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Danse : quand Mayotte vient à Reims

La compagnie En Lacets, composée de la chorégraphe Maud Marquet et du slameur Damien Guillemin, a découvert Jeff Ridjali sur internet et a tout de suite été intéressée par la richesse de son écriture chorégraphique inspirée de son identité mahoraise. Le danseur a donc invité le duo à participer au festival Maore Danse 2014 qu’il organise tous les ans à Tsingoni, son village d’origine.

« LE PATRIMOINE DE MAYOTTE EST UN PATRIMOINE IMMATÉRIEL QUI N’EST PAS SUFFISAMMENT MIS EN VALEUR PAR LA POLITIQUE LOCALE. »

La compagnie En Lacets a eu l’occasion d’y présenter son spectacle « A B(r)as le mot » et découvert de son côté « Territoires », le dispositif d’action que Jeff Ridjali mène sur l’île aux parfums depuis plusieurs années et qui lui permet de mener des recherches et des actions sur les différentes danses de Mayotte : « Ce projet a pour but de contribuer à faire vivre la culture mahoraise et à la démocratiser pour faire évoluer les mentalités. » Dans le cadre de ce projet, le chorégraphe a déjà créé un solo qu’il a présenté pour la première fois au public lors du Maore Danse 2014.

L’écriture chorégraphique de ce spectacle est beaucoup inspirée de l’identité mahoraise du danseur : « Mes phrases dansées s’inspirent de l’esthétisme de la calligraphie arabe et de la spiritualité soufie dont est issue la culture mahoraise. La pratique de la psalmodie m’inspire également dans mes créations.

La danse est d’ailleurs pour moi une véritable pratique spirituelle qui permet d’accéder à son Moi intérieur en libérant le corps de ses entraves. »

Jeff Ridjali déplore que le patrimoine immatériel de Mayotte, à savoir la danse, la musique et le chant, ne soit pas suffisamment mis en valeur par les politiques locales.

Or c’est à son avis ce qui fait toute la richesse de l’île aux parfums : « Il est indispensable de créer des structures permettant de préserver et de développer ce patrimoine. C’est lui qui pourra peut-être un jour sauver notre île de la délinquance où elle s’enfonce de jour en jour. Les jeunes mahorais sont véritablement doués en danse. Il faut que les politiques créent les dispositifs nécessaires au développement de cet énorme potentiel. »

L’écriture chorégraphique de Jeff Ridjali porte donc en elle la marque de son identité mahoraise et c’est ce qui séduit particulièrement les compagnies de danse métropolitaines, en quête d’originalité et d’un exotisme susceptible d’enrichir l’univers de la danse contemporaine actuelle. L’île au lagon, par la luxuriance de ses écritures dansées, est capable de leur offrir cette nouveauté dont elles ont soif. Passionné par cette richesse venue d’outre-mer, le Laboratoire Chorégraphique de Reims a décidé d’aider Jeff Ridjali et la compagnie En Lacets à réaliser leur projet de collaboration.

L’organisme a donc invité le danseur mahorais à présenter son solo « Territoires » le jeudi 21 mai à 20h au conservatoire de Reims, dans le cadre du festival « Hors les Murs ! ». Les trois interprètes iront ensuite travailler sur leur projet de trio au cours d’une résidence création qui se tiendra du 24 mai au 7 juin 2015 à la chapelle Saint-Marcoul de Reims et à la bergerie de Soffin dans la Nièvre. La présentation de la première étape de travail est prévue le mardi 9 juin à 19h à la chapelle Saint Marcoul.

Nora Godeau

 

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Handball : l’AJH Tsimkoura est sacrée championne de Mayotte

Dans ce choc annoncé face au vice champion de Mayotte 2014, l’AJHT n’avait d’autres choix que d’en sortir victorieux. Sans quoi il se risquait à perdre son titre au profit de Combani, opposé le lendemain au déjà relégué Majicavo. En début de match, les Tsingoniens ont causé du tort aux Tsimkouriotes (7-7, 17ème minute).

Mais le 4-0 concédé ensuite (7-11, 23ème) leur fera perdre le fil du match.

Devant ses nombreux supporters, l’AJHT contrôlera le reste de la partie et s’imposera 35 à 29. Présents à Tsingoni, des supporters combaniens accusent l’ASCT d’avoir levé le pied pour empêcher le CHC de remporter son premier championnat et se venger de 2014

– Combani battait Tsingoni lors de la dernière journée et le privait de titre.

“Ils n’ont pas fait le même match que la semaine dernière (le 8 mai lors de la 21ème journée, ndlr) lorsqu’ils nous ont battu. Ce n’était pas le même engagement”, regrette l’un d’eux. “Je ne vais pas commenter ces accusations”, s’est simplement contenté de répondre le président tsingonien, Ali Abou Bacar. Loin de la rivalité Tsingoni-Combani, Tsimkoura a savouré son second triomphe à l’issue de cette dernière journée.

“On a été devant au classement durant toute la saison donc c’est un titre largement mérité, assure Moussa Daniel.

On s’est fait une petite frayeur en perdant à Combani, mais après cette défaite, j’avais dit dans vos colonnes que rien n’était joué, surtout avec le duel entre Combani et Tsingoni qui allait suivre… On a eu raison d’y croire.”

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Vote des motions au PS

Cette réunion festive fut l’occasion de discuter de l’avenir du parti et de chercher le moyen de rebondir. Ibrahim

Aboubacar, premier secrétaire fédéral était présent et les “camarades ont eu la visite de leurs parlementaires socialistes, Boinali Saïd et Thani Mohamed Soilihi. La réunion a permis de discuter du vote des motions du Parti, un événement national du PS. Deux motions ont trouvé des partisans à Mayotte, la motion A, celle du “renouveau socialiste” qui est suivi par la majorité des 400 à 600 adhérents du parti à Mayotte. La motion D, intitulé “la fabrique” est défendue par la députée et économiste Karine Berger, qui veut “construire un projet de transformation sociale dans un cadre républicain, humaniste et laïc”. Cette motion a reçu le soutien de Kira Bacar Adacolo de la section de Tsingoni.

Le vote des motions s’effectuera aujourd’hui dans les 20 sections présentes à Mayotte. Il a été décidé de rapprocher les sections de Tsingoni et de Mtsangamouji pour les faire entrer dans une logique cantonale, d’autres sections pourraient suivre cet exemple. Le vote pour l’élection du premier secrétaire fédéral aura lieu dans la première quinzaine du mois de juin.

A.T.

Edito : Mayotte, terre de métissage

Les évolutions institutionnelles depuis 1976, et plus récemment la départementalisation et la rupéisation ont fortement modifié ce paysage. L’école de la République avec un changement du rythme de vie et de la place de l’enfant, la santé avec la forte hausse de l’espérance de vie et la baisse de la mortalité infantile et des femmes en couche ont bousculé les équilibres. Le pouvoir s’est déplacé des notables et des religieux vers le pouvoir politique républicain, certains cumulant les deux. L’explosion démographique générée et le développement des administrations, avec les instituteurs au premier plan, ont entrainé une monétarisation des échanges.

Cette forte mutation de la société mahoraise et sa forte augmentation ont été accompagnées de changements structurels profonds avec la mise en place du cadastre et de la propriété privée, devenue indispensable, et la « normalisation » de la transmission des noms patronymiques avec la terrible Crec (Commission de révision de l’état civil). A cela il convient de rajouter quelques éléments symboliques mais très forts aussi, à l’image de la fin de la polygamie.

Cette société, longtemps relativement figée dans ses structures, aujourd’hui idéalisée par certains, a subi tous ces « chocs » violents. Et cette « époque » est finalement encore très proche.

La société mahoraise, longtemps oubliée sur le bord des grandes routes du développement, s’est finalement, récemment, ouverte au monde. Avec le développement de l’aéroport et les revenus en forte hausse, les Mahorais ont bougé, de plus en plus nombreux, dans la région, et bien au-delà.

L’île a alors accueilli une population originaire de Métropole, d’abord essentiellement fonctionnaire de passage, puis de plus en plus sédentaire, et aussi une forte population anjouanaise surtout, clandestine depuis 1995, représentant aujourd’hui un tiers de la population.

Ces multiples chocs, dans le fonctionnement de la société et dans la constitution de sa population, ont du être assimilés, acceptés, intégrés. Cela a provoqué et provoquera encore des difficultés, des réticences. Cela a demandé et demandera encore des efforts. Il faut là reconnaître tous les efforts déjà consentis, le chemin considérable parcouru en quelques années à peine. Pour les évolutions institutionnelles, elles ont certes été choisies, voulues par la population et ses élus. Pour les mouvements de population, ils sont le fait de l’histoire et de la géographie, de l’aéroport et des kwassas…

Le visage de la société mahoraise aujourd’hui n’est bien évidemment plus le même qu’il y a 20 ans. Cela est valable aussi pour de nombreux autres territoires, mais à Mayotte, les évolutions ont été plus fortes et plus rapides que dans la plupart des territoires du monde ces 20 dernières années.

Mayotte reste, ou redevient, une terre de métissage. C’est ce qui a fait sa force, son originalité. C’est ce qui a forgé son destin particulier.

La société mahoraise a évolué. Il n’est plus possible de revenir en arrière, en revanche il est important à mon avis de remarquer ces changements et de les intégrer pour préparer la suite. En effet, à l’image du dossier de cette semaine, les mariages mixtes se multiplient, entre les Indiens, les Malgaches, les Mahorais, les Anjouanais, les M’zungus, les Syriens et les Népalais… Des ponts sont tendus entre les communautés, qui les rapprochent.

Des modes de vie se rencontrent, les alimentations évoluent, les recettes s’échangent, les traditions de chacun se découvrent, s’apprécient, ou pas, mais doivent absolument se respecter.

Comme pour les Bretons ou les Basques, des traditions perdureront, évidemment, obligatoirement : des danses, des chants, des tenues, des langues… Le territoire apportera à la France ses richesses, ses différences et enrichira la culture française de tous ses apports. A l’image du cassoulet, de la choucroute ou du couscous, Mayotte partagera peut-être le mataba ou le kangué. Le mtsolola ou le romazava seront peut-être un jour sur la carte de restaurants à Paris, Marseille ou Limoges…

Mayotte évolue, la société évolue, la culture évolue, comme cela a toujours été le cas dans le monde entier, de tout temps.

Il convient à mon avis, pour assurer un avenir plein d’espoir à ce territoire, que Mayotte reconnaisse et accepte son nouveau visage, que chacun de ses habitants se sente (aussi) Mahorais. C’est à cette condition que chacun respectera cette île, l’aimera et participera à son développement, par son travail, ses compétences, ses investissements.

La situation de milliers d’enfants, nés de parents en situation irrégulière ces dernières années, me préoccupe à ce titre. Ils ont vécu dans l’exclusion, dans des conditions souvent indignes, rejetés, ayant vu leurs parents vivre dans la peur sur ce territoire. Ils seront pourtant Français, ne connaissent pas d’autre terre. Ils ont pu bénéficier d’un élément essentiel : l’école de la République et pourront, pourraient apporter toutes leurs compétences à ce territoire sur lequel ils vivent depuis leur naissance et qui les a vus grandir. Ils pourront être reconnus, acceptés, intégrés. Ou alors ils pourront garder un très fort ressentiment, une haine pour ce territoire et ses habitants. Il y a là à mon avis un défi important à relever pour que l’île ne sombre pas dans des conflits dangereux, et au contraire pour que chacun s’y sente bien… Cela représente aujourd’hui un tiers de la population !…

Et pour que chacun puisse trouver sa place, il faut pouvoir nourrir sa famille dignement, donc du travail. Il est grand temps de s’occuper du développement économique de cette île, c’est, je pense, le défi majeur à relever pour la société mahoraise.

 

Laurent Canavate

 

Mayotte Hebdo n°705

Air Austral et Air Madagascar deviennent partenaires

Marie Joseph M alé, président directeur général d’Air Austral, a qualifié de “gagnant-gagnant” l’accord établi avec la compagnie Air Madagascar pour la desserte conjointe de Guangzhou, en Chine, pendant la haute saison.

Cet accord redynamise la collaboration existant entre les deux compagnies depuis des années. Avec le partage de code signé avant-hier au siège d’Air Madagascar, la compagnie réunionnaise bénéficiera de la moitié du nombre des sièges à partir de La Réunion.

Air Madagascar bénéficiera, elle, d’une autorisation exceptionnelle de l’OACI pour pouvoir accéder à l’espace aérien de l’île de La Réunion [cf. Note sur l’annexe B dans le Flash- Infos n°3666].

L’accord inter-îles permettra à Air Madagascar d’augmenter le nombre de ses fréquences sur le marché asiatique, et ainsi d’optimiser l’utilisation de ses deux avions Airbus avec une clientèle chinoise pouvant découvrir plus facilement les deux îles de l’océan Indien. Pour améliorer les connectivités entre les îles Vanille, mais aussi pour agrandir le réseau sur l’Asie, d’autres vols en code partagé ont également été mis en place avec Air Mauritius pour élargir l’offre Antananarivo- Maurice-Antananarivo, avec Air Austral pour améliorer l’offre Antananarivo- Saint Denis de la Réunion-Antananarivo, et avec Thaï Airways International permettant d’offrir des destinations telles que Hong Kong, Singapour ou encore Kuala Lumpur.

 

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SRF : préavis de grève pour le 26 mai

L’UNSA , la CFDT et la CGT dénoncent notamment les méthodes de management de la nouvelle direction qu’ils jugent trop brutales, la dégradation des conditions de travail et les pressions tarifaires sur les sous-traitants. La faute, disent-ils, à des réorganisations sauvages et mal accompagnées, des mises au placard ou des mutations contraintes.

À Mayotte, l’intersyndicale CFDT -CFE CGC- Unsa a ajouté une plate-forme de revendications locales : l’application de la convention collective nationale des télécoms (ccnt) ; l’intégration dans l’UES Numéricâble – SFR ; l’ouverture de négociations annuelles obligatoires (nao) ; l’alignement de la grille salariale mahoraise (salaire brute) à celle de la SFR réunion ; la prime de participation comme dans toutes les entités du groupe ; la mise en place de l’épargne salariale comme dans toutes les entités du groupe ; la nomination avant fin septembre 2015 d’un nouveau directeur à Mayotte ; des fiches de poste pour chaque collaborateur de la SFR Mayotte ;

et un respect dans l’application du projet de restructuration proposé en février 2015.

 

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Le sauvetage et le secourisme en vedette à la piscine Koropa

Une cause importante que l’association a souhaité souligner lors de cet événement.

Lutter contre les accidents dus à la noyade. C’était l’objectif jeudi dernier des 7ème journées nationales de prévention de la noyade, qui se tenaient à la piscine Koropa. La Fédération Française des Maîtres Nageurs-Sauveteurs (F.F.M.N.S) et le Syndicat National Professionnel des Maîtres Nageurs Sauveteurs (S.N.P.M.N.S) ont proposé aux Mahorais des démonstrations et des mises en situation de sauvetage, de secourisme et de plongée. “Chaque année plus de cinq cents personnes décèdent en France suite à une noyade”, ont-ils souligné.

Plusieurs ateliers ont été mis en place : savoir se sauver, savoir nager et savoir sauver. Ces apprentissages étaient accessibles à tous (enfants et adultes) et permettaient aux participants d’obtenir des diplômes, que ce soit en sauvetage, secourisme ou plongée. Les organisateurs ont proposé aux tout petits une mise en situation d’une chute accidentelle dans le grand bassin.

L’exercice consistait à s’allonger, à souffler, puis à regagner le bord avec des gestes simples. Les enfants avaient l’opportunité de réaliser l’initiation “je sauve mon camarade en difficulté” : il s’agissait de ramener son camarade au bord du bassin à l’aide d’une frite. Les plus grands ont quant à eux pu assister à un exercice de secours en situation réelle réalisé par les pompiers. Ces derniers étaient équipés de matériel d’oxygénothérapie et d’un défibrillateur.

Les organisateurs ont par ailleurs beaucoup insisté sur la nécessité de réintégrer la natation dans les programmes scolaires, tout en rappelant que les parents sont les premiers acteurs de la sécurité et de la surveillance pour éviter les accidents.

Abou Attoumani Ansoudati et Ahamada Zoulaykhah

 

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Plus de 2 tonnes de tabac saisies

Plus de deux tonnes de tabac kenyan en transbordement à Mayotte, ont été saisi dans un conteneur en partance pour les Comores. La marchandise n’ayant toujours pas été réclamée et ne figurant pas dans la liste des produits transportés par le porte conteneur, la douane a décidé de sa saisie.

Jean-Pierre Lacaze, inspecteur principal des douanes à Mayotte tient à préciser que ce tabac n’est pas forcément issu de la contrebande. « Il a pu être acheté en toute légalité au Kenya et revendu légalement aux Comores », explique l’inspecteur.

Le succès de cette opération n’est pas seulement le fruit du hasard. Sans le système informatisé dont disposent les douanes, il aurait été difficilement possible de cibler le conteneur suspect.

 Du simple tabac à fumer ou un mélange pour la chimique?

 Impossible à l’heure actuelle de savoir qui est l’acheteur de ce tabac kenyan et quel marché il devait fournir. Néanmoins le 13 mai dernier, une affaire présentant des similitudes et concernant l’importation de tabac non déclaré depuis la Tanzanie, a été jugée au tribunal de Mamoudzou. Un des prévenus avait expliqué que le produit allait être broyé aux Comores puis vendu 50 centimes d’euro la cuillère. Il n’est pas possible aujourd’hui de savoir si e tabac saisi la semaine dernière allait servir ce même genre de trafic.

Quant à l’usage du produit, les services de l’Etat sont dans l’incapacité à ce jour de déterminer s’il servirait comme simple tabac à fumer ou comme mélange pour la chimique, une drogue de synthèse à l’origine de nombreux dégâts sanitaires à Mayotte.

Toujours dans les mains des douanes, le tabac kenyan attend que son acheteur comorien se manifeste pour le récupérer. La marchandise n’étant pas prohibée, elle pourrait repartir moyennant une taxe douanière dont devra s’acquitter le propriétaire. Dans le cas contraire, elle sera détruite dans l’année qui suit.

GD

Grève à la BFC : pas de reprise des négociations

La direction et l’intersyndicale n’ont pas repris les négociations hier, plus de deux semaines après le début de la grève. La direction a dénoncé hier des conditions de sécurité insuffisantes pour permettre aux salariés non grévistes d’ouvrir l’agence de Mamoudzou. Dans un communiqué, elle a lancé « un appel au calme », et a informé l’intersyndicale que « la réouverture de cette agence et son fonctionnement normal sont des préalables à la reprise des négociations ».

L’intersyndicale se dit au contraire déterminée à ne plus permettre un service minimum à l’agence de Mamoudzou, alors que les 6 autres (centre commercial Jumbo Score, Hauts-Vallons, Kaweni, Dzaoudzi-Labattoir, Sada et Combani) sont fermées et que 19 guichets automatiques fonctionnent. « Nous resterons aujourd’hui en bas de l’agence pour que les clients ne puissent pas faire des versements de liquide ou déposer des chèques », indique El Hadi, délégué syndical FO.

L’intersyndicale demande soit une revalorisation de 12% des salaires bruts-les salariés en dessous des minima obtiendraient le smic conventionnel de la banque-, soit la mise en place de la grille des salaires annuels minima de branche, avec un effet rétroactif au 1er avril 2011.

« L’application de la convention collective des banques devait être faite depuis le 1er avril 2011, date de la départementalisation de Mayotte conformément à l’article 1 de ladite convention et du courrier de l’Autorité Française des Banque », précise l’intersyndicale.

Une pression du Medef sur la direction ?

Alors que le mouvement dure depuis plus de deux semaines, Salim Nahouda, secrétaire départemental de la CGT Ma, a déclaré samedi dernier dans un média local que le Medef Mayotte « exerçait des pressions sur la direction de la BFC OI pour ne pas accepter les revendications des salariés de peur que ces dernières fassent tache d’huile sur le département. »

L’organisation a apporté hier un démenti. « La BFC OI n’est plus membre du MEDEF Mayotte depuis plusieurs années déjà », a expliqué l’organisation patronale dans un communiqué. « Le MEDEF Mayotte n’a donc aucun lien avec la direction de la BFCOI Mayotte depuis longtemps et n’intervient pas dans le conflit en cours. »

Elle indique souhaiter que «la direction et les syndicats de la BFC OI aboutissent  à un accord rapidement pour sortir de ce conflit qui pénalise lourdement les entreprises et l’ensemble de la population mahoraise en compliquant les opérations bancaires vitales à l’économie de nos entreprises et à la vie quotidienne des particuliers. »

 

OL

1 interpellation sur le barrage de Tsoundzou 1

Ils sont parvenus à interpeller un des jeteurs de galets. Il avait envoyé plusieurs projectiles dont l’un avait atteint un fonctionnaire de police, sans le blesser sérieusement.

L’adolescent sera convoqué devant le juge pour enfant le 8 juillet prochain.

 

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Il vient au collège avec marteau et shombo

Venu une première fois à la pause de midi avec un shombo pour en découdre avec son vis-à-vis qui a fui devant la menace, le jeune homme est revenu sur le coup de 14h, à nouveau en exhibant une arme par destination. Mais les policiers ont été plus rapides et l’ont interpellé, trouvant sur lui un marteau. Il a été convoqué pour s’expliquer sur son geste.

 

 

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“Droit du sang” : pour Morin (UDI) la question se pose en Outremer

L’ex-ministre de la Défense Hervé Morin a jugé jeudi que la question du “droit du sang” pour obtenir la nationalité française se posait “à coup sûr” dans certains territoires d’Outremer.

Éric Ciotti, secrétaire général adjoint de l’UM P, a proposé mercredi le rétablissement du “droit du sang” pour obtenir la nationalité française, avec le maintien du “droit du sol” – aujourd’hui en vigueur pour tous – pour les citoyens de l’Union européenne.

“C’est une question qui va se poser, pas forcément en métropole, mais à coup sûr en Outremer, en Guyane, qui peut se poser à Mayotte”, a estimé M. Morin sur iTÉLÉ.

Selon lui, “on voit bien qu’il y a une immigration massive qu’on est incapable de réguler, avec des conséquences sociales sur la déstabilisation des sociétés ultramarines qui sont considérables”.

Cette question du droit du sang “doit elle se poser aussi sur le territoire national (en métropole) ? Ça mérite d’être abordé.

Elle se pose à coup sûr sur un certain nombre de territoires où il y a une immigration massive”, a ajouté Hervé Morin.

En 2003, quand Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, il s’était totalement opposé à la revendication du Front national d’instaurer le droit du sang en arguant : “Avec le droit du sang, on a toujours un sang qui n’est pas suffisamment pur.” Lors de la présidentielle de 2012, le président sortant avait de nouveau répété son opposition au droit du sang en lançant : “Le droit du sol, c’est la France.”

Source : AFP

 

 Flash Info n°3665

 

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Ambassadeur Mayotte

Âgés de 18 à 28 ans, les candidats étaient tous de jeunes garçons ambitieux qui ont beaucoup appris grâce à cette expérience unique de six mois.

Celles-ci leur a appris de nombreuses valeurs indispensables à la vie en société telles que la discipline, le respect des autres et la cohésion de groupe. Sur une île où la jeunesse a de plus en plus tendance à sombrer dans la délinquance, Mariame Hassani a voulu donner l’occasion à ces jeunes de participer à une expérience constructrice, susceptible de leur donner plus tard de nombreuses opportunités dans le monde du spectacle.

 

Lire l’article complet et retrouvez plus de photos dans votre Flash Info n°3665 Lundi 18 mai 2015

 

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Déclaration des revenus : délai reporté.

A titre exceptionnel, la Direction Régionale des Finances Publiques informe les usagers que le délai de dépôts de la déclaration sur le revenu est reporté jusqu’au dimanche 31 mai 2015 inclus.

Pour rappel, le dépôt de la déclaration en ligne est fixé au 9 juin 2015 sur le site www.impots.gouv.fr

 

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70 nouveaux Français

 Tous les deux à trois mois à Dzaoudzi, de nombreux postulants se voient remettre la nationalité française au cours de célébrations qui visent à officialiser cette acquisition. Finie la carte de séjour, qu’ils commencent par remettre à l’accueil. À sa place, ils reçoivent un décret de naturalisation, véritable sésame pour une nouvelle identité, voire pour une nouvelle vie. Sous l’œil des symboles de la République, la cérémonie ressemble un peu à une remise de prix, avec félicitations du jury. Il faut dire qu’elle est l’aboutissement d’un véritable parcours du combattant. « Je suis très heureux de vous accueillir aujourd’hui. Je tiens à souligner le caractère exemplaire de vos démarches », lance Bruno André, Secrétaire général de la préfecture de Mayotte, qui a présidé la cérémonie.

Cette première cérémonie de l’année vise à accueillir solennellement dans la communauté nationale les personnes ayant acquis au cours des derniers mois la nationalité française à Mayotte. 70 personnes, d’origines algérienne (1 personne), comorienne (59 personnes) et malgache (10 personnes), ont reçu leur décret de naturalisation, leur acte de naissance transcrite sur les registres de l’État civil français, ainsi qu’un livret d’accueil. Ce livret d’accueil comprend : le Mot d’accueil du Président de la République ; la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen ; les Droits et devoirs attachés à la nationalité française ; la Charte des droits et devoirs du citoyen français ; l’Extrait de la Constitution du 4 octobre 1958 ; les paroles de la Marseillaise.

L’évènement s’est déroulé en présence du maire de Kani-Kéli, Soilihi Ahmed. 7 autres maires étaient également invités, mais ils ne se sont pas déplacés. « Il ne s’agit pas de renier vos cultures, vos traditions, ni vos richesses. Au contraire, elles viennent enrichir la République. C’est pour moi une joie et un honneur de vous remettre vos décrets aujourd’hui », indique Bruno André lors de son discours.

Durant la cérémonie, le film « Devenir français » a été diffusé. Un film d’environ 7 minutes mettant en lumière le socle fondateur de ce pays libre et démocratique. Il rappelle les principes, les droits, ainsi que les obligations d’un citoyen français. Puis, tous se sont levés pour écouter la Marseillaise avant d’être appelés un par un, pour recevoir des mains du Secrétaire général de la préfecture de Mayotte et du maire de Kani-Kéli. « Aujourd’hui, c’est un très grand jour pour moi. J’ai eu un parcours tellement difficile que je ne croyais pas que j’aurais un jour ma nationalité. Je réside à Mayotte depuis 1998. J’ai dû attendre une dizaine d’années pour en arriver là. J’espère que ceux qui n’ont pas eu la chance d’être là aujourd’hui y arriveront. En plus, c’est le jour de mon anniversaire aujourd’hui, donc je ne pouvais pas avoir mieux comme cadeau », dit avec joie Attoumani Hafoussoita, ressortissante comorienne.

En 2014, à Mayotte, 217 personnes sont devenues françaises par décret, déclaration ou effet collectif. Dans la France tout entière, ce sont 76 000 personnes qui ont été naturalisées en 2014.

« La naturalisation est une très grande chose, car c’est l’appartenance à la grande Nation. Cela va beaucoup me servir pour mon avenir. Je suis arrivé à Mayotte en 2008 et j’ai entamé mes démarches de naturalisation en 2013 ; j’ai donc dû patienter 2 ans. J’ai toujours voulu être enseignant. Mais sans la nationalité française, je ne pouvais pas accéder au concours. Aujourd’hui, je suis très fier d’être là et j’espère que je vais enfin pouvoir exercer mon rôle d’enseignant », exprime avec fierté un ressortissant malgache.

Un petit rafraîchissement a clôturé la cérémonie à 11h30.

Oirdi Anli

Les lycéens bloquent les routes

Ce sont d’abord les jeunes d’Iloni qui ont barré la route à 6h. Peu après, d’autres barrages ont été assemblés à l’aide de détritus et branches et carcasses d’équipements électroménagers à Hajangua, Tsoudzou1 puis Tsararano vers 8h30 et Combani vers 10h30.

Des tensions sont apparues sur certains barrages à Hajangua, Tsoundzou où des automobilistes ont tenté de passer en force et ont eu leur véhicule caillassé. L’intervention des forces de police à Tsoundzou a permis de lever une première fois le barrage à 7h30 puis les attroupements ont nécessité une seconde intervention vers 9h30. Dans la commune de Dembéni, ce sont les gendarmes qui ont levé les barrages, non sans mal. 

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Madagascar : De vraies fausses pierres précieuses (2)

De plus en plus de touristes sont victimes d’arnaques.

Voilà pourquoi l’institut de gemmologie de Madagascar (IGM) commence sérieusement à s’émouvoir et s’inquiéter. De plus en plus de faux rapports d’identification de pierres précieuses sont établis.

Certains sont délivrés par des organismes non reconnus, mais la plupart utilisent frauduleusement le nom de l’IGM, le seul établissement agréé par l’État qui dispose des outils et technologies adéquats pour le faire.

Le rapport d’identification est un document délivré à la suite d’une série d’expertises réalisées sur une pierre, constituant en quelque sorte sa carte d’identité. “Ces analyses permettent d’identifier le nom de la pierre, de déterminer si elle est naturelle ou synthétique.

Il s’agit de confirmer ou d’infirmer son authenticité, et non d’établir sa valeur commerciale”, explique Toky Ramerison, un technicien de l’IGM qui a participé pour la première fois à la Foire internationale de Madagascar (Fim).

Les touristes auront donc tout intérêt à exiger la présentation d’un rapport d’identification avant tout achat éventuel.

 

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Des bangas en feu à Kavani-Mamoudzou

Le feu s’est propagé d’un banga à l’autre, quatre d’entre eux ont pris feu avant que l’intervention des pompiers ne parviennent à circonscrire les flammes.

Le vent, les compteurs électriques anarchiques et la volonté d’intervenir eux-mêmes des habitants ont compliqué l’opération.

Fort heureusement aucun blessé n’est à déplorer.

 

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Madagascar : De vraies fausses pierres précieuses

Voilà pourquoi l’institut de gemmologie de Madagascar (IGM) commence sérieusement à s’émouvoir et s’inquiéter. De plus en plus de faux rapports d’identification de pierres précieuses sont établis.

Certains sont délivrés par des organismes non reconnus, mais la plupart utilisent frauduleusement le nom de l’IGM, le seul établissement agréé par l’État qui dispose des outils et technologies adéquats pour le faire.

Le rapport d’identification est un document délivré à la suite d’une série d’expertises réalisées sur une pierre, constituant en quelque sorte sa carte d’identité. “Ces analyses permettent d’identifier le nom de la pierre, de déterminer si elle est naturelle ou synthétique.

Il s’agit de confirmer ou d’infirmer son authenticité, et non d’établir sa valeur commerciale”, explique Toky Ramerison, un technicien de l’IGM qui a participé pour la première fois à la Foire internationale de Madagascar (Fim).

Les touristes auront donc tout intérêt à exiger la présentation d’un rapport d’identification avant tout achat éventuel.

 

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Encore quelques jours pour effectuer sa déclaration sur le revenu

Vous pouvez ainsi bénéficier d’une durée de déclaration plus étendue (20 jours de plus pour Mayotte), connaître instantanément le montant de votre impôt et consulter 24h/24h, dans votre compte fiscal, l’ensemble de vos documents fiscaux (déclarations, avis d’imposition et paiements). Pour les nouveaux télédéclarants, les identifiants utiles se trouvent sur la déclaration et sur l’avis d’imposition de l’année dernière. Les primo-déclarants reçoivent un courrier avec ces identifiants.

Pour rappel, la déclaration papier doit être déposée le 19 mai au plus tard, auprès du centre des finances publiques. Pour la télédéclaration, vous avez jusqu’au 9 juin et il sera possible de la modifier jusqu’au 17 juillet 2015.

Les personnes qui n’ont pas reçu leur déclaration peuvent venir retirer l’imprimé pré-identifié à leur nom sous réserve de la présentation d’une pièce d’identité. Les déclarations papier vierges ne seront délivrées aux primo-déclarants que sur présentation d’un justificatif de domicile à Mayotte en 2014.

Pour plus d’informations connectez-vous sur www.impots.gouv.fr ou www.mayotte.pref.gouv.

fr (24h/24h) ou appelez le centre impôts services au 0 810 467 687 ou 0 810 IMPOTS du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 9h à 19h. Pour les contrats de mensualisation ou de prélèvement à l’échéance, appelez le centre prélèvement services : au 0 810 012 009, ou écrivez un courrier au CS 10 001 59 868 LILLE CEDE X ou par courriel : cps.lille@dgfip.

finances.gouv.fr. Sinon rendez-vous au service des impôts des particuliers de Mamoudzou, 20, rue de l’Hôpital (horaires d’ouverture : du lundi au jeudi de 7h30 à 12h30 ; le vendredi jusqu’à 11h), tél : 02-69-61-81-10 et mail : sip.

mamoudzou@dgfip.finances.gouv.fr.

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