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29/03/10 – Sport / Football – Coupe de Mayotte : c’est déjà fini pour Kawéni

Les vainqueurs de la coupe de France régionale, l'ASC Kawéni, n'ont pas réussi à entrer dans une dynamique victorieuse à l'image de leur bourreau Quevilly qui disputera les demi-finales de l'épreuve dans quelques jours. En effet, lors du premier tour de la coupe de Mayotte disputé samedi, les Kawéniens se sont inclinés contre une équipe hiérarchiquement inférieure (DHT), en l'occurrence, les Jumeaux de Mzouasia (2-0). La facture aurait pu être bien plus lourde si les attaquants des Mauves ne s'étaient pas montrés maladroits. Désormais, les Kawéniens devront se concentrer sur le championnat et la défense de leur titre acquis en Coupe de France, alors que les Jumeaux, vainqueurs dans les deux coupes, devront ouvrir leur compteur de victoires en championnat.

29/03/10 – Projection de « Bambao, reine des Comores »

Le réalisateur de télévision Denis Buttner a tourné un documentaire télévisuel de 52 minutes sur l'histoire de la société Bambao. Cette société possédait de nombreux domaines aux Comores et notamment à Mayotte (domaine de Combani). Ce film est l'occasion de retracer l'histoire coloniale de l'archipel à travers l'histoire de cette société.Ce film a déjà été diffusé sur RFO. En accord avec le réalisateur, l'association des Naturalistes organisera une projection de ce film au public le mardi 30 mars à 18h, dans l'hémicycle du Conseil général, avec la participation du réalisateur Denis Buttner et de l'historien Mahmoud Ibrahim qui animeront un débat après la projection. Entrée gratuite.

26/03/10 – La CSSM envoie 1.500 contraintes de paiements

La Caisse de sécurité sociale de Mayotte vient d'envoyer 1.500 courriers de contraintes de paiement aux entreprises, ainsi qu'aux particuliers qui emploient des personnels de maison, qui ne sont pas encore manifestés pour le paiement de leurs cotisations sociales. Les contraintes de paiement sont le dernier stade avant la mise en recouvrement par un huissier. Des avis amiables, des appels téléphoniques et des courriers ont déjà été envoyées aux entreprises et aux personnes concernées, qui doivent renvoyer au plus vite les documents obligatoires liés au recouvrement que sont les déclarations de revenus et les déclarations d'emploi de personnels de maison. L'année dernière à la même période, ce nombre s'élevait à 800 courriers.

26/03/10 – Réunion du MPM ce dimanche

Le président du MPM Ibrahim Bacar et son secrétaire général Ibrahim Kamal informent les membres du bureau politique, les sympathisants et les adhérents du MPM qu'une réunion du bureau élargie se tiendra au foyer des jeunes de Bouéni ce dimanche 28 mars à partir de 9h.

L'ordre du jour portera sur la préparation du budget prévisionnel 2010, la distribution des cartes d'adhésion 2010, la préparation de l'AG, le remaniement du bureau et les questions diverses. A partir de midi, prévoir 7€ pour un repas à partager ensemble avec les invités des autres formations politiques sur les sujets suivants : les problématiques de l'île, les finances publiques de Mayotte et les prochaines élections de 2011, 2012 et 2014.

26/03/10 – La gendarmerie de Sada trouve le gros lot

Mardi soir, un individu a été interpellé dans le village de Sada. Une arrestation qui vient conclure plusieurs semaines d'enquête sur des vols commis en grande terre. Au cours des fouilles, la gendarmerie a découvert de nombreux objets volés, allant du matériel informatique au téléphone portable. Dans les jours qui viennent, un numéro spécial va être mis en place pour permettre aux victimes de vols de se signaler afin de pouvoir identifier des objets qui seraient susceptibles de leur appartenir.

26/03/10 – Remma ferme ses portes

Suite à des problèmes financiers, le Remma, l'association phare mise en place pour les Mahorais de Marseille va devoir fermer ses portes. La structure qui s'est vu refuser l'aide du Conseil Général tente malgré tout de mobiliser les Mahorais ainsi que tous ceux qui se sentent concerné par le sort de l'association. Le 11 avril prochain, une rencontre aura lieu au sein des locaux de l'association à 14h. Abdallah Ali Baco, le président invite tous ceux qui le souhaitent à apporter leur contribution pour permettre le sauvetage du Remma. 25 rue Lautard BT H 13003 Marseille. Tel 04.91.07.23.92.

26/03/10 – Extradition du Singapourien Sa Saïd

"Notre ami n'est pas un criminel"

Vendredi dernier, Sa Saïd, le pizzaiolo singapourien de Labattoir qui a défrayé la chronique, s'est envolé en direction de la Grande-Bretagne. Devant les autorités britanniques, il devra prouver son innocence dans une affaire de délit d'initié dans laquelle il aurait escroqué pour plusieurs centaines de milliers d'euros.

Selon les agents du FSA, il était complice d'un couple. C’est lui qui recevait l’argent pour acheter les actions de sociétés avant leur vente. Il les revendait ensuite avec un fort bénéfice. Une partie de cet argent était envoyé à Mayotte.

Après l'afflux d'informations diverses qui ont circulé dans les médias, ses amis Mattéo Romali et Jenny Anderson ont décidé de donner leur version des faits, leur vérité sur son compte. Selon eux, M. Saïd n'était pas à Mayotte pour se cacher. Il tenait un café à Londres lorsque la crise financière a frappé le pays de plein fouet. C'est à ce moment qu'il a décidé de venir à Mayotte. "Il a un ami mahorais qu'il a rencontré à Londres. C'est comme ça qu'il a découvert Mayotte. Il est venu deux, trois fois et a vu qu'il y avait des opportunités ici", explique Mattéo.

L'Italien a travaillé plusieurs années avec lui dans son café londonien avant de le suivre à Mayotte. A leur arrivée en 2008, ils se sont installés à Labattoir et non pas à Coconi, où ils comptaient juste ouvrir une pizzeria. Tous les trois vivaient en colocation en Petite Terre où le Singapourien était parfaitement intégré. "On a raconté qu'il est venu se cacher ici, mais si c'était le cas il serait allé aux Comores. D'autant plus qu'à Labattoir, tout le monde le connait. Il allait à la mosquée et discutait avec les gens. S'il voulait se cacher, il serait parti n'importe où ailleurs en Afrique, dans le Pacifique, mais pas en France dans un futur département."

En ce qui concerne l'escroquerie financière, le couple d'amis a une toute autre version de l'histoire. "Comme beaucoup de monde, il faisait des placements en bourse", se rappelle Mattéo Romali, "parfois il gagnait et parfois il perdait de l'argent. Un jour il a eu de la chance, il a pu acheter des actions à très bas prix, ce qui lui a permis de gagner beaucoup en les revendant."

Sa Aïd aurait ainsi gagné plusieurs centaines de milliers d'euros. Selon eux, c'est à partir de là qu'il aurait été soupçonné d'avoir bénéficié du délit d'initié. Même s'ils n'ont pas pu le voir depuis son arrestation, ils savent que dès qu'il le pourra, leur ami va revenir à Mayotte. "Il veut aller résoudre ses problèmes avant de revenir."

26/03/2010 – Sport : Handball – Excellence masculine

 

 

 

{xtypo_dropcap}L'{/xtypo_dropcap}incompréhension était dans l'esprit des joueurs du TH Mamoudzou qui, vendredi dernier, venaient à Tsingoni tenter de rééditer l'exploit du match aller, lorsqu'ils livraient au champion de Mayotte en titre sa première défaite du championnat, la seule jusqu'à présent. L'incompréhension lorsqu'ils virent les rouges tsingoniens en plein entraînement, lorsqu'ils apprirent le décalage de leur rencontre à deux jours, soit le dimanche qui suivait. L'ASC Tsingoni rejouait un match mercredi soir face au Tchanga HB, il semblait normal pour la ligue de handball de Mayotte de repousser la rencontre ASCT-THM à dimanche au lieu de vendredi…

Seulement voilà, "le règlement stipule que pour toute modification de programme, celle-ci doit être indiquée deux semaines avant aux clubs concernés, et non pas quarante-huit heures seulement avant le match", grogne le président du club de la capitale. Du coup, joueurs et staff du THM ont refusé de se déplacer une deuxième fois. Au même moment, ce vendredi-là, les joueurs du Combani HC (3ème) se trouvaient à Labattoir (9ème) où le plateau polyvalent sur lequel ils devaient jouer avait un souci d'éclairage.

Le staff du HCL informe alors le CHC que le gymnase est disponible, mais les joueurs de tennis de table ne voulant pas mettre un terme à leur entraînement avant 19h30, Combani refuse d’attendre plus longtemps et souhaite remplir la feuille de match en indiquant les faits, une feuille de match qu’ils n’auront jamais selon les visiteurs : "ils n’ont pas voulu nous la donner. C’était soit on joue, soit on s’en va sans".

Deux affaires loin d’être finies à ce jour. En attendant les décisions de la commission d’homologation de la LHM, une chose est sûre, le THM, auteur d’une saison moyenne est actuellement bon dernier du championnat après huit défaites par pénalité infligées par la LHM. Et pour cause, suite à deux réserves du HC Passamaïnty et de l’ASC Tsingoni, l’enquête de la ligue a révélé que lors de toutes ces rencontres, quatre licences B – ou mutés – étaient alignés au lieu de trois comme le veut le règlement. Le succès face au champion au match aller n’aura donc servi à rien.

Tsingoni, invaincu donc, affronte le Tchanga HB, son dauphin, ce samedi à M’tsangamouji. En cas de victoire, les protégés de Vincent Deprez seront de nouveau sacrés champions de Mayotte à quatre journées de la fin du championnat.

 

I.M

26/03/2010 – Semaine de la presse à l’école

 

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ette idée originale de Mme Belarbi, la documentaliste, a été relayée par Mme Arnault, leur professeur d'arts appliqués. 8 élèves ont été sélectionnés pour travaille sur le thème du "banga presse", le reste a réalisé des affiches pour annoncer cet événement dans les couloirs de l'établissement. "Le banga fait partie de la culture : c'était une façon de se l'approprier à l'intérieur de l'espace scolaire, dans une démarche pédagogique", explique Mme Bélarbi.

"On a commencé par faire des petites maquettes à partir du 15 février, puis on a réalisé la façade du banga à partir de cartons sur lesquels on a collé des pages de journaux. On a ensuite pris des feuilles de cocotier qu'on a tressées pour faire le toit et des châles pour faire les rideaux. On amis des poufs et des journaux à l'intérieur pour que les élèves soient attirés, comme dans une exposition", raconte Chama, l'une des élèves.

"Ca nous a permis de mieux connaître la presse ici, parce qu'on reste toujours à regarder la télé, mais la presse nous explique beaucoup plus de choses", constate Ibrahim. Pour Fatima, l'avantage de la presse écrite est qu'"on peut y retourner, c'est gravé et pas diffusé juste une fois comme à la télé ou à la radio".

Yousouf, qui s'est lui aussi beaucoup investi dans ce projet pédagogique, en réalisant une affiche et les dessins pour décorer les petites maquettes, ajoute que cet espace de lecture qu'ils ont créé permet d'intéresser les autres élèves à la lecture de la presse, qui "permet de savoir ce qui se passe dans le monde et de devenir un bon citoyen, attentif à ce qui se passe autour de lui".

 

JP

26/03/2010 – Construction / BTP

 

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}e la lisibilité dans les prix des matériaux et des prestations du BTP à Mayotte, plus d'un en désespérait. C'était sans compter sur la bonne idée de Gaël Cloarec. Avec l'aide d'architectes de la place, la complicité d'artisans du BTP et la bonne volonté des enseignes de fourniture de matériaux, ce chef d'entreprise, directeur d'Urban Construction a, durant quatre mois, recensé scrupuleusement tous les prix des matériaux et le coût de leur pose. Il en tire une synthèse comparative dans un mémento. Soit un livre de 52 pages, qui sera prochainement disponible à la Maison des livres, chez Cananga, Mr Bricolage, à Combani et dans des points de vente du sud de l'île, pour 15 euros.

Le document est construit en trois parties, dont une affiche un sous-titre qui peut paraitre prétentieux : "Tous les prix à Mayotte, fourniture et pose pour le terrassement, VRD, maçonnerie, charpente, couverture, électricité, plomberie, faux plafond, cloison sèche et menuiserie." Si l'on devine la tache ardue, M. Cloarec affirme avoir relevé le challenge. Et pas seulement par altruisme : "Il y avait trop de disparités. Des choses incompréhensibles. Des plaques de placo qui coûtent 10€ pièce, certains les posent pour 11€, d'autres pour 100€. Personnes ne s'y retrouve, et c'est tout un marché qui est faussé. Ce qui nous révoltait, c'est qu'au milieu de cette anarchie, ce sont souvent les entreprises sérieuses qui sont pénalisées", déplore le chef d'entreprise.

Ce livre démontre par ailleurs combien le prix – des matériaux ou de la réalisation – n'est pas toujours le seul critère à prendre en compte. Il y a aussi d'autres ratios, comme le temps de mise en œuvre, la productivité, le niveau de formation des entrepreneurs et de ses ouvriers ou encore la qualité des matériaux. "Poser un mètre carré de carrelage en une heure, ce n'est pas vraiment la même chose que de poser un mètre carré en une heure", résume avec un soupçon de malice M. Cloarec.

L'ouvrage consacre également toute une partie aux normes en vigueur et à venir dans le secteur de la construction : "Nous avons voulus donner des éléments pratiques aux lecteurs, des conseils techniques simples, comme par exemple le temps de séchage minimum après avoir coulé une dalle de béton, ou comment réaliser un circuit électrique aux normes. Avec la départementalisation, ce sont autant de contraintes que devront respecter les foundis qui travaillent encore à l'ancienne. Ce livre est aussi fait pour eux, pour qu'ils s'adaptent plus facilement", explique M. Cloarec.

Enfin, un chapitre entier rappelle le contenu des différents dispositifs de défiscalisation immobilière applicables à Mayotte. En définitive, ce guide – qui est amené à être mis à jour périodiquement – s'avère aussi précieux pour les professionnels que pour les particuliers, qui y trouveront des repères et des comparatifs essentiels pour tous leurs projets de construction ou de rénovation.

 

FM.

26/03/2010 – Ce que j’en pense

 

 

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ontrairement à la Métropole et aux Dom qui bénéficient du dispositif d’aide à la presse et où, malgré cela, les journaux sont en difficulté, nous continuons notre activité, nous la développons, sans aucune aide publique, malgré nos demandes réitérées ici comme auprès de la Direction des médias, service dépendant directement du Premier ministre, et malgré de nombreuses promesses.

Aujourd’hui, la Somapresse emploie 21 salariés. Comptablement nous sommes chaque année à l’équilibre, au prix d’efforts et de travail acharnés de la part de toute l’équipe, persuadée de l’importance de réaliser un journal pour Mayotte. Nous sommes aujourd’hui confrontés à une très grave difficulté de trésorerie, qui peut mettre le journal en péril, du seul fait des retards de paiement de nombreux clients, notamment publics : Collectivité départementale, syndicats intercommunaux et communes. Nous ne restons évidemment pas les bras croisés et mobilisons quasiment trois personnes à plein temps uniquement pour ce travail de recouvrement. Avec un chiffre d’affaires annuel de près d’un million d’euros, nous avons actuellement 600.000 euros d’impayés !

Faute de paiement dans les plus brefs délais, nous serons obligés de mettre la clé sous la porte, comme de nombreux journaux avant nous. Nous ne demandons pas l’aumône, une quelconque aide ou subvention, nous demandons seulement à ce que les factures pour services faits soient honorées.

Certain de l’intérêt que vous portez à l’existence à Mayotte d’un journal, dans son rôle pour la démocratie et le développement de cette île, je vous prie de bien vouloir faire ce qui est en votre pouvoir pour remédier à cette situation.

En vous remerciant par avance pour la suite que vous donnerez à ce courrier et en restant à votre disposition, je vous prie de recevoir, M. le président, M. le préfet, mes très sincères et respectueuses salutations.

 

Laurent Canavate

 


 

Les collectivités locales et autres administrations croient pouvoir se servir des entreprises comme de banques chez qui elles ont des découverts énormes. Elles engagent des dépenses au-delà de leurs capacités, gèrent mal, pour la plupart d'entre elles, et mettent en difficulté des gens qui essayent de vivre honnêtement de leur travail. Les entreprises supportent beaucoup trop !

Ces dettes, ces impayés qui s'accumulent dans les entreprises les mettent en difficulté. Elles-mêmes ne peuvent plus payer leurs fournisseurs et l'économie locale se bloque, se fige. Les entreprises ne peuvent plus investir, ni embaucher. Elles ne peuvent parfois même plus payer leurs salariés, alors elles ne renouvellent pas certains contrats, elles licencient. Le nombre de salariés a diminué à Mayotte ces derniers mois. C'est inadmissible !

Et la consommation se tasse, comme l'an dernier, les importations baissent, les rentrées douanières se restreignent et le conseil général est en faillite avec ses frais de fonctionnement qui ont augmenté de près de 50% en trois ans, avec 100 millions d'euros de dépenses de fonctionnement supplémentaires !…

Les services publics vivent, payent leurs salariés avec les impôts et taxes du secteur privé. Ce sont essentiellement les entreprises qui créent des emplois, des richesses réelles. Elles sont taxées, imposées, font rentrer de l'argent avec les douanes. Et en plus elles ne sont même pas payées pour le travail déjà réalisé. Et la CSSM les agresse, les harcèle par des courriers impersonnels, des huissiers payés avec leurs cotisations ! Alors que le reste de l'Outremer est dispensé de ces cotisations…

La justice devrait être beaucoup plus ferme avec ceux qui ne savent pas gérer les fonds publics, les gaspillent, ou les détournent par des emplois fictifs, des subventions douteuses ou des dépenses somptuaires. Ils mettent en danger l'économie locale alors qu'ils devraient en être les moteurs, les dynamiseurs par les infrastructures qu'ils doivent mettre en place : routes en état et circulation plus fluide, internet haut débit, marchés territoriaux, salles de conférences pour accueillir des séminaires, foires, salons et autres colloques internationaux…

La jeunesse de cette île va constituer une armée de chômeurs en colère. Il sera alors facile aux élus qui ont été incapables de gérer la situation, de préparer l'avenir, de dire que c'est la faute de l'Etat, de la France, des clandestins ou des autres…

 

Laurent Canavate

25/03/10 – « Piscine de Kawéni » : six entreprises lancent une procédure judicaire

Un groupe composé de six entreprises riveraines de "la piscine de Kawéni" a décidé de mener une action en justice pour régler le problème. Cela fait plus d'un an que la route qui part du rond point SFR et qui longe Hyper Discount est littéralement coupée en deux par un immense trou rempli d'eaux usées, transformant la chaussée en une piscine boueuse. Les canalisations mal entretenues sont totalement bouchées et les eaux pluviales se déversent directement sur la route, aggravant les crevasses et les conditions de circulation. Las de voir situation s'éterniser, les commerces de la zone ont décidé d'agir. Hier un huissier est venu constater les dégâts. Depuis plusieurs mois, ces difficultés ont vidé les magasins de leur clientèle. A part quelques actions sporadiques, personne ne veut prendre les travaux en charge. De leur côté, les grandes entreprises de la zone ont décidé de proposer un accord à la mairie de Mamoudzou afin de régler le problème au plus vite. Elles espèrent ainsi mettre en place des démarches pour rétrocéder la route à la commune. En contrepartie, elles ont décidé de financer une partie des travaux pour la remise en état du tronçon.

25/03/10 – Le député soutient les instituteurs

Dans un communiqué de presse transmis ce mercredi au sujet de la grève du Snuipp Mayotte pour l'indexation des salaires, le député de Mayotte Abdoulatifou Aly annonce qu'il reconnaît "le bien-fondé de cette action syndicale, notamment au regard de l'impérieuse nécessité de généraliser l'indexation des salaires à Mayotte par souci d'égalité entre les agents publics de l'île, d'application scrupuleuse du droit commun national et de relance de l'économie locale". Le député estime l'indemnité d'éloignement dont bénéficient les fonctionnaires venus de métropole "incontestablement discriminatoire dans la mesure où elle est réservée à certains agents de l'État" et "manifestement illégale puisque ces dispositions sont largement contraires à la loi n° 50-772 du 30 juin 1950 relative "aux conditions d'attribution des soldes et  indemnités des fonctionnaires civils et militaires relevant du ministère de la France d'outre-mer", toujours en vigueur dans notre pays."

25/03/10 – L’agence régionale de santé Réunion-Mayotte au Conseil des ministres

Au Conseil des ministres de ce mercredi 24 mars une ordonnance a été examinée. Elle porte extension et adaptation aux collectivités régies par l'article 74 de la Constitution, à la Nouvelle- Calédonie, aux Terres australes et antarctiques françaises ainsi qu'à la Réunion et à la Guadeloupe de dispositions de la loi n°2009- 879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (ministère de la santé et des sports). Cette ordonnance, prise sur le fondement de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires, a pour objet de mettre en cohérence les dispositions législatives applicables en la matière à Saint Pierre-et-Miquelon, la Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Réunion, Mayotte, Wallis et Futuna, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises, avec les dispositions de cette loi.

Elle prévoit notamment la création de deux agences régionales de santé communes à plusieurs collectivités : celle de la Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin d'une part, et celle de la Réunion et de Mayotte d'autre part. En revanche les modalités d'organisation du service public de la santé restent spécifiques à Saint-Pierre et Miquelon, sous l'égide du préfet, à Wallis et Futuna, dans le cadre de l'agence de santé, dans les Terres australes et antarctiques  françaises, ainsi qu'en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie.

25/03/10 – « Les Petits Bleus » organise le FestiFoot

L’Ecole de Football du Centre “Les Petits Bleus” organise un Festifoot (Fête de football) au profit des jeunes joueurs (filles et garçons) âgés de 9, 10 et 11 ans le lundi 5 avril 2010 à partir de 8 h 00 chez M. SOUHAILI BAHEDJA, quartier collège de Chiconi. Sont invités :

FC Labattoir, Pamandzi SC, Wana Simba, FC M’tsapéré, Ecole de Foot du Nord, Mliha Foot, UCS Sada, Bandrélé Foot, Ecole de Foot du Sud, Papillon Bleu de Bouéni, AS Sada, Jumeaux Mzouasia, US Ounagani FC Chiconi, FCO Tsingoni, AS Rosador, Daoud Football Club de Moroni (Ngazidja).

 

  • Festifoot des Petits Bleus = accueil, convivialité, échange, amitié
  • Festifoot des Petits Bleus = Rassemblement de plusieurs dirigeants, plusieurs parents, plusieurs éducateurs, public divers, plusieurs arbitres, plusieurs équipes
  • Festifoot des Petits Bleus = Ambiance de fête avc musique, danses, kermesse, tombola avec de nombreux lots à gagner, défis éducatifs et sportifs, grillades et friture : mabawa, brochettes, …
  • Festifoot des Petits Bleus = 9 terrains, 18 équipes, 9 arbitres, 9 matches qui se joueront à 5 contre 5 avec 3 remplaçants en 10 manches avec classement à chaque manche et classement final à la 10e manche.

Venez découvrir, c’est très amusant et attractif. Tout le monde joue, tout le monde gagne. Surtout encouragez-les, laissez les jouer. Ils ne sont pas venus pour la gagne, ils sont venus s’amuser et se faire plaisir.


Pour tout renseignement, contacter M. Souhaïli Bahedja au 06 39 69 24 22.

24/03/10 – Appel à candidatures pour le 4e Festival Jah Marley

Pour la quatrième édition du Festival Jah Marley, du 27 au 30 mai à Tsimkoura, l'association culturelle lance un appel à tous les chanteurs, groupes et musiciens de reggae qui souhaitent participer. La seule condition d'admission au festival hommage à Bob Marley est d'avoir au moins une chanson reggae dans son répertoire.

Les candidatures sont à déposer avant le 20 mai 2010 auprès de l'association culturelle de Tsimkoura.

Pour plus d'infos, contactez Adjaki au 0639.94.50.40 ou 0639.28.45.85 ou contactasct@yahoo.fr

24/03/10 – 100% « Roihim et le hérisson » sur Kanal Austral

L'émission 100% Mayotte, diffusée ce mercredi 24 mars, à 19 heures, sur Kanal Austral, est consacrée à Roihim, un jeune chasseur de "landra".

Roihim a 19 ans. Il vit sur les hauteurs de M'tsapéré dans des conditions difficiles. Fréquemment, il passe des nuits entières dans la brousse pour chasser le hérisson dans le seul but de se nourrir. Il ne connait pas la réglementation, mais il sait, de père en fils, qu'il ne faut pas chasser le "landra" en période de reproduction.

Avec son chien Gauche, il forme un duo de choc. Exceptionnellement, il fait partager à Patrick Millan une nuit en brousse. Cette nuit, la chasse est bonne. Deux hérissons qu'il cuisinera dès le lendemain avec l'animateur de 100% Mayotte.

 

Rediffusions : 26 mars à 11h, 28 mars à 17h et le 29 mars à 06h30.

24/03/10 – Forte mobilisation pour l’indexation

A Mayotte comme dans le reste de la France, les syndicats sont satisfaits de cette journée de grève. Suivant l'appel intersyndical à la grève nationale, le Snuipp, syndicat majoritaire dans l'enseignement primaire à Mayotte comme en métropole, appelait à la mobilisation ce mardi, principalement sur le thème de l'indexation des salaires, revendiquée depuis maintenant 4 ans. "Cette discrimination qui touche les enseignants du premier degré de Mayotte et plus généralement tous les agents publics de Mayotte n'a d'autre avenir que de disparaitre", estimait encore le secrétaire général du Snuipp Mayotte dans son préavis de grève il y a plusieurs semaines. Le bilan de cette journée d'action, qui n'a que très légèrement perturbé la circulation en début de matinée, est "au-delà de nos espérances", annonce Rivo, avec 40% de grévistes annoncés dans le premier degré, rejoints par quelques enseignants du secondaire suivant la mobilisation nationale, dont beaucoup d'enseignants du Syndicat national de l'enseignement physique. Malgré nos appels, nous n'avons pu obtenir à cette heure les chiffres du vice rectorat.

"Nous avons dépassé le nombre de grévistes atteint lors des dernières journées de mobilisation, c'est une satisfaction pour nous, la récompense du travail de mobilisation sur le terrain que nous avons mené pour cette journée", précise Rivo. Après une assemblée générale dans l'hémicycle du conseil général, une délégation de grévistes a été reçue par le vice recteur, qui a rappelé à nouveau ne pas être compétent sur le champ de l'indexation des salaires, mais "prendre acte" de leur revendication. "Nous sommes plus déterminés que jamais sur ce point, il est temps de clore ce dossier absolument", affirme le secrétaire général du Snuipp Mayotte, qui précise qu'une autre mobilisation aura lieu prochainement, cette fois sur plusieurs jours. En métropole le mouvement a aussi été mieux suivi que les journées d'action précédentes avec, dans le primaire, 28.9% de grévistes selon le ministère et 52% selon le Snuipp national et entre 22 et 40% dans le secondaire, mobilisés pour "les salaires, l'emploi, les retraites". Le mouvement de ce mardi concernait également la SNCF, la Poste, la justice et Radio France.

24/03/10 – Les prix ont baissé de 1,3% en février 2010

Selon la dernière lettre d'information de l'Insee, au mois de février 2010, l'indice des prix à diminué de 1,3%. Sur un an, il a baissé globalement de 0,4%. Les prix du poste "produits alimentaires et boissons" diminuent ce mois-ci de 1,7%, principalement en raison de la forte baisse des prix des "viandes et volailles" (-6,1%). Cette tendance est atténuée par la hausse des prix des produits frais et des produits laitiers (respectivement + 1,8% et+1,3%). L'indice des prix du poste "produits manufacturés" est également en baisse (- 1,2%). Cette diminution est essentiellement due à l'évolution des prix de "l'habillement et des chaussures" (- 2,2%) et des "véhicules" (- 1,2%).

Les prix des "produits d'hygiène et de santé" restent stables. En revanche, les prix de "l'énergie" et du "tabac" sont en augmentation. La baisse des prix des "services aux ménages" est plus prononcée qu'en janvier avec une diminution de 1,8 %. Si les prix des services liés au logement sont stables, ceux des transports et des communications enregistrent une forte baisse de 6,1 %. Cette évolution s'explique principalement par des réductions de tarifs sur certaines lignes aériennes.

24/03/10 – Les sapeurs-pompiers contre la retraite à 60 ans

Mardi matin, une quinzaine de sapeurs-pompiers ont défilé dans les rues de Mamoudzou, répondant à l'appel national du SNSPP-PATS (Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels et personnels administratifs, techniques et spécialisés), affilié à la CFTC, pour demander le retrait du projet de loi qui prévoit le passage de la retraite de 55 à 60 ans, et celui de la proposition de loi du député Ginesta sur la fin du système des gardes de 24h et son remplacement par des cycles de 8h. "Les sapeurspompiers ont un métier à risque : à 60 ans, nous serons trop fatigués pour intervenir convenablement sur le terrain", explique Chebani Allaoui, le président du SNSPP Mayotte, qui avoue n'avoir pas réussi à mobiliser davantage ses troupes des casernes de M'ramadoudou, Pamandzi, Kawéni et de l'aéroport pour venir manifester, faute de réunions préalables. Au sujet de la remise en cause des gardes de 24h, qui sont suivies d'un repos de 48h, M. Allaoui demande à ce que le système ne change pas, car "on est y habitué, et pour ceux qui habitent loin de leur lieu de travail, c'est plus pratique et moins gênant pour eux que des cycles de 8 heures".

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes