27/08/09 – 15 cartons de fournitures scolaires pour Madagascar et les Comores
27/08/09 – La Crec au point mort depuis deux mois
Les agents contestent également la nouvelle procédure qui a pour but d'accélérer le traitement des dossiers : selon eux, elle va alourdir le travail des rapporteurs et va les obliger à se déplacer plus souvent. C'est pourquoi ils réclament une indemnité forfaitaire de 150 € car "on ne veut pas avancer les frais qui nous reviennent cher et ne sont remboursés que 4 mois plus tard. On ne peut pas demander de factures aux taxis et c'est décourageant de remplir les déclarations", toujours selon le même agent. Ils veulent également une augmentation de leur rémunération : "On n'a eu aucune augmentation de salaire depuis 2001 : le passage du 10ème au 11ème échelon ne représente que 100 € bruts". Mardi soir sur le plateau télé de RFO, Hubert Derache a affirmé qu'un accord sur l'amélioration des conditions de travail a été trouvé mais que les négociations ont échoué sur l'augmentation des rémunérations : "Le souhait pour eux de pouvoir bénéficier, avec un an d'avance par rapport à ce que l'administration avait prévu, de la réduction de l'ancienneté sur le 11ème échelon, là-dessus on a un point de désaccord. Moi, j'ai fait une proposition de donner 3 mois supplémentaires mais je ne peux pas aller au-delà parce que je n'ai pas les moyens financiers pour pouvoir accompagner cette mesure, d'autant plus que je suis obligé de tenir compte de l'évolution de la carrière des agents qui sont fonctionnaires et donc si je leur accordais davantage par rapport à ça, je leur accorderais un bénéfice très important". En attendant le retour du préfet parti en Métropole jusqu'au 4 septembre, les négociations restent aujourd'hui au point mort, au détriment des Mahorais qui pour certains attendent leurs papiers depuis des années.
27/08/09 – Matulay fait sa rentrée le vendredi 4 septembre au Djembé
Les amoureux de la randonnée sont invités à une rencontre qui aura lieu le vendredi 4 septembre prochain au Djembé (restaurant situé en face de la bibliothèque départementale à Cavani-Mamoudzou). Organisée par l'association Matulay Explorer pour relancer ses activités de la nouvelle saison, cette réunion a pour objectif, précise Franck, secrétaire de la formation des randonneurs, l'élaboration du programme des activités, l'inscription et le paiement des cotisations 2009-2010.
Matulay Explorer annonce déjà trois sorties. La première est prévue le dimanche 13 septembre et vous propose la découverte des crêtes de Bandrélé pou une remise en jambes et l'accueil des nouveaux. La seconde a lieu le 20 septembre en Petite Terre, à la découverte des piscines de Papani. La dernière sortie est une ascension du mont Choungui. Elle est programmée le 27 septembre. Les coordonnées de la personne à contacter pour ces sorties seront données lors de la rencontre du 4 septembre.
Nouvelle émission sur Télé Mayotte
{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}e mardi au restaurant Le Faré de Petite Terre, les techniciens s’affairent autour du grand baobab sur la terrasse, le lieu de tournage de la toute nouvelle et première émission dédiée à l’art culinaire mahorais. Eclairage, caméras, micros : tout le matériel nécessaire à la production d’une émission de qualité est réuni pour mettre en valeur les recettes originales d’Andjizi. Devant la caméra d’Adrien Lhomme, opérateur de prise de vue, et du micro de Gwenaël Le Bigot, ingénieur son du studio Acoustik, Andjizi communique tout son enthousiasme à faire la cuisine.
Aujourd’hui, notre gourmet prépare devant les caméras des brochettes de volaille sauce cannelle fruitée, « une recette très parfumée avec un goût sucré-salé ». Andjizi suit avec attention les conseils de Geoffroy Balandreau, le réalisateur, sur la manière de s’exprimer, de présenter les ingrédients et de les disposer sur le plan de travail. Plusieurs prises sont nécessaires à cause des hésitations, des lapsus et des fous-rires d’Andjizi, qui prend pourtant son travail très au sérieux.
Mayotte était la seule station des Dom-Tom sans son émission culinaire
Ce projet d’émission a été écrit et protégé par Geoffroy Balandreau il y a 2 ans et demi, alors qu’il travaillait à l’époque en tant que technicien radio pour RFO, quand il s’est rendu compte que Mayotte était « la seule station dans les Dom-Tom sans sa propre émission culinaire ». C’est justement à la radio qu’il a rencontré Andjizi, qui à l’époque animait une chronique culinaire tous les samedis intitulée « Oupissi ». Le pilote de l’émission a été tourné il y a un an et demi, mais le montage financier a été long à réaliser et il a fallu trouver un parrain pour sponsoriser l’émission (Somagaz).
Depuis qu’il s’est associé avec Thomas Crinquette il y a un an dans la société First Prod, Geoffroy Balandreau est devenu à la fois producteur et réalisateur de l’émission. En tournage depuis trois mois, 12 émissions ont déjà été enregistrées. En dehors de la météo quotidienne, c’est la première fois que l’entreprise vend un programme audiovisuel à RFO.
Des recettes originales pour valoriser les produits locaux
Diplômé de l’école hôtelière de Poitiers, Andjizi a travaillé dans divers hôtels de cette ville et a passé 6 ans au Futuroscope, en tant que commis de cuisine puis chef de partie. Parmi les 200 cuisiniers du parc d’attraction, il a appris à préparer aussi bien de la restauration rapide que de la gastronomie traditionnelle. Après 15 années passées en Métropole, il rentre à Mayotte en 2000, mais est un peu déçu par les restaurants de l’île dont les équipes sont moins professionnelles que celles dont il a fait partie.
Il a donc décidé d’être chef cuisinier au CHM pendant 4 ans, puis est devenu responsable de la production culinaire à la Sodexo (restauration collective). C’est lui qui a mis en place la première cuisine centrale de Mayotte à la Zone Nel. Aujourd’hui, il occupe toujours les mêmes fonctions à Panima, l’usine agro-alimentaire d’Ironi Bé. Son expérience professionnelle lui est très utile pour élaborer ses recettes.
Il y a 4 ans, Andjizi a créé son restaurant traditionnel Shissiwa à Labattoir, pour essayer de valoriser les plats locaux. Les recettes originales d’Andjizi, inspirées de la cuisine traditionnelle, ont été créées principalement à partir de produits locaux, dans le but de développer une gastronomie typiquement mahoraise.
Julien Perrot
Retrouvez « Les Saveurs d’Andjizi » tous les mercredis à 12h45 sur Télé Mayotte.
27/08/2009 – Danse contemporaine
{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}ans la continuité de sont travail initié dans l'île en juin dernier, plus particulièrement l'organisation des "Rencontres de la danse contemporaine", la formation de danse mahoraise est partie à Madagascar, en Grande Comore et à Anjouan "échanger avec les autres chorégraphes", exposer ce qu’elle fait à Mayotte et surtout "entamer un travail de recherche dans la région". Un périple régional qui prend appui sur les Alliances françaises des îles respectives.
Suivant la composition des deux dernières créations de la compagnie, "Shaaba" et "Shakasha", qui sont interprétées par un duo et un trio, Jeff Ridjali a effectué cette tournée régionale avec deux danseurs : Baltazard Said Mohamed et Soimmnou Mohamed. Le Ballet de Mayotte s’est rendu d’abord à Madagascar, du 2 au 8 août dernier. Là-bas, raconte Jeff Ridali, ils ont entre autres participé à une session pédagogique sur la danse et donné une formation aux jeunes artistes.
La troupe de danse mahoraise a ensuite débarqué à Moroni (Grande Comore), pour trois jours de "stages intensifs", du 11 au 15 août, à l’Alliance franco-comorienne de Moroni. Ils ont travaillé avec deux associations : "7000 volts" qui les a accueillis et "Péléo la Comore".
Avant de rentrer au pays le 20 août, le Ballet de Mayotte a fait escale à Anjouan pour se livrer en spectacle. Jeff et ses danseurs ont offert au public anjouanais une démonstration de "Shaaba" et "Shakasha".
Jeff a pu rencontrer les autorités comoriennes
En expression locale, "Shaaba" est avant tout une pierre précieuse, un élément solide. Pour Jeff Ridjali, cette création est une "traversée intérieure", "une véritable quête de l''autre". Elle essaie de rendre compte de "la souffrance des hommes" de par "la recherche intérieure" qu'elle entreprend. "Shakasha", la seconde composition, est une danse locale très ancienne. Avant de l'exposer en spectacle contemporain, Jeff a voulu d'abord comprendre comment elle a été créée et de savoir ensuite "comment l'extrapoler, l'élargir et la mettre en espace". Telle est la quête ethnologique menée sur cette danse d'origine "guerrière".
Cette première escapade du Ballet de Mayotte dans les îles comoriennes a comblé Jeff de joie à tel point qu'il répète à satiété l'enthousiasme qu'il éprouve. Il dit avoir vécu de très bons moments avec les danseurs comoriens. "Ils sont réceptifs et ont vraiment envie de faire de la danse". Le fundi de danse mahorais avoue, sans arrière-pensée malveillante mais plutôt bienveillante, qu'il était "surpris de voir qu'aux Comores il y a un théâtre digne de ce nom, avec une vraie scène flottante et un vrai plateau pour accueillir la danse".
Jeff Ridjali est rentré à Mayotte comblé, surtout d'avoir pu rencontrer des personnalités comoriennes de conséquence, œuvrant de loin ou de près pour la danse. Jeff se rendra en Grande Comore en septembre en vue d'organiser avec ses homologues comoriens un grand spectacle de danse à la Maison du peuple à Moroni.
Jeff Ridjali à Madagascar en septembre pour le 6e I’Trôtra
Fin septembre, la compagnie Jeff Ridjali est attendue à Tananarive où elle est programmée au 6ème I’Trôtra, le Festival international de la danse contemporaine de Madagascar qui se déroule du 27 septembre au 4 octobre 2009.
I’Trôtra, en dialecte betsimisaraka à l'Est de Madagascar, signifie "se rencontrer". Dédié à la danse contemporaine, le festival, auquel participeront des troupes et chorégraphes de renommée internationale, est fondé sur la rencontre. "Depuis sa création, I’Trôtra vise à établir des rencontres culturelles pérennes entre chorégraphes, danseurs, auteurs, compositeurs, tant amateurs que professionnels, au niveau national, régional et international", présente la compagnie Vahinala organisatrice de l'évènement. I’Trôtra propose depuis sa création de nombreuses activités d'échanges autour de la danse contemporaine, de l'écriture chorégraphique aux résidences-créations en passant par les ateliers, les conférences-débats, les concours, etc.
Lors de l'édition 2008, Baltazard Saïd Mohamed, danseur de la compagnie Jeff Ridjali, avait suivi les ateliers. Cette année, notre formation de danse est placée en tête de la liste des compagnies invitées. Elle aura le plaisir de présenter ses deux dernières créations. Le Ballet de Mayotte n'a pas fini de parler de lui.
Rafik
La nouvelle saison pédagogique débute en octobre
La saison pédagogique 2009/2010 du Ballet de Mayotte commencera en octobre prochain. Les cours auront toujours lieu au "laboratoire" du Ballet de Mayotte, au sein du collège de Tsingoni. Au programme : une réflexion sur le patrimoine culturel mahorais. Des répétitions publiques et des conférences seront assurées par Jeff Ridjali avec une continuité des débats entamés durant les Etats généraux "Identité, mémoire et culture".
Pour le grand public, le Ballet de Mayotte informe que les ateliers de danse contemporaine se feront par sessions de stages les samedis après-midi sur inscriptions. Il faut distinguer deux catégories de stages : "Sentir Agir" pour tous niveaux. Ce premier stage sera dirigé par Isabelle Camatte, le samedi 3 octobre à 14h30. "Ecriture et Espace", le second stage, est réservé aux niveaux confirmés et sera conduit par Jeff Ridjali. Les dates ne sont pas encore arrêtées.
Pour tous renseignements : 0639 25 85 70.
27/08/2009 – Portrait : Fahdedine Madi Ali, champion de France espoir de javelot
{xtypo_dropcap}R{/xtypo_dropcap}ien de tel que des vacances à la maison pour se ressourcer ! Fahdedine Madi Ali (Fahdedine Abdou avant le jugement de la Crec) finit son séjour de 7 semaines chez ses parents à Chiconi. “C’est la première fois que je prends autant de repos. Je me dégage du poids de la pression et de la compétition”, affirme le jeune (21 ans) lanceur de javelot du Nice Côte-d’Azur Athlétisme. Il y a été un peu forcé par des douleurs récurrentes aux muscles lombaires (dos) et une déchirure aux adducteurs à 3 mois du championnat de France. Mais cela ne l’a pas empêché de garder son titre de champion de France espoir avec un jet de 67,92 m, alors qu’il n’avait repris l’entraînement que quelques jours auparavant.
“C’est quand même positif dans la mesure où je ne pensais même pas y participer”, concède Fahdedine. Il a en revanche été contraint de faire l’impasse sur le championnat de France élite d’Angers. Mais pour lui, ce n’est que reculer pour mieux sauter. Pensionnaire du Creps de Boulouris, Fahdedine s’entraîne dur deux fois par jour pour une durée totale pouvant atteindre 25 heures par semaine. Il doit reprendre cette semaine par de légers footings (20 min) après la rupture du jeûne. Le retour pour Nice est prévu le 6 septembre, afin de poursuivre sa formation de préparateur physique et de coach sportif.
"À Mayotte, on a tendance à se contenter de peu"
“Je prépare un brevet d’état dans ce domaine et parallèlement j’en prépare un en athlétisme. Je pense déjà à ma reconversion et à l’ouverture d’une salle de sport à Mayotte”, explique le jeune homme qui a pour coéquipière Tanzila Jean-Jacques. Pour la saison prochaine, Fahdedine Madi Ali compte participer aux championnats de France hivernaux et intégrer l’équipe de France senior.
“Pour cela, il faut que je sois dans les trois meilleurs. C’était ma dernière année en tant qu’espoir. Mais le plus dur est de garder son niveau. Il faut être ambitieux et croire en soi. À Mayotte, on a tendance à se contenter de peu. Les compétitions internationales telles que les Jeux des îles européennes, ceux de l’océan Indien ou les matches avec l’équipe de France, ça motive et ça donne envie d’aller plus loin”, avance-t-il.
Plus loin, comme la Finlande par exemple, pays où le javelot est la discipline reine en athlétisme. “J’ai pu y faire un stage de 10 jours. Je me suis entraîné avec les meilleurs lanceurs du monde. Là-bas, un enfant de 5 ans t’apprend à lancer un javelot. Cela a été très enrichissant. D’ailleurs, c’est le problème des athlètes à Mayotte. Ils restent ici dans leur bulle, ils n’ont pas les moyens de faire des stages ailleurs pour découvrir ce qu’il s’y passe. Les lanceurs finlandais ou norvégiens se rendent pendant plusieurs mois en Afrique du Sud par exemple”, déclare l’ancien pensionnaire du Zazatsara.
Objectif Londres 2012
Contrairement à son ami Zoubert Hadhirami qui n’a pu se déplacer à Bondoufle pour le championnat de France faute de moyens financiers, Fahdedine n’a pas de souci de ce côté-là. Son club s’occupe de toute la partie transport, hébergement et inscription pour les compétitions, sans oublier la mise à disposition d’un entraîneur et de ses installations. En retour, il doit participer aux championnats de France inter-clubs, qui permettent de situer la valeur des clubs au niveau national.
Pour lui, le soutien autour d’un athlète est très important. “Certes il y a nos résultats sur la piste, mais il faut un entourage qui nous soutienne, surtout dans les moments difficiles. C’est aussi bien la famille, les amis, le club que les partenaires. Je prends l’exemple de la Jamaïque. Usain Boltla Jamaïque. Je ressens la même chose quand je lance, c’est moi, mais aussi la France et Mayotte que je représente, un peu comme Miss Mayotte. Mais parfois j’ai l’impression que pour les sportifs on oublie cette dimension, sauf quand les Jeux des îles de l’océan Indien approchent. D’ailleurs, j’ai l’impression qu’ici on accorde beaucoup plus d’importance à cette épreuve qu’à un championnat de France, alors que le niveau est comparable à un championnat régional en France”, dévoile-t-il. dispose d’un encadrement solide, sa fédération, son pays, sa famille sont tous derrière lui. Quand il court, il devient un ambassadeur pour
Son ambition est de participer aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Le chemin est encore long, mais Fahdedine sait ce qu’il lui reste à faire pour devenir le premier athlète mahorais intégrant une délégation olympique française.
Faïd Souhaïli
Un matériel onéreux
Si les années précédentes Fahdedine Madi Ali a pu compter sur une aide du conseil général pour payer son inscription au Creps de Boulouris, ainsi que son matériel, pour la saison 2009/2010, rien n’est sûr en raison des difficultés financières rencontrées par la CDM. Le minimum nécessaire pour un athlète se constitue de pointes (120 à 160 €), d’un javelot (800 à 1000 €), d’une ceinture maintenant le dos (125 €) et divers maillots et shorts.
“Pour le javelot, c’est mieux si on en a plusieurs, ça évite d’aller le chercher à chaque lancer”, estime l’athlète. Blessé il y a quelques mois, Fahdedine a dû avoir recours à des séances d’ostéopathie pour se soigner. “À raison de 50 € la séance et sachant qu’il en a fallu une douzaine, cela fait beaucoup, d’autant plus que ce n’est pas remboursé par la Sécurité sociale”, avance Fahdedine. Il appelle donc tous ceux qui le souhaitent à l’aider lui, mais aussi d’autres jeunes athlètes mahorais qui se qualifient régulièrement pour les compétitions nationales et internationales.
26/08/09 – Douchina contre attaque
Si M. Douchina précise que "ces questions sont trop graves pour qu'elles soient abordées dans un esprit polémiste", et qu'il "ne souhaite pas rentrer dans ce jeu stérile", il tient cependant à préciser qu'il a "régulièrement dénoncé la gestion hasardeuse et le train de vie de l'ancienne majorité qui avait abouti chaque année à consommer les ressources de deux années de budget" et ajoute "qu'il a fallu plus d'un an pour faire ressortir la situation, tant les choses étaient cachées, et notamment les factures non payées ou les engagements non respectés". "Je laisse travailler la chambre qui se doit de faire un état de la situation et je rencontrerai dans ce cadre les conseillers de la chambre dès que cette étape de leur mission sera achevée", poursuit le président du CG, qui souligne que "les conclusions de la CRC, avec des chiffres indiscutables que je porterai à la connaissance des citoyens très prochainement, permettront de rétablir la vérité".
Avant de conclure qu'"il n'est pas nécessaire de gesticuler à tout propos ni de communiquer sans éléments tangibles et avant l'heure. Mon souci n'est pas de désigner des coupables comme le fait l'opposition. Il est d'analyser la situation. […] En ce qui me concerne, je préfère me tourner vers l'avenir et réussir le challenge difficile du redressement de la situation financière du conseil général en faisant en sorte que cela ait le moins d'impact possible sur le développement de Mayotte"
26/08/09 – Mayotte en 200 questions
26/08/09 – « Je veux que la République soit respectée à Mayotte »
Pour lui, l'objectif n'est pas de priver les élèves de transport scolaire et il affirme que prolonger de 6 mois l'avenant serait illégal (une prolongation a déjà été faite et celle-ci ferait dépasser le délai de 12 mois autorisé), mais désorganiserait aussi le transport des élèves puisqu'il faudrait lancer un appel à candidature en plein milieu de l'année scolaire. "La CDM en est incapable" a répété le conseiller général de Labattoir. M. Lebrun, représentant de la CMTS et M. Siaka, représentant la CDM n'ont fait aucune observation orale. Dans leur mémoire cependant, ils ont insisté pour souligner que la prolongation de l'avenant ne faisait pas dépasser le délai de 12 mois. Finalement, le tribunal a décidé de donner raison à Saïd Omar Oili en rejetant la décision du 15 juillet. On peut donc s'attendre à un appel à candidature émanant du CG rapidement.
25/08/09 – La grève de la rentrée est un échec
Le syndicat profite du communiqué pour marquer son insatisfaction concernant les effectifs de cette rentrée, notamment en maternelle où les classes dépassent 28 et "tournent à 37 enfants par classes en moyenne". Le vice recteur a précisé à ce sujet dans la matinée que ce chiffre maximum de 28 enfants par classe, annoncé par François Fillon, ne concerne que l'élémentaire, et qu'il sera respecté, la maternelle tourne selon lui à environ 32 enfants par classe. "Ne parlons pas des enfants en âge scolaire qui ne sont pas scolarisés, des fournitures scolaires qui ne seront livrées qu'en janvier, des problèmes d'hygiène et de sécurité dans les écoles, des problèmes de remplacement,…", énumère le communiqué. Des problèmes qui ne manqueront pas d'être évoqués lors de la réunion du 17 septembre.
25/08/09 – Les chiffres de la rentrée
25/08/09 – Les parents d’élèves de Choungui en colère
Dans la même matinée, les parents d'élèves du village de Kani-Kéli ont pris exemple sur leurs voisins de Choungui et ont eux aussi fait un scandale dans la mairie. En cause une classe fermée par le vice rectorat dans l'école maternelle, ce qui entrainerait des classes surchargée. La salle de classe étant inoccupée, ils réclament son utilisation.
25/08/09 – Le transport scolaire au tribunal administratif
24/08/09 – Une rentrée qui risque d’être perturbée
Ils sont 77.643 élèves, de la maternelle à la Terminale, à reprendre cette semaine le chemin de l'école. Auront-ils tous ce matin un enseignant en face d'eux ? Rien n'est moins sur. Après un moment de flottement suite à la rencontre, mercredi dernier, entre le vice recteur et l'intersyndicale des enseignants du primaire, le préavis de grève illimitée qui prend effet à compter de ce lundi a été maintenu. C'est la première fois qu'une grève à lieu dès la rentrée scolaire, aucune manifestation particulière n'a été annoncée. Le vice recteur s'envole cet après midi pour Paris, où il a promis aux syndicats de faire remonter leurs revendications au nouveau ministre de l'Education, Luc Chatel, et fait donc sa traditionnelle tournée de rentrée sur Petite Terre, en commençant par la maternelle de Labattoir 6, suivie par l'école primaire de Labattoir 2 et conclue par le lycée de Petite Terre qui a récemment inauguré son extension. Le nouveau préfet Hubert Derache l'accompagnera.
Vendredi déjà, Jean-Claude Cirioni faisait une tournée à Mamoudzou, accompagné du maire du chef lieu et du conseiller général de Mamoudzou 1, Assani Ali, pour la rentrée des enseignants. La tournée s'est achevée par la visite du nouveau collège, le K2, construit entièrement en bâtiments modulaires sur le même principe que le lycée de Chirongui. Le K2 est encore en chantier, la dernière partie du collège sera livrée après les vacances de la Toussaint. Le vice recteur s'est excusé auprès de l'équipe enseignante pour ces conditions de rentrée et a tenu à expliquer aux nouveaux arrivants – environ un tiers de l'assemblée – les problématiques du foncier et de démographie qui conduise à ces constructions provisoires, tout en précisant que le lycée de Chirongui au départ très décrié est finalement apprécié de tous pour l'avantage de l'isolement et de la climatisation qu'offrent les modulaires.
M. Cirioni a tenu à donner quelques chiffres de la rentrée pour démontrer au nouveaux l'ampleur de l'éducation à Mayotte : 4.000 élèves de plus qu'à la rentrée dernière et 540 postes supplémentaires. "Vous êtes dans un département en construction, l'investissement qui vous sera demandé sera important. A Mayotte on travaille plus qu'ailleurs", a-t-il précisé. Parmi les nouveaux postes, un inspecteur d'académie spécialisé en Français langue étrangère (FLE) rejoint l'équipe du vice recteur, il veillera entre autres à l'utilisation des heures rajoutées spécialement pour la pratique de la langue française.
24/08/09 – La saison de football interrompue
Des rencontres avaient été programmées pour ce week-end, samedi, la ligue mahoraise de football prévoyant que le Ramadan débuterait au plus tôt dimanche. Toutes les rencontres ont été annulées en raison du début mois de jeûne qui a commencé samedi. Les journées de championnat et de coupe de Mayotte sont remises au mois d'octobre, les dates devraient être fixées dans la semaine. Majoritairement, les joueurs ainsi que les dirigeants ont pu se consoler avec le foot ramadan organisé un peu partout sur l'île.
21/08/09 – 4ème cas de grippe A(H1N1) à Mayotte
Dans son premier point épidémiologique du17 août, la cellule inter-régionale d'épidémiologie (Cire) Réunion-Mayotte annonce que 4 cas de grippe A(H1N1) ont été confirmés à Mayotte, dont 3 cas importés (2 de la Réunion et 1 d'Australie) et 1 cas autochtone. La Cire rappelle que le système de surveillance de la grippe saisonnière a été mis en place au mois de juin à Mayotte afin de détecter rapidement toute évolution anormale des virus grippaux. Elle rapporte par ailleurs que 7 autres cas de grippe A saisonnière (non H1N1) ont été identifiés depuis le 1er juillet mais qu'il n'y a pas pour l'instant d'augmentation significative du nombre de consultations pour fièvre ou toux aux services des urgences de Mamoudzou.
La transmission du virus est aérienne ou par contact direct avec un malade ou son environnement. Après une incubation maximale de 7 jours, l'infection se traduit par l'installation brutale d'un syndrome associant des signes généraux (fièvre, frissons, malaise général, céphalées, myalgies) et des signes respiratoires (catarrhe des voies aériennes supérieures, toux, dyspnée). Pour se prévenir de la contamination, il convient d'appliquer les mesures d'hygiène systématiques, comme se laver les mains et utiliser une solution hydro-alcoolique. En cas de diagnostic de grippe, suivre les conseils du médecin, porter un masque chirurgical antiprojections, protéger les personnes en contact en cas de toux ou d'éternuement par des mouchoirs à usage unique.
21/08/09 – Baisser le montant du FIP n’arrangera rien
Mardi, le président du Conseil général de Mayotte, Ahamed Attoumani Douchina avait affirmé au micro de Radio Mayotte qu'il envisageait de demander à ce que la part des recettes fiscales et douanières destinée à financer le FIP passe de 20% à 10 %. "C'est inadmissible ! Je tiens à dire que contrairement a ce qui a été dit, cet argent n'est pas versé aux communes par la CDM. Il est collecté par l'Etat qui en verse 20% aux communes et 80% au Conseil général. Je suis conscient de l'insuffisance des crédits par rapport aux besoins, mais ce n'est pas en modifiant ce montant à la baisse pour nous que cela résoudra les problèmes financiers de la CDM. Tout le monde a besoin de ces crédits. La solution serait plutôt que l'on s'assoit autour d'une table et que l'on négocie avec l'Etat pour qu'il puisse nous verser un peu plus de fonds" a déclaré le président de l'AMM et maire de Tsingoni, Ibrahim Boinahery. Le FIP a représenté 34 millions d'euros pour les communes en 2008 et 167 millions pour la CDM.
21/08/09 – Le CG met Opaclia en péril
Dans un communiqué adressé à la presse, le Conseil Economique et Social de Mayotte fait état d'une motion adoptée à l'unanimité en faveur d'Opcalia Agefome, après avoir a été saisi quant à la situation financière difficile que traverse l'agence de Mayotte. "Pour rappel, par des courriers du 27 février et 9 juin 2009, l'agence Opacalia interpelle les autorités sur le reversement de la taxe sur la formation professionnelle pour les années 2007 et 2008. Faute de ressources, l'organisme n'est plus en mesure d'assurer les missions de formation des salariés et d'insertion des jeunes depuis avril dernier", indique le communiqué. 4 En effet, le reversement de la taxe sur la formation professionnelle, collectée par les services du conseil général, n'a toujours pas été enregistré pour les années 2007 et 2008. Le conseil économique et social rappel qu'Opcalia Mayotte est le seul organisme paritaire agrée pour gérer les fonds de la formation des salariés du secteur privé, et se déclare solidaire de la volonté manifestée par le Président d'Opcalia d'oeuvrer pour la préservation de cet organisme. Il exhorte donc le Conseil général, dans le respect du dispositif réglementaire en vigueur, à procéder au versement de la taxe sur la formation professionnelle pour l'année 2007 et 2008 afin de solutionner les difficultés financières que rencontre cet organisme.
21/08/09 – Un plateau tout neuf à Chirongui
Mercredi après-midi devant une centaine de personnes, en présence d'Echati Maanrifa, directrice de la Dsaj et représentante du Conseil général et d'Issihaka Abdillah, président du Smiam, la mairie de Chirongui présentait son premier aboutissement depuis l'élection de la nouvelle équipe en 2008 : le plateau polyvalent. Issihaka Abdillah, ainsi que le Maire de la commune Roukia Lahadji et la conseillère municipale déléguée au Smiam Hidahya Mahafidhou ont, dans leur discours, insisté sur le respect et l'entretien de ce nouvel équipement, mais également sur une prise de conscience de chacun concernant les travaux accomplis au cours de ces six mois; "Il faut être clair là-dessus et se dire les choses en face.", s'exclame le Président du Smiam.
"Souvent au cours d'un projet, on est pressé, on n'est pas content parce que ça dure, alors on ferme les mairies, on fait des barrages (…) Il faut que ça cesse, un projet est une succession d'obstacles tant foncier, ce qui n'a pas été le cas pour ce dossier", précise-t-il, "que technique et surtout financier". L'objectif premier de la réhabilitation du plateau polyvalent étant de "mieux faire apprécier le sport", les habitants de la commune -pratiquants une activité physique ou pas- ont été invités à s'y rendre plus souvent. Un m'biwi, un pot et une démonstration de hand et de basket ont clôturé l'événement. La mairie de Chirongui va dorénavant se pencher sur la rénovation du plateau polyvalent de Tsimkoura.
21/08/2009 – Handisport : 1ère journée organisée par l’AHCPT
{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}etite Terre, patronne incontestée du basket-ball mahorais vient d’expérimenter une adaptation du gros ballon orange : le fauteuil basket. A l’initiative de l’action se trouve la toute fraîche Association de handisport et culture de Petite Terre (AHCPT) et sa dizaine d’adhérents, la plupart invalides. "Il y a beaucoup de jeunes d’ici qui ne savent pas ce qu’on fait, certains ne savent pas que ce type de structure pour les personnes handicapés existe. Cette journée nous permet de sortir un peu de l’ombre, de montrer ce que l’on fait", explique Souplesse, un des membres fondateurs du handisport en 1997.
Pendant que cinq équipes disputent le tournoi, suite à une initiation générale en tout début de matinée, les plus jeunes sont initiés à la sarbacane dans une des salles de l’AJP. Ce premier challenge de fauteuil basket prend parfois des allures d’auto-tamponneuses. La fatigue est facilement distinguable chez les débutants, jeunes ou moins jeunes. Passe manquée s'accorde souvent avec ballon perdu. Surtout après cinq courtes minutes de jeu où, majoritairement, les joueurs ne se demandent plus s'ils doivent réactiver leurs biceps pour pousser une nouvelle ces énormes roues.
Pas facile le fauteuil basket, pas facile le handisport. "Moi je joue déjà donc j'ai l'habitude", déclare le champion de Mayotte avec le Vautour Club de Labattoir, Omar, "mais j'avoue que ça fait mal aux épaules".
Elus, entrepreneurs, associations, habitants… mobilisation générale pour le handisport
Du kayak au programme de cet après-midi, comme toujours ensoleillée. Deux groupes de quinze se sont adonnés au plaisir de cette pratique aquatique. Pour cet événement, l'AHCPT a bénéficié d'un soutien précieux, celui de la municipalité de Pamandzi. En prenant en charge le transport des fauteuils entre les deux terres ainsi que vingt-cinq repas, et en mettant à disposition des organisateurs l'AJP et la sono, les élus de la commune démontrent tout leur intérêt envers les personnes atteintes d'un handicap physique ou mental.
"Merci beaucoup à la mairie de Pamandzi qui a grandement contribué à la réussite de cette journée", rend grâce Thomas Petit de l'association Cap sport art amitié aventure (Capsaaa). "Si cet échange s'est déroulé ici, c'est bien sûr parce que la structure organisatrice est de Petite Terre, mais aussi parce que nous ne sommes pas autorisés à jouer sur le plateau de Kavani, comme le terrain n'est pas aux normes. Faire traverser les invalides, les fauteuils, le matériel, c'est tout un travail et la mairie a répondu à notre appel".
Certaines entreprises ont également participé au bon déroulement de cette rencontre : Casal Sport et Intersport pour les lots, le Céméa pour les jeux que l'AHCPT proposait en parallèle du fauteuil basket, et Papajan qui a réalisé une peinture dans la matinée, dédiée au handisport et qui restera à l'AJP.
Se rencontrer et s'amuser constituaient les mots d'ordre de la journée, ce qui fut le cas. En outre, les principaux acteurs espèrent réitérer l'opération au sein des communes de Grande Terre. Ces mêmes acteurs recherchent des sponsors qui permettraient à la sélection de handisport de Mayotte de répondre à l'invitation de Maurice, à l'occasion de la prochaine Coupe des clubs champions de l'océan Indien (CCCOI) en novembre.
Ichirac Mahafidhou