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18/12/2009 – Que faire du terre-plein de M’tsapéré ?

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}près le bâtiment de la DE, la halle des pêcheurs est le second bâtiment à voir le jour sur le terre-plein de M'tsapéré. En 2006 est née l'idée de pouvoir donner aux pêcheurs de M'tsapéré l'équivalent d'une criée aux poissons en Métropole, notamment grâce à Chihabouddine Ben Youssouf, conseiller général de Mamoudzou 2, qui a beaucoup œuvré pour que ce projet démarre. Zaïdou Tavanday, qui l'a remplacé lors des dernières élections, a continué l'œuvre de son prédécesseur en jouant un rôle de facilitateur entre les bureaux d'études, le conseil général et les pêcheurs regroupés en association.

Les études préalables puis l'appel d'offres ont été lancés en 2007 et les travaux ont commencé en avril 2008. Un problème de nappe phréatique a ralenti le chantier, nous signale la direction de la maîtrise d'ouvrage : comme elle était plus haute que prévue, des remblais techniques supplémentaires ont dû être ajoutés. Les études préalables n'avaient pas détecté ce problème de géotechnie, d'où un retard de 3 mois.

Le bâtiment a finalement été livré en septembre, mais il n'est pas exploité faute d'une alimentation en eau qui n'a pas été prévue au début des travaux, de même que la voirie… Une borne fontaine vient d'être installée et devrait permettre le passage de la commission de sécurité, obligatoire pour un établissement qui accueille du public. Le réseau de voiries au Nord du terre-plein est quant à lui encore en phase de réflexion : "Le petit marché sera démoli pour créer une route, les plans sont prêts et la DE doit lancer l'appel d'offres dans quelques semaines", précisait Jacques Fretay, directeur de la maîtrise d'ouvrage.

 

"Un dispositif policier sera mis en place pour que la vente à la brouette s'arrête"

 

Pour un montant de 750.000€, entièrement à la charge de la CDM, ce bâtiment a été dessiné par l'architecte Pierre Huillet, et une douzaine d'entreprises ont travaillé sur le chantier. La surface totale de la halle est de 430 m², avec tous les équipements nécessaires pour la transformation, le conditionnement et la vente des produits de la mer : un espace vente au public, un espace traitement, un espace conservation avec des zones réfrigérées, un bureau pour les responsables, un espace pour entretenir et stocker les moteurs de barques, une salle de réunion et un local pour le gardien.

Ce nouvel édifice permettra d'en finir avec la vente à la brouette, qui cumule les inconvénients selon Zaïdou Tavanday : "Les pêcheurs vendent leurs poissons dans des conditions qui ne sont pas assez hygiéniques et les prix ne sont pas maîtrisés". Grâce à la halle, les poissons seront "de meilleure qualité, en quantités suffisantes et seront vendus dans un endroit préparé pour les recevoir", explique le conseiller général, qui ajoute qu'"un dispositif policier sera mis en place pour que la vente à la brouette s'arrête".

 

"Il manque une place pour la machine à glace, alors qu'elle était prévue dans les plans"

 

Le Covipem, l'association des pêcheurs de M'tsapéré créée en 2003, va ainsi devenir un intermédiaire entre les pêcheurs et les consommateurs. Une subvention de fonctionnement du conseil général de 130.000€ vient de lui être versée pour recruter du personnel et acheter du matériel d'investissement : chambres froides, congélateurs, scies électriques, machines à glace, balances électriques, ordinateurs. La halle comptera un directeur, un technicien pour s'occuper de la chaîne du froid, un vendeur, une personne chargée de traiter les poissons, 2 gardiens et 2 femmes de ménage.

"Ce sera encore moins cher que la Copemay car elle, elle sélectionne les poissons et limite les quantités pour chaque pêcheur, alors que nous on pourra tout acheter et stocker la marchandise dans les chambres froides", se félicite Abdallah Charif, le président du Covipem. "Mais il y a un problème majeur : il manque une place pour la machine à glace, alors qu'elle était prévue dans les plans… Nous avons besoin d'une salle supplémentaire pour la glace, qui est vitale pour préserver les poissons et pour les pêcheurs qui partent en mer", tient-il à souligner. L'ouverture de ce bâtiment moderne, très attendu par les pêcheurs de M'tsapéré, est prévue pour début décembre.

 

Julien Perrot

18/12/2009 – Terre-plein de M’tsapéré

 

 

Terre-plein de M'tsapéré : Scéma d'aménagement

 

1 – PLACE PUBLIQUE

. Parvis – 700m2

2- CENTRE CULTUREL/CENTRE DES CONGRES

Etages : R+2 – Constructibilité : 7500m2 Surfaces d'emprise parcellaire: 3800 m2 Programme ( non exhaustif):

. Stationnements (en rdc)

. Hall d'accueil

. Espaces modulables (réunion et conférences)

. Restaurant

. Amphithéâtre

. Cour ouverte et terrasse (jardin)

3- AIRE DE STATIONNEMENTS

Surface d'emprise parcellaire : 3680m2 150 places de stationnement en plein air

4 – SKATE PARK

Surface d'emprise parcellaire : 1165 m2 Surface inondable

5- PARC

Surfaces d'emprise : 8000m 2 Programme :

. 6 tennis (14x x25 m2)

. Un club house en R+1  – constructible 540m2

. Cheminements et fossés drainants

. Jardins

6 – QUAI DES PECHEURS

Surfaces d'emprise : 6000m 2

Programme :

. 1 halle aux pécheurs RDC

. 2 surfaces commerciales en RDC

. 1 surface constructible en R+1

. une station service : 20m2

7 – PLACE PANORAMIQUE

Surfaces d'emprise : 1230m 2

8- PORT

Surfaces d'emprise : 3500m 2

9 – EQUIPEMENTS DE LOISIRS

Zone inondable inconstructible Surfaces d'emprise : 1500m 2

10- QUAIS

Quai béton maçonné, planté d'arbres ponctuellement Surfaces d'emprise : 6000m 2

11 – PLATEAU SPORTIF

Surfaces d'emprise : 820 m 2

. 2 terrains de volley de 162 m2

11  (2) – EQUIPEMENT CULTUREL

Surfaces d'emprise : 700 m 2

12  – COMMISSARIAT

Surfaces d'emprise : 1200 m 2 Constructible : 700m2

13-HEBERGEMENTS

Surfaces d'emprise : 900m 2 Constructible :800m2

14-  JARDINS LINEAIRES

Surfaces d'emprise : 11700 m 2 environ Fossés drainants et plantations

15-  PLACETTE

Surfaces d'emprise : 700 m 2 Place en décaissé, bassin de retenu. Aménagements très qualitatifs (basalte, éclairage…)

16 – COMMERCES en rdc/HEBERGEMENTS en r+1

Surfaces d'emprise : 520 m 2 Constructible – 500m2

17-HEBERGEMENTS

Surfaces d'emprise : 1480 m 2 Constructible: 1870m2

18 – RUE DE MTSAPERE (ancienne RN)

Voie zone 30 (5.00m)

Stationnements linéaires longitudinaux (2.00m)

Arrêt de bus et taxi à proximité des équipements majeurs

Mail piéton planté d'arbres – Fossé drainant

19-  PLACE

Surfaces d'emprise : 1160m 2 Place en décaissé, bassin de retenu. Aménagements très qualitatifs (basalte, éclairage…)

20-  MADRASA et MOSQUEE

Surfaces d'emprise : 2110 m 2 Constructible: 3000m2

21-  HEBERGEMENTS

Surfaces d'emprise : 900 m 2 Constructible : 1080m2

22 – JARDINS DU CANAL

Surfaces d'emprise : 3700 m2 environ

23 – BOULEVARD DE FRONT DE MER – zone 70

Promenade sur deck coté lagon – plantations Bandes cyclables sur chaussée

24-   PLACETTE
Surface d'emprise 480 m2

Place en décaissé, bassin de retenue Aménagement très qualitatif (basalte, éclairage…)

25-   MATERNELLE

Surfaces d'emprise : 1200m 2 Constructible : 2000m2

26 – HEBERGEMENTS

Surfaces d'emprise : 710m 2 Constructible : 600m2

27 – GROUPE SCOLAIRE –

Terrains de sports :1150 m2

28 – GROUPE SCOLAIRE

Surfaces d'emprise : 2310 m2 Constructible : 4000m2

29 – HEBERGEMENTS/équipements et services

Surfaces d'emprise : 800m 2 Constructible : 1500 m2

30 – HEBERGEMENTS/équipements et services

Surfaces d'emprise : 700m 2 Constructible : 800m2

31  – HEBERGEMENTS/équipements et services

Surfaces d'emprise : 790m 2 Constructible: 1020 m2

32 – HEBERGEMENTS/équipements et commerces

Surfaces d'emprise : 600m 2 Constructible : 1000m2

33 – PLACETTE

Surface d'emprise 1150 m2

Place en décaissé, bassin de retenue

Aménagement très qualitatif

34 – HEBERGEMENTS/équipements et commerces

Surfaces d'emprise : 1400 m 2 Constructible : 2000 m2

35-    HEBERGEMENTS

Surfaces d'emprise : 1900 m 2 Constructible: 1300 m2

36-    HEBERGEMENTS

Surfaces d'emprise : 2440 m 2 Constructible : 1840 m2

37-    INTERNAT LYCEE

Surfaces d'emprise : 2770 m 2 Constructible : 3130m2

38 – 39  LYCEE HÔTELIER et parvis

Surfaces d'emprise : 14500m 2

R à R+2 : 1/3 des stationnements sur l'espace public

Constructibilité : 17 000m2

40 – ENTREE ZONE 30

Aménagement d'entrée en zone 30

TOTAL SURFACES :

Surfaces places publiques inondables

17300m2

Surfaces constructibles équipements

37 600 m2

Surfaces équipements de loisirs en plein air

33 000 m2

Surfaces constructibles logements

11 000 m2 -140 logements environ internat lycée – 3130m2

Stationnements Terre-plein nord :

  • Stationnement voirie : 115 places
  • Aire de stationnement : 147 places Stationnements Terre-plein sud
  • Stationnement voirie : 445 places

 

 


 

Résultats du Sondage Mayottehebdo.com (juillet / aôut 2009)

 

Terre-plein de M'tsapéré : Résultats du Sondage Mayottehebdo.com (juillet / aôut 2009)

18/12/2009 – Ce que j’en pense

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}e constat est simple : les chantiers sont nombreux, lourds, mais tout à fait surmontables si l’on sait s’entourer, si l’on sait faire confiance aux techniciens, si les équipes sont dynamisées et beaucoup n’attendent que ça… L’état civil, la fiscalité, la gestion efficace des ressources financières et humaines avec l’intégration dans la fonction publique territoriale, l’accession au statut de Rup, la gestion de projets ambitieux… Certains dossiers sont techniques, pointus. Ils nécessitent une implication pleine des élus, éclairés pour donner les orientations, en toute connaissance des enjeux, puis des services, de l’administration qui doit apporter ses expertises, des idées, des arguments, des rapports clairs.

Dans le même sens, les Assises du foncier il y a une dizaine de jours ont été une vraie réussite. La qualité des débats, des intervenants et la forte mobilisation des nombreux services et participants aux ateliers indiquent clairement les attentes fortes et le besoin d’avancer.

Actuellement se prépare le Schéma de développement économique. Des équipes travaillent activement dessus. Là encore les attentes sont fortes. La mise en musique du Padd, la décentralisation des activités économiques pour désengorger l’axe Longoni-Mamoudzou, la consolidation et le soutien aux entreprises locales, la création d’emplois ne sont pas des sujets annexes. Ils conditionnent la réussite du processus de développement engagé. Ils portent en eux les germes de l’île telle qu’elle sera dans 10 ou 20 ans. La mise en place de zones d’activités et artisanales pour sortir les menuisiers, garagistes et autres artisans des quartiers est indispensable. Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront se développer.

La mise en place d’un label « production locale » et l’adhésion de la population à ces produits fabriqués localement constituent le fondement d’un développement économique, seul à même de garantir des moyens financiers pérennes aux collectivités locales. Ce sont ces moyens, bien utilisés, qui assureront les investissements et les emplois de demain.

Le front de mer de Mamoudzou, le terre-plein de M’tsapéré, l’aéroport et son aérogare, le port, l’arrivée du câble sous-marin pour nous relier au monde numérique, le pont entre Petite et Grande Terre, la route contournant Mamoudzou par les hauteurs, le train-tramway qui longera la côte de Longoni à Dembéni et traversera l’île…

Les rêves, les projets, les chantiers ne manquent pas. Les élus, tels des chefs de famille, doivent « ramener de l’argent » au foyer et pas vider les caisses sans penser au lendemain… Il faut aller négocier à Paris, bientôt à Bruxelles, avec des projets ficelés, des argumentaires implacables, et la situation de l’île nous les offre encore malheureusement : chômage impressionnant, pauvreté récurrente, habitat insalubre, clandestinité massive, anciens et handicapés à l’abandon, éducation sans moyens suffisants… C’est ensuite aux techniciens d’utiliser ces moyens pour arranger ces situations et construire l’avenir. Mais rien ne se fera tout seul. Il faut se prendre en main, ne pas tout attendre de Paris, sinon un soutien financier et technique ou une oreille attentive, si nous savons faire.

Après Marie-Luce Penchard il y a quelques jours, peut-être que nous aurons la venue du Père Noël vers le 18 janvier, avec le Président de la République qui viendra, comme promis dans sa Lettre aux Mahorais, nous transmettre ses vœux et apporter dans sa hotte les moyens de mettre en œuvre tous les projets que nous aurons préparés.

 

Laurent Canavate

UNE Mayotte Hebdo N°456 – Vendredi 18 décembre 2009

UNE Mayotte Hebdo N°456 - Vendredi 18 décembre 2009Terre-plein de M'tsapéré

Des projets à Gogo

> Colloque sur la départementalisation : Réussir le défit du département

> Mayotte ECO : Comité du Tourisme – Dissolution annoncée

> Mayotte Sport : Votez pour le sportif de l'année sur http:/www.mayottesport.fr

 

 

17/12/09 – Dissolution officielle du CDTM

Le président du Comité départementale du tourisme de Mayotte (CDTM) Madi Chanfi Ahamada, annonce la tenue d'une assemblée général extraordinaire le 7 janvier prochain à 15h, au cours de laquelle il devrait officialiser la décision du Conseil Général de se retirer de l'Association Comité du Tourisme de Mayotte, et prononcer la dissolution. Toutefois, cette dissolution e sera validée que par le vote des adhérents. Ainsi, les salariés ont promis d'être présents pour manifester leur profond désaccord et tenter de rallier les professionnels du tourisme à leur cause Le président, lui, se veut serein et annonce un ordre du jour chargé : le point sera fait sur la procédure d'alerte du Commissaire aux comptes, sur la situation comptable à fin décembre réalisée par le Cabinet AOIM. Enfin, si les adhérents se prononcent en faveur d'une dissolution du CDTM, une procédure sera lancée pour désigner un liquidateur. Compte tenu de l'importance de cette réunion, la présidence annonce dans un communiqué que la présence est obligatoire. En cas d'empêchement, les adhérents devront retourner un pouvoir de procuration et se faire représenter.

17/12/09 – Un survol de l’océan Indien pour recenser la biodiversité marine

Financée par l'agence des aires marines protégées dans le cadre du programme d'études et de conservation des mammifères marins de la Commission de l'océan Indien (COI), une campagne scientifique de survol de tout le sud-ouest de l'océan Indien vient de commencer à Mayotte. Sous l'égide d'Olivier Van Canneyt, biologiste au centre de recherche sur les mammifères marins à l'université de la Rochelle, cette mission regroupe une dizaine de scientifiques venus de toute la région : Madagascar, Seychelles, Maurice, Réunion et les Comores, même si ce pays n'aura pas d'observateurs à bord des deux avions qui vont survoler la zone. Le but de l'agence est d'aider les politiques dans la mise en oeuvre des aires marines protégées, mais aussi de mettre au point des programmes de connaissances permettant de déterminer les indicateurs de biodiversité en mer et les habitats remarquables, qui peuvent être à cheval sur les frontières entre Etats, d'où l'importance d'une coopération régionale en la matière. L'université de la Rochelle coordonne le programme avec des membres de 7 associations ou ONG, notamment un membre des Naturalistes de Mayotte, et deux agents dela Brigade nature. L'année dernière, un programme similaire de survol de la ZEE de Guyane et des Antilles a déjà été effectué.

Cette fois-ci, le but est donc de couvrir les eaux françaises de l'océan Indien, notamment celles de Mayotte et des îles Eparses, mais aussi étrangères, grâce à une coopération de tous les organismes de la région qui travaillent sur les mammifères marins. Les deux avions, fournis par Madagascar Trans Aérien et Aéro Sotravia (France), sont équipés d'hublotsbulle et d'équipements de sécurité pour le vol hauturier. Ils vont survoler la mer à 200 m d'altitude avec des transepts parcourus à la vitesse de 90 noeuds. Cette méthodologie permet de repérer les oiseaux, les cétacés, les grands poissons pélagiques comme les raies et les requins, les tortues et les bateaux de pêche. "Ces survols nous permettront de recueillir des données pour avoir une image globale de l'utilisation de cet espace par les hommes et les animaux", explique M. Van Canneyt.

Les survols, qui ont commencé mardi dans la ZEE de Mayotte, doivent durer 3 à 4 mois sur une surface d'un million de km², soit 40.000km de transepts parcourus avec deux avions. L'échantillonnage de la zone sud-ouest de l'océan Indien s'est faite en fonction des différents habitats, de Diego-Suarez à l'archipel des Comores en passant par les Glorieuses et le banc du Geyser, de Tuléar à Europa et Bassas da India, de la baie d'Antogil à Sainte-Marie et Tromelin, pour finir par les eaux réunionnaises et mauriciennes. Un premier rapport de campagne sera restitué au mois de mars. "On espère organiser un séminaire en septembre à Mayotte ou à Madagascar pour partage ce travail de valorisation scientifique. Les données seront restituées aux établissements publics des pays et les ONG aussi y auront accès", précise le chercheur.

16/12/09 – Debah: L’aventure continue

En 2008, le festival Les Orientales (Saint Florent Le Vieil) fait de Mayotte l'invitée d'honneur de sa cinquième édition. Le succès de la prestation de Debah par les femmes mahoraises est tel qu'elles remportent le prix France Musique des musiques du monde. A ce titre, Florence Degeorges s'intéresse de près à cette tradition typiquement féminine, alliant chant religieux et gestuelle des mains et des bras. L'animatrice tombe sous le charme de ces chants envoûtants et propose aux cinq groupes sélectionnés par le Conseil Général d'enregistrer un album. C'est donc pendant 12 jours que l'animatrice et le réalisateur Charles Legargasson sont venus pour enregistrer à la fois les voix des chanteuses mahoraises mais également deux émissions dans le cadre de "Couleurs du monde" diffusé sur France Musique.

Une fois le travail de postproduction effectué, l'album sera présenté officiellement lors du festival Babel Med Music de Marseille, en mars prochain. Le CD, produit par Ocara Radio France, sera distribué à l'échelle internationale. Quant aux deux émissions, elles seront diffusées les 16 et 30 décembre en métropole mais seront par la suite cédées à RFO Mayotte pour une diffusion locale.

16/12/09 – Noussoura à Paris pour faire avancer les dossiers mahorais

Après avoir accueilli la ministre de l'Outremer à la Commission consultative du travail (CCT) de Mayotte le 5 décembre à la préfecture, Soulaïmana Noussoura, président de l'Union départementale de Mayotte de la CFE-CGC a pris l'avion pour un séjour marathon à Paris du 7 au 9 décembre. Il a d'abord rencontré Bernard Van Craeynest, le président national de son syndicat, qui devrait se rendre à Mayotte pour le Congrès de renouvellement des dirigeants de l'UD de Mayotte du 9 au 11 mai. Il lui a notamment demandé que l'EAF de Mayotte devienne une Caf qui, comme le Pôle Emploi, "ne doit plus dépendre de la Réunion". Il est également urgent pour le leader syndical que la CSSM devienne une Caisse générale de sécurité sociale. Selon M. Noussoura, le principe du chèque-déjeuner est désormais acquis à la Commission consultative du travail mais le gouvernement doit prendre un arrêté d'extension. De même pour la création d'une Aract (Agence régionale d'amélioration des conditions de travail) dont une mission de faisabilité doit être diligentée. "L'évolution économique doit s'asseoir sur ces outils d'appui social", a-t-il souligné.

Le 8 décembre, M. Noussoura a été reçu par le DGS de la Direction du 1% logement, qui lui a donné son accord de principe pour appliquer ce dispositif à Mayotte et a évoqué un rapprochement avec ses homologues des Dom pour mettre en place un pôle Outremer. Ce dispositif créé en 1953 pour les entreprises de plus de 20 salariés permet de contribuer au financement des logements et est déjà en vigueur aux Antilles et à la Réunion. "Ce sera une grande bouffée d'oxygène pour le logement qui va ramener des millions, bien plus que ce qu'on va devoir donner", affirme le syndicaliste. Il a demandé à ce que ce dossier soit inscrit à l'ordre du jour de la CCT. Il s'est également rendu au ministère de la Santé pour que soit créé un pôle Réunion-Mayotte de la Caisse générale des œuvres sociales pour que les salariés du CHM qui sont en arrêt maladie de plus de 3 mois ne soient pas amputés de leur salaire, ou alors que Mayotte soit rattachée directement au dispositif national.

Pour terminer, il s'est rendu au ministère du Travail puis à celui de l'Outremer où il a demandé que les accords du 8 avril sur l'intégration des agents mahorais dans la fonction publique de droit commun soient clarifiés au cours d'une prochaine réunion parisienne pour accélérer le processus. "Avec Vincent Bouvier nommé directeur général de l'Outremer, Denis Robin directeur de cabinet de la ministre et Christophe Du Payrat conseiller technique, nous avons des personnalités au ministère qui connaissent bien Mayotte", a-t-il agréablement remarqué. "J'ai le sentiment d'avoir fait un voyage utile pour que le gouvernement se saisisse de ces dossiers. A Paris, tout le monde est éveillé sur Mayotte, nous sommes écoutés mais maintenant, il faut que nous nous fassions entendre". Une AG extraordinaire du syndicat se tient aujourd'hui au Smiam à 14h.

16/12/09 – Afrique du Soleil Levant: enfin l’album !

L'histoire a commencé il y a plus d'un an, lors de la célébration des 10 ans de l'Ecole de Musique. Mikidache, Diho, Trio et Maalesh, travaillaient ensemble pour la première fois, accompagnés par une dizaine de musiciens ; ce fut la révélation pour chacun. Quelques mois plus tard, tout le monde partait à Moroni pour enregistrer la première partie de l'album, puis à Mayotte, dans une maison reconvertie en studio. Le résultat est livré dans l'album du projet "Afrique du Soleil Levant", disponible sur l'île à compter de cette semaine. "Afrique du Soleil Levant" est en vente à Méga, Jumbo Score, Sodifram, Maison des livres, Bouti'air, M'services, Habari presse et à l'Ecole de musique. Une séance de dédicaces est organisée les 18 et 19 décembre à Méga en présence de Mikidache et Trio.

16/12/2009 – 36e Festival mondial de l’image sous-marine

 

 

{xtypo_dropcap}C'{/xtypo_dropcap}est la deuxième fois qu'un film de Mayotte est primé à ce festival à dimension internationale, après "Okeanos" de Philippe Decet et Stephen Dumeige qui avait reçu en 2000 le prix Acapella Bleu.

"Nous nous sommes rendus à Marseille sans aucune subvention, à nos propres frais", tient à préciser Frédérique Bonnet. "Notre "slam-movie" est une œuvre d'avant-garde qui a été le véritable "ovni" du 36e Festival mondial de l'image sous-marine", se réjouit-il, festival qui s'est déroulé à Marseille fin octobre et début novembre 2009.

Film qui a remporté cette année l'hippocampe d'or au 15e Festival de l'image de l'image sous-marine de Mayotte dans la catégorie Ecriture et poésie, "Les Remparts d'Atlantis" est un court métrage de dix minutes d'une grande originalité et d'une féérie autant aquatique que poétique. Il est avant tout le fruit de la rencontre de trois passionnés : Antoine Ganne pour les images et le piano, Frédéric Bonnet pour le texte et la voix et Loïc Thomas pour le montage.

La réalisation de ce film n'est pas leur première collaboration car Loïc Thomas est le réalisateur du clip sur les Georges, sorti en 2008 et dont le fer de lance n'est autre que Frédéric Bonnet.

Pour l'aventure des "Remparts d'Atlantis", Frédéric écrit un long poème sur la vie sous-marine du lagon, qu'il enregistre en le slamant. Antoine est parti poser sa caméra quelque part sur la Passe de Bandrélé pendant une journée pour les images et se rendait à l'école de musique pour l'enregistrement d'un thème pour le film. Et Loïc s'est occupé ensuite du montage.

"Les Remparts d'Atlantis" est le fruit d'une démarche originale. Ils ont su montrer la vie sous-marine avec beaucoup de créativités. Et le résultat est surprenant. Après avoir séduit le jury local, il vient de séduire celui du plus grand tremplin mondial de l'image sous-marine.

 

Rafik

16/12/2009 – Le débah de Mayotte à l’échelle internationale

 

 

{xtypo_dropcap}L’{/xtypo_dropcap}animatrice tombe sous le charme de ces chants envoûtants et propose aux cinq groupes sélectionnés par le conseil général d’enregistrer un album. C’est donc pendant 12 jours que l’animatrice et le réalisateur Charles Legargasson viennent pour enregistrer à la fois les voix des chanteuses mahoraises, mais également deux émissions dans le cadre de "Couleurs du monde", belle émission diffusée sur France Musique.

La délégation de France Musique, actuellement sur l'île au travail, repartira le 17 décembre pour la Métropole, avec dans ses valises les enregistrements de l’album et des deux émissions. Une fois le travail de post-production effectué, l’album sera présenté officiellement lors du festival Babel Med Music de Marseille, en mars prochain. Le CD, produit par Ocara Radio France, sera distribué à l’échelle internationale. Quant aux deux émissions, elles seront diffusées les 16 et 30 décembre en Métropole, mais seront par la suite cédées à RFO Mayotte pour une diffusion locale.

Les chanteuses des cinq groupes de débah parties en tournée internationale cette année sont enchantées de cette expérience : "Nous sommes parties en Suède, au Danemark et à la Réunion où nous avons fait une mini-tournée. Nous sommes très fières d’avoir représenté Mayotte", souligne Taambati du groupe Madamia.

Les cinq formations – Nidhoimya, Nouranie, Salamia, Toyaria et Madamia – ont exporté le débah du Maroc à la Belgique en passant par la Grande-Bretagne ou encore la Suède.

Ali Saïd, directeur des affaires culturelles du conseil général, a formulé son vœu de poursuivre cette formidable promotion de la culture mahoraise avec d’autres traditions typiquement locales telles que le daïra ou encore le chigoma.

Pour les chanteuses, l’aventure continue, puisqu’une fois l’album produit elles en assureront la promotion et de nombreuses dates sont prévues entre les mois de mars 2010 et avril 2011 !

 

Marion Châteauneuf

15/12/09 – Négociation autour des petits terriens interpellés

Suite à la réunion qui s'est tenue vendredi dernier entre les représentants du collectif des citoyens perdus et le président du conseil général pour un retour au calme à la suite des interpellations en cascade survenues en fin de semaine dernière, une rencontre est de nouveau prévue ce mardi au conseil général à partir de 11 heures. Seront présents, le préfet de Mayotte, le président du conseil général et les représentants du collectif des citoyens perdus. La population de la Petite-Terre et le président du conseil général "tout en considérant l'indépendance de la justice dans notre pays", vont demander la clémence de la justice vis-à vis des jeunes qui sont actuellement incarcérés afin de leur permettre de retrouver leurs établissements scolaires et leurs familles respectives, ainsi que l'arrêt immédiat des interpellations des manifestants. L'ensemble des protagonistes reprendront à nouveau les discussions sur la vie chère à Petite Terre dès le retour du président du Conseil général qui sera reçu à l'Elysée ces prochains jours.

15/12/09 – Le FCM en finale de la Coupe de Mayotte

Les hommes du président Ahmed Kafé peuvent remercier leur gardien Abdallah Halifa alias Bapouya. Samedi, le portier m'tsapérois a été le héros de la finale opposant son club aux Diables Noirs de Combani. Tenus en échec lors du temps réglementaire, les Diables Rouges ont du attendre la série des tirs au but pour rejoindre les Passamaïntiens de Rosador en finale. Lors de cette série, Bapouya a stoppé 4 tentatives combaniennes alors que son homologue Kaïsssidine Rama n'en stoppera qu'un et verra échouer une tentative sur son poteau et l'autre au-dessus de son but. Rosador-FCM, c'est donc l'affiche de la finale de la Coupe de Mayotte qui clôturera la saison de football 2009 le week-end prochain à Kavani.

15/12/09 – 575.483€ d’indemnité pour les agriculteurs

La Daf informe que 1.370 exploitants agricoles recevront d'ici le 31 décembre 2009, sur leur compte bancaire, l'indemnité compensatoire annuelle à Mayotte (Icam). Le montant total des versements s'élève à 575.483 euros qui se répartit entre les cultures qui reçoivent 403.433€ (223€/ha) et 172.050€ pour les bovins identifiés (111€/tête). En 2008, 1.342 exploitants ont bénéficié de ce dispositif pour un montant total de 417.027€. On observe, en 2009 par rapport à 2008, un nombre plus important de bénéficiaires mais surtout un montant total de l'aide en nette augmentation. La Daf rappelle que l'Icam, financée par des fonds nationaux, a pour but de compenser les handicaps naturels et socio-économiques inhérents à Mayotte et d'encourager les bonnes pratiques agricoles, à savoir l'interdiction du brûlis généralisé, la non mise en culture des pentes supérieures à 40% et la récupération des déchets non naturels.

14/12/09 – Un colloque pour réussir la départementalisation

Le colloque sur la mise en oeuvre de la départementalisation organisé par le conseil général et l'Idom (Institut de droit d'Outremer) s'est achevé vendredi après trois jours de débats et une quinzaine d'interventions d'éminents spécialistes juridiques. Il a permis de riches échanges avec le public sur le chemin qu'il reste à parcourir et sur les adaptations et dérogations au droit commun qu'il faudra engager pour achever ce processus inédit dans l'Histoire de la République qui va ériger Mayotte en une collectivité unique à compétence régionale et départementale. "Le temps est à l'engagement pour réussir la départementalisation qui est une chance pour Mayotte", a déclaré en clôture des travaux Olivier Gohin, professeur à l'université Panthéon-Assas Paris II et rapporteur de ce colloque. "L'identité législative ne signifie pas l'uniformité, il y a des marges considérables d'adaptation. Les adaptations et les dérogations doivent être celles formulées par la population et relayées par les élus avec l'Etat qui prend la décision sur la législation ou la réglementation", a-t-il ajouté.

"La départementalisation, vous la vouliez, vous allez l'avoir, il faut donc que vous vous l'appropriez pour la réussir. Tout ne sera possible tout de suite et il faudra élaborer les adaptations qui seront nécessaires. La solidarité nationale ne fera pas défaut aux Mahorais car à la France, à aucun moment, ils n'ont fait défaut", a-t-il conclu sous les applaudissements. Représentant la ministre de l'Outremer, Christian Poncet, directeur de projet pour la départementalisation de Mayotte au ministère, a déclaré que "l'objectif est de tenir les délais et les engagements, et réévaluer un certain nombre de pistes quand ce sera nécessaire".

La modernisation de l'état-civil communal et la réforme de la Crec pour fiabiliser l'état-civil, préalable indispensable pour que Mayotte prétende au statut de Rup et à la manne des fonds structurels européens en 2014, est "une opération symbolique de celles qu'on doit faire pour le succès de la départementalisation". Ahamed Attoumani Douchina, le président du conseil général, a pour sa part affirmé que si les Mahorais sont toujours "vigilants", ils sont désormais "confiants et rassurés". "Beaucoup ici suivent les autres, sans savoir ce que comportait ce statut. Maintenant, la vérité est là. Il est nécessaire de savoir ce qu'on peut et ne peut pas attendre". Les travaux du colloque seront publiés en février-mars 2010 dans la collection universitaire de l'Idom, Presses universitaires d'Aix-Marseille.

14/12/09 – Un mois de prison ferme pour les casseurs

Quatre jeunes manifestants arrêtés la semaine dernière en Petite Terre sont passés en comparution immédiate. Vendredi en fin de matinée, ils ont été jugés pour avoir lancé des pierres sur des gendarmes lors des émeutes qui ont suivi la manifestation contre la vie chère. Durant les auditions, le juge a plusieurs fois insisté sur la légitimité de la manifestation, tout en rappelant que la justice se devait de sanctionner tout fait de violence commis envers autrui. Mais ici, ces violences étaient dirigées contre les forces de l'ordre ; un délit sévèrement puni par la loi. Tous les prévenus ont cependant reconnus avoir lancé des pierres. C'est d'ailleurs à l'aide des photos où on les voit avec des pierres à la main qu'ils ont été retrouvés par les forces de l'ordre. Les quatre prévenus ont été condamnés à cinq mois de prison dont quatre mois avec sursis. Ils ont été emmenés à la prison de Majicavo dès la fin de l'audience. Une dizaine de personne a été incarcérée suite aux émeutes. Trois mineurs ont été relâchés.

11/12/09 – Le plateau de Doujani officiellement inauguré ce samedi 12 décembre

Le plateau de Doujani sera officiellement inauguré ce samedi 12 décembre après-midi (et non le 11 décembre comme annoncé dans Flash Info) en présence du maire Abdourahamane Soilihi “Ladjo”, de Zaïdou Tavanday conseiller général de Mamoudzou 2 et d’Issihaka Abdillah président du Smiam. Le plateau a été réceptionné il y a quelques semaines et le club des Gladiators de Doujani utilise enfin une aire de jeu digne de ce nom, après avoir été la risée de la commune pendant de longues années. Des animations sportives sont prévues dès 13h00 et la cérémonie d'inauguration commencera à 16h00.

11/12/09 – Installation de la section Jeunes UMP de Dembéni

Les Jeunes UMP de Mayotte invitent tous les militants de la fédération UMP de l’île à se joindre à leur rassemblement qui se tiendra ce dimanche 13 décembre à la plage d’Iloni à partir de 9h. Il sera question de l’ouverture d’une section Jeunes UMP dans la commune de Dembéni, mais aussi de préparer la restitution du séminaire du 5 décembre qui se fera le 20 décembre.

11/12/09 – Une antenne Mission Locale à Tsararano

Hier jeudi 10 décembre, la Mission Locale inaugurait son antenne du centre, à Tsararano. Elle est précisément située là où se trouve le Point information jeunesse (PIJ), au sein de la maison des jeunes qui elle se trouve sur la rue du Général de Gaulle.

A l'occasion de cette ouverture officielle, diverses animations étaient organisées dont un mini forum des métiers à travers lequel la Mission Locale et le Centre régional d'information jeunesse (CRIJ) ont présenté leurs services. La pluie n'a pas empêché la tenue de la cérémonie inaugurale. Celle-ci s'est déroulée dans l'après-midi. La journée a été clôturée par un cocktail.

11/12/09 – Elie Hoarau en visite à M’tsangamouji

Le député européen PCR Alliance des Outremers Elie Hoarau sera en visite ce week-end à Mayotte. Il sera plus précisément à M'tsangamouji pour féliciter le maire Issouf Madi Moula pour son élection contre l'ancien maire Ahamada Ousseni de l'UMP. La fédération des partis progressiste (MPM, PCRM, PSM et Alliance) sera présente tout comme le maire de Tsingoni, Ibrahim Boinahery. Lors d'un voulé dimanche à partir de 9 h, Elie Hoarau annoncera le nom de son assistant parlementaire mahorais. Le porte-parole des progressistes, Saïd Ahamadi "Raos" avait donné le nom de Kira Adacolo, mais il semblerait que les 3 autres candidats au poste aient fait des réclamations. Ils passeront donc un "entretien d'embauche" avec Elie Hoarau lui-même.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes