite clarifier la place des cadis

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Les dimanche 29 et lundi 30 septembre, de 8h30 à 16h30, le conseil départemental de Mayotte organise un colloque sur l’avenir de l’institution cadiale et l’organisation du culte. Au sein de l’hémicycle Younoussa Bamana, experts locaux et nationaux seront réunis pour repenser le rôle des cadis. Depuis la départementalisation de Mayotte, ils ont vu leur rôle évoluer et osciller entre médiation sociale et religieuse. Ce colloque a pour but de redéfinir leurs fonctions sur l’organisation du culte et les questions liées à la transformation sociale de Mayotte. Des discussions porteront sur les principes de laïcité, la jurisprudence musulmane, les perspectives de financement pour l’autonomisation de l’institution cadiale. L’enjeu selon le conseil départemental est de renforcer la cohésion sociale, prévenir les radicalisations et éviter la marginalisation de l’islam dans ce le futur cadre institutionnel. Le public aura la possibilité de participer aux échanges et débats par skype : https://skype.lifesizecloud.com/17600063 et lifesize : https://call.lifesizecloud.com17600063

Une septième Nuit du Droit dans cinq villes en Outre-mer

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Le programme de la septième édition de la Nuit du Droit, qui a lieu le jeudi 3 octobre, concerne cinq territoires ultramarins, mais pas Mayotte. Ainsi, des animations sont prévues en Martinique, à Basse-Terre, à Cayenne, à Pointe-à-Pitre et à Saint-Pierre de La Réunion. C’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir la place du droit, des institutions et des métiers du droit et d’aller à la rencontre de parlementaires, de magistrats, d’avocats, de notaires, d’universitaires, etc. Au programme : représentation théâtrale, simulation de procès, magie, concours d’éloquence, conférence et table ronde.

Du bisphénol A retrouvé dans six boissons sucrées en canette

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Suite à des contrôles effectués par les services de l’État sur des boissons en canette, la présence de bisphénol A, un perturbateur endocrinien, a été détecté dans six d’entre elles : le Cheers Orange Flavour, le Rita Guava, le Star Cola, le Coca Cola Original Taste, le Ice Coffee – Cappuccino et le Double Seven Energy Drink. Par mesure de précaution, les lieux de ventes concernés sont en train de procéder au retrait de la vente de ces produits et de rappeler ceux déjà vendus aux consommateurs. Il est ainsi demandé à ces derniers de ne pas consommer ces boissons en canette et de les rapporter là où ils les ont achetées. En parallèle de ce plan de retrait et de rappel, les services de l’État accompagnent les opérateurs économiques de la distribution dans la conduite des plans de contrôle, puis a également pour objet de faire cesser l’importation de ces six produits concernés”, ajoute la préfecture. 

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes