Accueil Blog Page 679

25/11/2009 – Festival Passe en Scène

 

 

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a Dilce n’est pas épargnée par le déficit budgétaire du conseil général, mais son directeur déclare avoir la ferme volonté de continuer à organiser des évènements coûte que coûte. C’est d’ailleurs pour cette raison que la campagne de communication a été réduite à un affichage dans les lieux stratégiques et la distribution de flyers. Toutes les représentations auront également lieu uniquement dans la salle de cinéma de Mamoudzou, contrairement à l’année dernière où elles avaient eu lieu au nord et au sud de l’île.

Mais malgré tout, la Dilce ne perd pas espoir de voir le public répondre à l’invitation. "Notre but est d’arriver à faire déplacer la population vers la Culture, qui ne se réduit pas à la musique", indique Alain-Kamal Martial qui affectionne particulièrement cette discipline puisque dramaturge de formation. Depuis 2006, un gros travail est fait sur la promotion du théâtre, des stages et formations ont été organisés avec des metteurs en scène de renom et trois comédiens mahorais sont actuellement au conservatoire d’art dramatique d’Avignon et au centre dramatique de l’océan Indien. L’objectif affiché d’Alain-Kamal Martial est de monter une troupe professionnelle de 4 ou 5 comédiens à qui la Dilce commandera des pièces et qui pourront à leur tour former d’autres jeunes comédiens sur l’île.

C’est pour démocratiser cet art que le festival Passe en Scène prend toute sa place, en proposant chaque jour une représentation dans la matinée, destinée au public scolaire, une lecture scénique en fin d’après-midi, ouverte à tous et gratuite, et enfin une représentation en soirée avec une entrée à 5€. Il est d’ailleurs important de souligner que la totalité des recettes de ces représentations seront réparties entre les quatre troupes. Parallèlement à l'édition 2009 de Hishima, un jury est constitué pour choisir les deux meilleures troupes qui seront récompensées le 4 décembre prochain.

 

Marion Châteauneuf

 

Le festival Passe en Scène, du 25 au 28 novembre dans la salle de cinéma (cf. programme complet dans notre agenda). Tous les matins à 10h00 représentation pour les scolaires, à 17h lecture scénique (entrée libre) et 19h30 représentation pour le grand public, entrée : 5€.

25/11/09 – Lutte contre le travail clandestin

Fermeture administrative pour les employeurs de sans-papiers

Le ministre du Travail Xavier Darcos annonce que les préfets pourront prononcer la "fermeture administrative" des entreprises employant des travailleurs sans papiers, dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France de dimanche. "Les employeurs d'étrangers en situation irrégulière seront dans le collimateur des inspecteurs du travail" et "nous allons renforcer les contrôles et recourir à des sanctions qui touchent au porte-monnaie et à l'image de l'entreprise afin d'avoir un effet dissuasif", explique Xavier Darcos, selon lequel le coût du travail illégal "est estimé à 4 % du PIB, soit 60 milliards d'euros, l'équivalent du budget de l'Éducation nationale".

"S'il est avéré que l'activité de l'entreprise est construite autour du travail illégal ou de l'emploi de travailleurs étrangers sans titre de travail, on pourra fermer administrativement cette entreprise", précise le ministre qui confiera ce "nouveau pouvoir" aux préfets.

Concernant les salariés, "en cas de perte de leur emploi du fait de son caractère irrégulier, les indemnités dues seront néanmoins versées", ajoute-t-il. Les "donneurs d'ordre" s'exposeront également à des sanctions : "le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2010 prévoit une extension de la suppression des exonérations de charges sociales aux donneurs d'ordre complices de sous-traitants qui n'ont pas déclaré leur activité ou qui ont eu recours à du travail dissimulé".

Depuis le 12 octobre, plus de 5.000 travailleurs sans papiers à travers toute la France et principalement en région parisienne se sont mis en grève pour réclamer la régularisation de leur situation, selon la CGT. Les organisations syndicales engagées dans ce mouvement devaient rencontrer Xavier Darcos ce jeudi 26 novembre.

25/11/09 – Les Assises du foncier perturbées par des commerçantes du marché

Mercredi, la première journée des Assises du foncier a été fortement perturbée par les commerçantes du marché de Mamoudzou qui ont envahi l'hémicycle du conseil général dès la fin des discours d'ouverture officielle par le président du conseil général et le préfet de Mayotte.

Elles contestent le prix de la location des espaces du nouveau marché qui doit enfin ouvrir le 7 décembre, fixé par la CCI à 150€ par mois le box de 9m². Elles dénoncent aussi le fait qu'une partie d'entre elles vont se retrouver en dehors du marché, alors que d'autres personnes venant d'ailleurs vont s'installer à l'intérieur.

Entonnant des chants et faisant un sit-in devant et dans l'hémicycle, les manifestantes ont exigé des négociations. Ismaël Kordjee, le directeur des affaires foncières, n'a pas eu d'autre choix que de reporter toutes les interventions prévues pour la matinée, notamment celle d'André Valat, ancien président du GIP pour la reconstitution des titres de propriété en Corse. Les ateliers de l'après-midi ont été maintenus et les différentes interventions devaient être reportées ce jeudi matin.

25/11/2009 – Récompenser les sportifs mahorais

Nominé sportif de l’année

Récompenser les sportifs mahorais

Assadellah Mohamed “Boudra” (Zamfi, Volley-ball). Désigné meilleur attaquant de l’océan Indien à la CCCOi seychelloise de 2008, Boudra a confirmé en permettant à Zamfi de remporter son 11e titre de champion de Mayotte. Sa prestation contre le VBC Saint-Louis en match qualificatif pour la Nationale 3 a tapé dans l’œil des Réunionnais qui voulaient le recruter pour cette saison. Malheureusement pour eux, le Barakanien a décidé de poursuivre ses études dans l’Hexagone. Mais les dirigeants de la ligue de volley-ball comptent énormément sur sa participation aux Jeux des îles de l’océan Indien aux Seychelles en 2011 pour renforcer la sélection de Mayotte.

 

 

 

 


 

Nominée équipe de l’année

Récompenser les sportifs mahorais

VC Kani-Bé (Volley-ball). A Mayotte, les filles de Boucaïri Soulaïmana ont déjà tout gagné : 6 titres de championnes, autant de coupes. En revanche, malgré 3 participations à la Coupe des clubs champions ainsi qu’au barrage de Nationale 3 contre les équipes réunionnaises, les équipes provenant de l’extérieur restent un os pour le VCKB. Bien que certains matches fussent compliqués, le VCKB a effectué une saison sans faute avec 100% de victoires. Et c’est encore bien reparti pour la saison 2009/2010.

 

 

 

 

 


 

Nominé entraîneur de l’année

Récompenser les sportifs mahorais

Vincent Deprez (ASC Tsingoni, Handball). Arrivé du Nord à la rentrée 2008, Vincent Deprez a pris en cours de saison les rênes de l’ASCT. Il a insufflé dans cette équipe déjà championne de Mayotte en 2008 une rigueur défensive, la rage de vaincre et son expérience. L’alchimie a bien fonctionné puisque cela a débouché sur la saison la plus aboutie de l’histoire de l’équipe masculine de Tsingoni. Bien que l’ASCT ait perdu en supercoupe contre Tchanga, l’ASCT a rempli son objectif à la CCCOI : une finale perdue de 5 buts face aux Réunionnais de la JS Bénédictine.

 

 

 

 

 

 


 

Nominé dirigeant de l’année

Récompenser les sportifs mahorais

Jean-Philippe Welter (Golf, Golf ylang club de Combani). Jean-Philippe Welter a la difficile tâche de faire fonctionner le Golf ylang club de Combani et de faire mentir les a priori que beaucoup d’entre nous ont sur le golf. La matinée gratuite tous les samedis est un bon moyen de rapprocher les Mahorais de ce sport encore mineur chez nous, tout comme l’opération portes ouvertes ou encore les différentes compétitions sponsorisées par les grandes entreprises de la place.

 

 

 

 

 


 

Nominé Mahopolitain de l’année

Récompenser les sportifs mahorais

Toifilou Maoulida (RC Lens, football). Le Kani-Kélien a connu un début d’année 2009 productif en marquant de nombreux buts (13), contribuant à la remontée en ligue 1 des Sang et Or. Depuis l’accession en L1, les choses sont plus difficiles pour le seul footballeur de l’île évoluant à ce niveau. Toifilou Maoulida n’a joué que la moitié des rencontres de L1 cette saison : 7 sur 13, mais seulement 2 titularisations. Il reste le footballeur mahorais le plus connu.

24/11/09 – La tempête Bongani se dirige vers Mayotte

Baptisée lundi matin du nom de Bongani, la tempête tropicale modérée est actuellement située au nord-est de la pointe Nord de Madagascar, avec des rafales à 104 km/h et une pression estimée au centre de 998 hpa. Elle se déplace pour l'instant vers l'ouest-sud-ouest à 9 km/h, en plein sur Mayotte. Selon les prévisions de Météo France, elle devrait basculer dans le canal de Mozambique en fin de semaine, en se transformant en cyclone tropical audessus de l'archipel des Glorieuses, jeudi en fin de journée. A suivre très attentivement…

24/11/09 – Réunion de l’Observatoire des prixRéunion de l’Observatoire des prix

Dans le prolongement des annonces formulées par le Président de la République à l'issue du premier comité interministériel de l'outre-mer, le préfet et le président du conseil général ont décidé de réactiver l'observatoire des prix, associant, outre les services de l'Etat et du conseil général, les représentants des chambres consulaires, les représentants des maires, le conseil économique et social, ou encore les associations de consommateurs. D'autres entreprises ou personnalités qualifiées sont également ponctuellement invitées à s'y associer, en fonction des thématiques abordées. Une réunion de cet observatoire est prévue ce mardi 24 à 14h, à la préfecture.

Au programme de cette réunion très attendue : un point sur l'évolution de l'indice des prix à Mayotte, un point sur les décisions du CIOM et sur leur mise en oeuvre : antenne DDCCRF et perspectives de création d'un "GIR concurrence", mise en oeuvre des engagements des Etats généraux en matière de baisse des droits de douane sur certains produits, et modalités de répercussion sur les prix (charte d'engagement avec les distributeurs) enjeux du coût du transport à Mayotte et enfin fonctionnement de l'observatoire et modalités de suivi.

23/11/09 – Pôle emploi : statu quo

L'intersyndicale a rencontré en fon de semaine dernière le directeur régional du pôle emploi Réunion-Mayotte. Un nouveau coup d'épée dans l'eau. La rencontre promise avec le directeur général en décembre n'aura pas lieu, rapporte le site Clicanoo. "La réunion prévue aujourd'hui pour examiner ce protocole de sortie de conflit n'aura strictement rien apporté de nouveau", résume l'intersyndicale dans un communiqué. Cette issue, les représentants du personnel s'y attendait. Le directeur régional a toujours affirmé aux grévistes qu'il ne disposait d'aucune marge de manoeuvres pour répondre aux revendications des salariés de pôle emploi Réunion Mayotte, tenu par des orientations nationales qu'il est obligé d'appliquer. Il n'a pas changé une ligne de son discours. Mais il restait aux grévistes un espoir : rencontrer le directeur général et négocier avec lui.

L'entrevue avait, a priori, était annoncée pour le 11 décembre. Machine arrière. "M. Minatchy a refusé la proposition de l'intersyndicale de négocier avec le Directeur Général les points de désaccord du protocole. Il a même refusé d'appeler le DG", précise les grévistes qui ont sur ce nouvel échec mis fin à la réunion. Désemparés, les membres de l'intersyndicale en appellent désormais au préfet et à la ministre, en visite dans l'île ce lundi. Le mouvement de grève reste suspendu.

23/11/09 – Sport – Football : Le champion élimine le vainqueur de la coupe

Rosador de Passamaïnty a étrenné sa couronne de champion (provisoire jusqu'au 25 novembre en raison de l'examen de réclamations à la FFF à son encontre) en allant battre le FC Labattoir à Pamandzi pour les 8e de finale de la Coupe de Mayotte. Le FCL avait remporté cette compétition en 2008 et voit donc les Verts des coaches Camara et N'daka continuer leur route. Ce match qui était à rejouer s'est conclu aux tirs au but (0-0 après prolongation). Dans cet exercice, les champions de Mayotte se sont montrés bien plus adroits en inscrivant 3 tentatives sur5 alors que les Petits-Terriens ont raté 3 tentatives sur 4. Pourtant les Bleus de Labattoir ont eu des occasions pour inquiéter Moussa Mouayadi, mais l'efficacité a fait défaut.

23/11/09 – Un comité de soutien pour Elodie

L'élection de Miss France 2010 se déroulera le 5 décembre prochain et Elodie Anridhoini représentera Mayotte. Pour la soutenir, un comité a été créé à Chirongui. Ce dernier détient plusieurs objectifs : valoriser la jeune mahoraise de dix-neuf ans, mais aussi sensibiliser la population mahoraise et l'inciter à voter. "Il y a eu des problèmes avec le numéro de vote l'an dernier, on ne souhaite pas que cela se reproduise cette année", avance Chaharane, le président. Pouvoir donner aux mahorais les modalités de vote reste le souci premier du comité. C'est pour cela que ses membres actifs démarcheront très rapidement auprès du représentant de l'état sur l'île, Hubert Derache, pour un maximum de garantie : "le Préfet serait notre meilleur interlocuteur pour nous mettre en contact avec le comité Miss France, ceci afin d'établir une solution au problème du numéro de vote". En parallèle, de nombreuses interventions s'effectueront dans les différentes radios et à la télé pour faire connaître le comité et ses objectifs, peut-être une tournée dans les communes selon les moyens que celui ci disposera, des T.Shirts "rendez-vous le 5 décembre" avec la photo de l'intéressée seront distribués, une grande journée se prépare à Chirongui, village d'origine d'Elodie pour le jour J… Le comité, qui a créé le site www.elodie-missmayotte2009. com se veut vraiment actif avant, pendant et après l'événement national, "pour que notre miss ne se sente jamais seule, pour qu'elle puisse voir que toute l'île la soutienne".

20/11/09 – L’Observatoire des prix réactivé

Suite aux annonces formulées par le Président de la République lors du premier Comité interministériel de l’Outremer, le préfet de Mayotte et le président du conseil général ont décidé de réactiver l’Observatoire des prix.

Une réunion est prévue le mardi 24 novembre à 14h, à la préfecture. Les thèmes suivants seront abordés : point sur l’évolution de l’indice des prix à Mayotte, les décisions du CIOM et les perspectives de création d’un "GIR concurrence", la mise en œuvre des engagements des EGOM en matière de baisse des droits de douane sur certains produits, et modalités de répercussion sur les prix. Les enjeux du coût du transport à Mayotte y seront aussi abordés.

Le préfet et le président seront présents, ainsi que des représentants des maires, du conseil économique et social, ou encore des associations de consommateurs. D’autres entreprises ou personnalités qualifiées seront ponctuellement invitées à s’y associer.

20/11/09 – Une mission pour ouvrir une mutuelle agricole

Une mission de la Mutualité sociale agricole, conduite par Mme Gential, directrice de la coordination du réseau, est à Mayotte afin d’étudier la faisabilité d’une protection sociale agricole sur notre île et l’intégration de sa gestion à la Caisse de sécurité sociale de Mayotte.

L’objectif de cette mission est de réaliser un état des lieux des besoins et des moyens, des activités et leur mode d’exploitation, du degré de connaissance des données de l’agriculture à Mayotte, de la tenue du cadastre et d’analyser les droits de retraite des autres professions.

20/11/09 – Une grève pour « un bon contrôle de l’argent public »

Les 4 magistrats de la Chambre territoriale des comptes de Mayotte ont suivi le mouvement de grève nationale du mardi 17 novembre afin de protester contre le projet de réforme des juridictions financières proposé par le gouvernement Fillon. Ils estiment que cette réforme donnerait trop de pouvoir à la Cour des comptes basée à Paris au détriment des Chambres régionales des comptes qui sont plus à même de contrôler l’usage de l’argent public au niveau local.

“Le projet de loi entérine le choix de renforcer une approche nationale du contrôle de l’argent public, en sacrifiant inéluctablement le contrôle des finances publiques locales. De surcroit, l’autorisation, pour ne pas dire le blanc seing, qui serait donnée par le projet de loi au Gouvernement de recourir massivement aux ordonnances pour sa mise en œuvre, serait de nature à escamoter du débat parlementaire l’enjeu majeur de la réforme : celui d’un bon contrôle de l’argent public local.

Le poids financier des administrations publiques locales est considérable. Elles représentent plus de la moitié des effectifs de la fonction publique et près des trois quarts de l’investissement public du pays. Les dépenses des collectivités territoriales à elles seules se s’élèvent à plus de 210 milliards d’euros, et leurs compétences ne font que s’accroitre avec la poursuite de la décentralisation. Compromettre leur contrôle serait une erreur historique”, ont-ils fait savoir dans un communiqué envoyé par le Syndicat des juridictions financières.

20/11/09 – Disparition de Boura Mroudjaé

Personnalité publique, Boura Mroudjaé est mort mercredi en fin d’après-midi à l’âge de 67 ans, des suites d’une longue maladie. Fonctionnaire du Trésor public à l’époque de l’autonomie interne de 1970 à 1974, Boura Mroudjaé a été durant sa jeunesse très impliqué dans la politique.

Candidat malheureux aux élections à la Chambre des députés des Comores en 1974 contre l’ancien le sénateur Marcel Henry, il décide de se retirer dans la fonction publique et rejoint alors la société Bambao en Grande Comore, en tant que technicien, de 1977 à 1986. Il rejoint son île natale après sa démission de la plus grande société des Comores et investit dans le commerce. Brillant gestionnaire, il ouvre dans les années 90 le restaurant Yasmine à Combani qui deviendra par la suite le site privilégié des rendez-vous politiques, en particulier avec son ami Younoussa Bamana, qui cultivait à Ourovéni, non loin de là.

Sa disparition tragique a plongé tout le village de Combani, ainsi que ses nombreux amis, dans une profonde tristesse. Plusieurs personnalités politiques du gouvernement de l’Union des Comores ont adressé des messages de condoléances à la famille dès l’annonce de sa disparition.

Ses obsèques se sont déroulées jeudi dans la journée à Combani, en présence de nombreuses personnalités politiques et religieuses. "C’était un grand homme de relation et de dialogue qui a rendu un grand service à Mayotte. Sa disparition tragique m’a très affecté. J’ai perdu un grand ami", dira très ému le commandant Ali Boina.

Le journal Mayotte hebdo s’associe à la douleur de la famille et présente ses sincères condoléances.

20/11/09 – Conférence sur la gestion des forêts tropicales humides

Co-organisée par le groupement d'intérêt public Écosystèmes forestiers (GIP Ecofor), l'Inra, le Cirad, l'IRD, le CNRS, AgroParisTech et l'université Antilles-Guyane, une conférence internationale intitulée "La science au service de la gestion des forêts tropicales humides" se déroule du 22 au 28 novembre à Cayenne (Guyane française).

Les forêts tropicales humides dont la forêt amazonienne est un exemple emblématique, jouent un rôle majeur dans la fourniture de biens et services écosystémiques au bénéfice des pays et des populations. Elles nécessitent une attention d’autant plus grande qu’elles portent une richesse exceptionnelle en biodiversité, que leur fonctionnement est complexe et qu’elles restent fragiles face aux perturbations de toutes sortes, notamment face au changement climatique. La protection et la valorisation des forêts tropicales humides impliquent donc une connaissance accrue de leur diversité et de leur fonctionnement en relation avec leur gestion.

Dans ce contexte, la conférence internationale a pour objectif principal de discuter des différents thèmes d’importance pour les forêts tropicales humides et de donner à chacun une vision globale, nécessaire à une action raisonnée. Elle s'adresse aux scientifiques, gestionnaires forestiers, responsables professionnels, associatifs, politiques, étudiants, journalistes intéressés par les questions relatives aux écosystèmes et aux territoires forestiers tropicaux humides en Amazonie, et dans les autres grands massifs forestiers tropicaux.

Des ateliers scientifiques structurés autour de disciplines clés pour la compréhension des processus écologiques, économiques et humains dans les régions forestières tropicales humides seront également organisées à l’issue de la conférence.

20/11/09 – Message aux randonneurs

La direction de l'Agriculture, des ressources terrestres et maritimes (DARTM) du conseil général informe que les randonneurs susceptibles d'emprunter le GR1 de Mayotte traversant le domaine forestier de la Collectivité, doivent faire preuve de la plus grande prudence face aux risques de chute et d'éboulement de roches et de terrains. Elle invite les personnes à redoubler de prudence, notamment en saison des pluies dans les zones pentues et aux abords des sommets et aspics rocheux, en évitant tout comportement à risque.

Il est recommandé aux randonneurs de respecter les consignes de sécurités suivantes :

1) Etre en bonne condition physique

2) Estimer le temps de parcours pour rentrer avant la tombée de la nuit

3) Disposer de suffisamment de provisions et d'eau

4) Disposer d'une trousse de secours

5) Disposer d'un téléphone portable pour avertir les secours en cas de besoin

La DARTM rappelle enfin que le sentier d'accès au mont Choungui, au départ du GR1 du village de Choungui, n'est pas un sentier homologué ni sécurisé. Les risques d'éboulements de rochers ou de terrain ainsi que les risques de chutes sur le sentier ou aux abords du sommet sont particulièrement élevés en toute saison.

20/11/09 – Les éditeurs scolaires s’exposent

A l'initiative de la Maison des Livres, une exposition inter-éditeurs aura lieu la semaine prochaine, le mardi 24 novembre au CDP, qui est partenaire de l'opération, et le mercredi 25 novembre à l'IFM de Dembéni de 9h à 12h et 13h30 à 16h.

Cette exposition, à destination des directeurs d'écoles, instituteurs et inspecteurs du primaire, regroupera les plus grands éditeurs scolaires : Hatier, Hachette, Nathan, Bordas, La Classe, MDI, Le Robert, Magnard, Sedrap, Vuibert et Retz. La première exposition inter-éditeur avait eu lieu en 1996/97, déjà à l'initiative de la Maison des Livres, et s'est renouvelée plusieurs années, avec l'aide du CDP dirigé à l'époque par Ahamed Attoumani Douchina.

A l'origine l'évènement comportait une édition pour le primaire et une pour le secondaire, cette dernière a été abandonnée, attendu que le vice-rectorat commande ses livres directement en Métropole. 99% des éditeurs concernés ont répondu à l'appel pour l'exposition.

20/11/2009 – Récompenser les sportifs Mahorais

 

 

Nominé meilleur sportif

Hafidhou Attoumani (Athlétisme)

Hafidhou Attoumani (Athlétisme)

Seul mahorais classé "haut niveau" par la Fédération française d'athlétisme, le jeune sprinter du Racing club de Mamoudzou brille dans l'Hexagone avec son club et l'équipe de France. Cette année, Hafidhou a fini vice-champion de France espoir du 400 m, 3ème aux championnats de France en salle sur la même distance et a effectué sa meilleure performance sur 400 m (47’38’’), les minima pour les championnats d'Europe. Hafidhou compte trois sélections en équipe de France : championnats du monde junior 2008 et Match méditerranéen 2007 et 2008.

 

 

 

 

 

 


 

Nominée meilleure équipe

RC Mamoudzou (Rugby)

RC Mamoudzou (Rugby)

L’équipe du président Eric Landmann a accompli ce que peu d’équipes ont réussi à Mayotte : aligner 10 titres consécutifs. Ces exploits successifs se résument, s'expliquent en deux petits mots : la passion et le travail. Et même si "les acteurs changent au cours des saisons, la philosophie du RCM, elle, n'a jamais changé". Le sacre 2009 n’aura pas été de tout repos, les Jaunes et Gris se qualifiant de justesse pour la finale face à de coriaces Sadois et Chiconiens. Battus en phase retour par le RC Petite-Terre, le RCM n’a pas raté sa finale face au même adversaire. C’est à cela que l’on reconnaît une grande équipe : elle répond présent lors des grands rendez-vous.

 

 

 


 

Nominé meilleur entraîneur

Minihadji Ahamadi Allaoui (AS Jumelles, football)

Minihadji Ahamadi Allaoui (AS Jumelles, football)

En prenant l'équipe féminine de M'zouazia en 2001, il avait pour principal but d'inculquer à ses jeunes joueuses la culture du football, du bon football. Mission plus qu'accomplie pour Minihadji. Cette saison, avec lui, les Jumelles ont tout raflé. 2ème du tournoi de Majunga pour ouvrir la saison en février dernier, elles gagnent la coupe de Mayotte en août, finissent premières de leur poule sud, achèvent le tournoi de Saint-Denis – début octobre – en tête du classement sur sept équipes engagées, avant de remporter le championnat fin octobre face à l'EF Baobab. Le travail et l'équilibre de l'équipe : le secret du coach de l'AS Jumelles.

 

 

 


 

Nominée meilleure dirigeante

 

Stéphanie Rière (Ascugre, Tennis)

 

Stéphanie Rière (Ascugre, Tennis)

Présidente depuis de longues années du club de tennis qui compte le plus de licenciés (347) à Mayotte, Stéphanie Rière anime une équipe dynamique qui encadre de nombreux jeunes, mais aussi des adultes. Le club s’organise autour d’événements phares tels que la journée des sponsors, la journée de la femme ou encore les opens du club pour attirer de nouvelles têtes à Koropa et essayer de débarrasser le tennis d’une image élitiste. La compétition n’est pas oubliée, notamment avec des tournées en Métropole pour les jeunes. Mais pour la présidente de l’Ascugre, ce qui compte le plus c’est que vous repartiez avec le sourire des courts ou du club house de l’Ascugre.

 

 

 

 


 

 

 

Nominé meilleur Mahopolitain

 

Mohamadi Loutoufi “Bavou” (Istres, Handball)

 

Mohamadi Loutoufi “Bavou” (Istres, Handball)

Le natif de Tsingoni évolue depuis plus de 10 ans dans l’élite française du handball. Comme les bons vins, il se bonifie en vieillissant puisque cette année il a été sacré meilleur ailier de la 1ère division française. Une récompense qui arrive à point nommé pour un joueur qui, selon son ami Alikarhine Ayouba, aurait pu prétendre à mieux encore s’il était arrivé plus tôt dans l’Hexagone. Cette année, Bavou dispute la Coupe de l’EHF (Coupe d’Europe) avec l’équipe provençale.

 

 

20/11/09 – SOS kwassas en détresse

C’est à la suite d’une collision que deux kwassas se sont retrouvés en difficulté jeudi dernier. Il était aux environs de 17h15 lorsque la base navale de Mayotte a été informée que les deux embarcations étaient à la dérive au Sud de Mayotte.

Quatre vedettes, dont le Kondzo de la gendarmerie et le Mhodare de la Paf ont rapidement été envoyées sur la zone, située à l’extérieur du lagon. Le gyrocoptère de la société Mayotte ULM a participé aux recherches. C’est à 19h30 que la première barque a été retrouvée avec 58 passagers à son bord (!). Les recherches de la deuxième embarcation se sont poursuivies jusqu’à tard dans la nuit. Elles ont repris dès le lever du jour, en coordination avec le Cross de la Réunion. Vers 10h30, c’est la Grandière, un navire de la marine nationale présent sur le territoire pour participer à un exercice militaire, qui a finalement repéré l’embarcation. Cette dernière était en train de couler avec 15 hommes à son bord. Ils ont tous été sauvés.

Les six passeurs identifiés sont passés en comparution immédiate dès le samedi 14 novembre. Trois ont  fait l’objet d’une reconduite à la frontière. Trois autres ont été emprisonnés, ils ont été condamnés à six mois ferme.

20/11/2009 – Colloque pour la départementalisation

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ette manifestation entend faire un état des lieux au plus près de la réalité, mais aussi tracer des perspectives, explique le conseil général. Ce colloque a pour objectif de proposer des mesures et dispositions dans le cadre de la mise en place progressive de la départementalisation. Ainsi, par exemple, chaque intervenant sera amené à faire des propositions concrètes à la fin de son intervention. Une vingtaine d'intervenants de renom sont ainsi attendus.

Au-delà de leurs analyses, une place non négligeable sera laissée au débat et aux échanges d’expériences et d’expertises sur différents points. Ainsi, plusieurs tables rondes sont prévues : sur la situation et le développement économique, le statut personnel et civil, sur les politiques publiques.

Enfin, l’expérience de la départementalisation par les quatre départements d’Outremer sera évoquée, ce qui permettra encore plus d’enrichir les réflexions et de proposer au mieux des mesures à prendre pour tenir compte des spécificités de Mayotte.

L’ensemble des communications des intervenants, mais aussi les débats qui ne manqueront pas d’être riches, feront l’objet d’une publication dans la collection "Droit d’Outremer" des éditions Presses Universitaires Aix-Marseille que l’Institut de droit d’Outremer a mis en place.

"Les défis posés par la départementalisation progressive de Mayotte justifient pleinement l’organisation d’une telle manifestation, mais qui n’est que le prélude à de nombreux travaux concrets visant à accompagner ce processus légitime", précise Ahamed Attoumani Douchina, président du conseil général de Mayotte.

 

 

LISTE DES INTERVENANTS

1

Stéphane DIÉMERT

Président de Tribunal administratif et de Cour administrative d’appel en service détaché

Maître de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris

2

François BOCKEL

Doctorant en droit communautaire

Chargé d’enseignements en droit public, Université de Picardie Jules Verne, Amiens

3

Vincent ROUX

Professeur agrégé en économie, Université Paul Cézanne Aix-Marseille

4

Bertrand BOISSEAU

Avocat

5

Serge Olivier BENARD

Doctorant à l'Université de la Réunion

6

Jean-Jacques LOUIS

Président du Tribunal administratif de Mayotte

7

Céline KUHN

Maître de conférences, Université de la Réunion

8

Christophe POPINEAU

Notaire

9

Alexandre HORY

Chargé d'enseignement, Université Jean Moulin Lyon III

10

Grégory KALFLECHE

Professeur à l'université de la Réunion

11

Frédéric SAUVAGEOT

Maître de conférences l’Université de la Réunion – Détaché au Conseil d'Etat

12

Laurent TESOKA

Maître de conférences en Droit Public, habilité à diriger des recherches, Université Paul Cézanne Aix-Marseille III

Directeur de l’Institut de droit d’Outremer (Idom)

13

Marc JOYAU

Maître de conférences à l’Université de Nantes

14

Frédéric LAURIE

Maître de conférences en Droit Public, Université Paul Cézanne Aix-Marseille III

15

Hélène DETREZ CAMBRAI

Docteur en droit, Université Artois

16

Olivier HENRY

Maître de conférences à l’Université Antilles Guyane

17

Jean-Baptiste SEUBE

Agrégé des Universités

Professeur à l’Université de la Réunion,

Doyen de la Faculté de droit et d’économie de la Réunion

18

Mansour KAMARDINE

Ancien député

Avocat – barreau de Mayotte

19

Sylvie PRAT

Avocate – barreau de Mayotte

20

Mohamed ALI

Directeur général chargé du développement – conseil général de Mayotte

21

Olivier GOHIN

Professeur à Université Panthéon-Assas, Paris II

20/11/2009 – Transport maritime

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}ujourd’hui, le budget de fonctionnement du STM oscille entre 9 et 10 millions d’euros, alors que la vente de tickets, piétons et véhicules compris, ne rapporte que 3 millions d’euros. En partant de cette base, le conseil général a pris une décision difficile, le 1er novembre dernier, afin de doubler les tarifs, avec une première hausse de 0,75 € à 1 € jusqu'au 1er janvier prochain. Une hausse à 1,50 € le ticket est destinée à réduire à environ trois millions d’euros le déficit du service. Une décision unilatérale qui a provoqué une réaction immédiate parmi la population de Petite Terre.

Pour Ansoir Abdou, le porte-parole du collectif spécialement créé pour ce combat, c’est le choix de la facilité. L’administration aurait privilégié une hausse des prix plutôt que de réfléchir sur un véritable plan économique. Tout comme de nombreux usagers, il ne comprend pas comment un service public destiné à être gratuit en arrive à pratiquer des tarifs aussi élevés.

Pourtant, cette hausse était accompagnée d’autres changements tarifaires visant à augmenter les revenus du STM : location des engins du chantier naval et hausse des tarifs pour la mise à disposition des moyens humains du chantier. Une ébauche de solution qui semble loin d’être suffisante au vu des attentes de la population. 

 

Des pertes difficiles à quantifier…

 

Réorganiser le service, trouver d’autres sources de financement, l’ampleur du déficit implique en effet une véritable réflexion sur le fonctionnement du service. Des mesures d’autant plus importantes que le service pâti d’un manque de contrôle sur plusieurs points. L’absence d’appareil dédié à cette opération rend impossible le comptage des passagers qui passent sans tickets, ni le respect des limites de places. Les portiques actuels n’ont jamais fonctionné.

Quant aux tickets usagés, rien ne permet de s’assurer de leur destruction après utilisation. Une faille importante qui occasionne des pertes difficile à quantifier. "Qui me dit que le ticket n’est pas revendu et ainsi réutilisé deux à trois fois. Mais la fraude est humaine et on n’y échappe pas, ici tout comme ailleurs", estime Denys Cormy, le directeur du service. Le seul moyen de vérification reste le contrôle des sommes récoltées en fonction du nombre de tickets vendus.

La masse salariale constitue un autre problème d’envergure. Souvent montrée du doigt comme étant excessive. Les salaires des 300 employés représentent 60 à 70% du budget annuel et il y a encore peu, 90 salariés étaient considérés comme "non affectés" ! Un problème que l’on retrouve dans d’autres services du conseil général. Mais M. Cormy tient à défendre ses rangs.

"Par rapport aux autres compagnies de navigation avec lesquelles j’ai pu discuter, le pourcentage de la masse salariale est du même ordre. Il faut aussi dire qu’on a un budget très satisfaisant, notamment pour la maintenance des barges. Bien sûr le parc vieillissant coûte plus cher, mais le conseil général fait des efforts pour nous permettre de les renouveler." Un budget de plus de 6 millions serait ainsi prévu pour l’achat de deux nouvelles embarcations : 2 millions pour une barge et 3,5 millions pour un amphidrome. La première devrait être livrée pour 2011.

Ces nouvelles commandes devraient permettre d’éviter les soucis liés aux pannes imprévues. En effet, aux heures de pointe trois barges sont nécessaires pour un fonctionnement normal de la déserte Mamoudzou-Dzaoudzi. Lorsqu’une barge est en panne, l’afflux et la pression des passagers pousse les agents à accepter bien plus de passagers que ne le permettent les règles de sécurité. Ainsi le nombre de passagers dépasse parfois largement les 330 personnes, chiffre qui correspond au nombre de gilets de sauvetage disponibles en cas d’évacuation… Des problèmes que les responsables du STM espèrent rapidement régler dans les années à venir.

 

1001 projets à financer

 

L’objectif est d’avoir un transport en commun plus confortable et avec plus de place, comme l’explique M. Cormy. "Nous voulons mettre des toilettes et améliorer l’accès pour les handicapés et les bus touristiques pour répondre à l’afflux de passagers occasionné par la construction de la piste longue." En ce qui concerne la sécurité, la priorité du STM, des mesures sont prévues pour le début de l’année prochaine.

Des portiques pour le comptage des passagers devraient être en place dès mars-avril prochain. Une mesure qui ne devrait pas être très populaire, mais le directeur a tout prévu. "On va former nos agents pour qu’ils ferment les barrières quand le nombre maximum de personnes est atteint. Evidement ce n’est pas facile parce les gens qui se ruent sur les barges en période de pointe ne se rendent pas compte qu’ils mettent leur vie en danger et qu’ils nous mettent en infraction." Le nouveau système devrait coûter dans les 20.000 euros pour chaque quai équipé. Une rénovation des gares est aussi prévue afin de permettre aux passagers refoulés d’avoir des abris où patienter.

En plus des questions de sécurité, les portiques représentent un système de comptage beaucoup plus rigoureux. C’est surtout une nouvelle manière de gérer les ventes de tickets. D’ailleurs, le directeur n’exclut pas l’idée d’installer un distributeur de tickets. Des mesures qui vont juste permettre de juguler les pertes occasionnées par les fraudes, lesquelles représentent moins de 15% des recettes, selon le directeur. Mais il estime néanmoins nécessaire de trouver d’autres moyens de financement.

"On aura beau passer plus de passagers et de véhicules, on restera toujours dépendant du conseil général. L’une des solutions possibles serait de multiplier les financements. Par exemple, aujourd’hui l’Etat offre des aides dans le cadre de la continuité territoriale. Pourquoi ne pourrait-on pas envisager la même chose pour les usagers du STM. On pourrait aussi solliciter les communes. La barge permet en quelques sortes de les desservir." Mais l’idée la plus aboutie reste la location d’espaces publicitaires sur la barge. Des écrans plasma aux panneaux d’affichages, plusieurs entreprises ont déjà posé leurs candidatures. De nombreux projets qui trainent toujours dans les tiroirs, en attendant que l’administration s’en empare de manière sérieuse.

 

Halda Toihiridini

 


 

La  barge en chiffres

En 2009, le budget total attribué au STM s’élève à 10,6 M€, alors que la vente de billets au tarif actuel (voiture 15 € et piéton 0,75 €) ne rapporte que 3 M€ par an.

Une hausse à 1,50 € permettrait de faire rentrer 6 millions par an, soit deux tiers du budget annuel.

Les salaires des 300 salariés représentent près de 70% du budget.

Affréter une barge coûte 4.400 € par jour au STM.

Le STM dispose de 4 barges, les Salama Ndjema 1 à 4, commandées entre 1985 et 1998 pour 2 millions d’euros environ, elles sont chacune limitées à 340 personnes.

2 amphidromes, le Maoré Mawa et le Safari Ndjema, ont été achetés en 2004 pour environ 3 M€ chacun. Ils sont limités à une centaine de personnes.

Le STM dispose enfin d'un ponton motorisé, d'un remorqueur ainsi que de 2 vedettes de servitude.

En 2008, les "estimations" font état de 2,9 millions de passagers.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes