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07/05/2010 – Education

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap} Mayotte, la destination “naturelle” pour les études, les vacances ou s’installer pour commencer une nouvelle vie est la France métropolitaine. Mais, depuis quelque temps, la ville de Sydney est quasiment aussi proche de Mayotte que l’est Paris, grâce à la liaison d’Air Austral qui relie directement l’île de la Réunion voisine à la plus grande ville australienne. De plus en plus de Réunionnais regardent donc désormais à l’est.
“On a de plus en plus de demandes de renseignements venant de Réunionnais. Il y a beaucoup d’intérêt et le vol coûte à peu près la même chose que pour aller à Paris”, résume France Arnaud, directrice de Boomerang Australia, cabinet de conseil spécialisé dans l’aide au séjour linguistique, estudiantin ou professionnel en Australie. “L’anglais est important aujourd’hui et même si l’Afrique du Sud est toute proche, l’Australie est un énorme pays et n’a pas le même niveau de violence que l’Afrique du Sud”, argumente France Arnaud.
La directrice de Boomerang Australia possède aujourd’hui la double citoyenneté française et australienne. Arrivée dans le pays des kangourous en 1992, elle n’en est plus partie. “J’en avais marre de l’Europe, j’ai adoré le pays et j’ai créé Boomerang Australia en 2000 pour faire partager ma passion de ce pays. Auparavant, je travaillais dans le domaine de l’éducation internationale”, explique-t-elle.
Boomerang Australia se charge donc de faciliter les démarches à toute personne qui souhaite tenter le pari australien. Toutefois, tout n’est pas simple et le cabinet propose d’étudier chaque situation au cas par cas, gratuitement (le cabinet est rémunéré par les institutions australiennes) avec des experts pour trouver la meilleure solution.

Le visa vacances-travail, sésame le plus accessible pour un séjour longue durée

Ainsi, pour les jeunes de 18 à 30 ans, le visa vacances-travail reste la façon la plus simple de visiter l’Australie. Ce visa permet de travailler à temps plein pour 6 mois maximum chez un même employeur et de rester pour une durée de 12 mois en Australie, à condition d’avoir au moins 3.000 € en poche lors de son arrivée. Pour ceux qui souhaitent étudier, un visa étudiant est accessible, mais le coût de l’université est relativement cher (entre 6.000 et 10.000 € l’année), sans compter les frais de logement, de nourriture, de santé et toute autre dépense personnelle.
Quant à l’installation définitive, France Arnaud conseille aux candidats de bien réfléchir avant de tout quitter pour l’Australie. “Nous conseillons aux familles de ne pas se précipiter, de ne pas tout vendre avant de se rendre en Australie. Il faut bien que le projet murisse, car il se peut que le pays ne vous plaise pas”, prévient France Arnaud. Le plus souvent, il faut être sponsorisé par une entreprise établie en Australie pour pouvoir obtenir la résidence permanente.
Toutefois, Boomerang Australia conseille aux candidats de venir avec un visa étudiant pour suivre un programme de formation, puis éventuellement faire une demande de résidence permanente une fois sur place. Boomerang Australia propose également des Starter Packs à l’arrivée en Australie pour faciliter toutes les démarches sur place (ouverture d’un compte en banque, recherche d’emploi, obtention de l’équivalent d’un numéro de sécurité sociale, etc.) et assurer un suivi par des francophones durant tout le séjour.
A Mayotte, quelques candidats se sont manifestés et France Arnaud est venue les rencontrer pour les rassurer sur les démarches à accomplir. Pour tous les autres, il reste à consulter le site internet du cabinet pour avoir plus de renseignements et pourquoi pas séjourner au pays des Aborigènes.

Faïd Souhaïli

Légende photo :
La plage de Bondi Beach est l’un des sites touristiques que Boomerang Australia fait visiter aux enfants qui effectuent un séjour linguistique à Sydney.


Quatre semaines pour améliorer son anglais
Boomerang Australia propose des séjours linguistiques à destination des 15-18 ans. D’une durée de 4 semaines, ces séjours allient cours d’anglais intensifs (18 à 19 heures par semaine) au Milton College au nord de Sydney et visites touristiques et culturelles dans Sydney et autour de la capitale de l’état de Nouvelles-Galles du Sud.
Les enfants séjournent dans des familles d’accueil pendant tout le mois de juillet. Le coût du séjour (le billet d’avion n’est pas compris) est de 2.900 AUS $ (soit 1.900 €) et n’inclut pas l’assurance santé durant le séjour. Pour les personnes intéressées, il y a encore une possibilité de s’inscrire. Pour plus de renseignements, contacter France Arnaud à sydney@boomerangaustralia.com.

06/05/10 – Mise à sac des locaux de l’UTFO

Mauvaise surprise pour les syndicalistes de l'UTFO, mardi matin, en passant à leur siège situé à Kaweni, ils ont découvert la porte fracassée. A l'intérieur des bureaux, un spectacle désolant les attendait. Envolés, les quatre ordinateurs, disparu, le disque dur qui renfermait toutes les archives du syndicat, de même que 180 euros en espèces. Mais les cambrioleurs ne se sont pas contentés de ces vols, probablement frustrés de ne pas pouvoir récupérer plus d'argent, ils ont brûlé tous les chèques qui se trouvaient à leur portée, des sommes s'élevant jusqu'à 1.000 euros, issus des cotisations, au grand désespoir du secrétaire général du syndicat. "Ça nous désole un peu parce que nous n'avons pas assez d'argent pour notre fonctionnement", explique Madi M'colo. "On va essayer de revoir toute la sécurité, mais la facture va être salée." Les traces laissées par les cambrioleurs laissent penser qu'ils ont pris tout leur temps pour commettre leur méfait. Et pour faire comme à la télé, ils ont prit soin de taguer les murs avec des dédicaces habituelles en métropole, mais encore peu connues sur l'île: "nique les poulets" ainsi que les doigts d'honneur qui vont avec.

06/05/10 – Prix de la vocation scientifique et technique des filles

Chaque année, la préfecture via la délégation aux droits des femmes organise le prix de la vocation scientifique et technique des filles. Ce prix, qui vise à favoriser l'égalité des chances entre les filles et les garçons, est destiné à récompenser des jeunes lauréates au baccalauréat scientifique qui souhaitent s'orienter vers des formations supérieures, scientifiques et technologiques, où les filles sont minoritaires, soit représentées à moins de 40%. D'un montant de 1.000 €, ces prix viennent encourager des jeunes filles ayant construit un projet professionnel innovant les amenant à intégrer une filière d'études peu féminisée et démontrant une réflexion et une nette motivation. Les candidates qui passent leur bac en juin 2010 peuvent dès maintenant remplir un dossier, à retirer au centre d'information et d'orientation (CIO) de Mamoudzou à partir du 10 mai et à retourner au plus tard le 2 juillet. Une commission constituée par le préfet examinera les candidatures à partir de l'analyse anonyme des dossiers reçus et procèdera à la sélection des candidates. Les critères de sélection tiennent compte prioritairement du projet d'études et du projet professionnel, tout en prenant en considération le mérite de la candidate. Les prix seront remis en fin d'année 2010.

05/05/10 – Le nouveau permis de conduire entre en vigueur

 

Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et Réunion se sont mis au diapason du nouveau permis de conduire depuis lundi 3 mai. Désormais, ce sont les compétences et le comportement du conducteur qui seront mis en avant, explique Ludovic Robert sur Zinfos974.com. Le permis de conduire nouvelle génération est désormais appliqué sur l'ensemble du territoire français après avoir été lancé le 8 mars dernier dans différentes régions. Aujourd'hui, ce sont les régions PACA, Corse ainsi que les cinq départements d'Outremer qui découvrent les nouveautés du document rose. Destiné à faciliter l'accès de tous à la conduite, le nouveau permis devrait contribuer à la "lutte contre l'insécurité routière" et la sauvegarde de l'environnement, peut-on lire sur le site internet dédié à la carte d'identité du conducteur. Premier point, le nouvel examen du permis de conduire devient un "bilan de compétences", selon le Premier ministre François Fillon. Un bilan au cours duquel le candidat sera amené à discuter avec l'examinateur de ses atouts et des difficultés. Résultat, un permis plus rapide, plus sûr mais pas forcément plus facile. Côté Code de conduite, 99 questions ont été modifiées pour des raisons de mise à jour ou encore de conformité sur la signalisation. Par ailleurs, 57 questions jugées ambiguës ont été supprimées sur 638 questions au programme. Les candidats auront toujours 40 questions tirées au sort. Quant à l'épreuve pratique de conduite, le futur conducteur disposera seul de cinq minutes pour atteindre une destination choisie, au préalable, par l'inspecteur. A noter que le candidat pourra recevoir de bons points en cas de conduite économique mais également de conduite dite "courtoise". L'objectif étant d'atteindre les 20 points nécessaires sur les 30 que comptent la grille d'évaluation pour obtenir le précieux sésame.

05/05/10 – Les cadres d’EDM lancent un préavis de grève pour le 11 mai

 

Le secrétaire général de la CGT-Ma, Salim Nahouda a signé un préavis de grève reconductible devant prendre effet le mardi 11 mai à 6 h 30. Les cadres d'EDM affirment que la direction n'a pas répondu au courrier de revendications envoyé en février et en mars et que celleci n'a pas tenu ses engagements à ce sujet. Ils souhaitent l'ouverture de négociations sur les points suivants : plus d'autonomie dans la prise de décisions relevant de l'exploitation normale de l'activité, définition et harmonisation du statut des cadres de l'entreprise, l'application des 35 heures de travail hebdomadaire, la mise en place d'un système de rémunération spécifique lors du déclenchement de plans d'urgence.

05/05/10 – 6.000 Mahorais recensés à la Réunion

L'Insee vient de publier une étude sur la population et les migrations à la Réunion, rapporte Karine Maillot sur Zinfos974.com. Alors qu'on dénombre 79.000 Métropolitains qui sont arrivés sur l'île en 2006, soit 10% de la population totale, tandis qu'en 1999, ce chiffre était de 65.000, le nombre de Mahorais a lui peu évolué depuis 1999 : on ne recense, en 2006, que 6.000 personnes natives de Mayotte et résidant à la Réunion, soit 0,8% de la population. Selon les résultats de l'étude, "la population native de Mayotte est peu qualifiée et peu insérée sur le marché de l'emploi. Ainsi, 11% des femmes et 25% des hommes ont au moins le baccalauréat". Des proportions qui sont inférieures à celles des Mahorais vivant à Mayotte. Leur taux d'emploi est faible et s'élève à 14% chez les hommes de 20 à 59 ans et 4% chez les femmes du même âge.

04/05/10 – Niqab : un projet aux « garanties acceptables »

Adboulatifou Aly (MoDem), seul député français de confession musulmane, estime que le texte du projet sur le port du voile intégral "offre des garanties acceptables", "ne stigmatise pas une communauté" et "privilégie l'explication à la répression". "Le port du niqab n'est conforme ni aux valeurs de la République ni aux préceptes de l'islam", explique le député de Mayotte dans un entretien au quotidien La Croix du 3 mai. "Celles qui le portent revendiquent une démarche religieuse, mais j'y vois surtout une expression politique de refus de partager les modes de vie de notre pays. On ne peut pas à la fois appartenir à une nation et rejeter les règles de base du vivre ensemble", estime- t-il. "Quant aux Etats musulmans, dès lors que la loi instaure des règles de vie communes qui ne discriminent pas une communauté particulière, je ne vois pas pourquoi elle ne serait pas comprise", fait-il valoir. "Lorsqu'une Française se rend en Arabie Saoudite, elle doit se couvrir les cheveux. Quand une Saoudienne viendra à Paris, elle devra se découvrir le visage". Selon le député, "le texte tel qu'il nous a été présenté par le Premier ministre, offre des garanties acceptables. Il ne stigmatise pas une communauté et privilégie l'explication à la répression". Le projet de loi sur l'interdiction du voile intégral prévoit une amende de 150 euros pour toute personne dissimulant son visage et crée un délit sanctionnant beaucoup plus sévèrement ceux qui l'imposeraient, mais des doutes subsistent sur son applicabilité.

04/05/10 – Le sous-préfet d’Yssingeaux s’envole pour Mayotte

Patrick Duprat, sous-préfet d'Yssingeaux, a fait ses adieux ce jeudi 29 avril au soir, en présence de ses amis et collègues altiligériens. Celui-ci devrait rapidement s'envoler pour Mayotte et laisser sa place à son successeur Renaud Nury, rapporte Françoise Quintin sur Zoom43.fr. "C'est un des très grands sous-préfets d'Yssingeaux qui part", a déclaré Laurent Wauquiez en rendant hommage à Patrick Duprat ce jeudi 29 avril. Richard Didier, le préfet de Haute-Loire, a quant à lui souligné le caractère de Patrick Duprat. Il l'a décrit comme un homme "altruiste, jovial, empathique et très consciencieux dans son travail". A son tour, Patrick Duprat a remercié Laurent Wauquiez pour sa gentillesse, sa simplicité et pour son soutien dans sa mission à la sous-préfecture : "Je me suis attaché à cet arrondissement, à sa population et c'est avec un pincement au coeur que je quitte la Haute- Loire". Il a également tenu à rendre hommage aux corps de gendarmerie et de sapeurs-pompiers ainsi qu'à ses collègues du corps préfectoral. Patrick Duprat s'envole donc bientôt pour Mayotte, où il sera secrétaire général de la préfecture. Une mission délicate l'attend là-bas. En effet, Patrick Duprat devra commencer à mettre notamment en place les institutions départementales ainsi que la révision de l'état civil.

03/05/10 – Interdiction de la baignade à N’Gouja

Des difficultés respiratoires et des irritations cutanées sont survenues à deux reprises chez des personnes ayant fréquenté la plage de N'Gouja, annonce l'Agence de santé de l'Océan Indien. Les autorités sanitaires ont procédé à toutes les investigations d'usage. Les résultats obtenus à ce jour mettent en évidence des algues (cyanobactéries) pouvant effectivement être à l'origine des troubles constatés, mais également une pollution importante par des germes rendant l'eau impropre à la baignade. Dans ces conditions, la baignade est interdite sur ce site. Le suivi sanitaire et environnemental se poursuit. Numéro contact : 0639.69.14.29.

03/05/10 – 25ème anniversaire du collège de tsimkoura

En présence du vice-recteur de Mayotte Jean- Luc Cirioni qui a ouvert les festivités, le collège de Tsimkoura célébrait son 25ème anniversaire devant le modulaire, la maçonnerie, le revêtement ou encore la clôture et le portail… ses dernières réalisations au sein de l'établissement, financés par le vice-Rectorat. De 10h à 13h, le principal du collège, Alain Cornet accompagnait et présentait au vice-recteur – rejoint par Me le Maire de Chirongui Roukia Lahadji- les expositions disposés tout autour du collège par les élèves. Des expos préparées depuis la rentrée scolaire 2009, pour l'occasion. Une demi-journée très festive, animée entre autres par plusieurs danses traditionnelles, des poèmes, un spectacle… Dans l'après-midi, une démonstration de golf et d'autres pratiques sportives ont été effectuées dans le cadre des cours d'Eps. Le 28 novembre 1984 était inauguré le collège, qui depuis a connu une augmentation massive des élèves et une extension de l'établissement.

03/05/10 – Un forum des métiers pour mieux orienter les 3e et 4e

Le collège de Dembéni a organisé vendredi après-midi un forum des métiers à destination des 4e et 3e de l'établissement pour les aider à mieux choisir leur orientation. Les voeux définitifs des 500 élèves concernés doivent être faits avant 10 jours et il n'est pas trop tard selon Mme estival, principale du collège pour le faire. Un grand nombre de professionnels ont fait le déplacement ainsi que le lycée général de Sada et tous les lycées professionnels ou autres centres d'apprentissage. Les élèves ont pu ainsi rencontrer des personnes pour découvrir un métier ou l'offre de formation proposée à la sortie du collège. Certains ont pu préciser, confirmer ou changer leurs aspirations grâce aux précieux renseignements récoltés.

03/05/10 – Un forum des métiers pour mieux orienter les 3e et 4e

Le collège de Dembéni a organisé vendredi après-midi un forum des métiers à destination des 4e et 3e de l'établissement pour les aider à mieux choisir leur orientation. Les voeux définitifs des 500 élèves concernés doivent être faits avant 10 jours et il n'est pas trop tard selon Mme estival, principale du collège pour le faire. Un grand nombre de professionnels ont fait le déplacement ainsi que le lycée général de Sada et tous les lycées professionnels ou autres centres d'apprentissage. Les élèves ont pu ainsi rencontrer des personnes pour découvrir un métier ou l'offre de formation proposée à la sortie du collège. Certains ont pu préciser, confirmer ou changer leurs aspirations grâce aux précieux renseignements récoltés.

30/04/10 – Sport / Bouéni fête le rugby avec DJ Lolo

Le Rugby club du secteur sud de Mayotte, basé à Bouéni, organise un tournoi de beach rugby le samedi 15 mai à partir de 9h sur la plage de Bambo-Ouest. Le beach rugby se caractérise par l’absence de plaquage et le tournoi sera mixte. Les équipes sont composées de 8 joueurs, la restauration et la buvette seront assurées sur place, tout comme l’ambiance avec DJ Lolo. Pour plus de renseignements, contactez Thomas au 0639 68 60 87 ou Théo au 0639 65 19 59 ou écrivez à rcssm@orange.fr.

30/04/10 – Sport / Formation pour les boulistes à Kavani

Le comité de pétanque organise en partenariat avec la Fédération française de pétanque et de jeu provençal des formations et des recyclages du 3 au 9 mai au boulodrome de Kavani. Arbitrage et brevet fédéral sont au programme puisque le CDPM demande la présence vivement souhaitée des éducateurs BF1 et des arbitres départementaux.

30/04/10 – Mayotte fête l’Europe le dimanche 9 mai

Le conseil général organise, en partenariat avec la préfecture de Mayotte, la première "Fête de l'Europe" le dimanche 9 mai sur le parvis du comité du tourisme de 8h30 à 12h. Des activités ludiques sont prévues de 14h à 16h30 un peu partout dans l'île. Un cycle de conférences sur les politiques européennes sera mis en place à partir du mardi 11 mai dans l'hémicycle Younoussa Bamana. Le président du CG et le préfet convient tous les élus et toute la population de Mayotte à venir prendre part aux différentes activités. Pour plus d'information, contacter la direction des affaires européennes au 0269 64 70 06.

30/04/10 – Le Cirad récompensé pour un film sur les baobabs

Le film "Baobabs entre ciel et terre. Quand les satellites observent Adansonia grandidieri", produit par le Cirad sous la direction scientifique de Cyrille Cornu et Pascal Danthu, réalisé par Stéphane Corduant, vient de recevoir le Trophée d'argent au festival CinéScience de la Réunion qui se déroulait du 14 au 20 avril 2010. Le film documentaire sur ces "géants de Madagascar" montre comment l’utilisation d’images satellite permet de localiser les baobabs et de mieux les connaitre, aux fins de mieux les protéger.

Les baobabs malgaches constituent en effet un patrimoine biologique unique au monde. Sur les huit espèces connues au monde, sept sont présentes sur l’île et six y sont endémiques. Par leur taille impressionnante et leurs formes originales, les baobabs sont des arbres exceptionnels. Véritables symboles de la forêt tropicale sèche, ils inspirent le respect et font l’objet de nombreux rites traditionnels. Comme le cocotier, quasiment toutes ses parties sont utilisées, des feuilles aux fruits, des racines aux feuilles. Ils sont toutefois menacés par la déforestation et les changements climatiques. Pour les scientifiques chargés d’en assurer la conservation et la gestion durable, mieux connaître les espaces où ils vivent et leur environnement est devenu une priorité.

Actuellement les satellites d’observation proposent des images à très haute résolution spatiale; ces photographies prises du ciel ont une précision inférieure au mètre. Les chercheurs du Cirad ont alors constaté qu’il était possible de repérer des baobabs sur ce type d’images et ont émis l’hypothèse que "les baobabs de grandes tailles sont identifiables sur des images à très haute résolution spatiale".

Pour le vérifier, une expédition est organisée en mai 2009, dans le sud-ouest de Madagascar. Le film présente la démarche d’expérimentation des scientifiques sur le terrain en intégrant une dimension graphique de l’information scientifique. Il relate également l’expédition et les découvertes réalisées pendant la mission, entre autres : la localisation précise de populations, pour certaines inconnues, d'Adansonia grandidieri (baobabs de 30 mètres de hauteur et dont la couronne peut mesurer jusqu’à 20 mètres de diamètre), une meilleure connaissance des espaces occupés par l’espèce, de son habitat et des menaces qui pèsent sur elle, sans oublier la découverte du plus gros baobab de Madagascar avec un tronc de 23,90 mètres de circonférence !

A noter que le film sera diffusé sur www.universcience.tv le 5 mai à 16h30 avec une interview en direct de Madagascar de Pascal Danthu. Une projection se déroulera également le vendredi 21 mai, à Montpellier, en présence de Cyrille Cornu, à l’occasion de la Fête de la Biodiversité.

30/04/10 – Le haut débit arrive à Mayotte en 2011

Le navire câblier de France Télécom Marine, au nom du célèbre philosophe, est parti mercredi de Tamatave pour poser le câble Lion II dans la partie nord de la Grande Ile, entre Tamatave et Diego Suarez, avant de poursuivre vers Mayotte et Mombassa, au Kenya, où il sera connecté aux câbles optiques Seacom, Teams et Eassy. Ce dernier connectera l'Afrique du Sud, l'Ethiopie, Madagascar, les Seychelles, les Comores, le Botswana, le Mozambique, la Tanzanie, le Soudan, le Kenya, Maurice, Djibouti et l'Érythrée. Le nouveau réseau offrira initialement un débit de 20 Gigabits/s, et doit atteindre à terme 1,3 Terabits/s. A titre de comparaison, le câble Safe, qui relie aujourd'hui l'Afrique du Sud, la Réunion, Maurice, l'Inde et la Malaisie, a une capacité de 220 Gigabits/s. Orange annonce que Lion II sera opérationnel d'ici 2011.

30/04/2010 – Tribune libre

 

 

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}ans un paragraphe relatif à la construction d’un sentier pédagogique dans la vasière des Badamiers, il est fait mention et amalgame avec une convention passée avec l’association Oulanga na nyamba.

Nous tenons à préciser qu’il n’y a aucun lien entre ces 2 projets. Cette association a manifesté son inquiétude lorsque des engins de chantier sont intervenus pour la mise en oeuvre d’un sentier en béton dans cet espace sensible dont la perspective est le classement en zone protégée Ramsar (Unesco).

Pour que le public puisse apprécier la problématique, nous souhaitons publier par l’intermédiaire de Mayotte Hebdo plusieurs photographies qui se passent de commentaires. Outre l’impact paysager discutable, le choix de l’utilisation du béton par le Conservatoire du littoral (organisme chargé de protéger le bord de mer) est lourd en matière de symbole.

Côté réglementaire, il a été délibérément choisi de n’entreprendre aucune démarche concertée pour obtenir les autorisations nécessaires (nous rappelons que nous sommes sur une zone sensible) :

– pas d’étude d’impact (une seule notice sommaire) alors que des animaux protégés et des plantes remarquables vivent sur ce site

– pas de déclaration ni d’autorisation au titre de la loi sur l’eau

– pas de permis d’aménager ni de permis de construire, pas d’enquête publique

– aucune précaution ou contrôle environnemental pendant le déroulement des travaux (d’importantes quantités de terre ayant été emportées pendant les grandes marées)

– aucune cohérence par rapport au Plan d’aménagement et de développement durable (Padd)

– aucune cohérence par rapport au récent Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage)

– aucune garantie de suivi et d’entretien quotidien pour un lieu appelé à se dégrader très rapidement, y compris en matière de déchets (canettes, papiers, etc.)

Le sentier tel que construit ne correspond pas au projet initial sur pilotis et des conséquences négatives sur le milieu sont à craindre. En accès libre, il risque d’être vandalisé rapidement et de favoriser de nouveaux points de dépôts de déchets dans la mangrove. Comment le Conservatoire du littoral, noble et remarquable institution, peut-il faire une chose pareille ?

La facture est de 530.000 euros. C’est un gaspillage d’argent public inacceptable, alors que des aménagements urgents sont nécessaires sur ce site pour limiter la dispersion des déchets dans la vasière et dans le lagon. Nous avons proposé des solutions techniques, sans suite.

La durabilité effective du matériel muséographique prévu, écrans tactiles et haut-parleurs "submersibles" est très discutable. Pourquoi installer ce matériel dans un tel endroit (non surveillé), sachant que cela revient à jeter la somme de 113.000 euros à la poubelle ? D’autres endroits plus adaptés existent, esplanade du comité du tourisme, aérogare ou gare maritime…

L’association Adel précise qu’elle est fermement opposée à cette manière de procéder, vouloir faire passer des projets en force, sans la moindre concertation. D’accord pour la mise en valeur de ce site, mais par des projets et avec des matériaux qui s’intègrent dans le paysage. Or, ce projet altère complètement ce site, contribuant au bétonnage du bord de mer.

Aujourd’hui, quand tout le monde (citoyens, associations, institutions) dénonce l’artificialisation de certaines côtes métropolitaines, lorsqu’on parle à tout bout de champ de développement durable, de Grenelle de l’environnement, de Grenelle de la mer, les autorités laissent faire un tel projet, c’est ahurissant !… Ce dossier est un condensé de toutes les erreurs qui peuvent être commises. Où va-t-on à Mayotte, futur département français ?

On aurait pu faire de grandes choses avec un tel budget : lutter contre les importantes quantités de déchets de toutes natures et les eaux usées de l’agglomération de Labattoir qui gagnent la vasière et stagnent à proximité des habitations, source de nombreuses maladies.

Au lieu de monter de tels projets délirants, nous demandons au Conservatoire du littoral de nous aider pour lutter contre l’insalubrité, car outre l’aspect environnemental, c’est la santé des habitants riverains qui est en jeu.

Monsieur Christian Garnier, vice-président de la Fédération France nature environnement de passage à Mayotte nous a apporté son soutien. A l’invitation d’Oulanga na nyamba, il s’est rendu sur le site. A plusieurs reprises pendant son séjour, lors d’une conférence et lors d’entrevue avec des responsables administratifs et en particulier avec le secrétaire général adjoint chargé des affaires économiques et régionales (Sgaer), celui-ci a pris clairement position contre ce projet en précisant que cet aménagement est incompatible avec la protection d’un tel site.

Nous demandons qu’une table ronde soit organisée sans attendre afin de trouver une solution concertée de réaménagement intelligent de ce site.

 

Les associations

Oulanga na nyamba,

Adel de Labattoir,

Fédération mahoraise des associations environnementales (FMAE)

30/04/2010 – Sport / Volley-ball : Championnat R1 masculin

 

 

{xtypo_dropcap}A{/xtypo_dropcap}u terme du match, dans un plateau en fête, Maoulida, capitaine de VCM, a spontanément eu une pensée pour le regretté Anassi : "Pour lui on a envie de faire le doublé. On a envie de gagner la coupe de Mayotte en hommage à Ahamada Anassi, notre cher coéquipier qui nous a quitté l’année dernière et qui jouait avec nous". Bel hommage, à l’image d’une équipe de M’tsapéré solidaire qui a montré beaucoup de volonté pour remporter le championnat 2010.

 

VCM impose son rythme

 

Malgré la pression palpable due à l’enjeu, les joueurs de VCM réalisent le début de match rêvé en menant 8 à 1 au premier temps mort technique du premier set. Les Rouges affichent clairement leur motivation en gagnant les échanges serrés autour d’un collectif plus soudé. Précis en attaque, par l’intermédiaire de Maoulida et Ahamada, et présents au contre, les joueurs d’El Anrif gardent une avance confortable tout au long de ce premier set qu’ils remportent 25-17.

Le deuxième set est plus accroché, et les attaquants de Zamfi, Ferdinand et le capitaine Nahi, montrent les ressources dont ils disposent. Les champions en titre profitent de la baisse de régime de leurs adversaires, notamment dans le domaine de la réception, pour prendre les commandes au score et mener 12 à 16 au second temps mort technique.

Mais cette pause est bénéfique aux joueurs de VCM qui recollent au score grâce à une réception stabilisée qui permet à nouveau au passeur Keisler de servir ses attaquants dans de bonnes conditions. En fin de set, Zamfi mène de nouveau 23 à 21, mais les coéquipiers de Maoulida empochent quatre points de suite pour s’imposer finalement 25-23 dans ce second set.

 

Zamfi réagit

 

Le troisième set atteint une intensité qui ravit le nombreux public. Les deux équipes se rendent coup pour coup en assénant des attaques rageuses ou en bloquant les tentatives des adversaires. Aucune des deux formations n’arrive à creuser l’écart : Ferdinand, Nahi et Donatien pour Zamfi répondent efficacement à Labibou, Ahamada et Maoulida pour VCM. Ces derniers pensent avoir fait le plus dur à 23-21, mais ils ne concluent pas. Et M’tzamboro ne se prive pas pour emporter ce troisième set 26 à 24. Le match est relancé, et les cris de joie des joueurs et des supporters de Zamfi résonnent sur le plateau.

VCM accuse le coup et se montre fébrile en réception. Donatien au contre permet à son équipe de mener 3 à 0 au début du quatrième set. Maoulida remet ses équipiers dans la bonne voie et VCM revient à 7 partout, puis s’envole à 11 à 7 grâce à un contre efficace. La tension monte et les deux camps contestent tour à tour les décisions arbitrales.

Mohamed pour VCM s’illustre de nouveau au block pour amener le score à 23-19. Mais de nouveau la fébrilité gagne les rangs des rouges au moment de conclure, en ratant notamment une attaque sur une balle de match à 24-22. Un dernier temps mort d’El Anrif s’avère décisif puisque sur le point suivant ses joueurs s’imposent.

Les joueurs et le public peuvent laisser éclater leur joie. VCM a fait plier Zamfi et s’offre de bien belle manière le titre de champion.

 

Olivier Beloeil

 


 

Fiche technique

 

VCM/Zamfi : 3-1 (25-17 ; 25-23 ; 24-26 ; 25-22)

 

VCM :

Six de départ : 2 Ahamada Bakari  3 Mohamed M Soilihi  4 Omar Issihaka  9 Keisler Daniel  10 Maoulida Mouhamadi (cap)  11 Mourdi Labibou

Remplaçants : 5 Anziz Ali  6 Amine Youssouf  7 Ahamada Anli  8 Ibrahim Kassim  13 Mkadara Youssouf

Entraîneur : Soilihi El Anrif

Entraîneur adjoint : Omar El Mahaboubi

 

ZAMFI :

Six de départ : 2 Mouzi Sesenio Sidonic  5 Rambinison Jean Marc  8 Abdillah Aydine 

9 Mkadara Nahi (cap)  11 Herilala Donatien  14 Ferdinand Saindou

Remplaçants : 1 Boinariziki Soifa  3 Abdillahi Ibrahim (libéro)  7 Soulaimana Hair Eddine  10 Boinali Badrani  15 Abdillahi Souffiani

Entraîneur : Assani Daniel

Entraîneur adjoint : Ben Said Laithidine

 

Réactions :

Mkadara Nahi, capitaine de Zamfi : "Pas trop déçu, parce que par rapport au début du match on a pu montrer du jeu. Maintenant on va se concentrer sur la demi-finale (de coupe) pour montrer combien on peut aller de l’avant, comme aujourd’hui."

Ahamada Haribou, président de VCM : "Je suis un président très heureux. On avait préparé la saison pour gagner le championnat, donc je suis satisfait. Depuis 2007 on court après ce titre, j’espère maintenant que ça va durer. La saison n’est pas terminée, il reste la coupe. On va essayer de faire le doublé."

30/04/2010 – Education : Politique de la ville

 

 

{xtypo_dropcap}"L'{/xtypo_dropcap}accompagnement à la scolarité ne se substitue pas aux obligations de l'Etat en matière scolaire, mais peut jouer un rôle de complément et de partenaire de l'école. Pour cela, il doit se développer dans le respect des compétences et des responsabilités de chacun et doit être adapté aux besoins de chaque enfant." La Charte dont est extrait ce texte propose donc de donner, avec le Guide de l'accompagnement scolaire dans lequel elle est intégrée, un cadre de référence pour offrir aux élèves un soutien scolaire de qualité.

Signée le jeudi 22 avril, la charte engage les signataires, le préfet, le vice-recteur et le président du conseil général, à participer au développement des actions d'accompagnement qui contribuent à la réussite scolaire, à renforcer l'exigence de qualité dans les projets mis en œuvre, à utiliser et diffuser largement les outils de l'accompagnement à la scolarité et à évaluer régulièrement l'efficacité de leur action.

L'outil principal c'est ce Guide, un manuel élaboré conjointement par les services du vice-rectorat, du Greta, du Cefsm, de la politique de la ville et l'association de soutien scolaire Wahachilizy de Dzoumogné, qui fait figure d'exemple dans le domaine. Ce guide vise à uniformiser les pratiques d'accompagnement à la scolarité organisé par les associations financées dans le cadre des Cucs (politique de la ville).

"Au départ, les actions de soutien scolaire financés par les Cucs se faisaient de manière non harmonisée. Nous avons voulu, avec ce guide, donner un cadre à ces pratiques, et un outil de travail pour les associations et les accompagnateurs", expliquait, lors de la signature, Pierre Bonnet-Dupeyron, délégué du préfet à la politique de la ville qui a coordonné ces travaux.

 

Associer les parents à l'éducation

 

Largement inspiré du guide national déjà existant, tout comme la Charte s'inspire de celle signée le 7 juin 2001 au niveau national, le Guide de Mayotte comprend plusieurs fiches pratiques adressées aux associations, aux accompagnateurs et, c'est une spécificité locale, aux parents "qui peuvent accompagner leurs enfants même s'ils ne parlent pas français et ne comprennent pas vraiment le système scolaire", affirme M. Bonnet-Dupeyron.

Le président du conseil général a d'ailleurs souligné l'importance d'intéresser les parents à l'éducation et espéré que ce guide recadrerait les rôles de chacun. "Être parent est un métier difficile, d'autant plus ici avec la barrière de la langue", a confirmé le préfet.

Le Guide comprend également, à la fin, un cahier des charges pour les actions d'accompagnement à la scolarité. Désormais, pour pouvoir bénéficier d'une subvention au titre de la politique de la ville, les associations devront respecter ce cadre qui exige par exemple une utilisation de locaux sécurisés, des créneaux horaires adaptés, une participation financière adaptée aux moyens des familles, plutôt symbolique, mais également un travail en lien avec les établissements scolaires pour un meilleur suivi, des accompagnateurs niveau bac minimum, qui tiennent un cahier de suivi de leur activité, établissent un lien avec les parents et, si possible, assistent aux conseils de classes des élèves qu'ils suivent.

 

Une demande croissante

 

La signature a été l'occasion de partager des expériences, comme celle de l'association de parents d'élèves Wahachilizy de Dzoumogné, existante depuis 2004, qui suit plus de 300 élèves tous les soirs de 18 à 20/21h et souhaiterai pouvoir étendre son action aux autres villages de la commune de Bandraboua. Adrien Michon, chef de projet du Cucs de Pamandzi, fait le même constat : les associations sont submergées par les demandes et ont besoin de cadrer davantage leurs intervenants en les professionnalisant.

Distribué à tous les chefs d'établissements, les chefs de projets des Cucs, les 27 associations qui travaillent dans les Cucs, le guide est également disponible au CDP, dans les Pij et les bibliothèques. Il sera imprimé à la demande, doit s'enrichir au fil des ans et du travail mené en partenariat par tous les acteurs. Le guide servira également de base pour des formations à destination des bénévoles des associations, qui seront mises en places avec le Cesfm et le Greta.

 

Hélène Ferkatadji

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes