Pour toutes ces anomalies constatées, la préfecture a donc demandé à la Chambre territoriale des comptes de proposer un budget primitif 2009 sincère et en toute connaissance de cause pour le soumettre aux élus de Koungou. Pour une source municipale proche de la majorité actuelle, il ne pouvait en être autrement au vu de la façon dont l'équipe municipale actuelle gère la commune. "Certaines factures de téléphones atteignent 1700 € par mois, il y a eu 43 embauches plus ou moins partisanes depuis leur arrivée au pouvoir et rien n'est fait dans l'intérêt des habitants de la commune. Sans compter qu'aucun investissement se fait et qu'il y a 929 608,59 € de factures à payer" dénonce-t-il. Notre source estime que les avertissements lancés par son opposant numéro 1 Saïd Ahamadi "Raos" n'ont pas été suffisamment pris en compte. "Sous prétexte que c'est Raos qui les formule, personne n'a rien dit et on a laissé faire. Mais voir qu'une commune comme la nôtre, disposant de la première zone économique de l'île, est mal gérée, cela me fait mal !"
24/06/09 – La préfecture saisit la chambre territoriale des comptes pour Koungou
24/06/09 – Les concerts de Papa Wemba auront bien lieu
24/06/09 – Une quinzaine de festivités pour l’inauguration de la mairie de Mamoudzou
Une exposition sera organisée tout au long de cette quinzaine et le public est invité à admirer l'évolution de la commune de Mamoudzou. "Le but est de permettre aux jeunes de s'imprégner de leur histoire à travers des photos d'archives. Il est également question de rendre hommage aux élus qui ont composé les différentes mandatures passées et qui ont oeuvré pour le développement de notre ville", précisent les organisateurs. Le moment fort du programme culturel est le bal populaire du 13 juillet. La tête d'affiche de cette année est l'artiste malgache Fandrama et les artistes locaux programmés sont Bo Houss, Bob Dahilou, Karama, Joe Fils, Kamar et Ténor. Le concert aura lieu cette année devant le Comité du Tourisme. Sur le volet sportif, toutes les disciplines collectives sont programmées : football, basket, handball, rugby, pétanque, volley…
On y retrouve aussi l'incontournable Course de pneus qui a lieu cette année le samedi 4 juillet. Sur le plan footballistique, la commune de Mamoudzou accueillera la sélection malgache. Cette dernière s'opposera, au stade de Cavani, à la sélection communale le vendredi 10 juillet et à celle de Mayotte le dimanche 12 juillet. Sur le plan cultuel, un madjiliss est organisé quelques heures après le défilé d'ouverture, le 27 juin, à 20h au plateau de M'gombani. Un maoulida shengué, un moulidi et un débah sont respectivement prévus à Mahabou le 28 juin, à Passamainty le 4 juillet et au terrain de Tsoundou1 le 12 juillet.
24/06/09 – La ligue de foot cherche son sélectionneur
24/06/2009 – Interview d’Alain-Kamal Martial
{xtypo_dropcap}T{/xtypo_dropcap}ounda : Nous sommes à quelques mois du Fim, il y a plusieurs noms qui circulent. Est-ce-que vous pouvez nous dire quels artistes seront là cette année ?
Alain-Kamal Martial : Pour le Fim, rien n'est encore signé, on ne sait pas précisément qui vient. Nous attendons d'avoir des contrats signés avant de communiquer là-dessus. Mais il faut savoir que le service culturel fait partie des plus touchés du conseil général en ce qui concerne les réductions budgétaires. Du coup, la seule chose dont on est sûr, c'est que cela va être un très petit Fim. Il n'est même pas financé à 10% de ce qu'on nous a donné l'année dernière. Mais je comprends aussi les contraintes qui pèsent actuellement sur le conseil général.
Tounda : Comment faites-vous concrètement pour concilier la nécessité d'organiser des évènements récurrents, tel que les festivals, et ces contraintes budgétaires ?
AKM : Nous essayons de travailler avec des producteurs de la région pour avoir des artistes intéressants à un prix abordable. Aujourd'hui Mayotte est connectée à plusieurs réseaux, africains, régionaux et européens, de diffusion de la musique. J'ai des contacts avec Jérôme Galabert du Sakifo, avec Youssouf Mohamed à Zanzibar, d'autres au Mozambique ou en Afrique du Sud. Mais aussi avec le Kabardock, qui est l'une des plus importantes structures de diffusion et de production d'artistes dans la région, du coup tout est possible.
De plus, nous ne sommes plus dans l'ancien système où tout se faisait au dernier moment. Je travaille sur le Fim depuis décembre 2008. Mais il faut aussi avoir des moyens, ce qu'on n'a pas actuellement. Jusque là, le service culturel bénéficiait des réductions chez Air Austral. Mais ce système a été arrêté. De 2004 à 2007, nous avions 90.000 euros de dettes là-bas. Et près de 360.000 euros avec de nombreux partenaires. Tous les fournisseurs et hôtels refusaient de travailler avec nous. Nous avons donc sacrifié tout le budget 2008 pour liquider cette dette. On en est sorti, mais aujourd'hui on doit faire face à une réduction budgétaire.
Grâce à nos réseaux, nous arrivons à faire venir des artistes qui passent dans des festivals réunionnais qui ont beaucoup plus de moyens. Dans la région, c'est essentiellement là-bas qu'ils vont. Au lieu de faire venir un artiste comme Ki-mani Marley ou Pablo Moses depuis la Jamaïque – le voyage en avion étant très coûteux – on les prend seulement lorsqu'ils passent par ici.
Tounda : Est-ce-que le service culturel souffre toujours d'une mauvaise image auprès des artistes par rapport à l'organisation et aux cachets non payés?
AKM : Nous avons beaucoup progressé à ce niveau-là. Aujourd'hui tous nos artistes sont payés. Les rares cas où il y a des problèmes correspondent à des artistes dont le réseau bancaire est difficile à joindre, comme pour les Mozambicains. Nous avons aussi bien avancé sur un point de vue technique. Les artistes savent qu'ils n'auront pas le même public. Si à la Réunion ils arrivent à avoir jusqu'à 30.000 personnes, ici ce sera dans les 4.000 à tout casser. Pourtant ils font l'effort de venir.
Par exemple, nous avons eu Moses et Leroy, pour 5.000 euros alors qu'ils avaient demandé 12.000 à la Réunion. Pareil pour Tiken Jah qu'on a payé 7.000 euros au lieu de 20.000 euros. Mais il est vrai qu'ils n'ont rien à perdre. En général ils ne restent qu'une journée ici.
Tounda : Et qu'apporte Mayotte aux autres festivals ?
AKM : La proximité de Mayotte avec les pays de la zone fait qu'il est plus facile pour nous de faire venir des artistes mozambicains et sud-africains ici et après nous pouvons les proposer aux Réunionnais. De même pour les artistes mahorais. Jimmy, Babadi, sont en passe de participer au Sakifo, au Angaradona à Tananarive et au Marabenta au Mozambique. C'est à dire qu'il y a des gens qui vont les prendre pour des concerts. Nous travaillons pour leur faire un press-book, on fait écouter leurs sons et je vais à la rencontre des responsables des festivals pour leur montrer qu'il y a un vivier intéressant à Mayotte. Nous sommes obligés de leur servir de manager en quelque sorte. Mais c'est aussi le cas pour la danse contemporaine et le théâtre. Aujourd'hui la compagnie IstaMbul est en tournée dans trois continents. Après l'Afrique, l'Europe, avec l'Allemagne, le Portugal, la France, la tournée va au Brésil et en Argentine.
Et comme ça on entend parler de Mayotte. Quand Papa Wemba ou Ayo viennent, les fans du monde entier savent qu'ils seront à Mayotte. Ce qu'on peut déplorer aujourd'hui c'est d'avoir réussi à créer cette dynamique, mais qu'au moment où ça se concrétise il n'y ait plus les moyens de le faire correctement.
Propos recueillis par Halda Toihiridini
24/06/2009 – 13èmes Rencontres du cinéma d’Afrique et des îles
{xtypo_dropcap}L'{/xtypo_dropcap}association aurait aussi aimé élargir son horizon et proposer ces séances à un public plus large, mais seules des projections de films seront possibles à la MJC de Hajangoua, pas à la salle de cinéma de Mamoudzou. Le prix des places d'entrée – fixé à 1 euro pour les jeunes et étudiants, et 2 euros pour les adultes – devrait inciter la population mahoraise à venir participer aux rencontres. Les films projetés ont été choisis avec attention. Il s'agit d'offrir aux spectateurs un large éventail de genres cinématographiques : des fictions, des films d'animation des documentaires…
Un concours de scénario ouvert au public permettra d'intégrer les visiteurs aux actions menées. Les gagnants pourront participer à un atelier d'écriture dirigé par l'invité d'honneur de cette année : Guy Désiré Yaméogo, un cinéaste du Burkina Faso.
La FCJT a de grandes ambitions pour l'avenir. Au niveau local, l'association prévoit d'organiser des projections mensuelles dans plusieurs communes de Mayotte. A terme, le but est d'étendre les manifestations sur tout l'océan Indien, pouvoir mettre en place un grand festival du cinéma dans les Comores, à Madagascar, etc.
Rawnat Mohamed Chaher
Guy Désiré Yaméogo, invité d’honneur de l'édition 2009
Enseignant à l’Institut supérieur de l’image et du son en Ouganda, Guy Désiré Yaméogo est un réalisateur et scénariste accompli. Après un diplôme en sociologie à l’Université de l'Ouganda, il part à Cuba pour intégrer l’Ecole du cinéma et de la télévision de la Havane. C’est là qu’il se spécialise dans l’écriture de scénarios dans le but d’en faire son métier. Après plusieurs films sur le thème de l’enfance, il change de registre et écrit les scénarios de plusieurs séries télévisées à succès. Aujourd’hui il a une dizaine de films et de scénarios à son actif.
Pour promouvoir le cinéma africain, il a accepté de participer aux éditions 2009 des Rencontres du cinéma d’Afrique et des îles. Trois de ses films seront ainsi présentés au public. Sa première réalisation, "Si longue soit la nuit" fera l’ouverture du festival le 3 juillet à 18h30. Le même soir à 20h45 sera projeté "La danse sacrée à Yaka", le dernier film qu’il a réalisé en 2008. Et enfin "Le pacte", qui date de 2002 sera sur les écrans de Tsararano mardi 7 juillet à 20h45.
3 questions à Guy Désiré Yaméogo
Guy Désiré Yaméogo, réalisateur et scénariste du Burkina Faso est l’invité d’honneur de l'édition 2009 des Rencontres du cinéma d'Afrique et des îles. Avant sa première venue à Mayotte, il se prête au jeu des questions-réponses et nous donne son opinion sur cette manifestation cinématographique.
Que pensez-vous de la démarche du FCJ de Tsararano d'organiser des Rencontres du cinéma d’Afrique et des îles ?
Guy Désiré Yaméogo : L'initiative est louable car elle s'inscrit dans un élan d'échanges culturels, mais aussi elle vise à donner une place au cinéma africain dont on sait que les espaces d'expression se réduisent comme peau de chagrin au fil du temps. Les salles se ferment dans les pays africains. Ailleurs, le film africain trouve difficilement sa place dans un circuit commercial ou à la télévision. Les festivals et les rencontres de ce type sont devenus les rares espaces qui permettent encore à ce cinéma d'être vu et connu. J'en avais déjà entendu parler par l'un des promoteurs Stéphane Planchot* qui, pendant son séjour au Burkina Faso, a contribué à organiser d'autres manifestations cinématographiques du genre.
Existe-t-il chez vous, au Burkina Faso, des rencontres similaires ?
GDY : Oui, il existe quelques festivals dont le plus connu reste sans doute le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). C'est le lieu d'expression de toutes les diversités du cinéma africain et de la diaspora africaine. C'est l'un des festivals majeurs du continent, et depuis 40 ans le travail de promotion qu'il fait pour le cinéma africain ne s'est jamais démenti.
Estimez-vous que le cinéma africain a besoin d'être valorisé encore plus au niveau international, a-t-il la reconnaissance qu'il mérite ?
GDY : Oui, le cinéma africain a besoin d'être valorisé encore plus, parce qu'il est porteur de nos rêves, de nos espérances, de nos frustrations et de nos douleurs aussi. Ce cinéma qui est fortement ancré dans nos cultures nous aide à consolider nos identités et à aller vers le dialogue des cultures pour communier avec les autres. La question de la reconnaissance ne se pose pas à mon avis. De par le passé, des festivals (Cannes, Venise, Berlin, etc.) ont déjà célébré des talents du cinéma africain.
La question c'est : comment faire en sorte que sur les écrans d'Afrique et singulièrement ceux du reste du monde, le cinéma africain existe. Ça pose le problème de son financement, de sa production, de sa diffusion, de sa promotion, etc. Nous en sommes conscients et nous y travaillons, tout en sachant que nous vivons dans des pays où les questions d'éducation, de santé, d'infrastructures, d'eau, etc., sont prioritaires. Mais c'est aussi une préoccupation qui n'est pas propre à l'Afrique, nous la partageons avec des cinématographies peu développées qui existent dans d'autres régions du monde.
*un actif bénévole du festival de Tsararano, notamment lors des premières éditions.
Propos recueillis par R.M.C
Programme des Rencontres
Vendredi 3 juillet 2009
17h30 : Ouverture de la 13ème édition des Rencontres du cinéma d’Afrique et des Iles – 18h30 : Si longue que soit la nuit, de Guy-Désiré Yameogo (Burkina Faso, fiction, 25 mn, 1995) – La résidence Ylang Ylang, de Hachimiya Ahamada (Comores, fiction, 20mn, 2008) – 20h45 : Beodare, de Salam Zampaligre et Rudy E. Sylva ( Burkina Faso/France, fiction, 16 mn, 2008 ) – La danse sacrée à Yaka, de Guy-Désiré Yameogo (Burkina Faso, fiction, 87 mn, 2008)
Samedi 4 juillet 2009
18h30 : L’enfant terrible, de Kadiatou Konaté (RD Congo/Belgique, animation, 11 mn, 1993) – Kirikou et la Sorcière, de Michel Ocelot (France, animation, 70mn, 1998) – 20h45 : Les oiseaux de la médina, de Chakchem Med Ikbel (Tunisie, fiction, 14 mn, 2008) – Whatever Lola wants, de Nabil Ayouch (Maroc, fiction, 115 mn, 2008)
Dimanche 5 juillet 2009
18h30 : C’est dimanche !, de Guesmi Samir (Algérie/France, fiction, 30 mn, 2008)
Caramel, de Henri Duparc (Côte d’Ivoire, fiction, 92 mn, 2004) – 20h45 : Article 15bis, de Balufu Bakupa-Kanyinda (RD Congo, fiction, 15 mn, 1999) – Africa paradis, de Sylvestre Amoussou ( Bénin/France, fiction, 86 mn, 2006 )
Lundi 6 juillet 2009
18h30 : Carrefour ya mayesha, de Pascal Helleu et Mohamed Chabbi (Mayotte, fiction, 26 mn, 2007) – Les jardins de Samira, de Lahlou Latif (Maroc, fiction, 112mn, 2007) – 20h45 : Triomf, de Michael Raeburn (Zimbabwe, fiction, 118 mn, 2008)
Mardi 7 juillet 2009
18h30 : Pourquoi ?, de Sokhna Amar (Sénégal, documentaire, 8 mn, 2004) – Nos lieux interdits, de Leila Kilani (Maroc, documentaire, 105 mn, 2008) – 20h45 : Le pacte, de Guy-Désiré Yameogo (Burkina Faso, fiction, 24mn, 2002) – Une femme pas comme les autres, de Abdoulaye Dao (Burkina Faso, fiction, 100 mn, 2008).
Mercredi 8 juillet 2009
18h30 : Fary l’ânesse, de Mansour Sora Wade (Sénégal, fiction, 21 mn, 1987) – Karmen Geï, de Joseph Gaye Ramaka (Sénégal, fiction, 86 mn, 2001) – 20h45 : Waramutseho, de Bernard Auguste Kouemo Yanghu (Cameroun, fiction, 21 mn, 2008) – Une affaire de nègres, de Osvalde Lewat (Cameroun, documentaire, 90 mn, 2007).
Jeudi 9 juillet 2009
18h30 : Riches, de Ingrid Sinclair (Zimbabwe/Royaume-Uni, fiction, 26 mn, 2001) – L’Afrance, de Alain Gomis (Sénégal, fiction, 90 mn, 2001) – 20h45 : An evening in July, de Raja Amari (Tunisie, fiction, 23mn, 2001) – Le fleuve, de Mama Keïta (Guinée, fiction, 90 mn, 2002).
Vendredi 10 juillet 2009
18h30 : Arlit deuxième Paris, de Idrissou Mora Kpaï (Bénin, documentaire, 80 mn, 2004) – Dieu a-t-il quitté l’Afrique ?, de Musa Dieng Kala (Sénégal, documentaire, 52 mn, 2008) – 20h45 : Hangtime, de Ngozi Onwurah (Nigéria, fiction, 31 mn, 2001)
Teza, de Haile Gerima (Ethiopie, fiction, 140 mn, 2008).
24/06/09 – Inauguration de la MJC de Chiconi ce samedi 27 juin
La maison des jeunes et de la culture de Chiconi sera inaugurée ce samedi 27 juin. Cette journée inaugurale coïncide avec la date de la disparition, le 22 juin 2007, de Younoussa Bamana, ancien président du conseil général de Mayotte (de 1977 à 2004) et ancien conseiller général de ladite localité. A cette occasion, l'office municipal de la jeunesse et des sports de Chiconi, en collaboration avec l'artiste peintre sénégalais Diop Birama Robert – qui exposera notamment un grand portrait de feu M'zé Bamana de 1,85m sur 1,40m – et la famille Bamana – qui a mis à disposition de nombreuses archives en images et sur papier – organisent une journée culturelle et commémorative, en mettant en exergue l'image de cet emblématique personnage de l'histoire politique de Mayotte.
23/06/09 – Démantèlement d’un réseau “mafieux”
Le chiffre d'affaire estimé de cette organisation "mafieuse", comme la qualifie le vice procureur de la République, s'élève à près de 250.000 euros grâce notamment à 58 kwassas et aux 1.500 personnes qu'ils ont pu introduire sur le territoire de Mayotte. Cette investigation lancée en décembre 2008 est une "belle opération commune", souligne un représentant de la gendarmerie. 103 agents de différents services d'enquête de l'île ont en effet été mobilisés pour résoudre l'affaire. Bien que les principaux acteurs du réseau ne puissent plus poursuivre leurs activités, d'autres membres de la bande peuvent encore être arrêtés.
23/06/09 – Kira Bacar Adacolo assistant parlementaire d’Elie Hoarau
23/06/09 – Jimmy sélectionné pour la finale du prix Musique Océan Indien
Cette année, le premier prix aura droit à une semaine de résidence-formation au Kabardock à la Réunion pour préparer sa tournée en 2010 dans les festivals partenaires : Sauti Za Busara à Zanzibar, Artkenciel à Saint-Gilles Les Hauts, Musiques Métisses à Angoulême, festival Timitar à Agadir, Festival en Othe à Aixen- Othe, Francofolies de La Rochelle, Les Suds à Arles, Fiesta des Suds à Marseille, Festival Angarédona à Antananarivo et le festival Milatsika à Mayotte. Les voyages et les visas pour un maximum de 6 personnes seront pris en charge par le prix. Un titre du répertoire des finalistes sera inclus dans la compilation 2010 du Conseil francophone de la chanson.
23/06/09 – Bo Houss remporte 9 semaines et 1 jour
23/06/2009 – Evènement : Déviation de Mamoudzou par les hauts
{xtypo_dropcap}"I{/xtypo_dropcap}l ne s'agit pas du lancement d'une procédure administrative, mais d'un débat entre les différents responsables administratifs, politiques et économiques", a prévenu d'emblée le préfet Denis Robin au début de cette réunion. Le tracé de la déviation de Mamoudzou par les hauts est en effet encore loin d'être définitif et reste aujourd'hui au stade de l'étude de faisabilité : la route partirait non loin de l'entrée de la décharge d'Hamaha, passerait sur les hauts de Kawéni et de Cavani, contournerait M'tsapéré pour déboucher sur Doujani et le collège de Passamaïnty. Le tracé à la fin serait très sinueux, avec des pentes à 6,5%, voire 9%, ce qui nécessitera des ouvrages d'art particulièrement complexes.
Ce projet s'inscrit notamment dans le cadre de l'avant-projet sommaire d'itinéraire (APSI) de la RN1 qui prévoit deux scénarii : l'un tendanciel ("si on ne fait rien"), l'autre volontariste. En 2007, 17.300 véhicules-heure par jour ont été dénombrés à Kawéni, dont 900 poids lourds, 85% des conteneurs effectuant le trajet Longoni-Kawéni.
Il y aura 35.885 véhicules-heure à Kawéni en 2017 selon le scénario tendanciel, et 41.921 à M'tsapéré. "Même avec la déviation, si on reste dans le scénario tendanciel, il y aura toujours une forte densité de véhicules à Mamoudzou", a souligné Frédérique Licoine, adjoint au service infrastructures de la DE et pilote de cette opération. Il n'y aurait en effet que 1.500 véhicules-heure qui seraient ainsi déroutés par ce nouvel aménagement…
"Ce contournement ne sera pas seulement une nouvelle voie de circulation, mais un axe de développement futur"
Le Padd (Plan d'aménagement et de développement durable) prévoit cette déviation, ainsi que celles de quelques villages, mais l'expérience a montré que la création de nouvelles structures routières n'atténue pas vraiment le trafic existant mais en crée un nouveau. C'est pourquoi ce projet doit être accompagné d'un schéma de déplacement volontariste, avec le développement d'une ligne urbaine de transports en commun dans le Grand Mamoudzou, la mise en place de nouvelles barges entre Mamoudzou et Longoni pour les passagers et les conteneurs, ou la "délocalisation" d'activités commerciales et industrielles sur toute l'île, pour qu'elles ne se concentrent plus sur Kawéni. "Un bus, c'est 20 voitures d'économisées et 200 mètres de file en moins", a rappelé Philippe Porte, le directeur de la DE.
La procédure administratives pour ce type de grand projet est très lourde, et devra échoir au successeur de M. Robin. Des bureaux d'études seront chargés cette année d'établir un cahier des charges, pour ensuite engager des études préliminaires en 2010, puis des études préalables en 2011 pour enfin aboutir à une enquête préalable de déclaration d'utilité publique (DUP) en 2012.
Les études préliminaires sont composées de levés topographiques effectués par l'IGN, d'une reconnaissance géotechnique pour savoir où la route doit passer, d'une cartographie et d'une analyse des risques, notamment de glissements de terrains, et enfin d'une analyse socio-économique sur les comportements des usagers. Les études préalables définiront plusieurs tracés possibles jusqu'à la constitution du dossier de DUP qui sera un avant-projet avec un tracé définitif très précis.
"En 2014, Mayotte a rendez-vous avec l'Europe pour sa transformation en Rup et pourra prétendre à des fonds structurels conséquents", a expliqué le préfet, "il faut que ce projet soit prêt en 2014 pour les financements européens". "Ce contournement ne sera pas seulement une nouvelle voie de circulation, mais un axe de développement futur", a-t-il ajouté, la mairie de Mamoudzou devra donc le prendre en compte dans l'élaboration de son plan local d'urbanisme (PLU).
"Cette route est un investissement dans le temps, il faut la repousser le plus loin possible pour créer de l'espace"
Zaïdou Tavanday, conseiller général de Mamoudzou 2 et DGS par intérim à la mairie, s'est déclaré "très heureux car Mamoudzou étouffe", tout en rappelant que ce projet "trouvera tout son intérêt si et seulement si il est accompagné par la réalisation d'un réseau de transport collectif. L'Etat doit également aider la commune à refaire les voieries municipales", des travaux que la mairie a estimé à 25 millions d'euros.
Christophe Limousin, le principal promoteur immobilier de la future Zac d'Hamaha, a rappelé que le plan d'aménagement de cette zone prévoit l'installation de 50.000 habitants : "Nous n'avons pas intérêt à y amener un nouveau nœud routier". "L'urbanisation passera de l'autre côté de la déviation, il faut également prévoir des passages vers l'amont. Cette route est un investissement dans le temps, il faut la repousser le plus loin possible pour créer de l'espace", a-t-il ajouté, préconisant également la création d'une agence d'urbanisme pour prévoir les réseaux routiers autour de la déviation et d'un fonds d'acquisition foncière pour anticiper les besoins en terrains. Serge Cavasino, le directeur de la Colas Mayotte a lui aussi posé le problème du foncier : "Il faut une coercition, sinon il y aura une occupation illégale et anarchique et tout le travail aura été vain", a-t-il prévenu.
Former des ouvriers qualifiés pour ne pas faire venir des personnes de l'extérieur
Le député Abdoulatifou Aly a pour sa part rappelé que la commune de Koungou devait également être associée à ce projet et qu'il faut "repenser la création d'activités à Mayotte car nous sommes tous en train de confirmer que c'est l'Est de l'île qui est un pôle d'attraction". Pour désengorger Kawéni, il faudrait en effet créer de nouveaux pôles d'activités au Centre et au Sud de Grande Terre. Ida Nel, qui représentait le Medef, a néanmoins rappelé que les entreprises s'installaient d'abord près des zones de livraison : "S'il n'y a pas un grand développement d'habitations ailleurs, il n'y aura pas de zones d'activités à ces endroits".
Faysoil Zoubert, président de la CGPME a quant à lui défendu sa paroisse : "L'impact économique de cet ouvrage sera très important. Les projets de ce type-là méritent que de petites structures y accèdent. Il faut des formations car c'est le genre de compétences qu'on ne va pas forcément trouver au niveau local et on sera obligé sinon de faire venir des personnes de l'extérieur pour travailler sur les chantiers".
Abdou Dahalani, président du conseil économique et social, a fait référence à la réussite de la route des Tamarins à la Réunion, soulignant que les pouvoirs publics avaient "pu définir l'ensemble des métiers dont aurait besoin le projet, du balayeur à l'architecte de haut niveau, et les entreprises locales ont pu y participer grâce à la formation d'ouvriers qualifiés".
Le préfet a annoncé qu'une nouvelle réunion aura lieu fin septembre-début octobre pour continuer à faire avancer ce dossier avec tous les acteurs concernés.
Julien Perrot

22/06/09 – Leur programme d’aménagement est le nôtre !
Ahamada Abdou affirme que la commune a été gérée convenablement par l'UMP et que le principe en vigueur était "pas d'engagement de travaux sans avoir reçu aux préalables les fonds qui y correspondent". "Ils se plaignent d'une dette s'élevant à 1,8 million d'euros. La municipalité précédente a du se serrer la ceinture pendant plus d'un an et demi quand elle est arrivée au pouvoir en 2001 puisque le maire et ses adjoints n'ont pas touché leurs indemnités. Là, ils produisent un journal onéreux et se permettent de calomnier les gens" enrage Ahamada Abdou. Pour lui, le développement économique n'avance pas, des marchés ont été retirés à des entrepreneurs de la commune sousprétexte qu'ils sont de l'UMP, la commune a été mise sous tutelle malgré "l'expertise d'un docteur en finances" (est ici visé, sans être nommé, le jeune conseiller municipal Ali Abdou, en charge des finances de la commune).
"On assiste à la mort à petit feu de la commune. Mais bientôt ce sera fini, il y aura un retour aux urnes et donc un retour à la normale" anticipe le président de la section UMP de Tsingoni. Il faut dire que le verdict livré par le Conseil d'Etat pour la commune de Sada donne de l'espoir à l'UMP. Pour des irrégularités constatées dans l'émargement des procurations, le Conseil d'Etat a annulé les élections à Sada. Comme le motif est le même à Tsingoni et qu'il y a déjà eu un retour aux urnes à Chiconi, il devrait logiquement en être de même dans la commune de Tsingoni.
22/06/09 – Surfing Day 2009
Un nouveau succès pour cette édition 2009 du Surfing Day, placé sous le signe de l'accessibilité et de la convivialité. Près de 150 enfants – et même quelques adultes – ont pu s'adonner gratuitement aux joies du Skim board, du surf, du VTT et du skate-bord en ce dimanche ensoleillé sur la plage de Chembenyoumba. Organisée par les associations Wami venza maluja (surf et skim board), Hadi's Salama (skate-board) et Mayotte VTT, la journée s'est déroulée autour d'initiations en matinée et de véritables compétitions pour chaque discipline dans l'après-midi. Pour les gagnants, un tour en ULM, un safari baleine, une excursion VTT et de nombreux autres lots pour tous les participants. Un grand bravo à tous les organisateurs, qui ont réussi à pérenniser la tenue d'un événement mondial à Mayotte, avec moins de budgets que l'an passé.
22/06/09 – Sport / Volley-Ball : VCM fait chuter Zamfi
Les Rouges ont entamé de la meilleure façon possible la rencontre en s'adjugeant les deux premières manches. Mais comme lors de la précédente confrontation à M'tzamboro, Zamfi s'est réveillé pour s'adjuger les manches suivantes. C'est donc au tie-break que la décision s'est faite. Les coéquipiers de Widadi Madi ont été les plus réalistes avec un bloc composé de Mouhamadi Maoulida et du gaucher Anli Ahamada performants. Du côté de Zamfi, Assadellah Mohamed et Maoulida Maambadi n'ont pas été aussi efficaces que d'habitude. Les garçons de VCM affronteront en finale le Mtsagandoua AV, vainqueur de Vahibé (3-0). A noter que les arbitres sont partis sous les menaces des spectateurs de M’tzamboro qui n’ont pas apprécié certaines de leurs décisions. Le 4 juillet pourrait être un jour de fête pour le VCM puisque les filles aussi seront en finale et affronteront le VCKB.
19/06/09 – Thierry Beltrand médiateur du crédit
Il explique que ce sont surtout les conséquences d'un ralentissement des crédits. Mr Beltrand a ensuite présenté ses nouvelles fonctions de médiateur du crédit. Un dispositif national, mis en place depuis novembre 2008, pour accompagner les entreprises mises en difficultés par la crise financière et rencontrant un refus de crédit de la part de leur banque. L'entreprise peut ainsi signaler son cas à travers un portail Internet. Le médiateur se donne 5 jours pour trouver un accord avec la banque. Jusqu'à maintenant, ce service de médiation a traité trois dossiers à Mayotte.
19/06/09 – Le « député junior » de Mayotte veut réduire la fracture numérique
19/06/09 – Quand Mayotte rencontre le Tchad et Madgascar
Les organisateurs du spectacle ne peuvent s'empêcher cependant d'être inquiets puisque le spectacle est co-produit avec la Direction de l'ingénierie culturelle (Dilce, exservice culturel). En effet, les techniciens de ce service du Conseil général sont en grève à l'instar de nombreux fonctionnaires territoriaux et ils devaient assurer la partie technique du spectacle. Une réunion qui se tient ce matin à 10h devrait permettre de savoir si oui ou non, les techniciens reprendront le travail pour que ce spectacle se déroule dans de bonnes conditions.
19/06/09 – Profusion de manifestations culturelles ce week-end
19/06/2009 – Golf : Club des Ylangs
{xtypo_dropcap}S{/xtypo_dropcap}ans pourtant y avoir joué, très peu de gens considèrent le golf comme un sport, à Mayotte ou ailleurs. Toutefois, "les personnes qui viennent en initiation soutiennent très rapidement que c'est effectivement un sport", assure Jean-Philippe Welter, directeur pro du Golf club des Ylangs, "l'activité physique n'est pas dense. Mais après quelques coups elle se ressent au niveau des jambes et des bras".
Sur l'île, cela fait deux ans et demi qu'il réalise ce qui est devenue sa passion : faire découvrir la pratique. Ils sont cent vingt-cinq membres adhérents à Mayotte, près de sept cents mille en France. Le golf est pourtant – en terme de licences – l'un des sports les plus pratiqués au monde ! Et malgré tout, on n’en parle pas au niveau local. "Pourquoi donc ? Le golf, c'est pour les bourgeois. Mayotte ne baigne pas dans la bourgeoisie.", peuvent penser la plupart des gens.
C'est justement cette étiquette que le GCY veut bannir : "le golf est un sport qui se démocratise. Il est accessible à tous, surtout à Mayotte", encourage le directeur pro. À deux euros l'heure – pour la plus basse formule – la pratique est en effet financièrement accessible à qui souhaite la découvrir. Des initiations gratuites tous les samedis matins de 10h à 12h sont en plus proposées. Quatre écoles primaires – privées et publiques – initient cent quarante élèves à Combani et une école de golf avec actuellement une trentaine d'enfants se développe. "Il y a pas mal de monde, en tant que membres notamment, mais nous sommes une association et le budget est restreint."
Deux euros l'heure de golf !
"Nous avons dû nous séparer d'un de nos jardiniers, en procédant à un licenciement économique. L'an dernier, nous avions failli fermer les portes", se souvient-il amèrement. Soit sept emplois ayant été menacés. Aujourd'hui, le club de golf se porte bien, mais recherche des sponsors. "Il y a beaucoup de charges et les abonnements ne suffisent pas pour pallier à ce souci. À moins d'atteindre les deux cents licences." Sur les cent-vingt déjà adhérents, vingt-cinq sont des Mahorais. Quelques-uns d'entre eux ne se débrouillent pas mal, selon Jean-Philippe Welter, vingt ans de pratique, plusieurs années de métier.
Le terrain de Combani (neuf trous, dix-huit départs) a été officialisé par la Fédération française de golf (FFG) en 2005. Des compétitions s'y déroulent tous les quinze jours avec les sponsors de l'association. "Cananga, SFR, Orange, Mayotte déménagement, Tétrama, Total… En dehors du tournoi officiel de la FFG et celui du club, chaque challenge est sponsorisé par une société", explique le brevet d'État en golf.
Le GCY espère passer de sept cents euros l'abonnement annuel, à cinq cents euros : "plus il y aura du monde et moins ce sera cher". Le golf peut se jouer de six à plus de quatre-vingts ans. À Mayotte, l'opportunité est donnée, tout près du GSMA, avec le Golf club des Ylangs. Un zeste de volonté suffit pour découvrir ce sport "accessible à toutes les catégories sociales".
Renseignements au 0269.62.01.20.
I.M