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27/03/2009 – Dimanche 29 mars, un jour historique

 

{xtypo_dropcap}Q{/xtypo_dropcap}ui peut imaginer les combats titanesques que les Français de Mayotte ont du supporter contre les résolutions de l'Onu, contre "la marche de l'histoire", contre les partis politiques qui avançaient puis reculaient. Qui peut imaginer l'inquiétude qui a prévalu pendant des décennies, depuis la charrue et ses bœufs de Chirac, jusqu'au déplacement de Mitterrand… à Moroni, depuis les déclarations décolonisatrices de Rocard, jusqu'aux plus récentes déclarations en "off" d'hommes politiques plus trop chauds pour cette départementalisation…

Qui peut imaginer tout ce qu'il a fallu avaler en silence quand on parlait aux Mahorais de ce qu'ils coûtaient à la République, de la langue française qui n'est pas assez parlée, de l'état civil qui n'est pas fiable, de la justice cadiale dont l'existence empêchait toute intégration dans la République ?… Qui se rappelle de tout ce qu'il a fallu dire, répéter, accepter, pour ne pas partir en marche arrière ? Tous les sacrifices qu'il a fallu accepter, les évolutions lourdes à assimiler en quelques années.

Qui se rappelle de tous les anciens qui se sont battus et ne sont plus là, physiquement, pour assister à ce moment historique qui mettra un terme à un très long combat.

Il a fallu s'arc-bouter, tenir, avancer contre vents et marées, pour en arriver à ce dimanche 29 mars. Il a fallu accepter des statuts temporaires, du provisoire qui s'éternisait. Il a fallu rester et marcher la tête haute, rester confiant dans les valeurs de la République. Beaucoup ont préféré aller à la Réunion, dans l'Hexagone, pour devenir citoyen à part entière. Ici, on vivait dans une semi-citoyenneté, avec des demi droits, des parties de lois, des extraits de textes et autres codes législatifs. Il a fallu avancer lentement, au rythme que le Gouvernement voulait bien accepter. C'était ça ou rien…

Il a fallu de la sagesse, de l'opiniâtreté, du courage pour tenir le coup, pour garder confiance et espoir. Il a fallu mobiliser, expliquer, ici, dans la région, à Paris. Il a fallu obtenir le soutien de tous les partis politiques nationaux. Ce fut long…

Ce dimanche sera un jour historique pour Mayotte, mais aussi pour la France qui accueillera progressivement en son sein des citoyens jusque-là mis de côté. La fraternité est une valeur à ne jamais oublier. La France grandira probablement d'un nouvel enfant, d'un 101ème département. Ce sera à cet ensemble national renforcé de trouver les ressources, les forces, les intelligences pour faire face à la crise actuelle, préparer l'avenir de tous ses enfants, s'engager sur la voie d'un développement économique et social durable.

Ce sera le prochain défi de Mayotte que de trouver sa place dans cet ensemble, d'y apporter sa part, sa richesse. Mayotte jusque là tenue un peu à l'écart de la marche du monde, bloquée par ses incertitudes pénalisantes, ses inconnues institutionnelles. Il faudra faire disparaître les préjugés, valoriser les atouts, les compétences, les ambitions, et se mettre au travail.

Un cadre stable, une feuille de route tracée pour 10 ou 20 ans, un Padd validé, une jeunesse éduquée, des enjeux majeurs à relever en termes d'éducation bien sûr, mais aussi de développement économique et social. Voilà ce qui devrait apporter la sérénité tant attendue, voilà le cadre qui devrait permettre à chacun de s'épanouir, voilà la fin d'un long combat et le début d'une nouvelle aventure, une nouvelle page de l'histoire, encore vierge, qu'il convient d'écrire ensemble.

 

Laurent Canavate

27/03/09 – Réagir à la mobilisation des Comoriens de Paris

Comité Mayotte Département

Pour réagir à la campagne d'actions très virulente menée par le Collectif des associations et amis des Comores, qui mobilise autour de lui des partis politiques comme le PCF ou le NPA, mais aussi plus surprenant des associations comme Survie, le Mrap, la Cimade, le Gisti, l'Afaspa ou le Cercle Frantz Fanon, pourtant attachées à la liberté des peuples, le Comité Mayotte Département et l'Afapom (Association des familles des agents publics originaires de Mayotte) ont écrit des courriers à ces associations les invitant à discuter et pour qu'elles prennent connaissance de la position des Mahorais sur l'avenir de leur île, dont voici quelques extraits.

"Mayotte est française depuis 1841 par la volonté des Mahorais. En effet, il s'agit bien de la volonté des habitants de Mayotte et non pas d'une occupation illégale de la France comme on vous le fait croire dans vos débats. Depuis l'accession à l'indépendance des Comores, les Comoriens n'ont jamais cessé (pour des raisons infondées) de réclamer dans les organismes internationaux où ils siègent, à l'Onu, à l'UA et la Ligue Arabe, l'intégration de Mayotte, l'île voisine dans cette indépendance. (…)

Vous constaterez que l'idée des Comoriens est d'imposer à notre peuple leur choix, c'est-à-dire l'indépendance. Dès 1974, avant même la proclamation de l'indépendance des Comores, les leaders politiques mahorais, Zéna Mdéré, Zaïna Méresse, Marcel Henry et Younoussa Bamana à la tête du peulpe mahorais ont refusé cette indépendance en mettant en garde les voisins comoriens de vouloir "prendre un chemin sans issue" car l'indépendance est irréversible. Les Mahorais ne nient pas avoir eu à un moment donné une histoire commune, comme nous en avons eu avec la Grande île sœur qu'est Madagascar. En 1961, lorsque Madagascar proclamait son indépendance, les autorités malgaches n'ont jamais forcé la main des Comoriens pour leur imposer également cette indépendance. (…)

Vous ignorez l'histoire de Mayotte et des Mahorais. Vous ignorez également la volonté des Mahorais de rester Français. Pourtant, à maintes reprises ils se sont exprimés par voie référendaire et ont manifesté leur attachement à la France. D'ailleurs, le 29 mars 2009 une consultation est organisée à Mayotte pour savoir si les habitants souhaitent transformer cette Collectivité départementale en département d'Outremer. Nous espérons un "oui" massif sans ambiguïté pour montrer au monde entier que c'est la volonté des Mahorais de rester Français et non une occupation illégale de la France.

Le choix pour nous Mahorais d'être Français est le choix de tout un peuple auparavant opprimé, subissant des brimades entraînant cette séparation de 1974 pour une simple raison exprimée par tout le monde et depuis toujours : "Nous voulons être Français pour être libres". Nous, les Mahorais, nous ne renoncerons jamais à notre appartenance à la France, nous n'accepterons jamais la remise en cause des Mahorais et l'abandon des intérêts de notre pays, la France, et des Mahorais. (…)

Aujourd'hui, les Comores sont un pays indépendant et les Comoriens veulent imposer au peuple mahorais leur choix. Or, imposer, c'est priver de liberté. Alors, au nom de la liberté, les Mahorais demandent qu'on respecte leur choix d'être dans la France, de pouvoir ériger leur île en département d'Outremer comme beaucoup ont respecté le choix des Comoriens d'avoir pris leur indépendance."

UNE Mayotte Hebdo N°421 – Vendredi 27 mars 2009

UNE Mayotte Hebdo N°421 - Vendredi 27 mars 2009

Consultation du 29 mars 2009

Rendez-vous avec l'Histoire

> Petits déjeuners de Mayotte Hebdo : Mahamoud Azihary & Rivomalala Rakotondravelo
> Justice : 12 ans de prison pour un gendarme
> Education : La justice expliquée aux élèves
> Mayotte ECO : Qui pour gérer le port de Longoni ?
> Tounda : Les doyens du Reggae en concert

26/03/09 – La départementalisation coûtera 40M€ de plus en 2010, 200M€ dans 20 ans

Le secrétaire d'Etat à l'Outremer Yves Jégo estime que la départementalisation de Mayotte coûtera 40 millions de plus l'an prochain et 200 millions de plus maximum par an dans 20 ans "si la situation économique ne s'améliore pas d'ici là", dans une interview à l'hebdomadaire L'Express, à paraître jeudi. La CDM bénéficiera à partir de 2012 de nouvelles prestations sociales, dont le RSA (revenu de solidarité active) à 25% dans un premier temps. M. Jégo souligne que "Mayotte, c'est la France" et se dit "choqué de la façon dont on pose sans cesse la question du coût de l'Outremer" (16,7 milliards d'euros prévus à l'origine en 2009, avant les crises). "Le ferait-on pour un département de Métropole qui connaîtrait, par exemple, plus de 50% de sa jeunesse au chômage ?" En attendant, l'effort budgétaire de l'Etat pour Mayotte va légèrement reculer en 2009, à 635 millions d'euros. Ramené au nombre d'habitants (186.452 officiellement au 31 juillet 2007), cet effort n'est que de 3.405 euros en 2009, selon les chiffres cités par le rapporteur pour avis du budget de l'Outremer Didier Quentin (UMP, Charente-Maritime).

Ce chiffre a néanmoins progressé de 1.000 euros environ entre 2007 et 2008, les crédits de paiement accordés à la CDM étant passés de 447,588 millions d'euros en 2007 (2.400 euros par habitant) à 655,834 millions en 2008 (3.517 euros par habitant). Selon M. Quentin, qui s'appuie sur les chiffres du ministère du budget et du secrétariat d'Etat à l'Outremer, c'est Saint-Pierre-et-Miquelon (6.125 habitants) qui bénéficie par habitant de la dotation la plus importante (8.000€). Mayotte, où le PIB par habitant est le plus faible (3.960€), reste la collectivité la moins bien lotie en termes de dotation budgétaire (3.405€). Entre les deux, toujours par habitant, on trouve la Guadeloupe (5.468€ de dotation), la Martinique (4.600€), la Guyane (5.239€), La Réunion (5.110€), la Polynésie française (5.316€), la Nouvelle Calédonie (4.568€) et Wallis-et-Futuna (6.225€).

26/03/09 – AG de l’association des maires de Mayotte ce samedi

L'association des maires tiendra son assemblée générale le samedi 28 mars dans son nouveau siège, quartier Batil May Passamainty à Mamoudzou, avec la participation des maires et des présidents des syndicats intercommunaux de Mayotte. Cette réunion sera consacrée à l'examen des rapports d'activité 2007 et 2008 ainsi qu'aux comptes y afférents. Le bureau a également sollicité la présence des parlementaires de Mayotte pour "marquer toute la place que les maires entendent prendre à travers leur association, à la réussite de la transformation institutionnelle à venir. L'association marquera à cette occasion son attachement à ses liens avec l'association des maires de France, laquelle représente un atout supplémentaire pour la réussite de l'intégration de Mayotte dans la grande famille départementale" peut-on lire dans son communiqué.

26/03/09 – Concours de photos sous-marines avec Rêve Bleu

Pour la deuxième année consécutive, le club de plongée Rêve Bleu organise un concours de photos sous-marines, du lundi 20 au dimanche 26 avril. Durant cette semaine, les concourants peuvent venir plonger autant de fois qu'ils le veulent, en attestant avant que leur carte mémoire d'appareil photo est vide.

Après chaque plongée, le club récupère toutes les photos prises, aucune retouche n'est possible. Ensuite, les participants devront sélectionner une photo à présenter par catégorie : macro, paysage et insolite. Les photos seront projetées de façon anonyme à un jury qui désignera les trois meilleures de chaque catégorie. La remise des prix se fera le 30 avril à la Geôle, lors de la soirée anniversaire de Rêve Bleu.

Les lots à gagner sont, pour les premiers de chaque catégorie : un gilet stabilisateur balance à flottabilité dorsale (valeur 400€), un détendeur Mikron Din 300 bar (valeur 400€), un ordinateur de plongée D4 noir (valeur 440€). Pour les seconds : un forfait de 5 plongées. Pour les troisièmes : un sac filet traveller marin comprenant 1 paire de palmes, 1 masque adapté à votre visage et 1 tuba (valeur 100€) de votre choix. De plus, les photos gagnantes seront publiées dans Tounda.

Ceux qui sont déjà équipés pourront convertir la valeur du lot sur l'ensemble de la boutique du club ou en plongées. L'inscription au concours est de 50€ ajoutés au tarif habituel des plongées. Le club met à disposition deux appareils photo + caisson étanche pour ceux qui n'en sont pas équipés.

26/03/09 – Le renouveau de la cocoteraie mahoraise

L'association des Naturalistes de Mayotte continue à faire connaître et défendre le patrimoine de Mayotte par des témoignages et rencontres de ceux qui font vivre ce patrimoine. La prochaine rencontre qu'elle propose à l'écomusée de la vanille et de l'ylang-ylang (à Jimawéni, entre Sada et Poroani) parlera de la "La cocoteraie de Mayotte et sa régénération", ce samedi 28 mars à 14 heures. Les secrets du cocotier seront dévoilés par Dader, ingénieur agronome du Lycée agricole de Coconi.

Renseignement et inscription : 0269 62 95 85. Entrée 2€ adhérent, 2,5€ non adhérent.

26/03/09 – Jour de tradition : Un dinaho au plateau de Koungou ce samedi 28 mars

 

C'est un art traditionnel particulier et typiquement mahorais que nous propose de découvrir la direction de l'ingénierie culturelle : le dinaho. Il est organisé avec l’association Chababidine ce samedi 28 mars au plateau de Koungou.

"Le jour de Dinaho, fête de célébration du prophète, est une tradition ancestrale perpétuée en premier lieu par les sultans, les princes, les notables kabaila de l’île, avant de se populariser et de se teinter d’influences malgaches, de cultes vaudouisants et de macoua danse et chant", présente la Dic.

On parle d'un jour de tradition du fait que le dinaho nécessite une véritable organisation. Celle-ci sera commencée en fin de matinée et se poursuivra tout au long de la journée. Outre l'installation et la décoration du lieu, la préparation de la nourriture qui sera servie aux associations invitées donne de l'éclat à la manifestation.

Le dinaho commencera à 21 heures. Sera proposé un ensemble de chants et de danses cultuels en langue arabe, réalisés traditionnellement à l’occasion du jour de dinaho. Avis à tous ceux qui veulent découvrir les traditions mahoraises : c'est une journée à ne pas manquer !

26/03/2009 – Aquathlon : Une discipline qui commence à gagner ses galons

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e sport pour les tout petits est en train de prendre son essor à Mayotte. Si dans les disciplines phares (football, handball), des rassemblements sont régulièrement organisés en dehors du sport scolaire, pour la natation et la course à pied, c’est plus rare. L’association Tousport, présidée par Jack Passe, a voulu associer ces deux disciplines pour offrir un défi à la mesure des capacités physiques des jeunes. Dimanche après-midi à Sohoa, ce sont près de 50 jeunes filles et garçons âgés de 9 à 19 ans qui ont du nager (50 mètres pour les poussins, 300 pour les juniors) puis courir (400 m pour les poussins, 2000 pour les juniors). Une grosse averse a retardé le début de l’épreuve, mais en bon organisateur habitué des événements sportifs, Jack Passe ne s’est pas inquiété. “Ca va passer”, prédit-il. Et en bon fundi de la météo mahoraise, sa prévision s’avère exacte.

Parés de leur bonnet et de leur masque, les concurrents se sont d’abord élancés dans l’eau sous les encouragements des adultes. Crawl pour les uns, brasse pour les autres, la distance réglementaire est parcourue avec plus ou moins de difficulté. A la sortie de l’eau, les masques volent sur le sable et la foulée s’allonge. Les appareils photos sont de sortie alors que le soleil a fait sa réapparition, ainsi que les lunettes protectrices. Les encouragements se font plus nourris, certains parents courent aux côtés de leurs enfants pour les soutenir dans cette épreuve qui ressemble à un parcours du combattant sur la fin.

 

Etre le premier Mahorais à finir sur le podium du triathlon

 

A l’arrivée, tout le monde applaudit et se rue sur le goûter offert par les partenaires Loéla et Orange. Pour certains comme Ouildane Idrissa, l’aquathlon est une manière de préparer le triathlon qui se déroulera en mai prochain à Sakouli. “J’aime courir et je ne me débrouille pas trop mal à vélo. Je m’entraîne pour le triathlon car je n’ai jamais vu de Mahorais sur le podium depuis que cette épreuve existe. Cela fait un an que j’ai appris à nager, j’ai la possibilité d’aller à Koropa pour cela. Mon objectif est de terminer sur le podium”, indique ce jeune homme de 19 ans originaire de Passamaïnty.

Il regrette que ses amis ne soient pas aussi accrocheurs que lui. “Ils disent que la natation c’est trop dur.”Son petit frère a lui aussi fait le déplacement et s’est bien classé dans la catégorie cadets masculins. Pour Florine, 14 ans, l’aquathlon a été une vraie épreuve. Sortie en tête de l’épreuve de natation, garçon compris, elle participait à son deuxième aquathlon. “ Je suis surtout venue pour la natation. Ca s’est bien passé dans l’eau, mais pour la course ça été un peu plus difficile”, concède-t-elle. Néanmoins, elle finit première de sa catégorie et espère bien être de la fête pour la troisième et dernière épreuve de la saison le 17 mai à Sakouli.

“Le triathlon pour les adultes aura lieu le même jour, mais le matin. Les inscriptions sont ouvertes, il suffit de se rendre chez Orange ou Intersport”, indique Sandrine Sestier-Carlin.

 

Faïd Souhaïli

26/03/2009 – Le Collège de Passamainty à l’heure de l’entreprise

 

{xtypo_dropcap}I{/xtypo_dropcap}l était donc question en cette fin du 2ème trimestre de se rendre dans la plus grande entité économique de Mayotte, c’est-à-dire le port de Longoni, créé en 1992. Ainsi, ils ont pu se rendre compte par eux-mêmes tant du fonctionnement de ce poumon économique, que des métiers qu’on y exerce.

Accueillis par le directeur adjoint de l’exploitation du port, les élèves sont invités à prendre place dans la salle de conférence pour y écouter son exposé. Le directeur explique tour à tour la genèse du port, la capacité de tonnage de 500 conteneurs par jour. En 2002 il y a eu 196.031 tonnes de marchandises transbordées, en 2006c'est monté à 242.814 et en 2007 à 294.977. Depuis le port sont exportés le poisson, l'ylang ylang, la vanille. En retour, il importe des tonnes de riz, de viande, de matériaux de construction et reçoit des tonnes de bagages des fonctionnaires affectés sur l’île.

Les bateaux viennent de l’Afrique du sud, de l’Asie, de l’océan Indien et de l’Europe. Sur une carte du port, l’exposant montre le terminal conteneur et le nouveau quai construit pour agrandir le port. Dans l’exposé, les élèves apprennent que c’est la Chambre de commerce qui gère tout le port.

 

Visite concrète sur les lieux

 

Les métiers exercés dans et autour du port sont : docker, comptable, chef des opérations du port, douanier, capitaine du port, transitaire, transporteur logistique, conducteur d’engin, magasinier, commercial, administratif, facteur… Une zone d’hydrocarbures du port a même été créée pour stocker l’essence, le gasoil, le pétrole… Les zones du port sont contrôlées par la sécurité 24h/24h.

Après avoir répondu aux questions des élèves, ils visitent le site en passant par le quai vrac et marchandises diverses, la zone de vie, le parc frigo, le terminal à conteneurs et l’emplacement du bateau pilote qui va en haute mer guider les bateaux jusqu’au port.

La visite commence par l’Agence maritime de service qui travaille avec le port en gérant des bateaux qui mouillent dans le port de Longoni. Cette compagnie loue les services des dockers pour décharger les bateaux rapidement et au moindre coût. Ensuite c'est au tour de l’entreprise Tilt de présenter ses activités : stockage de marchandises enlevées au port dans leurs entrepôts, puis livraison de celles-ci aux clients qui le souhaitent.

 

Les élèves de la classe DP3

25/03/09 – La dernière année du Cnam de Mayotte ?

En cessation de paiement depuis le 20 février, le Conservatoire national des arts et métiers semblait avoir été sauvé de justesse par le vote il y a trois semaines au conseil général de l'attribution d'une subvention de 576.000€, réclamée depuis plus de 6 mois. Toutefois, la subvention étant bien plus faible que celle nécessaire – estimée par le CA du Cnam à 933.000€ – et son président Mistoihi Mari n'ayant aucune certitude quant au versement d'une subvention suffisante et en temps voulu pour l'année prochaine, la décision a été prise de n'inscrire aucun nouvel auditeur. "La subvention qui va nous être versée nous permet de finir l'année et de tenir les engagements pris", assure M. Mari. "Les auditeurs pourront finir leur année, mais je refuse de prendre de nouvelles inscriptions sans être sûr de pouvoir assurer les formations."

Lors de la session du 2 mars au conseil général, l'opposition avait clairement accusé les élus de la majorité d'avoir retardé le vote de la subvention pour porter préjudice à Mistoihi Mari. Ibrahim Aboubacar avait alors proposé de signer une convention entre le Cnam et le CG pour plusieurs années, afin d'éviter que ce problème se représente, "la demande a été faite mais je n'ai eu aucune nouvelle du CG", déplore M. Mari, qui précise qu'"on m'a reproché d'avoir démarré l'année scolaire sans être sûr du budget que me fournirait la collectivité, je choisi donc de ne rien prévoir pour l'année prochaine tant que je ne suis pas certain d'avoir une subvention."

25/03/09 – Plus de garde des médecins libéraux les week-end et jours fériés

Le Conseil de l'Ordre des médecins de Mayotte informe que les médecins libéraux vont suspendre les gardes des week-ends et des jours fériés à partir du 30 mars prochain. En cas d'urgence, il faudra contacter le service des urgences du CHM ou appeler le 15. Le Dr Guira, président du Conseil de l'Ordre, explique que cette décision a été prise en concertation avec les services sanitaires des pouvoirs publics : "Ce service était insignifiant et n'apportait rien à la population. Les sept médecins libéraux volontaires pour effectuer les gardes sur Mamoudzou ne voyaient quasiment personne car les gens vont à l'hôpital pour les urgences". Pour être davantage en adéquation avec les attentes de la population, le Conseil de l'Ordre envisage la création prochaine d'une maison médicale de garde, en partenariat avec le CHM et la Dass, afin de décharger le service des urgences qui assure 80% du travail que pourrait effectuer cette nouvelle structure.

25/03/09 – Un consultant en mission à Mayotte pour préparer le Pedma

Dans le cadre des travaux préparatoires au lancement du Pedma (Plan d'élimination des déchets ménagers et assimilés), Emmanuel Maestrelli, consultant au cabinet d'ingénierie Indiggo, effectue en ce moment une mission de concertation auprès de la direction des affaires européennes du conseil général. Financé par le 9ème Fed (Fonds européen de développement), le Pedma doit permettre d'optimiser la gestion des déchets sur le territoire, notamment avec la construction du CSDU (Centre de stockage des déchets ultimes) qui doit voir le jour à Dzoumogné en 2010. La première réunion de la commission du Pedma doit se tenir à la fin du mois d'avril. Présidée par le président du conseil général, elle regroupera tous les acteurs publics et privés du secteur, notamment l'Adem (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la DE, la Daf, les services techniques du CG, les chambres consulaires, les syndicats intercommunaux de gestion des déchets, les maires de Mamoudzou et Koungou, la Star, Enzo Recyclage, les associations environnementales affiliées aux réseaux nationaux comme la FMAE (Fédération mahoraise des associations environnementales) ou les Naturalistes.

25/03/09 – Les pompiers de Mayotte et de la Réunion se rapprochent

Le projet était en préparation depuis plusieurs mois, c'est aujourd'hui une réalité. Les deux unions départementales de sapeurs-pompiers de la Réunionla Saline l'Union régionale des sapeurs-pompiers de l'océan Indien, rapporte le site Clicanoo. Cette entité permettra aux soldats du feu des deux îles françaises de l'océan Indien de parler d'une même voix. "Nos objectifs sont de promouvoir le métier de sapeur pompier, d'échanger nos expériences et de tisser des liens entre les deux unions", explique Josselin Myrtho qui a été élu président de cette URSPOI. Un bureau a été mis en place avec cinq membres de la Réunion et cinq autres de Mayotte. La présidence sera assurée alternativement par un représentant des deux îles. A moyen terme, l'idée est de bâtir un établissement public interdépartemental d'incendie et de secours, à l'exemple des SDIS de Métropole qui se regroupent pour bénéficier d'économies d'échelle sur l'acquisition de matériel, d'habillement ou sur les marchés pour la formation professionnelle. Mais rien n'avancera sans une forte volonté politique.

25/03/09 – Izilda, 9ème de la saison

Une perturbation (1002 hpa) est née ce mardi 24 mars dans le sud du Canal de Mozambique, à la hauteur de Morondava. Elle s'est rapidement transformée en dépression tropicale (998 hpa) avec des vents soufflant en rafales à 78 km/h. Elle se déplace vers le Sud à 12 km/h.

Les météorologues de météo France prévoient son passage en tempête ce mercredi, puis en cyclone jeudi dans la soirée en s'orientant vers le Sud-Ouest, passant à quelques encablures au Sud de l'îlot Europa, à la hauteur de Tuléar. Cette perturbation serait alors baptisée Izilda, 9ème perturbation ayant atteint le stade de tempête de cette saison des pluies qui se termine.

25/03/2009 – Musique : Ils se bougent !

 

 

{xtypo_dropcap}D'{/xtypo_dropcap}un courage indomptable, Trio et Chakires continuent à se battre pour faire valoir leur passion musicale. Tous deux auteurs, compositeurs et interprètes, s'adonnant parfaitement à la guitare, ils ont chacun un parcours remarquable.

De son vrai nom Ahmad Halidi, Trio, la quarantaine, a à son actif deux albums : "Yatima" ("Orphelin") qui date de 1998 et "Ulindra Uhodza" ("La patience a des limites"), sorti 10 ans après le premier, en mars dernier. Il s'adonne aux accords jazz, aux rythmes m'godro et reggae. Artiste confirmé et qui continue à se former et à échanger, il est l'ambassadeur de Mayotte de 2008 pour l'opération musicale 9 semaines et 1 jour. Un titre qui lui a permis de participer, en juillet dernier, aux Francofolies de la Rochelle. Après avoir partagé la scène avec Eliasse, le 5 décembre dernier au 5/5, l'homme populaire de M'gombani se livre cette fois avec Chakires.

De son vrai nom Sakira Issoufo M'dziani, Chakires, né à Diego Suarez (Madagascar), débute sa carrière très jeune dans les années 80 à Moroni d'où ses parents sont originaires. Il débarque à Mayotte en 1994, fait la rencontre de nombreux musiciens et crée la formation acoustique Chakires et Oulanga, avec laquelle il a participé à de nombreuses scènes locales. Il est l'auteur de trois albums : "Alkamar" en 1999, "Baswar" en 2004 et "Comment tu vois" en 2006. Après quelques années d'absence sur l'île, Chakires revient avec un "best of" regroupant les meilleurs titres de ses trois premiers albums. Et depuis son retour, l'artiste ne cesse de multiplier les représentations scéniques.

Les deux troubadours vous donnent rendez-vous ce samedi soir au 5/5 à Mamoudzou, pour découvrir ce qu'ils font. L'ambiance sera très acoustique.

 

Rafik

25/03/2009 – Evènement : Plateau reggae le 2 avril à M’gombani

 

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}ans l'île, les fanatiques de reggae attendent impatiemment cet évènement. A l'instar des inconditionnels du genre musical, Tom ne manquera pas ce rendez-vous. "J'irais découvrir ces deux artistes. Je ne les connais pas personnellement, mais je sais ce qu'ils ont fait. Ce sont des piliers du reggae roots, qui l'ont porté au-delà de la Jamaïque. Je sais que U Roy fait partie des précurseurs du mouvement dub et Pablo Moses est un des artistes phares du label Studio One qui a collaboré dernièrement avec Groundation sur l'abum "Upon the bridge", présente le passionné.

L'année dernière, en étroite collaboration avec l'association réunionnaise Makaroots, la direction de l'ingénierie culturelle a déjà fait venir à Mayotte des grands noms de reggae : Ki-Mani Marley, Morgan Héritage et Ras Iqulah. Deux concerts étaient programmés les 18 et 19 avril au terrain de foot de Chirongui. Suite logique du plateau reggae de 2008, celui de cette année n'est pas moindre. Il présente en effet deux monstres sacrés du reggae jamaïcain.

Attendus à Mayotte le mardi 31 mars en provenance de la Réunion, Pablo Moses et U Roy se produiront le 2 avril à M'gombani, aux côtés des stars du reggae mahorais : Babadi, Bob Dahilou et Daddy Happy.

 

Concert le jeudi 2 avril au plateau de M'gombani, à 20h. Entrée 10€.

 

 Pablo Moses, poète au rêve révolutionnaire

Jamaïcain, poète au rêve révolutionnaire, Pablo Moses nous chante son message depuis quinze ans à travers dix albums qui constituent une des oeuvres les plus importantes de la musique de cette île caribéenne. Rendez-vous avec un visionnaire.

"I man a Grasshopper", la première chanson enregistrée par Pablo Moses, est déjà un appel à la tolérance et une dénonciation des maux de la société portée par cette poésie imagée qui a fait toute l'originalité du grand chanteur jamaïcain.

Né à Plowden, dans le comté rural de South Manchester, le jeune Pablo manifeste très tôt un penchant pour la musique. Il forme plusieurs groupes au lycée, mais ne tardera pas à ressentir le besoin de tenter sa chance dans la capitale, Kingston. Contrairement à tant d'autres musiciens de reggae de l'époque, Pablo poursuit ses études dans une école commerciale, tout en fréquentant le milieu de la musique.

Tous les moyens sont bons et, avec une vieille guitare qu'il répare, il se met à répéter et écrire. Ses efforts donnent leurs fruits en 1975, quand il est invité par le célèbre producteur Lee "Scratch" Perry à son studio Black Ark.

Le titre "I man a Grasshopper" est enregistré et le public l'adore. Adepte du mouvement rasta, versé dans la pensée de militants-philosophes noirs comme Steve Biko, Marcus Garvey et Stokely Carmichael, avec une vision engagée du sort de l'homme noir en général et de la Jamaïque en particulier, Pablo Moses sort son premier album "Revolutionary dream".

Grâce au disque, Pablo jouit rapidement d'un grand succès et d'une notoriété internationale, mais il cherche toujours à se dépasser. Il s'inscrit à l'Ecole jamaïcaine de musique où il acquiert une grande connaissance dans la théorie et l'arrangement, ce qu'il met en pratique dans son deuxième album "A Song", enregistré en 1980Grand innovateur, il expérimente avec des sons jazz et rock dans l'album "Pave the way", enregistré juste un an plus tard. Visionnaire d'une originalité totale (il n'a jamais enregistré de reprise), depuis quinze ans, Pablo Moses nous livre sa poésie de rasta révolutionnaire.

 

U Roy, précurseur du mouvement dub

U Roy, né Ewart Beckford le 21 septembre 1942 à Jones Town, (Jamaïque), est un deejay reggae jamaïcain, également connu sous les noms de The Originator, Hugh Roy ou "Daddy U Roy", en raison de son statut de "parrain" du style deejay.

Sa carrière musicale commence en 1961, quand il devient DJ de différents sound systems. Il travaille ainsi avec King Tubby à l'époque où il expérimente le dub. Avec U Roy comme DJ, le sound system de King Tubby devient extraordinairement populaire et U Roy connaît alors la célébrité. Il enregistre pour la première fois Dynamic Fashion Way en 1969. Il travaille par la suite avec Lee Perry, Peter Tosh, Bunny Lee et Lloyd Daley.

En 1970, le chanteur jamaïcain John Holt remarque la technique de U Roy. En travaillant avec Duke Reid, la renommée de U Roy s'accroît, notamment avec une série de singles historiques, incluant "Wake the town" et "Wear you to the ball".

S'il n'est pas le premier deejay jamaïcain à avoir enregistré – Sir Lord Comic et King Stitt l'ont précédé – U Roy est le premier à avoir réalisé des tubes et est à l'origine de l'explosion du style deejay dans les années 1970. Ce style devient ensuite dominant dans le reggae des années 1980 jusqu'à celui d'aujourd'hui. Environ 70% des artistes vocaux jamaïcains actuels sont des deejays contre seulement 30% de chanteurs. Ce style deejay reggae est considéré comme l'un des pères du rap pour la partie vocale.

Le succès de U Roy perdure tout au long des années 70 et son sound system King Sturgav continue de révéler de nouveaux DJ jusqu'au début des années 80.

24/03/09 – Quand l’identité basque rencontre l’identité mahoraise

Jean Lassalle, député Modem des Pyrénées atlantiques, est arrivé samedi à Mayotte à l'invitation du député Abdoulatifou Aly, pour soutenir la campagne de Force de l'Alternance et participer à des meetings à M'tsamboro, Bandraboua et Bandrélé. Avant son départ lundi après-midi, il a tenu une conférence de presse à Foungoujou Beach aux côté du député de Mayotte. "Pour la première fois à Mayotte, un homme politique métropolitain est venu faire campagne dans l'île, aussi bien dans les meetings que dans la campagne officielle", a précisé M. Aly, "à travers cette solidarité, c'est la culture béarnaise, l'identité basque qui rencontre l'identité mahoraise".

Dans le spot de campagne qu'ils ont tourné ensemble, le député Aly arbore un chechia et Jean Lassalle un béret basque pour démontrer que "la France de la diversité n'est pas l'assimilation", a martelé M. Aly, ajoutant que M. Lassalle, célèbre pour avoir fait une grève de la faim dans la salle des Quatre Colonnes de l'Assemblée Nationale pour défendre l'emploi dans sa vallée, "est un homme déterminé qui représente la France du terroir". M. Aly s'est dit indigné d'avoir "été privé de parole" dimanche soir à Labattoir, où la MJC qui lui avait été promise a finalement été attribuée à des jeunes pour une soirée. "J'ai retrouvé mon pays, mon enfance, ce bilinguisme qui a fait ma singularité" a déclaré M. Lassalle, ajoutant qu'"aujourd'hui, nous avons tous besoin de connaître nos racines". "Tu es moi et moi je suis toi" a-t-il dit à son ami en lui tenant les mains. A la fin du déjeuner, M. Lassalle a distribué son livre et des bérets basques, avant d'entonner le chant des montagnards de sa voix de stentor.

 

 

24/03/09 – Mashababi, le journal pour les jeunes naturalistes

L'association des Naturalistes de Mayotte sort cette semaine une nouvelle revue : Mashababi, traduisez "les jeunes", un journal consacré à la jeunesse qui, comme la revue Univers Maore, traite de l'environnement et du patrimoine. Huit pages en couleurs, imprimées directement par l'association, avec pour ce premier numéro un dossier 2 pages sur le dugong réalisé en partie par le club naturaliste junior du collège de Koungou, une interview de l'historien Jean Martin par les collégiens de Kani-Kéli, une page sur l'érosion encore par les juniors de Koungou et diverses actualités, de même qu'un programme des "mini conférences" destinées aux scolaires. Avec cette revus tirée à 500 exemplaires qui devrait être trimestrielle, l'association espère toucher de plus en plus de jeunes, notamment les scolaires. La rédaction des articles par des élèves permet également de travailler la langue française et de valoriser leur travail. 4 L'association, qui vient d'acquérir un local rue du commerce juste à côté de Comores Aviation, travaille également à la gestion de la réserve naturelle de l'îlot M'bouzi, pour laquelle elle a récemment recruté un conservateur, qui sera sur place début avril, et un garde technicien, Gildas Le Minter, tout juste arrivé sur l'île. Leurs premières missions, après avoir acquis un bateau pour le transport sur l'îlot, sera le balisage de la réserve, à environ 10m des côtes, afin de distinguer la zone de réserve, ainsi que l'installation de panneaux sur les zones d'accostage pour informer les visiteurs du statut de protection de M'bouzi. Dans les deux ans à venir, les deux agents devront élaborer un plan de gestion de la réserve qui déterminera comment préserver et éventuellement restaurer les éco systèmes à protéger – la forêt sèche et le platier corallien – et comment organiser les déplacements sur la réserve ainsi que les activités. Il faudra également déterminer quel est l'impact des makis de Terre d'Asile sur l'éco système et que faire de ces animaux.

24/03/09 – Le député de Mayotte guignolisé

24/03/09 - Le député de Mayotte guignoliséJeudi dernier, les téléspectateurs de Canal + ont eu la surprise de découvrir la marionnette de notre député Abdoulatifou Aly aux Guignols de l'Info. Celui-ci en tant que fidèle lieutenant de François Bayrou est assis aux côtés de celui-ci à l'instar de Jean Lassalle, autre député Modem. C'est la première personnalité mahoraise à être ainsi "guignolisé" et par conséquent à faire rire des millions de téléspectateurs. Notre député a estimé en souriant que sa marionnette permettra de faire connaître Mayotte aux téléspectateurs métropolitains. Pour ceux qui auraient raté la diffusion du sketch de jeudi, vous avez encore quelques jours pour voir la vidéo sur le site internet de Canal +.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes