Accueil Blog Page 747

06/08/09 – 1er cas de grippe A H1N1 à Mayotte

Le 1er cas de grippe A H1N1 a été dépisté à Mayotte,avec un enfant de Kani-Kéli arrivant de la Réunion. S'agissant d'un cas bénin, l'enfant se porte bien. Il a été isolé chez lui en observation, mais n'a pas été hospitalisé. A l'heure actuelle, seules des mesures de protection concernant l'entourage de l'enfant ont été mises en place. Les services de la Dass se sont rendus sur place afin de rassurer la famille. Un premier cas autochtone de grippe A avait été confirmé le 22 juillet à la Réunion.

Pour Mayotte, une réunion s'est déroulée avec les médias en début de semaine. Ce jeudi, une rencontre rassemblera la préfecture et la Dass avec le Sieam et la Sogea afin de traiter de l'accès à l'eau, important dans la prévention car il faut se laver les mains régulièrement. Lundi prochain ce seront les maires qui se retrouveront autour des professionnels de santé, tandis que le message sera transmis aux autorités religieuses et aux cadis lors d'une réunion ce mardi.

Des stocks de masques de protection ont déjà été reçus pour le personnel médical qui serait amené à être proche des malades, avec une gestion très rigoureuse des déchets au contact des malades, a prévenu la directrice de la Dass, Mme Mouffard.

Les symptômes sont un excès de fièvre, de la toux, des douleurs musculaires et éventuellement des diarrhées et des vomissements. Pour toute information, contacter la permanence de la Dass au 0639 69 14 29.

06/08/09 – Elections dimanche à Sada et M’tsangamouji

Les résultats d'élections du 16 mars dernier avaient été contestés par des recours en annulation devant le Conseil d'Etat pour 6 communes et/ou cantons de Mayotte, en plus de Chiconi où elles ont déjà été reconduites avec la réélection du maire sortant.

Les élections municipales à Bandraboua, Acoua et Ouangani ont ainsi été validées, malgré les recours déposés. En revanche, les élections municipale et cantonale de Tsingoni viennent d'être invalidées par lecture du Conseil d'Etat le 31 juillet. Les dates des scrutins n'ont pas encore été déterminées.

Elles vont enfin être reconduites ce dimanche 9 août à Sada pour les élections municipale et cantonale et à M'tsangamouji pour la municipale. A chaque fois il y a deux listes ou deux candidats en lice. Il ne devrait y avoir qu'un seul tour. Pour la cantonale à Sada, le candidat sortant PS Ibrahim Aboubacar fera face à l'ancien candidat dissident UMP Fahardine Ali qui cette fois rassemble toutes les forces du parti présidentiel, et pour les municipales, le maire sortant Binali Hamada fera face à l'UMP Ali Abdallah.

06/08/09 – Préavis de grève à la DSDS

Le vendredi 31 juillet 2009, les animateurs relais du Co/Famil, de la direction de la solidarité et du développement social (DSDS) du conseil général de Mayotte ont été "réunis en urgence par leur chef de service afin de leur transmettre les consignes de prévention de la grippe A/H1N1 qui ravage actuellement le monde entier, y compris Mayotte", préviennent les salariés du service.

"Les animateurs relais sont des agents de terrain qui font du porte à porte, pour prévenir la population mahoraise des risques liés à leur santé, à leur hygiène et leur environnement. L'urgence de prévention liée à la grippe A/H1N1, leur rappelle leur manque de moyens matériels (voiture, chaussures, masques, ect.) adaptés à leurs missions."

Depuis décembre 2007 ils ont souhaité une amélioration de leur condition de travail et une attribution de prime, mais leurs revendications n'ont jamais été prises au sérieux. Afin de pouvoir travailler en toute sérénité, ils souhaitent que le conseil général prenne en considération leur demande. Ils sollicitent rapidement une entrevue avec le président "afin de trouver une suite favorable".

Sans réponse favorable, ces agents se mettront en grève illimitée à partir du mardi 11 août 2009.

06/08/09 – Réseaux consulaires, commerce, artisanat et services

Le secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation a présenté un projet de loi relatif aux réseaux consulaires, au commerce, à l'artisanat et aux services, lors du dernier Conseil des ministres.

Le projet de loi réforme la structure des réseaux des chambres de commerce et d'industrie et des chambres de métiers et de l'artisanat, afin d'améliorer le service rendu aux entreprises, en tenant compte des propositions faites par chacun des réseaux au terme de la concertation qu'ils ont menée. Il s'inscrit dans le cadre de la révision générale des politiques publiques.

Les chambres de commerce et d'industrie de région voient leurs missions renforcées en matière d'animation économique, de répartition des ressources entre les chambres de la région et de mutualisation des fonctions de gestion. Les chambres de commerce et d'industrie deviennent des chambres territoriales rattachées à la chambre de région. Elles assurent les services de proximité aux entreprises.

Le projet de loi renforce également le niveau régional du réseau des chambres de métiers et de l'artisanat en le chargeant de mutualiser les fonctions administratives et de répartir les ressources perçues au profit des chambres départementales. Il prévoit la faculté pour les chambres de métiers et de l'artisanat de décider, à la majorité, de fusionner dans une chambre de métiers et de l'artisanat de région.

Par ailleurs, le projet de loi réforme le régime administratif de plusieurs professions réglementées afin d'en faciliter le développement. Sont ainsi révisées les réglementations relatives aux marchés d'intérêt national, aux agents d'artistes, aux experts-comptables et aux organismes privés de placement.

29/07/09 – 2 députés pour Mayotte

Le projet de redécoupage des 577 circonscriptions électorales, le premier depuis 1986, est présenté ce mercredi, en conseil des ministres par Alain Marleix, secrétaire d'Etat à l'Intérieur. C'est le plus gros sujet inscrit à l'ordre du jour du dernier conseil des ministres pré-vacances. Présenté sous forme d'ordonnances, qui feront l'objet d'un débat de ratification express début octobre au Parlement, ce redécoupage est destiné à entrer en vigueur aux prochaines législatives.

Comme le nombre global des députés est maintenu à 577, et que la population française, depuis le découpage très critiqué opéré il y a plus de vingt ans par Charles Pasqua, est passée de 55 à 64 millions d'habitants, il n'y aura plus qu'un député pour 125.000 habitants, contre un pour 108.000 actuellement.

Trente-trois circonscriptions seront supprimées, rapporte le site d'Europe 1. Elles seront compensées par la création de 22 dans seize départements et trois collectivités d'Outremer (Polynésie, Saint-Martin/Saint-Barthélémy, Mayotte), et 11 pour représenter les Français de l'étranger, qui, jusqu'à présent, n'en avaient pas. Sur les 33 circonscriptions supprimées, 18 sont détenues par un député de gauche et 15 par un député de droite. Mais, affirme Alain Marleix, l'opposition tirera profit de la création de nouveaux sièges. "Le conseil d'Etat a fait beaucoup de perfectionnisme en appliquant des écarts démographiques de 15% alors que la loi nous fait obligation d'une marge de 20%", a encore affirmé Alain Marleix, cité par l'AFP.

27/07/09 – Hubert Derache, préfet de Mayotte

Hubert Derache a été nommé préfet de Mayotte par décret en Conseil des ministres de ce mercredi 22 juillet. Elève de Saint-Cyr et militaire durant 27 ans, Hubert Derache est titulaire d'un DESS d'histoire militaire obtenu en 1976. Il a notamment servi au Liban, dans le cadre de l'ONU, et a reçu à ce titre la médaille d'argent de la défense nationale et la médaille UNIFIL (ONU). Sous-préfet d'Aix-en-Provence depuis trois ans, Hubert Derache, 56 ans ce 5 août, a rejoint la vie civile en qualité de sous-préfet au titre de la loi 70/2, en 1990. Il obtiendra cette année là un DESS de gestion des entreprises (IAE).

En poste dans l'Aveyron, en Charente- Maritime, en Haute-Marne, en Martinique et dans l'Isère, il intègre ensuite la rue Oudinot. Il sera conseiller technique de la ministre de l'Outremer Brigitte Girardin durant trois ans, en charge de la jeunesse, du sport, de la formation initiale, de l'éducation, du service militaire adapté, des technologies de l'information et de la communication, de la recherche et de la fonction publique, en outre chargé du suivi transversal de Mayotte. Il continuera durant un an et demi au même poste auprès de François Baroin, toujours en charge du suivi transversal de Mayotte. Hubert Derache est chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre national du Mérite et titulaire de la Médaille commémorative d'Outremer. C'est donc un homme qui connaît bien les dossiers concernant Mayotte où il était déjà venu.

27/07/09 – Le Smig brut à 1002,17 €

 

27/07/09 – Préavis de grève illimitée des instits

Se basant sur l'article 3 de la loi n°2008-790 du 20 août 2008 instituant un droit d'accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire, le 19 juin 2009, l'intersyndicale Snuipp Mayotte, SE Unsa, Sud Education Mayotte, Sima Snudi FO, a demandé l'ouverture des négociations obligatoires et préalables.

"Cette demande n'ayant reçu aucune suite de votre part jusqu'à ce jour", regrette l'intersyndicale dans son courrier au vice-recteur, elle dépose un préavis de grève illimitée couvrant, à partir du lundi 24 août 2009, l'ensemble des personnels de l'Education nationale du premier degré, titulaires et précaires. Les revendications portent sur "les discriminations statutaires, salariales et indemnitaires, et la dégradation des conditions de travail dans les écoles", explique pour l'intersyndicale Rivomalala Rakotondravelo, secrétaire général du Snuipp Mayotte.

L'intersyndicale revendique l'indexation des salaires des enseignants du 1er degré; la mise en place d'un plan pluriannuel devant aboutir à l'intégration de l'ensemble des personnels enseignants de Mayotte dans le corps des professeurs des écoles; la mise en place d'un dispositif de reclassement avec prise en compte de l'ancienneté générale de service ; la mise en extinction du corps des instituteurs de la fonction publique de l'Etat recrutés à Mayotte à compter du 1er janvier 2010 ; la titularisation des contractuels dans le corps de professeurs des écoles ; et l'amélioration des conditions d'enseignement".

27/07/09 – Un mois de juin « très sec »…

Le bilan hydrologique n°6-2009 réalisé par les services de la Daf, avec une situation au 30 juin, fait apparaître "encore un mois sec, mais un état de la ressource conforme aux normales de saison". La situation pluviométrique du mois de juin est quasi identique à celle du mois de mai. Certaines stations, comme à Longoni et Mtsamoudou, n'ont pas enregistré la moindre goutte d'eau, alors qu'à Combani c'est à peine 1,5 mm qui est tombé en un mois. Durant tout le mois de juin, il y a eu 2 jours de comptabilisés avec de la pluie sur cette zone de Combani au centre de l'île pour 1,5 mm, contre 6 jours en moyenne en juin et 21,4 mm d'eau tombée les précédentes années. L'endroit le plus sec de l'île d'habitude, Mtsamoudou dans le Sud, a connu aucun jour de pluie alors qu'habituellement il pleuvait 3,6 jours pour 14,9 mm.

…mais les nappes et les retenues collinaires sont pleines. "L'île fait face à un deuxième mois très sec. Les enregistrements pluviométriques du mois indiquent un déficit sur la totalité des postes de la Daf. Avec des valeurs allant 0,5 à 1,5 mm par jour, les intensités journalières sont faibles." "Les niveaux d'eau dans les nappes et les débits des rivières poursuivent leur baisse, mais suivent les normales de saisons", rapporte le bulletin.

Au 7 juillet, le taux de remplissage respectif des retenues de Combani et Dzoumogné était de 97,5% et 96,3%. Les retenues ont commencé leur vidange au début du mois de juin et la réserve disponible est de 3,4 millions de m3. La vidange des nappes souterraines, amorcée entre janvier et avril selon les secteurs, se poursuit. Les niveaux nappes du Nord et du Sud suivent les normales de saison. En revanche, les nappes du Centre ont des niveaux supérieurs à la normale, et même dans certains cas supérieurs aux maximums enregistrés pour un mois de juin, comme à Kwalé.

27/07/09 – Comores : 1,5 M€ de la France pour la jeunesse et les femmes

La France, premier bailleur bilatéral des Comores, vient de mettre la main à la poche une fois de plus pour appuyer les initiatives des plus jeunes et de la gente féminine. 1,5 M€ (738 MFcom) est la somme débloquée par ce pays ami dans le cadre d'un nouveau programme intitulé Fonds social de développement (FSD). La cérémonie de signature de l'accord cadre a eu lieu ce lundi à Moroni, à l'école primaire d'application, haut lieu symbole de la présence française aux Comores.

"Ce nouvel appui financier se veut un outil concret visant à permettre aux associations et aux communautés comoriennes d'élaborer et de conduire des projets tourné en priorité vers la jeunesse ainsi que les femmes", martèle Luc Hallade, ambassadeur de France à Moroni devant une assistance composée de cadres de l'administration mais aussi de nombreux élèves. Ces fonds vont donc servir à la construction de terrains de sport, de bibliothèques et médiathèques entre autres.

En ce qui concerne les femmes, ce fonds va aider à la réduction des disparités notamment en les soutenant dans des activités génératrices de revenus. "La femme dans la société comorienne possède une place à part. C'est elle qui possède la maison. Priorité à vous futurs pères, de la construire à vos filles", fait remarquer le diplomate français qui n'a pas manqué d'évoquer l'accident de la Yéménia dans son intervention. Ces fonds sont répartis sur une période de 3 ans. Pour l'année 2009 en cours, une enveloppe de 300.000 euros a été allouée.

17/06/09 – Des modules de shimaoré à l’IRTS de la Réunion

Depuis 2004, l'Institut régional du travail social (IRTS) de Saint-Benoît de la Réunion propose une option "langue et culture" de 120 heures pour préparer les assistants sociaux de l'île à leur travail auprès des communautés d'origines diverses et notamment mahoraises, rapporte le Jir du 16 juillet.

Les étudiants en deuxième année d'assistants aux services sociaux ont ainsi le choix entre l'anglais et le shimaoré, ou les deux, à raison de 60 heures pour chacune des langues. L'enseignement est assuré par Jean-Paul Razafindrakoto, formateur et interprète. Ce dernier tente de donner un maximum d'informations aux étudiants : lecture du shimaoré, culture, histoire, coutumes, "mais également la place de la femme et de l'homme, les pratiques éducatives, la religion".

A la fin de l'année, les futurs professionnels auront des notions en langue qui leur permettront d'établir un contact, voire bien plus, le vocabulaire étudié tentant de coller au maximum des situations que les assistants auront demain à gérer.

Une démarche que le formateur et l'IRTS jugent nécessaire d'étendre aux professionnels en place. Un premier pas sera accompli à la rentrée prochaine, avec l'ouverture d'un module de sensibilisation de quatre jours dans le cadre de la formation continue "basée sur l'approche interculturelle", commente Marie Vinnay, cadre pédagogique.

Une formation de 80 heures sur la "connaissance du milieu réunionnais" obligatoire est par ailleurs déjà enseignée aux étudiants. Des stages seront également ouverts l'année prochaine sur Mayotte. Cette année, ils étaient 22 étudiants de la promotion sur 40 à avoir fait le choix du shimaoré.

17/07/09 – Mansour Kamardine, chevalier de la Légion d’honneur

Entouré de sa famille et de proches, Mansour Kamardine a reçu, non sans une grande émotion, cette haute distinction de la République française des mains du Premier ministre François Fillon, samedi soir, case Rocher. Au fil d'un discours flatteur, le Premier ministre a souligné "la hauteur de vue et l'engagement" de l'ancien député UMP de Mayotte, l'élu d'Outremer "le plus assidu à l'Assemblée nationale", qui porte depuis près de 30 ans "l'ambition et les valeurs républicaines à Mayotte", au prix "d'efforts sans relâche pour l'engagement de réformes fondamentales".

Mansour Kamardine, avocat de profession est, par ses engagements, ses prises de parole à la tribune de l'Assemblée nationale, a pu faire avancer de nombreux dossiers importants pour Mayotte, comme le Fonds intercommunal de péréquation (FIP), l'intégration des instituteurs lors de sa législature (2002-2007), l'introduction de l'assurance maladie, la politique de lutte contre l'immigration clandestine et la refonte du statut de la femme mahoraise; premier homme public ayant annoncé la fin progressive de la polygamie.

17/07/09 – Crise : La CGPME sur le pied de guerre

Dans un communiqué transmis jeudi à la presse, la CGPME fait savoir que dans le cadre des difficultés rencontrées par les entreprises, elle organise une réunion de mise au point pour la création de commissions, ce vendredi 17 juillet au Smiam à partir de 15 heures. La première commission, baptisée "la crise a Mayotte", traitera des retards de payement, du non accompagnement des partenaires financiers, et de l'application du plan Corail à Mayotte, dont les principales mesures sont le report du paiement des impôts et droits de douane et la suspension pendant six mois des poursuites en recouvrement exercées par l'Urssaf et les Assedic.

Un abandon de 50% des créances pourra être consenti en cas d'établissement d'un plan d'apurement des dettes sociales par les entreprises concernées. Le texte propose également d'assouplir les règles applicables au chômage partiel et d'augmenter la durée d'indemnisation et le montant des allocations, comme un ensemble de dispositions pour l'appui au développement des entreprises et des mesures spécifiques pour l'hôtellerie et les TPE. Une deuxième commission "décentralisation économique", traitera des zones d'activité (économie mixte, artisanat ou pépinière d'entreprise), et du réseau numérique local.

17/07/09 – Casting Miss Mayotte 2009

Après Estel, élue Miss Mayotte puis 3ème dauphine de Miss France en 2008, Mayotte cherche sa nouvelle ambassadrice pour représenter tout le prestige de la femme mahoraise. Pour élire votre Miss Mayotte 2009, un casting sera organisé par le Comité du Tourisme, en partenariat avec le Conseil Général, du 16 au 30 juillet. Toutes les jeunes filles désireuses de succéder au titre d’Estel pourront se porter candidate en se présentant au Comité du Tourisme. Les critères de sélection qui valident la participation des candidates sont les suivants : de nationalité française, née à Mayotte ou d’origine mahoraise, âgée de 18 à 25 ans, célibataire, sans enfant. Renseignements Nadira 0269.61.09.09.

17/07/09 – « Le vice-rectorat n’a pas payé vos billets d’avion »

C'est la désagréable surprise que deux étudiants mahorais ont entendu alors qu'ils se présentaient à l'aéroport pour voyager en début de semaine. Le premier partait de Paris le 13 juillet et le second le 14 juillet de Pamandzi. Réservation à la main, ils étaient persuadés pouvoir prendre l'avion d'Air Austral. Mais arrivés au comptoir d'enregistrement, on leur a refusé le droit de peser leurs bagages pour cause de billet non payé. En fait, les deux étudiants ont bénéficié du dispositif du passeport mobilité, géré à Mayotte par le vice-rectorat. L'étudiant basé à Paris a paniqué, et a bien cru qu'il allait rester à l'aéroport Charles de Gaulle. Heureusement pour lui, un passager mahorais a entendu la conservation entre l'étudiant et le personnel chargé de l'enregistrement. Il a donc avancé les frais couvrant le voyage aller pour que celui-ci se rende à Mayotte et les parents de l'étudiant rembourseront le bienfaiteur. Ils ont promis qu'ils allaient dire leurs 4 vérités au service du vice-rectorat chargé du passeport mobilité.

Pour le second, il a pu venir à Mayotte, mais pour repartir, le billet n'a pas été réglé. Dans un premier temps, il a été contraint de s'adresser à l'agence Issoufali de l'aéroport pour essayer de trouver une solution à son problème. Après plusieurs appels à la Réunion (alors que les bureaux du vice-rectorat étaient fermés en ce jour de fête nationale), finalement l'étudiant a pu partir. Tout est bien qui finit bien, mais ce cafouillage montre bien que la gestion du passeport mobilité souffre de quelques défaillances qui pourraient être améliorées. Soit la compagnie Air Austral autorise les étudiants à voyager tout en espérant être payée par le vice-rectorat (l'Etat) par la suite, soit elle signifie à ce dernier que les étudiants ne peuvent voyager sans que les billets soient payés. Dans ce cas, les étudiants doivent être avertis du risque de se retrouver bloqués à l'aéroport.

17/07/09 – Sport / Judo : Deux premières ceintures noires de judo entièrement formés à Mayotte

Les Sadois Antuya Ismaël et Rachid Abdou Moussa ont obtenu le 19 juin dernier leur ceinture noire 1ère dan de judo. Ils ont la particularité d’avoir été essentiellement formés à Mayotte et plus particulièrement au club de Sada. Anuya Ismaël a passé une année en sports études à la Réunion.

D’autres judoka ayant débuté à l’extérieur ont également été récompensés. Jérôme Collange de Cavani et Victor Albert du Ringa Club ont également obtenu leur ceinture noire. D’autres diplômes ont été remis. Madi Ahamada et Alain Daurat ont obtenu le diplôme d’enseignant bénévole, alors qu’Antuya Ismaël, Juliette Riemens, Rachid Abdou Moussa et Jérôme Collange ont obtenu celui d’assistant club.

Le comité départemental de judo fait savoir que ces diplômes ont été décernés par un jury composé de 4 personnes, dont 2 titulaires de la ceinture noire 5e dan, lors de la venue des responsables fédéraux Daniel Bonet-Maury (6e dan) et Jérôme Listello.

17/07/2009 – Sport : Karaté

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}omment ne pas envisager une belle carrière dans les sports de combat lorsque l'on effectue des stages encadrés par les plus grands maîtres japonais, au côté de combattants champions du monde ? C'est le désir de Tanguy Saïdani, seize ans tout juste et originaire de Pamandzi.

En décembre arrivera le championnat de France de Karaté et Tanguy travaille dur pour cet événement. En vacances à Mayotte jusqu'au 27 août, le Moulinois – près de Cannes – effectue autant d'heures qu'en club. "Les entraînements c'est deux heures par jour, cinq fois par semaine. Ici comme à Mougins", assure-t-il.

Le 5ème dan malgache Clément se charge d'entretenir le jeune karatéka. "Clément, c'est un grand monsieur !", affirme le père du petit prodige Thierry Saïdani, lui-même ancien combattant. Boxe thaï, kick boxing… Tanguy touche aux sports de combat depuis ses onze ans, déclarant vouloir tracer sa route comme personne d'autre. Il ne cache pas s'inspirer des grands maîtres mondiaux, sans pour autant en faire ses modèles.

Il est aujourd'hui l'un des plus jeunes français à détenir la ceinture noire : "à quinze ans, c'est rare". Le lycéen effectuera son premier championnat de France cette année, après un forfait prématuré en 2008 suite à une blessure. En ayant combattu durant de longues années, Thierry est catégorique quand il affirme que son fils a le profil type d'un champion de France. Mais plusieurs étapes sont à franchir avant de décrocher un titre : le cadet devra vaincre dans son département, puis devenir champion régional avant la finale nationale en avril prochain.

 

"A Mayotte, on est prédisposé pour réussir dans les sports de combat avec le m'ringué, mais rien n'est fait"

 

"Dans le haut niveau, ça ne plaisante pas", remarque son père. C'est donc pour cela que Tanguy travaille comme un pro, afin d'assurer dans un peu plus de cinq mois. Phénoménal pour son âge en matière de sport, Tanguy n'oublie pas les études. À la rentrée, il entamera sa nouvelle année scolaire en première S, au sein du lycée privé Stanislas, en région Paca.

"En dehors du karaté, j'aimerai obtenir mon bac avec mention", souhaite l'adolescent, très posé. En quittant l'île il y a deux ans, le Pamandzien n'a pas pu vraiment garder des contacts amicaux, sa concentration au cours de cette période vacancière est autour du karaté.

"Personne à Mayotte a le niveau de Tanguy. Et c'est dommage ! Ici, on est prédisposé à réussir dans les sports de combat, avec le m'ringué principalement, mais rien n'est fait auprès des administrations pour encourager, faire évoluer ces pratiques", regrette le concepteur du dojo de Kavani, avec à son époque près de trois cents licenciés.

Du coup, après avoir consacré des années aux Mahorais, Thierry se consacre essentiellement à son fils, qu'il a formé avant son départ pour la Provence. Tanguy attend de pied ferme le championnat de France. Son premier grand titre est largement envisageable, à l'issue de quoi son talent sera officiellement reconnu par la nation.

 

I.M

17/07/2009 – Passion Sport

 

{xtypo_dropcap}M{/xtypo_dropcap}ayotte Hebdo Sport : Jean-Claude, tout le monde sait que vous êtes un féru de sport. Vous souvenez-vous de vos premières prestations sportives ?

Jean-Claude Novou : C’était vers 1955, avec mes grands frères. Je les regardais s’échauffer avant le match de foot et j’y participais. Mais sinon, j’allais avec eux à l’arrivée de l’avion en courant. On partait de chez nous à Mroniumbéni (entre Dzaoudzi et Labattoir près de la plage du Faré) jusqu’à Pamandzi, puis on revenait en courant. A l’époque, il n’y avait pas autant de voitures qu’aujourd’hui. Je me rappelle aussi des matches de foot qu’on allait disputer au Baobab. On prenait le boutre à 8h et on revenait l’après-midi à 15h. Le match finissait quand l’une des équipes marquait 5 buts. A chaque fois, c’était la fessée assurée en rentrant.

 

MHS : Quand avez-vous signé votre première licence ?

JCN : Quand j’étais au collège. Je faisais du cyclisme et j’ai été champion de Mayotte de 1960 à 1965, excepté en 1963. Au foot, il n’y avait pas de licence. Tout le monde savait que l’on jouait dans une équipe et si on te voyait avec une autre, on te sortait. Les licences et les feuilles de match sont venues bien plus tard.

 

MHS : Vous avez effectué une carrière de prof de sport. Comment en êtes-vous arrivé là ?

JCN : J’étais nul en maths. Mon rêve était de devenir pilote, mais aussi bien en maths, physique et biologie, je n’y arrivais pas. L’opportunité s’est présentée pour que je rentre à l’école des sports d’Antananarivo. Sur 60 inscrits au concours, il y avait 4 Comoriens et moi j’ai fini 15e pour tout Madagascar et les Comores. Ensuite, j’ai continué avec l’Ecole normale de Madagascar pour pouvoir enseigner.

 

MHS : Quel est votre plus beau souvenir sportif ?

JCN : Il y en a tellement ! Je dirais d’abord mes titres de champion cycliste de Mayotte, ainsi que le Tour de Moroni pédestre gagné avec mon grand frère Yves. Il y a aussi mon titre de champion de natation des Comores en 1968. J’ai donné la coupe aux Mohéliens, car un de leurs nageurs a failli se noyer et a été sauvé in-extremis. En tant qu’éducateur, il y a le tournoi inter-îles de football. Dans ma sélection, il y avait Bahedja (Souhaïli) et Saïd Houssène (Abdourraquib). J’avais monté le Duc (Dzaoudzi université club) et c’étaient de fins techniciens.

 

MHS : Au contraire, quelle a été votre plus grande déception sportive ?

JCN : C’était en 1963, quand j’ai perdu le titre de champion de Mayotte de cyclisme pour des foutaises. La course avait lieu en deux étapes le 13 juillet en Petite Terre (Dzaoudzi-Pamandzi en 5 aller-retour) et le 14 juillet en Grande Terre (Mamoudzou-Ongoujou-Mamoudzou). C’était une grande fête et le 13 juillet, je suis allé danser. Le matin, ma mère m’a réveillé, mais je n’ai rien pu faire.

 

MHS : Parmi toutes les enceintes sportives que vous avez visitées, laquelle vous a le plus impressionné ?

JCN : C’est le stade Mahamasina d’Antananarivo. C’était un bijou et en plus le gardien était exigeant. Ce n’est pas n’importe qui qui pouvait fouler la pelouse ou la piste d’athlétisme. J’y ai passé deux ans avec l’école des sports et j’y ai aussi découvert le gymnase, le handball et le basket-ball que j’ai ramenés à Mayotte.

 

MHS : Que pensez-vous du sport mahorais aujourd’hui ?

JCN : Il a beaucoup évolué. Mais l’administration donne beaucoup d’argent et il n’y a pas de suivi. Avant, la DJS avait droit de regard sur ce qui se faisait. Aujourd’hui, les ligues sont autonomes. On leur donne l’argent et ensuite on vient leur demander ce qu’elles en ont fait. Il manque plus de sévérité sur l’usage de cet argent. Je me demande par ailleurs pourquoi n’y a-t-il pas de sportifs de haut-niveau à Mayotte ? En 1967, il y avait de bons joueurs de foot. Aujourd’hui, ils ont les chaussures, les infrastructures, sont transportés en bus, mais aucun joueur n’a percé au niveau professionnel. Et qu’on ne me parle pas de Maoulida, il a été formé à Montpellier et Marseille. Je connais un bijou, El Habib N’daka à Kani-Kéli. Il est jeune mais que va-t-il devenir ? Ne sombrera-t-il pas dans l’alcool et ne va-t-il pas courir après les filles ?

En revanche, je suis content pour le basket car j’ai introduit la discipline à Mayotte et des joueurs mahorais sont semi-professionnels. Pour le handball, seul Bavou a réussi, il a même joué en Islande. C’est dommage que pour les autres disciplines ça ne marche pas. A Mayotte, on évoque souvent le problème des infrastructures. C’est un faux problème. Quand j’encadrais des jeunes, les infrastructures étaient absentes, mais ils étaient décidés et me faisaient confiance. C’est une question de volonté. Ils souffraient, mais voyaient les résultats après. Aujourd’hui, on manque de rigueur. Tout est éphémère, comme une étincelle.

 

MHS : Pensez-vous que le sport est considéré à sa juste valeur à Mayotte ?

JCN : Il y a toute une mentalité à changer. Je suis rédacteur sportif, ça fait 2 semaines que je ne travaille pas, alors que les auditeurs veulent savoir ce qu’il s’est passé sur les terrains de sport. Il y a quelques mois, il y a eu une grande table ronde sur le foot. Qu’est-ce qui a changé ? Certains font le maximum. Mais quand je vois qu’on fait une sélection sans prévoir de budget pour indemniser le déplacement des joueurs, il y a un problème. De même, pour les déplacements à l’extérieur, il y a 20 athlètes et 18 accompagnateurs. On ne voit ça nulle part ailleurs, c’est typiquement comorien ! Et on veut organiser les Jeux des Îles ? Ailleurs on sait qu’en 2011 il y aura les Jeux et ils se préparent. Ici, on attend le dernier moment pour le faire.

 

Propos recueillis par Faïd Souhaïli

17/07/2009 – Portrait de Gaspard Charon, 12 ans, danseur

 

{xtypo_dropcap}O{/xtypo_dropcap}n ne peut en douter, le mode d'expression de Gaspard est bien la danse. Quand il s'agit de parler, et surtout de lui, il devient réservé, effacé, timide, plus rien à voir avec le jeune homme qui dansait devant une salle comble un mois plus tôt, regard au loin, interprétant le rôle principal du Petit Prince sans faux pas et avec passion. Lorsqu'il arrive à Mayotte à la rentrée du CM1 à Combani, Gaspard a déjà fait de la gym et de la capoiera. Quatre ans plus tard, il quitte l'île pour Nantes, où il doit intégrer le Conservatoire.

Durant son séjour, plusieurs éléments l'ont conduit la où il est, mais le plus déterminant fut Karine Legrand, professeur d'EPS et de danse au collège de Tsingoni, qui arrive l'année de son entrée en 6e. "Arrivé à Mayotte j'ai continué à faire de la capoiera avec l'association de Tsingoni, c'est ma mère qui me disait souvent que je devrais faire de la danse", se souvient le jeune homme qui ne sait pas vraiment pourquoi cette idée a germé dans l'esprit de sa mère, mais reconnait qu'il a toujours aimé la danse.

Au collège la première année, il fait de la danse dans le cadre de l'UNSS, où il impose rapidement son potentiel. "Gaspard présentait déjà un potentiel physique très intéressant de souplesse et de tonicité", se souvient Karine Legrand son professeur. Son groupe est d'ailleurs champion académique de danse cette année là, en 2008, ainsi qu'en 2009, alors qu'il continue à danser 3 heures par semaine avec l'UNSS, en plus des 4 heures hebdomadaires de la section danse qu'il intègre en 5e.

"Je voulais en faire le plus possible", explique-t-il. "Gaspard s'est épanoui totalement sur les derniers mois et les spectacles de fin d'année ont révélé en lui un danseur complet", raconte Karine Legrand qui a tout déclenché sur cette fin d'année, en mentionnant le Conservatoire.

 

Devenir danseur professionnel

 

Pour l'instant, Gaspard prend les choses comme elles viennent et attend de voir. Encouragé par Mme Legrand et avec l'aide d'un enseignant vidéaste amateur, il réalise un DVD de chorégraphies qu'il travaille avec sa prof de danse et l'envoie au Conservatoire de Nantes, ses parents partant l'an prochain pour la Roche-sur-Yon. Tout est allé très vite, l'idée du Conservatoire a pointé en fin d'année, les parents ont donné leur accord, le Conservatoire l'a accepté, et le voilà inscrit en 4e dans un internat à Nantes pour la rentrée prochaine, où il fera deux après-midis par semaine de danse au Conservatoire.

Le but ? "Devenir danseur professionnel évidemment". Réaliste, le jeune homme sait bien qu'il y a du chemin et attend de voir "comment ça marche" au Conservatoire, plus inquiet pour la vie à l'internat que pour le niveau de danse. Son domaine est plutôt la danse contemporaine et le hip-hop, un peu le classique.

Ses références sont peu nombreuses, si ce n'est le film "Billy Elliott", cette histoire d'un garçon d'un village défavorisé d'Angleterre qui troque les cours de boxe contre ceux de danse et devient danseur à la fin du film, un parcours que Gaspard aimerai suivre. Côté famille, Gaspard n'aura pas à faire face aux mêmes réticences que les parents de Billy Elliott, les siens le soutiennent sans problème. "Tant que ça lui plait, il en fait", résume son père qui constate que son fils "est increvable, il danse le plus possible et aura sûrement le même rythme à Nantes, c'est plutôt le rythme scolaire qui va changer."

Dans la famille on n'est pas spécialement amateur de la discipline, bien que sa mère ait toujours encouragé Gaspard à se lancer. "Quand on est parent on sent les choses. Il a toujours été à l'aise physiquement, je pensais que ça lui irait bien. L'arrivée de Karine Legrand a joué, nous savions qu'elle était spécialisée en danse, c'était l'occasion."

 

Un encouragement pour les autres

 

L'enseignante, qui a fait vivre cette section avec une énergie incroyable, a été déterminante. "Quand Gaspard entre dans la salle de danse, il s'échauffe, il danse, il cherche en lui, dans l'espace, il apprend les chorégraphies des autres… La danse vit en lui tout le temps", résume-t-elle. Incapable d'expliquer ce qui lui plait dans la danse, Gaspard reconnait que c'est là qu'il est le plus à l'aise. Réciter un poème devant une salle pleine s'apparente à de la torture, mais danser… "Avant les spectacles, quand je vois le public, je stresse un peu évidemment, mais une fois sur scène j'oublie. Maintenant j'arrive à regarder devant moi sans être dérangé par le public."

"Le rôle du Petit Prince s'est imposé rapidement", raconte Mme Legrand. "Les autres élèves de la classe ont été solidaires et ne l'ont jamais jalousé, car c'était évident pour eux aussi que Gaspard tienne le rôle principal. Gaspard a donné envie aux autres d'aller aussi plus loin." "Je pense qu'ils sont contents pour moi", résume modestement le jeune homme, un peu nostalgique à l'idée de quitter Mayotte où il s'est très bien adapté de l'avis de ses parents.

"Il a énormément de copains mahorais, il était toujours avec eux à des voulés, à dormir dans les bangas, etc. Et puis l'environnement a surement joué pour la danse. Ici les jeunes sont tout le temps en train de faire des saltos et des acrobaties sur les plages."

Ses parents sont d'ailleurs rassurés que le retour en Métropole soit accompagné d'un tel projet pour Gaspard, il n'aura pas le temps de regretter Mayotte et sa vie dans l'île. "J'y reviendrai bien un jour, au moins en vacances, pour revoir l'île et les gens que je connais", projette le jeune danseur. En attendant c'est un grand défi qui l'attend, en espérant qu'il ne soit que le premier des enfants de Mayotte à réaliser ce rêve.

 

Hélène Ferkatadji

17/07/2009 – Tribune libre : Visite du Premier ministre français à Moroni

 

1. L’armée française de l’air, la marine, les sapeurs pompiers, psychologues, médecins et plongeurs ont pris d’assaut Ngazidja aux premières heures du crash à la recherche d’éventuels survivants et corps de victimes.

2. Le ministre français de la Coopération est venu immédiatement aux chevets des familles des victimes à Moroni et au secours de la seule survivante pour des soins qualifiés sur Paris.

3. Le Président français Sarkozy s'est recueilli à la grande Mosquée de Paris pour des hommages aux victimes.

4. L’aéroport de Marseille est fermé aux vols Yéménia pendant que Sambi ne l’a pas fait en solidarité aux Comoriens et en prévision d’éventuels autres crashs.

5. Le Premier ministre Fillon vient de renforcer la mise avec son escale de Moroni de ce samedi 11 juillet 2009.

Madeira où es-tu avec la nouvelle Constitution bannie ? Madeira comme Sambi est un petit, avec des petits intérêts, de la démagogie dépassée, de la politique politicienne révolue.

Comoriens ! Madeira viendra demain vous parler impérialisme français, d’une UA défenseuse de la démocratie, des libertés, des droits de l’Homme ! Que Madeira aille les enseigner en Iran, au Soudan où El Béchir court pour fuir le TPI, en Tanzanie une démocratie à Parti unique.

 

Jeunesse anjouanaise avertie

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes