30/01/09 – 500 m3 de déchets ramassés à Kani-Kéli
30/01/09 – Objectif oui massif
Marcel Henry se dit prêt à débattre dans la presse avec des partisans du non au cas où ils formeraient un groupement où une association. Il a néanmoins remis en cause le comportement de certains Franco-Comoriens de l'Hexagone. Abdou Saïd Chanfi estime que les Mahorais qui sont contre la départementalisation sont manipulés (ces derniers s'en défendent et affirment la plupart du temps qu'ils sont contre le département mais pour Mayotte française) pour causer des problèmes dans l'île. Raison de plus selon lui pour ne négliger personne et conduire une bataille de tous les instants pour que le 29 mars 2009 devienne une date historique pour notre île.
30/01/09 – Les parlementaires débarquent à Mayotte
30/01/2009 – Politique – Objectif : un « oui » massif
Mayotte doit devenir un département. Le mot d’ordre est clair du côté du Comité pour le "oui" à la départementalisation de Mayotte. Le Dr Martial Henry, président de cette instance qui rassemble toutes les formations politiques de l’île, s’est présenté en rassembleur. “Je suis témoin de cette longue lutte et je tiens à rendre hommage à tous ceux qui, comme mon camarade Bamana, Zéna M’déré et bien d’autres, se sont battus pour cette cause. Je suis convaincu du bien-fondé de la départementalisation et les réponses aux questions que peuvent se poser les gens sont dans ma profession de foi”, affirme-t-il en guise d’introduction.
Dans celle-ci, il écrit que la départementalisation n’est pas une fin en soi mais un socle juridique, une fondation pour la construction du développement de Mayotte et de l’égalité des chances. Abdou Saïd Chanfi, coordinateur du comité appuie le raisonnement. “L’objectif est d’obtenir un "oui" massif !”. Le comité déplore que le député Abdoulatifou Aly ait choisi de faire campagne en solitaire avec son parti de la Force de l’Alternance, mais puisque l’objectif est commun, il ne s’en formalise pas. Le comité insiste pour dire que cette campagne ne sera pas seulement celle des partis politiques, mais celle de tous les Mahorais partisans du "oui". “Il faut passer par le bouche à oreilles, convaincre les voisins, les mamans, les frères et sœurs”, a indiqué le Dr Henry.
Les partisans du "oui" prêts à débattre avec les partisans du "non"
Le comité envisage de désigner des orateurs pour que les interventions soient courtes et ne fatiguent pas les spectateurs. Les artistes mahorais sont aussi sollicités pour envoyer leurs œuvres soutenant le département pour éditer un CD et le distribuer dans les villages.
Marcel Henry pour sa part se dit prêt à débattre dans la presse avec des partisans du "non" au cas où ils formeraient un groupement où une association. Il a néanmoins remis en cause le comportement de certains Franco-comoriens de l’Hexagone. “Un certain nombre de binationaux trouvent la nationalité française bonne pour eux mais pas pour les Mahorais. Ce sont eux qui poussent le Comité Maoré à Moroni et ils manifestent à Paris contre le référendum.”
“Je dirais qu’il y a une hypocrisie. J’ai des amis Comoriens à la Réunion et en Métropole qui me demandent quand Mayotte rejoindra l’Union des Comores. Mais je leur réponds, “Tu as fui ton pays, et tu veux que moi je le rejoigne ?”, a ajouté pour sa part Abdou Saïd Chanfi. Ce dernier estime que les Mahorais qui sont contre la départementalisation sont manipulés pour causer des problèmes dans l’île. Raison de plus pour ne négliger personne et conduire une bataille de tous les instants pour que le 29 mars 2009 devienne une date historique pour notre île.
Faïd Souhaïli
Programme des meetings et congrès du Comité pour le "oui"
Meetings (tous à 14h)
- Dimanche 1er février: Passamaïnty
- Vendredi 6 février : Bandraboua
- Samedi 7 février : M’tsapéré
- Dimanche 8 février : Chirongui
- Vendredi 13 février : Chiconi
- Samedi 14 février : Pamandzi
- Dimanche 15 février : Acoua
- Samedi 21 février : Dembéni
- Vendredi 27 février : M’tsangamouji
- Samedi 28 février : Kani-Kéli
- Dimanche 1er mars : Koungou
- Samedi 7 mars : Ouangani
- Samedi 14 mars : Bouéni
- Dimanche 15 mars : M’tzamboro
- Vendredi 20 mars : Bandrélé
- Samedi 21 mars : Labattoir
- Dimanche 22 mars : Tsingoni
- Vendredi 27 mars : Sada
Congrès (tous à 14h)
- Dimanche 22 février : Chirongui
- Dimanche 8 mars : Dzoumogné
- Samedi 28 mars : Mamoudzou
30/01/2009 – Visite du préfet à Chirongui : « Une chance historique »
Mercredi matin, Denis Robin a entamé sa tournée officielle à Chirongui où il a été accueilli à l'hôtel de ville dans un premier temps, avant de rejoindre la population de la commune au sein du foyer. Les colliers de fleurs et chants traditionnels n'ont pas manqué, de son arrivée au village à 10h jusqu'à l'ouverture du discours accompli par la maire Roukia Lahadji vers 10h30. Les habitants de Chirongui étaient attentifs aux dires du préfet, un peu plus encore lorsque El Hadj, l'interprète, reprenait en shimaoré ce qui était expliqué.
Selon le représentant de l'Etat, "c'est une chance historique du choix de département" qui approche. Le 29 mars 2009, dans le cas où Mayotte dirait "oui", son statut sera modifié dès les prochaines élections du conseil général et progressivement toutes les lois étant appliquées en Métropole le seront sur l'île. C'est le Pacte que propose l'Etat aux Mahorais : "Devenir tout de suite département, puis faire évoluer progressivement les réformes", annonce-t-il.
"Il n'y a qu'une seule justice, et c'est la justice républicaine"
Les transformations "importantes" ont été détaillées en cas de "oui" au changement de statut. Denis Robin en a cité quelques exemples : l'interdiction formelle de la polygamie – qui ne remettrait toutefois pas en cause les mariages ayant déjà eu lieu -, l'âge légal du mariage qui est autorisé à Mayotte à partir de quinze ans et qui passerait à l'âge national, c'est-à-dire dix-huit ans. Il y aura aussi la suppression de la justice cadiale : "les cadis pourront devenir médiateurs ou conseillers, mais ils ne pourront plus rendre la justice. Il n'y a qu'une seule justice, et c'est la justice républicaine", éclaircit-il.
Selon le préfet, l'Etat est prêt à mettre en place une adaptation des traditions mahoraises, à condition qu'elles soient conformes aux lois françaises. Autre thème majeur abordé lors de ce dialogue avec la population : l'immigration clandestine. En cas de département, le préfet assure que l'Etat multipliera les moyens humains et financiers pour préserver et renforcer les "dispositifs protecteurs" de Mayotte.
Concernant les prestations sociales, elles deviendront les mêmes qu'à la Réunion ou qu'en Métropole, mais toujours de façon progressive, année par année. À ce sujet, Denis Robin évalue à une vingtaine d'années – soit une génération – avant que Mayotte atteigne l'échelle nationale. À propos des impôts, "j'entends dire que si Mayotte devient département, on va en payer… sauf que vous payez déjà des impôts ! À travers vos salaires ou ce que vous consommez dans votre quotidien. La différence sera que cette fiscalité ne sera plus gérée par le conseil général et l'Etat, mais par le département et les communes", explique-t-il.
En effet, aujourd'hui la mairie doit faire appel à l'Etat ou au conseil général pour un projet (équipements sportifs, voiries…), mais demain elle pourra elle-même se charger de ces tâches. Le discours de Denis Robin fut clair, les points importants ont été soulignés et ce dernier n'a pas oublié de préciser que "Mayotte est une terre de France", qu'elle restera française et évoluera à son rythme si jamais les Mahorais décidaient de ne pas devenir département.
Ichirac Mahafidhou
29/01/2009 – Vie d’entrprise : EDM lance l’électricité à la carte
Le concept, lancé officiellement lundi par EDM, a de quoi séduire et présente des avantages bilatéraux. Pour le consommateur, d'abord. Finies les coupures pour impayés, et les majorations de rétablissement de la ligne. Oublié, le casse-tête du paiement par virement bi mensualisé, et au diable les éternelles files d'attente aux guichets du chef-lieu. Pour le fournisseur ensuite, qui s'épargne là les tracas et le coût des relances en tout genre tout en se dotant d'une parade implacable au faible taux de bancarisation de la population mahoraise.
A l'essai depuis quelques mois chez un panel de consommateurs, les recharges Ankiba sont désormais distribuées par le magasin Krishna, situé à l'entrée du village de Tsararano, dans la "commune pilote" de Dembéni. "Nous embrassons le concept, car il permet à nos administrés d'épargner du temps et le coût du transport jusqu'à Mamoudzou. Surtout, c'est un vrai service de proximité dont les communes mahoraises ont un grand besoin", explique Hamada Soihibou, maire de Dembéni.
Et les responsables d'EDM ne doutent pas du succès de la formule : "nous espérons équiper 800 clients avec Ankiba d'ici la fin de l'année", livre Nassim Saïdboana, chargé de mission clientèle. La diffusion généralisée de l'offre, actée pour le deuxième trimestre 2009, sera garantie par un – ou plusieurs, selon le nombre d'habitants – distributeur Ankiba dans chaque commune. EDM consulte actuellement les candidats potentiels : des propriétaires d'épiceries ou de magasins de marchandises générales, situés au coeur des villages ou à proximité des carrefours, croisements routiers et autres lieux de passages.
Un vrai service de proximité en avant-première nationale
Ankiba fonctionne comme suit. Le client doit au préalable se doter d'un compteur numérique, composé d'un petit écran et d'un clavier. Avec ce nouveau compteur, le client reçoit une carte magnétique nominative, affiliée au numéro de son compteur. Sur présentation de cette carte dans les points de vente du réseau (guichets EDM, épiceries de villages), il peut acheter du "crédit électricité", sous un montant minimum de 20 euros. Le point de vente délivre alors un code à 20 chiffres à pianoter sur le clavier de son compteur pour créditer le montant de la recharge.
Les frais d'accès au service sont facturés 45 euros par EDM, et l'installation 40,05 euros, mais les souscripteurs récupèrent leur caution client de 30 euros. Soit un coût total de 55,05 euros. Selon M. Le Trionnaire, responsable du pôle clientèle chez EDM, "cette option se destine plutôt aux foyers et aux entreprises dont les besoins en électricité restent modestes, dans l'ensemble compris entre 3 et 9 kilowatts, ce qui correspond actuellement à 95% de nos clients".
Pour exemple, une recharge de 20 € correspond, en moyenne, à 21 jours de consommation pour une puissance de 3 kilowatts, soit 15 ampères. Le prix du kilowatt-heure reste le même que pour toutes les offres d'EDM, mais la tarification est monophasée. Pas d'heures creuses avec cette option, donc.
Soutenu par EDF, le projet doit faire ses preuves à Mayotte, où il est officiellement lancé en avant-première nationale. Le procédé, diffusé à 4 millions d'exemplaires à travers le monde sous diverses variantes, intéresse déjà les Réunionnais et les Guadeloupéens.
François Macone
29/01/09 – Abdoulatifou Aly défend la construction de logements sociaux
Le député a ensuite évoqué la problématique du logement en Outremer et plus particulièrement à Mayotte : "Notre Outremer n'échappe pas, loin s'en faut, aux difficultés en matière de logement, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Les principales orientations suivantes méritent d'être rappelées : la ligne budgétaire unique doit rester le socle du financement du logement outremer et donc être abondée à hauteur des besoins. Dans le cas spécifique de Mayotte, il faut passer de l'incantation à l'action et relancer d'urgence la construction de logements sociaux, en concentrant les efforts sur l'accession sociale à la propriété, la plus adaptée au contexte local et aux attentes de la population mahoraise. Il faut accompagner cette politique par la relance des prêts à taux zéro et l'octroi de l'allocation de logement aux familles nécessiteuses pour faciliter leur accès aux logements sociaux."
29/01/09 – Internet haut-débit à Mayotte : les études sur la pose du câble se poursuivent
La direction de FT Mayotte se refuse toutefois à communiquer une date quant à l'arrivée du haut débit dans l'île. En effet, si le projet du câble Lion, qui se déploie à partir du câble Safe, au départ de la Réunion, et qui relie l'île Maurice, Madagascar et Mayotte s'annonce solidement ficelé, des interrogations subsistent quant au trajet à emprunter pour relier Mayotte au continent africain. Depuis le retrait de l'union des Comores du protocole de financement du projet de dérivation commun du câble Eassy, qui longe la côte Est-africaine, l'opérateur historique de téléphonie française cherche une alternative à la connexion d'un deuxième flux pour assurer Mayotte d'une qualité de service constante, en cas de rupture. Pour l'heure, rien n'est arrêté, et les services techniques d'Orange France Télécom évoquent la possibilité de relier Mayotte à Teams, un câble en construction, financé par Orange FT, qui relie Mombasa à l'Asie.
29/01/09 – Une semaine du polar pour les 10 ans de la BDP
29/01/09 – Conseils des ministres : Election des représentants de la France au Parlement européen
Le scrutin se déroulera donc le samedi 6 juin en Polynésie Française, à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, dans les départements des Antilles et de la Guyane et le dimanche 7 juin dans le reste du territoire national.
Le décret de convocation des électeurs ainsi que celui fixant le nombre de sièges à pourvoir et le nombre de candidats par circonscription électorale en fonction des derniers chiffres du recensement seront publiés, conformément aux dispositions des articles 4 et 20 de la loi du 7 juillet 1977, au plus tard le 1er mai prochain. Au regard des données démographiques du dernier recensement général effectué par l’Insee et en application du Traité de Nice, le nombre de sièges par circonscription s’établira ainsi : Nord-Ouest : 10, Ouest : 9, Est : 9, Sud-Ouest : 10, Sud-Est : 13, Massif central-Centre : 5, Ile-de-France : 13, Outremer : 3.
29/01/2009 – Football d’entreprise : Coupe de Mayotte
Pour la Sodifram corpo qui vient de souffler la bougie pour son 2ème anniversaire cette saison, sa qualification à ce grand rendez-vous sportif fut un vrai moment de joie. Ce fut l'occasion d'une après-midi de détente pour des cadres du service administratif et de nombreux agents de la société installée à Kawéni, venus massivement, en famille, honorer leur 1ère participation à ce grand rendez-vous, sous l'œil attentif, parfois passionné du jeune directeur Alexandre Charalambakis.
La tribune centrale du stade de Kavani était joliment recouverte de fanions et remplie de supporters arborant des tee-shirts portant le logo du coq de la Sodifram, symbole du plus grand magasin de distribution de "mabawas" de l'île. Sans pour autant perturber l'ouverture des magasins qui ont continué d'accueillir leurs fidèles clients, lors de cette après-midi d'euphorie. La fête s'est poursuivie après le match aux abords du terrain. Sans rancœur aucune, les deux équipes ont mangé et bu ensemble.
L'équipe de la Sodifram, bien que très jeune, dispose déjà d'un palmarès tout à fait éloquent. Engagée à la ligue de Mayotte depuis l'année dernière seulement, elle a su franchir deux grandes étapes de sa vie associative et sportive. D'abord en décrochant le titre de champion de sa poule (D2) en seconde division, synonyme de la montée directe en D1, alors qu'elle inaugurait sa première saison d'existence. Ensuite en se qualifiant pour la finale de la coupe cette année (2ème saison). Un brillant succès pour un groupe bien motivé au sein duquel l'implication de tout le monde est sans équivoque.
Comme l'a affirmé le capitaine et gardien de but de la Sodifram au micro de notre confrère de RFO Mayotte, jouer la finale contre une grande équipe comme l'AS Police, tenant du titre et double champion de Mayotte, est un grand plaisir. Les hommes du directeur Alexandre Charalambakis ont tenu tête très longuement à ceux du capitaine de la police nationale Hervé Mogné Mali, avant de perdre espoir dans les tout derniers moments du temps réglementaire.
La Sodifram frôle l'exploit
Au commencement, le match a paru très équilibré. Malgré un premier but encaissé, subitement, après moins de 10 minutes de jeu, les joueurs de la Sodifram n'ont pas baissé les bras. Paraissant très percutant en position offensive, Bico le n°11 rate une première occasion d'égalisation à la 40èmeème, Mohamed le n°15 échoue sur un lobe. A la pause, malgré les efforts déployés côté Sodifram, l'AS Police mène sur un score vraiment serré (1-0). minute. Son tir est repoussé par la barre transversale. Ensuite, à la 44
Le match va basculer, en deux temps, lors de la 2ème période. D'abord en faveur de la Sodifram qui égalise par l'intermédiaire de Bico. Malgré moult opportunités et occasions sérieuses, les joueurs de la grande surface ne parviendront jamais à concrétiser un second but, ce qui aurait pu faire basculer le match. Bien au contraire, ils vont en encaisser trois d'affilée, en l'espace de 15 minutes à la fin du match. Ensuite, les agents de la sécurité publique reprennent le monopole du jeu.
Grâce à leur attaquant fétiche, Issouf Madi le n°9, les double champions de Mayotte vont d'abord marquer un second but (2-1). Puis, sur une erreur du gardien de but et capitaine, emporté dans une folle conduite de balle vers le milieu de terrain, le ballon est récupéré par un adversaire qui lobe directement dans la cage vide. La Sodifram encaisse un 3ème but. La messe est dite en faveur de l'AS Police car le même Charafdine, le n°12, 3ème buteur, aggrave le score (4-1) peu avant la fin de la rencontre.
Le programme des compétitions officielles organisées par la commission du football d'entreprise prend ainsi fin. L'AS Police que l'on ne présente plus reste toujours l'équipe à battre. Elle vient de réaliser un second doublé consécutif, sous le maillot portant l'effigie du magasin Ballou, n°1 des marchandises générales, fidèle sponsor du club de foot corpo du commissariat de Mamoudzou. Un coup d'essai pour la Sodifram corpo qui vient d'inaugurer son entrée dans la cour des grands et peut quand même être fière de son honorable parcours.
Saïd Ahmed
29/01/09 – Aménagement du front de mer de Mamoudzou
La société Immobilière de Mayotte s'est vue attribuer le marché pour la réalisation d'études de programmation et le management des études préalables à l'aménagement du front de mer de capitale. Trois entreprises avaient postulé pour la réalisation de ce grand projet tant attendu par la population, qui pourrait ainsi redorer le blason de la commune chef-lieu. Les travaux qui débuteront dans un avenir coûteront la bagatelle 456.900€.
29/01/09 – Mayotte en vigilance fortes pluies
Les conseils à la population : s'il vous est absolument indispensable de vous déplacer, soyez très prudents et vigilants, les conditions de circulation peuvent devenir soudainement très dangereuses. Évitez d'utiliser le téléphone et les appareils électriques. Ne vous abritez pas sous les arbres. N'hésitez pas à vous arrêter dans un lieu sûr. Vous pouvez rester dans votre véhicule qui vous assure une bonne protection contre les effets de la foudre. Ne marchez pas en groupe. Ne restez pas sur les chemins pédestres. Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d'être endommagés. Signalez sans attendre les départs de feux dont vous pourriez être témoins. Si vous êtes dans une zone sensible aux crues torrentielles, ne traversez pas les ravines et les cours d'eau qui peuvent être l'objet de crues soudaines, prenez toutes les précautions nécessaires à la sauvegarde de vos biens face à la montée des eaux.
29/01/2009 – Social – 83 kg de coupons SFR collectés dans les écoles
Cette opération était soutenue par le vice-rectorat et avait pour but de sensibiliser les élèves à la protection de l'environnement et au tri des déchets. "L'idée est de changer le comportement des nouvelles générations", explique Michel Charpentier, le président des Naturalistes, "et c'est faisable : la preuve, c'est que les élèves continuent de mettre les coupons dans les bornes, même après la fin du concours".
Une réussite pour le lycée de Coconi, grâce à l'implication des enseignants, comme le souligne Corinne Redon, professeur d'éducation socio-culturelle : "On a mis en place le concours comme un jeu, pour savoir qui était capable d'en ramener le plus. Il y a un élève qui a ramené 1.500 coupons en passant dans les boutiques". L'ordinateur que le lycée a remporté sera installé dans le bureau de l'association des élèves et servira notamment à Karim Moussa, en 1ère année bac pro service en milieu rural, un étudiant particulièrement motivé qui vient d'y créer un Club nature.
Ces 83 kg de déchets vont être bientôt valorisés dans un autre concours intitulé "Nature artistes" auquel vont participer les professeurs d'art plastiques et leurs élèves. Du 2 février au 30 avril, ils devront créer une œuvre d'art sur le thème de l'environnement, et peut-être gagner un bon d'achat de 300 euros en matériel d'arts plastiques. L'œuvre doit être collective et ne doit pas dépasser un mètre cube.
Après la délibération du jury le 7 mai, l'œuvre gagnante sera exposée dans le hall de l'espace SFR de Kawéni. Les coupons qui ne seront pas utilisés seront exportés par Enzo Recyclage pour qu'ils soient revalorisés. "Il est important que les entreprises s'impliquent dans la gestion des déchets et prennent des initiatives", préconise Ophélie Dumay, responsable communication et marketing chez SFR Mayotte, "nous allons prochainement lancer une autre opération dans les doukas, pour que les gens ne jettent plus les coupons devant".
Julien Perrot
29/01/09 – Mansour Kamardine (ancien député de Mayotte) s’engage sur le net
29/01/09 – Les Mahorais de Bretagne s’informent sur la départementalisation
Samedi 7 février, dans la salle du pôle associatif à l'Espace des deux Rives, située au 10, rue Georges Palante à Rennes. Pour toute information supplémentaire, prendre contact avec le secrétaire, Salim Farssi au 06 64 47 92 80.
28/01/09 – Les syndicats appellent à suivre la grève nationale
La CFE-CGC Mayotte s'associe au mouvement pour réclamer entre autres l'application des 35 heures à Mayotte, la mise en place d'un statut de l'encadrement avec une grille de classification, la mise d'un plan de formation de l'encadrement dans le secteur public comme le secteur privé pour asseoir et accompagner la départementalisation de l'île annoncée pour bientôt, l'alignement dans les conditions d'attribution et dans les montants pour la bourse nationale et l'allocation de rentrée scolaire et l'indemnisation du chômage. Chez les enseignants, pour l'heure seul le Snes-FSU, syndicat majoritaire du second degré, appelle à suivre le mouvement national pour protester contre "la politique gouvernementale de suppression des postes et de casse du service public, ainsi que la déclinaison de plus en plus cynique de cette politique sur le plan académique".
28/01/09 – Le sort des transporteurs connu le 2 février
"Nous ne sommes pas contents. Si le 2 février les conseillers généraux reviennent sur la division en 10 lots minimum, nous ne descendrons pas dans la rue, mais nous irons au tribunal administratif. Mayotte est un pays de droit et nous utiliserons celui-ci pour faire valoir nos arguments" a clairement indiqué Chébani Saïndou. Pour Mohamed Houlame, si les choses restent en état, le 3 février, les bus seront à nouveau en grève. Les conseillers généraux sont donc pris entre le marteau et l'enclume et auront une décision lourde de conséquences à prendre la semaine prochaine.
28/01/09 – Une étude sur les premiers cas de fièvre de la vallée du Rift à Mayotte
Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire du 27 janvier, l'Institut de veille sanitaire publie une étude documentée sur les 10 premiers cas de fièvre de la vallée du Rift (FVR) apparus à Mayotte entre le 1er septembre 2007 et le 31 mai 2008. La FVR est une maladie animale atteignant essentiellement les ruminants (ovins, bovins et caprins) qui se transmet ensuite à l'homme par contact direct avec des produits animaux contaminés (viande, avortons ou lait cru.) ou par inhalation d'aérosols infectieux. Il peut aussi être infecté par piqûre d'arthropodes, dont principalement les moustiques (une quarantaine d'espèces y sont impliquées) Chez une très faible proportion de patients (3 à 4%), l'infection évolue vers une pathologie très grave, prenant la forme de syndromes oculaire, méningo-encéphalitique ou hémorragique. En 2006-2007, une flambée épidémique a éclaté au Kenya et s'est propagée dans les pays voisins.
En août 2007, la transmission autochtone de ce virus a été confirmée aux Comores. En effet, la FVR a été diagnostiquée chez un enfant comorien de 12 ans lors de sa prise en charge à Mayotte dans le cadre d'une évacuation sanitaire. Ce garçon, souffrant d'encéphalite d'origine inexpliquée, n'avait jamais quitté son île natale auparavant. En réponse à cette situation, une surveillance biologique animale renforcée a été initiée, contribuant en mars 2008 à la documentation d'infections FVR récentes dans le cheptel de Mayotte. Parmi les 10 patients ayant une FVR confirmée, 9 étaient des hommes âgés de 16 à 53 ans. La moitié des personnes étaient nées à Mayotte, les autres venant d'une autre île de l'archipel comorien. Il n'a pas été observé de manifestation sévère classique de la FVR, ni de décès. Aucun voyage hors de Mayotte dans les trois semaines précédant le début des signes de la FVR n'a été rapporté par ces personnes qui ont en revanche eu de nombreux contacts avec les ruminants au cours d'activités familiales (élevage intra- ou péri-domiciliaire de moins de cinq animaux) et lors de préparatifs de fêtes communautaires ou religieuses (mariage, circoncision notamment). Chez un patient, seule la consommation régulière de lait cru local était alléguée. La circulation du virus de la FVR à Mayotte semble être une extension de l'épidémie est-africaine comme l'était l'épidémie de chikungunya en 2005-2006, considérée comme ayant démarré à Lamu (Kenya).