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28/10/09 – Forum sur les métiers du tertiaire

Le GSMA organise ce mercredi 28 octobre au sein de son quartier à Combani un forum sur les métiers du tertiaire. L'objectif est de discuter de la situation actuelle des métiers de la vente et du magasinage à Mayotte en vue d'adapter la formation dispensée au GSMA aux attentes du monde professionnel. Une cinquantaine d'entreprises sont invitées, de même que le préfet, le vice recteur, le président du conseil général et les directeurs de la DTEFP, de l'OIDF, du Pôle emploi et de la CCI. Le forum sera ouvert à 8h par le Lieutenant-colonel Rech, commandant du GSMA, de 9h à 10h, le pôle tertiaire sera présenté par le commandant de la compagnie de formation professionnelle et par le chef du pôle, avant de laisser la place à la discussion et à la visite des installations du pôle à 11h30.

28/10/09 – Des passeports biométriques pour les comoriens basés à Mayotte

Une délégation de diplomates et d'agents de la DNST (direction nationale de sécurité du territoire) de l'Union est arrivée sur l'île samedi dernier. Au cours de leur séjour, ils se sont entretenus avec les responsables de la réglementation qui leur ont mis à disposition une salle à proximité du bureau des étrangers à la préfecture de Mamoudzou. Désormais, les ressortissants comoriens résidant à Mayotte n'auront plus à faire le déplacement à Moroni pour le renouvellement de leur passeport. "C'est le résultat d'âpres négociations que nous avions entretenues avec les autorités françaises", reconnaît un agent de la DNST. "Nous aurons deux agents sur place qui seront chargés de récolter toutes les données qui seront acheminées ensuite vers Moroni pour la fabrication du passeport", signale Mirhane, du ministère des relations extérieures. "Il suffira donc aux personnes désirant obtenir un passeport de présenter un extrait d'acte de naissance, deux photos d'identité et un justificatif de domicile" poursuit le diplomate comorien. Une nouvelle qui a été bien accueillie par les ressortissants des îles voisines.

27/10/09 – Démantèlement d’un réseau de stupéfiants

Gros coup de filet pour le GIR. Du 19 au 23 octobre, le groupe d'intervention régional a interpellé 38 personnes impliquées dans un réseau de trafic de stupéfiants. Cinq d'entre elles étaient en situation irrégulière et 32 ont été placées en garde à vue. Les différentes perquisitions ont permis de retrouver 7,4 kilos de résine de cannabis, de l'argent liquide à hauteur de 3.000 euros et du matériel de conditionnement de drogue. Près de 91 policiers et gendarmes ont participé à l'enquête qui a duré plusieurs semaines. Selon la gendarmerie, la drogue vient d'Afrique de l'est, de pays comme le Mozambique et la Tanzanie. Elle transite ensuite par les Comores pour arriver à Mayotte. Des ramifications du réseau ont aussi été identifiées à Madagascar. Neufs personnes sont passées devant les magistrats, quatre ont été placées sous mandat de dépôt.

27/10/09 – Préfet/S2O : la valse des courriers

Ce dimanche, le conseiller général de Dzaoudzi Saïd Omar Oïli a transmis à la presse sa réponse au courrier du préfet Hubert Derache qui répondait lui-même aux propos tenus par S2O sur la responsabilité de l'Etat dans le déficit du conseil général. Extraits. "Permettez-moi sans esprit de polémique de m'étonner que le représentant de l'Etat s'engage sur le terrain du débat politique dans un contexte très difficile pour Mayotte. Les mahorais ont été surpris de constater que la neutralité de l'Etat n'était plus d'actualité sur Mayotte que d'autres évènements récents sont venus confirmer", annonce dans son introduction le courrier. "Vous mettez en cause ma gestion en tant qu'exécutif du Conseil général sur la hausse de la masse salariale de 2006 à 2007. Je m'étonne de cette vue partielle alors qu'elle est sans commune mesure avec l'augmentation de 2008 et 2009 plus de 30 %. […]Je suis très fier d'avoir avec ma majorité mis en place ce dispositif qui donne des revenus aux personnes démunies dans les villages, en contrepartie d'un travail utile pour les habitants. Remettre en cause ce dispositif c'est tourner le dos à la départementalisation qui doit améliorer notamment la situation sociale des personnes les plus démunies."

 

Retrouvez l'intégralité du courrier dans Mayotte Hebdo ce vendredi.

27/10/2009 – Trois questions… à Faneva Rakotondrahaso, chercheur en droit public financier

 

 

{xtypo_dropcap}M{/xtypo_dropcap}ayotte Hebdo : Quels sont les textes législatifs et réglementaires qui régentent l'activité des Chambres des comptes ?

Faneva Rakotondrahaso : Créées par la loi du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, en marge de la décentralisation, les Chambres régionales des comptes occupent une place centrale dans le contrôle de l’exécution des budgets locaux. Pour Mayotte, la décentralisation n’est effective que depuis le renouvellement du conseil général en 2004 et le transfert des "commandes" du préfet au président du CG.

A Mayotte, comme dans les autres collectivités d'Outremer, les Chambres ne sont bien évidemment pas régionales mais territoriales, sachant que les magistrats de la CTC de Mayotte sont les mêmes que ceux de la CRC de la Réunion. Elles ont donc été créées ultérieurement, par exemple la CTC de Nouvelle-Calédonie en 1988 et celle de Polynésie française en 1990. Quatre nouvelles CTC ont été instituées à Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon par la loi du 21 février 2007 sur l’Outremer.

Les Chambres régionales et territoriales des comptes ont trois missions principales : juger les comptes du comptable public des collectivités de plus de 3.500 habitants (art. L.231-2 du Code des juridictions financières), examiner la gestion des collectivités (art L.243-5 du même code) – c’est l’occasion pour les Chambres de formuler des observations sur la régularité et la qualité de la gestion des élus – et enfin elle remplit une mission de contrôle budgétaire dans 5 cas précis :

– Lorsque le budget d'une collectivité a été adopté en dehors des délais prévus, en général, après le 31 mars (art. L.1612-2 du Code général des collectivités territoriales – CGCT)

– Lorsque le budget a été voté en déséquilibre réel, les recettes ne correspondant pas aux dépenses et le remboursement des emprunts n'étant pas couvert pas des ressources propres (art. L.1612-5 du CGCT). C'est le cas du conseil général de Mayotte.

– Lorsque l'exécution du budget est en fort déficit (art. L.1612)

– Lorsque les crédits nécessaires au paiement d'une dépense obligatoire n'ont pas été inscrits au budget (art. L.1612-15 du CGCT)

– Lorsque le compte administratif n'a pas été voté par l'assemblée délibérante (art. L.1612-12).

 

"Une collectivité ne peut dépenser plus que ce qu'elle possède"

 

MH : Quelles sont les conséquences pour une collectivité quand la Chambre est saisie par le préfet ?

FR : Première conséquence flagrante, la collectivité est dessaisie de son pouvoir budgétaire, en vertu des dispositions de l'article L.1612-9 du CGCT selon lesquelles "à compter de la saisine de la Chambre régionale des comptes et jusqu'au terme de la procédure prévue à l'article L.1612-5, l'organe délibérant ne peut se prononcer en matière budgétaire". D’acteur, elle passe ainsi au rang de spectateur, dans l’attente de l’avis de la Chambre régionale ou territoriale des comptes, attente qui favorise beaucoup de spéculations.

La procédure est assez "simple" et ne souffre pas réellement d’ambigüité. Le préfet, représentant de l’Etat et garant de la légalité des délibérations prises, saisit la Chambre afin de lui demander d’examiner les comptes de la collectivité pour déceler un déficit si la Chambre est saisie après l’exécution du budget ou un déséquilibre du budget si le contrôle est demandé avant l’exécution du budget. Contrairement à l’Etat, la somme des recettes prévisionnelles d’une collectivité doit obligatoirement être égale à la somme des dépenses prévisionnelles. En un mot, une collectivité ne peut dépenser plus que ce qu'elle possède.

Si la Chambre constate un déficit supérieur à 5% des recettes réelles de fonctionnement, elle doit rendre un avis par lequel elle recommande à l’assemblée délibérante de la collectivité de prendre des mesures de redressement. Chose qu’elle n’a pas manqué de faire pour le cas mahorais, la Chambre territoriale des comptes proposant un plan drastique sur trois ans afin de ramener le déficit de 72 millions à 34,6 millions d'euros en 2012. Ce plan comprend la suppression des CDD d'un mois, la limitation des contrats de six mois, la révision des bourses, des subventions aux associations et la reconfiguration de diverses recettes comme les droits de douanes majorés sur le tabac et les bières importés, la taxe départementale sur l'électricité et des ventes de terrains.

Pour des raisons logiques et politiques, ces propositions risquent de se heurter à de multiples réticences au sein du conseil général. Le bémol majeur est que si la Collectivité rejette les propositions de redressement et ne propose pas d’alternative suffisante, on passe à une quasi tutelle car le préfet, via un arrêté préfectoral, viendra régulariser la situation conformément aux propositions de la CTC. D’ailleurs, dans son avis, la Chambre précise bien qu’elle n'est pas en mesure de proposer un plan de redressement pluriannuel permettant le rétablissement de l'équilibre du budget de la CDM à l'échéance d'une année précisément fixée. Dès lors, si la Chambre elle-même avance à tâtons car n’ayant de visibilité claire de la situation budgétaire à venir, est-il judicieux pour le conseil général de rejeter le plan de redressement ?

 

"En 2008, 148 collectivités ont fait l’objet de la même procédure de redressement que la Collectivité départementale"

 

MH : Dans quels cas la Chambre a le pouvoir de mettre une collectivité sous la tutelle de la préfecture ?

FR : Pour répondre à votre question, quelques chiffres me semblent plus parlants qu’un long discours. En 2008, 148 collectivités ont fait l’objet de la même procédure de redressement que la Collectivité départementale : cela peut paraître infinitésimal en valeur absolue comparativement avec le nombre des collectivités territoriales françaises, mais les impacts de redressement réduisent de manière conséquente les marges de manœuvre de la collectivité épinglée et ce, pour plusieurs années. La collectivité devient "anesthésiée".

Les déficits sont légions et inévitables pour les collectivités, la tâche la plus difficile étant de les maîtriser. En France, les exemples sont assez nombreux et peuvent défrayer la chronique : l’affaire "Saint-Cyprien" de cet été et le déficit abyssal de la commune en est bien la preuve. S’agissant des cas Outremer, ils ne sont pas si rares que ça. En 1998, la CRC de la Réunion avait rendu un avis sur le déficit du compte administratif de la commune de Saint-Philippe : le résultat de l’exercice 1998 s’étant soldé par un déficit de 8.667.217 F, l’avis de la Chambre du 24 juin 1999 préconisait une réduction du déficit de 2.500.000 F par an pendant 4 ans, c’est-à-dire une résorption du déficit à l’échéance de l’année 2003. Ayant suivi le plan de redressement dès 1999, le compte administratif de la commune de Saint-Philippe ne présentait plus qu’un déficit cumulé de 5.395.284 F et s’était quasiment résorbé à la date échéance.

De même, en 2008 , la CRC de Guadeloupe a constaté que le compte administratif 2007 de la commune des Abymes présentait un résultat global de clôture déficitaire de 6.846.771 € et avait proposé en conséquence au conseil municipal de rétablir l’équilibre budgétaire pour le 31 décembre 2009 au plus tard, en ramenant le déficit à 3,4 M€. Le déficit devrait être résorbé intégralement à la fin de l’année, mais tout cela au prix de réductions importantes des dépenses de fonctionnement et autres ajustements.

 

Propos recueillis par Julien Perrot

26/10/09 – Dr Lansac : « on peut accoucher en toute sécurité à Mayotte »

Le professeur Jacques Lansac, président du collège national des gynécologues et obstétriciens français, dont les ouvrage font référence dans le milieu, s'est rendu à Mayotte la semaine dernière pour diriger une formation à destination des nombreuses sages femmes travaillant dans les maternités de l'île. Ala demande du directeur du CHM, ce séjour lui a également permis de donner son avis, avec l'ensemble du réseau de périnatalité, sur l'organisation des soins dans les maternités de Mamoudzou et de brousse. "La question principale était de savoir si la maternité de Mamoudzou est adapté au nombre d'accouchement qu'elle effectue par jour. Je vais appuyer la demande du directeur du CHM pour l'augmentation rapide du plateau technique, c'est-à-dire du nombre de salles d'accouchements, qui parait essentielle. Pour les autres maternités, il faut surtout augmenter les capacité de transport vers Mamoudzou."

"Les soins ici ont énormément évolué ces 30 dernières années. Aujourd'hui on peut évidemment accoucher en toute sécurité à Mayotte. Le fait de devoir transférer les césariennes, ou autres cas problématiques, de la brousse à Mamoudzou n'a rien de choquant. Dans beaucoup de département les gens font 100km pour aller accoucher, on ne peut pas mettre une équipe médicale dans chaque maternité, il faut simplement améliorer le transport."

Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec le Dr Lansac dans le Mayotte Hebdo du vendredi 30 octobre 2009.

26/10/09 – Inter Iles Air sans carburant

La compagnie Inter Iles Air qui relie Mayotte aux autres îles de l'archipel des Comores ne pourra assurer le retour des vacanciers de Mayotte parti dans les îles de l'Union. Ahmed Mountaka directeur de la compagnie affirme en effet qu'en raison du refus de livraison de carburant avgas 100LL par Total, les avions d'Inter Iles Air ne pourront voler. Ce n'est pas la première fois que la situation se produit. Total ne livre que 5 fûts par semaine à Inter Iles alors qu'il lui en faudrait le double pour assurer ses liaisons convenablement. Les responsables d'Inter Iles Air ne comprennent pas le refus de Total de leur livrer le carburant. "Il est regrettable qu'on pratique aujourd'hui une politique du rationnement dans un territoire de la  république française, cela me fait penser à l'époque soviétique où le rationnement des produits de première nécessité était la règle dans l'ensemble des pays de l'Europe de l'Est" regrette M. Mountaka. Celui-ci prévient qu'il assignera Total Mayotte en justice pour refus de vente de carburant à Inter Iles Air.

26/10/09 – Baisse de la grippe confirmée à Mayotte

Le nombre de consultations médicales pour grippe continue de baisser, toutefois le virus de la grippe est toujours présent à Mayotte, annonce le bulletin de vendredi 23 octobre. La vigilance en matière d'hygiène et l'invitation à consulter rapidement un médecin en cas de symptômes de grippe, notamment s'ils concernent de jeunes enfants, demeurent toujours d'actualité. Il n'y a pas eu de nouvelles hospitalisations la semaine dernière, toutefois deux personnes se trouvent toujours en réanimation. Compte tenu de l'évolution à la baisse de l'épidémie, le prochain point sur la grippe sera uniquement effectué dans deux semaines.

23/10/09 – Concert AJD à Bandrélé ce vendredi 23 octobre

 

Bo Houss, Diho, Trio, Deep Elator, Shakires, Babadi, Bob Dahilou, Joe Fils, Lathéral et le reggaeman comorien Wanamah. L'affiche est alléchante pour ce troisième concert caritatif du Club des familles de l'aide aux jeunes diabétiques (AJD) de Mayotte le vendredi 23 octobre au Relais de Bandrélé à partir de 20h, organisé grâce au soutien de Nafassi, une association de musiciens créée en juillet 2008.

Faute de subvention du conseil général depuis 2007, le Club est actuellement dans une situation financière difficile qui l'a contraint à fermer son local à Pamandzi au mois d'août. Les recettes de ce concert, dont 10% seront reversés à l'association nationale de l'AJD pour la recherche scientifique, devraient permettre au Club de ne pas cesser son activité d'éducation thérapeutique aux familles.

Un appel aux dons sera lancé ce vendredi soir, avec une quinzaine de boîtes de collecte déposées chez les partenaires de l'opération. Les fonds récoltés devraient permettre le maintien momentané des actions au sein de cette association reconnue d'intérêt public et peut-être de créer un poste de salarié et payer l'intervention d'une diététicienne pour répondre au besoin d'information des familles.

Tarif : 3€. Boissons et restauration sur place.

23/10/09 – Séminaire-débat sur le micro-crédit

A l'invitation de Soulaïmana Noussoura, président de l'union départementale CFE-CGC Mayotte, Gérard Labrune, secrétaire général du syndicat, sera à Mayotte du 28 octobre au 1er novembre 2009 pour s’informer des activités de la CFE-CGC à Mayotte et rencontrer les personnalités du monde social, économique, politique et associatif de notre île.

Membre du conseil économique, social et environnemental national et auteur du rapport en 2008 sur le micro-crédit en France, il fera un exposé de ses conclusions et de ses préconisations en la matière le vendredi 30 octobre de 8h30 à 11h à la MJC de M'gombani. Il débattra ensuite de ses propositions avec les invités.

23/10/09 – Campagne pour économiser l’énergie

L'établissement des allocations familiales de Mayotte distribue des lampes à économie d'énergie (LEE) depuis ce lundi. Les 3.000 LEE sont destinés aux 900 foyers sélectionnés par l'EAF, qui a pu compter sur le soutien du conseil général, de l'Ademe et d'EDM, tous trois à la tête du projet "Eclairage performant et recyclage". Une campagne de sensibilisation pour une meilleure utilisation de l'énergie.

La LEE – équivalente à huit lampes à incandescence – est en vente dans la grande distribution depuis le 1er octobre à 1,15 €. Extrêmement économique, elle garantit aux Mahorais de voir à la fin du mois leur facture d'électricité baisser. Autre faculté du produit qui s'enregistre dans la partie environnementale, la LEE est recyclable : "vingt points de collecte sur l'ensemble de l'île seront placés et les lampes collectées seront traitées par Enzo Technic Recyclage", explique Christel Thuret, chargée de mission à l'Ademe.

L'EAF devrait prochainement travailler avec les communes, notamment pour inciter la population à utiliser ces lampes, et ensuite à ne pas les jeter une fois épuisées. La distribution des 3000 LEE (3 par foyer) s'effectue depuis le début de semaine et s'achève ce vendredi.

23/10/09 – Changement d’heure en Métropole

Ce week-end, la Métropole passe à l'heure d'hiver. Le dimanche 25 octobre à 3 heures du matin… il sera 2 heures.

23/10/09 – Les brochettes entre dans le XXIème siècle

22 stands de brochettis, avec autant de tables prévues pour 8 clients au centre, vont être prochainement construits entre le marché couvert et l'amphidrome, nous indique la direction de la maîtrise d'ouvrage du conseil général. L'appel d'offres des travaux vient d'être lancé et le permis de construire est en cours. Normalement, ce nouvel équipement qui fera entrer les brochettes dans le XXIème siècle devrait être livré au mois de mai 2010.

Les chapiteaux seront importés, d'où un délai de trois mois minimum. Tout l'édifice sera démontable, en prévision d'une installation ultérieure de la gare maritime à cet endroit. Le coût total de l'opération est estimé à 500.000€ environ.

23/10/09 – Ca grogne à l’Apredema !

"Grève illimitée", annoncent les banderoles clouées devant les locaux de l’Apredema, face à la MJC de M'tsapéré. Depuis ce matin, les employés de l’Association de prévention de la délinquance sont sur le pied de guerre. "Notre cabinet comptable estime qu’il va nous falloir 186.000 euros d’ici décembre, juste pour payer les salaires et les charges, alors que les caisses sont vides", annonce d’emblée Zandjabila Abdallah, la déléguée du personnel.

Mais le ras le bol est en grande partie nourri par l’annonce de suppressions de postes ainsi que de nombreux disfonctionnements. L’association bénéficie chaque année de près de 200.000 euros, émanant de la Dass ou de la préfecture pour réaliser des projets ponctuels. Mais les frais de gestion sont gérés par le conseil général, actuellement et pour quelques années en pleine débâcle financière.

Au fil des réductions budgétaires, un seul éducateur sur cinq a pu conserver son poste. Le seul pour tous les jeunes de Mayotte. Aujourd’hui, après 16 ans d’existence, l’association est menacée, une aberration pour la déléguée syndicale, "à une époque où la délinquance augmente de manière fulgurante".

Pour Boinali Said, secrétaire général de la Cisma CFDT. Le maintien de ces associations est primordial pour Mayotte. "Il y a des associations importantes qui développent des activités d’utilité publique. Elles protègent les jeunes et développent un modèle de conscience civique", explique-t-il. Pour lui, c’est au conseil général que les coupes budgétaires doivent se faire.

"Avant de supprimer des postes, le conseil général doit d’abord réduire ses dépenses. Il faut supprimer les voitures de fonction. Les gens peuvent marcher à pied. Pas de frais de carburant, ni de voyages, pas de Colmar. Il faut faire travailler les gens qui travaillent dans les bureaux et ne pas les laisser s’enfermer pour se tourner les pouces. Il faut une direction, un plan global et une orientation définie par un chef. Mais là personne ne sait où on va." Pour le moment, aucun des services concernés n’a répondu à l’appel des grévistes.

23/10/09 – The Original Wailers à M’gombani le 1er novembre

The Original Wailers se produiront le dimanche 1er novembre sur le plateau sportif de M'gombani, avec une première partie dès 19h qui sera assurée par les groupes locaux Family Skank et Mwalim Clan. Les Wailers devraient monter sur scène à 20h30. Vous pouvez acheter vos places à 15 € en prévente dans les boutiques SFR de Kawéni rond-point, Place Mariage, Chirongui, Dzoumogné et Pamandzi, ou sur www.otebiye.com à la rubrique "spectacles" (vous pourrez les imprimer chez vous ou les retirer sur place sans faire la queue). La scène sera couverte en cas de pluie.

23/10/09 – Tam-Tam Jeunes : « Grossesses précoces »

Cette semaine, en partenariat avec la Dass, l'équipe de Tam-Tam Jeunes a souhaité parler d'un sujet très problématique pour les jeunes mahoraises : il s'agit des grossesses précoces. Les jeunes du collège de Chiconi ont aussi souhaité s'exprimer sur ce sujet en réalisant un court-métrage. Les grossesses précoces sont souvent très lourdes de conséquences, mais elles ne sont pas une fatalité. Tel est le message que délivrent nos jeunes dans ce numéro et que nous redécouvrirons le dimanche 25 octobre à 12h05.

23/10/09 – La Passe en S, théâtre du 25 au 28 novembre

La direction de l’ingénierie culturelle du conseil général organise la Passe en S, festival de théâtre, du 25 au 28 novembre 2009. Aucune troupe de l'extérieur n'est invitée cette année. L'édition 2009 de la Passe en S s'organise avec quatre formations locales. Toutes les représentations sont programmées à la salle de cinéma de Mamoudzou.

L'Association des jeunes d'Acoua (AJA) présentera le mercredi 25 novembre "Combats de nègre et de chiens", pièce mise en scène par Alain-Kamal Martial. La troupe des Enfants de Mabawa de Kani-Kéli interprètera "Le Petit Prince" d’Antoine de Saint-Exupéry avec la mise en scène par Saindou El Madjid, le jeudi 26 novembre. Le vendredi 27 novembre, Comidrame de Tsingoni jouera "Une société en perdition", mise en scène par Ambass Ridjali. Enfin, Watséssao de Handréma présentera "L’alcool juvénile", le samedi 28 novembre.

23/10/09 – Fête du nautisme, le samedi 31 octobre

La Fête du nautisme et de l'environnement marin, évènement "évident" pour Mayotte, se déroule dans l'île le samedi 31 octobre, sur quatre sites : plage de Sakouli (Bandrélé), plage du Faré (Dzaoudzi), Base nautique de Hagnoundrou (Bouéni) et plage de M'liha (M'tsangamouji), de 9h à 17h. Cette manifestation est organisée par l'Agence des aires marines protégées (AAMP) à travers la mission d'étude pour la création d'un Parc naturel marin et par la direction des sports et de l'animation jeunesse (DSAJ) du conseil général.

Renseignements : 0269 60 73 65 (AAMP) ou 0269 64 94 24 (DSAJ).

23/10/09 – « Shaaba » et « Shakasha » à Tsingoni, les 23, 24, 30 et 31 octobre

Le Ballet de Mayotte annonce une série de soirées chorégraphiques lors desquelles le public est invité à découvrir ou redécouvrir ses deux dernières créations : "Shaaba" et "Shakasha". Les représentations auront lieu à son Laboratoire, au sein du collège de Tsingoni, les 23, 24, 30 et 31 octobre, à 19 heures et sur réservation*.

Pièces du chorégraphe mahorais Jeff Ridjali, "Shaaba" et "Shakasha" ont été jouées à Mayotte et dans la région. La dernière représentation date de fin septembre, au Festival international de danse contemporaine de Tananarive (Madagascar).

"Shaaba", d'une rive à l'autre, parle de toutes les traversées, de ce qui nous pousse à aller chercher plus loin, ailleurs, vers un nouvel eldorado, le chorégraphe invite les spectateurs à faire cette traversée", présente Isabelle Camatte du Ballet de Mayotte. Pièce tirée du répertoire traditionnel mahorais, "Shakasha" est "une danse d'esclaves bantous mise en espace et en modernité".

"Le concept des petites soirées chorégraphiques permet à un public trans-générationnel de se rassembler autour des propositions de la compagnie, un autre genre de sortie culturelle où l'on prendra le temps de rencontrer les artistes et d'échanger avec le public", explique Isabelle.

*Réservations au 0639 25 85 70.

23/10/2009 – Tribune libre

 

 

{xtypo_dropcap}J{/xtypo_dropcap}e tiens à faire savoir que les propos tenus dans des tracts et dans un papier de bas niveau accusant notre service d’escroquerie constituent une tentative désespérée de décrédibiliser la Dilce. C’est par respect de notre public et de nos partenaires et au nom de l’ensemble de notre équipe et des employés mis en cause dans ces écrits que je tiens à porter deux faits essentiels à la connaissance de notre public.

Premièrement, la salle de cinéma n’a jamais été fermée à cause de la régie, contrairement à ce qu’avance le dit papier. J’informe que le retard de livraison de films que nous connaissons depuis trois mois et qui perturbe la programmation de la salle de cinéma est dû uniquement à un problème budgétaire qui touche l’ensemble des services du conseil général en cette période de crise.

Face aux accusations d’établissement de faux billets relatifs au concert reggae du 15 août 2009, j’informe que deux modèles de contrat sont appliqués dans notre service :

– Le premier est celui qui rend le conseil général garant et bénéficiaire de la billetterie, auquel cas le conseil général règle un cachet au producteur. Il assure la régie des recettes par ses régisseurs attitrés. Les billets sont alors fabriqués à la demande du payeur. C’est le cas de l’ensemble des concerts du Fim 2009.

– Le deuxième cas de figure, concerne le concert final du 15 août. C’est un contrat qui associe la Dilce et un producteur. Le producteur est le seul responsable de la billetterie dans la mesure où celui-ci ne reçoit pas de cachet.

J’atteste que le contrat signé entre le producteur IOP Booking et l’organisateur, la Dilce, dans le cadre de l’organisation du concert de Black Uhuru du 15 août est de la nature du deuxième modèle évoqué et qu’il stipule dans l’article 4 : "Prix des places et billetterie. Le prix des places est fixé à 10 euros. Le producteur est responsable de l’établissement de la billetterie et en supporte le coût. Il est également responsable de la mise en en vente et de l’encaissement de la recette correspondante."

Ce qui signifie que la billetterie n’engageait que le producteur qui encaisse la totalité  des entrées. J’atteste qu’il n’y a jamais eu de faux billets fabriqués par la Dilce dans le but d’encaisser le moindre centime lors de ce concert. J’affirme qu’une gestion régulière, légale et transparente est appliquée dans l’ensemble de nos opérations.

Je tiens à dénoncer les actes de diffamation qui sont menées à l’encontre de notre service à travers des tracts et des écrits malsains qui ne sont que la continuité d’une outrance acharnée dont l’équipe de la Dilce et sa direction sont victimes depuis le changement de direction en janvier 2008.

Et je tiens à dire que nous nous refusons de répondre à ces attaques. Car si nous nous laissons prendre dans ce piège ouvert, nous nous trouverons en train de nous entredéchirer de la manière la plus vile, annihilant toute chance de nous rapprocher les uns des autres, avec nos différences, nos oppositions, nos concordances pour penser ensemble, construire et assurer ensemble le développement de la culture à Mayotte.

Nous nous refusons d’agir de la même manière que les auteurs de ces insanités, manière si basse. Comment des gens instruits, qui s’enorgueillissent justement du fait d’être bien formés, investissent tous leurs efforts dans la calomnie et le dénigrement  au lieu de s’évertuer à faire usage de leur savoir et de leurs écritures pour bâtir, pour proposer des projets intelligents, pour se dévouer avec autant de forces à des causes nobles pour notre île ?

Nous refusons de répondre à ces agressions et nous persévérons dans notre croyance au travail et au fait que tout homme de bon sens sait et n’oublie jamais qu’on écrit pour construire et qu’écrire doit toujours rester un acte d’intelligence, un acte constructif, un acte enceinte d’espoir, un acte de fécondation des zones d’intelligence pour enfanter un demain meilleur. Ecrire ne doit nullement être une volonté d’agression, de nuisance, de dénigrement et de diffamation.

J’encourage, plutôt, et cela vivement, mes collègues et les hommes et les femmes de ma génération à radier ces méthodes viles de leur cadre professionnel en sachant que la seule manière d’y arriver, c’est de défendre plutôt le temps des idées, le temps des projets, le temps du travail positif afin que nous contribuions ensemble à faire de nos administrations, des lieux de travail sains et constructifs, des lieux où se définissent les projets d’avenir, des lieux où les employés pourront être reconnus par leurs qualifications, par leurs compétences, des lieux nobles et respectés pour le respect de notre île et pour notre avenir.

 

Le directeur de la Dilce

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes