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12/03/2009 – Une 1ère saison culturelle 2009 riche en évènements

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a cérémonie de présentation de la première programmation culturelle 2009 était de bon goût et artistiquement très convoitée. Une lumière particulière pleuvait dans la cours du Service culturel, où se déroulait l’évènement. Des photographies géantes étaient accrochées sur les murs. Johnny Chaduli, l’auteur de ces œuvres, faisait partager « la vie quotidienne mahoraise ». Dans la petite salle d’expos du SC, nouvellement aménagée, le photographe Boina Mohamed proposait aux yeux ses photographies : « 1841 à nos jours ». Papajan et Baba M’baye éblouissaient le regard des passants, faisant plonger ces derniers dans leurs mondes picturaux et imaginaires. Une scène musicale était installée pour accueillir le slameur Elhad, les artistes Bouhoury, Sarah Médard, Anyme et Trio, tous très appréciés.

Le programme culturel de la 1ère partie de cette année porte pour nom un célèbre proverbe mahorais « Nyumba mtru kayilaliya kaji pombo livujawo » : « Une maison qu’on n’habite pas, on n’en connaît pas les endroits défectueux. » La tournure la plus connue de cette maxime est : « Nyumba ya mutru ailaliya de ajuao lipombo livujao » que l’on traduit facilement par « Quand quelqu’un habite une maison, il en connaît les endroits défectueux. » « On ne peut pas parler de quelque chose que l’on ne connaît pas et seule l’expérience permet réellement de connaître des choses », telle est la règle morale qu’énonce le proverbe.

Pour le directeur du SC, « nous faisons un clin d’œil à la littérature et à la tradition… à la culture mahoraise en général qui est très riche d’une part, et nous invitons d’autre part les artistes à venir à la maison pour connaître ses capacités et ses limites. Ainsi, ils pourront mieux comprendre nos orientations ».

On constate aussi sur la jaquette du programme que le Service culturel s’appelle désormais direction de l’ingénierie culturelle (Dic), une réduction de la Direction de l’ingénierie, de la logistique culturelles et évènementielles. Cette information a été confirmée publiquement par Assani Ali, président de la commission chargée de la culture, de la jeunesse et des sports au conseil général, lors de son discours d’ouverture. Les spécialistes disent que l’appellation sonne juste. N’importe quel projet doit faire l’objet d’une étude globale, considérant les aspects économiques, financiers, sociaux et techniques; pour dire que les choses se font par gradation à la Direction de l’ingénierie culturelle.

Zoom cette semaine sur les festivités de ce mois de mars 2009. Après la scène au féminin qui s’est déroulée à Bouéni ce samedi 7 mai, à la veille de la Journée mondiale de la femme, avec les chanteuses Lima Wild, Anyme, Sarah Médard et Naïma, le SC nous propose la « Rime de la rue de la rime », un plateau hip-hop avec les groupes du genre en vogue dans l’île actuellement : Bo Houss, Djesh, El Mafio… le 20 mars à M’zouzia, le 21 à Sada et le 22 à Labattoir.

Avec l’opération « Les Enfants d’abord », le SC met l’enfant au cœur de sa programmation. C’est une collaboration avec l’école « dans le souci d’exploiter et d’explorer le milieu de vie et l’apprentissage, mais aussi de faire découvrir la culture populaire mahoraise et les langues locales par le biais de l’art dramatique et de la tradition du récit oral. « Nyombe ya baba na mama » (« La vache de papa et maman »), un conte interprété par Alex et le musicien Diho est programmé le 13 mars à Acoua, le 14 à Chirongui, le 15 à M’zouazia et le 16 mars à Kani-Kéli. Mars 2009 sera terminé par « un jour de tradition », le samedi 28 mars à Koungou. Le public est invité à découvrir le « dinaho ».

Pour les évènements du mois d’avril, dans la continuité de 2008, un magnifique plateau reggae est prévu le jeudi 2 à la MJC de M’gombani, avec deux groupes – des anciens du mouvement rasta – Pablo Moses et U Roy, avec en première partie les formations locales Babadi, Bob Dahilou et Daddy Happy.

Le SC propose aussi du théâtre les 3, 4 et 5 avril, à Mamoudzou, Sada et Acoua, avec le Kabar Fondké Palanké qui est une création du Centre dramatique de la Réunion, de la danse contemporaine du 11 au 15 avril à Mamoudzou avec la « Danse de Piéze » et Tropical B Boys Crew en première partie. Avril sera terminé par le Festival des arts traditionnels de Mayotte (Fatma), autour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Les manifestations se dérouleront du 20 au 30 avril à Tsingoni, Labattoir et Bouéni.

11/03/09 – La majorité contre-attaque

Lundi après-midi, le président du Conseil général de Mayotte, Ahamed Attoumani Douchina et trois de ses vice-présidents (Hadadi Andjilani, Mirhane Ousseni et M'hamadi Abdou) ont tenu une conférence de presse au Conseil général. L'objet était de répondre aux critiques formulées par les élus de l'opposition jeudi dernier lors d'une conférence de presse. Ahamed Attoumani Douchina s'est interrogé sur le moment choisi pour porter ses attaques envers sa majorité et y a vu une manoeuvre politicienne contre le consensus de la campagne. Bien que la conférence de presse de presse ait été convoquée et menée par Jacques Martial Henry, c'est bien l'ancien président Saïd Omar Oili qui était dans le collimateur de la majorité. Concernant la résidence de Kani-Kéli, le conseiller général de ce même canton a affirmé qu'il utilisait la villa pour des réceptions comme cela ce fait dans d'autres départements et qu'avec 4 logements personnels, il était plutôt bien pourvu en la matière. "Le 20 mars, date anniversaire de mon investiture, je prendrai un huissier et irai donner les clés de mon bureau, de la villa de Kani-Kéli et de ma voiture de fonction à mon prédécesseur, il sera peut-être plus à l'aise" a ironisé Ahamed Attoumani Douchina. 

L'élu de Kani-Kéli a estimé que l'opposition ne pouvait se plaindre de ses droits au Conseil général puisque l'opposition aujourd'- hui a un bureau avec assistants et matériel informatique. "Quand j'étais dans l'opposition, nous recevions les gens sous l'ombre d'un badamier." Quant à la gestion budgétaire et financière de la CDM, les élus de la majorité rejette la responsabilité sur l'ancienne équipe. "La gestion de mon prédécesseur a été dispendieuse et incontrôlée" explique le président Douchina en prenant pour exemple des factures de 2005 non réglées à l'agence Issoufali. Il a également précisé que des personnes habitant à l'extérieur de Mayotte étaient rémunérées par le CG et avaient été recrutées sous l'ancienne majorité. "On savait qu'on avait un gouffre devant nous, mais nous ne savions pas de quelle ampleur il était. Le budget 2008 a été conçu en attendant des recettes fictives de l'Etat, soit 76 millions d'euros. Il y a eu également auparavant des dépenses qui n'étaient pas prévues au budget. Le budget 2009 a été réalisé en fonction de la réalité de nos moyens et une réduction du fonctionnement" a expliqué Hadadi Andjilani.

Enfin, le rapport Mensia que l'opposition demande avec insistance sur la gestion passée de l'équipe Oili ne sera pas rendu public dans les prochains jours. Et pour cause, il y en a deux selon le conseiller général de Ouangani ! "Il y a une version qui reflèterait la réalité des comptes et une qui a été revue et corrigée. On ne sait pas encore laquelle est la bonne." Ahamed Attoumani Douchina pour sa part a expliqué qu'il préférait attendre le contrôle de la Chambre territoriale des comptes.

11/03/09 – SIM : sortie de procédure de redressement

 

La société immobilière de Mayotte (SIM) vient de sortir officiellement de la procédure de redressement à laquelle elle était assujettie depuis 2004, suite aux conclusions accablantes d'un rapport de l'Inspection générale des finances. La société d'économie mixte, premier constructeur de logement sur l'île, était alors en situation de quasi faillite, après avoir servi de longue années durant de vitrine occulte à l'action politicienne de quelques élus et retrouvé son nom imbriqué dans des affaires politicojudiciaires. Au cours d'une conférence de presse tenue vendredi, Christophe Peyrel, secrétaire général de la préfecture, a rendu hommage à Mahamoud Azihary, directeur général de la Sim, "à qui l'on doit le redressement de l'institution", avant d'insister sur l'urgence, pour la société, de "se remettre à construire du logement social". Si le Padd, validé par le Conseil d'Etat il y a deux semaines, estime à 500 le nombre de constructions de logements sociaux pour les dix prochaines années afin de répondre à la demande, la Sim se veut plus ambitieuse encore.

Le conseil d'administration de la société vient en effet de valider un programme de construction de 300 logements sociaux, s'étalant sur 2009 et 2010. Le 17 novembre, lors de la dernière conférence des Entreprises publiques locales (EPL), Patrick Albrecht, chargé de l'Outremer au ministère du Logement et de la ville, avait souligné la nécessité d'une politique de logement efficace face à l'immensité des besoins en la matière, rappelant qu'à Mayotte 49% des habitations sont précaires. Dans cette optique, et malgré les problèmes récurrents de disponibilité du foncier, la Sim s'est engagée à livrer 88 logements en accession très sociale (Lats), d'ici la fin de l'année. Forme plus contemporaine de la case Sim, ce type de logement répond à deux objectifs : faciliter l'accès au logement en fonction du revenu des ménages et réduire l'insalubrité de l'habitat.

11/03/09 – 79% des jeunes Mahorais sont pour le département, selon Ipsos

Vendredi matin, Jean-Paul Brouchot, directeur général de l'institut de sondage Ipsos Océan Indien, a présenté la première enquête sur les styles de vie des jeunes de Mayotte. Depuis huit ans, Ipsos Océan Indien a mené des études similaires à Maurice, Madagascar et la Réunion. A Mayotte, l'institut a travaillé avec l'agence Angalia pour recueillir les informations. Cette première étude multidimensionnelle de l'impact des "socio-trends internationaux" sur les "socio-styles de vie locaux" des jeunes Mahorais a été réalisée en septembre 2008 à partir d'un échantillon représentatif de 370 personnes âgées de 15 à 24 ans qui ont passé des entretiens d'une heure et demi. Elaborée par Bernard Cathelat dans les années 1970, la méthode de l'étude des styles de vie a été appliquée dans une trentaine de pays. C'est une méthode qui étudie l'individu dans sa globalité et dans toutes se dimensions psychologiques et comportementales, ce qui permet de déterminer les grandes tendances dans les 7 à 8 années à venir. Cette typologie de "socio-styles de vie" permet de définir des groupes d'individus précis, répondant ainsi aux exigences d'un marketing de plus en plus ciblé.

Dans les résultats de ce sondage, on apprend que 79% des jeunes sont pour le département, 26% pour l'autonomie associée et 2% sont indépendantistes. Au sujet de l'immigration clandestine, 68% estiment qu'il y a trop de Comoriens à Mayotte, 58% sont pour les empêcher de venir contre 42% qui sont pour les intégrer. On note également une nette désaffection pour la politique : 47% des jeunes n'ont pas de préférence politique locale, 45% n'ont pas envie de voter. Concernant les croyances, 89% des jeunes estiment que la religion est importante, 78% déclarent être pratiquants, dont 41% réguliers. 71% ont confiance dans la France, 79% estiment être respectés par les m'zungus, 71% se méfient des Comoriens installés à Mayotte. 80% estiment qu'ils sont moins bien traités et reconnus que dans les autres Dom- Tom, 66% une île oubliée, 62% qu'ils sont une charge, 59% s'estiment incompris, 56% qu'ils ne sont pas respectés.

11/03/2009 – Mayotte à l’heure de la glisse urbaine

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}près des démonstrations et des initiations sur la rampe et sur les modules apportés par l'association Hadi's Salama, les nouveaux skaters en herbe ou adeptes du roller se sont adonnés à la compétition dans l'après-midi, pour la première fois à Mayotte. Les participants pouvaient remporter un tour en ULM, un baptême de plongée ou des planches de skate. Organisée par la commune et les associations Hadi's salama et Wami venza maluja, cette journée a été un grand succès pour la commune, qui veut servir d'exemple pour l'embellissement et l'amélioration du cadre de vie de Mayotte.

Initié dans le cadre des contrats paysage mis en place en 2006 par la direction de l'environnement et du développement durable (DEDD) du conseil général, ce projet pilote pour le territoire de Mayotte a coûté 130.000 euros, dont 90% ont été financés par la DEDD et 10% par la commune de Pamandzi. Lors de l'inauguration, Adrachi Velou, chef du service cadre de vie à la DEDD, a rappelé que l'initiative pour ce genre de projets doit émaner des communes. Aujourd'hui, 5 autres contrats ont été signés dans les communes de Mayotte pour aménager des places ou des jardins publics, et embellir cimetières ou écoles.

Jusqu'à maintenant, les adeptes du skate et du roller se retrouvaient uniquement une fois par semaine à la MJC de M'gombani. Grâce à ce genre d'équipement, ils peuvent enfin s'adonner à leur passion dans une structure capable d'accueillir des compétitions. "Il faudrait aussi avancer en Grande Terre", souligne Fabien, le président d'Hadi's salama, qui estime qu'il y a environ une cinquantaine de skateurs réguliers à Mayotte.

Le problème est le manque de matériel disponible, qui doit être importé de la Réunion, que ce soit les planches, les casques, les genouillères, les protège-poignets ou les coudières. Pour l'instant, l'association n'a pas le projet de se transformer en club en s'affiliant à la Fédération française de roller-skating, mais Fabien espère emmener bientôt quelques jeunes à des compétitions à la Réunion, notamment Abdillah, un jeune prodige qui va sur ses 18 ans…

 

Julien Perrot

09/03/09 – Mayotte à Complément d’enquête

Lundi 9 mars à 22h10, le magazine d'actualités et de reportages de France 2 s'installera en Guadeloupe pour une émission spéciale. Après des semaines de grève générale aux Antilles, Complément d'enquête s'intéresse à cette tempête qui souffle Outre-mer et qui pourrait menacer la métropole. Benoît Duquesne sera en direct de la Guadeloupe, quatre reportages seront proposés pour expliquer la crise qui se déroule depuis plusieurs semaines déjà aux Antilles.

"Le massacre oublié" : En mai 67 à la Guadeloupe les forces de l'ordre ont tiré sur la foule qui manifestait contre la vie chère. Bilan, entre 87 et 120 morts. Un massacre étouffé par les autorités de l'époque, et qui est encore laissé dans l'ombre aujourd'hui. "Tourisme, tristes tropiques" : Infrastructures en mauvais état, personnel mal formé, il y a 7 ans, le groupe Accor faisait scandale en annonçant qu'il renonçait à exploiter ses hôtels aux Antilles. Aujourd'hui, alors que la crise paralyse à nouveau la Martinique, enquête sur ce coin de paradis qui ne fait plus recette. "Le plein de colère" : Le prix de l'essence a été le détonateur. Les méthodes de la SARA, la filiale de Total qui a le monopole du carburant aux Antilles sont souvent pointées du doigt.

"Mayotte à l'âge DOM" : Le 29 mars, les 186 000 habitants de Mayotte décideront s'ils deviennent le 101e département français. Faire de ce coin d'Afrique, perdu au large de Zanzibar, un DOM à part entière, c'est une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy. Et c'est la dure mission du Préfet Denis Robin. Mais à quel prix ? Pour réagir à ces questions, Benoît Duquesne sera entouré de plusieurs invités dont Victorin Lurel, Député PS et Président du conseil Régional de Guadeloupe, Elie Domota, porte parole du LKP, Luc Reinette, militant indépendantiste guadeloupéen, Hervé Damoiseau, PDG de la distillerie Damoiseau et Jacky Dahomay, philosophe.

09/03/09 – Le président du CG Mayotte en conférence de presse

Ahamed Attoumani Douchina tiendra cet aprèsmidi à 14 h dans la salle de réunion de la DRH du Conseil général. L'objet de cette conférence de presse ne nous a pas été communiqué.Néanmoins, il est fort probable que le président répondra aux accusations de mauvaise gouvernance et de déni des droits de l'opposition quel'opposition a exprimé lors d'une conférence de presse qui s'est tenue jeudi au sein du Conseil général. L'opposition reproche notamment à la majorité de ne pas avoir répondu à de nombreuses questions portant notamment sur le coût de la cérémonie d'investiture de M. Douchina, les indemnités que toucheraient M. Chanfi à la tête du CDTM, la publication de l'audit 2008 des comptes de la CDM et le fait que les 5 cantons de l'opposition soient délaissés.

09/03/09 – Une commission pour contrôler les opérations de vote du 29 mars

Par arrêté du ministère de l'intérieur, de l'outremer et des collectivités territoriales et du secrétaire d'état chargé de l'outre-mer daté du 5 mars 2009, une commission de contrôle de la consultation a été nommée. Elle sera composée par M. Jean Courtial, conseiller d'Etat, président, M. Alain Mancini, vice-président au tribunal de première instance de Mamoudzou et M. Mohamed Al-Hadi Soumaila, chef du bureau de l'administration et des politiques interministérielles et contractuelles à la préfecture de Mayotte.

06/03/09 – Sport / Football : Labattoir recalé, Hamjago promu

De nombreuses affaires étaient en cours de jugement en appel ces derniers mois à la commission des litiges et contentieux à la Fédérationla FFF. française de football. Mercredi, des décisions concernant Mayotte ont été publiées sur le site web de

Ainsi, dans le litige opposant le FC Labattoir et les Etincelles de Hamjago, la FFF a finalement donné raison aux Nordistes. Ils s’étaient imposés sur le terrain, les Petits-Terriens avaient eu gain de cause à la ligue de foootball de Mayotte (joueur prétendu suspendu). Du coup, le classement est bouleversé puisque Labattoir perd 3 points et Hamjago en gagne 2. Le champion de DHT devient Ouangani et l’autre promu Hamjago.

En bas du classement, Vahibé a vu ses 2 appels rejetés tout comme Barakani. Ce qui fait que ces 2 clubs sont relégués. Joint par téléphone, un dirigeant de Vahibé a fait savoir son dégoût quant à ce qui se passe à la ligue. “Ils sont là-bas pour défendre leurs clubs et non pas l’intérêt du football mahorais !” A Hamjago, le président Assani Fahardine se dit satisfait de retrouver la DH, un an seulement après l’avoir quittée.

06/03/09 – Sport / Athlétisme : Le bronze pour Florence Le Gal

Le week-end dernier à Aubonne lors des championnats de France vétérans, l'athlète du Racing club de Mamoudzou Florence Le Gal a décroché la médaille de bronze en finale du 200 mètres, grâce à un chrono de 26"88. Florence Le Gal a également réalisé la finale du 60 mètres avec un temps de 8"16.

De bon augure selon elle avant les championnats d'Europe du 25 au 29 mars prochain à Ancône (Italie). "Je visais plus une performance qu'une médaille et je reviens avec le bronze, donc c'est encourageant. L'objectif maintenant est d'essayer de descendre le chrono pour l'Europe."

Licenciée au RCM depuis la saison 2005/2006, Florence Le Gal vient de passer vétérans au niveau national. Concernant les compétitions internationales, celle-ci fait partie de cette catégorie depuis cinq ans. À quarante ans, elle vise à titre individuel une finale en Italie et un podium avec la sélection française du relais 4×200 mètres au cours de ce même championnat international.

06/03/09 – Recrutement de 3 cadets de la République

Les forces de police de Mayotte ont besoin de recruter des agents qui connaissent les structures de la société mahoraise et se montrent proches de la population. Par ailleurs, de nombreux jeunes mahorais en rupture scolaire sont à la recherche d'un emploi stable et témoignent d'un intérêt manifeste pour les métiers liés à la sécurité. Sur la base de ce constat, le préfet de Mayotte a décidé d'organiser le recrutement de cadets de la République.

Ce dispositif est mis en œuvre pour la première fois à Mayotte. Il s'adresse aux jeunes de 18 à 26 ans, n'ayant pas obtenu le bac, et permet de préparer dans des conditions optimales le concours de gardien de la paix, en alternant, sur le mode de l'apprentissage, les formations théoriques et pratiques.

Trois postes sont ouverts pour Mayotte. Les cadets seront recrutés en qualité d'adjoints de sécurité pour une durée maximale de 5 ans. Ils bénéficieront d'une année de formation à la Réunion, qui débutera en septembre 2009. Durant cette année de formation, ils percevront une allocation de 597 €. La formation, centrée sur la préparation du concours de gardien de la paix, sera dispensée en alternance dans un établissement de l'éducation nationale et un centre de formation de la police nationale.

Les élèves effectueront également des périodes de stage au sein des unités de police de Mayotte. En cas d'échec au concours de gardien de la paix, les cadets de la République exerceront la fonction d'adjoint de sécurité pendant les quatre années suivantes, période pendant laquelle ils pourront repasser le concours.

Les dossiers sont à retirer depuis le 5 mars au Service administratif et technique de la police nationale, rue de la Batterie (derrière Quai Ballou, à côté de la préfecture) de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30 du lundi au jeudi et de 8h30 à 11h30 le vendredi. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 24 avril.

06/03/09 – Un règlement pour les élus en campagne

Le décret du 4 mars 2009 portant organisation de la consultation des électeurs de Mayotte a été publié au Journal officiel de la République française ce jeudi. La préfecture annonce les conditions, inscrites dans ce décret, que doivent remplir les partis ou groupements désireux de participer à la campagne électorale de la consultation. Ils doivent en faire la demande écrite auprès du président de la commission de contrôle de la consultation et la déposer à la préfecture. Ils seront alors habilités à participer à la campagne si au moins trois élus parmi les parlementaires, les conseillers généraux et les maires élus à Mayotte ont déclaré se rattacher à eux.

Cette habilitation confère à chaque parti ou groupement politique le droit de disposer d'un panneau d'affichage dans tous les emplacements d'affichage, de déposer auprès de la commission de propagande une circulaire, en quantité suffisante, pour qu'elle soit adressée à chaque électeur, de concourir à la formation des bureaux de vote, par la désignation d'assesseurs et d'assesseurs suppléants, de contrôler les opérations électorales, par la désignation de délégués et de délégués suppléants, de participer aux opérations de dépouillement par la désignation de scrutateurs, et de disposer d'un temps d'antenne à la radio et à la télévision dont la durée sera calculée au prorata du nombre d'élus qui se seront rattachés à lui.

La date limite de réception et de dépôt des demandes est fixée au lundi 9 mars, à 12 heures. Les demandes transmises par la Poste doivent l'être en recommandé avec accusé de réception afin que la date de leur réception à la préfecture puisse être vérifiée. Elles seront envoyées à la préfecture et comporteront sur l'enveloppe la mention "Urgent – Consultation". Les demandes peuvent également être déposées à la préfecture durant les jours et heures ouvrables ainsi que le lundi 9 mars jusqu'à 12 heures.

06/03/09 – La départementalisation expliquée aux jeunes

L'ancien député Mansour kamardine a distribué la semaine dernière son ouvrage La départementalisation de Mayotte expliquée à la jeunesse mahoraise dans les lycées et collèges de l'île. Co-écrit avec sa fille Rouhania, ce livre a pour objectif de donner tous les éléments juridiques, historiques et politiques pour que les jeunes Mahorais se prononcent en faveur de la départementalisation. Il reprend de nombreux points qui sont expliqués sur son site internet dédié au département.

06/03/2009 – Football : Le sacre, au bout des crampons

 

 

{xtypo_dropcap}R{/xtypo_dropcap}acine du Nord Acoua (9e)

Le championnat passera par "les grigris"

Avec un effectif dopé par les recrues (Bahar, Ismaël et Skip de Missile, le gardien de Guinée Club, Firmin de Tchanga, Djanfar de M'tsahara…), le tout premier club de Mayotte désire cette année être le n°1 au classement final de DH 2009. "Nous avons tenu tête au champion l'an dernier, on gagnait 2-0, mais ils ont égalisé dans les dernières minutes. On peut finir devant toutes les équipes à la fin de l'année", certifie le président de la Racine Mahamoud Abdou.

Conscient qu'une saison ne se joue pas sur un match, il reste persuadé qu'en remportant leurs rencontres à domicile, ils pourraient titiller les favoris. D'ailleurs, pour le staff d'Acoua, leur club fait partie des favoris. "On doit régler ce problème de points perdus à la maison. On croit trop aux grigris et je pense que c'est ce qui nous a fait perdre ces matchs importants. En fin de saison 2008, on a réussi à enlever ceux qui avaient été faits contre nous et on a battu le FCO Tsingoni et les autres."

Les départs (Hitmanine à Poroani, Abdou Djabar à Abeilles et Daf à M'liha) ne constituent pas des pertes majeures selon le président. Du coup, le staff parle de doublé coupe-championnat. Reste à espérer que leur "contre-grigri" leur donnera raison.

 

Miracle du Sud Bouéni (8e)

Après le maintien, le titre

Avec la relégation du FC Kani-Bé, Miracle est désormais l'unique représentant du sud au sein de l'élite. L'an dernier, elle atteignait un de ses deux objectifs, le maintien en DH après avoir été promue. Leur échec fut la coupe de France. Cette saison, réussir un des deux buts serait un bon bilan pour le président Fayadhui Malide, à savoir cette même coupe de France ainsi que le championnat.

Avec une nouvelle équipe dirigeante, le retour de Métropole de leur joueur emblématique Karéka et les recrues (Yamine de l'UCS Sada, Babé de Diables Noirs, Ali du FCO Tsingoni ou encore Assad de Maharavou), Miracle du sud a, selon Fayadhui Malide, de quoi prétendre aux ambitions fixées il y a quelques semaines au cours du voulé annuel de l'association marquant l'ouverture de leur saison.

Toutefois, Bouéni compte pas moins de dix départs, et pratiquement tous étaient titulaires (Daoulab, Abal et Mangrove pour FCM, Hazal Ben Naoioui pour Kani-Kéli, Ichirac pour Chirongui, Anelka pour Jumeaux, Papali et Baloua pour Moinatrindri…). Certes, les cadres de l'effectif sont toujours présents, mais tous ces changements imposent la reconstruction du club. Une reconstruction qui, selon le président, ne devrait pas bouleverser les plans de Miracle cette saison.

 

Foudre 2000 Dzoumogné (3e et vainqueur de la Coupe de France régionale)

"Conserver notre coupe"

Voilà deux ans que l'équipe entraînée par Djamaldine Ali remporte la très convoitée Coupe de France régionale, et bien entendu il s'agit cette année de conserver leur suprématie dans cette compétition. "Vous savez, la saison n'a pas encore commencé, mais tout le monde ne parle que de ça dans la commune. Il n'y aura pas de plaisanterie là-dessus, tout sera mis en œuvre pour remporter une troisième fois consécutive la Coupe de France", affirme le coach.

À propos du championnat, les joueurs et dirigeants sont ambitieux et chercheront à siéger en tête au cours des journées, mais l'entraîneur de Dzoumogné préfère attribuer l'étiquette de favoris au FCM et à Rosador. D'autant plus que sur la forme, les recrues de Foudre 2000 ne vont pas en leur faveur avec les attaquants Thierry – en provenance de Majicavo – et Omar de l'Asim Tsoundzou. Agogo de Bandraboua, John de Trévani ou encore Booba de Kangani… Tous proviennent d'équipes de PH ou PL. Et les départs de Faydhoini Sidi (Iloni) et Salime Ahamadi (Métropole pour raison professionnelle) n'arrangent pas les choses.

Cependant, sur le fond Djamaldine Ali est persuadé que ses nouveaux "poulains" peuvent apporter un plus. "Ces gars-là ont du talent, il leur manquait juste un club". Reste à attendre le lancement officiel de la saison pour déterminer les capacités de ses recrues d'abord, de l'ensemble du groupe ensuite à atteindre les objectifs du club.

 

ASC Kawéni (10e)

Un point de plus que M’tzamboro, c’est ce qui a sauvé Kawéni de la relégation en DHT l’an dernier. Cette année, l’équipe présidée par Assani Malide vise le titre. “Cinq joueurs sont arrivés, nous avons gardé les tauliers : Loko, Aynou, Youri et Confort. Nous avons un nouvel entraîneur qui est Malgache. Pour l’instant tout va bien, nous avons gagné tous nos matches amicaux”, confie Ahamadi Mahamoudou, secrétaire général de l’ASC Kawéni.

Toutefois, la compétition est un autre monde et les Kawéniens avaient connu un début de saison tonitruant en 2006 avant de craquer sur la fin. Les Kawéniens attendent surtout la réfection de leur terrain pour cesser de recevoir à Kavani.

“Les travaux commencent ce mois-ci. Nous sommes aussi à la recherche d’un local où nous installerons un ordinateur”, continue le secrétaire général. Privés de leur terrain et de leur public, les Kawéniens n’auront pas la tâche facile, d’autant que d’autres équipes paraissent mieux armées pour la conquête du titre. Mais, une fois que la saison sera lancée, Aynou et ses partenaires pourraient bien en surprendre plus d’un.

 

Ichirac Mahafidhou et Faïd Souhaïli

06/03/2009 – Tennis de Table : Le TTCL réussit son challenge

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e Tennis de table club de Labattoir (TTCL) peut être fier de son challenge. Entre samedi et dimanche, il a réuni cent soixante personnes et huit clubs sur douze étaient représentés. Il a également permis à de très jeunes joueurs de se découvrir, de s'épanouir dans cette pratique. Une quinzaine d'arbitres, tous adolescent(e)s ont assuré le bon déroulement des rencontres, de bout en bout. Il n'y a aucun incident à déplorer et la marie ainsi que la Dsaj ont marqué de leur présence la remise des récompenses. Ce qui démontre l'intérêt que peut bien porter la politique – par moment – à l'égard du sport, du ping-pong ici.

Après le bilan positif du challenge, le président du club organisateur Youssouffa Hassani reste confiant pour l'avenir du tennis de table à Mayotte. "Il y a un souci au niveau de l'encadrement, mais sinon le niveau est bon", déclare-t-il. "Lorsque nous nous confrontons aux équipes extérieures, les résultats ont tendance à être moyen, ni excellent, ni mauvais. Notre tennis de table évolue, et je pense qu'on pourra rivaliser avec les meilleurs en encadrant mieux la pratique", finit-il par assurer.

Licencié au club de Mamoudzou, Yahaya Hamada sort vainqueur du challenge dans la catégorie senior. La coupe de la meilleure équipe revient à Bandrélé, tandis que Hakikou Ali se voit récompenser par le trophée de meilleur jeune. "C'était le plus petit, et en deux jours son niveau de jeu s'est développé très rapidement. Il a même battu certains bons joueurs. Il n'a pas gagné, mais il mérite amplement ce titre".

Dans les catégories des non-licenciés, Aboulhouda et Anrifarati finissent meilleurs joueur et joueuse du tournoi. Saïd Madi Ibrahim (TTCL) a été désigné meilleur arbitre. "Échanger, se retrouver et faire évoluer la discipline", tout ce que représentait le challenge a été parfaitement réalisé et la prochaine édition devrait connaître un plus grand succès.

 

I.M

 


 

Les classements finaux

  • Catégorie senior

Vainqueur : Yahaya Hamada (Mamoudzou); Finaliste : Mohamed Ali Al Hamidi (Mamoudzou); 3ème : Stéphane Perez (Mamoudzou); 4ème : Kamardine Bourahima Djoumoi (Bandrélé).

  • Catégorie femme

Vainqueur : Fatima Ali Combo (Bandrélé); Finaliste : Sayati Saïd (Bandrélé); 3ème Badria (Bandrélé), 4ème : Houdiati Bourhane (Miréréni).

  • Catégorie junior

Vainqueur : Zaïdane Salim (Kani-Bé); Finaliste : Yahaya Hamada (Mamoudzou); 3ème : Kamardine Bourahima Djoumoi (Bandrélé), 4ème : Ridhoini Badroudine (Labattoir).

  • Catégorie cadet

Vainqueur : Charaf (Kani-Bé); Finaliste : Radjali Ahamed (Labattoir); 3ème : Maanroufdine Anfifoudine (Labattoir), 4ème : Saïd Assani (Labattoir).

  • Catégorie minime

Vainqueur : Inrfane Touffa (Kani-Bé); Finaliste : Amrane Salim (Labattoir); 3ème : Saïd Assani (Labattoir), 4ème : Hakikou Ali (Kani-Bé).

  • Catégorie non licenciés, hommes

Vainqueur : Aboulhouda Bacar; finaliste : Stéphane; 3ème Kamal Msa, 4ème Ahamadi Fatahou.

  • Catégorie non licenciées, femmes

Vainqueur : Carole; Finaliste : Anrifarati; 3ème : Nasmi Ahmed, 4ème : Rouchdat Mourichidi.

06/03/2009 – Chirongui : Un 11ème Pij ouvert à Poroani

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a Direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DTEFP), le Centre régional d’information jeunesse (Crij), le Pôle emploi (ou ancienne ANPE), le conseil général et la Jeunesse et sport… Tous étaient présents à l’occasion de l’inauguration du premier Pij de la commune de Chirongui. Ces services représentent les partenaires de la mairie dans ce projet. Un projet d’envergure visant principalement la jeunesse mahoraise qui représente plus de 50% de la population.

Une jeunesse dont "la commune n’a pas lieu d’être sans elle", selon la maire Hanima Ibrahima qui, par ailleurs, s’est exprimée "avec le cœur" avant de lire son discours. Celle-ci a évoqué la délinquance plus importante chaque année à Chirongui et donc tout l’intérêt d’ouvrir un Pij sur place. "C’est un malheureux constat, mais nous sommes touchés ici par l’alcool et la drogue. Je ne veux plus voir les jeunes boire ou fumer du bangué. Il faut qu’ils viennent se développer ici grâce à cet outil pédagogique", signale-t-elle.

Prévenir la délinquance est donc l’un des principaux atouts d’un Pij, mais cette source d’information détient plusieurs avantages encore : réalisation de CV, recherche de stage ou d’embauche, divers renseignements via internet… C’est ce qu’ont tenté d’expliquer les différents partenaires au cours d’une bonne heure d’explications, face à la population de la commune. Après les discours, ce fut l’inauguration par la maire du Point d’information pour la jeunesse.

En prime, le 1er service de transport de brousse

Les personnes s’étant déplacées pour cet événement majeur ont pu découvrir l’installation de dix postes informatique, et "non pas trois comme on peut trouver dans les autres Pij existant à Mayotte", précise le président du Crij. On peut également apercevoir au sein du local quelques étagères où sont rangés des classeurs classés par thème, plus différents journaux et magazines. "Tout ça représente des sources d’information pour une quelconque recherche. Je pense que nous avons ce qu’il nous faut pour que la personne qui vient au Pij en ressorte satisfaite", se réjouit Saïd, employé au Crij.

Et comme il faisait beau et que ce samedi fut celui des bonnes nouvelles à Poroani, la mairie a annoncé qu’elle inaugurait en parallèle le premier service de transport en commun en brousse de l’île. Avec à l’origine, une collaboration entre la mairie et l’association des taximen de Mayotte, cette ligne couvrira toute la zone (Bouéni-Sada) et permettra à la population d’avoir plus facilement accès à la structure.

"C’est vrai qu’il est installé à Poroani, mais c’est le Pij de tout Chirongui, de tout Mayotte", lancera le conseiller général de la commune Ali Halifa pour conclure cette matinée. En 2004, Mayotte inaugurait ses deux premiers Pij à M’tzamboro et Sada, il en existe aujourd’hui onze avec le tout nouveau Pij de Poroani, désormais ouvert à tous.

 

Ichirac Mahafidhou

06/03/2009 – Tsingoni : 6,5 millions d’euros pour les projets 2009

 

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}omme toutes les communes de Mayotte, celle de Tsingoni tire ses recettes de fonctionnement en grande partie de l'Etat, qui participe à hauteur de 4 millions d'euros pour l'année 2009. À ceci se rajoutent symboliquement la participation des parents à la collation scolaire en primaire et maternelle, à hauteur de 20 centimes par repas, soit au total 91.000 € pour l'année, ainsi que les recettes venant de diverses activités de la commune et qui atteignent 3.000 €. Le budget de fonctionnement se répartit en trois postes : les salaires qui absorbent 55%, les charges générales qui prennent 25% et les charges des organismes intercommunaux (Smiam, Sieam,…) qui prennent environ 15%.

500.000 € sont pris dans ces recettes pour être affectés aux investissements de la commune pour l'année : "c'est le maximum que nous pouvons mettre, nous tirons cette somme de petites économies faites sur le budget de fonctionnement", explique le directeur général des services. A cette somme se rajoutent 4,5 M€ de l'Etat et 1,5 M€ de la Collectivité pour différents projets.

Parmi ces projets, la commune prévoit l'aménagement de l'entrée du village de Miréréni, la construction de la MJC de Combani, ainsi que le marché couvert qui remplacera l'ancien marché à côté de la Snie. Lundi matin, le conseil général a voté une subvention de 550.000 € qui sera affectée en grande partie à ce marché, pour lequel l'ancien maire avait obtenu une subvention du ministère de l'Outremer. La commune ne devrait pas participer sur ses fonds propres à la construction de ce marché, qui devrait être terminé pour la fin de l'année 2009.

Le reste de la subvention du CG ira à la construction de la MJC de M'roalé, la commune prévoit également l'aménagement du lotissement Hachimoi dans le village de Tsingoni, ainsi que l'aménagement de la place de la mairie.

Une subvention de l'Etat de 120.000 € va également permettre l'agrandissement des locaux de la mairie. Enfin, pour cette année 2009, la commune prévoit dans tous ses villages l'électrification des stades, ainsi que la nomination des rues qui devrait être terminée en juillet.

H.F

06/03/2009 – Opinions sur rue

 

 

 

{xtypo_dropcap}H{/xtypo_dropcap}alima

Si aujourd'hui ceux qui votent "non" l'emportent, l'année prochaine ce seront les premiers à venir réclamer le département et ce n'est pas Sarkozy qui va accepter. Peut-être que dans cent ans quelqu'un voudra de nouveau nous le proposer. On se focalise sur les impôts, mais quand on voit tout ce qu'on paie actuellement avec les taxes douanières, on se rend compte qu'on paie beaucoup plus cher qu'en France.

 

Darmi

Nous ne comprenons pas pourquoi ces gens là ont peur de se déclarer. C'est leur choix, même si on ne comprend pas forcément. Pour les inconvénients de la départementalisation, on trouvera toujours des solutions.

 

Chadouli

C'est leur droit s'ils votent non, ils doivent avoir leurs raisons.

 

Fatima

C'est leur opinion, même si je ne sais pas pourquoi ils veulent ça. Depuis le temps qu'on attend ça, c'est un peu con de dire non à la dernière minute.

 

Elhad

Il se peut que ce ne soient pas des Mahorais. En tout cas, à part les impôts et le statut, je ne vois même pas ce qui va changer. Aujourd'hui, tout le monde a compris que le département ce n'est pas que le RMI. Il y aura des droits et des devoirs. Tout le monde a l'habitude de voyager et quand on va en France, on voit un peu comment ça se passe au niveau des redevances TV, des taxes sur les poubelles, les taxes d'habitation.

 

Saïd

Ces gens-là ne comprennent pas où se trouve l'avenir de Mayotte. Ils ne sont jamais sortis. Je ne vois même pas l'intérêt qu'ils peuvent tirer à voter "non". Ca fait 50 ans qu'on attend ça, et maintenant que ça arrive ils disent "non". La plupart des avantages de la départementalisation seront pour les plus démunis, ceux qui ont du mal à trouver du travail. Je ne comprends pas ces djaoulas. La religion existe aussi en France et à la Réunion. Il y a des mosquées et personne n'est jamais venu les freiner dans leur culte.

 

Roots

Dans la politique il y a toujours des pour et des contre, on ne peut pas avoir un "oui" à 100%

 

Moustoifa

Si on te dit de faire quelque chose sans t'expliquer le pourquoi du comment, comme on est en train de le faire avec nos enfants, il est normal qu'après ils refusent de voter "oui". Il y a plein de gens qui votent "non". La faute revient à nos responsables politiques. Aujourd'hui les jeunes sont les plus sceptiques, les politiciens doivent aller à leur rencontre pour leur expliquer tout ça

 

Ahmed

Nous les Comoriens on ne peut rien dire la dessus. Si on est pour on nous critique, pareil quand on est contre. Parfois même quand on ne dit rien, on vient nous intimider pour ne rien dire.

 

Djindani

Voter "non", c'est une forme d'irrespect envers le combat de nos parents. La moindre des choses c'est de réaliser ce pour quoi ils se sont toujours battus.

Dans ceux qui votent "non", il y a des étrangers qui pensent qu'ils ont raisons, des Mahorais qui sont à l'extérieur. Je ne comprends pas leur hypocrisie, parce que ceux là sont partis pour suivre les avantages de la départementalisation et maintenant ils disent qu'ils n'en veulent pas à Mayotte. Enfin, on a aussi tous ceux qui sont avantagés par le système actuel. Ils sont contre parce qu'il y aura plus de contrôles, plus d'impôts pour eux, mais aussi parce que les aides iront surtout aux plus pauvres. Ces gens là refusent la solidarité. Si les Français n'étaient pas là pour contrôler nos dirigeants, ils nous traiteraient encore plus mal que ne le fait le président comorien envers ses semblables. Je ne veux pas perdre cette sécurité.

 

Myriam

Mes enfants ne veulent pas aller voter, ils n'en voient pas l'intérêt. Moi, comme je suis d'origine étrangère, je sais que c'est important pour moi.

06/03/2009 – Cérémonie de naturalisation : 53 nouveaux Français à Mayotte

 

 

 

{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}armi ces nouveaux Français, les femmes étaient nombreuses, et trois enfants ont également pu accéder au statut de nouveau citoyen de la République. Un grand moment d'émotion pour tout le monde, l'aboutissement de démarches entamées il y a longtemps…

Après avoir rappelé que l'appartenance à la nation française est un choix et qu'elle n'est pas fondée sur la naissance, Christophe Peyrel, le secrétaire général de la préfecture, a souligné que "cette cérémonie démontre que la lutte contre l'immigration clandestine n'est pas une lutte contre les étrangers. La lutte contre l'immigration clandestine n'empêche pas l'intégration : la seule condition est d'avoir une réelle volonté de devenir Français et de respecter les règlements".

Etre citoyen français signifie avoir la garantie de ses droits individuels, comme la liberté d'expression, le droit à la sécurité, le droit à la propriété, le droit de vote… mais aussi des devoirs, comme respecter la liberté des autres, partager un destin commun, s'insérer dans un groupe, être contre l'individualisme. Rappelant que la solidarité passe par l'Etat social mais aussi et surtout entre nous, M. Peyrel a évoqué le souvenir de son arrière grand-père italien venu en France dans les années 1930 : "Certains ont été mal accueillis et confrontés à des formes de rejet. Aujourd'hui, nous sommes extrêmement fiers de vous accueillir et d'avoir de nouveaux compatriotes", a-t-il déclaré sous un tonnerre d'applaudissements.

Terre d'asile depuis les rois de France, notre pays s'est donné une vocation universelle de respect des droits de l'homme et d'égalité républicaine depuis la Révolution de 1789. Un petit film a été projeté lors de la cérémonie qui a rappelé les principes fondamentaux de la République, comme le droit de penser, de s'exprimer, de se réunir, de se déplacer, d'entreprendre.

L'égalité entre les hommes et les femmes, la laïcité, la fraternité entre les citoyens sont quelques-unes des valeurs républicaines. "Si la paix et la sécurité sont menacées sur le territoire, vous pourriez être appelés pour défendre les idéaux français", a-t-on pu également entendre dans ce film, qui a par ailleurs rappelé que la citoyenneté française ouvre également sur la citoyenneté européenne.

Les maires ou leurs représentants des communes de Mamoudzou, Ouangani, Tsingoni et Dzaoudzi-Labattoir ont remis leurs décrets de naturalisation à toutes les personnes présentes, accompagné de la Déclaration universelle des droits de l'homme, d'un extrait de la Constitution et de la Marseillaise et d'une lettre du Président de la République.

Depuis 2002, 1.600 étrangers sont devenus Français à Mayotte. En France, 100.000 étrangers sont naturalisés chaque année et s'engagent à respecter les valeurs, les droits et les devoirs de la République qui les accueille.

06/03/2009 – Consultation du 29 mars

 

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}es enjeux de ce scrutin sont tels qu’une telle campagne de sensibilisation est apparue nécessaire. Débutée le 7 février à Rennes, la campagne s’est poursuivie le 28 février à Marseille et le 1er mars à Poitiers. L’étape de Marseille a connu une forte mobilisation : en tout, ce sont 300 Mahorais et amis de Mayotte qui se sont mobilisés pour écouter les différents orateurs du Comité et les élus de Mayotte et de Marseille. En effet, cette réunion a été marquée par la présence du sénateur de Mayotte Soibahadine Ibrahim Ramadani et de Garo Hovsepian, le maire du 14ème arrondissement de Marseille, accompagné de deux de ses adjoints Jean-Marie Barsoti et. Claude Nassur, un Français d'origine anjouanaise.

Les différents orateurs ont tour à tour présenté les différents enjeux du scrutin et ses conséquences pour Mayotte et les Mahorais en cas de victoire du vote "oui", mais aussi en cas du vote "non". Aussi pour ce dernier cas, afin de mettre fin aux rumeurs véhiculées par les Grands-Comoriens en Métropole sur l’accession éventuelle de Mayotte à l’indépendance, il a été clairement dit que tel ne pourra être le cas puisque la consultation ne porte pas sur l’autodétermination de la population de Mayotte, mais est relative à l’organisation interne de la Collectivité au regard du droit français.

Pour le vote "oui", il a été rappelé le programme d’actions décliné dans le "Pacte pour la départementalisation de Mayotte" et le processus relatif à la mise en œuvre des chantiers pour construire le 101ème département français que le 1er magistrat du 14ème arrondissement de Marseille appelle de ses vœux. Il espère qu’au lendemain du 29 mars, "Mayotte formera la chaîne des départements français qui commence par le 01 pour l’Ain et jusqu’au 101ème pour Mayotte". Cette déclaration a été suivie par un tonnerre d’applaudissements.

Il s’agit d’envoyer "un message fort au Président de la République"

Pour le sénateur Ibrahim, qui a retracé le chemin du combat des Mahorais et qui est apparu particulièrement émotif à l’évocation des circonstances de la disparation de Zakia Madi, trois idées doivent guider le choix des Mahorais. Premièrement, il s’agit à ses yeux "de parfaire le travail commencé par les anciens", deuxièmement, il s’agit d’envoyer "un message fort au Président de la République" et appelle de ses vœux une forte participation des électeurs de Mayotte au scrutin du 29 mars et troisièmement, "garantir l’avenir de Mayotte dans la République grâce à l’acquisition de nouveaux droits et obligations". Le sénateur a conclu en invitant les Mahorais à opter pour "un oui, franc et massif".

Autre intervention très remarquée, celle de Claude Nassur, qui invite les Mahorais à ne pas "se laisser intimider par les Grands-Comoriens et saisir cette chance que leur offre le Président de la République pour dire "oui" à la départementalisation de l’île".

Sur le fond, le public présent était acquis à l’idée de la départementalisation. Pour l’anecdote, une maman mahoraise s’est insurgée contre les partisans du "non" en les invitant "à plier bagages pour rentrer à Mayotte s’ils ne veulent pas de la départementalisation, au lieu de vivre en France sous ce régime qu’ils dénoncent", avant d’ajouter qu’il s’agit de leur part d'"une attitude hypocrite, puisqu’ils ne veulent pas que les Français de Mayotte disposent des mêmes droits qu’eux en France".

Fort de ce succès de la campagne de Marseille, les membres du Comité ont continué leur tournée à Poitiers le 1er mars, ville où plus de 150 personnes ont répondu présent. Attentives aux différentes interventions, curieuses en posant un certain nombre de questions sur tous les domaines, les explications apportées ont permis de lever les derniers doutes qui sommeillaient en elles. Là encore, c’est un public très départementaliste qui va se mobiliser pour le 29 mars, soit en prenant part directement au vote par procuration, soit par la sensibilisation de leur famille restée à Mayotte en les incitant à choisir le vote "oui".

 

La rédaction, en liaison avec Abdoul Kamardine

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes