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19/02/09 – Un dangereux prédateur à Mayotte

Depuis lundi, le monde scolaire est en ébullition. En cause, un DVD de photos sulfureuses sur lequel se retrouvent près de 80 filles différentes. Un véritable répertoire, établi par un ancien professeur du collège de Koungou, Daniel Mielcarek dit "Bakoko beau gosse". Dans ce DVD de près d'un millier de photos, les scènes pornographiques côtoient de nombreux portraits de jeunes filles, souvent mineures, décentes, et ayant su résister à ce dangereux prédateur qui les invitait chez lui pour réviser ou plus… Selon les premières informations, il s'agirait d'anciennes élèves du "bakoko", aujourd'hui emprisonné à St-Martin pour des faits similaires.

Alerté sur cette affaire, le procureur a lancé une enquête afin de déterminer les responsabilités et retrouver les personnes qui exploitent le filon en vendant le DVD. On recense déjà plusieurs plaintes lancées par les familles des élèves. Cette affaire est d'autant plus grave que la plupart des jeunes filles prises en photo, n'ayant rien à se reprocher quant à leurs mœurs, sont toujours scolarisées dans l'île. Mêlées à cette sordide histoire sans le savoir, elles doivent faire face aux quolibets et au mépris, alors qu'elles ont eu le courage de résister aux avances de ce pédophile.

Nous avons rencontré certaines d'entre elles. Nous reviendrons plus amplement sur cette affaire dans la prochaine édition de Mayotte Hebdo de ce vendredi 20 février, avec des témoignages, des récits.

19/02/09 – Bientôt un syndicat unique pour s’occuper des déchets ?

Mercredi matin, le préfet et le président du conseil général de Mayotte ont convié les présidents des syndicats intercommunaux de collecte et de traitement des ordures ménagères, ainsi les maires des communes concernées à une réunion pour évoquer la possible fusion des syndicats intercommunaux en un syndicat unique, dont la création serait concomitante avec la mise en service du CSDU (Centre de stockage des déchets ultimes) de Dzoumogné, prévue au courant de l'année 2010. "Cette situation de quatre syndicats est héritée du passé", explique Christophe Peyrel, secrétaire général de la préfecture, "mais c'est un système qui a fait ses preuves et qui a très bien rempli son rôle à Mayotte" a-t-il tenu à souligner, rappelant qu'"on ne fera pas en 2 ans ce qu'on a mis 40 ans à faire en Métropole". Pour l'Etat, le système actuel ne peut pas perdurer car les décharges à ciel ouvert soulèvent le double problème du respect de l'environnement et de la santé publique. De plus, des économies de moyens sont nécessaires, comme l'a préconisé la Chambre territoriale des comptes. Deux solutions sont envisagées par l'Etat : la première serait de dissoudre les syndicats et regrouper les moyens dans un syndicat unique, à condition d'avoir l'accord de tous les maires. La seconde serait que quelques communes adhèrent à un syndicat départemental qui regrouperait ensuite progressivement les autres communes.

"Nous avons lancé ce débat pour trouver la solution la moins mauvaise" précise M. Peyrel, qui ajoute que l'Etat "respectera la volonté des maires et qu'il faudra de toute façon maintenir un ancrage local car la gestion des déchets doit demeurer un service de proximité". Mais cette possible fusion n'est pas du goût de tous, car il y aura de nombreux doublons de postes, et donc de probables restructurations parmi le personnel. L'un des membres invités à la réunion nous a confié qu'une solution alternative pourrait également être retenue : la collecte des déchets continuerait de relever de la compétence des syndicats, tandis que leur traitement serait confié à ce syndicat unique. De nouvelles réunions sont prévues dans les prochaines semaines pour faire avancer en douceur ce dossier.

19/02/09 – Au Conseil des ministres

Le Conseil des ministres de ce mercredi 18 février a examiné de nombreux textes concernant l'Outremer, mais surtout Mayotte. Le premier concerne le projet de loi ratifiant l’ordonnance n°2008-858 du 28 août 2008 portant diverses dispositions d’adaptation du droit de l’Outremer. L’ordonnance ratifiée, prise en application de la loi du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l’Outremer, a modernisé le droit applicable en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, dans les îles Wallis et Futuna, à Saint-Barthélemy et Saint-Martin en matière d’hospitalisation d’office des personnes atteintes de troubles mentaux. Elle a adapté les dispositions de la loi du 29 décembre 1892 relative aux dommages causés à la propriété pour l’exécution de travaux publics pour Mayotte, Saint-Barthélemy et Saint-Martin.

Cette ordonnance a par ailleurs rendu applicable à Mayotte le régime de contrôle sanitaire et d’hygiène alimentaire des aliments importés et a soumis au régime applicable en Métropole, avec les adaptations nécessaires, ainsi que la procédure de contrôle financier des opérations immobilières réalisées à Mayotte.

Le 2ème projet de loi ratifie l’ordonnance n°2008-860 du 28 août 2008 relative à l’adaptation de la législation douanière applicable à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon. L’ordonnance ratifiée, prise en application de la loi du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l’Outremer, a tiré les conséquences en matière douanière de la modification du régime d’applicabilité des lois et règlements à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon.

19/02/2009 – Production locale : La perle de Mayotte a un avenir

 

 

 

{xtypo_dropcap}O{/xtypo_dropcap}n connait partout dans le monde la perle de Tahiti, on ne connait pas la demi perle, ou mabé, de Mayotte. Pas encore. Depuis 5 ans un homme y travaille et de petites expérimentations en petites expérimentations, Thierry Laceppe s'apprête aujourd'hui à implanter 2.000 coquillages issus de l'élevage pour une première grosse récolte début 2010. Beaucoup plus modeste, la récolte qui vient d'être faite, de 60 coquillages avec 40 demi-perles, est déjà un bel encouragement qui pourra être admiré par tous au Salon de l'agriculture grâce à la délégation de la Capam qui emporte avec elle les cinq plus beaux spécimens.

"L'an dernier déjà j'avais exposé des objets d'artisanat en nacre, ça avait bien marché, les gens s'étaient intéressés au projet", remarque le perliculteur qui a commencé ostréiculteur en Charente, a tout appris de la perle en Polynésie avant d'atterrir à Mayotte et de se battre depuis cinq ans pour y lancer la culture du mabé, dont le coquillage est présent naturellement dans le lagon.

Après une petite expérimentation avec le GSMA, puis une autre avec le conseil général qui lui fournit une aide pour son matériel, Thierry s'installe avec Aquamay à Hajangua et bénéficie du budget voué au projet de diversification de l'aquaculture de la Capam, abandonné depuis. Aujourd'hui il fonctionne en autofinancement. Les coquillages lui sont fournis depuis le début par Mayotte Aquaculture qui en retrouve fréquemment dans ses filets, et avec l'appui de la Capam il a acquis l'an dernier une concession maritime à Hajangua.

Mauvaise politique et ralentissements

Thierry s'occupe lui-même de la transformation de son produit en objets d'artisanat et de leur vente. Tortues, hippocampes, fleurs d'ylang en nacre, avec ou sans demi-perles, il expose parfois ses produits à Sakouli mais n'a pas le temps d'écumer les marchés. "Je ne suis pas un artiste, même si je connais quelques techniques que j'ai apprises au contact des artisans polynésiens. Je n'ai pas encore trouvé quelqu'un à mettre sur la transformation artisanale, pas uniquement pour des raisons financières, aussi pour des raisons techniques, je ne connais personne de qualifié pour cela ici."

Même problème pour la vente, qui n'est pas son domaine et qu'il aimerait pouvoir un jour confier à quelqu'un de compétent, qui irai tenir des stands sur les différents marchés artisanaux.

En attendant d'avoir une activité suffisamment rentable pour embaucher, Thierry travaille dur sur la culture elle-même. Il a commencé à implanter ses 2.000 spécimens, ceux-là issus de l'élevage grâce au concours du propriétaire du snack "Sous le vent" à Sakouli qui lui prête ses locaux pour travailler. Si le rendement atteint les 75% réalisés sur la récolte qu'il vient de faire, la culture du mabé prendra une autre ampleur. L'entreprise deviendra suffisamment rentable pour que Thierry embauche une personne pour le décharger.

Un regret toutefois au sujet de cette future récolte : les choses auraient pu aller beaucoup plus vite. "Début 2008 il y a eu une grosse activité, mes 2.000 coquillages étaient prêts à être implantés et il y a eu des ralentissements. Je n'ai rien perdu mais j'aurai pu récolter en juillet au lieu d'attendre début 2010", déplore Thierry dont l'activité a souffert du changement de direction, et donc de politique, à Aquamay, ainsi que d'une étude de l'Ifremer qui a aspiré tout le budget pour pas grand-chose.

{xtypo_quote}A Tahiti ils ont commencé en 1913, également par la demi-perle{/xtypo_quote}

"Ils devaient nous réunir des informations sur la culture du mabé, ils nous ont refilé une bibliographie énorme avec tout et n'importe quoi, dont une grande partie était en thaïlandais. Beaucoup d'études sur le sujet ayant été réalisées par la Thaïlande, seulement nous n'avions pas la traduction ! En plus, 90% de leur documentation donnait des informations sur l'écloserie alors que nous voulions faire du collectage naturel. Au final ce travail a couté 12.000€ pour pas grand-chose…"

Pour l'avenir, Thierry aimerait que ses produits puissent avoir plus de visibilité, que les gens d'ici connaissent la perle de Mayotte avant qu'elle ne soit connue à l'extérieur. Même si la perliculture n'en est qu'à ses débuts dans l'île, il est persuadé du potentiel du projet. "A Tahiti ils ont commencé en 1913, également par la demi-perle, ensuite ils sont passés à la perle et aujourd'hui c'est mondialement connu. Il y a encore des années de travail et de réinvestissement pour arriver à une véritable activité."

Une réflexion sur le sujet avec la Capam leur a permis d'estimer qu'il est possible d'arriver, à court ou moyen terme, à dix emplois permanents. En attendant ces jours meilleurs Thierry poursuit seul, avec quelques appuis administratifs et affinitaires à sa disposition.

 

Hélène Ferkatadji

 


 

La demi-perle n'est pas un sous-produit

Pourquoi des demi et non des perles ? Parce qu'il faut savoir commencer modestement. Et parce que le mabé, bien que demi, fait partie de la famille des perles. "En Polynésie, dans le petit royaume du Tonga, une société japonaise investit énormément pour la culture du mabé, nous dit Thierry. Les îles Fidji le cultivent également et bénéficient de gros investissements extérieurs pour ça. Cette demi-perle est valorisée dans de nombreux endroits du monde. A Mayotte elle existe naturellement et la nacre a une couleur spécifique, Mayotte est petite mais elle a sa perle, c'est une chance."

19/02/2009 – « Au revoir les déchets » à Mamoudzou

 

{xtypo_dropcap}B{/xtypo_dropcap}ranle-bas de combat à la mairie de Mamoudzou. Ce samedi matin, pas de grasse matinée pour les employés. C'est ici, dans le hall d'entrée, qu'a été installé le PC de l'opération de grand nettoyage initiée par la Dass. Réceptionner les demandes de matériel, approvisionner les groupes, gérer la répartition ainsi que la circulation des camions et des bennes, ce n'est pas le travail qui manque. D'autant plus qu'il y a moins de véhicules que prévu.

Entre deux coups de fil, Issad Mohamed tente tant bien que mal de gérer les différentes équipes. A la mairie, il s'occupe du service environnement de la ville, mais aujourd'hui c'est lui qui est chargé de la coordination de l'opération. Pour Issad, cette journée est une réussite. "Nous avions prévu une participation de 4.000 personnes et là les gens se sont vraiment mobilisés, nous en sommes déjà à 5.000."

De Tsoundzou à Koungou, la municipalité a distribué près 15.000 sacs poubelle et 3.000 gants. Grâce au partenariat avec une quinzaine d'entreprises et des services de l'Etat, une trentaine de camions, tractopelles et bennes ont été mobilisés pour le ramassage des ordures, et des encombrants.

{xtypo_quote}Quand on vit dans la saleté, on devient sale{/xtypo_quote}

Pour cette opération, les associations sont en première ligne. C'est à travers elles que la municipalité a pu mobiliser la population. "Nous avons fait appel aux associations de la ville. A Mamoudzou, 12 associations sportives et culturelles ont répondu présent. C'est un peu légitime car elles fonctionnent toutes avec les subventions accordées par la municipalité", explique Nadirou Moustoifa. Il est chargé de gérer les associations de la ville qui participent au grand nettoyage.

Depuis le début de la matinée, il parcourt la ville pour vérifier que tout fonctionne. Dans  Kawéni, les structures associatives ont pu mobiliser de nombreuses personnes. Comme ces jeunes files de l'association Watoinia. Conscientes du problème d'insalubrité dans la ville, elles se sont levées de bonne heure pour venir contribuer à l'effort collectif. "Nous en avons marre de la saleté, s'énerve Toioussia, quand on vit dans la saleté, on devient sale. Ici à chaque fois qu'il pleut, l'eau rentre dans nos maisons à cause des caniveaux bouchés. Mais on a beau dire aux gens de faire attention, ils n'en font qu'à leur tête."

Profitant des moyens exceptionnels qui lui ont été alloués, la mairie a réservé plusieurs tractopelles pour déboucher les caniveaux. Un réseau de plusieurs kilomètres bouché par des dizaines de tonnes de terre. Mais à Mamoudzou plus qu'ailleurs, "se débarrasser de l'insalubrité et des déchets revient à remplir un puits sans fond", comme l'a déploré Nadirou Moustoifa, si la population n'arrête pas de jeter ses déchets n'importe où.

{xtypo_quote}A M'gombani, la mangrove était jonchée de couches usagées{/xtypo_quote}

"A M'gombani, la mangrove était jonchée de couches usagées. Nous avons nettoyé mais nous sommes sûrs que dans trois mois l'endroit sera dans le même état. Tout simplement parce que les mamas croient que brûler les excréments de leurs enfants est néfaste pour eux. Du coup elles font tout pour que les couches ne finissent pas brûlées à la décharge."

Difficile de lutter contre les croyances, tout comme les mauvaises habitudes. L'exemple des bennes à ordures vertes réservées aux encombrants est tout aussi parlant. Selon la mairie, une grande partie de la population s'en sert mal ou pas du tout. Beaucoup refusent de se fatiguer à transporter les objets lourds jusque là…

L'opération s'est terminée en fin de matinée par une conférence. Devant le préfet ainsi que les principaux partenaires de cette action, la Dass a dressé un bilan de toute la campagne. En tout, 95.000 sacs, 20.000 t-shirts et près de 8.000 paires de gants ont été distribués. Des chiffres conséquents qui illustrent bien l'engagement de la population au cours de ces derniers mois. Lors de son discours, le préfet a annoncé la construction d'un centre d'enfouissement répondant aux normes nationales dans la commune de Bandraboua. Un projet estimé à 9 millions d'euros.

 

Halda Toihiridini


 

Les déchets en chiffres

  • 100.000 tonnes de déchets par an à Mayotte
  • 2.000 carcasses de voitures actuellement recensées dans la nature
  • 900.000 € par an, c'est le coût du ramassage des déchets dans la commune de Mamoudzou.
  • 400 corbeilles et 2.000 bacs supplémentaires vont bientôt être installés dans la ville.

A Mamoudzou, la commune a confié le ramassage des déchets à une entreprise privée, la Star.

Cela lui revient moins cher. 27 euros par habitant et par an, contre 30 à 35 euros pour les autres communes qui gèrent elles-mêmes le ramassage.

La collecte se fait 5 jours par semaine du lundi au samedi, jeudi excepté.

Le ramassage commence vers 2 heures du matin. Il est réalisé par 5 véhicules. Chacun suit un circuit bien précis, mais des ruelles trop étroites et des maisons construites sans place de parking, avec des voitures encombrant la rue, empêcheront de plus en plus les camions de passer.

19/02/09 – Semaine citoyenne à Kahani

La semaine citoyenne qui s'est déroulée du 9 au 13 janvier au lycée de Kahani (Mayotte) a associé une cinquantaine d'adultes. Ce sont plus de 800 jeunes du lycée et de l'association Tama qui ont bénéficié d'interventions sur la loi, la justice, les droits et devoirs, les dépendances, la sécurité routière et la protection de l'environnement.

Cette action s'est conclue par une remise des prix aux "meilleures actions citoyennes dans son village" : soutien scolaire, encadrement en centre de loisirs, nettoyage des quartiers, action contre la faim dans le monde, participation à l'information sur la départementalisation, etc.

18/02/09 – Les salariés de Star Mayotte en grève

Depuis mardi matin à 3h du matin, les salariés de l'entreprise de gestion des déchets Star Mayotte, un prestataire privé œuvrant pour la collecte et le traitement des déchets de la commune de Mamoudzou, sont en grève pour une durée indéterminée. Les salariés reprochent à Georges Ekwe, le directeur de Star Mayotte, son comportement "méprisant" à leur égard, un harcèlement moral, des licenciements abusifs et le non respect du droit du travail. Les grévistes réclament la réintégration d'un employé qui vient d'être licencié pour abandon de poste et le retrait des procédures disciplinaires en cours à l'encontre de deux autres employés. Ils demandent le départ du directeur. Les grévistes revendiquent également l'application de la convention collective en vigueur à Star Réunion, notamment la grille tarifaire et les congés maternité. "Tous les patrons de Mayotte refusent l'application des conventions collectives sous prétexte que nous ne sommes pas encore un département mais rien ne les empêche de le faire dès maintenant" rappelle Kamiloudine Djanffar, secrétaire général adjoint de la CGT Ma.
 

Les salariés veulent aussi que la collecte des déchets s'effectue de 22h à 8h, comme c'est le cas en Métropole, et non de 3h à 8h ou 10h. Le directeur refuse pour l'instant car ces nouveaux horaires augmenteraient le travail de nuit et donc la masse salariale, selon le syndicat. Enfin, les grévistes demandent davantage de sécurité, avec des protections individuelles adaptées à chaque métier, car la manipulation des poubelles est un vecteur de maladies. Selon la CGT-Ma, les frais de vaccination doivent être pris en charge par l'entreprise et non à la charge des salariés, dès lors que le médecin du travail les a prescrit. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le piquet de grève était maintenu. "Tant que le directeur ne sera pas parti, on maintiendra le mouvement", affirme M. Djanffar. "On attend un geste de la direction à la Réunion, là où les décisions peuvent être prises".

18/02/09 – Jégo reçoit les CCI des Dom et de Mayotte

L'assemblée générale des CCI de Métropole et de l'Outremer s'est tenue ce mardi à Paris, en présence du président de la CCI de Mayotte Serge Castel. Conformément à la Réforme générale des politiques publiques (RGPP), il a été décidé de réduire de 160 à 23 le nombre de CCI en Métropole : une CCI régionale pour chacune des 22 régions et une pour Paris. L'Outremer ne sera pas touché par ce mouvement et Mayotte conservera son établissement consulaire. Par ailleurs, la fusion des CCI avec les Chambres des métiers est reportée. Enfin, le ministre Novelli a annoncé que les élections des CCI prévues en novembre 2009 sont reportées à juin 2010. Au terme de cette rencontre, le secrétaire d'Etat Yves Jégo a convié les présidents des CCI des 4 Dom et de Mayotte à une rencontre ce mardi à 18h00 (heure de Paris).

18/02/09 – Une nouvelle chaîne musicale en exclusivité à Mayotte et à La Réunion

Le bouquet numérique de chaînes Canal + Canal Satellite Réunion et Mayotte lancera demain, en exclusivité et en avant première sur la zone, une nouvelle chaîne musicale baptisée "Trace Tropical, la chaîne des hits tropicaux". Diffusés de 4h à 16 heures, les programmes de cette extension de la chaîne Trace ciblent un public entre 25 et 49 ans, amateurs ou fans de musiques tropicales (Salsa, maloya, zouk, reggae, coupé décalé, bossa nova, raï, soca…), et seront accessibles librement à partir du canal 53. La programmation de la chaîne est axée autour d'un flux musical permanent, soit des clips des plus grand hits tropicaux qui structurent la grille, d'un hit parade quotidien des dix titres les plus forts du moment, et de la retransmission hebdomadaire d'un documentaire ou d'un concert tropical. Pour recevoir les programmes de cette nouvelle chaîne, les abonnés peuvent soit procédé à une mise à jour automatique du terminal ou relancé une mémorisation des chaînes.

18/02/2009 – Pamandzi : Une aire de jeux exemplaire

 

 

{xtypo_dropcap}S{/xtypo_dropcap}ur un sol en caoutchouc recyclé trônent désormais 4 chevaux à ressort et un "jeu système 3D" avec 2 toboggans, un pont de corde, un mât de pompiers et même un petit mur d'initiation à l'escalade. Ne manque que la balançoire, qui devrait être livrée cette semaine. Au fond de la place des Congrès de Pamandzi, les petits Petits-terriens (à partir de 2 ans) vont pouvoir s'en donner à cœur joie… sous l'œil vigilant de leurs parents, qui sont les seuls responsables en cas d'accident, tient à rappeler Issoufi Maandhui, adjoint au maire chargé du tourisme, présent samedi matin lors de la mise à disposition de ces équipements aux habitants.

En face, la mini-rampe de skate d'environ 3 mètres de hauteur sur 5 mètres de large pourra servir à organiser des compétitions avec les associations Hadi's Salama et Wami venza maluja ("J'aime les vagues"). La mini-rampe est autorisée pour les skaters en herbe à partir de 8 ans.

Toutes les installations sont homologuées aux normes européennes et ont été acheminées par l'entreprise BCM, installée à Mayotte depuis un an, et qui travaille dans ce secteur depuis 22 ans à la Réunion. "Les équipements similaires que nous avons installés depuis 18 ans à la Réunion ne sont toujours pas rouillés", souligne Christian Baumgartner, le directeur de BCM Mayotte.

Toutes les vis sont capuchonnées, le bois vient d'Europe et l'acier des structures a été galvanisé à chaud puis peint avec de la peinture epoxy, qui supporte les intempéries. De fabrication française, tous ces équipements répondent aux normes en vigueur, y compris la mini-rampe qui a été contrôlée par le bureau allemand TUV.

Un contrat entre l'entreprise BCM et la mairie est prévu pour la maintenance et pour effectuer les contrôles techniques périodiques. M. Maandhui souhaiterait que des agents de sa commune puissent aller se former en Alsace, où se trouve l'usine qui a fabriqué ces équipements, et ainsi effectuer eux-mêmes les contrôles.

Toute la place du Congrès bientôt réaménagée

Des dizaines d'enfants attendaient samedi matin de pouvoir enfin être autorisés à s'amuser, eux qui ont observé les travaux commencés il y a deux semaines. Quand le top départ a enfin été lancé, ils se sont tous précipités pour profiter de ces nouveaux jeux, sans aucun risque de chutes malencontreuses, grâce au tapis de sol en caoutchouc.

Les rires des enfants vont un peu plus égayer cette place des Congrès, qui pour l'instant n'a pas vraiment fière allure. "Toute la place sera réaménagée d'ici quelques semaines", explique Adrien Michon, chef de projets à la mairie de Pamandzi, "nous allons installer des bancs, des tables, des farés et planter des arbres, des fleurs et tracer des allées, avec un arrosage intégré. Nous allons aussi effectuer la réfection du bâtiment à l'entrée de la place, où se trouve actuellement une radio associative, qui pourra accueillir la police municipale qui pour l'instant a ses locaux dans la mairie. L'objectif est d'en faire un lieu de vie plus agréable pour les enfants, les adolescents et les adultes."

Initié il y a deux ans par l'ancienne équipe municipale, ce projet a coûté 130.000 €, financé à 90% par la DEDD du conseil général et 10% par la commune. L'enveloppe globale était fixée à 150.000 euros : les 20.000 euros restants seront utilisés pour l'aménagement de la place et pour un autre aménagement aux abords de la bibliothèque municipale.

Il ne tient plus qu'aux jeunes de respecter cet équipement unique à Mayotte et aux parents de surveiller leurs enfants… L'inauguration officielle aura lieu le 28 février.

 

Julien Perrot

18/02/09 – Musique : « Oussaidiya » version DVD disponible

  L’artiste Rity Baco, originaire de M’tsangamouji (Mayotte) vient de sortir récemment une version DVD de son dernier album "Oussaidiya". Tout comme le CD, le DVD a été réalisé à Madagascar en mai 2008. Celui-ci est composé de 8 clips dans lesquels l’artiste mahorais se produit avec des danseurs et danseuses malgaches. L’image est de très bonne qualité (le tournage a duré 2 semaines et le montage 1 mois), le style rappeur à la Sean Paul de Rity Baco est soignée. “J’ai tourné ce DVD pour assurer ma promo car les gens ne me connaissent pas. De plus, on a toujours besoin d’images”, explique le chanteur. Pour se procurer "Oussaidiya", il faut s’adresser directement à Rity Baco au 0639 28 76 47.

18/02/09 – Hazolahy de Madagascar en tournée à Mayotte

Le groupe malgache Hazolahy est attendu à Mayotte depuis décembre 2008. Promesse tenue, il arrive le 25 février pour six concerts dans l'île : à Majicavo, M'zouazia, Sohoa, Tsoundzou 1, Bandrélé et à Mamoudzou.

Cadence Mahoraise, qui depuis début 2008 a un nouveau président, sort de son sommeil. Très populaire dans l'île depuis sa création avec leur unique album "Oser", l'association musicale de M'zouzia a en effet passé une année 2008 "tranquille et calme", reconnaît Mirhane Ben Omar, le nouveau président élu en avril 2008.

La plus grande manifestation que la formation a organisée l'année dernière est un concert de soutien à la lutte contre le sida. L'évènement s'est déroulé le 20 décembre à M'zouazia. Sept groupes locaux avaient participé et Hazolahy de Madagascar qui était aussi convié n'avait pas pu effectuer son déplacement pour des "problèmes de visa".

Le groupe malgache n'arrivera que la semaine prochaine, le mercredi 25 février normalement. Et les membres de Cadence Mahoraise sont très impatients de les accueillir… "au village".

La tournée de Hazolahy dans l'île s'organise en six dates. Le groupe se produira en premier lieu le jeudi 26 février 2009 à la discothèque Koropa. Le lendemain, il sera au plateau de M'zouazia. Le samedi 28 février, l'ambiance sera assurée à Sohoa Plage. Hazolahy est attendu le jeudi 5 mars à Tsoundzou 1, le vendredi 6 mars au Relais de M'romouhou à Bandrélé et le samedi 7 mars au 5/5 à Mamoudzou.

Rafik

 

Concerts à partir de 21h. Entrée 5€ (Koropa, M'zouazia, Tsoundzou 1 et M'romouhou), 7€ (Sohoa) et 10€ (5/5). Buvette assurée.

18/02/09 – Les Enfants de Mabawa à Marseille, Rennes et Paris

Les Enfants de Mabawa, 20 personnes en tout, quitteront l'île de Mayotte ce mardi 24 février pour une tournée de spectacles théâtraux, de chants et de danses traditionnels en Métropole. Invitée par le Regroupement des Mahorais de Marseille (Remma), la formation des jeunes de Kani-Kéli se produira le samedi 28 février à Marseille et le samedi 7 mars à Rennes.

Mais avant leur déplacement, ces vendredi 20 et samedi 21 février, respectivement à Bouéni et à Poroani, la troupe des Enfants de Mabawa présente "La colère des wanaïssa", qui est une pièce de théâtre, pimentée de chants et danses traditionnels. Les jeunes de Kani-Kéli sont largement impliqués à l'organisation de la Journée mondiale de la langue maternelle dont les manifestations se déroulent ce vendredi 20 février au conseil général.

Les Enfants de Mabawa ont sorti "La Colère des wanaïssa" cette année en DVD, qui inclus "Gnandzo", chanson phare de leur deuxième et dernier album de musique traditionnelle composé de 10 titres. Tournée en clip, la chanson "Gnandzo" est diffusée sur la chaîne musicale diffusée gratuitement sur les bouquets satellite Kanal Austral.

"Après les spectacles, nous terminerons notre tournée par la visite de monuments parisiens", présente le jeune président Bassoiri. Ils seront de retour dans l'île le 12 mars. Et d'autres projets les attendent.

Rafik

18/02/2009 – Evenement : Deux concerts de violons et guitares

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e guitariste Christophe Louboutin et le violoniste Philippe Wucher se sont connus il y a trois ans lors d'un séjour en Algérie, où ils ont travaillé ensemble au Conservatoire de Constantine. Depuis, ils partagent leur expérience musicale en duo, dans une optique artistique mais aussi pédagogique, pour transmettre leur savoir-faire aux élèves et aux professeurs qu'ils côtoient. C'est la deuxième fois qu'ils viennent ensemble à Mayotte. Christophe s'était déjà rendu deux fois ici : il est venu tout seul pour l'école de musique il y a deux ans, et même il y a 20 ans pour des concerts et des stages avec le Cmac (Centre mahorais d'action culturelle), l'ancêtre du service culturel.

C'est grâce à l'entremise de Jérémy Peret, un élève devenu professeur à l'école de musique et qui prépare actuellement le concours du Conservatoire national supérieur de Paris, et de Philippe Roux, un guitariste qui est déjà venu ici, que les deux concertistes ont pu être sollicités. "Comme nous sommes dans un milieu insulaire, on essaie de tisser des réseaux pour ne pas sentir isolés", explique Cécile Pélourdeau, la directrice de Musique à Mayotte. "Au début, Christophe voulait venir ici plus longtemps, mais sans subvention nous n'avons pas les moyens d'engager des DE (Diplômés d'Etat) et encore moins des CA (Certificat d'aptitude)", regrette-t-elle.

Objectifs artistiques et pédagogiques

Quoi qu'il en soit, Christophe et Philippe sont là pour une dizaine de jours, non seulement pour deux concerts où ils interpréteront les œuvres classiques de Corelli, Chausson, Schubert ou Vivaldi, de la musique tzigane et même des créations originales, mais aussi avec un objectif pédagogique. A l'école de musique, située sur les hauteurs de Cavani, ils initient ou accompagnent les élèves dans leurs pratiques collectives. Christophe leur a par exemple appris le "sound painting", un langage gestuel de 2.000 signes qui permet "une composition instantanée, collective, à base d'improvisation, et qui s'adresse à tous les niveaux et tous les musiciens".

Les deux concertistes, qui sont également conseillers pédagogiques au Centre de formation des professeurs d'écoles de musique à Grenoble, participent à la formation continue des professeurs, en intervenant dans leurs cours pour leur offrir de nouveaux répertoires et de nouvelles méthodes pédagogiques. "C'est la continuité du travail de métissage que nous avons commencé à aborder en Algérie", explique Philippe, "il ne faut pas seulement importer la culture occidentale mais aller à la rencontre des autres pour que chaque culture se nourrisse".

Les deux professeurs ont été très impressionnés par la motivation des élèves de la Cham de Doujani et encouragent la poursuite de cette nouvelle structure mise en place cette année par le service culturel, même si Cécile Pélourdeau tient à souligner qu'elle attend toujours la subvention du conseil général pour boucler l'année 2009.

"La pratique de la musique est structurante pour le développement de l'enfant et facilite les apprentissages scolaires", rappelle Christophe, "en Métropole, les Cham sont situées dans les milieux défavorisés car elles facilitent l'intégration et l'inter-culturalité : c'est aussi un projet politique". Philippe est du même avis : "Pour ces enfants, la musique fait partie intégrante de la vie sociale, c'est quelque chose qui a disparu en Métropole et qu'on doit retrouver".

Nul doute que le métissage des cultures occidentale et mahoraise, leitmotiv de l'école de musique depuis sa création il y a 10 ans, sera une fois encore à l'honneur ce samedi pour ces deux concerts exceptionnels.

 

Julien Perrot

 

Renseignements au 0639 20 45 69.

Adultes : 10 €, enfants (-12 ans) : 5 €.

17/02/09 – Forte mobilisation des médecins de Mayotte

Une soixantaine de praticiens hospitaliers, soit plus de la moitié de l'effectif total, a suivi le mouvement de grève ce lundi à l'appel de deux syndicats, pour protester contre leur régime fiscal. Les médecins protestent contre le fait que leur exonération d'impôt sur la prime d'expatrié, qui correspond à 30% de leur salaire, cesse au bout de 4 années sur l'île, et refusent le redressement fiscal en cours. Ce matin, après avoir investi les locaux du conseil général et fait "un peu de chahut", ils ont fini par être reçus par le président Douchina, qui leur a proposé une réunion ce mardi à 11h en présence du préfet, du trésorier payeur général et du directeur des services fiscaux. "Nous avons bon espoir qu'un accord soit enfin trouvé", annonce le président du syndicat des médecins généralistes Luc Amouroux qui précise que la grève a été reconduite jusqu'à jeudi "à moins qu'un accord ne soit signé."

Dans un souci "de rétablir la vérité et non de polémiquer", le directeur des services fiscaux Héric Jean-Baptiste a tenu à préciser que les redressements en cours ne sont pas un acharnement ou une insulte envers les médecins mais simplement l'application de la loi actuelle. En effet le code général des impôts de Mayotte stipule que "tous les salariés ayant le statut d'expatrié sont affranchis de l'impôt sur le supplément de salaire qui résulte d'une indexation ou d'une indemnité d'éloignement, dans la limite de 30% du salaire de base. Cet avantage prend fin au bout de 4 années." "J'ai proposé aux médecins concernés plusieurs mesures permettant de réduire le montant du redressement," précise M. Jean-Baptiste, "mais ils les ont refusés, ils exigent un changement de texte pur et simple, ce qui n'est pas de ma compétence mais de celle du conseil général." Les grévistes craignent que la dégradation de leurs avantages n'entraine une plus grande pénurie de médecins à Mayotte.

17/02/09 – Priorité à la formation

La date limite pour rendre les dossiers de subvention à la Direction de la jeunesse et des sports de Mayotte (DJS) a été fixée au 16 mars pour les associations et au 20 mars pour les comités et ligues. Cette année, le directeur de la DJS, Bruno Prochasson, a clairement affiché la priorité de son administration. "Notre ambition est d'aider le mouvement sportif mahorais à mieux se structurer, s'organiser et à anticiper, à travailler sur des projets sur le long terme. La CDM et l'Etat travaillent ensemble et nous allons proposer des conventions d'objectifs sur 4 ans. On joue cartes sur table. Une fois que les ligues, comités ou associations auront défini un plan d'action, nous pourrons leur dire "Nous vous accompagnons à telle hauteur pour cette action"" résume-t-il. Pour cela, l'accent sera mis sur la formation des cadres techniques, arbitres. 4 "Beaucoup de clubs paient des amendes parce qu'ils ne respectent pas la réglementation de leur ligue ou fédération en matière d'éducateurs formés. Par ailleurs, il n'y a pas de d'éducateur professionnel rémunéré par les associations car leur capacité financière est faible" regrette-t-il. Ce phénomène selon lui est aussi du au fait que dans certaines disciplines, il y a des clubs qui comptent trop peu de licenciés et que les associations à Mayotte ne survivent en grande partie que grâce à l'aide de l'Etat et de la CDM. La seconde priorité qui découle de la première sera de développer les compétitions de jeune. "Avec la situation démographique de Mayotte (54,5% de la population a moins de 20 ans), normalement, il devrait y avoir plus de licenciés jeunes que d'adultes. Or ce n'est pas le cas aujourd'hui. Ces jeunes sont l'avenir du développement du sport mahorais. C'est une politique volontariste que les ligues doivent avoir" a-t-il affirmé.

16/02/09 – Accord trouvé à EDM

Vendredi, les syndicats et la direction d'EDM (Electricité de Mayotte) sont parvenus à un terrain d'entente, et ont signé un protocole d'accord fixant la discussion de l'ensemble des mesures revendiquées dans le cadre de groupes de travail nationaux. A savoir, l'application de la grille salariale brute des IEG dès le 1er janvier 2009, l'intégration du personnel à la Caisse NationaleLA CGT-Ma précise, concernant les revendications de versement des sursalaires familiaux, comme celle du 1% des activités sociales dès le 1er janvier 2009, que les discussions débuteront dans deux semaines, et espère aboutir à un agrément ministériel avant la fin du mois de mars. Concernant la mise en place des groupes de travail nationaux, le préfet et la direction d'EDM ont, selon Salim Naouda secrétaire général de CGT-Ma, "pris des engagements pour début avril", afin que se tiennent des discussions entre les branches, locale et nationale, des deux syndicats représentatifs, CGT et FO, et les représentants des ministères de l'Outre-mer, de l'Industrie et des affaires sociales. des IEG, le rachat par EDM des années antérieures des cotisations de tout le personnel pour la retraite et l'application de toutes les mesures de protection sociale des IEG. Le préavis de grève pour lundi, déposé en début de semaine dernière, a été déclaré caduque.

16/02/09 – JPP à Mayotte

L'ancien meilleur buteur de Ligue 1 sera le parrain de la journée des écoles de foot à l'invitation de l'école de football du Baobab (EFB), en collaboration avec la direction technique de laligue de football de Mayotte. La star de l'OM arrive dans l'île ce lundi midi, il sera à 18h à la MJC de M'gombani pour une réunion avec les éducateurs. Mardi, Jean-Pierre Papin est attendu à la ligue de foot puis à la Desaj. La journée des écoles de foot à lieu mercredi au stade de Cavani, l'organisation a prévu de recevoir 200 enfants issus de cinq écoles. Suite à cela, un match amical entre les éducateurs de football de Mayotte (Efm) et une sélection des anciens du FC M'tsapéré/OIDF aura lieu à 18h.

UNE Mayotte Hebdo N°415 – Vendredi 13 février2009

UNE Mayotte Hebdo N°415 - Vendredi 13 février2009 Consultation sur la Départementalisation

Pour un 'oui' franc et massif

 > Départementalisation – L'île de Mayotte, modèle pour les Antilles Néerlandaises ?
 > Formation – Le CNAM menacé de fermeture
 > Environnement – Un grenelle sur mesure pour l'Outre-mer
 > Mayotte ECO – Plus d'un million d'euros pour les PME
 > Tounda – la semaine du Polar

13/02/09 – Les médecins de Mayotte en grève lundi et mardi

Le syndicat des médecins généralistes et celui des praticiens hospitaliers ont voté la grève pour deux jours reconductibles lundi et mardi. A l'origine de cette décision, plutôt rare chez les médecins, un litige avec l'administration fiscale qui a déclaré illégal l'avantage de 30% non imposables accordé aux médecins à Mayotte. "Toutes les branches de la fonction publique bénéficient de cet avantage, chez les militaires et les enseignants c'est 90%, la différence est que pour eux il y a une limite légale d'un certain nombre d'années alors qu'il n'y en a pas pour les médecins", précise Luc Amouroux, président du syndicat des médecins généralistes. "Certains d'entre nous sont ici depuis 15 ans, le fisc entend les redresser sur toute cette durée, cela atteint des sommes astronomiques. On nous traite comme si nous étions des fraudeurs alors que nous payons nos impôts comme tout le monde." 

D'autant que ce litige est en grande partie responsable de la pénurie complète de médecins dans l'île, si le problème ne se règle pas, beaucoup envisagent de partir et il sera difficile de les remplacer, leur statut n'étant plus attractif. Autre problème, celui des remplaçants. Au total 180 remplaçants sont venus à Mayotte l'an dernier, désormais ils vont être taxés à 25% de leurs revenus, résultat "ils ne viendront plus", prédit Luc Amouroux. "Nous ne demandons rien de plus qu'un statut fiscal équivalent à ce qui se fait dans le reste de l'Outremer. Notre statut ici n'est basé que sur des compromis verbaux, cela fait longtemps que nous demandons aux autorités de l'île de faire quelque chose mais c'est le silence complet," déplore le président du syndicat qui précise que la pénurie de médecins dans les services du conseil général (PMI) est également due à la suppression de leurs avantages. Lundi et mardi, les services de médecine des dispensaires devraient donc être fermés, à l'hôpital les médecins en grève des services d'urgence travailleront malgré tout, en service minimum.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes