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25/02/2009 – Des élèves de Mayotte à la rencontre de l’art

 

 

 

{xtypo_dropcap}"{/xtypo_dropcap}Je n'y croirais vraiment que lorsqu'on sera dans l'avion", prévient Mehrez Abassi. Le professeur d'arts plastiques du lycée de Mamoudzou a longtemps bataillé pour réaliser ce voyage pédagogique et permettre à ses élèves de visiter des lieux et de découvrir des œuvres qui sont à la portée de leurs camarades métropolitains. Pour offrir l'occasion à ces jeunes artistes de se frotter réellement à l'œuvre d'art et à l'architecture, ancienne et contemporaine, M. Abassi emmène dix élèves de terminale et cinq de première, tous en option arts plastiques, en Métropole pour dix jours, essentiellement à Paris avec un crochet de deux journées au Futuroscope de Poitiers.

Dernière bonne nouvelle en date : grâce à l'intervention de Philippe Chamoin des affaires culturelles de la préfecture, le groupe entrera à la Cité des sciences et de l'industrie ainsi qu'au Musée d'Orsay gratuitement. Pour le reste, en plus de la participation de 300€ par élève, le conseil général et le foyer socio-éducatif financent le séjour. A quelques jours du départ tant attendu, le professeur d'arts plastiques a imprimé les carnets de bords qui accompagneront chacun des élèves durant ces dix jours. Pour chaque visite, on trouve dans ce carnet d'une soixantaine de pages des fiches d'activités et des fiches d'enquêtes à remplir, de la place pour noter ses impressions personnelles et de nombreux espaces destinés à leurs croquis, reproductions ou inspirations.

A l’issue du voyage, la réalisation d’une production plastique personnelle – leur chef-d'œuvre – inspirée des œuvres d’art rencontrées, sera demandée à chacun des élèves. Toutes ces œuvres seront présentées lors d'une exposition au lycée.

Peinture, sculpture, architecture, montage, vidéo…

Le groupe bénéficiera également des talents en vidéo de l'un des élèves de 1ère, Moussa Bacari, qui s'est proposé d'emporter sa caméra numérique et de filmer les aventures des jeunes artistes en Métropole. Le spécialiste en vidéo du CDP s'occupera de monter le reportage et d'en éditer un DVD. Le reportage sera également présenté sur RFO avec des extraits de carnets de voyage, lors d'une émission sur ce séjour avec les élèves les plus motivés.

Option facultative au baccalauréat, l'épreuve d'arts plastiques consiste en une présentation de 10 minutes devant un jury de dix œuvres – peinture, sculpture, architecture, montage, vidéo… – réalisées par le candidat autour d'un même thème qu'il aura choisi en début d'année. S'ensuit un entretien de 20 minutes sur les œuvres étudiées au programme ainsi que la démarche artistique du candidat.

"Les liens avec les programmes scolaires seront entretenus en permanence durant le voyage, en particulier ceux relatifs aux œuvres étudiées au programme de terminale", précise Mehrez Abassi qui déplore le manque de structures consacrées à l'art à Mayotte, d'où l'importance d'offrir aux élèves qui s'y intéressent la possibilité d'aller ne serait-ce que dans un musée.

 

Hélène Ferkatadji

 


 

Le programme du voyage

  • Samedi 28 février, 6h30 : Arrivée à Paris
  • Dimanche 1er mars, 9h30 : Découverte de Paris en bateau-mouche. Promenade sur les Champs Elysées jusqu’à l’Arc de Triomphe.
  • Lundi 2 mars, 9h30 : Centre Pompidou, visite-conférence, atelier croquis et fiches d’activités. Soirée cinéma d’art et d’essai du Quartier latin.
  • Mardi 3 mars, 9h30 : Musée d’Orsay, visite-conférence et atelier croquis. 17h15 : Départ pour le Futuroscope de Poitiers.
  • Mercredi 4 mars, Futuroscope : atelier "Secrets de l’image" et fiches d’activités.
  • Jeudi 5 mars, Futuroscope : parcours thématique et fiches d’activités. 20h14 : Retour à Paris.
  • Vendredi 6 mars, 9h30 : Cité des sciences et de l’industrie de la Villette. Thème exploité : Sciences et société "La mémoire en questions", atelier croquis et fiches d’activités. Musée d’Art Moderne : atelier croquis et fiches d’activités.
  • Samedi 7 mars, 9h30 : Cathédrale Notre-Dame de Paris, atelier croquis. Ascension de la Tour Eiffel.
  • Dimanche 8 mars, 9h30 : Musée du Louvre, parcours thématique, visite-conférence et atelier croquis. Jardin du Luxembourg, visite thématique et atelier croquis. Retour au BVJ et bilan du séjour.
  • Lundi 9 mars : Journée de réflexion et d’organisation des notes, croquis et photos en vue de l’exposition au lycée. Départ de Paris à 19h45.
  • Mardi 10 mars : Arrivée à Mayotte.

25/02/2009 – Eldorado 3 prend et vous donne la parole… poétique

 

 

 

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}ans le cadre de ces opérations littéraires, Eldorado 3, association qui "travaille à promouvoir les échanges artistiques et culturels entre la France et l’Afrique Australe" et qui a choisi Mayotte et les Comores comme nouveaux lieux d’échanges, met en place une série d'ateliers slam et poésie dans différentes structures, avec le concours de la direction des affaires culturelles de la préfecture et en partenariat avec les enseignants et documentalistes, "volontaires de lettres, d'éducation musicale…".

Les slameurs d'Eldorado 3 invitent "tous ceux qui s'intéressent à la poésie, comme tous ceux qui ne s'y intéressent pas du tout", à venir prendre part aux ateliers. Pour la première quinzaine de mars, ces derniers se dérouleront les 2, 3 et 4 mars 2009, de 14h à 16h, à la bibliothèque de Sohoa, les 5 et 6 mars, de 10h à 12h, à l'Apredema, les 9, 10 et 11 mars, de 10h à 12h, à la Maison d'arrêt de Majicavo et les 12 et 13 mars, de 9h à 11h, à la bibliothèque de Tsingoni.

Eldorado 3 propose à un groupe d'élèves par établissement, sur une plage quotidienne de 3 heures, de former un atelier d'écriture. Les textes qu'ils produiront sont destinés à être "slamés".

D'autres ateliers sont prévus du 16 au 27 avril, au lycée professionnel de Chirongui, au lycée de Petite Terre, aux collèges de Kawéni, Bandrélé et M'tsamboro.

24/02/09 – Fermeture du Cnam de Mayotte

Il y a deux semaines (FI jeudi 12 février), Mistoihi Mari, président du centre régional du Cnam Mayotte, tirait la sonnette d'alarme sur les graves difficultés financières du conservatoire qui l'ont contraint à interrompre toutes les formations et inscriptions nouvelles. Toujours sans nouvelles du conseil général qui n'a pas encore voté le versement de la subvention pour 2009, subvention qui représente 90% du budget de fonctionnement du Cnam, M. Mari a annoncé vendredi, lors du conseil d'administration de la structure, sa mise en cessation de paiement. Les 220 auditeurs du Cnam ainsi que les 84 élèves du diplôme préparatoire aux études supérieures se retrouvent sans formation jusqu'à nouvel ordre, une situation que déplore fortement le président du Cnam. "J'aimerai vraiment savoir quels sont les objectifs du conseil général" a-t-il précisé. 4 Responsable de la commission des finances, le conseiller général de Ouangani Hadadi Andjilani assure que le budget pour la bourse de 150€ par mois allouée aux étudiants du DPES sera voté à la séance du 2 mars. Une bonne nouvelle un peu tardive sachant que les étudiants attendent cette bourse depuis le mois de septembre. Concernant la subvention pour le fonctionnement du Cnam, M. Andjilani impute le retard à une mauvaise gestion du président du Cnam, alors que ce budget est élaboré depuis le mois de juin. "Le dossier ne sera pas traité en urgence, s'il est prêt pour la séance du 2 mars alors il sera voté à ce moment là", assure le conseiller général de Ouangani.

24/02/09 – Les salariés de Star Mayotte ont repris le travail

Samedi soir, après deux jours de discussions, un compromis a enfin été trouvé avec la direction réunionnaise de Star Mayotte, l'entreprise de gestion des déchets qui s'occupe du ramassage et du traitement de la commune de Mamoudzou et du traitement des déchets de la commune de Koungou. Selon la CGT-Ma, à l'origine de cette grève qui a commencé mardi matin, Georges Ekwe, le directeur de Star Mayotte, sera désormais cantonné à une activité commerciales, et ne gèrera plus les ressources humaines, qui seront de la responsabilité de la direction à la Réunion. Quant à l'employé licencié il y a un mois, les grévistes n'ont pas obtenu sa réintégration, mais des indemnités lui seront versées, au titre d'un licenciement considéré comme "abusif". Une nouvelle élection des délégués du personnel aura lieu prochainement pour rediscuter ensuite du règlement intérieur, de la convention collective et du comité d'entreprise, actuellement en vigueur chez leurs Collègues réunionnais, qui permettront d'augmenter les salaires et les droits des employés de Star Mayotte. Le travail ayant repris dimanche matin, il faudra encore plusieurs jours avant que le surplus des poubelles soit absorbé par la décharge d'Hamaha.

24/02/09 – Margie Sudre en campagne avec l’UMP

La député européenne UMP Margie Sudre, originaire de la réunion fait escale aujourd'hui dans l'île en marge de la campagne pour la départementalisation de Mayotte. Les personnalités de la fédération UMP de Mayotte (Ali Souf, Mansour Kamardine, Ahamed Attoumani Douchina, Hamissi Assani, Soibahaddine Ibrahim Ramadani et Moinécha Ali Combo) l'ont invité pour qu'elle participe à un meeting qui se tiendra ce soir à 18 h sur le plateau de Passamaïnty. A 15 h, elle sera reçue par le président du Conseil général, Ahamed Attoumani Douchina. Demain, elle se rendra dans l'exploitation de Mohamed Boinahery à Combani à 9 h puis sera en rendez-vous avec le président du SIEAM Maoulida Soula à 11 h, avant de donner un point presse à 14 h 30 puis de repartir dans la foulée.

24/02/09 – Mayotte : Le lycée de Chirongui face au vice-rectorat

Les étudiants du lycée d'enseignement professionnel (Lep) de Chirongui étaient à deux doigts de subir le passage en force des gendarmes sur le pont du village, seule issue pour se rendre à Mamoudzou. Dès sept heures du matin vendredi dernier, ils en avaient bloqué l'accès avant de laisser une seule voie aux voitures et aux deux roues, ceci sous la menace des forces de l'ordre. L'objet était de faire valoir leur mécontentement envers leur proviseur et le vice recteur. Car voilà plus de trois ans que professeurs et élèves du Lep les sollicitent pour différents éléments essentiels quant au bon déroulement des cours. "Cela fait longtemps qu'on n'étudie plus dans de bonnes conditions. Pendant la saison des pluies, on travaille avec l'eau qui nous arrive au tibia". Des conditions "intolérables" qui les ont conduits sur la route. Mme le proviseur, qui occupe le même poste au lycée général de Chirongui, a été surprise de voir des dizaines d'élèves envahir les modulaires pour faire sortir les lycéens de classe. 4 "Je comprends leurs revendications, mais leur méthode n'est pas la bonne", indique l'adjointe du proviseur. Finalement, des membres du Lep accompagnés de quelques enseignants ont pu échanger avec le proviseur, ainsi qu'avec un représentant de la mairie, du conseil général et du vice-rectorat plus tard dans la matinée et la circulation a repris normalement. Mercredi à 8h30, ils doivent tous se retrouver autour d'une table pour discuter et enfin trouver une solution au problème.

23/02/09 – Chirongui inaugure son PIJ à Poroani

Lancé en 2004 par le Centre Régional d'Information Jeunesse (CRIJ) en partenariat avec les communes de Mayotte, le réseau des Points Informations Jeunesse (PIJ) s'accroît dans l'île. Un autre PIJ sera officiellement mis en service le samedi 28 février 2009, à 10 heures. Il s'agit du PIJ de Chirongui, précisément installé à la MJC de Poroani. Ibrahima Hanima, maire de Chirongui et son conseil municipal en partenariat avec le CRIJ invite la population à l'inauguration du dixième PIJ de l'île. Le prochain et onzième PIJ sera celui de Passamainty qui sera probablement inauguré en mars 2009.

20/02/2009 – Portrait d’entreprise : Mayotte pare-brise

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}es différents concessionnaires et garagistes mahorais peuvent se réjouir du retour, depuis juin 2008, de Sharaf Boina sur son île natale. Certes il peut constituer une concurrence supplémentaire à leur égard, mais le natif de Bandraboua permet surtout à nombre d'entre eux de garder une certaine crédibilité envers leurs clients, et en particulier lorsqu'il s'agit de leur réparer des pare-brises. "J'avais demandé à faire réparer mon pare-brise, une fois, lorsqu'on m'a informé que cela ne serait pas possible avant deux mois. Ça a été le déclic pour moi ! Depuis un moment en France, j'ai bien vu que ce ne sont plus les garagistes qui s'occupent des pare-brises, mais des spécialistes", certifie-t-il.

En 2006, après s'être ressourcé à Mayotte donc, Sharaf Boina repart pour la Métropole afin de préparer son projet d'entreprise. Il travaillait en ces temps-ci chez Guenancia, société de vitrage automobile. Etant bon salarié, son employeur accepte difficilement l'idée de le laisser filer pour d'autres cieux : "J'étais motivé et déterminé à créer ma boite, à avoir mon destin entre les mains, et il l'a remarqué. Je pense que c'est pour ça qu'il a finalement respecté mon choix", se souvient le Mahorais.

Parti de Mayotte à dix-neuf ans pour poursuivre ses études, il revient s'y installer définitivement aujourd'hui, douze ans plus tard, avec un projet bien précis en poche. "J'ai travaillé dur pour concrétiser mon idée. Guenancia est un fournisseur de vitrage automobile où j'ai accompli plusieurs fonctions au cours de mes années passées au sein de cette société. Mais il me fallait être auprès d'une personne qui réparait", explique Sharaf Boina. Ce dernier trouve l'idéal en la personne de Jean-Luc Deloire.

{xtypo_quote}Je voulais avoir mon destin entre les mains{/xtypo_quote}

Chaque week-end, ce spécialiste de vitrage automobile depuis trois décennies formait son "apprenti". Grâce à cet apprentissage, accompli en parallèle de la formation de création d'entreprise, Sharaf Boina devient à son tour spécialiste en la matière, le premier de l'île. Capable de réparer ou remplacer les pare-brises de n'importe quelle marque, ce père de famille se voit convoité par les particuliers et les assurances. C'est avec ses fonds propres que Sharaf se procure les machines nécessaires pour sa besogne.

Après quelques galères et imprévus – notamment le désengagement soudain de son bailleur à quelques jours de l'arrivée de sa marchandise – il a finalement pu se procurer un local faisant face au service culturel de Mamoudzou et a pour intention d'effectuer un service à domicile, très rapidement. Il souhaite également embaucher dans un avenir proche et s'occupe déjà des stagiaires qui le sollicitent.

"Le téléphone sonne", se réjouit-il. Avec toutes les voitures et donc les nombreux accidents qu'il peut y avoir sur l'île, s'adresser à Mayotte pare-brise serait raisonnable. D'autant plus que l'entreprise, disponible à tout moment, dispose d'un service rapide : "Si on me confie une voiture, il me sera possible de la rendre le jour même selon la réparation".

Pour Sharaf Boina, spécialiste en vitrage automobile n'est pas une passion, mais il estime que cette activité est une bonne chose pour Mayotte, "c'est vraiment nécessaire. Il y a un service qui est là et qui peut être mené à bon terme. C'est un projet à long terme et je vise la lune, mais pour l'heure, je veux juste que ça marche normalement", déclare-t-il. Et ceci, quitte à se priver de salaire fixe : "je peux m'en faire un, mais je n'en ai pas réellement besoin". Ceux qui ont fait appel à MPB restent "satisfaits" selon lui, et pour se faire connaître, comme il le désire tant, rien de tel qu'une clientèle heureuse pour une bonne publicité par le bouche à oreille…

 

Ichirac Mahafidhou

20/02/2009 – Le CDTM inaugure ses locaux jeudi

 

{xtypo_dropcap}O{/xtypo_dropcap}n ne voit que lui. Depuis la barge, c'est l'un des premiers bâtiments que l'on remarque à côté du nouveau marché de Mamoudzou. Architecture arabisante et 840m² de bureaux et d'espaces dédiés aux expositions. Le comité du tourisme a enfin un bâtiment à la hauteur des ambitions qu'il nourrit pour l'avenir touristique de l'île.

Fini les locaux exigus ou les emplacements difficiles à trouver, le CDTM a décidé de se montrer. Trois ans après le lancement du projet, le personnel de l'office du tourisme vient enfin d'emménager dans ses nouveaux bureaux. Situé entre le nouveau marché et la barge, le bâtiment se trouve à un endroit stratégique pour l'accueil des touristes. Un emplacement d'autant plus idéal que le nouveau ponton dédié au débarquement des croisiéristes, encore en projet, se situe juste à l'arrière du bâtiment. Les visiteurs pourront ainsi se diriger directement vers l'office du tourisme, puis vers le marché local, sans passer par la case embouteillages.

Avec un investissement d'environ 1,5 million d'euros, ce bâtiment abritera régulièrement des expositions d'artisanat dans un hall spécialement aménagé pour accueillir une trentaine d'exposants. Les touristes pourront directement y effectuer leurs achats avant de rejoindre leurs bus dans le parking qui sera construit à l'emplacement actuel du marché-bidonville. Avec ses espaces verts et ses bancs où se reposer, l'architecte a voulu en faire un lieu de vie et de convivialité.

 


 

Des festivités pour l'inauguration des nouveaux locaux

Qui parle de tourisme, parle aussi de culture. Et pour l'inauguration des locaux du CDTM, quelques facettes de la culture mahoraise seront présentées, pour laisser une impression durable et marquer la promotion de nos traditions.

Les festivités qui marqueront officiellement la mise en service du nouveau bâtiment commenceront à 16 heures, par l'accueil à la barge de Mamoudzou d'une ambassadrice de charme, celle qui a le plus fait parler de Mayotte depuis sa participation à l'élection Miss France : Esthel Née, 3ème dauphine Miss France 2009. Un défilé chantant et dansant se dirigera vers la scène du Comité départemental du tourisme, animé par deux des formations les plus en vogue du moment en matière de chigoma et m'biwi, respectivement Nour ya Maoré et Mousdalifa.

Après les discours des officiels, suivra ensuite la remise des prix de "la commune la plus accueillante". Parallèlement au cocktail d'inauguration, des expositions artisanales, projections et autres animations folkloriques enchanteront le public, avec les deux shamas précités, mais aussi le Ballet de Mayotte et Bouhoury.

20/02/2009 – Football : Papin, parrain de luxe pour Mayotte

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}égende vivante du football français, Jean-Pierre Papin en a fait des heureux sur Mayotte pendant son séjour, ne cessant pas de signer des autographes aux plus jeunes comme aux plus grands et posant devant des centaines d’appareils photos et caméras. Pour beaucoup de Mahorais, l’essentiel est fait, JPP est dans la boite : "Tout gosse, je le regardais jouer devant notre petite télé. J’étais aux côtés de mon père, un vrai passionné de l’OM et de JPP. Aujourd’hui, il n’est plus parmi nous, mais moi j’ai eu la chance d’avoir pu discuter et prendre une photo avec lui. Franchement, je n’y aurais jamais cru !", déclare Ali Boina aux anges.

Cette "chance", c’est l’Ecole de football du Baobab qui en est à l’origine. "L’an dernier, nous n’avons malheureusement pas pu organiser la journée des écoles de foot comme nous le faisions chaque année. Et pour marquer le coup pour 2009, il nous fallait un invité de prestige pour parrainer l’action. Etant un passionné de foot et ayant été un attaquant lorsque je jouais, j’ai opté pour Jean-Pierre Papin", explique Abdourraquib Saïd Houssène. Celui-ci précise que cela n’aurait pu se faire sans le soutien de la direction technique de la ligue de football – du CTR Guillaume Brouste en particulier – ainsi que des partenaires de l'action.

Ainsi, JPP débarquait à l’aéroport de Pamandzi lundi après-midi. Actuellement sans club et donc en vacances, l’ex-entraîneur des RC Strasbourg et Lens a rendu de nombreuses visites, effectué de nombreux déplacements. Son guide, mais aussi ami de longue date Guillaume Brouste présente son palmarès sous une ambiance particulière à la mairie de Mamoudzou.

L'EFB réussit son pari

Ce lundi soir dans la salle des mariages, après avoir passé l’après-midi au stade de Kavani auprès des poussins, JPP rencontre les éducateurs de Mayotte avec lesquels il échange le temps d’une demi-heure. Abdourahamane Soilihi, le maire de la capitale ayant ouvert la soirée par son discours, il ne manque pas de souligner "la simplicité et l’humanité qui font de JPP le seul international à s’être déplacé à Mayotte".

Mardi, Jean-Pierre Papin visite les différentes structures sportives de l’île avant de participer à un voulé, la nuit tombée. Attendu le lendemain matin à l’Auberge du rond-point, où l’agence Angalia organisait une conférence de presse pour présenter ses actions 2009, il ne peut malheureusement pas effectuer le déplacement : "JPP est malade", murmure-t-on dans le restaurant. "C’est sûrement le piment de la veille", supposera le meilleur buteur de Ligue 1 de 1988 à 1992. Une journée compromise pour le visiteur de prestige, mais ce dernier récupèrera pour l'après-midi, avant le début du Tournoi des écoles de foot, raison principale de sa venue à Mayotte.

Installé dans les tribunes officielles, JPP accueillera toute l'après-midi ses fans, à commencer par les enfants. Toutes les générations défilent pour obtenir un autographe, une photo ou échanger quelques mots. Certains, les plus passionnés n'hésitent pas à le serrer fort, ce qui amuse la star d'un "séjour"… leur star de toujours. En début de soirée, Jean-Pierre Papin clôture le tournoi en remettant aux Diables noirs (finaliste) puis au FC Labattoir (vainqueur) leurs trophées et assiste à la rencontre opposant les "anciens" du FCM et de l'OIDF à l'Amicale des éducateurs de football (AEF); "C'était une belle expérience pour moi que de venir à Mayotte", conclura-t-il de manière très brève. Parti hier avec quelques cadeaux en prime, il peut être certain d'avoir fait beaucoup d'heureux sur l'île.

 

Ichirac Mahafidhou

20/02/09 – Rugby, Championnat de Mayotte – Le RCM s’incline dans le derby

13 à 23, score final. Le Despérados réalise là la prouesse de la semaine en battant "l'imbattable" jusqu'alors Rugby club de Mamoudzou. Malgré un effectif réduit, Philippe Gautier a donc bien fait de croire en la victoire. Dans l'autre match important du week-end passé, le RC Petite Terre l'a emporté face à l'entente Sada/Chiconi (16-10), ce qui le propulse en deuxième position devant le Despé (qui compte toutefois le même nombre de points) et sa victime du jour.

Ce week-end, ces mêmes Petits-terriens accueilleront le championnat à 7. Sada/Chiconi, le grand perdant de la septième journée devra se rattraper dans deux semaines face au vainqueur du derby de la capitale, le Despé.

20/02/09 – Angalia : Beach foot, Course de pneus et Street basket

Mercredi matin, l'agence Angalia (Agence d'évenementiel de Mayotte) présentait ses principales actions sportives pour cette année 2009, parrainée par Jean-Pierre Papin. Pour des raisons de santé, ce dernier n'a toutefois pas pu se présenter à l'Auberge du rond-point, où la conférence était organisée. En présence de Zaïdou Tavanday, conseiller général de Mamoudzou 2, du directeur de SFR Rémy Exelmans et du premier adjoint au maire de Mamoudzou, l'absence de JPP n'a pas empêché le co-gérant de l'agence Laurent Mounier de mettre en lumière les valeurs sportives et conviviales des trois principaux évènements.

Après une présentation de chacun des évènements à travers notamment la projection d'un film, les dates ont été dévoilées : pour le Beach foot entreprises ce sera le 19 avril, pour la Course de pneus le 4 juillet, et pour le Street basket SFR du 16 au 18 juillet, opération en direction des jeunes qui connaît un succès grandissant et qu'Angalia met en place depuis plusieurs années.

20/02/09 – La CCI consulte pour la réfaction des pontons de Mayotte

Sur la base du volet "amélioration des mouillages", inscrite au chapitre "développement des équipements touristiques" du 13ème contrat de projet, la CCI vient de se voir octroyer une enveloppe financière de plus d'un million d'euros pour la réalisation d'étude et de travaux de rénovation, remplacement et extension des pontons de plaisance de Mamoudzou et Dzaoudzi. La CCI aurait également demandé à ce que la gestion des mouillages du plan d'eau soit intégrée à sa concession, "afin d'établir un projet global harmonieux", a expliqué M. Zoubair, directeur technique. La consultation pour le marché de maîtrise d'oeuvre court jusqu'au 6 mars, les bureaux auront ensuite trois mois pour rendre leur copie. La chambre consulaire espère passer de 74 places actuellement à 150 places, avec un objectif minimum de 116 places, réparties entre Petite et Grande terre. D'autre part, la commune de Bouéni aurait également bénéficié de fonds provenant de ce même chapitre du contrat de projet afin de construire un ponton de plaisance.

20/02/09 – Une équipe de Complément d’enquête à Mayotte

Dans le cadre de leur prochaine émission spéciale Dom Tom, deux journalistes de France 2 sont arrivés jeudi après midi à Mayotte. Durant une semaine ils vont suivre plusieurs personnalités de l'île comme le préfet, le cadi et le sénateur Soibahadine afin de comprendre les spécificités de la société mahoraise. Ils vont aussi suivre le déroulement de la campagne pour la consultation du 29 mars.

20/02/09 – Réception du terrain de Sada lundi

Le SMIAM (Syndicat Mixte d'Investissement et d'Aménagement de Mayotte) fait savoir qu'il remettra les clés du terrain de Sada aux autorités municipales lundi soir à 18h. A cette occasion, une réception officielle sera organisée. Cependant, certains se demandent si cette remise des clés n'est pas prématurée car l'engazonnement du terrain vient juste d'être fait et une utilisation précoce et massive (3 clubs de foot qui au total réunissent près de 500 licenciés) ne conduira pas à une dégradation rapide de cet équipement. Ils auraient voulu que les Sadois attendent encore quelques semaines. "Ils ont attendu plusieurs années, ils peuvent bien attendre quelques semaines de plus, le temps que le gazon pousse !" a glissé une personne connaisseuse du dossier. Mais la pression des footballeurs qui doivent naviguer de terrain en terrain (Poroani, Sohoa, Mangajou, Chiconi, Tsingoni et les plages) pour s'entraîner et jouer des rencontres officielles est très forte. Reste à savoir si dans ces conditions, l'équipement résistera.

20/02/2009 – Les profs nous écrivent sur mayottehebdo.com

 

{xtypo_dropcap}E{/xtypo_dropcap}n effet, madame Ballestero, professeur d'allemand au collège de Koungou, avait voulu faire profiter ses élèves germanistes de troisième, toutes originaires de Mayotte, de la présence d'Allemands sur l'île. Ainsi, grâce au concours de l'agence Mayotte vacances, chacune a pu monter dans un bus différent pour accompagner les touristes. Pour l'occasion, elles s'étaient parées de leurs plus beaux salouvas et avaient confectionné elles-mêmes colliers de fleurs et barrettes de jasmin. Par ailleurs, pour entrer plus facilement en contact avec les touristes, chaque élève avait préparé un exposé sur un thème de son choix concernant la culture mahoraise, les fêtes traditionnelles, les vêtements, les danses, la cuisine et même la protection de l'environnement.

Au début, elles étaient toutes un peu stressées à l'idée de passer toute une après-midi seules avec des touristes beaucoup plus âgés qu'elles et dont elles ne connaissaient que peu la langue. Et pourtant, tout au long de l'après-midi les langues se sont déliées, elles ont pris leurs marques. A la fin, elles sont revenues enchantées de ces rencontres. Les Allemands étaient vraiment "accueillants et sympathiques" ont-elles dit.

Dans un moment d'euphorie et pour clôturer cette journée chargée en émotions, elles se sont mises à chanter et à danser près du ponton, les touristes n'en croyaient pas leurs yeux et ne cessaient de vouloir les photographier ou les filmer : de vraies stars ! Deux journalistes allemands de la Bayeriches Fernsehen, l'équivalent de France 2 en Allemagne, se sont alors approchés d'elles. Quand ils ont appris que ces jolies jeunes filles mahoraises et pleines de joie de vivre, parlaient allemand, ils n'en revenaient pas. Ils leur ont alors demandé de se présenter en allemand et de dire "Herzlich willkommen", "Karibou Maore" devant la caméra. Elles ne se sont pas fait prier et étaient tout à fait à l'aise !

Cette journée fut un vrai succès, enrichissante sur tous les plans : linguistique, culturel, mais aussi financier. En tout, les filles ont reçu près de 85 € de pourboires. Alors qui a dit que l'allemand, voire même le tourisme n'ont pas d'avenir à Mayotte ?

 


Des collégiens poètes

Les élèves du collège Bouéni M'titi de Labattoir participent à un échange de cartes postales poétiques avec leurs anciens enseignants pour la Semaine de la francophonie. Des ateliers d'écriture se sont ouverts dans plusieurs collèges, notamment le collège St Just de Martinique, le collège Debussy à Paris, le lycée français international de Bangkok, les collèges Jean Lafosse-le Gol et Montgaillard à la Réunion, ainsi que le collège Jacques Prévert des Arcs sur Argens dans le Var. Les poèmes seront exposés à la BDP de Cavani au mois de mars.

20/02/2009 – Réponse ouverte à Hadadi Andjilani

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}u début, j’ai cru avoir mal entendu, puisque j’ai un M2, je fais en ce moment un IEJ afin de préparer l’examen d’avocat et le concours de la magistrature, et on m’a octroyé une bourse au rabais car je n’ai pas la bourse nationale. Donc je n’ai pas compris l’intervention de M. Andjilani.

Mais le lendemain, mercredi 11 février, ce dernier a réitéré ses propos : "Le conseil général apporte son concours à tous les jeunes qui ont un projet de réussite, jusqu’à ce que le jeune décide d’arrêter ses études, que ce soit en M2 ou en doctorat, il n’y a pas de critères de bourses nationales".

Aujourd’hui à la lumière des propos tenus par le conseiller général de Ouangani, je pense qu’une clarification concernant les modalités de l’attribution de la bourse de Mayotte est nécessaire. En effet, si la bourse nationale n’est plus exigée pour les étudiants à partir du M2 (jusqu’à preuve du contraire l’obtention de la bourse nationale est une condition de l’attribution de la bourse de Mayotte), pourquoi nous demande t-on de fournir un certificat d’attribution de la bourse nationale accompagné de l’avis d’imposition des parents ? De plus, pourquoi les élèves qui n’ont pas la bourse nationale ne bénéficient pas en principe de la bourse de Mayotte ? J’ai vécu la même mésaventure l’année dernière en Master 2. Je n’ai bénéficié d’aucune aide de la CDM car je n’avais pas droit à la bourse nationale.

Il y a une contradiction entre les propos de M. Andjilani et la réalité, par conséquent je me demande quelle est la règle applicable : celle énoncée par M. Andjilani ou celle appliquée en réalité par la Dasu ?

En effet, dans mon cas si on n’exige plus l’attribution de la bourse nationale, je ne vois pas pour quelle raison, on m’a attribué une bourse exceptionnelle de 500€ a l’année, alors que les étudiants bénéficiant de la bourse nationale se voient octroyer une bourse de 4000€. Mon exemple montre bien la différence entre les propos du conseiller général et la réalité.

Par conséquent en mon nom propre et au nom des étudiants, je demande que l’on nous indique clairement quels sont les textes et procédures applicables, car en effet en la matière il règne une grande opacité. Dans un souci de clarté également, il est souhaitable que la Dasu généralise les réponses écrites aux demandes de bourses pour une meilleure information des étudiants.

Pour terminer, je souhaiterai dire à M. Andjilani que je suis ambitieux et motivé pour devenir avocat ou magistrat et qu’apparemment il y a eu incompréhension de ma part. Ainsi, je souhaiterais que la commission réexamine ma demande d’aide exceptionnelle sans tenir compte de l’avis d’imposition de mes parents et de la non-attribution de la bourse nationale.

 

Yanis Souhaili

20/02/2009 – Editorial

 

{xtypo_dropcap}I{/xtypo_dropcap}l suffirait que les aides données par millions d'euros à l'agriculture aient servi à la production pour que des serres aient poussé sur l'île, nous arrosant quotidiennement de légumes frais, à bon prix, enrichissant les agriculteurs, les salariés, les revendeurs… Mais il n'y a pas eu de contrôle. Il n'y a pas eu de réflexion sérieuse sur la main d'œuvre agricole, malgré les appels à l'aide, les cris de colère des agriculteurs, les propositions des syndicats agricoles, des divers responsables.

Il n'y a toujours pas de marché pour vendre ces produits, pour rapprocher les clients des producteurs, faciliter la commercialisation. Sinon des femmes abandonnées sur des cartons ou de vieilles palettes sur le bord de routes boueuses ou poussiéreuses, suivant la saison. Sans parler de la verrue qui ser(vai)t de marché, ce bidonville défigurant le front de mer de Mamoudzou. Faisant payer à des vendeurs des "stands" indignes, longtemps sans eau, sans électricité, sans nettoyage. Chacun croupissant dans sa situation, sans que rien ne bouge.

Alors les prix chers, oui ! Nous connaissons. Mais il y a des choses à faire pour lutter contre ça. Il y a des décisions politiques à prendre, des activités économiques à développer, des métiers à valoriser, des conditions de travail à améliorer, des salaires décents à accorder. Et pour chacun, des efforts à faire, peut-être, pour acheter les produits locaux. Car il y a des yaourts produits localement, il y a aussi des glaces, des boissons diverses…

Et si les consommateurs les plébiscitaient, il pourrait y avoir de délicieuses confitures, mais les pots de confiture vides sont taxés à 41% à l'entrée sur le territoire, alors que les confitures importées sont à peine taxées. Il pourrait y avoir des jus de fruits frais, chacun aurait du plaisir à les boire, mais aussi son stock de vitamines, de la force pour mieux travailler…

Il pourrait y avoir des œufs pas chers, des projets ont été lancés, mais beaucoup ont abandonné, l'argent public a été gaspillé. A qui la faute ?! On pourrait manger de la viande locale, mais aussi de la volaille. Il faut pour cela un investissement lourd, plus question de faire du magnégné ou de l'extensif sur un territoire exigu. C'est la quantité qui fera baisser les prix de revient. Il faut surtout des gens pour porter ces projets, mais aussi ensuite pour travailler, tous les jours, et c'est souvent là que le bât blesse. On pourrait aussi avoir du lait, des fruits frais, délicieux, à profusion. On a un climat largement favorable. L'aquaculture pourrait se développer et offrir ses productions dans des poissonneries et plus dans des brouettes.

Et ainsi de suite sur de nombreux produits, sur de nombreux services que nous pourrions trouver ici plutôt que de faire appel à l'extérieur sans arrêt, à prix cher, pour des études, des formations, des plans, des agendas, des réflexions… Mayotte recèle de compétences, de plus en plus. Il faut les valoriser, leur permettre de s'épanouir, se mettre au service d'une administration ou d'une entreprise. Il faut inciter certaines compétences à venir s'installer dans l'île, à revenir après les études. Il faut mobiliser des investisseurs.

Il faut pour tout cela réduire à néant la concurrence déloyale dans de nombreux secteurs de l'économie parallèle, dans le BTP et l'agriculture notamment, afin que les entreprises se développent et puissent ainsi améliorer leur productivité, embaucher, proposer de nouveaux services, de nouvelles compétences. Le développement de l'île permettra dans de nombreux secteurs à la concurrence de s'installer, afin que les prix baissent, que la qualité des produits et des services augmente.

La crise qui secoue l'Outremer a de nombreuses causes, mais au moins sur ce plan du développement économique et social, sur les prix, il ne tient qu'à chacun de nous que la situation évolue positivement. Au lieu d'attendre que la crise nous gagne, que le chômage ronge les jeunes, que des manifestations éclatent, plutôt que de pleurer sur son sort sans rien faire, il faut produire et consommer des produits locaux, chaque fois que possible.

 

Laurent Canavate

UNE Mayotte Hebdo N°416 – Vendredi 20 février 2009

UNE Mayotte Hebdo N°416 - Vendredi 20 février 2009

 Pédophilie

ATTENTION PREDATEURS(s)

> Environnement – Grand Nettoyage : "Au revoir les déchets à mamoudzou"
> Vie des Communes – Pamandzi, Une aire de jeux exemplaire pour les enfants
> Politique – Mansour Kamardine : "Rienne peut empêcher la Départementalisation"
> Mayotte ECO – Le nouveau visage de Mamoudzou
> Tounda – Guitares et violons à Doujani

19/02/09 – Les salariés de Star Mayotte toujours en grève

Depuis mardi matin, les salariés de l'entreprise de gestion des déchets Star Mayotte sont en grève pour une durée indéterminée. Les salariés reprochent à Georges Ekwe, le directeur de Star Mayotte, son comportement "méprisant" à leur égard, un harcèlement moral, des licenciements abusifs et le non respect du droit du travail. Les grévistes réclament la réintégration d'un employé qui vient d'être licencié pour abandon de poste.

Mercredi matin, une réunion sous l'égide de l'inspectrice de la DTEFP, à laquelle a participé la direction de la Réunion par téléphone, a permis de donner l'assurance aux salariés que les négociations sur les salaires et l'application de la convention collective en vigueur à la Réunion pourra faire l'objet de négociations au sein des structures appropriées à la Réunion, selon la CGT-Ma, le syndicat qui soutient cette grève. Mais les salariés réclament toujours la réintégration de l'employé licencié et le départ du directeur. "Tant que la volonté des salariés n'aura pas été satisfaite, la grève continuera pour une durée indéterminée" a prévenu Kamiloudine Djanffar, secrétaire général adjoint de la CGT-Ma. Si une issue n'est pas rapidement trouvée à ce conflit, la commune de Mamoudzou pourrait se retrouver bientôt sous des tonnes de déchets non collectés.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes